Bonjour
En broutant sur la toile je suis tombé sur http://www.surcouf.com/composants-stockage/produit/enermax/9(...)
En consultant la fiche technique, mon oeil de lynx s'est fait épinglé par : Garantie constructeur ...................90 Jours
Je pensais que la garantie légale en France était de au moins 1 an (si pas 2 mais je crois que peu de sociétés l'appliquent, pas même les constructeurs de produits de très bonne facture comme Apple) (ah si il y a Asus qui garantit 2 ans ses produits).
Donc ma (…)
Ubuntu 10.04 LTS "Lucid Lynx" en version beta
La prochaine mouture de la distribution Ubuntu a été rendue disponible en version bêta. Lucid Lynx, nom de code de cette version 10.04, bénéficiera du support à long terme (Long Time Support alias LTS) et donc de mises à jour pendant 3 ans au lieu de 18 mois pour les versions non LTS.
Nous avons droit aux habituelles mises à jour du noyau qui passe en 2.6.32.9, GNOME en version 2.30, et enfin KDE 4.4. D'autres changements relativement importants sont à noter. Des choix stratégiques sont également de mise, l'intégration de nouveaux services payants sont des signes qu'Ubuntu est sur tous les fronts et exploite les opportunités de générer de nouveaux revenus.
Nous avons droit aux habituelles mises à jour du noyau qui passe en 2.6.32.9, GNOME en version 2.30, et enfin KDE 4.4. D'autres changements relativement importants sont à noter. Des choix stratégiques sont également de mise, l'intégration de nouveaux services payants sont des signes qu'Ubuntu est sur tous les fronts et exploite les opportunités de générer de nouveaux revenus.
Du côté de chez Xorg
L'actualité de l'affichage sous Linux est riche de diverses annonces, autour des pilotes, des bibliothèques, de Xorg.
C'est l'occasion de faire un peu le point, dans la seconde partie de la dépêche, sur ces annonces et nouveautés :
C'est l'occasion de faire un peu le point, dans la seconde partie de la dépêche, sur ces annonces et nouveautés :
- la bascule de processeur graphique ;
- les versions des pilotes AMD/ATI ;
- le futur processeur graphique Intel ;
- le pilote Nouveau et le développement du noyau ;
- la bibliothèque Clutter.
Journal Microsoft publie les specifications des fichiers PST d'Outlook
Bonjour
Microsoft a publié le 19 février les spécifications du format de fichier "PST" bien connus des utilisateurs d'Outlook. L'archive disponible en téléchargement contient plusieurs fichiers PDF décrivant la structure de ces fichiers.
Jusqu'à présent les migrations d'Outlook vers d'autres logiciels a été possible grâce à l'inginérie inverse de ces fichiers, avec les risques que cela comporte. Gageons que les migrations seront améliorées très prochainement.
C'est une initiative à saluer, mais il est tout de même dommage que Microsoft aie (…)
Microsoft a publié le 19 février les spécifications du format de fichier "PST" bien connus des utilisateurs d'Outlook. L'archive disponible en téléchargement contient plusieurs fichiers PDF décrivant la structure de ces fichiers.
Jusqu'à présent les migrations d'Outlook vers d'autres logiciels a été possible grâce à l'inginérie inverse de ces fichiers, avec les risques que cela comporte. Gageons que les migrations seront améliorées très prochainement.
C'est une initiative à saluer, mais il est tout de même dommage que Microsoft aie (…)
Mieux vaut Avatar qu'un navet
Avatar est un film de James Cameron (le monsieur derrière Titanic et Terminator) sorti le 16 décembre en France, accompagné d'une campagne de publicité à la hauteur du budget de ce film de 300 millions de dollars (certains avancent un chiffre de 500 millions de dollars !). Il s'agit d'un retour à la fiction pour James Cameron, qui s'était occupé ces dernières années à réaliser des films documentaires (Les fantômes du Titanic, Aliens of the deep, et d'autres). Malgré le nombre d'années qui séparent Avatar de son dernier film de fiction (Titanic en 1998), ce qui est sûr c'est qu'Avatar est dans l'air du temps. Des colons Terriens sont sur la planète Pandora pour y extraire de l'Unobtanium, un minerai qui a vraisemblablement beaucoup de valeur pour une compagnie sur Terre. Des scientifiques y mènent des études, tandis que des militaires sécurisent le périmètre pour l'activité d'extraction du minerai, dirigée d'une main de fer par un avide terrien sans cœur.
Sur cette planète à la faune et flore très développée vivent paisiblement les Na'vi, des humanoïdes bleus vouant à leur planète un respect le plus profond. Se dessine alors un scénario prévisible : les Na'vi souffrent de la destruction de leur environnement par les Terriens et s'y opposent, obligeant les militaires à utiliser la force tout en se découvrant des alliés chez les scientifiques de la mission. Ce scénario « écolo-compliant » est donc tout à fait dans l'air du temps. Pour pimenter un scénario téléphoné, et comme le suggère le titre du film, les protagonistes Terriens font usage d'avatars, des hybrides humains-Na'vi, pour communiquer avec les autochtones, l'atmosphère de la planète étant toxique pour les humains. Les héros synchronisent un lien mental avec leur avatar afin de le contrôle ainsi comme leur propre corps (les amateurs d'Evangelion pourront crier au repompage en toute bonne foi). Les ingrédients classiques amour, jalousie, mort du mentor, trahison d'un benêt qui mène ensuite la révolution sont également utilisés, ce qui n'aide pas à rendre original le scénario.
Passons maintenant au plus gros argument de ce film : la 3D. Vous connaissiez les magazines présentant des dinosaures que vous pouviez voir en 3D avec des lunettes spéciales (un œil couvert par un film d'une couleur particulière), James Cameron a appliqué cette idée à son film. Cette vision 3D apporte un certain plus au film, les images semblent plus profondes et plus prenantes. Le design des décors et de l'environnement est très réussi et se marie parfaitement avec la profondeur que donnent les lunettes en 3D. Certaines scènes semblent toutefois avoir été filmées volontairement pour profiter de la 3D, dans le sens où si la 3D n'était pas là, la scène ne le serait pas non plus et ces scènes introduisent parfois une certaine lenteur dans le film, mais rien de dramatique. Le design de la faune ne plaira pas à tout le monde, les Na'vi manquent à mon goût de charisme et de personnalité (sous-entendu affiché sur leur visage), rendu 3D oblige malheureusement.
Si vous aimez la science fiction, les effets spéciaux, les combats de robots contre bestioles géantes montées par les indigènes, les beaux décors enchanteresques, profiter d'un beau spectacle pour vous évader, découvrir un film en relief (et il n'est sûrement pas le dernier) n'hésitez pas, je vous le recommande, même s'il manque quand même certaines choses pour faire de ce film un film à ne pas manquer.
NdM : Lire également le journal de Pierre Tramonson.
NdM2 : un système DRM a empêché certaines séances en avant-première du film en Allemagne : la société gérant le DRM n'a pu fournir à temps les clés nécessaires par film par projecteur par serveur de diffusion par cinéma.
Sur cette planète à la faune et flore très développée vivent paisiblement les Na'vi, des humanoïdes bleus vouant à leur planète un respect le plus profond. Se dessine alors un scénario prévisible : les Na'vi souffrent de la destruction de leur environnement par les Terriens et s'y opposent, obligeant les militaires à utiliser la force tout en se découvrant des alliés chez les scientifiques de la mission. Ce scénario « écolo-compliant » est donc tout à fait dans l'air du temps. Pour pimenter un scénario téléphoné, et comme le suggère le titre du film, les protagonistes Terriens font usage d'avatars, des hybrides humains-Na'vi, pour communiquer avec les autochtones, l'atmosphère de la planète étant toxique pour les humains. Les héros synchronisent un lien mental avec leur avatar afin de le contrôle ainsi comme leur propre corps (les amateurs d'Evangelion pourront crier au repompage en toute bonne foi). Les ingrédients classiques amour, jalousie, mort du mentor, trahison d'un benêt qui mène ensuite la révolution sont également utilisés, ce qui n'aide pas à rendre original le scénario.
Passons maintenant au plus gros argument de ce film : la 3D. Vous connaissiez les magazines présentant des dinosaures que vous pouviez voir en 3D avec des lunettes spéciales (un œil couvert par un film d'une couleur particulière), James Cameron a appliqué cette idée à son film. Cette vision 3D apporte un certain plus au film, les images semblent plus profondes et plus prenantes. Le design des décors et de l'environnement est très réussi et se marie parfaitement avec la profondeur que donnent les lunettes en 3D. Certaines scènes semblent toutefois avoir été filmées volontairement pour profiter de la 3D, dans le sens où si la 3D n'était pas là, la scène ne le serait pas non plus et ces scènes introduisent parfois une certaine lenteur dans le film, mais rien de dramatique. Le design de la faune ne plaira pas à tout le monde, les Na'vi manquent à mon goût de charisme et de personnalité (sous-entendu affiché sur leur visage), rendu 3D oblige malheureusement.
Si vous aimez la science fiction, les effets spéciaux, les combats de robots contre bestioles géantes montées par les indigènes, les beaux décors enchanteresques, profiter d'un beau spectacle pour vous évader, découvrir un film en relief (et il n'est sûrement pas le dernier) n'hésitez pas, je vous le recommande, même s'il manque quand même certaines choses pour faire de ce film un film à ne pas manquer.
NdM : Lire également le journal de Pierre Tramonson.
NdM2 : un système DRM a empêché certaines séances en avant-première du film en Allemagne : la société gérant le DRM n'a pu fournir à temps les clés nécessaires par film par projecteur par serveur de diffusion par cinéma.
Journal Journée des bonnes nouvelles: après HADOPI, parlons téléphonie mobile
La main invisible du marché ayant fait son effet, il semble qu'une concurrence loyale et bénéfique pour les clients est rétablie. L'attribution d'une 4ème licence mobile n'est donc peut être plus nécessaire.
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39706723,(...)
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39706723,(...)
Journal Giant GCC versus Mega LLVM
Phoronix a publié le 4 septembre un dossier comparatif entre GCC et GCC-LLVM.
Ce comparatif consiste à tester les performances de logiciels compilés d'une part avec GCC et d'autre part avec GCC-LLVM.
La plateforme utilisée est la suivante :
- un Mac Mini avec core2duo 2GHz
- le système d'exploitation le plus abouti du moment: Apple Mac OS X Snow Leopard ®©™.
- GCC 4.2.1 et GCC-LLVM 4.2.1 , tous deux de chez Apple.
Les logiciels compilés sont Lame, John (…)
Ce comparatif consiste à tester les performances de logiciels compilés d'une part avec GCC et d'autre part avec GCC-LLVM.
La plateforme utilisée est la suivante :
- un Mac Mini avec core2duo 2GHz
- le système d'exploitation le plus abouti du moment: Apple Mac OS X Snow Leopard ®©™.
- GCC 4.2.1 et GCC-LLVM 4.2.1 , tous deux de chez Apple.
Les logiciels compilés sont Lame, John (…)
Journal Le mobile en France, c'est pas cher !
C'est Monsieur Vivendi qui le dit :
les prix des communications mobiles et des Texto baissent chaque année, et les prix en France sont très inférieurs à la moyenne européenne.
Donc puisque un service a déjà un tarif X (prétendu bas évidemment), il faudrait empêcher l'arrivée de nouveaux concurrents ? Comment peut on se prétendre libéraliste & capitaliste et s'opposer à la libre concurrence ? Drôle de mentalité.
Comment peut-il espèrer que les gens sont assez bêtes pour ne pas (…)
les prix des communications mobiles et des Texto baissent chaque année, et les prix en France sont très inférieurs à la moyenne européenne.
Donc puisque un service a déjà un tarif X (prétendu bas évidemment), il faudrait empêcher l'arrivée de nouveaux concurrents ? Comment peut on se prétendre libéraliste & capitaliste et s'opposer à la libre concurrence ? Drôle de mentalité.
Comment peut-il espèrer que les gens sont assez bêtes pour ne pas (…)
Journal J'en ai marre !
Journal Mon coup de gueule du jour
Cloverfield
Prenez un célèbre producteur et scénariste dans le vent comme J.J. Abrams (connu pour les séries TV à succès Lost, Alias), ressortez un concept très peu utilisé dans le cinéma dit du "Faisons des économies sur le matériel et filmons à l'épaule avec un caméscope", créez un buzz sur votre film en ne dévoilant rien mis à part 3 minutes de film, et faites mijoter. Vous obtenez le film Projet Blair Witch Cloverfield. Car c'est bien à un projet blair witch-like auquel on assiste, mais avec bien moins de réussite.
Cloverfield c'est donc ça : l'histoire d'une attaque de New York par un monstre géant venu d'on ne sait où, vu par une bande de jeunes (enfin l'équipe de joyeux lurons se fait décimer le long du film) qui filment cet évènement avec le caméscope de tonton Henri. Et c'est la cassette de ce caméscope qui nous est diffusée. Je rassure les lecteurs : c'est semble-t-il un caméscope d'une autre génération que les HI-8, l'image étant plutôt jolie quand même.
La bande de jeunes tente donc tantôt de s'enfuir, tantôt d'aller secourir la petite amie d'un des protagonistes, tout en croisant des soldats américains en déroute, des monstres aux mâchoires fatales et en laissant à chaque étape un de leur amis joncher le trottoir. On peut ainsi admirer leur déambulation dans les rues New York, le métro et des immeubles en ruines.
Seulement, il y a un hic. Une forte impression de coquille vide est ressentie lorsqu'on assiste avec stupéfaction à l'arrivée du générique de fin. A se demander même si finalement le très maigre contenu diffusé pour entretenir le buzz sur internet n'a pas été plus conséquent faute de mieux. Car c'est ce qui manque au film : du contenu, et du fond (spoiler ci-dessous).
Cloverfield c'est donc ça : l'histoire d'une attaque de New York par un monstre géant venu d'on ne sait où, vu par une bande de jeunes (enfin l'équipe de joyeux lurons se fait décimer le long du film) qui filment cet évènement avec le caméscope de tonton Henri. Et c'est la cassette de ce caméscope qui nous est diffusée. Je rassure les lecteurs : c'est semble-t-il un caméscope d'une autre génération que les HI-8, l'image étant plutôt jolie quand même.
La bande de jeunes tente donc tantôt de s'enfuir, tantôt d'aller secourir la petite amie d'un des protagonistes, tout en croisant des soldats américains en déroute, des monstres aux mâchoires fatales et en laissant à chaque étape un de leur amis joncher le trottoir. On peut ainsi admirer leur déambulation dans les rues New York, le métro et des immeubles en ruines.
Seulement, il y a un hic. Une forte impression de coquille vide est ressentie lorsqu'on assiste avec stupéfaction à l'arrivée du générique de fin. A se demander même si finalement le très maigre contenu diffusé pour entretenir le buzz sur internet n'a pas été plus conséquent faute de mieux. Car c'est ce qui manque au film : du contenu, et du fond (spoiler ci-dessous).
Parallels, Fedora 9, Yellow Dog et Linus Torvalds sur Microsoft et ses brevets
Voici quelques nouvelles neuves de la semaine tournant autour de Linux évidemment, notamment la future Fedora et la toute nouvelle Yellow Dog, la virtualisation de Parallels et Canonical, mais aussi Microsoft et ses brevets vus par Linus Torvalds.
KDE devient multiplateforme
Parmi les différentes nouvelles sur la prochaine mouture de KDE, la version 4.0, peu d'attention a été portée sur une autre nouveauté majeure de ce projet : la compatibilité avec les deux plateformes historiques de l'informatique de bureau que sont Microsoft Windows et Apple Mac OS X.
Divisé en deux projets distincts, ils visent à permettre l'utilisation des applications KDE sur chacun de ces deux systèmes d'exploitation.
Divisé en deux projets distincts, ils visent à permettre l'utilisation des applications KDE sur chacun de ces deux systèmes d'exploitation.
Des brèves en pagaille
Voici quelques petites nouvelles nous provenant du monde du Logiciel Libre et de Linux.
En bref :
En bref :
- Un nouvel outil LatencyTop pour développeurs pour améliorer les performances des logiciels ;
- Qt passe sous licence GPL v2 et GPL v3 ;
- L'arrivée d'UNIX Garden, un site de Diamond Editions qui propose des dépêches et articles sur Unix et les logiciels libres ;
- Novell en vedette avec la distribution OpenSuse et Lenovo ;
- Et un partenariat Mandriva/Turbolinux prometteur.
La Chambre 1408
Histoire de nous changer des articles sur un énième jeu libre pas très joli mettant en scène un pingouin, voici un petit article sur le film "La chambre 1408" sorti mercredi 16 janvier au cinéma, lui aussi inspiré d'un livre, plus précisément d'une nouvelle de Stephen King, que je n'ai pas lue.
Présenté comme un film d'épouvante/horreur, il met en scène Mike Enslin, joué par John Cusack, écrivain renommé de livres d'épouvante qui ne croit pas du tout aux fantômes et dont l'un des démons est la perte de sa fille quelques mois auparavant. Il passe le plus clair de son temps dans des hôtels prétendus "hantés" pour s'inspirer et démasquer les supercheries. Jusqu'au jour où il reçoit une invitation à ne pas aller dans une chambre numérotée 1408 d'un hôtel de New York. Il n'en fallait pas plus pour faire mordre à l'hameçon ce pragmatique auteur qui prend alors la route de New York, pour se rendre à l'hôtel Dolphin. Malgré l'intervention du directeur de l'hôtel, rôle très secondaire incarné par Samuel L. Jackson, qui tente de le décourager d'entrer dans la chambre à coup d'anecdotes sanguinaires, voici notre héros qui se jette dans la gueule du loup.
Vous vous en doutez, au bout de quelques minutes se manifestent alors aux yeux de Mike Enslin des évènements plutôt étranges, qu'il essaie d'expliquer par des raisonnements terre-à-terre. S'enchaînent alors les manifestations paranormales de plus en plus surprenantes dans cette chambre d'hôtel, jusqu'à en faire perdre la tête à son locataire. Apparitions, météo insolite, télékinésie, illusions, visions, spectres, on a droit a beaucoup d'élément propres aux films d'épouvantes, et on n'échappera pas au classique et inévitable spectre que l'on découvre en se regardant d'un miroir.
Dans la même veine que "La Maison de l'horreur" ou d'autres films à base de maison hantée, on sursaute un bon nombre de fois et un certain suspense est très bien entretenu par moment. On appréciera des effets spéciaux plutôt réussis et une certaine originalité, pas facile pour un genre déjà bien éprouvé. Néanmoins j'ai trouvé qu'il lui manquait un peu de profondeur, peut être à cause de l'interaction quasi nulle avec d'autres protagonistes (le second rôle est très très secondaire) ainsi qu'un scénario un peu vide sur la fin du film, qui reste totalement sans explication et qui laisse les spectateurs dans l'expectative.
En conclusion, amateurs de films-de-la-peur, n'hésitez pas, mais n'espérez pas y trouver un renouveau du genre.
Présenté comme un film d'épouvante/horreur, il met en scène Mike Enslin, joué par John Cusack, écrivain renommé de livres d'épouvante qui ne croit pas du tout aux fantômes et dont l'un des démons est la perte de sa fille quelques mois auparavant. Il passe le plus clair de son temps dans des hôtels prétendus "hantés" pour s'inspirer et démasquer les supercheries. Jusqu'au jour où il reçoit une invitation à ne pas aller dans une chambre numérotée 1408 d'un hôtel de New York. Il n'en fallait pas plus pour faire mordre à l'hameçon ce pragmatique auteur qui prend alors la route de New York, pour se rendre à l'hôtel Dolphin. Malgré l'intervention du directeur de l'hôtel, rôle très secondaire incarné par Samuel L. Jackson, qui tente de le décourager d'entrer dans la chambre à coup d'anecdotes sanguinaires, voici notre héros qui se jette dans la gueule du loup.
Vous vous en doutez, au bout de quelques minutes se manifestent alors aux yeux de Mike Enslin des évènements plutôt étranges, qu'il essaie d'expliquer par des raisonnements terre-à-terre. S'enchaînent alors les manifestations paranormales de plus en plus surprenantes dans cette chambre d'hôtel, jusqu'à en faire perdre la tête à son locataire. Apparitions, météo insolite, télékinésie, illusions, visions, spectres, on a droit a beaucoup d'élément propres aux films d'épouvantes, et on n'échappera pas au classique et inévitable spectre que l'on découvre en se regardant d'un miroir.
Dans la même veine que "La Maison de l'horreur" ou d'autres films à base de maison hantée, on sursaute un bon nombre de fois et un certain suspense est très bien entretenu par moment. On appréciera des effets spéciaux plutôt réussis et une certaine originalité, pas facile pour un genre déjà bien éprouvé. Néanmoins j'ai trouvé qu'il lui manquait un peu de profondeur, peut être à cause de l'interaction quasi nulle avec d'autres protagonistes (le second rôle est très très secondaire) ainsi qu'un scénario un peu vide sur la fin du film, qui reste totalement sans explication et qui laisse les spectateurs dans l'expectative.
En conclusion, amateurs de films-de-la-peur, n'hésitez pas, mais n'espérez pas y trouver un renouveau du genre.