Qui a parlé de système d'exploitation ? Je me cite :
Et vous croyez qu'il fait quoi votre gestionnaire de paquets lorsque lors de la mise à jour du logiciel Y il installe l'outil X et la bibliothèque Z pour résoudre les nouvelles dépendances ? Il n'installe pas des logiciels ? Et je ne parle pas des méta-paquets.
Donc, non, désolé, je ne vois rien de fondamentalement choquant dans cette affaire sachant que le plugin peut n'être pas installé et qu'il est désactivable.
Ensuite :
1) Un système d'exploitation est par définition un logiciel. Mais passons, faisons une différence factice entre OS et logiciel pour les besoins de la suite.
2) Le désormais fameux plugin est installé par Windows Update lors de la MAJ de .NET qui est lui aussi un logiciel au même titre qu'aptitude.
3) Le noyau de Windows est un OS et si j'avais les moyens de chercher dedans je ne suis pas certains que j'y trouverai un Windows Update codé en dur dans ses entrailles.
Firefox le Sacré Graal, l'intouchable renard de feu !
Si j'ai bien compris, la maj de .NET apporte avec elle un plugin pour Firefox. Et si je ne trompe pas, le principe d'un plugin est d'ajouter des fonctionnalités à un outil sans porter atteinte à son intégrité. Bref, c'est exactement comme lorsqu'une maj de Java sous Windows met à jour le plugin java pour Firefox, IE etc. Sauf qu'ici le fournisseur est Microsoft et qu'il passe par Windows Update plutôt que de créer un .NET update (et c'est heureux).
Alors oui, la comparaison avec une distro linux est bancale car... Windows n'est pas une distribution ! Oui, oui, oui. Mais alors ne venez pas fuder à mort en nous expliquant que sous Debian si on met son firefox dans /opt/ alors blablabla. Les distributions Linux et Windows fonctionnent selon des principes différents.
Pour une distro une amélioration de l'intégration d'un logiciel peut passer un patch. Sous Windows c'est impossible, il faut donc passer par un plugin. C'est choquant ? Doit-on interdire à Microsoft toute volonté de mieux intégrer les logiciels dans son système ? Non.
Et vous croyez qu'il fait quoi votre gestionnaire de paquets lorsque lors de la mise à jour du logiciel Y il installe l'outil X et la bibliothèque Z pour résoudre les nouvelles dépendances ? Il n'installe pas des logiciels ? Et je ne parle pas des méta-paquets.
Donc, non, désolé, je ne vois rien de fondamentalement choquant dans cette affaire sachant que le plugin peut n'être pas installé et qu'il est désactivable.
C'est exactement ce que dit ce cher Saint Paul dans l'Épitre aux Romains (7)
«La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché que par la Loi; par exemple, je n'aurais pas connu la convoitise, si la Loi ne disait: «Tu ne convoiteras point.» 8 Puis le péché, saisissant l'occasion, a fait naître en moi, par le commandement, toutes sortes de convoitises; car, sans la Loi, le péché est mort. 9 Pour moi, je vivais autrefois sans la Loi; mais le commandement étant venu, le péché a pris vie, 10 et moi, je suis mort. Ainsi le commandement qui devait conduire à la vie, s'est trouvé pour moi conduire à la mort. 11 Car le péché, saisissant l'occasion qu'offrait le commandement, m'a séduit et par lui m'a donné la mort. 12 Ainsi donc la Loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. 13 Une chose bonne a donc été pour moi une cause de mort? Loin de là! Mais c'est le péché qui m'a donné la mort, afin de se montrer péché en me donnant la mort par le moyen du commandement.»
La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi ; par exemple je n'aurais pas connu le piratage informatique, si la Loi ne disait : «Tu ne voleras point la propriété intellectuelle des artistes !». Puis le péché, saisissant l'occasion, a fait naître en moi, par le commandement, toutes sortes de convoitises...
J'ai l'impression que c'est une tare classique des hommes que de croire que ce qui compte pour soi, doit compter pour tout le monde. Combien d'informaticiens ai-je rencontré qui veulent absolument que tout leur entourage sache toucher du awk, manger des pipes, et apprivoiser un python !
Dans le monde surinformatisé dans lequel nous vivons c'est clairement un avantage que de maîtriser l'outil informatique. Mais ça n'est qu'un outil ! Il est également très avantageux d'être pointu en éléctronique ; maîtriser l'anglais, l'allemand, l'italien, le cantonais, le japonais, l'hébreu ; et puis avoir quelques connaissances avancés en droit aide pas mal également ! Et puis la philosophie ça aide ; le latin c'est chouette etc.
Apprendre est toujours une bonne, mais il me semble extrêmement grave d'amener l'humanité à être obligé de se rendre esclave de ses propres outils. Le jour où la maîtrise de l'informatique (la véritable maîtrise) sera une obligation absolue pour l'ensemble de la population, ce sera le jour où nous serons esclave de cette technique. Nous devrions toujours pouvoir être capable de nous détacher d'une technique.
Dès lors, je ne comprends vraiment pas ce post. Les systèmes libres offrent le choix. Tiling WM ; KDE ; GNOME ; Fluxbox etc. En fonction des besoins et des préférences chacun compose et choisi l'environnement qui lui convient. Où est le problème ?
Et puis sérieusement, cette vision unilatérale de la simplicité est ridicule. J'aime GNOME, je l'aime précisément parce qu'il est sobre et simpliste. Lorsque j'ai besoin de réaliser une tâche particulière, j'utilise mes outils en CLI. Comme éditeur de texte j'utilise Emacs, et cela suffit !
Non, il arrive en effet que cela bouge. En 6 ans de Gnome j'ai eu ce bug 8 ou 10 fois. Je ne sais pas vraiment avec quelle version ce bug est apparut, mais c'est très ennuyeux.
Beaucoup de langues s'écrivent de manière phonétique, je ne considère pourtant pas ces locuteurs comme des abrutis.
Très bien, mais nous ne parlons pas de ces langues, nous parlons du français qui ne fonctionne pas ainsi. Si demain je me met à remplacer mes lettres par des hiéroglyphes en expliquant que d'autres langues sont ainsi, on risque de me prendre pour un abruti, ou de me soupçonner de cacher quelque choses. Sans doute les deux.
Oui, et c'est ce que l'on fait depuis des siècles en la "normalisant", justement ! Avec à chaque fois le risque de faire perdre son origine à l'oreil de "tout le monde" (Hôpital => hospital => hospice => hospitalité etc.)
La "proposition" implicite du essèmesse ne me paraît pas pertinente, mais elles le semblent pour de nombreuses personnes et certaines sont mêmes, révélation, intelligentes.
Victimes, plutôt, de présupposés idéologiques que je ne partage pas, vous vous en doutez.
Ce fonctionnement, une graphie pour plusieurs significations, existe déjà en français. Son utilisation a était amplifiée.
Oui, et cela était particulièrement remarquable lorsque le français était une langue transmise principalement par l'oral. À l'écrit, seul des lettrés pouvait se retrouver dans les multiples graphies car ils entendaient les mots et connaissaient plus ou moins bien leurs diverses origines.
Lisez Rabelais à haute voix, tout s'éclaire !
Seulement, votre présupposé c'est la simplification du discours. Or, vous cherchez des arguments dans une époque ou l'écrit était réservé à une élite !
Certains termes ont diverses graphies, est-ce que ça gêne la compréhension ?
À l'oral, peu souvent, mais à l'écrit, oui.
De plus vous confondez diversité des graphies avec RÉDUCTION à une seule graphie ! Qu'un même mot ait plusieurs graphies est une chose. Qu'un ensemble de mots phonétiquement proches soient systématiquement réduits à une seule graphie en est une autre.
Remarquez cependant qu'à l'oral, on différencie sémantiquement très bien "ces" de "ses" alors qu'ils sont phonétiquement identiques. Ce n'est donc pas notre oreille qui les différencie mais notre cerveau.
Nous en reparlerons dans plusieurs dizaines d'années. Certes, il est fort probable que la différence entre le possessif et le démonstratif perdurera au moins de manière floue, mais il est d'autres termes, d'autres sens, qui risques de subir un sort bien moins clément beaucoup plus rapidement.
Ce n'est pas un problème de mots, c'est un problème de pensée.
On ne connait qu'en faisant des distinctions. Et on ne peut faire des rapprochements entre des choses différentes, que si on a auparavant fait des distinctions.
Si la simplification d'une langue est souvent nécessaire, la pratique qui consiste à réduire systématiquement une langue afin de la rendre pratique, est destructeur.
Destructeur, pas pour la langue, qui n'est rien en soi, mais pour la pensée. Car alors le champs de la pensée se réduit, le monde se réduit, tout devient pauvre. Là où nous aurions pu voir plusieurs événements en construisant un seul, nous ne voyons plus qu'une seule chose. Là où nous aurions du percevoir un geste plein d'une histoire longue et profonde, nous ne voyons qu'un mouvement du bras.
Misère de la réduction ! Toi qui, par exemple, ne peut voir pleinement le sens si limpide de l'orientation !
L'orientation est un excellent exemple.
Prenons la messe. On nous a rabâché les oreilles avec la messe dite "face au peuple" et "dos au peuple". Soyons clair, il n'est nul part écrit dans Sacrosanctum Concilium que la messe doit dorénavant se faire "face au peuple" (à part pour la liturgie de la parole).
Ça n'est pas dit, tout simplement parce que la prière ne doit avoir qu'une seule "direction" symbolique : l'orient.
L'orient, vers lequel toutes les églises (sauf cas particuliers) sont dirigées. L'orient, le soleil levant, qui symbolise le Christ.
D'où le mot ORIENTATION. Une messe bien orientée est une messe... orientée. Tournée vers Dieu, vers l'est. Et cela n'a rien à voir avec le "peuple" manifestement devenu trop anthropocentré.
Voilà comment la perte du sens d'un seul mot, l'orientation, a pu permettre au fil des temps ce vocable aberrant : messe "face au peuple" et "dos au peuple".
Si nous nous souvenions encore du sens du mot "orientation", le choix des terme "face au peuple" et "dos au peupl" serait un choix ouvertement en conflit avec la signification profonde de la prière commune. Mais ce mot ne peut plus faire cela. L'ayant oublié, nous pouvons nous persuader que la célébration est une affaire entre soi et le prêtre.
Oui oui, les erreurs grammaticales n'existaient pas avant...
Si vous remontez assez loin dans le passé, avant l'école obligatoire et l'âge d'or de l'école, en effet, les erreurs grammaticales étaient plus que nombreuses si on prenait en compte l'ensemble de la population.
Il ne faut pas idéaliser l'école de nos parents. Je suis bien d'accord. Si vous n'y foutiez rien, vous n'y deveniez pas comme par magie un pro de l'orthographe et de la grammaire.
Mais notre époque diffère de celle de nos parents en un point, et des temps plus lointains en un autre point :
1) Aujourd'hui, même en travaillant correctement, à moins d'avoir la chance d'être né dans un monde de lettré et/ou de faire preuve de dons particuliers en la matière, et d'une bonne persévérance, vous ne pouvez plus obtenir une orthographe impeccable. Au mieux passable.
Une orthographe telle celle de feu mon oncle, paysan du berry de son métier.
2) Nous nous éloignions également d'une longue tradition de notre histoire en ce que nous comptons parmi ce que nous nommons les "puissants", ceux qui se montrent, les personnes publiques, des gens de toute première vulgarité. La maîtrise de la rhétorique est évidemment bien loin d'eux, et même de la très grande majorité de nos lettrés.
La maîtrise de la parole avait commencé son magnifique déclin avec l'invention de l'imprimerie, laissant place à l'écrit, et donc à sa nécessaire "règlementation". Avec l'imprimerie la parole écrite a perdu petit à petit de sa force vitale, si je puis m'exprimer en ces termes, de sa puissance d'évocation et de sa capacité à irriguer nos vies.
Aujourd'hui c'est l'écrit qui commence son lent déclin. L'écrit et sa plus faible capacité à irriguer nos vies.
Vers, sans doute, une forme de "communication" (rien que l'aujourd'hui inévitable terme en dit long) encore plus rabougrie.
Mais rassurons-nous, avec le rabougrissement s'accompagne à chaque fois la vitesse et l'étendue. Nous parlerons moins fortement, mais plus loin et plus vite. Nos mots ne traverserons pas le siècle, mais ils auront promenés leur sanglots médiocres sur toute la surface de la Terre, et peut-être même de l'Univers !
Ce qui permet sans se tromper d'affirmer que le langage "sms" est une langue d'abrutis vient tout simplement du fait qu'il ne s'agit que d'une "phonétisation" raccourcie des mots.
Je mange un oignon => G manj 1 onion
Ce qui présuppose qu'un mot français se prononce toujours de la même façon, et qu'à un son unique correspond un mot unique. Ce qui dans les deux cas est faux et réducteur. Disons-le : stupide.
Petite exemple tiré de l'article : oignon. Terme que nous pouvons malheureusement, je vais expliquer pourquoi, écrire dorénavant : ognon. Pourquoi malheureusement ? Parce que dans certaines régions de France il est pronconcé "OIgnon", soit en dialecte SMS : oinion.
On imagine que le lecteur d'un message SMS tombant sur oinion comprendra de quoi il s'agit. Mais pensons au thym ! Pensons à cette célèbre émission dans laquelle une désormais célèbre greluche le prononçait "time" !
«Tu ramèn 1 oinion é 1 time»
Pensons à également à une phrase comme celle-ci : "C grav il a perdu c choçur"
Il a perdu quoi ? Ses chaussures, ou ces chaussures ? Qu'importe ces chères têtes blondes, même lorsqu'elle s'efforce d'écrire selon la norme ne savent plus faire la différence entre un démonstratif et un possessif.
Et là nous touchons à la pensée, pas seulement à la graphie.
C'est bien ce qu'il me semblait. De toute manière, même dans le cas de la graphie "au temps pour moi" je suis plutôt "partisant" du "autant pour moi", mais comme l'Académie me dit que c'est "au temps", ma foi...
Au temps le concept des onglets qui remplacent la barre de titre du gestionnaire de fenêtre me semble ergonomiquement assez mauvaise, bien que visuellement amusant ; au temps celui du placement de la barre d'url sous l'onglet est excellent, beaucoup plus logique.
Mais la balise amène-t-elle, comme par magie, le décodage des codecs ? Non. Donc le problème reste le même. L'intégration sera sans doute meilleure, mais le problème de fond est identique.
Où alors j'ai loupé quelque chose. Quelqu'un peut-il expliquer clairement la différence entre la balise spécifique du html 5 et <object> ?
Répondre à cette question n'est possible que si l'on connait les attentes et le caractère de la personne.
Un langage de programmation ne propose pas seulement des fonctionalités, il propose également une syntaxe qui détermine un style.
Lorsque l'on apprend tout seul, choisir le bon langage est fondamental !
Ainsi certaines personnes apprécieront la "raideur" d'un Python, d'autres préféreront la liberté de faire n'importe quoi d'un Perl ou d'un Ruby, d'autres préféreront la logique d'un LISP ou d'un SCHEME etc.
Il y a aussi la question de la qualité des tuto, des sources d'info dispo pour le débutant etc.
Ainsi le langage C est un excellent choix pour de nombreuses raisons : syntaxe simple et surtout à l'origine des syntaxes de quasiment tous les langages "modernes" ; nombreux tutorials de qualité ; suffisamment abstrait et suffisamment proche de la machine pour proposer un apprentissage relativement simple de la programmation qui n'oublie pas la machine sur laquelle le programme tourne etc.
Python, évidemment.
J'ajouterai personnellement : LISP. C'est le langage qui m'excite le plus - vient ensuite C et Objective-C - la programmation fonctionnelle est pour moi plus naturelle que la POO, et plus souple que la programmation procédurale.
Entre en jeu de nombreux éléments que je réduirai à trois :
1) qualité de la documentation et de l'aide disponible (proportionnel au succès du langage) : C (excellent) ; Python (très bon) ; LISP (à la fois plus qu'excellent, et à la fois très mauvais. Tout dépend si on est débutant ou pas ! Si on aime la théorie ou pas etc.)
2) Type de syntaxe, question de goût. Ici C, Python et LISP me semblent proposer tous les trois de bonnes syntaxes pour débuter. Je serai d'avis pour ne pas conseiller Ruby et Perl comme premier langage.
3) Paradigme de programmation. En gros, procédurale, fonctionnelle ou OO ? La programmation procédurale c'est simple et clair pour tous le monde. C, a donc une bonne place. L'orienté objet, c'est puissant et tout le monde en veut, et il paraît que c'est naturel pour certains. Le fonctionnel ça peut paraître extrêmement naturel comme affreux etc.
Ne sachant rien du type je conseillerai donc C avec un bon livre tel que le K&R. C'est du solide.
S'il a du mal, Python avec Apprendre à programmer avec Python.
Si vraiment ça ne l'excite pas plus : LISP avec le très bon article de Graham : The Roots of LISP : http://www.paulgraham.com/rootsoflisp.html
Voire le génialissime, simplissime, drolissime et excellemmissime : The Little Lisper (ou The Little Schemer)
Et si vraiment ça ne va pas du tout, le très fun Ruby avec le très fun Poignant Guide : http://qa.poignantguide.net/
Premièrement, je tiens à préciser que je ne suis moi non plus pas un anti-microsoftien. J'aime .NET, j'aime Mono. Mais je n'aime pas Windows, désolé. J'aimerai l'aimer, j'aimerai voir un jour sortir un Windows que je trouve excitant, beau, agréable etc. Mais ça n'est jamais arrivé.
J'attendais beaucoup de Windows Seven, annoncé comme une vraie rupture, un nouveau paradigme etc. Que vois-je ? Un Windows Vista amélioré. C'est pas mal, mais ça n'est pas SURPRENANT. Voilà pourquoi je réagissais un peu durement à votre article. Vous êtes surpris par Seven, je ne le suis pas (du moins par rapport à ce que vous présentez comme étant surprenant).
Il y a pleins de choses intéressantes dans votre réponses, et certaines avec lesquelles je suis d'accord. Mais je voudrais réagir sur deux points :
on n'aura jamais les perfs d'un linux mais on s'en fout. Avec les coreduo et 2Go de ram de base, autant les utiliser
Bah, non. On ne s'en fout pas. Pour de multiples raisons : pourquoi utiliser de l'énergie pour rien ? Pourquoi ne peut-on pas le faire tourner "à fond" sur des machines vieilles de quatre ans (je pense à Vista) ? etc.
je remercie aussi les commentaires de Camille_B qui parle du ruban qui est cool mais qui sert à rien. Il semblerait que le terme ergonomie ne te parle pas. à quoi sert le dock Apple avec les effets? pourquoi c'est pas juste une barre des taches avec des icones raccouris? il sert à rien le dock. Et beryl sous linux, à quoi ca sert?
Bah si, justement, l'ergonomie ça me parle BEAUCOUP. Et franchement dans ce domaine, très objectivement, Microsoft a le devoir de ne pas la ramener. Le ruban ? Ok, il y a de bonnes idées. Mais 1) pourquoi faut-il appuyer sur le gros bouton en haut à gauche pour faire appraître le menu permettant de faire un "enregistrer sous" (entre autres) ? 2) le temps passé à personnaliser ses rubans c'est du temps perdu sur l'apprentissage des raccourcis claviers qui restent bien plus efficaces pour le travail quotidien. Donc il s'agit bien d'une avancée mineure.
Je ne parle pas des procédures d'installation sous Vista dans lesquelles le bouton avancé est en bas à droite, rectangulaire et "textuel", alors que le bouton précédant est en haut à gauche sous forme d'icone...
Le dock d'Apple ? Que vient-il faire là ? Et Beryl ? Parce que je n'apprécie pas le ruban je devrais forcément ne pas apprécier le dock Apple/NeXTStep et Beryl ? Pas de bol. J'apprécie le dock Apple car j'adore NeXTStep et son ergonomie (dont MacOSX a hérité imparfaitement) ; et j'aime certaines fonctionnalités de Compiz Fusion comme le mode exposé ou le système de mises en onglets des fenêtres, mais pas toutes (certaines sont sympathiques, mais franchement gadget).
[^] # Re: Un "patch", vraiment? Depuis quand un addon s'appelle un patch ici?
Posté par Camille_B . En réponse au journal Microsoft patche Firefox ... discrètement.. Évalué à 1.
Et vous croyez qu'il fait quoi votre gestionnaire de paquets lorsque lors de la mise à jour du logiciel Y il installe l'outil X et la bibliothèque Z pour résoudre les nouvelles dépendances ? Il n'installe pas des logiciels ? Et je ne parle pas des méta-paquets.
Donc, non, désolé, je ne vois rien de fondamentalement choquant dans cette affaire sachant que le plugin peut n'être pas installé et qu'il est désactivable.
Ensuite :
1) Un système d'exploitation est par définition un logiciel. Mais passons, faisons une différence factice entre OS et logiciel pour les besoins de la suite.
2) Le désormais fameux plugin est installé par Windows Update lors de la MAJ de .NET qui est lui aussi un logiciel au même titre qu'aptitude.
3) Le noyau de Windows est un OS et si j'avais les moyens de chercher dedans je ne suis pas certains que j'y trouverai un Windows Update codé en dur dans ses entrailles.
[^] # Re: Un "patch", vraiment? Depuis quand un addon s'appelle un patch ici?
Posté par Camille_B . En réponse au journal Microsoft patche Firefox ... discrètement.. Évalué à -3.
Si j'ai bien compris, la maj de .NET apporte avec elle un plugin pour Firefox. Et si je ne trompe pas, le principe d'un plugin est d'ajouter des fonctionnalités à un outil sans porter atteinte à son intégrité. Bref, c'est exactement comme lorsqu'une maj de Java sous Windows met à jour le plugin java pour Firefox, IE etc. Sauf qu'ici le fournisseur est Microsoft et qu'il passe par Windows Update plutôt que de créer un .NET update (et c'est heureux).
Alors oui, la comparaison avec une distro linux est bancale car... Windows n'est pas une distribution ! Oui, oui, oui. Mais alors ne venez pas fuder à mort en nous expliquant que sous Debian si on met son firefox dans /opt/ alors blablabla. Les distributions Linux et Windows fonctionnent selon des principes différents.
Pour une distro une amélioration de l'intégration d'un logiciel peut passer un patch. Sous Windows c'est impossible, il faut donc passer par un plugin. C'est choquant ? Doit-on interdire à Microsoft toute volonté de mieux intégrer les logiciels dans son système ? Non.
Bref, toute cette polémique est un pur FUD.
[^] # Re: Inventer des problèmes où il n'y en a pas
Posté par Camille_B . En réponse au journal Microsoft patche Firefox ... discrètement.. Évalué à 2.
[^] # Re: Un "patch", vraiment? Depuis quand un addon s'appelle un patch ici?
Posté par Camille_B . En réponse au journal Microsoft patche Firefox ... discrètement.. Évalué à -5.
Donc, non, désolé, je ne vois rien de fondamentalement choquant dans cette affaire sachant que le plugin peut n'être pas installé et qu'il est désactivable.
[^] # Re: internet law
Posté par Camille_B . En réponse au journal Nouveau type de routeur. Évalué à 0.
[^] # Re: internet law
Posté par Camille_B . En réponse au journal Nouveau type de routeur. Évalué à 9.
«La loi est-elle péché? Loin de là! Mais je n'ai connu le péché que par la Loi; par exemple, je n'aurais pas connu la convoitise, si la Loi ne disait: «Tu ne convoiteras point.» 8 Puis le péché, saisissant l'occasion, a fait naître en moi, par le commandement, toutes sortes de convoitises; car, sans la Loi, le péché est mort. 9 Pour moi, je vivais autrefois sans la Loi; mais le commandement étant venu, le péché a pris vie, 10 et moi, je suis mort. Ainsi le commandement qui devait conduire à la vie, s'est trouvé pour moi conduire à la mort. 11 Car le péché, saisissant l'occasion qu'offrait le commandement, m'a séduit et par lui m'a donné la mort. 12 Ainsi donc la Loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. 13 Une chose bonne a donc été pour moi une cause de mort? Loin de là! Mais c'est le péché qui m'a donné la mort, afin de se montrer péché en me donnant la mort par le moyen du commandement.»
La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi ; par exemple je n'aurais pas connu le piratage informatique, si la Loi ne disait : «Tu ne voleras point la propriété intellectuelle des artistes !». Puis le péché, saisissant l'occasion, a fait naître en moi, par le commandement, toutes sortes de convoitises...
# No comprendo
Posté par Camille_B . En réponse au journal Au secours! Mark Shuttleworth veut simplifier les logiciels !. Évalué à 6.
Dans le monde surinformatisé dans lequel nous vivons c'est clairement un avantage que de maîtriser l'outil informatique. Mais ça n'est qu'un outil ! Il est également très avantageux d'être pointu en éléctronique ; maîtriser l'anglais, l'allemand, l'italien, le cantonais, le japonais, l'hébreu ; et puis avoir quelques connaissances avancés en droit aide pas mal également ! Et puis la philosophie ça aide ; le latin c'est chouette etc.
Apprendre est toujours une bonne, mais il me semble extrêmement grave d'amener l'humanité à être obligé de se rendre esclave de ses propres outils. Le jour où la maîtrise de l'informatique (la véritable maîtrise) sera une obligation absolue pour l'ensemble de la population, ce sera le jour où nous serons esclave de cette technique. Nous devrions toujours pouvoir être capable de nous détacher d'une technique.
Dès lors, je ne comprends vraiment pas ce post. Les systèmes libres offrent le choix. Tiling WM ; KDE ; GNOME ; Fluxbox etc. En fonction des besoins et des préférences chacun compose et choisi l'environnement qui lui convient. Où est le problème ?
Et puis sérieusement, cette vision unilatérale de la simplicité est ridicule. J'aime GNOME, je l'aime précisément parce qu'il est sobre et simpliste. Lorsque j'ai besoin de réaliser une tâche particulière, j'utilise mes outils en CLI. Comme éditeur de texte j'utilise Emacs, et cela suffit !
[^] # Re: les icones de gnome
Posté par Camille_B . En réponse au journal J'en ai marre !. Évalué à 2.
[^] # Re: about sms
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les vierges effarouchées du langage. Évalué à 2.
[^] # Re: about sms
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les vierges effarouchées du langage. Évalué à 2.
[^] # Re: about sms
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les vierges effarouchées du langage. Évalué à 6.
Très bien, mais nous ne parlons pas de ces langues, nous parlons du français qui ne fonctionne pas ainsi. Si demain je me met à remplacer mes lettres par des hiéroglyphes en expliquant que d'autres langues sont ainsi, on risque de me prendre pour un abruti, ou de me soupçonner de cacher quelque choses. Sans doute les deux.
Simplifier l'écriture permettrait d'en faciliter l'accès.
Oui, et c'est ce que l'on fait depuis des siècles en la "normalisant", justement ! Avec à chaque fois le risque de faire perdre son origine à l'oreil de "tout le monde" (Hôpital => hospital => hospice => hospitalité etc.)
La "proposition" implicite du essèmesse ne me paraît pas pertinente, mais elles le semblent pour de nombreuses personnes et certaines sont mêmes, révélation, intelligentes.
Victimes, plutôt, de présupposés idéologiques que je ne partage pas, vous vous en doutez.
Ce fonctionnement, une graphie pour plusieurs significations, existe déjà en français. Son utilisation a était amplifiée.
Oui, et cela était particulièrement remarquable lorsque le français était une langue transmise principalement par l'oral. À l'écrit, seul des lettrés pouvait se retrouver dans les multiples graphies car ils entendaient les mots et connaissaient plus ou moins bien leurs diverses origines.
Lisez Rabelais à haute voix, tout s'éclaire !
Seulement, votre présupposé c'est la simplification du discours. Or, vous cherchez des arguments dans une époque ou l'écrit était réservé à une élite !
Certains termes ont diverses graphies, est-ce que ça gêne la compréhension ?
À l'oral, peu souvent, mais à l'écrit, oui.
De plus vous confondez diversité des graphies avec RÉDUCTION à une seule graphie ! Qu'un même mot ait plusieurs graphies est une chose. Qu'un ensemble de mots phonétiquement proches soient systématiquement réduits à une seule graphie en est une autre.
Remarquez cependant qu'à l'oral, on différencie sémantiquement très bien "ces" de "ses" alors qu'ils sont phonétiquement identiques. Ce n'est donc pas notre oreille qui les différencie mais notre cerveau.
Nous en reparlerons dans plusieurs dizaines d'années. Certes, il est fort probable que la différence entre le possessif et le démonstratif perdurera au moins de manière floue, mais il est d'autres termes, d'autres sens, qui risques de subir un sort bien moins clément beaucoup plus rapidement.
Ce n'est pas un problème de mots, c'est un problème de pensée.
On ne connait qu'en faisant des distinctions. Et on ne peut faire des rapprochements entre des choses différentes, que si on a auparavant fait des distinctions.
Si la simplification d'une langue est souvent nécessaire, la pratique qui consiste à réduire systématiquement une langue afin de la rendre pratique, est destructeur.
Destructeur, pas pour la langue, qui n'est rien en soi, mais pour la pensée. Car alors le champs de la pensée se réduit, le monde se réduit, tout devient pauvre. Là où nous aurions pu voir plusieurs événements en construisant un seul, nous ne voyons plus qu'une seule chose. Là où nous aurions du percevoir un geste plein d'une histoire longue et profonde, nous ne voyons qu'un mouvement du bras.
Misère de la réduction ! Toi qui, par exemple, ne peut voir pleinement le sens si limpide de l'orientation !
L'orientation est un excellent exemple.
Prenons la messe. On nous a rabâché les oreilles avec la messe dite "face au peuple" et "dos au peuple". Soyons clair, il n'est nul part écrit dans Sacrosanctum Concilium que la messe doit dorénavant se faire "face au peuple" (à part pour la liturgie de la parole).
Ça n'est pas dit, tout simplement parce que la prière ne doit avoir qu'une seule "direction" symbolique : l'orient.
L'orient, vers lequel toutes les églises (sauf cas particuliers) sont dirigées. L'orient, le soleil levant, qui symbolise le Christ.
D'où le mot ORIENTATION. Une messe bien orientée est une messe... orientée. Tournée vers Dieu, vers l'est. Et cela n'a rien à voir avec le "peuple" manifestement devenu trop anthropocentré.
Voilà comment la perte du sens d'un seul mot, l'orientation, a pu permettre au fil des temps ce vocable aberrant : messe "face au peuple" et "dos au peuple".
Si nous nous souvenions encore du sens du mot "orientation", le choix des terme "face au peuple" et "dos au peupl" serait un choix ouvertement en conflit avec la signification profonde de la prière commune. Mais ce mot ne peut plus faire cela. L'ayant oublié, nous pouvons nous persuader que la célébration est une affaire entre soi et le prêtre.
Un exemple parlant, non ?
[^] # Re: *LE* dictionnaire ?
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les vierges effarouchées du langage. Évalué à 5.
Si vous remontez assez loin dans le passé, avant l'école obligatoire et l'âge d'or de l'école, en effet, les erreurs grammaticales étaient plus que nombreuses si on prenait en compte l'ensemble de la population.
Il ne faut pas idéaliser l'école de nos parents. Je suis bien d'accord. Si vous n'y foutiez rien, vous n'y deveniez pas comme par magie un pro de l'orthographe et de la grammaire.
Mais notre époque diffère de celle de nos parents en un point, et des temps plus lointains en un autre point :
1) Aujourd'hui, même en travaillant correctement, à moins d'avoir la chance d'être né dans un monde de lettré et/ou de faire preuve de dons particuliers en la matière, et d'une bonne persévérance, vous ne pouvez plus obtenir une orthographe impeccable. Au mieux passable.
Une orthographe telle celle de feu mon oncle, paysan du berry de son métier.
2) Nous nous éloignions également d'une longue tradition de notre histoire en ce que nous comptons parmi ce que nous nommons les "puissants", ceux qui se montrent, les personnes publiques, des gens de toute première vulgarité. La maîtrise de la rhétorique est évidemment bien loin d'eux, et même de la très grande majorité de nos lettrés.
La maîtrise de la parole avait commencé son magnifique déclin avec l'invention de l'imprimerie, laissant place à l'écrit, et donc à sa nécessaire "règlementation". Avec l'imprimerie la parole écrite a perdu petit à petit de sa force vitale, si je puis m'exprimer en ces termes, de sa puissance d'évocation et de sa capacité à irriguer nos vies.
Aujourd'hui c'est l'écrit qui commence son lent déclin. L'écrit et sa plus faible capacité à irriguer nos vies.
Vers, sans doute, une forme de "communication" (rien que l'aujourd'hui inévitable terme en dit long) encore plus rabougrie.
Mais rassurons-nous, avec le rabougrissement s'accompagne à chaque fois la vitesse et l'étendue. Nous parlerons moins fortement, mais plus loin et plus vite. Nos mots ne traverserons pas le siècle, mais ils auront promenés leur sanglots médiocres sur toute la surface de la Terre, et peut-être même de l'Univers !
# about sms
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les vierges effarouchées du langage. Évalué à 9.
Je mange un oignon => G manj 1 onion
Ce qui présuppose qu'un mot français se prononce toujours de la même façon, et qu'à un son unique correspond un mot unique. Ce qui dans les deux cas est faux et réducteur. Disons-le : stupide.
Petite exemple tiré de l'article : oignon. Terme que nous pouvons malheureusement, je vais expliquer pourquoi, écrire dorénavant : ognon. Pourquoi malheureusement ? Parce que dans certaines régions de France il est pronconcé "OIgnon", soit en dialecte SMS : oinion.
On imagine que le lecteur d'un message SMS tombant sur oinion comprendra de quoi il s'agit. Mais pensons au thym ! Pensons à cette célèbre émission dans laquelle une désormais célèbre greluche le prononçait "time" !
«Tu ramèn 1 oinion é 1 time»
Pensons à également à une phrase comme celle-ci : "C grav il a perdu c choçur"
Il a perdu quoi ? Ses chaussures, ou ces chaussures ? Qu'importe ces chères têtes blondes, même lorsqu'elle s'efforce d'écrire selon la norme ne savent plus faire la différence entre un démonstratif et un possessif.
Et là nous touchons à la pensée, pas seulement à la graphie.
[^] # Re: Browser vs WM
Posté par Camille_B . En réponse au journal [HS] Safari 4 : plus impressionnant que Google Chrome. Évalué à 1.
[^] # Re: cela devait arriver
Posté par Camille_B . En réponse au journal MS attaque TomTom et Linux (putain de brevets). Évalué à 1.
[^] # Re: fullscreen
Posté par Camille_B . En réponse au journal [HS] Safari 4 : plus impressionnant que Google Chrome. Évalué à 0.
[^] # Re: fullscreen
Posté par Camille_B . En réponse au journal [HS] Safari 4 : plus impressionnant que Google Chrome. Évalué à 3.
[^] # Re: Intéret de Silverlight ?
Posté par Camille_B . En réponse à la dépêche Sortie de Moonlight 1.0. Évalué à 2.
[^] # Re: Vendredi....OK, Target Locked ..... OK.... FIRE!
Posté par Camille_B . En réponse à la dépêche Sortie de Moonlight 1.0. Évalué à 2.
Espérons que le futur gtk3 soit à la hauteur ;)
[^] # Re: Moonlight est distribué sous la licence LGPL v2
Posté par Camille_B . En réponse à la dépêche Sortie de Moonlight 1.0. Évalué à 5.
Et même s'ils l'étaient, je ne vois pas en quoi ils auraient raison :D
[^] # Re: Formats
Posté par Camille_B . En réponse à la dépêche Hello, I'm Linux. Évalué à 3.
Où alors j'ai loupé quelque chose. Quelqu'un peut-il expliquer clairement la différence entre la balise spécifique du html 5 et <object> ?
# question complexe
Posté par Camille_B . En réponse au journal Quel langage pour un non informaticien?. Évalué à 7.
Un langage de programmation ne propose pas seulement des fonctionalités, il propose également une syntaxe qui détermine un style.
Lorsque l'on apprend tout seul, choisir le bon langage est fondamental !
Ainsi certaines personnes apprécieront la "raideur" d'un Python, d'autres préféreront la liberté de faire n'importe quoi d'un Perl ou d'un Ruby, d'autres préféreront la logique d'un LISP ou d'un SCHEME etc.
Il y a aussi la question de la qualité des tuto, des sources d'info dispo pour le débutant etc.
Ainsi le langage C est un excellent choix pour de nombreuses raisons : syntaxe simple et surtout à l'origine des syntaxes de quasiment tous les langages "modernes" ; nombreux tutorials de qualité ; suffisamment abstrait et suffisamment proche de la machine pour proposer un apprentissage relativement simple de la programmation qui n'oublie pas la machine sur laquelle le programme tourne etc.
Python, évidemment.
J'ajouterai personnellement : LISP. C'est le langage qui m'excite le plus - vient ensuite C et Objective-C - la programmation fonctionnelle est pour moi plus naturelle que la POO, et plus souple que la programmation procédurale.
Entre en jeu de nombreux éléments que je réduirai à trois :
1) qualité de la documentation et de l'aide disponible (proportionnel au succès du langage) : C (excellent) ; Python (très bon) ; LISP (à la fois plus qu'excellent, et à la fois très mauvais. Tout dépend si on est débutant ou pas ! Si on aime la théorie ou pas etc.)
2) Type de syntaxe, question de goût. Ici C, Python et LISP me semblent proposer tous les trois de bonnes syntaxes pour débuter. Je serai d'avis pour ne pas conseiller Ruby et Perl comme premier langage.
3) Paradigme de programmation. En gros, procédurale, fonctionnelle ou OO ? La programmation procédurale c'est simple et clair pour tous le monde. C, a donc une bonne place. L'orienté objet, c'est puissant et tout le monde en veut, et il paraît que c'est naturel pour certains. Le fonctionnel ça peut paraître extrêmement naturel comme affreux etc.
Ne sachant rien du type je conseillerai donc C avec un bon livre tel que le K&R. C'est du solide.
S'il a du mal, Python avec Apprendre à programmer avec Python.
Si vraiment ça ne l'excite pas plus : LISP avec le très bon article de Graham : The Roots of LISP : http://www.paulgraham.com/rootsoflisp.html
Voire le génialissime, simplissime, drolissime et excellemmissime : The Little Lisper (ou The Little Schemer)
Et si vraiment ça ne va pas du tout, le très fun Ruby avec le très fun Poignant Guide : http://qa.poignantguide.net/
# L'esprit et la lettre
Posté par Camille_B . En réponse au journal [Hors-sujet] [Blasphème] L'apocalypse de Jean n'est pas open-source. Évalué à 10.
[^] # Re: Songbird...
Posté par Camille_B . En réponse à la dépêche Python 3.0rc2, Songbird 1.0rc1 et Linux a plus de pilotes que tous les autres OS. Évalué à 2.
1) la reconnaissance de la balise "compositeur", ce qui me permet de distinguer l'interprète (ou le chef d'orchestre) du compositeur.
2) LyricMaster, qui est le gestionnaire de "paroles" le plus efficace sur lequel je sois tombé.
Pour ces deux fonctions, je ne peux pour l'instant pas m'en passer.
[^] # Re: Cela fait longtemps que...
Posté par Camille_B . En réponse au journal Les nouveautés de Windows Seven. Évalué à 3.
J'attendais beaucoup de Windows Seven, annoncé comme une vraie rupture, un nouveau paradigme etc. Que vois-je ? Un Windows Vista amélioré. C'est pas mal, mais ça n'est pas SURPRENANT. Voilà pourquoi je réagissais un peu durement à votre article. Vous êtes surpris par Seven, je ne le suis pas (du moins par rapport à ce que vous présentez comme étant surprenant).
Il y a pleins de choses intéressantes dans votre réponses, et certaines avec lesquelles je suis d'accord. Mais je voudrais réagir sur deux points :
on n'aura jamais les perfs d'un linux mais on s'en fout. Avec les coreduo et 2Go de ram de base, autant les utiliser
Bah, non. On ne s'en fout pas. Pour de multiples raisons : pourquoi utiliser de l'énergie pour rien ? Pourquoi ne peut-on pas le faire tourner "à fond" sur des machines vieilles de quatre ans (je pense à Vista) ? etc.
je remercie aussi les commentaires de Camille_B qui parle du ruban qui est cool mais qui sert à rien. Il semblerait que le terme ergonomie ne te parle pas. à quoi sert le dock Apple avec les effets? pourquoi c'est pas juste une barre des taches avec des icones raccouris? il sert à rien le dock. Et beryl sous linux, à quoi ca sert?
Bah si, justement, l'ergonomie ça me parle BEAUCOUP. Et franchement dans ce domaine, très objectivement, Microsoft a le devoir de ne pas la ramener. Le ruban ? Ok, il y a de bonnes idées. Mais 1) pourquoi faut-il appuyer sur le gros bouton en haut à gauche pour faire appraître le menu permettant de faire un "enregistrer sous" (entre autres) ? 2) le temps passé à personnaliser ses rubans c'est du temps perdu sur l'apprentissage des raccourcis claviers qui restent bien plus efficaces pour le travail quotidien. Donc il s'agit bien d'une avancée mineure.
Je ne parle pas des procédures d'installation sous Vista dans lesquelles le bouton avancé est en bas à droite, rectangulaire et "textuel", alors que le bouton précédant est en haut à gauche sous forme d'icone...
Le dock d'Apple ? Que vient-il faire là ? Et Beryl ? Parce que je n'apprécie pas le ruban je devrais forcément ne pas apprécier le dock Apple/NeXTStep et Beryl ? Pas de bol. J'apprécie le dock Apple car j'adore NeXTStep et son ergonomie (dont MacOSX a hérité imparfaitement) ; et j'aime certaines fonctionnalités de Compiz Fusion comme le mode exposé ou le système de mises en onglets des fenêtres, mais pas toutes (certaines sont sympathiques, mais franchement gadget).