Faya a écrit 2556 commentaires

  • [^] # Re: De la définition du mot otage

    Posté par  . En réponse au journal Wikimedia pris en otage. Évalué à 3.

    Il y a quelques temps j'ai créé un bot Twitter qui répertorie tous les articles (à partir de Google News) contenant les mots "selon|d'après une étude". J'avais même oublié qu'il existait mais je vois qu'il tourne toujours sur un serveur qqpart : https://twitter.com/ScienceBluff/

  • [^] # Re: H.S.: Youtube

    Posté par  . En réponse à la dépêche Portrait de Ken Thompson. Évalué à 3.

    Là je suis à Montreal et j'ai toujours réussi à lire les vidéos des instances Peertube que je croise.
    Je viens de faire 2 tests sur les liens postés ci-dessous par nico4nicolas et ça fonctionne sans soucis…

  • [^] # Re: Inégalité

    Posté par  . En réponse au journal [HS ?] La dématérialisation comme moyen d'exclusion. Évalué à 5.

    cf. ci-dessus https://linuxfr.org/users/faya/journaux/hs-la-dematerialisation-comme-moyen-d-exclusion#comment-1785979

    je comprends que ma pensée est mal exprimée parce que je mélange 2 choses […]
    "le numérique tourne mal" : ce n'est pas le numérique en soi, c'est le numérique qui ne marche pas

    Pour la distinction entre "veulent pas" et "peuvent pas" (en ne regardant que les cas où le numérique est bien fait et pas géré dégueulassement), je serai quand même prudent. Tout deviendra numérique, les avantages sont indéniables. Mais vu qu'on parle de l'administration, au service des citoyens, ça ne me paraît pas excessif de prendre les "récalcitrants" (ceux qui veulent pas) par la main pendant quelques temps. Leur faciliter la transition. D'où ma proposition d'humains pour accompagner.
    Oui l'arrière grand-mère de mon fils utilise très bien sa tablette mais elle est aussi hyperactive, va à son club de scrabble chaque semaine, etc. À quel point on peut généraliser ça ? « Plusieurs études ont mesuré les conséquences du vieillissement cognitif en utilisant une combinaison de tests de performance mentale. Leurs résultats montrent que les personnes plus âgées ont en moyenne des temps de réaction plus longs, une mémoire moins fiable, une perception sensorielle altérée, et elles ont plus de difficultés à résoudre des problèmes. Ces déficits mesurés en laboratoire seraient un frein à l’acquisition d’informations nouvelles.» Ça va paraître cynique mais on pourrait ptêt attendre que ceux nés avant l'informatique grand public décèdent avant de forcer le passage au tout numérique. Il en restera forcément qui ne voudront pas mais ils auront eu le temps de s'y préparer. Est-ce que ça ne va pas tout simplement trop vite pour beaucoup ?

    Sinon, je pense tout de même que le journal, puis ma réponse à ton 1er commentaire contredisent eux-mêmes les "moi je préfère le papier" puisque j'ai tout de suite annoncé "Moi j'aime la dématérialisation. C'est un bonheur de n'avoir pas à me déplacer pour les démarches administratives et d'éviter ces foutus papiers." . Sauf si tu as pensé que c'était ironique.

  • [^] # Re: Inégalité

    Posté par  . En réponse au journal [HS ?] La dématérialisation comme moyen d'exclusion. Évalué à 2.

    Mais on devrait plutôt dénoncer ce manque d'accompagnement dans la transition que la transition elle même.

    C'est exactement ce que je voulais dire dans ce journal (qui a été compris comme une critique globale du numérique alors que je dis que moi ça me convient…) : «Il faudrait au minimum que les services administratifs mettent des humains pour guider ceux qui ne peuvent/savent pas s'en servir.»

  • [^] # Re: Peut-on encore vivre sans Internet ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS ?] La dématérialisation comme moyen d'exclusion. Évalué à 3.

    absolument rien ne t’empêche de payer une personne pour faire les démarches à ta place, si ton temps est si précieux… Tiens, plus personne, toujours plus intéressant de rouspéter, à croire que c'est ça qu'on veut.

    Ça fait 5 ans que je paye quelqu'un pour faire toutes mes démarches; numériques ou pas. Faire la queue à la sécu, déclarer le schmiltruc aux impôts, remplir le flompblink de la caisse de retraite, j'ai juste pas pu l'envoyer à ma place pour le PACS (humour)… Mais soyons sérieux : tout le monde n'en a pas les moyens.

  • [^] # Re: Mélanges pour trouver une cible facile

    Posté par  . En réponse au journal [HS ?] La dématérialisation comme moyen d'exclusion. Évalué à 5.

    Le journal est axé sur eux juste parce que ce sont les exemples utilisés dans l'article. Mais je comprends que ma pensée est mal exprimée parce que je mélange 2 choses :

    • "le numérique tourne mal" : ce n'est pas le numérique en soi, c'est le numérique qui ne marche pas : les rdv par internet ne fonctionnent pas, au final on se retrouve avec un marché noir de prise de rdv. Ici ça ne concerne pas forcément ceux qui pourraient avoir du mal avec le numérique, ça concerne tout le monde (jeunes, étrangers, …)

    • Il n'y a plus d'humains pour guider ceux qui ont du mal (problème de personnel). Là ça concerne les 2 points : — ceux qui n'ont pas de problème avec le numérique mais comme il ne marche pas ils ont quand même besoin de qqun pour les débloquer. — ceux qui ont du mal avec le numérique, que ça marche ou pas, ça serait bien qu'ils puissent trouver qqun pour les aider (je dis bien aider, guider, former, …)

    J'ai aussi dit "à moitié à côté" : parce qu'il semble dire que je suis contre le numérique, que j'en voudrais moins, résistance au changement &co. Ça c'est "à côté" parce que ce changement (le numérique) est bon. J'en veux plus. Je déteste les démarches et le papier. Mais il est parfois mal opéré : rdv numériques qui ne fonctionnent pas et poussent les utilisateurs vers un marché noir illégal.

  • [^] # Re: Mélanges pour trouver une cible facile

    Posté par  . En réponse au journal [HS ?] La dématérialisation comme moyen d'exclusion. Évalué à 10. Dernière modification le 08 octobre 2019 à 19:47.

    J'aurais pu rédiger ton commentaire à ta place tellement je connaissais ta réaction à l'avance. Mais tu réagis "par défaut", et donc à moitié à côté. J'ai pourtant pris soin d'écrire que je trouvais très appréciable la numérisation. Même mes livres sont numériques, c'est génial et je ne veux pas faire marche arrière. Sans compter que c'est littéralement mon gagne pain.

    "Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson."

    J'ai aussi proposé des humains pour guider ceux qui ont du mal (résistance au changement ou autre…) Il y a un fait : des gens ont du mal avec le numérique. Et oui ça marche aussi avec les analphabètes : si ils ont des démarches à faire ce serait bien qu'ils puissent être aidés par de vraies personnes. Mais guider ne veut pas forcément dire faire pour eux. Pour apprendre à qqun à pêcher, y'a bien un humain qui le guide, non ? Ce n'est pas antagoniste avec l'apprentissage de la lecture ou du numérique. Mais l'étranger qui a besoin de renouveler sa carte de séjour n'a pas forcément le délai nécessaire pour apprendre à lire le français avant que sa carte n'expire.

    tu attaques le truc qui a changé.

    J'attaque seulement le fait qu'ils n'aient pas le choix. Numérique ou crève. Moi, Faya, je veux du numérique. Et je veux aussi qu'on aide ceux qui ont du mal avec.

    Ici, le numérique (non, mes doigts ne sont pas très liés)

    T'as vu que j'avais mis 6 guillemets autour de """digital""" non ⸮ C'était fait exprès. Cette novlangue participe de l'exclusion.

    [EDIT] Oups, pardon je répondais à Zenitram au-dessus, mais vs l'aurez compris

  • [^] # Re: Différences entre versions des licences CC

    Posté par  . En réponse au journal Que se passe-t-il StackOverflow?. Évalué à 3.

    Je ne comprends pas pourquoi. D'après https://creativecommons.org/share-your-work/licensing-considerations/compatible-licenses :

    Your contributions to adaptations of BY-SA 3.0 materials may only be licensed under:

    • BY-SA 3.0, or a later version of the BY-SA license.
    • Ported versions of the BY-SA license, version 3.0 or later.
    • A license designated as a “Creative Commons Compatible License” as defined in BY-SA 3.0.

    Vu que DLFP utilise "a later version of the BY-SA license" , ça reste compatible avec la 3.0 de Wikipedia, non ?

  • [^] # Re: ça marche super bien mais personne ne l'utilise

    Posté par  . En réponse au journal La fin d'IPv4. Évalué à 10.

    Pardon pour l'auto-réponse mais je me suis souvenu avoir lu un truc de Bortzmeyer sur le sujet :

    Aurait-on pu s'en tirer en concevant IPv6 différemment ? En gros, non. […]
    Regretter que l'IETF ait changé d'autres aspects de l'en-tête, qu'on aurait pu laisser tranquilles, n'a pas de sens : rien que le changement de taille des adresses invalide tout le code IPv4.

    https://www.bortzmeyer.org/ipv6-compatibilite.html

  • [^] # Re: ça marche super bien mais personne ne l'utilise

    Posté par  . En réponse au journal La fin d'IPv4. Évalué à 4.

    et surtout pas de compatibilité ascendante dans la norme avec IPv4.

    C'est ce que je ne comprends pas. En même temps je m'y connais très peu en réseau donc je vais sûrement dire des conneries…

    OK on manque d'adresses, mais pourquoi n'avoir pas conçu un truc au moins vaguement compatible avec le système en place !? Ou la possibilité de migrer par petit bouts, comme un serveur XMPP à qui on rajouterait le support de telle et telle XEP. Ou une migration Python3 où on peut identifier les trucs à changer. Ça s'appelle v6 comme si c'était une montée de version mais en fait c'est carrément un nouveau protocol. Il y a un protocole qui fait déjà tourner toute la planète, c'était prévisible que tout changer n'irait pas sans heurts.

    /* vendredi c'est loin */
    Même le passage à systemd est plus simple.
    
  • [^] # Re: fichage

    Posté par  . En réponse au journal L'IPv6 et moi. Évalué à 10.

    Donc tu ne peux pas dire que c'est une fonctionnalité d'IPv4

    Pourtant c'est une belle et bien une feature.

    Il te dit que ce n'est pas une feature d'IPv4 . C'est une feature de ton FAI (et ptêt de d'autres FAI) mais IPvXY ce sont des protocoles internet = globaux = la planète. Tu peux pas te baser sur une feature qui marche pour 0,0032 des internautes du globe pour asséner "oui c'est possible".
    Sans compter que ta feature demande de couper la connexion… C'est un peu une anti-feature, faut comparer à fonctionnalités égales (changer sans perdre la connexion). C'est comme si on te parlait de l'USB hotplug et que tu répondes "ah mais c'est déjà possible avec mon disque IDE, faut juste que je redémarre la machine".

  • [^] # Re: Rapport ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS][Nécrologie] L'ancien président français Jacques Chirac est bronsonnisé.. Évalué à 1.

    Et pas un exemple qui mentionne LinuxFR… La cabale sévit aussi chez Wikimedia ?

  • [^] # Re: Rapport ?

    Posté par  . En réponse au journal [HS][Nécrologie] L'ancien président français Jacques Chirac est bronsonnisé.. Évalué à 6.

    C'est triste ton avis sur l'humour

  • [^] # Re: Non.

    Posté par  . En réponse au journal Vente forcée chez Free. Évalué à 0.

    Sacré dilemme… Parce que je me tue à expliquer à ma femme la différence entre "un" et "in". Et en même temps, je refuse de dire chocolatine. Tu as donc raison et tort. Moinsser ou pas moinsser !?

    Les seules régions où l'on parle correctement le français c'est… hors de France. De l'autre côté de l'Atlantique.

  • [^] # Re: Même sentiment.

    Posté par  . En réponse au journal Au revoir, LinuxFR. Évalué à 2.

    On cherchait des modérateurs pour politiquefr.org il y a deux ans, si tu te dévoues on pourrait déplacer ces discussions de bistrot ailleurs ;-)

    https://linuxfr.org/users/spacefox/journaux/pour-la-fondation-de-politiquefr-org#comment-1701461

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à -3.

    "faire interdire l'usage de certain mots" , "twitter storm", … Ça tourne à la foire aux hommes de pailles là, donc j'arrête ici.
    Je n'ai jamais parlé d'interdire des mots et encore moins par Twitter. J'ai suggérer de discuter avec les participants à un projet pour prendre une décision collégiale sans se braquer.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 0.

    A part un biais personnel

    Exactement. On en est tous victimes et c'est compliqué de s'en défaire. C'est pour ça que je dis qu'il faut :
    - voir si ça dérange beaucoup de gens
    - écouter et comprendre. des 2 côtés.

    Ce sera forcément au cas par cas parce que la langue n'est pas un langage informatique, la communauté n'est pas un ensemble d'automates à états finis, y'a qu'avec des discussions et du "peser le pour et le contre" qu'on peut décider. Abort ne me choque pas mais la résolution du problème (virer la blague) est triviale par ex.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 0.

    Ce n'est pas d'après "ton histoire personnelle", c'est d'après l'histoire d'une large partie de la population. Ensuite, on parle de langage et de concepts humains donc ouais les limites seront floues. Il y a un forcément un arbitrage (personnel, ou par projet…) sur ce qu'on peut renommer en fonction de la quantité de personnes touchées, de la facilité de mise en oeuvre etc… Il n'y a pas de réponse parfaite pour tous les cas mais ça ne doit pas être une raison pour rejeter ces demandes d'un revers de la main sans essayer de comprendre.

    Concernant 'abort' par exemple, c'est aussi un mot du langage courant, avec un sens plus "léger" (abort a mission) donc est-ce qu'il choque tant de gens ? Je ne sais pas, c'est à ceux qui sont face à la demande de se pencher dessus.

    Et surtout je n'exige rien… Je développe et installe des OS depuis plus de 20 ans, je n'ai jamais demandé à quiconque de ne pas utiliser ces mots. Ils sont là je fais avec. Ça ne m'empêche pas de dormir. Mais quand le débat se présente je donne mon avis : si vous gérez un projet et qu'on vous suggère de changer de terminologie master/slave, pensez à ce que ça représente pour d'autres.

    La gestion du soucis par le projet GIMP me paraît être la bonne : ils expliquent que c'est compliqué, ils expliquent pourquoi, ils précisent qu'ils ne sont pas contre le changement de nom mais que ça prendra du temps pour être fait correctement.

    "C'est la porte ouverte à tout" = sophisme de la pente glissante, c'est le meilleur moyen de s'assurer de ne jamais rien faire.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 2. Dernière modification le 23 septembre 2019 à 17:13.

    OK je l'attendais celui là. Le coup de l'échelle dans la peine je connais et je ne fais pas ça. Tu as d'ailleurs constaté que je n'ai jamais parlé de Shoah ou d'autres génocides, je n'ai fait que reprendre ceux que me citait Pierre Matthieu. Mon propos n'est pas sur la gravité du crime, c'est sur les conséquences aujourd'hui .

    L'esclavage, partout, tout le temps, c'est grave pareil. Je le dis sans équivoque. Je rajoute aussi que la traite négrière a des conséquences actuelles que n'ont pas les exemples qu'il me donne (Rome, Egypte, servage, …)

    Et sinon le fait qu'il reste 40 millions d'esclave dans le monde ne fait que confirmer ce que je dis : ça touche encore de vraies personnes, donc mieux vaut éviter master/slave pour ne pas afficher ça a qqun qui vient de réussir à s'en sortir, décide de faire de l'IT et tombe sur ce rappel inutile de sa condition passée. J'avoue que ça me surprend que ça soit si difficile à comprendre.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 4.

    Dans tout ton discours, tu fais abstraction des conséquences actuelles pour tes contemporains (moi aussi je sais faire des lapalissades…)

    L'esclavage des Egyptiens, sous l'empire Romain, ou même le servage (dans lequel les familles n'étaient pas séparées, ils ne travaillaient pas enchaînés, il ne traversaient pas l'Atlantique à fond de cale, enfin bref… c'est n'importe quoi de comparer les deux) n'ont pas de conséquences sociétales visibles aujourd'hui.

    J'habite une île (soit disant française) sur laquelle il existe une bourgeoisie blanche, descendants des esclavagistes propriétaires terriens, qui détient encore le pouvoir économique et les terres, qui refuse de se mélanger au peuple, qui glorifie l'esclavage et le non-mélange, qui est relaxée quand on les assigne en justice pour apologie de crime contre l'humanité (alors que la loi désigne les traites négrières comme tels )

    Black Lives Matter c'est pas y'a 200 ans. Les lynchages de nègres , beaucoup de personnes en vie les ont connus. Donc ouais l'histoire du monde est remplie de violence notamment d'esclavage. Même si ça n'évoque que Russel Crow & Gladiator à certains, moi je te parle de trucs suffisament récents pour que les termes "slave/master" aient une signification non-anecdotique pour tes contemporains.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 1.

    Soit j'ai pas compris, soit vous considérez que "la séparation entre plèbe et aristocrates" peut-être considérée comme de "l'esclavage des blancs". Si oui, ce n'est pas ça l'esclavage. Ce que j'essaye de montrer c'est qu'il n'y a pas eu d'autre "esclavage" institionnel de l'ampleur de la traite négrière, répartie sur 3 continents, pendant 400 ans, concernant autant de nations. Quand on parle de "l'abolition de l'escalavage", personne ne se demande de quel esclavage on parle… Esclavage dont les séquelles sont fraîches et visibles aujourd'hui.

    Si c'est autre chose que vous vouliez dire, je m'excuse mais je n'ai pas compris.

  • [^] # Re: Qwant : en finir avec l'omerta

    Posté par  . En réponse au journal Tristan Nitot devient directeur général de Qwant. Évalué à 6.

    OK, on se calme.

    Je n'ai pas de contre-points. Ces deux personnes en ont, c'est à dire qu'ils donnent leur vision, leurs explications, aux trucs racontés. (payés pour, c'est clair donc oui il faut garder ça en tête en les lisant. C'est exactement pour ça que j'ai précisé que Champeau était salarié).

    Donc j'ai trouvé intéressant de les partager, que chacun se fasse son idée, je n'ai pas exprimé les miennes. Si le mot contre-point te dérange (on dirait rms qui disserte sur "assault"…) choisis en un autre.

    Clubic a oublié de marqué l'article comme publi-reportage, vu les questions mielleuses et le laisser-faire sur les réponses dignes d'une communiqué sur le site des critiqués.

    Je suis d'accord c'est très complaisant. Mais là encore j'ai pas donné mon avis, j'ai juste partagé les dires de 2 personnes "de l'intérieur".

  • [^] # Re: Qwant : en finir avec l'omerta

    Posté par  . En réponse au journal Tristan Nitot devient directeur général de Qwant. Évalué à 3. Dernière modification le 22 septembre 2019 à 16:20.

    Contre-points aux articles de Mediapart & Nextinpact :

    Le thread de Guillaume Champeau (salarié, "Éthique & Affaires Juridiques pour Qwant") : https://twitter.com/gchampeau/status/1175492719965331456

    Et quelques réponses de Leandri sur Clubic : https://www.clubic.com/pro/legislation-loi-internet/article-868315-1-qwant-ric-leandri-pdg-gens-alles-destabiliser.html

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à 1.

    Mais qu'est-ce que tu racontes ?

    Christophe Colomb (Et Vespucci et les Conquistadores etc…) sont arrivés début 1500. Mais dès 1450 les Portugais importaient (en Europe d'abord) des esclaves d'Afrique Noire. Pourquoi tu parles du XVIIIe ?

    L'esclavage dans le Nord des USA a commencé en 1600 pour se terminer officiellement en 1808 "même si les contrebandiers la poursuivent clandestinement pendant plusieurs années." 200 ans. Ce qui bien sûr n'empêchait pas les capitaux des plantations de passer du Sud ou Nord une fois l'esclavage aboli au Nord. Et même après l'abolition, l'exploitation a continué au Nord comme au Sud. Ils ne pourront voter qu'en 1965 !

    Le Royaume-Uni : le royaume sur lequel le soleil ne se couche jamais, tu penses qu'il a été conquis avec des fleurs et des bisous ? Ils ont certes été les 1er à abolir la traite (1830… Elle avait commencé chez eux bien avant le 18e) « Mais les individus luttant pour la disparition de la traite, guidés en Grande-Bretagne par des principes évangéliques, étaient-ils conscients qu'ils ne faisaient que substituer un mode de domination à un autre ? » Ce sont les inventeurs du colonialisme qui n'est qu'un autre mode d'exploitation. Viens visiter les îles des Antilles. La main de la Couronne y est présente du Nord au Sud (d'ailleurs la Martinique a un temps été anglaise puisque les puissances européennes se disputaient et s'échangeait les îles comme des disquettes de GameBoy…) Ma mère est née dans la colonie du Sénégal, avant l'indépendance. Effectivement l'esclavage était fini. Pas l'exploitation.

    On pourrait parler aussi de la Belgique sous Leopold II et des tonnes d'or accumulées grâce au caoutchouc et à l'exploitation des congolais ( Affaire des mains coupées ), alors que l'esclavage était normalement aboli… Et de l'Espagne. Et du Portugal. Certaines rues de Nantes & Bordeaux portent encore des noms d'esclavagistes.

    T'es tellement à côté de la plaque, je ne sais pas si tu mens sciemment ou si tu ne veux juste pas voir la réalité. Si ça t'intéresse vraiment, il y a beaucoup de reportages et de documentation. Et aussi de vraies personnes, comme moi, qui vivent dans des endroits où l'esclavage n'est pas un truc lointain. Les conséquences sont visibles au quotidien (renseigne toi sur ce que veut dire "peau chapé" aux Antilles par ex.)

    D'où "Une histoire qu'on a pas besoin de rappeler." En tout cas, pas dans le cadre professionnel.

  • [^] # Re: Plus gros problème du libre

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman, l'affaire Epstein et des positions franchement douteuses. Évalué à -1. Dernière modification le 22 septembre 2019 à 03:24.

    parler de maître et d'esclave pour parler d'une relation où l'un des participants doit obéir aux ordres de l'autre sans avoir le choix me paraît très exactement correspondre à la définition.

    Et pourtant on les utilise dans des contextes où cette relation d'obéissance n'existe même pas… Par exemple les controleurs IDE

    pourquoi l'esclavage des Noirs, et pas celui des Blancs

    Bon, là tu troll. Sauf erreur (si ça existe je veux bien un exemple) il n'existe aucune société actuelle dont l'essor et la richesse ont été basés sur l'esclavage des blancs. L'esclavage des noirs a littéralement construit l'Occident. Et les stigmates sont encore bien présents car non ça n'est pas si ancien. Il n'y a que 4 générations entre moi et mon dernier ancêtre esclave. Je vais re-recoller un extrait d'un commentaire précédent :


    Voir le documentaire Les derniers maîtres de la Martinique pour ceux qui ne connaîtraient pas la situation martiniquaise, unique au monde, d'une caste blanche qui détient l'essentiel des richesses du territoire et reconnaît ne pas vouloir se mélanger au reste de la population pour conserver la pureté de la race.

    Extrait : «Dans les familles métissées, les enfants sont de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie. Moi, je ne trouve pas ça bien. Nous (ndlr: les Békés), on a voulu préserver la race.» «Les historiens ne parlent que des aspects négatifs de l’esclavage et c’est regrettable» ……« les bons côtés de l’esclavage et les colons qui étaient très humains avec leurs esclaves, qui les ont affranchis et qui leur donnaient la possibilité d’avoir un métier » Ces propos ont été tenus en 2009. Leur auteur a été relaxé.

    Ça se passe dans un département français mais «entièrement à part plutôt qu'à part entière». Bref, chez nous ces statues ne sont pas juste des témoignages d'un passé révolu. Les conséquences sont concrètes et quotidiennes.


    Quand j'ai monté ma première tour il y a 20 ans, je n'ai pas percuté, sûrement parce qu'on utilise les mots anglais master/slave et que ça ne m'évoquait rien à l'époque. Par contre si on m'avait dit "maître / esclave" j'aurais tiqué (et j'ai réalisé par la suite.)

    Je pense que la meilleur formulation du problème est celle de Philipe ci-dessus. Ces termes sont "chargés d'une histoire qu'on a pas besoin de rappeler." Donc si y'a moyen d'éviter, évitons… ça ne coûte rien et ça évite simplement de me remémorer (dans le cadre professionnel) les fondements racistes de la société dans laquelle j'évolue quotidiennement.