IsNotGood a écrit 5009 commentaires

  • [^] # Re: Pourquoi changer ?

    Posté par  . En réponse au journal Linus Torvalds est décu.... Évalué à 3.

    > Ah, effectivement, si les Distribs ne supportent plus KDE 3.5, y'a un problème...

    Il y a des distributions avec KDE 3.5 :
    - Debian
    - Ubuntu 8.04 (LTS en plus)
    - Centos
    - etc

    M'enfin, honnètement, avec KDE 3.5 qui stagne, il est tentant de passer à Gnome...
  • [^] # Re: Pourquoi changer ?

    Posté par  . En réponse au journal Linus Torvalds est décu.... Évalué à 4.

    > Je crois vraiment que ce switch obligatoire à un kde non-finis a été mauvais pour kde.

    Bof, bof, bof...
    Si KDE 3.5 était génial, les développeurs ne se seraient pas lancé dans KDE 4...
    Le switch n'est pas obligatoire, mais GNU/Linux c'est une communauté ou ceux qui bossent (vraiment) sont les développeurs. Les développeurs ont décidé de passer à KDE 4 et il n'y a presque personne pour continuer à maintenir KDE 3.5. Point barre.
    Le distributions dites majeurs, qui en fait sont des distributions communautaires, ont seulement suivi les développeurs KDE et elles ont eu raison.
    Les distributions non-communautaire restent à KDE 3.5.
    Debian est toujours à KDE 3.5, mais Debian est toujours en retard et à la sortie de la dernière version stable, il n'y avait pas KDE 4.

    Ce qui est profondément ridicule ici, c'est le "c'est con, je suis passé à Gnome". Ben Gnome est mieux que KDE 4 actuellement. C'est tout à l'honneur du libre de proposer plusieurs bureaux, il n'y a pas de honte à changer de bureau.
    Gnome va peut-être avoir les mêmes problèmes que KDE 4 lors du passage à Gnome 3. Ben des gens passeront de Gnome à KDE. Pas de quoi en faire un formage.
  • [^] # Re: exclusion de fichier ou repertoire

    Posté par  . En réponse au message Rsync et montage nfs. Évalué à 6.

    => man rsync

    Une fois que tu auras lu, reviens ici.
  • [^] # Re: Merci, mais il l'a déjà écrit dans son journal

    Posté par  . En réponse au journal et un euro de plus dans la machine à troll. Évalué à 2.

    Je lisais tous les commentaires et me disait que tout ça avait trop d'importance. J'ai oublié le contenu du journal... Oui, oui, je l'ai lu.
  • # C'est Linus Torvalds...

    Posté par  . En réponse au journal et un euro de plus dans la machine à troll. Évalué à -1.

    Il est (presque) toujours cassant.
    Il a dit des développeurs Gnome qu'ils étaient des nazis de l'interface, maintenant il utilise Gnome...
  • [^] # Re: Un troll peut en cacher un autre :-)

    Posté par  . En réponse au journal et un euro de plus dans la machine à troll. Évalué à -2.

    Tu nous fais un putain de charabia...

    > C'était un choix radical de Redhat, réfléchi et argumenté

    C'est toujours ainsi que fait Fedora. Ce n'est pas un choix spécifiquement réfléchi pour KDE, c'est toujours comme ça.

    > Fedora est une vitrine et sa vocation est de pousser les tests de nouvelles techno

    Fedora est dédié au développement du logiciel libre. Ce n'est pas ton charabia.

    > Feraient ils la même chose avec un gnome 3 pas vraiment fini ?

    Oui. 10 fois oui.

    > Ou bien kde n'est il pas un "first class citizen" chez Fedora ?

    KDE n'est pas le bureau par défaut de Fedora (m'enfin il existe des spins avec uniquement KDE).
    Red Hat développe plus sur Gnome que sur KDE.
    Rien de nouveau sous le soleil, c'est connu depuis des années. D'autres distributions font pareil mais pour KDE. On n'en fait pas un formage.
  • [^] # Re: Entièrement d'accord

    Posté par  . En réponse au journal et un euro de plus dans la machine à troll. Évalué à 1.

    > Malheureusement, les distributions packagent KDE4 en priorité au 3 et ça donne une mauvaise image de Linux (effet constaté sur plusieurs personnes de mon entourage) dont on se serait bien passé.

    Linux ou KDE ?

    C'est une leçon pour les cons qui n'installent qu'un bureau car ils sont pro-kde ou pro-gnome ou pro-bidule. Je suis pro-gnome, j'installe toujours KDE et XFCE en plus de Gnome. Si on me demande que choisir, je dis qu'il faut tester.
  • [^] # Re: Nombre de processeurs supportés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 2.

    > Ben ce qui est en « Technology Preview », c'est pas supporté. GFS2 était en tech preview jusqu'à la 5.3.

    J'ai bien compris :-)
    J'apprécie beaucoup cette précision dans Red Hat qui dit clairement ce qui est ou non supporté.
  • [^] # Re: RHEL et les PME ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 2.

    Si tu as une 5.2, il n'y a rien à faire, tu vas passer à la 5.3 lors de la mise à jour classique.
  • [^] # Re: Excellent

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de l'e-magazine MUFFIN. Évalué à 3.

    > http://fedora.us/ a été engloutit dans RHLP (devenu Fedora).

    Comme l'a été freshrpms (du moins pour les paquets libres). Matthias Saou a toujours participé à Fedora comme Warren Togami par exemple.
  • # Excellent

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de l'e-magazine MUFFIN. Évalué à 4.

    Excellent, mais...


    Je me demande si un jour la vérité vaincra...

    > La fin de RedHat Linux est annoncée et cette dernière est alors remplacée par RedHat Entreprise Linux

    NON.

    La suite de Red Hat Linux était Red Hat Linux Project. Ce dernier est devenu Fedora.

    Red Hat Linux était l'upstream de Red Hat Linux Entreprise. RHEL 2.1 et RHEL 3 sont basées sur RHL.
    Il y a eu d'autres distributions Red Hat (dont j'ai oublié le nom) qui étaient orienté entreprise (c-à-d long support, etc) et basées sur RHL.

    La distribution "mainstream" de Red Hat était RHL puis cette dernier (dans la fonction "mainstream") est devenu Fedora.
    - RHL 4.2 => ??? (j'ai oublié le nom)
    - RHL 7.2 => RHEL 2.1 (au début ça ne se nommait pas RHEL, mais ça a été renommé en RHEL)
    - RHL 9 => RHEL 3
    - FC 3 => RHEL 4

    Si on regarde ça, on comprend qu'évidemment :
    - RHEL n'est pas la suite de RHL
    - Fedora est la suite de RHL

    > Le Projet Fedora existait depuis quelques mois et sa vocation était de fournir des paquetages pour RedHat Linux.

    Mouaif. Ce projet qui était sur http://fedora.us/ et n'avait rien à voir avec Red Hat (la société). C'était une (excellente) initiative personnelle.

    > A la nouvelle de l'abandon de RedHat Linux, le Projet Fedora se vit demander de prendre en charge la continuité de RedHat Linux.

    NON et NON.
    L'annonce de Red Hat Linux Project a provoqué beaucoup d'engouement. Alors que ça ne devait être qu'une petite évolution de Red Hat Linux, Red Hat a décidé d'aller plus loin dans l'ouverture. Ainsi feu Fedora (sur http://fedora.us/) devenait inutile et tout ce que faisait http://fedora.us/ pouvait être fait avec Red Hat Linux Project (plus tard Fedora). Donc http://fedora.us/ a trouvé sa place dans Red Hat Linux Project.
    Comme il y avait eu un changement significatif dans les objectifs de Red Hat Linux Project, Red Hat voulait donner un nouveau nom à ce projet. Fedora désigne un chapeau (Red Hat veut dire "chapeau rouge" pour ceux qui l'ignore encore). Donc le nom Fedora a été pris avec l'accord de http://fedora.us/ . Fedora est maintenant une marque déposée par Red Hat.

    > Derrière cet abandon un accord avait été signé avec la communauté Fedora

    Mouaif... Je crois qu'il y a eu un accord (peut-être autour de la marque Fedora). Mais http://fedora.us/ n'avait absolument pas les ressources de faire Fedora.
    C'est une chose de faire des paquets additionnel, c'est autre chose de faire une distribution.

    > Pourtant, RedHat ne signait pas là la fin de son engagement dans la version grand public de sa distribution. Elle signait plutôt une sorte de partenariat avec Fedora pendant que l'entreprise concentrerait ses efforts sur le monde de l'entreprise et du serveur.

    http://fedora.us/ a été engloutit dans RHLP (devenu Fedora). Ceci dit sans nier l'influence et la participation de feu http://fedora.us/ à Fedora. Surtout de Warren Togami.
    Red Hat met autant (et probablement plus) de ressource dans Fedora qu'il en mettait dans RHL. La grosse différence n'est pas en développement où la participation de Red Hat reste massive. La grosse différence est que Red Hat ne fait pas support pour Fedora (Red Hat le faisait pour RHL), Red Hat ne fait pas de CD pour Fedora, pas de doc papier, etc.
    La grosse différence n'est pas que Red Hat met moins de moyen sur Fedora qu'il n'en mettait sur RHL afin de "se concentrer" sur RHEL, la grosse différence est que Fedora n'est pas une offre commerciale de Red Hat contrairement à RHL (d'où l'absence de support, etc).

    Le centre de développement de Red Hat est Fedora. Aussi bien pour RHEL que les projets satellite qui concernent les entreprises (Fedora Directory Server, GFS2, FreeIPA, etc).



    La vision donnée par MUFFIN (excellent le nom :-)) sur la création de Fedora est la version la plus "populaire". Mais elle est fausse. En fouillant on trouvera


    PS: C'est Red Hat (en deux mots) et non RedHat. NB: Red Hat est une marque déposée (par Red Hat), RedHat non.
  • [^] # Re: Nombre de processeurs supportés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 6.

    En passant, je trouve très bien que Red Hat disent ce qui est réellement supporté ou non.
    Par exemple GFS 2 est dans RHEL 5 depuis le début. Ce n'est que maintenant qu'il est supporté (donc tu vas avoir du boulot avec GFS 2 maintenant :-)).
    Beaucoup d'autres distributions disent tout supporter, mais derrière ça ne suit pas alors que t'as payé !

    Par exemple Canonical, pour Ubuntu 8.04 LTS, supporte GFS 2. Bien avant Red Hat alors que c'est Red Hat qui développe GFS. Ça laisse songeur...
  • [^] # Re: Nombre de processeurs supportés

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 2.

    > Effectivement, à partir du moment où les limites sont dépassées, on sort du cadre du support normal et on "peut" faire du "best effort" sans aucune garantie mais ça dépend entièrement de la personne qui a le ticket sur le moment.

    C'est le cas pour les limites "techniques". Red Hat ne serait pas contre de proposer du support pour 1000 ou plus de CPU, mais actuellement ce n'est globalement pas satisfaisant.

    Il y a aussi les limites "commerciales". Par exemple certaines variantes de RHEL sont limitées à 2 cpu. Cette limite n'est pas technique, elle est seulement commerciale (c'est le même noyau quelque soit la variante de RHEL). Notons que si on utilise une variante qui supporte que 2 cpu sur un système avec 16 cpu, ça marche toujours. Mais le client n'a plus de support. Le produit est libre (on a le droit de l'utiliser même si on dépasse les limites) mais le support ne l'est pas (ce qui se comprend bien).
  • [^] # Re: RHEL et les PME ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 4.

    Je crois que ça va peut plus loin... FreeIPA ne fait pas "que" LDAP.
    Je te conseille de voir la doc de FreeIPA. Enfin FreeIPA utilise Fedora Directory Server (qui vient de Netscape Directory Server). Il y a support de réplication, Kerberos, etc.
    Afin, FreeIPA en est à ses débuts. L'un des buts est de remplacer un Active Directory de MS par FreeIPA (Policy group, etc).
  • # RHEL, une certaine vision de GNU/Linux.

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 10.

    En général, il y en a que pour la dernière Ubunut/Mandriva/Fedora...
    On a même l'impression que les distributions se doivent de n'avoir que les dernières versions, qu'il n'y a que comme ça qu'on peut intéresser l'utilisateur lambda.

    RHEL 5 est sorti en mars 2007 si j'ai bonne mémoire. Près de 2 ans après, Red Hat sort encore une RHEL 5 (update 3) avec un lot significatif d'amélioration. Et le tout reste compatible binaire et source. Ce n'est pas un mince exploit, il n'y a que Red Hat et Novell à le faire.
    C'est du Red Hat, c'est du sérieux, et "donc" l'annonce oublie de dire qu'il y a Firefox 3, OOo 3 et le tout dernier NetworkManager. Ce sont des programmes qui comptent plus pour l'utilisateur que d'avoir Gnome 2.n ou 2.n+2 . Sûr qu'il doit y avoir des mises à jour de Thunderbird, Evolution et autre, je n'ai pas vérifié.
    Cette mise à jour de RHEL a aussi une belle pile de driver en plus pour contenter le matériel récent (wifi notamment).
    Il y aura-t-il une RHEL 5.4 ? Peut-être. En passant, le support de RHEL est passé de 7 à 10 ans !
    Imaginez la tranquilité d'esprit pour ceux qui déploient du RHEL. Pensons aussi aux intégrateurs (Dell, HP, etc).
    Bref, pour moi c'est clair, le GNU/Linux pour les PME (qui ont une équipe informatique réduite) passera par RHEL ou équivalent. Pas par un truc qui casse l'API et les habitutes tous les 12 mois ou même 36 mois ce qui n'est pas assez si on considère qu'il faut des mois à une entreprise pour adopter une nouvelle version d'un OS.

    > OpenJDK

    Mieux, c'est un OpenJDK certifié. Red Hat peut lui donner le nom de Java comme Sun le fait.

    Red Hat a toujours été beaucoup impliqué dans le libre. Mais depuis longtemps on pouvait trouver (un peu séparé du reste) un machine Java sans les sources (la machine d'IBM).
    Ce n'est maintenant plus le cas et le mérite en revient évidemment à Sun mais aussi à Red Hat qui est un gros contributeur Java.
  • [^] # Re: RHEL et les PME ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Red Hat Enterprise Linux 5.3. Évalué à 4.

    > RHEL est-il en mesure d'offrir tous ces services de manière simple ?

    Oui et non.
    Le problème ici n'est pas seulement de fournir des interfaces graphiques. Il faut un tout cohérent et ça devient beaucoup plus compliqué. Même si Windows sucks, c'est un domaine où MS explose tout le monde.
    Pour les interfaces graphiques, RHEL a system-config-* (on y trouve de tout, lvm, cluster, samba, etc).

    Mais pour une PME, les system-config-* sont loin d'être suffisant.
    Un projet comme FreeIPA est particuliairement important : http://www.freeipa.org/ .
    Il est actuellement en développement intensif. J'imagine qu'il fera parti des fonctionnalités les plus soulignée par Red Hat de RHEL6.
  • [^] # Re: Et maintenant ?

    Posté par  . En réponse au journal Juste pour dire .... Évalué à 9.

    Des commentaires !
    Des commentaires !
    Des commentaires !
  • [^] # Re: Blacklister? mais, non, tu veux passer par un autre DNS simplement

    Posté par  . En réponse au message Blacklister un serveur DNS (ubuntu intrepid). Évalué à 2.

    Ou tu installes un serveur DNS sur ta bécane et ajoutes dans /etc/named.conf un truc de ce type :
    forward only;
    forwarders {
    192.168.1.1 ;
    };

    C'est un cache.
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal DLFP: plus d'un million de commentaires. Évalué à 2.

    Moi et les nombres cosmiques ça fait deux...
    J'ai raté le 101010.
  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal DLFP: plus d'un million de commentaires. Évalué à 2.

    Je ne vois pas en quoi 11110100001001101010 est mieux que 11110100001001000000.
  • # Ça dépend principalement du BIOS

    Posté par  . En réponse au message Ubunu 8.10. Évalué à 2.

    Il y a des BIOS (beaucoup en fait) qui peuvent booter sur n'importe quel disque et pas seulement le premier.
    Pour Linux, ça peut être sans incidence puisqu'il peut utiliser un UUID pour détecter les partitions. Certaines distributions font ça depuis longtemps, je ne sais pas si c'est le cas d'Ubuntu.

    Pour Windows, mieux vaut le mettre comme premier disque.
  • [^] # Re: En effet le vendredi c'est permis

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu dans le New York Times. Évalué à 1.

    Je te trouve un peu débile.
    L'utilisateur lambda ne va pas trifouiller les services.
    Par défaut, hors les services de base ou desktop, Fedora n'active pas les services. Donc si l'utilisateur veut en activer un, il doit le connaitre (en plus de l'installer).

    Les informations données (les messages) par system-config-services ne sont pas de system-config-services. Ce sont ceux qu'on trouve dans /etc/rc.d/init.d/* ou dans /etc/xinetd.d/*. En gros ceux aussi de ta distribution qui n'utilise pas system-config-services...

    > le développeur n'a visiblement même pas réfléchi à leur pertinence.

    Tu ne peux pas dire ça pour system-config-services.
  • [^] # Re: En effet le vendredi c'est permis

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu dans le New York Times. Évalué à 6.

    J'avoue, les systèmes de notifications ne sont pas ma passion même si je les trouve bien utile :-)
    Donc, je n'ai pas suivi les développements causé par l'idée de Mark Shuttleworth.
    Mais l'idée d'avoir un système de notification qui ne fait que système de notification est bien naze. Certe, un toilettage ne fait pas de mal. Le système actuel n'est pas assez esthétique, il devrait être plus léché (bord transparent, apparition en douceur, etc). Avoir une "fifo" + tempo est bien (j'ai vu ça depuis bien longtemps dans Azureus). M'enfin, le système actuel rend service et il n'y avait pas le feu.

    Mais revenons à la bêtise de faire un système de notification qui ne fait que notification. Si le système de notification dit que j'ai des mises à jours, je veux mettre à jour de suite au-lieu de chercher dans quel foutu menu est le système de mise à jour. C'est juste un exemple. Certe, c'est moins épuré, mais c'est fonctionnel et à propos. Et si on s'en fout ? Ben ça disparait au bout de quelques secondes... Ce n'est pas une action qui est proposée et qui 99 fois sur 100 n'est pas utilisée. C'est une action qui est proposée et qui sera souvent utilisée. C'est comme un menu contextuel, mais dans le temps. Et les menu contextuel c'est TRÈS TRÈS bien.

    Je pense que l'idée de Mark Shuttleworth (si c'est la sienne...) était mauvaise. Je peux me tromper, mais ce n'est pas ici où je veux en venir.
    Ce que je trouve minable (le mot est peut-être fort, mais c'est l'idée) c'est de voir Mark Shuttleworth se "compromettre" dans ce genre de détail.
    C'est ça un visionnaire ? C'est ça le gus qui veut concurrence MS ?
    Merde alors.

    On peut me dire que ce n'est pas qu'un blog personnel, fait à la volé, sur le moment, un coup de coeur, etc. Dans ce cas, j'en ai rien à foutre. Mais ce n'est pas du tout ça et là ça me gonfle bigrement.
    C'est seulement un campagne de com à la con.
    Il y a eu des critiques sur le manque de contribution d'Ubuntu et de participation upstream. C'est la réponse du département marketing de Canonical à ces critiques. Et Canonical y met les moyens (blog du boss, mobilisation de développeurs (qui ne l'ont probablement pas vu venir...), envahissement de "summit", etc).

    > >> by the end of the week many of us were refering to uds as “nbs: notification bikeshed summit”

    Une campagne de com où on prend les gens pour des gogos.
    Il y a eu, et il y aura encore, des tonnes d'idée dans Gnome. Jamais une idée (comme bien d'autres, pas vraiment remarquable) n'a eu autant de pub au point d'en polluer tous les développeurs.
    Jamais un gros contributeur comme Red Hat ou Novell n'a fait un truc aussi minable. Et pourtant ils ne manquent pas d'idée.

    Franchement, c'est minable.
  • [^] # Re: vendredi

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu dans le New York Times. Évalué à 6.

    > Rien, ils le font déjà.

    Mon chez GeneralZod, tu sais tout le respet que je te porte. Mais ici tu dis un peu une connerie. Par exemple, il n'y a pas de compatibilité API/ABI du noyau lors des mise à jours pour Ubuntu (oui, oui, même les LTS). Ce n'est pas le cas pour Red Hat et Novell.
    Red Hat et Novell ajoute des fonctionnalités aux versions stables (par exemple RHEL 5 a vu nombre d'amélioration (ext4 est sur les rails) et sans casser l'API/ABI).
    Bref, ça n'a pas grand chose à voir. L'équivalent d'Ubuntu LTS serait, par exemple, Fedora + (feu) Fedora Legacy. Red Hat n'a jamais cru, à juste titre, que Fedora Legacy pouvait présenter une concurrence à RHEL (ni à CentOS :-)).

    > Canonical est nettement plus cher que les deux autres

    Et plus il y a ça...

    > Il y a un réel potentiel dans Ubuntu

    Pas facile de dire oui ou non.
    Si la phrase était "Il y a un réel potentiel dans GNU/Linux", je dirai sans hésiter oui. Et donc Ubuntu a un réel potentiel comme toute distribution.
    Mais quel est le potentiel d'Ubuntu, pardon, Canonical ?
    Sa popularité et c'est presque tout.

    > et la prochaine étape consistera probablement à ouvrir le capital

    ?!?!?
    Ouvrir le capital d'une boite qui perd de l'argent et après plusieurs années et une agitation tout zazimut n'a pu trouver une piste de profitabilité... Ça ne marchera pas sauf s'il y a une grosse réorientation.

    > et à s'ouvrir un peu plus à l'upstream.

    Pourquoi dans le cas de Canonical ? Ce qui fait la "force" d'Ubuntu, c'est de "piquer" le boulot des autres et ajouter deux ou trois bricoles pour que les fanboys disent "wow".
    Red Hat peut le faire avec Fedora (comme Novell avec OpenSuse) car Red Hat n'attend pas un avantage technologique sur la concurrence à court terme avec Fedora (histoire de "vendre" Fedora un peu plus ; NB: Red Hat ne vend pas Fedora).
    Si Ubuntu ne travaille pas avec l'upstream, c'est principalement pour avoir un petit avantage.
    N'oublions pas que l'upstream d'Ubuntu est Debian. Es-ce qu'Ubuntu développe sur Debian ? (comme Red Hat le fait avec Fedora). Pratiquement zéro.

    > Le fait de partager en upstream, ne rendra pas Canonical moins concurrentiel comme semble le croire l'équipe dirigeante actuelle mais bien au contraire de capitaliser une expertise précieuse (penser vente de support, amélioration substantielle de l'offre).

    Très juste, mais...
    Bosser upstream, et notamment dans le domaine des serveurs, demande des compétences très pointues. Où sont les compétences d'Ubuntu sur le noyau, gcc, la libc, samba, lvm, GFS2, etc ? Il y a quasiment 0 (l'absence quasi totale de contribution dans ces domaines le montre). Plus que d'absence de compétence (qui peuvent bien sûr s'acquérir), c'est l'absence totale de volonter d'avoir ces compétences qu'il faut remarquer.
    Red Hat a des tas de techno d'avenir dans le serveur (FDS, FreeIPA, Cobbler, oVirt, kvm, libvirt, etc). Il n'y a pas un gus de chez Canonical pour y jeter un coup d'oeil. Il y aura seulement un gus pour faire un paquet et ajouter, par exemple, "FreeIPA" à la liste des "features" de la futur LTS.
    Voir (moi ça me fait rigoler) l'idée Ubuntu :
    http://www.markshuttleworth.com/archives/253
    Et dans le même article, un aveux :
    I think Canonical and Ubuntu can best help the cause of free software by focusing on the cracks between the major components of the desktop. In other words, while there are already great upstreams for individual applications in the free software desktop (Novell for Evolution, Sun for OpenOffice, Mozilla for Firefox, Red Hat for NetworkManager), we think there is a lot of productive and useful work to be done in the gaps between them.
    Bref, c'est seulement du boulot de distribution.

    Ubuntu est très populaire dans le desktop, Canonical croit que des gens vont passer à une offre server de Canonical seulement car la base d'utilisateur est importante et qu'elle préfèrera passer de Ubuntu desktop à Ubuntu server que de Ubuntu desktop à Red Hat/Novell server.
    Ça marchera peut-être. J'ai du mal à le croire.

    > On sent même une certaine impatience

    Ubuntu 8.04 n'a pas été un succès sur les servers (en entreprise + support + conseil) et pour Canonical la 8.04 devait être la concrétisation du "potentiel" d'Ubuntu sur les serveurs (on doit pouvoir facilement retrouver des propos de Mark Shuttleworth à ce sujet). Pour moi ça doit commencer à être la panique. Si je me trompe, tant mieux. M'enfin, Mandr(ake|iva) a aussi eu la même stratégie qu'Ubuntu...
  • [^] # Re: En effet le vendredi c'est permis

    Posté par  . En réponse au journal Ubuntu dans le New York Times. Évalué à 3.

    > en 2007

    Zut, c'était en 2008. En 2007 il n'y a pas eu d'idée.