Les 3 quart du temps ces clauses sont illégales, car trop vastes. On ne peut pas interdire à un développeur de développer. On ne peut pas non plus interdire à un spécialiste des telecom de bosser dans les telecom.
C'est typiquement le cas ou la clause ne s'applique pas. Il est impossible d’empêcher de travailler. Vu a limitation territorial, il suffit que la personne fasse du télétravail.
Cette clause a été imaginer pour les commerciaux pour éviter qu'il passe à la concurrence avec leur carnet de client. Tout autre cas est hasardeux.
J'avais eu une clause avec limitation géographique à 'monde'…
La limitation géographique a un sens pour un représentant de commerce. Mais pour un ingénieur, c'est dingue de devoir changer de régions pour changer de boites.
10 jours, c'est avec un horaire journalier de 37.5h, c'est possible en comptant 2.5h d'heure supplémentaire systématiquement. Ils le font simplement en ventilant le salaire annuel différemment.
La période d'essais est dans les 2 sens : est-ce que la boite plait, et est-ce que l'employé fait l'affaire ? Ici, on parlait surtout des cas ou les boites font des faux CDI, qui sont des CDD déguisés.
"J'ai meme l'impression que c'est plutot très concurrentiel, comme domaine."
Le délit de marchandage a un effet secondaire qui rend impossible de changer de SSII en restant chez le même client : celui-ci n'est pas censé s'attacher une personne mais payer une tache à la SSII. C'est le prestataire qui est perdant.
Il existe aussi des accords cachés entre SSII ou entre SSII et son client pour s'interdire de débaucher. En gros, la SSII te fait miroiter une embauche par le client, mais cela n'arrive jamais.
De manière générale, comme le rappelle la Cour de cassation, « la période d’essai étant destinée à permettre à l’employeur d’apprécier la valeur professionnelle du salarié, est abusive sa rupture motivée par des considérations non inhérentes à la personne du salarié ».
PC est une plateforme. Il existe un moyen standard d'avoir accès au clavier/souris, de booter et de détecter les périphériques.
Sur ARM, chacun fait comme il veut, c'est un peu comme si chaque fabricant de PC devait sortir un driver Linux par modèle de machine qui sort, et pas seulement un drivers par périphérique nouveau.
"pour les obliger à donner un préavis de démission de 3 mois. (Essaye de chercher un boulot où tu dis « je suis dispo' dans trois mois après avoir reçu l'offre d'emploi ». Ou alors démissionne, et voilà le stress pour chercher un autre boulot parce que t'aura le droit à aucune indemnité t'as démissionné.)"
Je pense qu'il va se développer une pratique limite : l'abandon de poste. C'est une faute qui provoque ton licenciement mais pas tes pertes de droit au chômage.
À la fin boîte parisienne m'a rappelé pour me proposer 45k€… Foutage de gueule…
45k€ pour 5 ans d'expérience, c'était bien, il y a 10 ans :/ Mais trouver des postes de dev à plus de 50k€, semble complexe.
Il existe des assurances juridiques qui peuvent prendre en charge ce genre de cas. A vérifier, si il n'est pas couvert.
J'ai connu aussi une personnes qui a flairé ce genre d'arnaque, et est parti 1 mois avant la fin de la mission, pour trouver un vrai, CDI. C'était amusant d'entendre l'ancienne SSII se plaindre de son manque de professionnalisme.
"elle va utiliser la période d’essai pour se soulager du poids de ton salaire."
Ce n'est pas que moche, c'est aussi illégal. C'est uniquement la compétence qui jugé par une période d'essais, sinon, c'est simplement un licenciement.
"Bref : si les clients payent 25% de plus, assure-toi ce n'est pas pour le plaisir."
Il y a quand même une bonne grosse dose d'idéologie. A priori, virer moins de 9 personnes par an, en France, est très facile. Au dessus, tu as un plan de retour à l'emploi à faire.
J'ai connu aussi des façon de compter comique, genre un interne est compté avec les frais de structure (salaire + gestion du bâtiment + informatique …), un consultant est vu comme un achat, on ne compte que le prix journalier ( ne pas oublier que les vacances et la maladie n'est pas payé, ce qui réduit aussi le risque). Si on rajoute les pratiques bêtes de refacturation interne, on arrive à des boites, ou des services préfères des armées de consultant, que de prendre les internes de la branches d'à coté en sur-effectif.
La façon de compter peut faire croire qu'un consultant coute moins chère, on est donc très loin de vouloir payer 25% de plus pour éviter un CDI. Ils croient réellement faire des économies.
Ce qui est marrant, c'est de voir les SSII pousser pour les contrats de chantier, alors que si ce contrat existe, elles n'ont plus de raisons d'existence.
Virer en période d'essais, n'est possible pour que un problème de compétence, et uniquement pour ça. Dans tous les autres cas, c'est un licenciement. La base de calcul pour le prud'homme, c'est 6 mois de salaire en compensation. Si plus de personne portaient ce genre de comportement en justice, il ne serait plus rentable pour les boites.
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Dans d'autres pays, c'est le moyens d'augmenter son salaire.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.
Quand elle était à 3 mois, je peux l'imaginer, mais maintenant, c'est 8 !
Normalement, il faut une raison pour prolonger, mais l'inspection du travail ne la contrôle jamais.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Les 3 quart du temps ces clauses sont illégales, car trop vastes. On ne peut pas interdire à un développeur de développer. On ne peut pas non plus interdire à un spécialiste des telecom de bosser dans les telecom.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3. Dernière modification le 08 avril 2015 à 14:40.
C'est typiquement le cas ou la clause ne s'applique pas. Il est impossible d’empêcher de travailler. Vu a limitation territorial, il suffit que la personne fasse du télétravail.
Cette clause a été imaginer pour les commerciaux pour éviter qu'il passe à la concurrence avec leur carnet de client. Tout autre cas est hasardeux.
J'avais eu une clause avec limitation géographique à 'monde'…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Je suis en forfait jour 38h30, avec 10 jours de RTT.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
En général, le temps du déjeuner n'est pas compté, 45 minutes min de mémoire.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
C'était 3+3 avant.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.
La limitation géographique a un sens pour un représentant de commerce. Mais pour un ingénieur, c'est dingue de devoir changer de régions pour changer de boites.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: heureusement, les syndicats sont là
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 7.
Dans des SSII qui abusent, des ingénieurs s'adressent à la CGT, malgré tout ce qu'ils peuvent penser d'eux, car ce sont les seuls "qui font peur".
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
10 jours, c'est avec un horaire journalier de 37.5h, c'est possible en comptant 2.5h d'heure supplémentaire systématiquement. Ils le font simplement en ventilant le salaire annuel différemment.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 4.
La période d'essais est dans les 2 sens : est-ce que la boite plait, et est-ce que l'employé fait l'affaire ? Ici, on parlait surtout des cas ou les boites font des faux CDI, qui sont des CDD déguisés.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Ton salaire est fixe par contrat, il ne peuvent le réduire sans être eux-même en tort.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 4.
J'avais vu passer un article sur un procès sur ce sujet.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Non, pas du coté employeur. cf le lien de Zenitram qui en parle.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.
Le délit de marchandage a un effet secondaire qui rend impossible de changer de SSII en restant chez le même client : celui-ci n'est pas censé s'attacher une personne mais payer une tache à la SSII. C'est le prestataire qui est perdant.
Il existe aussi des accords cachés entre SSII ou entre SSII et son client pour s'interdire de débaucher. En gros, la SSII te fait miroiter une embauche par le client, mais cela n'arrive jamais.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Oui, j'ai déjà vu ça. Cela fait bizarre aux boites de voir partir une personne qui leur dit que leur boulot ne l'intéresse pas.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2. Dernière modification le 08 avril 2015 à 10:50.
Tu n'as pas tout lu :
De manière générale, comme le rappelle la Cour de cassation, « la période d’essai étant destinée à permettre à l’employeur d’apprécier la valeur professionnelle du salarié, est abusive sa rupture motivée par des considérations non inhérentes à la personne du salarié ».
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Manque l'essentiel
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Essai serveur ARM chez cloud.online.net. Évalué à 4.
PC est une plateforme. Il existe un moyen standard d'avoir accès au clavier/souris, de booter et de détecter les périphériques.
Sur ARM, chacun fait comme il veut, c'est un peu comme si chaque fabricant de PC devait sortir un driver Linux par modèle de machine qui sort, et pas seulement un drivers par périphérique nouveau.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Dans ma boite, il n'y a pas de prestataires, et aucun des problèmes que tu cites.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Classique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 5.
Parce qu'ils considèrent un prestataire comme étant moins chère.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: SSII = Intérim illégal
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 3.
Je pense qu'il va se développer une pratique limite : l'abandon de poste. C'est une faute qui provoque ton licenciement mais pas tes pertes de droit au chômage.
45k€ pour 5 ans d'expérience, c'était bien, il y a 10 ans :/ Mais trouver des postes de dev à plus de 50k€, semble complexe.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Indiscrétion...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Il existe des assurances juridiques qui peuvent prendre en charge ce genre de cas. A vérifier, si il n'est pas couvert.
J'ai connu aussi une personnes qui a flairé ce genre d'arnaque, et est parti 1 mois avant la fin de la mission, pour trouver un vrai, CDI. C'était amusant d'entendre l'ancienne SSII se plaindre de son manque de professionnalisme.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je vais choquer...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 2.
Ce n'est pas que moche, c'est aussi illégal. C'est uniquement la compétence qui jugé par une période d'essais, sinon, c'est simplement un licenciement.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Classique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 6.
Il y a quand même une bonne grosse dose d'idéologie. A priori, virer moins de 9 personnes par an, en France, est très facile. Au dessus, tu as un plan de retour à l'emploi à faire.
J'ai connu aussi des façon de compter comique, genre un interne est compté avec les frais de structure (salaire + gestion du bâtiment + informatique …), un consultant est vu comme un achat, on ne compte que le prix journalier ( ne pas oublier que les vacances et la maladie n'est pas payé, ce qui réduit aussi le risque). Si on rajoute les pratiques bêtes de refacturation interne, on arrive à des boites, ou des services préfères des armées de consultant, que de prendre les internes de la branches d'à coté en sur-effectif.
La façon de compter peut faire croire qu'un consultant coute moins chère, on est donc très loin de vouloir payer 25% de plus pour éviter un CDI. Ils croient réellement faire des économies.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À mort les SS2I
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal sous-developpeurs-SSII. Évalué à 6.
Ce qui est marrant, c'est de voir les SSII pousser pour les contrats de chantier, alors que si ce contrat existe, elles n'ont plus de raisons d'existence.
Virer en période d'essais, n'est possible pour que un problème de compétence, et uniquement pour ça. Dans tous les autres cas, c'est un licenciement. La base de calcul pour le prud'homme, c'est 6 mois de salaire en compensation. Si plus de personne portaient ce genre de comportement en justice, il ne serait plus rentable pour les boites.
"La première sécurité est la liberté"