Nicolas Boulay a écrit 16010 commentaires

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    1er - […]en 65 […]. Constatant que la complexité des semiconducteurs proposés en entrée de gamme doublait tous les ans à coût constant depuis 1959, date de leur invention, il postulait la poursuite de cette croissance […]
    2ième En 1975, Moore réévalua sa prédiction en posant que le nombre de transistors des microprocesseurs (et non plus de simples circuits intégrés moins complexes car formés de composants indépendants) sur une puce de silicium double tous les deux ans. […]
    wikipedia

    En fait, il fait la différence entre les circuits simple, et complexe de l'époque. avec un x2/an, puis tous les 2 ans.

    La différence qu'il faisait à l'époque, n'a aucun sens aujourd'hui. (ps: je suis ingénieur en microélectronique numérique)

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    Ce que fais l'industrie, c'est de baisser le prix unitaire du transistor à chaque changement de techno. Je ne vois pas non plus quelle différence, tu fais entre "circuits intégrés" et "microprocesseurs". C'est les même techno.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 3.

    Pour mémoire, la loi de Moore c'est le doublement du nombre de transistor pour le même prix tous les 18 mois, rien à avoir avec la puissance mono-cpu.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    Non, ce n'était pas le débat du tout. Le postulat de départ de certains était de dire que la nature profonde du cerveau était impossible à reproduire sur ordinateur. Il n'était pas du tout question de durée.

    Dans 20 ans, on aura plus de 1 To de RAM, et sans doute 1000 à 10 000 fois plus de puissance de calcul si on suit la loi de Moore. Il ne faut pas oublier non plus l'avènement de technologie comme la spintronic ou l'ordinateur quantique.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 3.

    il faudra trouver une fréquence d'échantillonnage raisonnable pour éviter les cumuls d'incertitudes qui conduiraient le modèle à s'éloigner progressivement du réel.

    Cela s'appelle le traitement numérique du signal. Cela date un peu comme science.

    a) On sera de nouveau soumis au problème d'échantillonnage vu plus haut
    b) Même avec un nombre délirant de bus et une sensibilité très poussée le transcodage en numérique va faire passer de simulation à émulation.

    J'ai du mal à comprendre où tu veux en venir. Si le problème est le coté numérique de VHDL, on peut parler de simulateur comme spice, qui simule des signaux analogiques (VHDL-AMS est juste une généralisation de spice). spice est évidement bien plus lent qu'un simulateur numérique, mais le problème n'est qu'une histoire de puissance de calcul.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    "Un message de A à C passant par B donc A -> B -> C peut aller plus vite qu'un message A -> B."

    Et alors ? En quoi n'est-ce pas simulable ? Ce n'est pas pour rien que je parle de VHDL, c'est possible d'écrire se genre de comportement dans ce langage… Il existe même des variantes continus à base de flux et de potentiel. (VHDL-AMS)

    En plus il n'y a pas de notion d'horloge donc les messages sont en constante circulation, ça peut s’échantillonner raisonnablement mais au niveau simulation c'est pas gagné.

    L’horloge s'est un peu surfait (l'asynchrone est la mode pour avaler facilement les délais de transmission). VHDL n'est pas synchrone de base, les horloges sont explicites. C'est pas gagné, mais c'est fait tous les jours.

    GNI ? Informatique analogique non déterministe ? Je t'assure que toute puce est un automate à état (et même un automate fini).

    Je ne voix pas ou tu veux en venir, un neurone représente aussi une quantité de matière fini. Il n'y rien d'infini dans le monde réel (sauf l'espace), même en biologie.

    Et que dans une puce, une propagation désordonnée c'est soit un bug silicium soit un court circuit et ça n'est pas franchement souhaitable.

    Je pensais aux dialogues asynchrones entre machine d'état indépendante. Mais on peut aussi rajouter les indéterminismes que l'on peut avoir sur les "network on chip" qui sont asynchrones pour des raisons de performance.

    On peut facilement mettre des méga octets dans un puce numérique (hors RAM), tu as conscience de ce que cela représente en nombre d'état codable ? 2223 pour 8 Mo. Je ne parle que de technologie d'aujourd'hui.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Notes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 3.

    Et le contraste étant une quantité continue, il a une infinité de valeurs.

    Encore une personne qui croit que le vinyle est meilleur en HIFI que le CD car c'est analogique…

    Le rapport signal sur bruit et ce que cela implique sur la quantité d'information transmissible, cela te parle ?

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Caca de taureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    "qui font semblant d'être intelligentes,"

    C'est ça le problème, il n'y en fait pas de différence entre faire semblant et l'être. C'est le principe du test de Turing.

    Pour l'instant, on ne sait que programmer des machines qui font semblant d'être intelligentes, en les faisant réagir comme le programmeur l'aurait fait dans une situation similaire—typiquement, un système expert.

    Je ne suis pas d'accord du tout. Les systèmes expert à base de règles logiques sont passé de mode depuis des décennies. Watson n'utilise pas ce genre de règles.

    Dans le cas d'un moteur de jeu genre min-max, tu peux faire émergé un comportement pas du tout prévus au départ. J'avais codé un puissance 4, ma fonction de notation était seulement le fait de compter le nombre de possibilité de victoire (alignement de 2 pions ayant 2 place suplémentaire, 3 poins avec 1 place, 1 point avec 4…). Le min-max avait tendance à entourer les pions du milieu tout en se ménageant des possibilités, cela donnait des positions stratégiques très forte. Ce que tu appelles des règles du programmeur, ce sont les heuristiques, qui diminuent le nombre de calcul nécessaire mais rend le programme plus con, car il ne peut pas trouver de stratégie meilleur que l'heuristique.

    Dans ce duel, la meilleur IA intègre simplement un schéma min-max pessimiste, qui consiste à considérer que chaque planète ennemies envois tous ses vaisseaux vers chaque des planètes. Le système prend ensuite les mesures pour diminuer le risque en calculant le futur, ce qui entraine également des positions stratégiques forte sans que cela soit codé par le programmeur.
    http://planetwars.aichallenge.org/visualizer.php?game_id=9559558

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Caca de taureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 1.

    L'ordinateur pourrait très bien prendre une décision à ta place, sans rien te demander. Mais je ne suis pas sûr que cela te plaise.

    Il ne sait rien faire sans qu'on lui explique de manière totalement exhaustive et non-ambigüe, c'est clairement une preuve de stupidité.

    C'est faux cela aussi. Cela ne dépend que de l'ADN de départ, le programme pas de l'ordinateur. Il suffit de voir Siri, le filtre baysien, la logique flou,…

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Refais-toi une clé !!!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 2.

    "automatic key generation
    automatic key distribution and retrieval (through DNS)
    opportunistic encryption (always encrypt if possible)
    trust upon first contact"
    
    

    A part le truc DNS, c'est exactement ce que je propose plus haut.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Caca de taureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 1.

    Pourquoi regardes-tu l'ordinateur sans le programme qui va avec ? Peux-tu regarder une cellule vivante sans adn ?

    Un ordinateur sans programme est un presse papier couteux. Watson c'est un machine + un programme.

    Mais il ne saura pas pourquoi il l'a fait

    Il pourra te sortir les règles qu'il a suivi si tu veux. De plus tu sous-entend que tous les humains sont capables de sortie le pourquoi de leur action. Pourtant des études psychologiques ont montré que l'humain est capable d'inventer des raisons après coup (cf l'expérience de la vente de 2 produits identiques à prix différent et les réponses des clients teste sur les raisons du choix). Tu essais de mettre de la rationalité humaine, là ou il n'y en a pas forcément.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 3.

    En plus il y a des problèmes de vitesse de transmission (un message qui va de A à B puis à C peut aller plus vite qu'un message qui va directement de A à C) en fonction des inhibitions et des amplifications de tel ou tel message.

    Comment crois-tu que les simulateurs type VHDL/Verilog fonctionnent ? C'est comme tout, il y a juste un pas de temps qui peut être supérieur à la transmission la plus rapide, il n'y a rien d'extraordinaire à calculer.

    Le cerveau humain n'est pas un automate complexe avec des états qui se propagent de façon ordonnées.

    Un cpu voir pire un GPU, non plus. Cela n’empêche pas d'être simulable.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Caca de taureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 1.

    70% des transferts en bourse sont fait par le trading haute fréquence, c'est à dire des clusters de calculs… Le grand patron gagne beaucoup d'argent, aussi parce qu'ils sont là au bon moment, que tout le monde ne peut pas être grand patron, qu'ils ont fait la bonne école, avec le bon réseau et/ou la bonne famille. Il y a donc un facteur chance non négligeable.

    La citation donné plus haut donne vraiment l'enjeu de la question :
    "Dire qu'un ordinateur est intelligent est aussi intéressant que ce demander si un sous-marin sait nager".

    si on prend la définition de la singularité qui est la création d'un programme qui construit des programmes plus futé que lui-même. Est-ce qu'il existe des programmes pour faire générer des programmes ? On appelle cela des générateurs de code ou des compilateurs.

    Il faut donc écrire un programme qui génère des générateurs de code. Pourquoi cela ne pourrait pas exister. Reste à trouver un but à ce programme, pour le motiver :)

    Sur un concours d'IA, j'ai vu passé un générateur de code javascript, avec un algo génétique pour créer le programme d'IA.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Retroshare

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 2.

    J'aime bien l'image :)

    En fait, tu envois les plan d'un anti-vol que seul toi peut ouvrir.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Caca de taureau

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 3.

    Est-ce que l'apparence de l'intelligence est de l'intelligence ? C'est amusant comme question, mais quel part on s'en fout, c'est les faits/le résultat qui compte : dans ton exemple, l'ordinateur produit des fugues.

    C'est amusant de voir d'ailleurs qu'il existe des tâches qui nous semblent ridiculement triviales, et qui sont impossibles à réaliser pour un ordinateur.

    Oui, mais dés qu'un ordinateur sait faire, on considère que ce n'est plus de intelligence. Aujourd'hui, plus un grand maitre ne veut jouer contre un programme d'échec, il a bien trop de chance de perdre.

    J'avais lu un article qui disait que les émotions servait à faire des choix. C'est contre intuitif, mais cela permet d'avancer. Imagines un robot avec plein d'algo, si il n'a pas de but, il restera sans bouger. Il lui faut une règle de base (avance tout droit). L'humain a plein de règle de base, complété par les émotions (besoin de manger, se reproduire, communiquer avec ses semblables, se protéger des éléments, etc…).

    Rien n’empêche de programmer des émotions à une machine. Chaque "émotion" est déclenché par une situation de stress précédent, pour la peur, par exemple.

    Les "envies" ne sont pas liés à intelligence, mais déclenche sa mise en œuvre. On peut voir les 3 règles de la robotique d'Asimov sous cet angle là.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: The Embodied Mind

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 4.

    Ce n'est pas une "connexion" entre le cerveau et l'extérieur, c'est le fait que les distinctions esprit/corps, et corps/monde, sont des abstractions construites par l'homme, certes utiles mais qui n'ont aucune existence dans l'absolu.

    C'est plus de la science mais de la métaphysique :)

    Je vois ce que tu veux dire, mais je pense que la différence qui existe au niveau physique, peut s'exprimer au niveau logiciel (sauf calcul quantique, et encore).

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Notes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 1.

    _et ça, même si on l'émule dans le cadre d'un programme, ce sera finalement selon des critères assez déterminés à la base et bien plus réduits qu'un neurone ne le fera dans la nature. _

    Non pas du tout. Pourquoi être limité ? En quoi, il est non possible de simuler le processus qui amène les neurones à se développer avec les stimulu extérieurs ? L'important est d'avoir assez de RAM.

    Quand je dis n'apprennent pas, je ne dis pas n'améliorent pas la précision et/ou la pertinence de leurs résultats, mais voient émerger de nouveaux comportements inatendus mais pourtant pertinents et leur permettant d'accomplir leur tâche d'une nouvelle façon.

    As-tu vu l'apprentissage de la marche par des robots qui fonctionnent par essais erreurs ? C'est le principe de tout les systèmes d'optimisation génériques, il n'y a aucune piste de départ, juste une façon d'évaluer la pertinence d'une solution (qui dépend donc du problème).

    Et que dire des systèmes de calcul "bourrin", comme le min-max qui peut donner à notre niveau d'humain, une impression de niveau stratégique dingue à une IA d'échec.

    D'ailleurs, c'est amusant de voir que chaque fois que la machine bas l'humain, on dit que ce n'est plus une histoire d'intelligence : d'abord le calcul, ensuite le jeu d'échec, aujourd'hui, on dit que le go reste inaccessible, et la reconnaissance d'objet de même (jusqu'à ce que Watson le fasse dans quelques années).

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: The Embodied Mind

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    Sauf que justement, le cerveau n'est pas un élément isolé. Il fait partie intégrale du corps, et le corps fait partie intégrale du monde. Ils ont évolués, émergés ensemble, et se construisent mutuellement ("co-construisent") en permanence. Ce ne sera jamais le cas d'un ordinateur (au sens équivalent à une machine de Turing), quelque soit les mécanismes de feedback et d'auto-programmation qu'on y ajoute; précisément parce que ce sont des ajouts et non pas une caractéristique intrinsèque.

    J'ai envie de te dire et alors ? J'ai fait pas mal de robotique amateur, et il devient évident que pour apprendre, il vaut mieux un contact avec le monde. Je suis 100% d'accord sur ce point. Mais ce n'est pas inaccessible à un ordinateur !

    Au pire, on aurait un robot humanoïde. Les "ajouts" font partis du choix de départ, c'est l'équivalent du code, de l'ADN qui code aussi les bras et les yeux d'un humain. Qu'est-ce qui empêche de fournir à un ordinateur des moyens de communication et d'agir sur le monde réel ?

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: The Embodied Mind

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    Quelle que soit la complexité d'un programme, il y aura toujours une machine de Turing équivalente. Un ordinateur ne peux y échapper, par construction. Donc si, ce qu'il dit a du sens: même si une machine peut simuler une part d'improvisation et de flexibilité, cela ne reste qu'une simulation, basée sur un mécanisme où toute improvisation est exclue.

    Ce que tu veux dire est complètement dénué de sens. En gros, tu es en train dire un truc du genre : les programmes sont limité, donc un compilateur C ne pourrait pas compiler tout programme. Tu oublis complètement que dans la machine de turing, celle-ci peut écrire sur le ruban et surtout le ruban est infinie.

    Sinon, définies-moi "improvisation".

    Mais Varela montre que cette notion n'est pas suffisante, parce qu'elle requiert toujours l’existence d'un "sens" indépendant du monde.

    C'est complètement faux et idiot. Le recuit simulé, les algo génétiques, les 'marching ants' sont des principes génériques pour résoudre un problème sans avoir aucune idée de comment y arrivé. Seul compte la manière d'évaluer le résultat, ce qui est bien plus facile de faire des essais-erreurs dans le monde réel, que de le simuler sur une machine.

    Le problème d'une auto-organisation simulée, c'est qu'il y a toujours une limite à cette capacité. Alors que l'auto-organisation du vivant ne s'arrête même pas à l'individu, elle enveloppe le monde dans son entier, et de façon continue.

    Désolé mais ça aussi, c'est complètement bidon. La matière pour faire les neurones est aussi limité. Si la simulation de neurone est trop complexe, on pourra toujours simuler au niveau atomique. Ce n'est qu'un problème de taille de problème, pas de nature. On parlait de intelligence (humaine) .

    Le continu qui renvoi à l'analogique et à cette idée d'infinie, est absurde. Le bruit de l'environnement limite la quantité d'information transmissible (bruit thermique, bruit quantique, bruit électromagnétique, …). La quantité d'information stoqué l'est sur de la matière qui n'est pas infini non plus.

    Le fait qu'il y ai plusieurs éléments centraux ne change rien au problème.

    Ce n'est pas bien de changer le sens des mots. Dans ce cas, je peux affirmer que chaque neurone est un élement central. C'est aussi absurde que de dire que le contrôleur d'abs de la voiture est central. Si la quantité entre jeux, ce n'est donc encore une fois pas une histoire de nature mais de complexité.

    Après, ce texte n'est qu'un court extrait d'un ouvrage de vulgarisation, si tu veux étudier l'approche de Varela c'est "L'inscription corporelle de l'esprit" qu'il faut lire (The Embodied Mind).

    J'ai surtout l'impression que l'auteur ne veut absolument pas que le vivant soit simulable, qu'il soit d'une nature différente quitte à tordre un peu les faits. On dirait un croyant que l'éventualité de la "simulation de l'âme" met en trans. En plus, je n'aime pas son style, on dirait du Bogdanov.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: The Embodied Mind

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 1.

    Cette redéfinition
    continuelle de ce qu’il convient de faire ne
    ressemble en rien à un programme qui serait
    stocké dans un répertoire d’alternatives potentielles,
    mais dépend crucialement de la contingence,
    de l’improvisation et de la flexibilité.

    Le texte commence mal. Il dit simplement que la vie n'est pas homothétique à un automate. Mais l'ensemble des programmes possibles ne sont pas tous des automates, un programme peut gérer des données qui peut complexifier sont états interne.

    « De même qu’il n’y a pas de représentation
    centrale, il n’y a pas de système central. Chaque
    niveau d’activité relie directement la perception
    et l’action. C’est seulement l’observateur
    de la créature qui infère une représentation
    centrale ou un contrôle central. La créature elle-
    même en est dénuée : seule intervient une
    série de comportements concurrents. C’est du
    chaos local de leurs interactions qu’émergent,
    aux yeux de l’observateur, des comportements
    cohérents. »

    idem, un programme peut aussi être une composition. cf la programmation par agent ou les systèmes distribués.

    Il apparaissait plutôt que le cerveau
    fonctionne à partir d’interconnexions
    massives, sur un schéma distribué, de sorte
    que la configuration des liens entre ensembles
    de neurones puisse se modifier au fil de
    l’expérience. Ces ensembles témoignent d’une
    aptitude à l’auto-organisation qui ne trouve
    aucune représentation en logique.

    Cette affirmation n'a pas de sens non plus. Dans le cas du réseau de neurone simulé, l'information, la mémoire est contenu dans les poids de chaque synapse et n'est pas localisé ou localisable.
    _
    Mais grâce à la nature configurationnelle
    du système, une coopération globale
    en émerge spontanément lorsque les états
    de chaque « neurone » en cause atteignent
    un stade satisfaisant. Un tel système ne requiert
    donc pas d’unité centrale de traitement
    pour contrôler son fonctionnement._

    Il y a des tas de systèmes numériques qui n'ont pas réellement de système central : cf les avions, les voitures, les trains,…

    Le vrais défi posé par cette approche est sa
    mise en cause du préjugé le plus enfoui de
    notre tradition scientifique, à savoir que le
    monde tel que nous le percevons est indépendant
    de celui qui le perçoit.

    C'est pourtant la base de l'incertitude d’Heisenberg, qui est connu depuis un moment ! On peut aussi ajouter à ça l'effet placebo, les études en double aveugle, etc…

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Légère erreur de calcul

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    a) C'est un facteur de ralentissement pas un blocage.

    b) As-tu déjà regardé un transistor complet au microscope électronique ? On dirait un terrain de tennis de 1µm de haut. Les 22 nm ne sont que pour l'épaisseur du filet. Le jour où ils veulent augmenter violemment la densité des puces, ils peuvent toujours utiliser des transistors verticaux. Il peuvent aussi changer la manière de faire l'effet transistor (graphène ou toute les techniques genre MRAM, et autre). Concernant la variabilité de vitesse, la présence ou non d'un doppant sous un transistor peut le ralentir. Sur les densités actuelles, il y a une variabilité d'un transistor à l'autre de 50%, et cela ne peut qu'augmenter. On peut imaginer dans les futurs des structures globalement synchrones et localement asynchrones, pour aller plus encore plus vite. Ensuite, il y a la voix de l’empilement des puces (stack) avec des pas de connections inter-puce minuscules (10µm ?). 22 nm représente seulement la taille d'une centaine d'atome, et cela continue de baisser.

    "La première sécurité est la liberté"

  • # un comparateur entre les pays de l'ocde

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Visualisation politique / économique. Évalué à 3.

    Voici un autre comparateur qui compare les pays entre eux :

    http://par-la-fenetre.net/OCDE/

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Notes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 5.

    Tu es entrain de passé d'un excès à l'autre, en ignorant toutes les maths autour de la modélisation ou de l’échantillonnage.

    C'est pas parce que c'est analogique que les subtilités sont infinies à cause "du bruit". Ou alors tu fais parti de ceux qui croit que les vinyles ont plus de subtilité qu'un CD pour faire de la HIFI.

    Il n'est pas intelligent, il n'applique qu'un algorithme bien défini.

    Un neurone n'est pas non plus intelligent. Il ne fait qu'appliquer les processus chimique codés dans l'ADN. Cela n'est pas une différence de nature avec un ordinateur, mais une différence de complexité.

    Elle va pas se mettre du jour au lendemain à dire "oh! tiens ceci est un visage ! oh! tiens ceci est un vase" elle va extrapoler des critères prédéfinis de définition d'un visage selon un jeu d'algorithmes qui aura été implémenté mais ne vas pas apprendre et améliorer sa façon de faire. Ce n'est qu'un programme.

    Tout cela ne veut rien dire du tout. Un programme peut apprendre : cf les filtres antispam a filtre bayésien. On peut aussi cité Watson qui gère une énorme base de donné qui pourrait s'enrichir avec l'analyse d'internet.

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: The Embodied Mind

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal See the World in True Colors.. Évalué à 2.

    Ce que tu décrit est le processus d'apprentissage qui peut se réduire à des essais erreurs d'expériences ou d’interaction avec l'extérieur.

    Si un ordinateur n'a pas de bras, il lui reste facilement la vision, le son et internet pour faire ces expériences.

    Il est d'ailleurs fascinant de voir à quel point, un smartphone est truffé de capteur absent des ordinateurs (accéléromètre/gyroscope, GPS, webcam, micro, haut parleur, …).

    "La première sécurité est la liberté"

  • [^] # Re: Utile, pas plus compliqué qu'autre chose

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À propos de GPG et de son avenir. Évalué à 2.

    Dans le cas, ou il faut absolument associer un nom et une clef, à part avoir la carte professionnel de la personne avec son hash dessus, c'est compliqué. Je veux bien le croire.

    "La première sécurité est la liberté"