Renault a écrit 7419 commentaires

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 4.

    Tout le business des consoles est sur le prix de ces logiciels (et les exclusivités) ainsi que les licences d'exploitation, la machine elle-même est quasiment vendue à perte.

    Il n'y a quasiment plus d'exclusivités sur le marché des consoles. Et même les grosses franchises exclusives comme Halo commencent à arriver sur PC.

    La machine ne rapporte pas grand chose à l'éditeur, voire lui en fait perdre, mais tu sais les marges du constructeur pour un PC est très faible aussi (de l'ordre de 1%).

    Donc certes un PC de jeu ne s'envisage pas en dessous du prix d'une console mais c'est en grande partie dû à l'exigence supérieure des joueurs PC car de nos jours il ne faut pas un matériel onéreux

    Cela reste très difficile d'avoir un PC de jeu potable au prix d'une console. Actuellement les PS4 / Xbox One sont à 300€, même en assemblant toi même tu auras du mal à atteindre un tel prix pour une configuration équivalente.

    Et je ne parle pas des machines préassemblées qui en dessous d'un certain prix sont souvent mal équilibrées pour le jeu, car ce n'est pas leur marché. Ils visent des gammes plus hautes pour cet usage donc plus chères.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 4.

    Puis le but aussi de la phrase c'était de souligner que même à la sortie une console n'est pas chère par rapport à un PC capable de jouer aux mêmes jeux.

    Donc oui, le 500€ c'est sous entendu dans l'époque contemporaine, où un PC pour jouer ne s'envisage pas vraiment en dessous de 700-800€. Si on remonte dans le temps il faut comparer par rapport aux prix des ordinateurs pour jouer de l'époque qui étaient bien plus chers.

  • [^] # Re: En tout cas la communauté DLFP est super accueillante…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.

    Ta posture de donneur de leçon sur le libre alors que tu fais la promotion de service privateur montre que t'es un troll.

    Et ?

    Si un écolo viens me voir avec son 4x4 alors que je ne suis pas moi même écolo, je n'aurais pas le droit de critiquer son incohérence entre les paroles et les actes ? Si un communiste se vante de promouvoir l'égalité stricte alors qu'il est lui même millionnaire, les non communistes ne pourraient pas critiquer cette situation ?

    Etc.

    Tout le monde est libre de critiquer, même si on n'est pas soi même pratiquant ou un adepte pure d'une idéologie.

    Zenitram est sur le sujet très cohérent, il fait du libre, il connaît bien la définition et sait faire le distingo de ce qui est libre ou pas dans ce qu'il fait. Je ne vois pas le problème à agir ainsi.

    Alors que d'autres, ici comme ailleurs, changent la définition suivant le sens du vent, qualifient tout ce qu'ils font ou aiment de libres alors qu'en réalité cela n'est pas vrai. Il faut assumer et être cohérent. Zenitram a des défauts, mais certainement pas celui-là.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 9.

    Oui bon, après la PS3 était un cas très particulier et c'est une des raisons aussi de son échec commercial (à l'inverse le tarif de lancement plus agressif de la PS4 a bien aidé dans sa lutte contre la Xbox One au départ).

    La question du prix bas est essentielle pour le marché des consoles. À part Nintendo pour l'instant, ils migrent vers une architecture PC pour baisser les coûts et faciliter le développement de jeux entre PC et les consoles.

    Le but de ces consoles est d'être un centre multimédia et un PC de jeu à bas coûts. La standardisation de la configuration permet d'avoir des jeux à qualité sympa pendant une longue période sans renouveler trop souvent les composants (un PC de gamer devait souvent être remplacé plus régulièrement pour suivre). Cela permet aussi, avec les gros volumes de ventes, de baisser le prix de la machine.

    Et d'un point de vue marketing cela est également très simple, le gamin de 12 ans qui veut jouer n'a pas à savoir configurer son PC aux petits oignons, il obtient une console et il a la garantie de pouvoir jouer convenablement. Les PC pour jouer pré-assemblés sont souvent chers et c'est plus compliqué pour évaluer si on n'y connaît rien.

    Donc je maintiens, si l'argument qu'une machine universelle l'emporterait toujours par rapport à la fragmentation du marché, les consoles n'existeraient pas, on aurait que des PC traditionnels. Pourtant le volume des ventes des consoles pour cette génération est très bon.

  • [^] # Re: Information extraordinaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 4.

    Mon but n'était pas d'être totalement réaliste, j'ai pris un sujet et des titres au pif. Le tout est de hiérarchiser les sources d'informations suivant le domaine en terme de fiabilité. Et de quantifier la vraisemblance d'un sujet annoncé.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 10.

    Ca reste cher pour une bonne partie du marché (celui qui n'achète pas de console justement…).

    Ouais enfin, on parle quand même de 180 millions d'exemplaires vendus.

    Pas mal pour des appareils qui en grande partie peuvent être remplacés par des PC traditionnels (donc avoir une machine plus universelle).

    Au cas où il te prendrait l'envie d'aller jouer au milieu de la pampa ?

    Car tu crois que tous les joueurs vivent en ville ? Les autres vont déménager ?

    Pour faire un parallèle avec les films et la musique, ca fait plus de 10 ans que je n'ai plus de lecteur DVD et 4 ans que je n'ai plus de NAS en local. Ca a été remplace par Netflix, Amazon, Spotify et aussi une seedbox, tous accessibles en streaming.

    Oui, tu oublies pas mal d'éléments qui rendent ta comparaison un brin superficielle.

    Le streaming multimédia peut être mis en cache très facilement. Avant de démarrer la lecture tu fais en sorte que le client ait un peu d'avance dans le téléchargement, et tu peux adapter la qualité du flux par rapport au débit effectif du client très facilement. D'autant que la compression de Netflix ou Spotify (contrairement aux flux TV) sont compressés à froid. Ils passent du temps et de l'énergie à optimiser au mieux la taille des fichiers par rapport à la qualité en ayant accès à l’œuvre complet. Car oui ils reçoivent le film en entier avant de le compresser et de le distribuer.

    Le jeu vidéo dans les nuages n'a pas ce luxe. Tu ne peux pas avoir de cache, tout doit être fait en flux tendu, la moindre anomalie temporaire dans la connexion et l'expérience se fera ressentir alors que Netflix / Spotify / Youtube a une tolérance de panne plus élevée à ce sujet forcément. Et la compression sera moins bonne que pour le multimédia car la compression se fera à la volée et non hors ligne avant diffusion. Car on ne peut pas se permettre de perdre du temps à avoir la compression optimum, la latence serait trop élevée. Donc tu auras besoin d'un meilleur débit pour envoyer tout ça et d'une stabilité de connexion exemplaire.

    C'est un grand défi technique pour le généraliser à l'ensemble des jeux et joueurs. Donc oui j'émets des doutes sur un tel succès rapidement (mais qui sait sur le long terme ?).

    La 5G va apporter le très haut débit résidentiel. C'est un excellent substitut à la fibre optique, bien moins onéreux, y compris en ville. Tous les opérateurs sont sur les dents un peu partout dans le monde car le marché est juste énorme.

    Faire très attention avec la communication des opérateurs sur la 5G, on est dans la surenchère pour des raisons commerciales, il y a de vrais défis pour que tout ceci se réalise.

    Déjà la durée du déploiement sera très longue (10 ans probablement). Ce qui exclu tout succès d'une telle plateforme à court terme.

    Ce n'est pas tout de garantir que tu peux télécharger à 1 Gbits / s en 5G depuis une antenne en plein désert. Il faut s'assurer que cela fonctionne alors que tout le monde joue / télécharge en même temps. Donc faudra bien dimensionner les serveurs et les échanges au niveau de la backbone (gros chantier pour permettre un tel succès) et il faut s'assurer que le spectre radio ne soit pas saturé en ville avec un usage aussi intensif du réseau. Le fait de fibrer chaque habitation fait sens pour limiter au maximum son exploitation.

    Donc non, généraliser le streaming ludique pose pas mal de difficultés. Encore une fois, cela peut finir par s'imposer. Mais d'ici moins de 10 ans, je n'y crois pas une seule seconde. Il faut avoir conscience de ce que cela implique.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 6.

    Autrement dit, il y aura t-il encore un marché pour une console a 500-800 euros pour couvrir

    Une console c'est toujours moins de 500€, même à la date de lancement, et souvent avec des jeux lors de la vente. Ce n'est pas très cher pour une durée de vie (à savoir la disponibilité de nouveaux titres de qualité) de l'ordre de 5 à 10 ans.

    on va assister au déploiement de la 5G, qui promet le gigabit avec un ping < 5ms ?

    J'attends de voir en pratique. Nous sommes plus de 6 ans après le début de la première offre commerciale de la 4G en France, et si la couverture est assez bonne elle est loin d'être totale.

    Surtout pour l'usage avec très haut débit et faible latence dans une maison (le signal est moins bon à l'intérieur qu'à l'extérieur).

    La 5G n'aura pas d'offre commercial avant 2020. Il est donc douteux d'espérer une meilleure couverture que la 4G actuelle avant 2026-2027. Cela commence à faire beaucoup de temps. Alors que la 5G apporte une moindre valeur ajoutée par rapport à la 4G que la 4G pour la 3G pour la plupart des usages, donc cela pourrait ralentir le déploiement.

    S'il y a un bien un truc auquel je ne crois plus dans le monde tel que l'on le vit, c'est bien au fait qu'il existera plusieurs solutions qui cohabitent. Aujourd'hui, dans un marche globalise, le premier qui arrive avec un truc qui marche correctement rafle tout et les autres ne prennent que les miettes.

    Pourtant il y a sur le marché plusieurs consoles (PS4 et Xbox One) qui se concurrencent et qui ne sont d'un point de vue architecture que des PC standardisés et optimisés produits en très grands volumes. Donc selon ta vision des choses, l'une de ces console aurait du mourir, voire les deux.

  • [^] # Re: Information extraordinaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 4.

    (d'ailleurs, je ne sais pas si le cas des grenouilles rentre dans « vaut la peine »).

    Cela dépend, savoir que la liste des animaux capable d'un langage articulé compréhensible par l'humain est plus vaste que imaginé n'est pas une connaissance indigne d'intérêt je trouve. Et surtout de savoir qu'une information de cette importance n'a pas été découverte plus tôt est également intrigant.

    Mais c'est bien sûr personnel. ;)

    Par exemple le journal qui pour toi est sérieux pour un autre ne le sera pas et on peut se retrouver avec la situation où ton interlocuteur se considèrera dans le droit de te demander des preuves extraordinaires alors que toi tu considères justement que la situation ne les demande pas, ce qui s'accompagne d'un risque de dialogue improductif vu que chacun ne peut pas satisfaire les attentes de l'autre.

    Tout d'abord, cette démarche ne s'applique pas uniquement dans le cadre d'une discussion. Si par exemple je tombe sur un article concernant l'homéopathie car je me renseigne dessus et que le tout est géré par Boiron ou par l'Association de Promotion de l'Homéopathie, je vais me méfier plus facilement de l'information (à cause du conflit d'intérêt). Et donc exiger plus de preuves (des liens vers les études scientifiques en question, etc.) que si c'est Le Monde qui fournit l'info.

    Et dans le cadre d'une discussion, on peut avoir en effet des divergences sur le niveau de preuve nécessaire pour un argument. Mais disons que si ton interlocuteur refuse de fournir les sources que tu as demandé (car il n'en a pas par exemple), la discussion peut aussi s'arrêter là. Il n'y a pas un intérêt à poursuivre une discussion dans ces circonstances sinon, car on va vite tourner en rond ou sombrer dans des comportements plus agressifs.

    Il faut vraiment je pense prendre cette image comme un exemple de comment on doit évaluer une information nouvelle dans notre champ de connaissance. Pour que le traitement aille vite, tout en limitant les effets secondaires d'un filtre trop restrictif ou trop souple qui renforcerait les idées reçues ou le rejet de tout savoir.

  • [^] # Re: Information extraordinaire

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 6.

    Je tique quand même un peu sur le caractère subjectif au moment d'évaluer si une information est extraordinaire (ce qui autoriserait à demander des preuves extraordinaires) ou non (du coup on demanderait pas de preuves).

    Il faut remettre je pense un peu de contexte là dedans. Quand on parle de preuves extraordinaires, ce n'est pas pour une démonstration scientifique (les preuves suffisent) mais on parle du cas d'une conversation et de la facilité à accorder du crédit à ce que dit ton interlocuteur.

    Si par exemple quelqu'un dans la rue me dis qu'il a vu une grenouille qui parle, comme cela paraît vraiment invraisemblable pour moi, avant de le croire je vais exiger plus que son seul témoignage. Jusqu'à sans doute exiger une preuve matérielle à savoir voir la grenouille qui parle. Autrement par défaut, je vais considérer qu'il dit n'importe quoi car cela me paraît plus probable.

    Par contre si demain je lis dans un journal sérieux que je lis régulièrement que l'Assemblée Nationale a voté une loi anti-plastique, je pourrais me contenter de cette information pour le considérer comme vrai car cela me paraît probable en tant que tel. Sans besoin de forcément recouper cette information avec d'autres quotidiens, ni devoir aller à la source originelle pour m'en assurer.

    Disons que cette image sert à utiliser son esprit critique au quotidien. Un peu comme une marche à suivre. C'est donc forcément basé sur ton expérience personnelle. Le but est de dire que plus une information te paraît vraisemblable en l'état actuelle de tes connaissances et de la source de l'information, moins tu as à passer du temps à vérifier si l'information est réellement juste. Et inversement. Le but est de consacrer le temps de vérification d'une information (qui est plutôt important) pour des informations qui en vaillent la peine.

    La science elle va toujours exiger des preuves factuelles et matérielles. Elle n'a pas à exiger plus ou moins de preuves suivant l'assertion soutenue.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 8.

    Il y a une différence assez forte entre la distribution dématérialisée des jeux, ce qui est assez en vogue en ce moment et devrait s'imposer définitivement car il y a assez peu d'inconvénients à cela, et celle où le rendu d'un jeu est effectué sur un serveur distant.

    Je le rappelle d'ailleurs dans mon commentaire plus haut.

  • [^] # Re: En finir avec les jeux natifs?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google Stadia : une chance pour le jeu sous Linux (desktop) ?. Évalué à 7.

    Avant d'envisager le pire, à savoir que tout jeu se fait au travers du cloud, il faudrait déjà que cela soit envisageable.

    À mes yeux le jeu via le cloud est une option parmi d'autres, je doute qu'elle remplace les plateformes matérielles de jeu chez les joueurs.

    Déjà parce que le tout cloud impose des contraintes fortes. Google (ou l'éditeur) aurait besoin d'une très grande infra coûteuse en machines et énergie pour tenir la charge. Il faut ensuite que les joueurs aient un bon débit pour jouer dans de bonnes conditions avec une bonne qualité. Sans compter que cela supprime la possibilité de jouer hors ligne, comme lors des déplacements.

    Puis pour certains jeux, à cause de la latence induite, cela pourrait être préjudiciable à l'expérience.

    Et cela reste une solution tout en un, je ne suis pas sûr que les éditeurs soient favorables à donner autant de pouvoir à Google sur la maitrise de leur business.

    Je pense que le tout cloud pour ces raisons là ne devrait pas être la solution du future unique. Tout comme les consoles n'ont pas remplacé le PC (et inversement). Ce sont des offres complémentaires qui conviendront à certaines situations pour les joueurs et éditeurs. Devenir une solution universelle semble assez irréaliste.

  • [^] # Re: Reprenons les bases

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message combien de temps se passe entre l'émission d'un SIGSEV et SIGKILL. Évalué à 8.

    Non, tu ne dois pas appeler malloc dans ce contexte.
    La liste des fonctions que tu peux appeler dans ce cas car considérées comme sûres sont listées dans le manuel : http://man7.org/linux/man-pages/man7/signal-safety.7.html

  • # Reprenons les bases

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message combien de temps se passe entre l'émission d'un SIGSEV et SIGKILL. Évalué à 9.

    Quand un processus reçoit un signal, le noyau va chercher à appeler le gestionnaire de signal associé à celui-ci. S'il n'existe pas, car le processus n'en a pas installé un, il va réaliser le comportement par défaut associé à ce signal. Or à quelques exceptions près, c'est terminer le logiciel voire avec un coredump.

    Par contre, si un tel gestionnaire existe, le noyau va appeler ce gestionnaire. Et c'est tout. Ce sera au gestionnaire d'avoir un comportement correct vis à vis du signal reçu. Cela signifie que si tu n'arrêtes pas le programme via un exit() dans le gestionnaire, ce dernier continuera de vivre sa vie.

    Cependant, certains signaux comme SIGSEGV ont un comportement indéfini si le programme n'est pas stoppé dans le gestionnaire de signal. C'est donc une mauvaise idée d'essayer de faire poursuivre le programme dans cette situation. En effet, le but d'un gestionnaire de signal est surtout d'essayer de sauver les meubles avant la fin du programme : enregistrer des données sur le disque, ajouter des logs plus précis, etc. Rarement pour essayer de poursuivre l'exécution de celui-ci au delà (car cela ne fait pas forcément sens, et parce que c'est souvent compliqué à réaliser).

    Le SIGSEGV est émie par le noyau ou par le MMU ?

    La MMU (comme tout composant matériel en fait) n'a aucune notion de ce qu'est POSIX, d'un signal UNIX ou quoique ce soit relatif à tout cela. C'est forcément le noyau qui envoie ce genre de signaux, car c'est son rôle de faire interface entre un logiciel et le matériel.

    En fait la MMU va générer une interruption suite à l'erreur mémoire du programmer. Le noyau va recevoir cette interruption (via le gestionnaire d'interruptions) et enverra ensuite le signal au processus fautif.

  • [^] # Re: Merci du partage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.

    Tu devrais postuler à la présidence de la FSF

    J'ai ri.

    exactement le même comportement inquisiteur pour des histoires de mots ou de licence

    Je pense que c'est bien d'être précis sur les mots et d'être correct sur les histoires de licences. Surtout quand on s'exprime ici, c'est quand même un enjeu important de la communauté.

    Mais j'imagine que si demain la licence libre d'un logiciel est violé par Microsoft / Google ou autre ce n'est pas grave. Après tout il ne faut pas jouer les inquisiteurs sur des détails comme tu dis, quelle importance tout cela ?

    J'imagine aussi que si demain une multinationale déclare que sa production est made in France alors que ce n'est pas vrai, cela n'est pas important non plus. Il ne faut pas jouer les inquisiteurs et laisser faire ou dire même quand c'est dans l'erreur.

    Je pense que c'est l'un des rares qui publie sous licence CC-BY-NC, on devrait déjà s'en féliciter

    Note que Zenitram n'a pas critiqué le choix de licence, ni le contenu des vidéos en eux même. C'est mon cas d'ailleurs aussi.

    Mais on peut regretter, surtout de la part de quelqu'un d'aussi méticuleux et qui enseigne l'esprit critique, de ne pas être aussi précis ici et d'avoir une argumentation un peu bancal sur le sujet.

    Ce n'est pas parce que quelqu'un fait quelque chose de bien qu'on ne doit pas critiquer. Une critique c'est aussi positif, le but est que la personne s'améliore et apprenne. Laisser une personne dans l'erreur est je pense au contraire néfaste.

    Et même si c'était propriétaire, ça n'enlèverai rien au caractère exceptionnel de ses vidéo.

    Zenitram comme d'autres (dont moi) ne critiquons pas la décision de l'auteur de ne pas utiliser une licence libre. C'est son choix, c'est son droit. C'est dommage mais sans plus.

    Ce qui est critiquable c'est par contre de dire ce qu'il ne fait pas. Son contenu n'est pas libre, et cette activité n'est pas bénévole. C'est tout. Ces choix ne sont pas immoraux, ni mauvais, mais on a le droit de critiquer le fait qu'il n'appelle pas un chat, un chat.

  • [^] # Re: Merci du partage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.

    En attendant c’est pas un SMIC à vie, c’est des dons et « le soucis est qu'on ne peut pas du tout savoir pour le futur » (elle est de toi celle là).

    Et ?

    Les CDD et indépendants non plus n'ont pas un revenu garantie à vie. Ils ne sont pas bénévoles pour autant.

    J'imagine que du coup que tu considères les sportifs de haut niveau sont aussi bénévoles précaires car on ignore de quoi l'avenir est fait pour eux ?

  • [^] # Re: En tout cas la communauté DLFP est super accueillante…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.

    Hygiène Mentale fait des vidéos de super qualité

    Cela est certain, plusieurs l'ont noté. Et d'ailleurs, je ne l'avais pas dit mais j'adore son travail. Vraiment.

    Après le but d'une critique n'est pas de le descendre en enfer. Mais le but est de lever une confusion autour de cela. Et une critique permet aussi de s'améliorer.

    Et je trouve que c'est particulièrement amusant quand on sait que ses vidéos traitent d'esprit critique, de la qualité d'une argumentation, des biais de raisonnement, etc. Histoire d'être dans le sujet de la cohérence jusqu'au bout.

    Et qu’est-ce qu’on fait ? On l’attaque sur une confusion qu’il n’a jamais entretenu

    La dépêche entretient plus la confusion que son auteur mais malgré tout, il y a eu quelques erreurs de communications à ce sujet. On est sur un site de logiciel libre après tout, libre diffusion et libre ce n'est pas la même chose. C'est normal d'être pointilleux ici à ce sujet.

    on critique son salaire parce qu’il se dit « bénévole » (on dirait des mecs de droite)…

    On ne critique pas son salaire. Qu'il soit payé pour ce travail ne me pose aucun problème et ne semble poser problème à personne.

    Mais quand on touche de l'argent personnellement via une activité, qu'elle soit temporaire, pas unique (avoir un travail plus rémunérateur à côté), financé via des dons ou pas, c'est une activité qui est rémunérée par définition. Pas bénévole.

    Le bénévolat c'est que le temps consacré à une activité ne génère aucun revenu pour la personne en question. Ce qui n'est pas le cas ici.

    Cela ne signifie pas que c'est mal ce qu'il fait, cela ne signifie pas qu'il est riche ou pauvre ou quoique ce soit. Mais ce n'est pas du bénévolat. C'est un fait, c'est tout.

    Et c'est encore plus naturel de soulever ce genre de choses à un auteur de ce genre de vidéos qui est en plus assez précis dans ce qu'il publie d'habitude.

  • [^] # Re: Merci du partage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche « Hygiène mentale » : une chaîne de vidéos sur l’esprit critique, sous licence de libre diffusion. Évalué à 10.

    Et oui, comprenez que on peut être bénévole pour un projet associatif qui récolte des dons.

    En soi oui, mais la description sur Tipeee semble dire que l'argent collecté te sert à toi, entre autre pour te libérer du temps pour faire les vidéos. Je cite :

    Pourquoi suis-je sur Tipeee ?
    Je fais ces vidéos avec de plus en plus de plaisir.
    Je passe de plus en plus de temps en recherches de sources, montage, et illustrations.
    J'ai la chance d'avoir un métier indépendant qui me laisse l'opportunité de pouvoir remplir moi-même les proportions de travail-rémunéré et de travail-passion dans mon emploi du temps.
    Chaque contribution sera pour moi l'occasion de consacrer un peu plus de temps a ce projet.

    En accord avec cette description, Tipeee est pour toi une source de rémunération complémentaire. Et non un moyen de financement pour ton association.

    Du coup dire que tu es bénévole est exagéré dans ce contexte.

    Après si cette description est fausse, mets-la à jour. Mais en l'état il y a de quoi douter sur la réalité derrière cet adjectif.

  • [^] # Re: Bah c'est libre quoi...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Ces licences Open-Source qui font quelques entorses aux lois du libre à cause d'Amazon. Évalué à 4.

    C'est ainsi que jouent Google, Facebook et autres par exemple… mais pas Amazon (du moins jusqu'à très peu car au vu des scandales ils commencent un peu à bouger)

    Rien que pour le noyau Linux, il y a depuis 2012, 250 commits réalisés au nom d'Amazon. Ce n'est pas énorme, mais ce n'est pas rien. Ils contribuent quand même.

    Et je doute que seul le noyau en ait tiré parti.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 6.

    Du coup étant donné la polysémie de « libre » dire exactement de quoi on parle est important et la position de la FSF est assez claire et cohérente : elle se tient à ce qu’elle a défini. Et elle dit exactement de quoi elle parle. C’est le monde extérieur qui est venu étendre cette définition, au risque de trahir l’esprit initial.

    Oui enfin la liberté de modifier et de publier ces modifications est une liberté essentielle pour la FSF dans le cadre du Logiciel Libre. Dire qu'on trahi ce concept en l'appliquant ailleurs me semble un brin exagéré.

    Mais l'essentiel n'est pas là. La FSF justifie vraiment très mal cette restriction assez forte. Qu'est-ce que cela leur coûterait très concrètement de lever cette limitation ? À dire vrai, rien. Leur décision repose sur une rhétorique qu'ils combattent dans le monde logiciel et dont on sait que de toute façon, ils ne pourront pas empêcher pleinement ces problèmes.

    Leur position est vraiment bancale et n'est pas cohérente. Après ils font ce qu'ils veulent mais je pense que c'est important de le souligner.

  • [^] # Re: Code multi-version

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Fedora 30 bêta est là !. Évalué à 7. Dernière modification le 03 avril 2019 à 08:33.

    Pardon, je me suis trompé de section pour ce point là.

    C'est en effet lors de la création d'un paquet de Fedora que cela intervient uniquement. Pour forcer la transition propre vers Python 3 qui doit intervenir d'ici janvier. Et Fedora fournit dans ce cas là des paquets pour les deux versions suivant le besoin.

    Cela ne concerne pas les applications que l'utilisateur installe via un autre moyen.

    Si un modérateur pouvait déplacer ce point vers la section concernant le projet Fedora et non les développeurs. Puis ajouter la précision, ce serait super, merci. :)

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 8. Dernière modification le 02 avril 2019 à 22:36.

    Je vais compléter un peu Zenitram dans la critique.

    Être libre dans son informatique c'est faire qu'on ne soit pas emprisonné par des machines : des textes d'opinion n'enferment pas un utilisateur dans un fonctionnement d'une machine en particulier.

    Le libre c'est aussi le partage de connaissance tu sais. Quelqu'un qui débute en informatique peut lire, étudier et comprendre des tas de choses à partir de l'existant. Ici, en limitant les possibilités de diffusion dans des langues étrangères, tu brises ce partage universel.

    Tu brises aussi bien entendu la possibilité de retravailler le texte à ta sauce, pour améliorer la communication. Si tu trouves le texte de base bien mais que certaines zones peuvent être avantageusement changées pour que cela colle à ton public ou à ton activité, tu ne pourras pas. Tu dois réinventer la roue. Tiens je connais un milieu où réinventer la roue est mal vue.

    « Qu'analyser » les sources est impossible ? (liberté 1) C'est un texte, le contenu est la source.

    Bonjour pour appliquer cette liberté en pratique quand tu n'es pas locuteur de la langue du texte d'origine. Et que obtenir une traduction ne soit pas naturelle car il y a des contraintes fortes.

    Et en plus, faire l'analogie entre un code informatique, qui a une destination d'exécution sur une machine, à fin d'usage pratique, et un texte à destination d'êtres humains, ne donne pas toujours de comparaison très heureuse.

    Non mais personne ne dit que un texte politique a les mêmes implications qu'un bout de logiciel. Tu t'inventes une histoire.

    Comme je l'ai dit, je n'ai aucun soucis à ce que l'art libre (et les discours d'opinion) ne soient pas défendues par eux et qu'ils ne s'en préoccupent pas.

    Ce qui me préoccupe c'est qu'ils utilisent des arguments qu'on utilise contre le LL d'habitude. C'est ça qui est hypocrite. Pourquoi le logiciel proprio ne serait pas une bonne idée alors ?

    Je veux dire, modifier un texte pour nuire à Stallman, ce n'est pas impossible que cela arrive. Mais :

    • Rien n'empêche formellement que cela arrive, licence libre ou pas. D'autant que la licence libre implique de différencier ce qui est d'origine et ce qui a été modifié.
    • Cela peut arriver au LL aussi. On se souvient d'ailleurs des versions modifiées de GIMP et Firefox pour répandre des malwares via leur installateurs. Pourquoi les développeurs pour préserver leurs réputations ne pourraient pas empêcher cela aussi ?

    Déjà, le LL a été inventé bien avant ce phénomène de société. Ensuite, ça ressemble à un argument rhétorique bancal : il faudrait ne pas faire quelque-chose parce que des cons peuvent le pourrir ?

    Le phénomène de modifier les paroles des gens n'est pas un phénomène nouveau, en 1984 cela existait déjà. Mais cela prend une autre ampleur.

    Et non, cela ne justifie rien, mais cela prouve surtout que la motivation initiale à la protection est bancale : en pratique, c'est une protection bien faible.

    Je ne vois pas en quoi c'est lourd : la FSF offre des recommandations afin d'être clair et d'éviter les confusions, qui sont source de frustrations et de malentendus (d'où l'origine de cette discussion que nous avons, d'ailleurs !).

    Un texte sera forcément interprété, bloquer une traduction par peur que cela soit mal compris est une mauvaise justification. Je suis quasiment sûr que le texte d'origine peut fournir plusieurs manières de le lire et de l'interpréter. Après tout, le diable est dans les détails.

    Suffit d'ailleurs de voir le temps qu'on passe à étudier des auteurs en classe pour réaliser qu'un texte unique suivant qui le lit peut faire ressurgir des tas de choses différentes.

    Et ensuite l'envoyer à des équipes pour relecture. Oui, ça n'est pas totalement libre, mais c'est un moyen de travailler en équipe de manière cohérente.

    Et si la FSF n'a personne d'apte à relire le travail car la langue n'est pas connue, on fait comment ? Tu ne vois pas le frein que cela peut être pour diffuser leurs idées ?

    Et surtout, qu'est-ce que cela peut vraiment leur faire d'être plus souple ? RMS a vraiment plus peur que un de ses textes servent la propagande nazie, ou soit mal retranscrite, mais par contre aucun problème si Emacs a servi a piloter un missile nucléaire pour tuer des gens ?

    Car oui, la liberté de tous les usages, c'est aussi des usages assez peu éthiques. Apparemment, cela leur pose moins de problèmes que quelqu'un déforme leur pensée d'origine pour n'importe quelle raison. Je ne trouve pas cela cohérent, définitivement non.

    Cette distinction est la base de toute la réflexion de Stallman et de la FSF, si tu la mets de côté sans réfléchir tu loupes toute la compréhension de leur action.

    Moi ce que je vois, c'est qu'ils utilisent des arguments qu'on utilise contre les LL dans un autre domaine sans se demander si cela était vraiment justifié ou non. Ce n'est pas une pensée cohérente. Après ils en font ce qu'ils veulent.

  • [^] # Re: leçon de vie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Festival d'installation : Jusqu'où et comment pactiser avec le diable ?. Évalué à 7.

    ET si tu répondais sur le fond ? C'est le deuxième fil de discussion récent avec toi où on pointe des soucis de cohérences de la FSF entre ce qu'ils disent et font, et tu préfères partir dans des délires idéologiques sans essayer d'expliquer le fond : en quoi la position de la FSF actuelle ne correspond pas avec ce que tu racontes ?

    Personnellement, que la FSF ne se soucie pas outre mesure de l'art libre et autre. Je n'en suis pas choqué, son but est avant tous les logiciels, c'est clair et précis. Et je doute que quiconque s'en offusque outre mesure.

    Les deux principaux problèmes de la FSF sur le sujet sont. D'abord que certains essayent de nous faire vendre un esprit du libre, au delà de la licence et du logiciel. Il est où cet esprit du libre ici ? On n'y est clairement pas.

    Ensuite, et selon moi c'est sans doute le plus grave, pour défendre leur point de vue de ne pas utiliser une licence libre pour un texte d'opinion, ils réutilisent des arguments qu'on emploie… contre les logiciels libres d'habitude.

    Sans compter que finalement c'est un peu bancal. Verrouiller le texte pour éviter les mauvaises interprétations ou déformations. On n'est pas à l'heure des réseaux sociaux où on parvient à faire dire à n'importe qui n'importe quoi malgré les restrictions existantes ? Sans compter que bon, en plus de choisir des licences proprio, pour faire une traduction c'est une procédure assez lourde et pénible qu'ils imposent. En verrouillant tout comme ils font, ils reproduisent ce qu'ils critiquent à l'encontre des éditeurs de logiciel. Génial.

  • [^] # Re: une explication de Mélenchon

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS] Félonie au parlement européen. Évalué à 7.

    Personnellement je dirais que c'est une bonne chose de discuter des amendements ensemble avant de les voter.

    Le but est à la fin d'avoir une loi, idéalement qui soit cohérente, exhaustive, qui tient compte de certaines particularités, etc. Si tu fais un débat sur un paragraphe, que tu votes et passe au suivant, c'est difficile d'avoir selon moi une bonne vue d'ensemble de la loi que tu souhaites obtenir. Car peut être que des points qui seront abordés plus loin te feront regretter la décision prise au début.

    Au moins ici, tu as un débat sur tout, tu as une idée de la gueule de la loi présentée et celle que tu veux obtenir en écartant ou acceptant certaines choses. Et du coup en votant à la chaine tu devrais en théorie voter pour le texte final que tu souhaitais défendre.

  • [^] # Re: Libre Washing

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Hygiène Mentale en libre... diffusion. Évalué à 7.

    Tu dis avec le propos cité par Zenitram qu'on choisit une licence non libre car on souhaite en vivre. Cela sous entend donc qu'avec une licence libre, tu ne peux pas en vivre, sinon ce critère entre licence libre / non libre n'existerait pas.

    C'est un argument courant contre le libre et je suis d'accord avec lui sur ce point, si des gens sensibles au LL ne croient pas qu'on puisse vivre du libre, qui y croira ?

  • [^] # Re: Quid sur de gros programmes ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Faites du C pour sauver la planète!. Évalué à 3.

    Et après ça parle de "inline". Si c'est ça la raison, il suffit de l'ajouter dans son code source C. Dis autrement, je ne vois pas ce que le C++ pourrait faire que le C ne fait pas. Il n'y a pas d'instructions assembleur magique qui sortiront en C++ et pas en C.

    L'avantage du C++ n'est pas dans l'assembleur généré, mais il permet d'exprimer des algorithmes plus complexes plus simplement qu'en C. Sans compter que la bibliothèque standard étant plus large, avec des fonctions très optimisées et souples comme ceux pour la manipulation de chaînes de caractères. Du coup ton programme en C++ fera probablement usage de code ou d'algorithmes plus optimisés que si tu devais l'implémenter à la main. Et le tout avec probablement moins de bogues.

    Du coup oui, si tu as beaucoup de temps, et que tu es vraiment bon pour pondre le design idéal à chaque fois, coder en C est plus efficient oui. Mais sinon, ce n'est pas improbable que le C++ (voire un langage plus haut niveau encore) fasse mieux que le C grâce à cela.