Et tu sais qu'un médecin non homéopathe et compétent fait ça aussi ?
Car certains semblent le découvrir mais des généralistes et spécialistes qui prennent le temps nécessaire et font des soins personnalisés bah en fait c'est plutôt courant, c'est même ce qui est attendu d'un médecin aujourd'hui.
Ce n'est pas le sang, mais le fais qu'il lui dit que c'est tant mieux qu'il ne soit pas à sa portée qui me paraît être une menace.
Relis la phrase d'avant, il parle du fait que le commentaire de papap est caché (car sévèrement moinsé) et donc invisible. Pas du fait que papap est caché derrière son écran à l'abri de menaces physiques.
Son but est de combattre le propos antivax car il est dangereux, pas de frapper ses messagers.
pour rappel — le paracétamol est dangereux à partir de 3 g / 24h voire létal au dessus de 4 g / jour
Pour un individu en bonne santé, 4-5 g dans la journée n'est pas létal si la prise est de courte durée (genre un ou deux jours).
Le soucis du paracétamol à des doses thérapeutiques (donc 3-5 g) :
C'est pour une durée longue (douleur chronique sur plusieurs semaines) ;
Si ton foie n'est pas en bon état temporairement (alcool) ou durablement (faiblesse hépatique) ;
Si tu es un enfant évidemment.
Sinon il faut monter à plus de 10 g par jour pour avoir un effet toxique fort avec des séquelles après en une prise. D'où le fait qu'en France le paracétamol est vendu par boîte de 8 g pour limiter le risque que cela arrive.
Bref, il faut faire attention, mais il ne faut pas paniquer quand tu as pris 4 g de paracétamol dans la journée en espaçant les prises de 4 à 6h (selon la posologie conseillée dans la notice).
Zenitram a des enfants, et moi aussi par ailleurs et cela ne rend pas ton raisonnement valide pour autant.
Et bien, un parent normal, ne demandera pas plus d'explication, il ira chercher lui-même les bonnes infos, c'est la vie de son gosse qui est en jeu. Ce n'est pas à Zenitram ou Bruno que je m'adresse, mais à tous les parents.
Un parent normal doit surtout faire confiance à quelqu'un de compétent en matière de santé avant toute chose. Et cela passe par écouter son médecin et les autorités sanitaires.
Un parent normal n'est pas capable de lire et interpréter les données des études cliniques ou de la pharmacovigilances : les pièges sont très nombreux et même des scientifiques s'y plantent car ils oublient de prendre en compte les connaissances du domaine où ils ne sont pas experts. Pièges que la presse et ici même on a pu relater manifestement en vain. Genre confusion entre corrélation et causalité (pourtant piège basique), non prise en compte de la mortalité normale ou de certains phénomènes habituels, non prise en compte qu'un lit occupé à l'hôpital par quelqu'un aux soins intensifs n'est pas identique à un lit d'hôpital occupé pour une hospitalisation de jour sur de nombreux indicateurs, etc.
Se renseigner par soi même, c'est bien, mais il ne faut pas faire une confiance aveugle en sa propre interprétation sinon tu finis dans le mur car nous ne sommes pas des experts en médecine, en biologie et en étude clinique.
Mais surtout la surmédication française est un mal connu et bien documenté.
La France est aussi grande consommatrice d'homéopathie, donc on en conclut quoi ?
C'est quand même étonnant de croire qu'on règle un problème de surmédication en prescrivant des pilules sans effet. Si on veut que les gens arrêtent de prendre tout et n'importe quoi, il faut surtout les habituer à changer d'attitudes et accepter qu'il n'y a pas besoin de toujours consommer un produit quelconque pour aller mieux.
En ce sens l'homéopathie est un problème car il maintient ce réflexe problème de santé = médicament même si le médicament est factice. D'ailleurs pour avoir été dans une famille où l'homéopathie était employée dans ma jeunesse, le moindre problème à la con = cachet. Oui même pour une égratignures où il suffisait de désinfecter et attendre. Et j'ai l'impression que ma famille où l'homéopathie circulait n'est pas un cas isolé dans cette dérive.
Si tu as quelques souvenirs de la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique", demande-toi pourquoi elle a été nécessaire.
Il y avait le problème pour beaucoup de patients de croire qu'un antibiotique réglait toute infection et en demandait même pour des pathologies où ça ne servait à rien comme un rhume car d'origine virale. Le soucis n'était pas que la surmédication, c'était aussi qu'on associait l'utilité de l'antibiotique à un champ d'action trop large qui était inefficace, et même nuisible car ça coûte à la Sécu et ça augmente aussi la résistance aux antibiotiques.
C'est là que j'ai un doute, car l'effet placebo sur un nouveau né est limité. Cela dit, il peut encore y avoir un effet placébo sur les parents qui les rendent plus sereins, ce qui aurait un effet apaisant pour le bébé…
L'effet placebo fonctionne sur les animaux, pourquoi pas les bébés ?
L'effet placebo n'est pas non plus un effet magique du corps qui permet d'activer une méga guérison. C'est d'ailleurs expliqué ici ce qu'il y a derrière l'effet placebo.
En gros on peut résumer à :
Le temps qui passe (les problèmes bénins se règlent tout seul avec le temps pour le corps, on attribue parfois à un traitement efficace ce que le corps met en œuvre tout seul mais qui a besoin de temps) ;
L'effet retard d'un traitement précédent, si tu prends un paracétamol et 2h après tu as toujours mal au crâne tu prends autre chose et que rapidement ça disparaît, c'est peut être le paracétamol qui en fait a réglé le problème ;
Quand tu es pris en charge, ton stress diminue, ton optique change, etc. ce qui aide à guérir car ton corps ne doit pas gérer en plus du problème initial un stress induit.
Bref, l'effet placebo fonctionne bien chez les enfants et bébés car une partie de ce qu'il y a derrière cette notion il y a beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec l'introduction d'un quelconque traitement. On lui attribue des effets qu'on devrait attribuer au temps qui passe et au corps qui travaille sans relâche.
Alors certes, un labo s'en met plein les fouilles avec "juste du sucre", mais je préfère quelqu'un qui se gave de sucre que quelqu'un qui se gave de produits avec des risques d'effets secondaires. La France étant - hélas - ultra-médicamentée, l'homéopathie est un moindre mal, et c'est préférable à des entrées aux urgences pour surmédicamentation…
Cet argument me paraît douteux.
Déjà l'homéopathie a peu de lien avec les urgences, les gens qui vont aux urgences pour des choses bénignes n'y vont pas parce qu'ils n'ont pas eu d'homéopathie par leur généraliste : c'est parfois pour des raisons financières, parfois par manque de connaissance du parcours de soin adapté à leur cas, par manque de disponibilité de leur médecin (en particulier la nuit et le weekend, ou en cas d'un problème sérieux qui ne peut pas attendre le prochain rendez-vous), etc.
Ensuite, je pense que l'homéopathie justement renforce le côté j'ai un problème, je prends un cachet. Heureusement l'homéopathie ne fait rien biologiquement, Mais il entretien le réflexe de sortir d'une consultation pour un problème bénin avec la prescription d'un médicament. Alors qu'il faudrait plutôt considérer l'inverse comme normal : tu as un petit problème sans traitement potable ? Sors avec rien du tout.
Restent quelques produits dont les effets me semble concrets ; l'Arnica (avec des dosages le permettant, c'est à dire moins de 10 CH) a donné de bons résultats chez moi sur mes enfants, notamment pour les poussées dentaires. Là, c'est peut-être l'excipient plus que la molécule soi-disant active, mais est-ce vraiment important ?
L'arnica est aussi efficace que le reste de l'homéopathie. Cela fonctionne ainsi chez toi, tant mieux, mais tu es dans l'effet placebo.
Par contre ça me pose problème éthiquement qu'on vende un traitement sur base d'un mensonge. L'homéopathie ne fonctionne pas, il doit être vendu comme tel. Entretenir le doute et le flou pour l'effet placebo me semble être un bien mauvais choix.
Puis bon, si les salaires américains font parfois rêver, sans même considérer le contexte sur le fait que comparer des salaires entre pays c'est un exercice difficile (surtout avec les USA où il y a beaucoup à charge de chacun : santé, éducation des enfants, etc.), il faut aussi être décent.
Un ingénieur en informatique en Europe est bien payé, pas aussi bien qu'aux USA mais ce serait je pense insultant de se considérer comme mal payé pour ce qu'on fait. On est au delà du salaire médian dans bien des cas, en travaillant dans des bureaux avec air conditionné, en CDI, avec des conditions de travail favorables et un risque de chômage faible par rapport à d'autres secteurs. Et avec possibilité de télétravail ce qui maintient les revenus même en cas de COVID.
SI je n'ai rien contre avoir plus d'argent encore, je ne me permettrais pas de me considérer comme mal payé. Ce serait je pense insultant pour pas mal de gens dans notre pays.
Notons qu'aux USA, notamment en Californie, les hauts salaires des ingénieurs en informatique de la région mettent une pression sur le coût de la vie qui rend le quotidien des habitants d'autres secteurs d'activité plutôt difficile.
Perso je suis content de payer plein d'impôts, qui me servent mais servent à d'autres moins bien lotis aussi. Le manque de redistribution aux USA est à mes yeux un gros problème. Je ne le vois aps comme un modèle même si pour notre métier c'est plutôt un eldorado.
L'argument pourri de la résilience et des pics de charges pour justifier le choix d'aller chez l'oncle SAM… Rien ne les empêche d'avoir des hébergement chez plusieurs cloud européens comme OVH, Hetzner ou Scaleway pour avoir de la résilience. Des loadbalanceurs, ça se met bien en place par chez nous aussi.
Je répondais à l'argument d'avoir tout en interne sous contrôle, je n'ai pas dit que Amazon était un meilleur choix que OVH, mais que Amazon était probablement un meilleur choix que de tout internaliser. Ce n'est pas pareil.
Je ne connais pas bien les acteurs pour me prononcer au delà de ce que j'ai dit.
L'article ne parle pas de la SNCF mais de sa filiale, oui.sncf, qui est une agence de voyages, SAS filiale de la SNCF.
Du coup, sa valeur ajoutée et son cœur de métier, c'est la fourniture de «services de réservation et activités connexes». Donc la vente de billets en lignes. Donc c'est une entreprise d'informatique.
La valeur ajoutée est le site web et l'applicatif, pas l'hébergement de ce service dans un datacenter qui est une autre compétence.
Le coût n'est pas un critère. La colonne dans laquelle ranger le coût est bien plus importante. Au lieu d'avoir des immobilisations matérielles pour X€ et des salaires pour Y€, on préfère payer Z€ en frais de prestation de services, quitte à ce que Z soit largement supérieur à X + Y (ou alors oui.sncf est une exception) … Parce que la logique comptable, la logique de dirigeants d'entreprises privées, n'est pas basée sur un coût mais sur sa classification.
Il faut déjà démontrer que Z > X + Y, ce n'est pas si simple.
Oui Amazon marge, mais on le sait bien que ce secteur d'activité fonctionne avec des pics et des creux. Il y a des périodes où oui.scnf reçoit beaucoup de requêtes (en journée en France et à l'approche des vacances) et d'autres où c'est le néant comme la nuit en France.
Donc pour gérer ces pics de charge, oui.sncf doit surdimensionner son infra. Ou renoncer à servir convenablement les clients durant ces pics (c'est un choix mais coûteux aussi). De plus il a besoin d'une armée d'admin sys capables de gérer une telle infra dans les règles de l'art, ce n'est pas si facile à trouver.
Amazon (ou un autre prestataire du genre) peut mutualiser les machines entre différents clients pour gérer les pics des différents clients sans trop surdimensionner l'ensemble. Donc on réduit les coûts en matériel, en énergie et en espace. De plus, de part leur métier avec AWS, ils ont les compétences en interne pour maintenir cette infra. C'est leur boulot et le feront probablement mieux que n'importe quelle équipe constituée par oui.sncf de manière adhoc.
Donc oui, j'insiste : chacun son métier, l'intégration verticale ça peut fonctionner mais ce n'est pas un absolu.
L'informatique, c'est comme l'immobilier : il vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres ;-)
Bah, non, dans les deux cas ça dépend des situations et besoins de chacun. Être locataire de son logement pour le particulier ou de ses locaux pour une entreprise ça a aussi du sens et des avantages.
La SNCF n'est pas une entreprise d'informatique, sa valeur ajoutée et son cœur de métier est dans les liaisons ferroviaires. L'informatique est un moyen de réaliser son travail, mais tout comme la SNCF ne crée pas ses propres trains dont elle dépend, il n'y a pas de raison qu'elle maitrise tout son parc informatique.
Sinon les fournisseurs n'existeraient pas, car il faudrait maitriser toute sa chaine de production à chaque fois ce qui pose aussi des problèmes.
Construire une grosse infra pour un site comme celui-là ne s'improvise pas et ce n'est pas le métier de la SNCF de le faire. Or comme il y a des fournisseurs qui le font bien à un tarif acceptable, aller ailleurs fait sens. Le faire en interne n'est pas tellement justifié ici, la SNCF n'a pas des besoins qu'un hébergeur comme Amazon ne sait pas prendre en charge.
Cette méthode ne fonctionne que pour certains correctifs du noyau (pas tout) et l'objectif n'est pas d'atteindre l'uptime de 100% sur l'année.
Un exemple de cas d'utilisation, tu gères l'infra du NASDAQ, tu as besoin d'un uptime de 100% sur la journée le temps des opérations. La moindre coupure du serveur coûte cher et prend du temps (plusieurs dizaines de minutes au moins), les maintenances sont planifiées quand c'est fermé. Mais tu as besoin d'une sécurité à toute épreuve quand c'est ouvert, car tu es une cible privilégiée. Tu utilises kpatch pour corriger une faille critique pour tenir le temps de la prochaine maintenance où tu pourras te permettre de mettre à jour le système en entier proprement avec les redémarrages et tests nécessaires.
Utiliser kpatch pour se dispenser de redémarrer me semble être une mauvaise idée car c'est pas mal de boulot en plus pour suivre les correctifs (il est plus simple de mettre à jour le noyau) et tous les patchs du noyau ne sont pas compatibles à cause de la méthode employée. Donc à la fin tu es obligé de mettre à jour le noyau en entier quand même.
Notons qu'en plus du noyau, si tu mets à jour la glibc par exemple, tu es bon pour relancer tous les logiciels ou presque qui tournent sur ta machine, redémarrer est finalement nécessaire si tu veux que cela soit vraiment appliqué partout.
Puis même sous Linux il est recommandé de faire les mises à jour à froid, c'est-à-dire avec le système en mode minimal pour mettre à jour comme Windows.
Déjà car comme tu le mentionnes, la mise à jour d'une application n'est vraiment effective que si on relance les applications. Les composants systèmes (noyau, systemd / autres systèmes d'init, X11, les environnements de bureaux) ne sont pas relancés à chaud en général en dehors du redémarrage du système donc le redémarrage reste requis.
Ensuite car une mise à jour est un processus malgré tout fragile, qui consomme des ressources, des services sont relancés et ça peut foirer car en conflit avec ce qui est fait sur le machine. On a eu un tel exemple chez Fedora qui était d'ailleurs générique : https://forums.fedora-fr.org/viewtopic.php?id=65807 mais parfois c'est plus subtile.
Enfin, admettons que tu mettes à jour Firefox et sa dépendance NSS lors de la même procédure de mise à jour. Exemple fictif, tu lances Firefox quand NSS a été mis à jour mais pas Firefox, tu as potentiellement une dépendance dans une version incompatible avec ta version de Firefox qui est chargée ce qui peut donner des bogues étranges difficiles à reproduire.
La mise à jour par paquet n'étant pas une opération atomique, l'état du système est mouvant pendant une longue période de temps où pas mal de scénarios peuvent se produire.
Par contre, je n'avais pas suivi pour le cyrillique (je suis largué depuis que ça a dépassé la douzaine) : c'est quels pays ? en langue officielle ?
La Bulgarie a pour langue officielle le bulgare qui emploie cet alphabet.
Comme pour l'alphabet grec, cela ne concerne à ce jour qu'une langue pour l'UE.
C'est vrai, mais d'un point de vue technique, c'est quoi la différence ?
Plusieurs hypothèses :
Le logiciel interne de la box n'a pas cette fonction pleinement supportée encore ;
Le logiciel le gère bien, mais les labos de tests n'ont pas l'équipement ou les ressources pour tester l'IPv6 dans cette configuration à fond ;
Trop peu de clients qui ont ce type d'abonnements pour justifier un effort important sur ce sujet pour l'instant ;
La liaison antenne-relais / box est bonne et testée, mais l'infra derrière (les abonnements de 4G fixes diffèrent sur mobile : donc probable que le réseau derrière soit un peu différent) n'est pas adapté encore.
Il y a du taf, mais bon SFR traine vraiment des pieds de manière difficilement justifiable. La fusion avec Numéricable et le renouvellement de la direction a fait du mal, car SFR était plutôt dans le peloton de tête sur la question de l'IPv6 à l'époque.
Pourquoi parler de contresens, selon wikipedia : "Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont les constituants et le métabolisme déclenchent la réplication."
Donc, le vaccin utilise bien la voie virale pour se propager, ce n'est pas le cas de tout les vaccins. C'est bien ton corps qui est l'usine à protéine spike, c'est la première fois que ça a été fait de manière massive.
Sauf que la protéine spike produite ne permet pas la réplication dans le corps. Contrairement au virus.
Le cycle de vie simplifié du virus est : intrusion dans la cellule -> insertion de l'ARN dans le métabolisme cellulaire -> production de nouveaux virus -> circulation dans le corps -> intrusion dans une autre cellule -> etc. Jusqu'à que le corps meurt ou que le système immunitaire y mette fin.
Le cycle de vie du vaccin à ARN est : intrusion dans la cellule du bout d'ARN -> production de protéines spike -> circulation dans le corps
Et c'est tout, la protéine spike n'a pas les mécanismes permettant d'être répliqué à nouveau, contrairement au virus. Donc la production de protéine spike s'arrête quand l'ARN du vaccin est dégradé soit en quelques jours. Le virus peut potentiellement se reproduire à l'infini.
C'est très différent, il ne suffit pas d'utiliser la machinerie cellulaire avec un peu d'ARN pour définir un virus, sinon notre corps entier est un virus aussi…
S'il s'avère que c'est aussi sûr que les autres méthodes, lorsque l'on aura le recul, alors pas de pb. Les retours de l'agence du médicament américaine, remontent plus d'effets secondaires sur les seuls vaccins anti-covid en moins de deux ans que l'ensemble des vaccins en 10 ans !
Je ne dis que ces chiffres sont faux, mais perso je me demande si le fait que le vaccin soit nouveau et qu'il y ait des inquiétudes autour ne produit pas une méfiance telle qu'on rapporte n'importe quel effet secondaire attribuable au vaccin (comme un mal de tête) alors que pour les autres tout le monde s'en fiche car c'est connu et on ne remonte rien ?
De plus ces données sont brutes, sans vérification de leur véracité. Méfiance donc.
Ce n'est pas comme si on n'avait pas vécu le LancetGate.
Il faut arrêter avec cette histoire, le processus a été suivi et l'article retiré. C'est exactement ce qui est attendu de la démarche scientifique en ce sens.
Personne dans les ministères n'a remis en cause ses analyses, ils ont même fait une précision sur les chiffres qu'ils avaient manipulés pour faire dire ce qu'ils voulaient.
Le soucis n'est pas la justesse des chiffres dans nombre d'analyses statistiques, c'est leur interprétation.
Par exemple anaseto m'avait ressorti l'analyse du gars de France Soir sur les hospitalisations moyennes plus basse en 2020 par rapport à 2019 par exemple. Ce qui démontrerait l'absence de saturation hospitalière.
En quoi le gars se goure malgré ces chiffres justes ?
Déjà car la surcharge hospitalière a été par vague et non toute l'année, donc quelques semaines sur l'année seulement. Avec une moyenne annuelle, tu ne le vois pas forcément.
De plus, un patient aux soins intensifs ça demande plus de temps, de personnel et de matériel qu'un hospitalisé lambda. Si demain je vais me faire une opération de la cloison nasale, le lendemain je peux sortir de l'hôpital. Si je suis en soins intensifs pour le COVID, c'est plusieurs semaines après. Donc là où avec des opérations classiques tu pouvais enchainer les patients pour un lit sur plusieurs semaines, avec un patient COVID grave tu n'en as qu'un pour le même lit sur la même durée.
Résultat, avec moins d'hospitalisés sur l'année, avec le COVID tu peux avoir une surcharge hospitalière ! C'est contre intuitif de prime abord. Mais le gars conclu quand même sans réfléchir ou sans poser la question au personnel du terrain.
L'analyse statistique du gars est donc complètement hors sol et déconnecté de la réalité du terrain et commet de fait des erreurs d'interprétations grossières malgré des chiffres exactes. Donc son travail n'a aucune valeur. Donc si, pour faire des analyses statistiques sur la médecine, il faut quand même impliquer des médecins dans le processus, pas pour le calcul, mais donner du contexte aux chiffres et les interpréter.
Mais ne jamais se demander si la réaction n'est pas dû au fait (et c'est un fait) de raconter bêtise sur bêtise, avec des sources des plus pourries. Jamais.
Notons d'ailleurs qu'anaseto a été assez crescendo sur le sujet. En 2020 le soucis était le gouvernement qui confinait et avait des mesures incohérentes plutôt que d'imposer de ventiler. Puis après le virus n'est pas si grave et il y a des traitements alternatifs qu'on n'utilise pas. Puis ensuite les vaccins sont dangereux, plus que la maladie. Puis il faudrait n'imposer aucune mesure (on oublie la ventilation de départ). Pas plus tard que la semaine dernière il allait jusqu'à nier la saturation hospitalière (et probablement de fait la mortalité de la maladie elle même).
Je pense que le mois prochain il allait annoncer que le virus n'existait pas, que c'est une invention de l'OMS qui a des conflits d'intérêt en ce sens, chiffres à l'appui basé sur ses recherches fructueuses.
Euh, je ne comprends pas trop pourquoi tu écris que onze -> 1 + 10. De mon côté, onze (et douze… seize) ne me semble pas être un nombre composé de deux morphèmes, mais simplement d'une seule unité (je ne parle pas de la reconstruction étymologique du terme, mais de la compréhension qu'on en a intuitivement). C'est-à-dire que "on" ne signifie pas 'un', et "ze" ne signifie pas 'dix'.
Alors oui, aujourd'hui je pense que la plupart des personnes en français ne savent pas que le "ze" fait référence à 10. C'est un héritage historique lointain qui est totalement oublié. Comme tellement de choses dans notre langue (et pareil en anglais, etc.).
Mais la réalité historique est là, ça a ce sens là, et malgré tout on a eu un changement de logique à partir du nombre 17. Phénomène qu'on retrouve en anglais aussi même si le nombre de bascule est 20 dans leur cas. Cela montre plusieurs choses, que pas mal de constructions bizarres dans notre langue viennent d'évolutions longues et lentes, à des époques d'ailleurs où les communications entre régions et habitants étaient plus rares qu'aujourd'hui.
Le fait d'ailleurs que ces basculent aient eu lieu à des nombres assez bas est sans doute un signe (mais je ne suis aps expert) que pendant très longtemps la population manipulait rarement des nombres plus élevés.
Et pour le néerlandais, ça aurait été plus cohérent si ça avait été :
Bien sûr, mais je voulais dire qu'au moins le boutisme de la dizaine est constante partout dans cette langue, ce qui n'est pas le cas du français, ni de l'anglais.
Je le mentionne car en cours de néerlandais beaucoup de gens trouvent cet aspect du néerlandais bizarre et difficile, alors qu'en réalité la langue maternelle qu'ils manipulent a aussi ce genre de défauts !
Le truc que j'ai toujours trouvé complètement illogique par contre, c'est les dates format É-U : mois/jour/année . Si quelqu'un a une explication rationnelle à ça, je suis preneur.
De ce que j'avais lu comme explication, c'était une habitude où le classement par année n'était pas encore courante, donc on classait par mois puis jour pour voir un ordre correct. Puis quand l'année a commencé à s'imposer ça a été ajouté à la fin pour ne pas trop perturber l'habitude.
Après niveau illogisme, l'anglais et le français sont pas mauvais. Regardons littéralement:
fifteen -> 5 + 10
twenty five -> 20 + 5 (c'est inversé par rapport aux dizaines).
Et ainsi de suite.
Donc non, je n'« occulte » rien du tout, c'est toi qui continues à parler d'une surcharge qui, selon les données officielles, n'a jamais existé. Tu pourras continuer à dire que sans le confinement ça aurait été terrible et que la surcharge aurait alors existé, mais ça restera des paroles en l'air dans le domaine de l'hypothèse qu'il faudrait, au minimum, que tu illustres avec les données officielles d'un autre pays comparable mais qui n'aurait pas mis en place de confinement.
Es-tu allé dans un hôpital par hasard ? Moi oui, régulièrement. Tu connais des gens qui ont bossé dans les hôpitaux lors des vagues et qui témoignent du problème ? Moi oui.
Sais-tu comment c'est organisé ? Manifestement pas.
Un patient en soin intensif ça prend plus de soins qu'un patient classique. Car il faut plus de surveillance, donc plus d'infirmiers, plus de médecins. Donc ça veut dire que si ton hôpital sature, tu peux avoir moins de patients qu'en temps normal qui sont admis. Tu as aussi des tas de gens qui vont en urgences pour finalement une consultation de routine genre mon enfant à le nez qui coule, qu'est-ce qu'il faut faire ?, lors des vagues ils sont refoulés et d'ailleurs viennent moins car ils ont peur de choper le COVID.
Bref, comme d'hab, tu prends des chiffres sans tenir compte du contexte, de la réalité du terrain. Pour quelqu'un qui justement se plaît à vouloir confronter les idées à la réalité du terrain, tu fais tout l'inverse.
En Espagne les confinements et états d'urgence ont tous été prouvés anti-constitutionnels… avec un an de retard. En France, on ne peut pas savoir, et ce d'autant plus que le conseil constitutionnel n'est pas constitué uniquement de juristes de métier mais aussi de politiciens avec de forts conflits d'intérêt.
L'État de droit ne signifie pas que le droit est appliqué à 100% en tout temps. Sinon les tribunaux seraient vides, il n'y aurait plus de meurtres, de vols, etc.
Cela signifie qu'il y a une hiérarchie dans le droit, et qu'il est opposable en toute circonstance. Donc en l’occurrence pouvoir faire lever des mesures non conforme au droit. Mais sur une période de temps une loi invalide peut être d'application.
Mais bon, tout citoyen peut juger de l'esprit de la constitution
On peut, mais bon devenir avocat ne nécessite pas des années d'étude pour rien par exemple. Le droit constitutionnel est d'ailleurs souvent une matière peu appréciée et plus délicate qu'elle n'y paraît. Le droit de manière générale paraît intuitif mais cela ne l'est pas. Le vocabulaire est trompeur, il y a des contradictions dans le droit, le contexte historique des lois est souvent mal connu, le fonctionnement des institutions rarement bien comprise. Ce n'est pas dire que le citoyen est idiot, mais le droit c'est une matière complexe et il faut être formé pour bien comprendre les textes.
qui est qu'un état d'exception portant atteinte aux libertés fondamentales de tous se justifie lorsque l'État de droit est en danger (et encore, en faisant attention à ne pas nuire aux enfants), pas lorsqu'un virus circule (s'il est vraiment dangereux, les gens resteraient chez eux volontairement et il faudrait, au contraire,
Le gouvernement est aussi responsable de la population, de sa santé, etc. La vie est aussi un droit fondamental, peut être plus important car la mort est un processus irréversible. Ne rien faire peut aussi les condamner justement.
Ce n'est pas pour rien que de plus en plus de gens mènent des combats juridiques devant l'inaction des gouvernements pour les questions climatiques. Leur responsabilité peut être engagée.
Heu, il me semble qu'un gouvernement ne peut pas considérer un problème indépendamment du reste et qu'il n'y a pas de raison qu'on fasse cela nous-mêmes. C'est très limite d'accepter de perdre des droits fondamentaux sans aucune justification que, globalement, c'est positif.
Dans ton raisonnement tu oublies que si les hôpitaux sont surchargés, le traitement des maladies classiques en pâtissent aussi (comme lors des confinements, le problème n'est pas la méthode, le problème est que les patients COVID bouffent du temps, du personnel et du matériel). Donc si tu laisses faire, tu auras aussi des soucis pour traiter les maladies cardiovasculaires, les cancers, les diabètes, les chirurgies d'urgence, etc. Pire, des maladies qui d'habitude se soignent plutôt bien (comme le COVID d'ailleurs) vont voir leur mortalité augmenter faute de mieux.
Bizarrement dans ton raisonnement tu occultes cet aspect bien volontiers pour mettre en avant les effets collatéraux des confinements (qui existent, je ne le nie pas).
Note en passant que, l'esprit de la constitution, c'est qu'une violation de l'état droit n'est possible que lorsque celui-ci est en danger (ce qui normalement n'arrive qu'en cas de guerre, pas avec un virus),
Ce n'est pas parce qu'on a des pouvoirs d'exceptions qu'il n'y a plus d'État de droit. Justement, s'ils sont utilisés de manière conforme à la Constitution (et juridiquement tout a été respecté jusqu'ici il semble) alors l'État de droit est préservé. L'État de droit signifie justement qu'on respecte la hiérarchie des normes dont la Constitution, ce qui implique par exemple qu'on peut contester des mesures par voie judiciaire pour les invalider. Cela ne signifie pas que els pouvoirs d'exception ne peuvent pas exister.
Si tu supprimes les paquets pour la faire à la macOS ou Windows, ça va certes améliorer cet aspect significativement, mais ça va râler dans les chaumières.
Notons que par exemple Fedora Silverblue comme d'autres tentent une approche nouvelle, qui n'est pas parfaite mais a son intérêt.
se mettre d'accord sur un système de paquets commun
Même si toutes les distributions utiliseraient RPM, le problème ne serait pas résolu. Ce serait un progrès mais insuffisant.
Déjà car chaque distribution nomme ses paquets de manière différentes. Si c'est souvent le même, parfois c'est très différent. Pensons à kernel chez Red-Hat pour linux côté Debian. Ou Apache pour Debian, httpd pour Red Hat. Du coup pour les dépendances d'un paquet ça pose problème.
Ensuite les options de compilation et le découpage des paquets (et de fait les dépendances) sont différentes. Certaines distributions peuvent faire un gros paquet Libreoffice qui fournit tout, quand d'autres vont avoir un paquet par logiciel fourni par Libreoffice. L'un est plus simple, l'autre permet d'être plus modulaire (et donc potentiellement n'installer que ce qui est vraiment nécessaire). Il n'y a pas de choix parfaits à ce sujet.
s'assurer d'avoir des API / ABI stables
Cela dépend moins des distributions que de la chaine de compilation et des bibliothèques employées par les logiciels fournis. Ce n'est pas de la faute de Fedora ou Debian si GNOME migre vers GTK4 qui n'est pas compatible avec GTK+3 par exemple.
C'est l'avantage du libre, tu peux composer ce que tu veux selon tes envies et besoin, l'inconvénient c'est qu'il fragmente l'écosystème et rend la tâche plus complexe pour les personnes extérieures. Flatpak est un moyen (comme d'autres) de résoudre ce conflit, mais là encore cette solution a des inconvénients.
À un moment il faut réaliser qu'il n'y a aucune solution technique parfaite, et que d'aller dans un sens a un impact négatif sur d'autres paramètres.
Je pense qu'il faut aussi analyser les chiffres bruts et le passé avant de tirer une conclusion aussi forte sur le fait que la France va s'effondrer car la mortalité infantile monte.
On remarque que globalement la mortalité infantile est basse, elle est au niveau de 2004 (période où la France était bien placée et tout le monde trouvait ça bien). Bref, on ne revient pas dans les années 70 non plus. La variation même si elle est haussière elle reste relativement faible.
Alors bien sûr, il faut analyser pourquoi cette tendance française, comment faire mieux. Mais de là à dire que cet indicateur montre que le pays va s'effondrer demain, il faut être un peu sérieux. Ou alors le pays était en bonne santé qu'entre 2004 et 2010.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.
Et tu sais qu'un médecin non homéopathe et compétent fait ça aussi ?
Car certains semblent le découvrir mais des généralistes et spécialistes qui prennent le temps nécessaire et font des soins personnalisés bah en fait c'est plutôt courant, c'est même ce qui est attendu d'un médecin aujourd'hui.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 7.
Relis la phrase d'avant, il parle du fait que le commentaire de papap est caché (car sévèrement moinsé) et donc invisible. Pas du fait que papap est caché derrière son écran à l'abri de menaces physiques.
Son but est de combattre le propos antivax car il est dangereux, pas de frapper ses messagers.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.
Pour un individu en bonne santé, 4-5 g dans la journée n'est pas létal si la prise est de courte durée (genre un ou deux jours).
Le soucis du paracétamol à des doses thérapeutiques (donc 3-5 g) :
Sinon il faut monter à plus de 10 g par jour pour avoir un effet toxique fort avec des séquelles après en une prise. D'où le fait qu'en France le paracétamol est vendu par boîte de 8 g pour limiter le risque que cela arrive.
Bref, il faut faire attention, mais il ne faut pas paniquer quand tu as pris 4 g de paracétamol dans la journée en espaçant les prises de 4 à 6h (selon la posologie conseillée dans la notice).
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 17:10.
Zenitram a des enfants, et moi aussi par ailleurs et cela ne rend pas ton raisonnement valide pour autant.
Un parent normal doit surtout faire confiance à quelqu'un de compétent en matière de santé avant toute chose. Et cela passe par écouter son médecin et les autorités sanitaires.
Un parent normal n'est pas capable de lire et interpréter les données des études cliniques ou de la pharmacovigilances : les pièges sont très nombreux et même des scientifiques s'y plantent car ils oublient de prendre en compte les connaissances du domaine où ils ne sont pas experts. Pièges que la presse et ici même on a pu relater manifestement en vain. Genre confusion entre corrélation et causalité (pourtant piège basique), non prise en compte de la mortalité normale ou de certains phénomènes habituels, non prise en compte qu'un lit occupé à l'hôpital par quelqu'un aux soins intensifs n'est pas identique à un lit d'hôpital occupé pour une hospitalisation de jour sur de nombreux indicateurs, etc.
Se renseigner par soi même, c'est bien, mais il ne faut pas faire une confiance aveugle en sa propre interprétation sinon tu finis dans le mur car nous ne sommes pas des experts en médecine, en biologie et en étude clinique.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 8.
La France est aussi grande consommatrice d'homéopathie, donc on en conclut quoi ?
C'est quand même étonnant de croire qu'on règle un problème de surmédication en prescrivant des pilules sans effet. Si on veut que les gens arrêtent de prendre tout et n'importe quoi, il faut surtout les habituer à changer d'attitudes et accepter qu'il n'y a pas besoin de toujours consommer un produit quelconque pour aller mieux.
En ce sens l'homéopathie est un problème car il maintient ce réflexe problème de santé = médicament même si le médicament est factice. D'ailleurs pour avoir été dans une famille où l'homéopathie était employée dans ma jeunesse, le moindre problème à la con = cachet. Oui même pour une égratignures où il suffisait de désinfecter et attendre. Et j'ai l'impression que ma famille où l'homéopathie circulait n'est pas un cas isolé dans cette dérive.
Il y avait le problème pour beaucoup de patients de croire qu'un antibiotique réglait toute infection et en demandait même pour des pathologies où ça ne servait à rien comme un rhume car d'origine virale. Le soucis n'était pas que la surmédication, c'était aussi qu'on associait l'utilité de l'antibiotique à un champ d'action trop large qui était inefficace, et même nuisible car ça coûte à la Sécu et ça augmente aussi la résistance aux antibiotiques.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 9.
L'effet placebo fonctionne sur les animaux, pourquoi pas les bébés ?
L'effet placebo n'est pas non plus un effet magique du corps qui permet d'activer une méga guérison. C'est d'ailleurs expliqué ici ce qu'il y a derrière l'effet placebo.
En gros on peut résumer à :
Bref, l'effet placebo fonctionne bien chez les enfants et bébés car une partie de ce qu'il y a derrière cette notion il y a beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec l'introduction d'un quelconque traitement. On lui attribue des effets qu'on devrait attribuer au temps qui passe et au corps qui travaille sans relâche.
[^] # Re: Praticiens
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10.
Cet argument me paraît douteux.
Déjà l'homéopathie a peu de lien avec les urgences, les gens qui vont aux urgences pour des choses bénignes n'y vont pas parce qu'ils n'ont pas eu d'homéopathie par leur généraliste : c'est parfois pour des raisons financières, parfois par manque de connaissance du parcours de soin adapté à leur cas, par manque de disponibilité de leur médecin (en particulier la nuit et le weekend, ou en cas d'un problème sérieux qui ne peut pas attendre le prochain rendez-vous), etc.
Ensuite, je pense que l'homéopathie justement renforce le côté j'ai un problème, je prends un cachet. Heureusement l'homéopathie ne fait rien biologiquement, Mais il entretien le réflexe de sortir d'une consultation pour un problème bénin avec la prescription d'un médicament. Alors qu'il faudrait plutôt considérer l'inverse comme normal : tu as un petit problème sans traitement potable ? Sors avec rien du tout.
L'arnica est aussi efficace que le reste de l'homéopathie. Cela fonctionne ainsi chez toi, tant mieux, mais tu es dans l'effet placebo.
Par contre ça me pose problème éthiquement qu'on vende un traitement sur base d'un mensonge. L'homéopathie ne fonctionne pas, il doit être vendu comme tel. Entretenir le doute et le flou pour l'effet placebo me semble être un bien mauvais choix.
[^] # Re: salaires aux États-Unis
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Appel à une professionnalisation des mainteneurs. Évalué à 10. Dernière modification le 12 décembre 2021 à 18:17.
Puis bon, si les salaires américains font parfois rêver, sans même considérer le contexte sur le fait que comparer des salaires entre pays c'est un exercice difficile (surtout avec les USA où il y a beaucoup à charge de chacun : santé, éducation des enfants, etc.), il faut aussi être décent.
Un ingénieur en informatique en Europe est bien payé, pas aussi bien qu'aux USA mais ce serait je pense insultant de se considérer comme mal payé pour ce qu'on fait. On est au delà du salaire médian dans bien des cas, en travaillant dans des bureaux avec air conditionné, en CDI, avec des conditions de travail favorables et un risque de chômage faible par rapport à d'autres secteurs. Et avec possibilité de télétravail ce qui maintient les revenus même en cas de COVID.
SI je n'ai rien contre avoir plus d'argent encore, je ne me permettrais pas de me considérer comme mal payé. Ce serait je pense insultant pour pas mal de gens dans notre pays.
Notons qu'aux USA, notamment en Californie, les hauts salaires des ingénieurs en informatique de la région mettent une pression sur le coût de la vie qui rend le quotidien des habitants d'autres secteurs d'activité plutôt difficile.
Perso je suis content de payer plein d'impôts, qui me servent mais servent à d'autres moins bien lotis aussi. Le manque de redistribution aux USA est à mes yeux un gros problème. Je ne le vois aps comme un modèle même si pour notre métier c'est plutôt un eldorado.
[^] # Re: Qu'à moitié étonné
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.
Je répondais à l'argument d'avoir tout en interne sous contrôle, je n'ai pas dit que Amazon était un meilleur choix que OVH, mais que Amazon était probablement un meilleur choix que de tout internaliser. Ce n'est pas pareil.
Je ne connais pas bien les acteurs pour me prononcer au delà de ce que j'ai dit.
[^] # Re: Qu'à moitié étonné
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.
La valeur ajoutée est le site web et l'applicatif, pas l'hébergement de ce service dans un datacenter qui est une autre compétence.
Il faut déjà démontrer que Z > X + Y, ce n'est pas si simple.
Oui Amazon marge, mais on le sait bien que ce secteur d'activité fonctionne avec des pics et des creux. Il y a des périodes où oui.scnf reçoit beaucoup de requêtes (en journée en France et à l'approche des vacances) et d'autres où c'est le néant comme la nuit en France.
Donc pour gérer ces pics de charge, oui.sncf doit surdimensionner son infra. Ou renoncer à servir convenablement les clients durant ces pics (c'est un choix mais coûteux aussi). De plus il a besoin d'une armée d'admin sys capables de gérer une telle infra dans les règles de l'art, ce n'est pas si facile à trouver.
Amazon (ou un autre prestataire du genre) peut mutualiser les machines entre différents clients pour gérer les pics des différents clients sans trop surdimensionner l'ensemble. Donc on réduit les coûts en matériel, en énergie et en espace. De plus, de part leur métier avec AWS, ils ont les compétences en interne pour maintenir cette infra. C'est leur boulot et le feront probablement mieux que n'importe quelle équipe constituée par oui.sncf de manière adhoc.
Donc oui, j'insiste : chacun son métier, l'intégration verticale ça peut fonctionner mais ce n'est pas un absolu.
[^] # Re: Qu'à moitié étonné
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 7. Dernière modification le 10 décembre 2021 à 12:23.
Bah, non, dans les deux cas ça dépend des situations et besoins de chacun. Être locataire de son logement pour le particulier ou de ses locaux pour une entreprise ça a aussi du sens et des avantages.
La SNCF n'est pas une entreprise d'informatique, sa valeur ajoutée et son cœur de métier est dans les liaisons ferroviaires. L'informatique est un moyen de réaliser son travail, mais tout comme la SNCF ne crée pas ses propres trains dont elle dépend, il n'y a pas de raison qu'elle maitrise tout son parc informatique.
Sinon les fournisseurs n'existeraient pas, car il faudrait maitriser toute sa chaine de production à chaque fois ce qui pose aussi des problèmes.
Construire une grosse infra pour un site comme celui-là ne s'improvise pas et ce n'est pas le métier de la SNCF de le faire. Or comme il y a des fournisseurs qui le font bien à un tarif acceptable, aller ailleurs fait sens. Le faire en interne n'est pas tellement justifié ici, la SNCF n'a pas des besoins qu'un hébergeur comme Amazon ne sait pas prendre en charge.
[^] # Re: Oui et non...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 10.
Cette méthode ne fonctionne que pour certains correctifs du noyau (pas tout) et l'objectif n'est pas d'atteindre l'uptime de 100% sur l'année.
Un exemple de cas d'utilisation, tu gères l'infra du NASDAQ, tu as besoin d'un uptime de 100% sur la journée le temps des opérations. La moindre coupure du serveur coûte cher et prend du temps (plusieurs dizaines de minutes au moins), les maintenances sont planifiées quand c'est fermé. Mais tu as besoin d'une sécurité à toute épreuve quand c'est ouvert, car tu es une cible privilégiée. Tu utilises kpatch pour corriger une faille critique pour tenir le temps de la prochaine maintenance où tu pourras te permettre de mettre à jour le système en entier proprement avec les redémarrages et tests nécessaires.
Utiliser kpatch pour se dispenser de redémarrer me semble être une mauvaise idée car c'est pas mal de boulot en plus pour suivre les correctifs (il est plus simple de mettre à jour le noyau) et tous les patchs du noyau ne sont pas compatibles à cause de la méthode employée. Donc à la fin tu es obligé de mettre à jour le noyau en entier quand même.
Notons qu'en plus du noyau, si tu mets à jour la glibc par exemple, tu es bon pour relancer tous les logiciels ou presque qui tournent sur ta machine, redémarrer est finalement nécessaire si tu veux que cela soit vraiment appliqué partout.
[^] # Re: Oui et non...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 8.
Puis même sous Linux il est recommandé de faire les mises à jour à froid, c'est-à-dire avec le système en mode minimal pour mettre à jour comme Windows.
Déjà car comme tu le mentionnes, la mise à jour d'une application n'est vraiment effective que si on relance les applications. Les composants systèmes (noyau, systemd / autres systèmes d'init, X11, les environnements de bureaux) ne sont pas relancés à chaud en général en dehors du redémarrage du système donc le redémarrage reste requis.
Ensuite car une mise à jour est un processus malgré tout fragile, qui consomme des ressources, des services sont relancés et ça peut foirer car en conflit avec ce qui est fait sur le machine. On a eu un tel exemple chez Fedora qui était d'ailleurs générique : https://forums.fedora-fr.org/viewtopic.php?id=65807 mais parfois c'est plus subtile.
Enfin, admettons que tu mettes à jour Firefox et sa dépendance NSS lors de la même procédure de mise à jour. Exemple fictif, tu lances Firefox quand NSS a été mis à jour mais pas Firefox, tu as potentiellement une dépendance dans une version incompatible avec ta version de Firefox qui est chargée ce qui peut donner des bogues étranges difficiles à reproduire.
La mise à jour par paquet n'étant pas une opération atomique, l'état du système est mouvant pendant une longue période de temps où pas mal de scénarios peuvent se produire.
[^] # Re: Alternatives
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien QWERTY-fr (une disposition qwerty avec un accès facile aux symboles français). Évalué à 4.
La Bulgarie a pour langue officielle le bulgare qui emploie cet alphabet.
Comme pour l'alphabet grec, cela ne concerne à ce jour qu'une langue pour l'UE.
[^] # Re: Une transition loin d'être suffisante en France
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Transition vers IPV6. Évalué à 5.
Plusieurs hypothèses :
Il y a du taf, mais bon SFR traine vraiment des pieds de manière difficilement justifiable. La fusion avec Numéricable et le renouvellement de la direction a fait du mal, car SFR était plutôt dans le peloton de tête sur la question de l'IPv6 à l'époque.
[^] # Re: Bon courage !
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 6.
Sauf que la protéine spike produite ne permet pas la réplication dans le corps. Contrairement au virus.
Le cycle de vie simplifié du virus est : intrusion dans la cellule -> insertion de l'ARN dans le métabolisme cellulaire -> production de nouveaux virus -> circulation dans le corps -> intrusion dans une autre cellule -> etc. Jusqu'à que le corps meurt ou que le système immunitaire y mette fin.
Le cycle de vie du vaccin à ARN est : intrusion dans la cellule du bout d'ARN -> production de protéines spike -> circulation dans le corps
Et c'est tout, la protéine spike n'a pas les mécanismes permettant d'être répliqué à nouveau, contrairement au virus. Donc la production de protéine spike s'arrête quand l'ARN du vaccin est dégradé soit en quelques jours. Le virus peut potentiellement se reproduire à l'infini.
C'est très différent, il ne suffit pas d'utiliser la machinerie cellulaire avec un peu d'ARN pour définir un virus, sinon notre corps entier est un virus aussi…
Je ne dis que ces chiffres sont faux, mais perso je me demande si le fait que le vaccin soit nouveau et qu'il y ait des inquiétudes autour ne produit pas une méfiance telle qu'on rapporte n'importe quel effet secondaire attribuable au vaccin (comme un mal de tête) alors que pour les autres tout le monde s'en fiche car c'est connu et on ne remonte rien ?
De plus ces données sont brutes, sans vérification de leur véracité. Méfiance donc.
[^] # Re: Ô que je te comprend
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 8.
Il faut arrêter avec cette histoire, le processus a été suivi et l'article retiré. C'est exactement ce qui est attendu de la démarche scientifique en ce sens.
Le soucis n'est pas la justesse des chiffres dans nombre d'analyses statistiques, c'est leur interprétation.
Par exemple anaseto m'avait ressorti l'analyse du gars de France Soir sur les hospitalisations moyennes plus basse en 2020 par rapport à 2019 par exemple. Ce qui démontrerait l'absence de saturation hospitalière.
En quoi le gars se goure malgré ces chiffres justes ?
Déjà car la surcharge hospitalière a été par vague et non toute l'année, donc quelques semaines sur l'année seulement. Avec une moyenne annuelle, tu ne le vois pas forcément.
De plus, un patient aux soins intensifs ça demande plus de temps, de personnel et de matériel qu'un hospitalisé lambda. Si demain je vais me faire une opération de la cloison nasale, le lendemain je peux sortir de l'hôpital. Si je suis en soins intensifs pour le COVID, c'est plusieurs semaines après. Donc là où avec des opérations classiques tu pouvais enchainer les patients pour un lit sur plusieurs semaines, avec un patient COVID grave tu n'en as qu'un pour le même lit sur la même durée.
Résultat, avec moins d'hospitalisés sur l'année, avec le COVID tu peux avoir une surcharge hospitalière ! C'est contre intuitif de prime abord. Mais le gars conclu quand même sans réfléchir ou sans poser la question au personnel du terrain.
L'analyse statistique du gars est donc complètement hors sol et déconnecté de la réalité du terrain et commet de fait des erreurs d'interprétations grossières malgré des chiffres exactes. Donc son travail n'a aucune valeur. Donc si, pour faire des analyses statistiques sur la médecine, il faut quand même impliquer des médecins dans le processus, pas pour le calcul, mais donner du contexte aux chiffres et les interpréter.
[^] # Re: Ciao
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Merci Linuxfr, aujourd'hui je fais mes valises. Évalué à 10. Dernière modification le 30 novembre 2021 à 21:17.
Notons d'ailleurs qu'anaseto a été assez crescendo sur le sujet. En 2020 le soucis était le gouvernement qui confinait et avait des mesures incohérentes plutôt que d'imposer de ventiler. Puis après le virus n'est pas si grave et il y a des traitements alternatifs qu'on n'utilise pas. Puis ensuite les vaccins sont dangereux, plus que la maladie. Puis il faudrait n'imposer aucune mesure (on oublie la ventilation de départ). Pas plus tard que la semaine dernière il allait jusqu'à nier la saturation hospitalière (et probablement de fait la mortalité de la maladie elle même).
Je pense que le mois prochain il allait annoncer que le virus n'existait pas, que c'est une invention de l'OMS qui a des conflits d'intérêt en ce sens, chiffres à l'appui basé sur ses recherches fructueuses.
[^] # Re: dates et adresses
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau. Évalué à 7.
Alors oui, aujourd'hui je pense que la plupart des personnes en français ne savent pas que le "ze" fait référence à 10. C'est un héritage historique lointain qui est totalement oublié. Comme tellement de choses dans notre langue (et pareil en anglais, etc.).
Mais la réalité historique est là, ça a ce sens là, et malgré tout on a eu un changement de logique à partir du nombre 17. Phénomène qu'on retrouve en anglais aussi même si le nombre de bascule est 20 dans leur cas. Cela montre plusieurs choses, que pas mal de constructions bizarres dans notre langue viennent d'évolutions longues et lentes, à des époques d'ailleurs où les communications entre régions et habitants étaient plus rares qu'aujourd'hui.
Le fait d'ailleurs que ces basculent aient eu lieu à des nombres assez bas est sans doute un signe (mais je ne suis aps expert) que pendant très longtemps la population manipulait rarement des nombres plus élevés.
Bien sûr, mais je voulais dire qu'au moins le boutisme de la dizaine est constante partout dans cette langue, ce qui n'est pas le cas du français, ni de l'anglais.
Je le mentionne car en cours de néerlandais beaucoup de gens trouvent cet aspect du néerlandais bizarre et difficile, alors qu'en réalité la langue maternelle qu'ils manipulent a aussi ce genre de défauts !
[^] # Re: dates et adresses
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Des concepteurs qui ont éteint trop tôt leur cerveau. Évalué à 5.
De ce que j'avais lu comme explication, c'était une habitude où le classement par année n'était pas encore courante, donc on classait par mois puis jour pour voir un ordre correct. Puis quand l'année a commencé à s'imposer ça a été ajouté à la fin pour ne pas trop perturber l'habitude.
Après niveau illogisme, l'anglais et le français sont pas mauvais. Regardons littéralement:
fifteen -> 5 + 10
twenty five -> 20 + 5 (c'est inversé par rapport aux dizaines).
Et ainsi de suite.
En français c'est pareil :
onze -> 1 + 10
…
seize -> 6 + 10
dix-sept -> 10 + 7
Le néerlandais au moins c'est boutisme du milieu de bout en bout :
dertien -> 3 + 10
…
drieëntwintig -> 3 + 20
La dizaine est toujours à la fin.
Du coup tu as:
honderddrieëntwintig -> 100 + 3 + 20
C'est cohérent mais perturbant. :D
[^] # Re: tests pcr
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 7.
Es-tu allé dans un hôpital par hasard ? Moi oui, régulièrement. Tu connais des gens qui ont bossé dans les hôpitaux lors des vagues et qui témoignent du problème ? Moi oui.
Sais-tu comment c'est organisé ? Manifestement pas.
Un patient en soin intensif ça prend plus de soins qu'un patient classique. Car il faut plus de surveillance, donc plus d'infirmiers, plus de médecins. Donc ça veut dire que si ton hôpital sature, tu peux avoir moins de patients qu'en temps normal qui sont admis. Tu as aussi des tas de gens qui vont en urgences pour finalement une consultation de routine genre mon enfant à le nez qui coule, qu'est-ce qu'il faut faire ?, lors des vagues ils sont refoulés et d'ailleurs viennent moins car ils ont peur de choper le COVID.
Bref, comme d'hab, tu prends des chiffres sans tenir compte du contexte, de la réalité du terrain. Pour quelqu'un qui justement se plaît à vouloir confronter les idées à la réalité du terrain, tu fais tout l'inverse.
L'État de droit ne signifie pas que le droit est appliqué à 100% en tout temps. Sinon les tribunaux seraient vides, il n'y aurait plus de meurtres, de vols, etc.
Cela signifie qu'il y a une hiérarchie dans le droit, et qu'il est opposable en toute circonstance. Donc en l’occurrence pouvoir faire lever des mesures non conforme au droit. Mais sur une période de temps une loi invalide peut être d'application.
On peut, mais bon devenir avocat ne nécessite pas des années d'étude pour rien par exemple. Le droit constitutionnel est d'ailleurs souvent une matière peu appréciée et plus délicate qu'elle n'y paraît. Le droit de manière générale paraît intuitif mais cela ne l'est pas. Le vocabulaire est trompeur, il y a des contradictions dans le droit, le contexte historique des lois est souvent mal connu, le fonctionnement des institutions rarement bien comprise. Ce n'est pas dire que le citoyen est idiot, mais le droit c'est une matière complexe et il faut être formé pour bien comprendre les textes.
Le gouvernement est aussi responsable de la population, de sa santé, etc. La vie est aussi un droit fondamental, peut être plus important car la mort est un processus irréversible. Ne rien faire peut aussi les condamner justement.
Ce n'est pas pour rien que de plus en plus de gens mènent des combats juridiques devant l'inaction des gouvernements pour les questions climatiques. Leur responsabilité peut être engagée.
[^] # Re: tests pcr
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Le résultat ne correspond pas à ta théorie fumeuse? Ben facile, change juste la façon de mesurer.. Évalué à 4.
Dans ton raisonnement tu oublies que si les hôpitaux sont surchargés, le traitement des maladies classiques en pâtissent aussi (comme lors des confinements, le problème n'est pas la méthode, le problème est que les patients COVID bouffent du temps, du personnel et du matériel). Donc si tu laisses faire, tu auras aussi des soucis pour traiter les maladies cardiovasculaires, les cancers, les diabètes, les chirurgies d'urgence, etc. Pire, des maladies qui d'habitude se soignent plutôt bien (comme le COVID d'ailleurs) vont voir leur mortalité augmenter faute de mieux.
Bizarrement dans ton raisonnement tu occultes cet aspect bien volontiers pour mettre en avant les effets collatéraux des confinements (qui existent, je ne le nie pas).
Ce n'est pas parce qu'on a des pouvoirs d'exceptions qu'il n'y a plus d'État de droit. Justement, s'ils sont utilisés de manière conforme à la Constitution (et juridiquement tout a été respecté jusqu'ici il semble) alors l'État de droit est préservé. L'État de droit signifie justement qu'on respecte la hiérarchie des normes dont la Constitution, ce qui implique par exemple qu'on peut contester des mesures par voie judiciaire pour les invalider. Cela ne signifie pas que els pouvoirs d'exception ne peuvent pas exister.
[^] # Re: Developers: Let distros do their job
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 3. Dernière modification le 25 novembre 2021 à 14:56.
Elle a ses avantages et ses inconvénients.
Si tu supprimes les paquets pour la faire à la macOS ou Windows, ça va certes améliorer cet aspect significativement, mais ça va râler dans les chaumières.
Notons que par exemple Fedora Silverblue comme d'autres tentent une approche nouvelle, qui n'est pas parfaite mais a son intérêt.
[^] # Re: Developers: Let distros do their job
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien "Si vous maintenez une distribution Linux, je vous en supplie, n'utilisez pas Flatpak et Snap". Évalué à 5.
Même si toutes les distributions utiliseraient RPM, le problème ne serait pas résolu. Ce serait un progrès mais insuffisant.
Déjà car chaque distribution nomme ses paquets de manière différentes. Si c'est souvent le même, parfois c'est très différent. Pensons à kernel chez Red-Hat pour linux côté Debian. Ou Apache pour Debian, httpd pour Red Hat. Du coup pour les dépendances d'un paquet ça pose problème.
Ensuite les options de compilation et le découpage des paquets (et de fait les dépendances) sont différentes. Certaines distributions peuvent faire un gros paquet Libreoffice qui fournit tout, quand d'autres vont avoir un paquet par logiciel fourni par Libreoffice. L'un est plus simple, l'autre permet d'être plus modulaire (et donc potentiellement n'installer que ce qui est vraiment nécessaire). Il n'y a pas de choix parfaits à ce sujet.
Cela dépend moins des distributions que de la chaine de compilation et des bibliothèques employées par les logiciels fournis. Ce n'est pas de la faute de Fedora ou Debian si GNOME migre vers GTK4 qui n'est pas compatible avec GTK+3 par exemple.
C'est l'avantage du libre, tu peux composer ce que tu veux selon tes envies et besoin, l'inconvénient c'est qu'il fragmente l'écosystème et rend la tâche plus complexe pour les personnes extérieures. Flatpak est un moyen (comme d'autres) de résoudre ce conflit, mais là encore cette solution a des inconvénients.
À un moment il faut réaliser qu'il n'y a aucune solution technique parfaite, et que d'aller dans un sens a un impact négatif sur d'autres paramètres.
[^] # Re: Premiers signes de l'effondrement / déclassement
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La mortalité infantile augmente en France dans le silence le plus complet. Évalué à 8.
Je pense qu'il faut aussi analyser les chiffres bruts et le passé avant de tirer une conclusion aussi forte sur le fait que la France va s'effondrer car la mortalité infantile monte.
On remarque que globalement la mortalité infantile est basse, elle est au niveau de 2004 (période où la France était bien placée et tout le monde trouvait ça bien). Bref, on ne revient pas dans les années 70 non plus. La variation même si elle est haussière elle reste relativement faible.
Alors bien sûr, il faut analyser pourquoi cette tendance française, comment faire mieux. Mais de là à dire que cet indicateur montre que le pays va s'effondrer demain, il faut être un peu sérieux. Ou alors le pays était en bonne santé qu'entre 2004 et 2010.