Euh, je parlais de l'effet papillon parce que c'est l'anecdote couramment utilisée, et que c'est un bon moyen de faire comprendre de quoi on parle. Je n'imaginais pas que ça puisse être pris au pied de la lettre, et je ne connaissais pas son origine, je prenais ça pour une métaphore.
C'est justement ce qui m'énerve : on répète cette anecdote, le plus souvent sans en savoir l'origine, et on la prend pour argent comptant (et on se retient de péter à Paris pour éviter de gâcher ses futures vacances aux Antilles avec un typhon).
Je ne dis pas que c'est ce que tu fais (la prendre pour argent comptant, pas te retenir ;o), je dis juste que c'est la limite des analogies et des exemples simples : il ne faut pas les prendre à la lettre.
A fortiori, utiliser un exemple simpliste sur le climat pour illustrer le chaos alors que le sujet est, justement, le climat incline à percevoir cet exemple comme une démonstration.
[...] Tu as des références ?
Malheureusement, non. Je ne suis pas dans la partie. Mais, en ce qui concerne les modèles climatiques, j'avais lu des articles dans Pour la science il y a quelques années.
Sinon, comme argument d'autorité, dans l'article « Effet Papillon » de Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon , il est dit :
[...] des travaux récents ont montré que justement, l'effet papillon n'était pas applicable à la modélisation de l'atmosphère : un effet minime est "noyé" et oublié sans incidence pour la totalité.
Juste parce que j'en ai vraiment ras la soupière, répéter « l'histoire du battement d'ailes de papillon qui "déclenche" un ouragan à l'autre bout du globe » est une connerie sans nom.
En fait, l' « histoire » est celle-ci : Edward Lorenz, climatologue, a conçu un modèle numérique du climat. Il a fait tourner son modèle puis a enregistré l'état du monde, une série de variables, avec n chiffres après la virgule. Il a ensuite relancé le modèle en prenant la « sauvegarde » et s'est rendu compte que la situation évoluait d'une façon très différente. Il en a déduit, à tort, que c'était la différence entre les données sauvegardées et les données internes qui permettait d'expliquer cette variation. Étant donné que la précision des variables était assez importante, de l'ordre de la puissance d'un battement d'aile de papillon, il a appelé cela « l'effet papillon ».
Là où il s'est planté, c'est que c'est son modèle qui était pourri : il n'avait pas la variété requise. En gros, il n'avait pas assez de variables.
Ce qu'il faut retenir :
1. Oui, il y a des systèmes (dits) chaotiques pour lesquels deux conditions initiales très proches conduisent à deux situations très éloignées.
2. Non, cela ne s'applique pas à la météorologie/climatologie. Il a été démontré que les petites variations étaient noyées dans la masse.
3. Ne pas parler de cet exemple/cette expérience comme d'une sacro-sainte démonstration de cet effet.
Oui, un transfo ça chauffe beaucoup et ça a beaucoup de perte.
Une alim à découpage est largement plus économique que plusieurs transfos (voire même qu'un seul).
À l'égard du vin, de l'huile, et des autres choses que l'on est dans l'usage de goûter avant d'en faire l'achat, il n'y a point de vente tant que l'acheteur ne les a pas goûtées et agréées.
Pour les autres produits, c'est un geste commercial.
Ça marche aussi très bien pour les manuels et les docs techniques à la IBM :
- c'est en anglais et le lecteur francophone a plus de facilité à éviter de vocaliser ;
- c'est très peu dense en information.
Faut faire gaffe avec les abstracts, c'est souvent tout plein de buzzwords pour appâter le chaland ou pour se faire accepter par le relecteur pressé (en tout cas en info).
Merci.
Faut dire que la catégorie des ensembles est quand même la plus connue/commune.
Pour info/rappel (et pour les recherches dans Wikipedia), c'est Cantor qui s'est amusé avec ça, d'abord en démontrant que Q (donc NxZ) et N sont tous les deux infinis dénombrables.
Puisque la 3D se projète en 2D, quand on a 4D, on en projète 3 en 2D, il en reste donc 3 que l'on peut encore projeter en 2D. On a donc 4D = 3+1 D -> 2+1D = 3D -> 2D.
Par récurrence, on projète tout en 2D.
(En fait, R^n se projète dans R. Pire, Z^n est _isomorphe_ à Z.)
Bon, ça c'est juste pour dire que ça peut se faire, parce que si on doit le comprendre, on n'est pas sorti de l'auberge.
Et une petite blague pour la route :
Deux amis, un mathématicien et un physicien, assistent à une conférence sur la théorie des membranes, avec un espace à 9 dimensions. Pendant toute la conférence, le physicien s'agite, se gratte la tête, alors que le mathématicien reste serein. À la fin de la conf., le physicien dit au mathématicien :
- Pas évident d'envisager un espace à 9 dimensions, hein ?
- J'ai pas eu de problème.
- Comment tu fais ?
- C'est simple, j'imagine un espace à n dimensions et je pose n = 9.
Oui : ce qui est proche du matériel est spécifique à la plateforme et on doit donc le refaire pour chaque plateforme.
Non : si l'api est propre, la partie spécifique est très réduite.
En fait, maintenant que KDE fonctionne (hum, pas de troll svp), le rapprocher du matériel signifie simplifier les différentes couches, en éliminer quelques unes.
En gros, au début, on utilise ce qui existe déjà et, après, on se rend compte que c'est trop généraliste, trop contraignant (p.ex. qu'il manque une fonctionnalité ou deux qui seraient très difficiles à intégrer) ou que ça demande plein de couches que l'on peut simplifier et éliminer.
C'est donc normal, ce sont deux principes du GL :
- on utilise ce qui existe déjà ;
- on optimise une fois que ça marche.
(Loi nº 96-393 du 13 mai 1996 art. 1 Journal Officiel du 14 mai 1996)
(Loi nº 2000-647 du 10 juillet 2000 art. 1 Journal Officiel du 11 juillet 2000)
Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.
Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.
[...]
Chaque entreprise a un « objet social », c'est-à-dire un but. Je te l'accorde, cet objet est souvent limité à, en gros et par exemple, « faire du commerce » ou « produire des jouets ».
Quant à la « conscience », c'est le principe de la personne morale que de représenter en une seule entité la conscience combinée de ses participants. Elle n'a pas de conscience propre parce que c'est une construction de l'esprit, mais elle a la conscience que l'on (dirigeants, actionnaires...) veut bien lui donner.
Pour preuve : une société peut être estée en justice (c'est d'ailleurs en partie pour cela que la notion de personne morale existe). Or, pour qu'un méfait (crime, délit) soit établi, il faut qu'il y ait intention. Qui dit intention dit conscience. Ensuite, si nécessaire et si possible, les responsabilités sont reportées sur les participants (dirigeants, actionnaires...).
[^] # Re: Hu ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Gnome moins simple d'utilisation que KDE. Évalué à 2.
Petit rappel/ajout/précision : le y de byte est justement là pour ça puisque cela vient de bite (bouchée).
[^] # Re: traduction officielle ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Première ébauche de la GPLv3. Évalué à 4.
Mais le coup du « J'accepte » est inutile et fasitidieux (personne ne lit, tout le monde accepte).
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 2.
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 2.
C'est justement ce qui m'énerve : on répète cette anecdote, le plus souvent sans en savoir l'origine, et on la prend pour argent comptant (et on se retient de péter à Paris pour éviter de gâcher ses futures vacances aux Antilles avec un typhon).
Je ne dis pas que c'est ce que tu fais (la prendre pour argent comptant, pas te retenir ;o), je dis juste que c'est la limite des analogies et des exemples simples : il ne faut pas les prendre à la lettre.
A fortiori, utiliser un exemple simpliste sur le climat pour illustrer le chaos alors que le sujet est, justement, le climat incline à percevoir cet exemple comme une démonstration.
Malheureusement, non. Je ne suis pas dans la partie. Mais, en ce qui concerne les modèles climatiques, j'avais lu des articles dans Pour la science il y a quelques années.
Sinon, comme argument d'autorité, dans l'article « Effet Papillon » de Wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_papillon , il est dit :
(et je n'en suis pas l'auteur ;o).
[^] # Re: On dirait les artistes en France ...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [HS] L'affaire Crichton. Évalué à 5.
En fait, l' « histoire » est celle-ci : Edward Lorenz, climatologue, a conçu un modèle numérique du climat. Il a fait tourner son modèle puis a enregistré l'état du monde, une série de variables, avec n chiffres après la virgule. Il a ensuite relancé le modèle en prenant la « sauvegarde » et s'est rendu compte que la situation évoluait d'une façon très différente. Il en a déduit, à tort, que c'était la différence entre les données sauvegardées et les données internes qui permettait d'expliquer cette variation. Étant donné que la précision des variables était assez importante, de l'ordre de la puissance d'un battement d'aile de papillon, il a appelé cela « l'effet papillon ».
Là où il s'est planté, c'est que c'est son modèle qui était pourri : il n'avait pas la variété requise. En gros, il n'avait pas assez de variables.
Ce qu'il faut retenir :
1. Oui, il y a des systèmes (dits) chaotiques pour lesquels deux conditions initiales très proches conduisent à deux situations très éloignées.
2. Non, cela ne s'applique pas à la météorologie/climatologie. Il a été démontré que les petites variations étaient noyées dans la masse.
3. Ne pas parler de cet exemple/cette expérience comme d'une sacro-sainte démonstration de cet effet.
[^] # Re: Ni oui, ni non
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal (DADVSI) Droit d'auteur dans liberation. Évalué à 2.
L'argent d'une amende va forcément à l'État.
Il ne s'agit pas de « dommages et intérêts » qui, eux, seraient versés à la « victime ».
[^] # Re: et le bilan ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Lessive libre. Évalué à 2.
[^] # Re: Fais comme moi!
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal prises de courant qui pullulent. Évalué à 3.
Une alim à découpage est largement plus économique que plusieurs transfos (voire même qu'un seul).
[^] # Re: Free like free beer?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Nicolas Sarkozy vous invite. Évalué à 3.
[^] # Re: Autre systeme
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [DADVSI] L'appel à Eddy (par R. Di Cosmo). Évalué à 4.
Pour les autres produits, c'est un geste commercial.
[^] # Re: bof
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [DADVSI] L'appel à Eddy (par R. Di Cosmo). Évalué à 4.
Faudrait qu'ils se sortent un peu la tête du trou de... sable.
[^] # Re: jsuis déçu
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Sortie de la version 2005-12-28 du Hachoir. Évalué à 3.
[^] # Re: Et bin ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au sondage Ma résolution pour 2006. Évalué à 10.
[^] # Re: Je me dévoue.
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [Presque HS] J'aime ma boulangère. Évalué à 10.
[^] # Re: Hypothèse foireuse numéro 255
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal RDDV et les blogueurs. Évalué à 4.
[^] # Re: J'ai suivi une telle formation...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal La lecture rapide : qu'en penser ?. Évalué à 2.
- c'est en anglais et le lecteur francophone a plus de facilité à éviter de vocaliser ;
- c'est très peu dense en information.
[^] # Re: Lire les abstracts des articles
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal La lecture rapide : qu'en penser ?. Évalué à 4.
[^] # Re: Question annexe de compréhension
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche K3DSurf 0.5.4 : Des mathématiques au service de la création graphique. Évalué à 2.
Faut dire que la catégorie des ensembles est quand même la plus connue/commune.
Pour info/rappel (et pour les recherches dans Wikipedia), c'est Cantor qui s'est amusé avec ça, d'abord en démontrant que Q (donc NxZ) et N sont tous les deux infinis dénombrables.
[^] # Re: Goodies rentables...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Souscription pour Wikipedia. Évalué à 5.
J'veux bien, mais qu'est-ce que j'y gagne ?
[^] # Re: Question annexe de compréhension
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche K3DSurf 0.5.4 : Des mathématiques au service de la création graphique. Évalué à 10.
Par récurrence, on projète tout en 2D.
(En fait, R^n se projète dans R. Pire, Z^n est _isomorphe_ à Z.)
Bon, ça c'est juste pour dire que ça peut se faire, parce que si on doit le comprendre, on n'est pas sorti de l'auberge.
Et une petite blague pour la route :
Deux amis, un mathématicien et un physicien, assistent à une conférence sur la théorie des membranes, avec un espace à 9 dimensions. Pendant toute la conférence, le physicien s'agite, se gratte la tête, alors que le mathématicien reste serein. À la fin de la conf., le physicien dit au mathématicien :
- Pas évident d'envisager un espace à 9 dimensions, hein ?
- J'ai pas eu de problème.
- Comment tu fais ?
- C'est simple, j'imagine un espace à n dimensions et je pose n = 9.
[^] # Re: Un moyen détourné de contourner la distribution stable ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Backports.org compatible Debian Sarge. Évalué à 1.
Mais n'empêche que je continue de trouver le verbe « imposer » trop fort.
[^] # Re: oui, mais....
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Kde 4, un nouveau framework pour la gestion du matériel?. Évalué à 2.
Oui : ce qui est proche du matériel est spécifique à la plateforme et on doit donc le refaire pour chaque plateforme.
Non : si l'api est propre, la partie spécifique est très réduite.
En fait, maintenant que KDE fonctionne (hum, pas de troll svp), le rapprocher du matériel signifie simplifier les différentes couches, en éliminer quelques unes.
En gros, au début, on utilise ce qui existe déjà et, après, on se rend compte que c'est trop généraliste, trop contraignant (p.ex. qu'il manque une fonctionnalité ou deux qui seraient très difficiles à intégrer) ou que ça demande plein de couches que l'on peut simplifier et éliminer.
C'est donc normal, ce sont deux principes du GL :
- on utilise ce qui existe déjà ;
- on optimise une fois que ça marche.
[^] # Re: Un moyen détourné de contourner la distribution stable ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Backports.org compatible Debian Sarge. Évalué à 1.
imposent !?
Personne n'est obligé de faire une mise à jour.
Le seul ennui envisageable serait les m.àj. de sécurité, mais faut pas exagérer leur fréquence, et un rétroportage manuel est encore possible.
[^] # Re: une tres bonne chose
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Google Talk attaqué. Évalué à 5.
(Loi nº 96-393 du 13 mai 1996 art. 1 Journal Officiel du 14 mai 1996)
(Loi nº 2000-647 du 10 juillet 2000 art. 1 Journal Officiel du 11 juillet 2000)
Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.
Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.
[...]
[^] # Re: une tres bonne chose
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Google Talk attaqué. Évalué à 5.
Chaque entreprise a un « objet social », c'est-à-dire un but. Je te l'accorde, cet objet est souvent limité à, en gros et par exemple, « faire du commerce » ou « produire des jouets ».
Quant à la « conscience », c'est le principe de la personne morale que de représenter en une seule entité la conscience combinée de ses participants. Elle n'a pas de conscience propre parce que c'est une construction de l'esprit, mais elle a la conscience que l'on (dirigeants, actionnaires...) veut bien lui donner.
Pour preuve : une société peut être estée en justice (c'est d'ailleurs en partie pour cela que la notion de personne morale existe). Or, pour qu'un méfait (crime, délit) soit établi, il faut qu'il y ait intention. Qui dit intention dit conscience. Ensuite, si nécessaire et si possible, les responsabilités sont reportées sur les participants (dirigeants, actionnaires...).