Je viens de recevoir (après pas mal de temps d'attente) le DVD d'Avalon, un film superbe, qui parle de réalité virtuelle avec immersion totale du sujet (ici dans le jeu Avalon, jeu de guerre) d'une manière totalement différente de Matrix. J'ai aimé les deux, mais Avalon est d'une beauté et d'une profondeur, plein de mystères et de signes cachés, avec des acteurs très bons et une musique de Kenji Kawai incroyable tant elle colle au sujet.
Pour le DVD, commandé sur BanzaiAnime.com, il est cheap : pas de bonus, juste le film en polonais sous-titré anglais. Par contre il est multizones (au moins 2 et 3). En contrepartie le site est superbe, avec des bonus et des forums.
(Le site du film ne semble plus marcher, et je ne retrouve pas BanzaiAnime, mais ma connection actuelle délire)
Un mammouth, un aï-aï et un smilodon, voilà les héros de ce film d'animation.
Alors que tous les animaux migrent vers le sud pour fuire les glaces, ces trois là (plus un stupide écureuil à dents de sabre qui est sans doute l'anti-héros le plus hilarant du monde de l'animation) partent vers le nord.
Chacun a des raisons très personnelles de le faire, mais ils se retrouvent tous unis bien malgré eux pour sauver un bébé humain.
Evidemment la morale finale est là, mais pendant tout le film, c'est le délire qui prime, disputant la vedette à la qualité incroyable des graphismes. Dessins animés "classiques" pour les paysages, animation 3D pour les personnages, le mélange est impressionnant et laisse rêveur quant aux productions à venir (regardez les progrès depuis Toy Story).
L'âge de glace réussit à être un film destiné à tous. Les plus jeunes riront pour les gags visuels quand les plus âgés noteront plutôt l'humour des répliques et des allusions.
Dur de trouver un défaut à ce long métrage à part une durée un peu .... courte (1h20) et un site qui nécessite du flash et du quicktime.
Le dernier Disney (Lilo & Stitch) est sorti. Comme de bien entendu, j'ai été très inspiré par le titre, et suis donc allé le voir.
Lilo est une jeune hawaienne d'une huitaine d'année, qui ne s'installe pas dans le MBR (ndm: huh ?), et qui ne sait pas charger les secteurs de boot (même avant le 1024ème cylindre);
quant à stitch, c'est un extraterrestre detructeur nihiliste (enfin, aussi destructeur et nihiliste que l'on peut l'être en bossant chez Disney), qui se fait passer pour un chien aux yeux de Lilo, pour éviter les méchants -enfin, les gentils, enfin, je sais plus trop-.
Bref, ce film à autant à voir avec notre LILO préféré que Titanic avait à voir avec ma tante Annique... Néanmoins, il s'agit d'un Disney typique, sans grande nouveauté, la recette académique des Disney y est respectée dans les moindres détails et le résultat parait très sympatique quand on vient juste de voir Blade II, mais, ne mérite sans doute pas le détour pour autant, sauf si vous vous sentez vraiment une âme d'enfant (ou si une âme d'enfant vous tire le pantalon en hurlant à la mort pour le voir, mais, là, c'est une autre histoire)
Un article très complet du Linux Journal sur l'utilisation de Linux pour l'épisode 2 de StarWars. On y voit les outils d'ILM et les problèmes qu'ils ont rencontrés pour leur migration, mais la conclusion est là : « Avec Linux, l'augmentation des performances n'est pas de 20 ou 30%, mais bien 5 fois plus rapide ! »
Ils donnent la liste des détails des configurations utilisées et ils parlent de Maya. La petit phrase qui fait plaisir : « d'habitude les artistes sont indifférents au type de matériel employé, mais depuis le passage à Linux, leur question est : où est ma station Linux ? ». On apprend aussi que Maya est extrêmement stable sous Linux, « des mois de travail seul un seul plantage » selon un artiste...
Globalement, on retiendra qu'ILM est passé au tout Linux (2000 processeurs en ferme de rendu et 350 stations de travail) et apparement, ils ne sont pas prêts d'en changer vu le dégré de satisfaction, même s'il y a des points à améliorer.
NDLR: Article posté sur Linuxgraphic.org par Fred
NDM : IPoT sur Linux Journal, « Posted on Monday, July 01, 2002 by Robin Rowe »
And Now Ladies and Gentlemen
Voici le dernier opus de Claude Lelouch. Après le très jubilatoire "Une pour toutes", en l'an 2000, il a voulu jouer sur un tout autre tableau, plus dramatique, celui-ci.
La femme est triste
La femme, c'est Patricia Kaas ! Comme signalée dans le générique de début, c'est sa première apparition en tant qu'actrice. On ne met pas beaucoup de temps à s'apercevoir que le début est probant.
Kaas chanteuse (la demoiselle qui chante le Blues), donne l'image d'une femme à qui les épreuves de la vie ont marqué les traits du visage. Dès les premières scènes du films, cette tristesse profonde se dégage de son visage et on veut la plaindre...
Une voix électrisante
Le film est bercé par la voix de cette femme triste. Tantôt swinguante, tantôt intimiste. Dans tous les cas, la voix de Patricia est chargée d'intense émotion qui servira à nous conduire dans ce film.
Au début du film elle chante dans une petite formation et on comprendra vite la raison de sa tristesse, qui la fera partir vers d'autres horizons.
Le Gentleman CambrioCoeur
Parallèlement, Jeremy Irons, plein d'allure et de classe, campe le rôle d'un invétéré voleur, spécialisé dans le luxe de la joaillerie. Au détour d'une bijouterie, cet Arsène Lupin ira même voler le coeur d'une bellissime dame (jouée par Alessandra Martines)
Lui non plus n'est pas très heureux et ressentira fort ce besoin de se retrouver seul
Deux solitudes : la mer et le désert !
Voilà le point commun de ces deux personnages une forme de solitude, à la fois mentale ou psychologique que physique et organique. Les deux veulent s'echapper d'une réalité qui ne leur a pas souri. L'une fuit par manque d'amour et l'autre, c'est l'amour qu'il fuit. Pour l'un ce sera l'immensité angoissante de la mer, et pour l'autre, le silence méditatif du désert !
Même la caméra a des émotions
Dans les tableaux dépeignant nos personnages, on voit que même la caméra de Lelouch s'amuse à nous créer cette ambiance qui nous met en empathie avec les acteurs. Les jeux de la lumière et des couleurs, tantôt saturées, tantôt absentes, nous aspirent complètement dans l'histoire.
Que se passe-t-il quand deux solitudes différentes et tellement ressemblantes à la fois, se rencontrent ?! Allez voir ce film qui est
surprenant, doux et profond. Attention, il est très lent ! Il ne s'agit pas d'un film d'action. Et même si elle chante souvent, la Belle Dame du piano-bar, ce n'est pas une comédie musicale, mais bel et bien un drame, mis en musique !
A la sortie du film, ce sera avec peine que vous résisterez à l'envie d'acheter la bande originale du film (Vas-y, va, va, va ! Va trouver
bonheur chez ton disquaire ! Les chansons sont vraiment, vraiment très belles, parce que chantées par Patricia Kaas !)
La célèbre compagnie Dreamworks continue de faire passer ses stations de travail sous Linux... 150 ont ete utilisées pour leur dernière production présentée à Cannes (Spirit) et 350 le sont pour leur projet d'animation en cours de réalisation (Sinbad).
Chose intéressante, ils retouchent leurs images avec Photoshop sur leurs boites Linux... grâce à VMWare. Enfin, ils indiquent que leur choix continue de se porter sur Linux et pas sur MacOS X car ils sont "really happy with what Linux is allowing us to do with commodity software."
Irreversible a déjà beaucoup fait parler de lui, et ce même avant sa sortie.
Une caméra sans cesse en mouvement, une scène de meurtre horriblement réelle, une scène de viol crue à l'extrême, autant d'éléments qui font de ce film un film faussement scandaleux.
En effet suffit-il de montrer enfin ce qui est dit et sous-entendu dans le moindre journal télévisé pour être un film scandaleux qu'il faut interdire ?
Non car à mon sens ce film est bien plus que ces quelques plans difficiles.
Etant filmé dans un ordre chonologique inverse (à la
Memento), il permet de se rendre compte que ce qui peut sembler important à l'instant
t-1 est en fait futile au vu de l'instant
t, ou inversement.
Comme le dit le premier personnage apparaissant à l'écran,
le temps détruit tout, alors profitez à chaque instant de ce que vous vivez, et sans regret.
PS : par contre, pour bien saisir le message du film, ne partez pas en cours de séance !
Cette courte revue est spoiler-free.
En tant que très grand fan de la première heure, et donc de la première trilogie, décu par episode I, c'est fébrilement que j'attendais episode II pour savoir si je devais considérer Star Wars comme une seule ou une double trilogie. Après visionnage, l'espoir revient...
Tout d'abord Lucas, malgré ses déclarations fracassantes comme quoi les fans qui critiquaient episode I n'étaient pas des vrais fans et qu'il ne changerait rien à ses plans sous la pression populaire, a changé son fusil d'épaule et a largement tenu compte de ce qui a été dit (heureusement !). Exit donc les personnages ineptes (Jar Jar a un role microscopique en temps, même si important en conséquences), exit l'humour troupier (pets d'extra-terrestres) pour revenir à un humour plus sarcastique mais en quantité bien moindre.
De plus, un énorme clin d'oeil aux fans est fait en intégrant le chasseur de primes Fett dans un rôle majeur, ainsi que son magnifique vaisseau, le Slave 1, qui est le premier à faire la jonction entre les deux trilogies.
Le gros point fort du film est le visuel: c'est époustouflant et très réussi. Ils ont donné un visuel nouveau au film en gardant un esprit Star Wars. Pour moi cet aspect du film est irréprochable. Scénaristiquement, il est aussi très au-dessus d'épisode I, même si on a quelques incohérences temporelles majeures. La fin du film est un mélange de délire visuel, de rève de fan enfin réalisé (combat de Jedis à grande échelle), et de second degré (le tout dernier combat au sabre).
Le plus gros point noir pour moi vient du jeu d'acteur. Même si globalement c'est acceptable pour un Star Wars (Hayden Christensen est assez bon dans son rôle d'Anakin, et évite globalement la "Léonardisation boys-bandesque" ;) ), certains moments outrepassent allègrement les limites du ridicules (mort d'un personnage clef, Amidala qui sort de son évanouissement en un dixième de seconde). Et c'est tout le paradoxal du film: d'un coté des effets visuels de synthèse à couper le souffle, et à coté une direction d'acteurs baclée. Lucas devrait passer la main et laisser quelqu'un d'autre diriger episode III (comme c'était le cas pour les episodes V et VI), pour se contenter de diriger l'aspect visuel de son film. D'autant que tout se jouera sur cet ultime épisode ou tout sera enfin dévoilé.
Globalement on a donc un bon Star Wars, sans être le meilleur. Si vous n'aimez pas Star Wars à la base, pas de miracle, vous détesterez celui-la. Sinon allez-y et soyez indulgent sur le scénario et les acteurs.
The Majestic
Voici un film qui est à l'affiche depuis quelques jours déjà. Et bien qu'il y a de super méga énormes productions qui sortent (le côté obscur de la force), je vous convie à aller voir ce film !
Du temps de la chasse aux sorcières, période peu glorieuse des Etats-Unis, un certain Peter Appleton, campé ici par un excellent Jim Carrey - qui n'est pas sans nous rappeler son rôle dans The Truman Show, cinéaste de son état, se voit
accusé d'un impardonable crime : le communisme !!! :-)
Des circonstances vont faire qu'à la suite d'un accident, il perdra la mémoire et se retrouvera dans un village où tous croient reconnaître en lui un dés héros de la guerre mondiale !
Sur cet énorme malentendu, le film peut alors vraiment commencer ! On y voit successivement les aspirations des personnes différentes : le besoin d'avoir un héros auquel toute une population s'identifie, le père qui retrouve son fils et
qui par là, reprend goût à la vie... Et bien entendu, dans tout cela, un amnésique qui essaie de s'accrocher à cette vie qu'on lui présente, pour se retrouver.
Magnifiquement joué par tous les acteurs, ce film est aussi un hommage au vieux cinéma (vous savez, celui d'avant le son ! :-) ).
A des moments du film, dans la glorification du (ou des) héros de la libération, on a peur de voir un film plein de chauvinisme et de patriotisme étatsunien comme Hollywood sait si bien en faire. Mais avec le recul, on se rend compte qu'il y a juste ce qu'il faut pour que le film nous communique une intense émotion qui n'a rien de licencieuse.
Et même si le film est dans cette lugubre ambiance de maccarthysme, il ne caricature pas le communisme (ce n'est pas le sujet du film).
J'ai beaucoup aimé ce film car il y est question de belles idées (la liberté de pensée), mais aussi de fortes émotions (ça n'est pas interdit, ça non plus !). Je vous invite vivement à le voir.
Au fait, j'allais oublier une chose vachement importante : La bande son est tout simplement somptueuse ! Des mélodies de jazz bluesy, à un boogie bastringue décoiffant, je pense que je vais me la procurer à la première Fnac que je croise ! :-)
Connaissez-vous "Lain" ? Les phrases "Open the world" et "Close the n3xt" ne vous disent rien ?
Alors il est temps de profter de la version française de ce que tout le monde s'acord à qualifier d'OVNI télévisuel !
"Lain" est une série d'animation japonaise de Yoshitoshi Abe, qui, au cours des 13 épisodes qu'elle compte, vous entraînera dans une histoire passionnante.
Quel lien avec linuxfr.org ?
L'informatique.
Le sujet principal des aventures de Lain, l'héroïne de la série éponyme, est la recherche de cette barrière entre le monde réel, et le monde du réseau informatique mondial, le "Wired".
Tout ceux qui se sont demandé un jour si une conscience pouvait émerger de l'inter-connexion des réseaux, si Internet n'était une évolution de l'humanité, ou encore si l'informatique n'était pas une couche supérieure de la réalité, seront envoûtés par cette série.
Cette série, diffusé cette été sur CANAL+, est disponible en 4 DVDs.
C'est l'éditeur belge Dynamic Visions qui les traduit (3 parus à ce jour en France, le 4ème est pour Septembre), bien qu'ils ne soient pas aussi riches en bonus que la version japonaise (éditée par Pioneer).
Une série que tout geek ou nerd se doit d'avoir vu !
La coupe du monde approchant, voilà un film qui a peut-être voulu exploiter l'effervescence de l'évènement. Et pour ce faire, pas mal de moyens ont été rassemblés (pas des moindres) : Des pointures cinématographiques comme les 2 Gérard (Lanvin & Darmon), Samuel Le Bihan...
Ce film qui est résolument sur le ton de la comédie, se moque volontiers de tout ce qui peut y avoir de sordide autour du monde du football (les magouilles financières, le star system, et plein d'autres filouteries). En sortant du film, on se demande si ça se passe réellement comme ça en vrai - ce qui serait effarant, ma foi !
Cependant, le film n'est pas là pour dégouter du foot les amateurs. Et il est suffisamment accessible pour que même ceux qui n'aiment pas le football passent un bon moment.
La prestation de Darmon en agent vereux est flamboyante. Cet homme est vraiment bon, même dans la flibusterie. Gerard Lanvin - qu'on venait déjà de voir avec délectation dans Le Boulet - nous fait encore un show d'une époustouflante conviction. Il a vraiment de la prestance, de la classe quoi ! On y voit aussi Samuel Le Bihan dans le rôle d'un looser (ex-taulard) qui veut être l'agent d'un petit prodige du ballon (Loran Deutsch), mais qui a de la peine à jouer dans la cour des grands !
Le film est un bon film de détente. Il n'est pas du tout hostile au monde du football même s'il pointe les déviances qu'on y trouve. Vous pouvez aller le voir (Mais j'ai quand-même préféré le Boulet, dans les dernières comédies que j'ai vues).
Espérons que les vrais joueurs de foot, les vrais Bleus, eux nous feront vibrer pour de vrai comme il y a 4 ans !
J'ai essayé de browser les derniers posts de cette section, mais je suis resté sur ma faim. Ca ne parle pas beaucoup des nombreux films qui sortent chaque semaine...
Profitant des vacances et de ma carte UGC illimitée, je voudrais qu'on parle plus de film. Et comme il s'agit de parler, le dernier film que j'ai vraiment très beaucoup aimé est celui de Pedro Almodovar "Parle avec elle".
Pour un premier contact avec ce réalisateur, je suis ébloui et je n'hésite pas à le mettre au rang d'un Woody Allen (les connaisseurs apprécieront).
On dit qu'il (Almodovar) sait bien parler de femme. Dans ce film, il a dépeint l'homme dans son côté le plus sensible, le plus féminin presque.
Si vous êtes le côté intérieur de l'homme (et même de la femme, jusqu'au sens le plus charnel), la question de la solitude (dans tous les sens du terme), du dialogue en personnes... si ce sont des thèmes qui font sens chez vous, alors je vous promets que vous vous régalerez de ce film. Peut-être même, que si vous en avez le courage, vous vous laisserez surprendre par une larme sur votre joue !
Ce film est vraiment un "inloupable". Courez le voir !
P.S : Ce soir je vais voir "3 Zéros". J'espère qu'il sera aussi bon que "Le boulet" qui a fait très fort ! :-)
Newsforge rapporte la décision prise par Dreamworks (« Antz », « Shrek ») d'utiliser Linux sur l'ENSEMBLE des serveurs de leur ferme de calcul 3D, ainsi que sur leurs stations de travail.
A la casse, donc, les serveurs SGI tournant sous Irix. Les voilà remplacés par des stations HP x4000 sous Linux.
On apprend aussi que le prochain film d'animation des studios Dreamworks, intitulé « Spirit : Stallion of the Cimarron », a déjà été produit sur ces nouveaux systèmes.
Slashdot reprend cet article en ajoutant qu'Adobe se préparerait a sortir des versions Linux de ses produits, dans le but de conserver ses clients migrants sous Linux.
Note du modérateur : la partie Adobe de la dépêche est à prendre au conditionnel, puisque rien ne l'étaie. Voir aussi les commentaires de Slashdot sur le DMCA et l'affaire Adobe ebook.
Cette semaine, Sen to Chihiro no Kamikakushi (Le voyage de Chihiro), le très attendu film de Hayao Miyazaki, est sorti sur les écrans français. Je n'en raconterai pas grand-chose, car cela vous gâcherait le plaisir. Je me contenterai donc de vous dire que c'est un merveilleux conte de fées moderne, dans la pure veine de Totoro, que c'est graphiquement et musicalement superbe, et bien entendu mignon tout plein.
Un ravissement pour petits et grands.
Pour rester dans le thème, des PCs sous Linux ont été (entre autres) utilisés pour la partie infographie.
Et n'oubliez pas, ne pas se souvenir, ce n'est pas forcément oublier (c'est bon, c'est assez profond comme citation du jour, là ?).
Comment cela ! Un film causant cyber, et non des moindres, est sorti depuis plus d'une semaine, et il n'y a toujours point de trace ici (hors tribune) ? Mais c'est un crime irréparable que je me vois forcé de chatier en vous infligeant ma prose (ndm: et tes fautes d'orthographe :| )
Vous en avez probablement tous entendu parler, Avalon est l'OFNI de cette année (quoique déjà diffusé l'année passée à Cannes, hors categorie). Mais Avalon, qu'est-ce ?
Entendant le sujet, on pourrait craindre du rechauffé : dans un monde relativement post-apocalyptique une frange de la population s'adonne à fond à un jeu de réalité virtuelle, interdit car plusieurs y sont restés le cerveau cramé. Mouais, me diriez vous, où est l'originalité ?
Et pourtant ce film est entièrement et totalement original, et si, en sortant, on ne peut s'empêcher de le comparer à quelques autres films (Le très cliché "Matrix" ou le décevant "Existenz"), ce n'est que pour constater en quoi ceux-ci n'en sont que de pâles succédanés.
Ce qui ressort en tout premier lieu est l'ambiance du film. Il y a d'un côté cette ambiance kolkhozienne, avec les acteurs et la langue polonaise, les décors dépouillés, le tout en monochromie glauque, et d'un autre côté l'image japonaise, car ce film reste avant tout extrêmement japonais, avec un très grand travail au niveau de l'esthétique des images, des cassements de rythme entre les scènes très lentes et les scènes de combat. Et bizarrement, le resultat donne une ambiance comparable à un Eraserhead plutôt qu'à un Tetsuo.
Mais surtout, la description de la réalité virtuelle est en elle même très intéressante : il y a bien la réalité du jeu d'un côté, et le monde réel de l'autre. Et ce monde du jeu (Avalon, donc) reste un univers de jeu, le but du personnage principal étant de rechercher un mythique 'niveau secret', qui y aurait été caché par les codeurs. Tout, dans cet univers, fait référence aux jeux informatiques existant actuellement, il est limité (de nombreux élèments y apparaissent par exemple en 2 dimensions, lorsque vous avez buté le gros méchant, il y a un 'Mission Accomplished' qui apparait...). Et ce qui est amusant, ceci ne gêne pas pour développer un questionnement très Dickien sur la notion de réalité, mais en prenant cette fois-ci le problème à l'envers : ce n'est plus la réalité du jeu qui devient aussi (voir plus) réelle que la réalité, mais la réalité qui deviens moins réelle que le jeu (utilisation de personnages 'pantins' ayant moins de réalité que les chiens, par exemple). Quand ça ne part pas en live plus en avant dans le film...
En conclusion de cette (courte) analyse (difficile de parler d'un film en essayant d'en dévoiler le moins possible), c'est que c'est un film qui surprend, et qui sort des clichés du domaine, sans forcément développer une intrigue particulièrement complexe ou confuse. LE film à voir de l'année ?
Dans une petite île de la Patagonie vivent les Pintin, une famille de pingouins. Un jour, alors qu'ils se prélassent sur la plage, Luna, leur fille, est enlevée par deux lascars, un balourd et un maigrichon. Ces derniers l'embarquent sur un rafiot qui se dirige vers une île inconnue.
Dans la cale remplie d'animaux de toutes espèces, Luna rencontre Guibor, un jeune pingouin subjugué par son charme. Celui-ci prend très vite soin d'elle. Inquiets mais solidaires et déterminés, Bepo, le père, Ada, la mère, et Fierro, le grand-père, partent à la recherche de leur fille.
Film argentin (1998), Animation, Aventure, Comédie et ça dure 1h21mn
sortie le 3 Avril 2002
Ce soir a été diffusé en avant première le film de Laeticia Colombani : A la folie, Pas du tout. Les personnages principaux sont interprétés par : Audrey Tautou et Samuel Le Bihan.
Alors, voila l'histoire :
Angélique a tout pour être heureuse (la brave fille). Elle est étudiante aux beaux-arts à Bordeaux, vient de gagner un concours de jeunes créateurs et ... est amoureuse de Loïc, cardiologue bien établi.
Enfin presque tout : Loïc est marié et sa femme, une avocate, attend un enfant.
Mais somme toute, elle va tout faire pour le garder ! A tout prix !! Meme si ca doit être douloureux pour Loïc ...
Je ne vous en dirait pas plus ...
Audrey joue encore le role d'une amoureuse transie. Completement transie d'ailleurs. Mais très loin du role d'Amélie poulain.
Allez le voir ! Il est extremement bien réalisé, les acteurs jouent bien, même si l'on pourrait croire qu'Audrey Tautou nous refait son Amelie.
La mise en scéne est remarquable. Audrey oscille entre la naive étudiante et la jeune femme dure et résolue. Samuel le Bihan lui, entre amant réconfortant et mari paumé ...
Un film tout en apparences ....
NB : si vous habitez sur Paris, toute une série d'avant-premières est prévue (lundi et mardi). Regardez aux UGC Les halles et Bercy.
Je crois également avoir vu une scéance prévue lundi au Forum Des Images mais leur site n'en parle pas ... Lors des ces avant premières, les acteurs sont présents ...
Le film étant distribué par UGC, ca passe en avant première chez eux ...
Le DVD ' Princesse Mononoké ' est depuis peu dans les bacs et il serait dommage de passer à coté de cette merveilleuse production de Hayao Miyazaki . L'histoire se passe dans un univers entre mythologie japonaise et réalité : A l'aube de leur civilisation les hommes vivent aux côtés des dieux de la fôret . Une histoire à la fois violente et poétique mélant intrigues et philosophie . L'interet du film c'est qu'il n'y a pas réellement de gentils , ni de méchants .
C'est donc un bon achat en attendant la sortie de 'Le voyage de chichiro' le 10 avril . Je regrette par contre les bonus qui sont le making-of et la bande annonce originale ... américains !
Cette news a pour objet le film de Wes Anderson, sorti mercredi dernier, intitulé : La Famille Tenenbaum.
L'histoire en quelque mots : Dans la famille tenenbaum vous avez le père, la mère, deux fils et une fille adoptive, ainsi qu'un ami de l'autre coté de la rue.
Les trois enfants sont des génies, l'un de la finance, l'autre littéraire, et le dernier champion de tennis ... Malheureusement, le départ du père de famille va avoir un impact négatif sur tout ce beau monde.
Vingt ans après, tout ce beau monde se retrouve sous le même toit, leur père leur annonçant qu'il est à l'article de la mort, et qu'il veut se réconcilier avec sa famille qu'il a délaissée ... En fait, il cherche plutot a remettre la main sur l'argent familial.
Ma critique : Au vu de la bande annonce, on aurait pu croire a une comédie grosse et grasse servie par un beau casting. Et bien pas du tout. L'humour est ici plutôt grinçant, comme dans Un Air de Famille, mais en moins acide.
Par moments, le film est même dramatique, mais on passe très rapidement des larmes au rire.
Même si les personnages ont l'air caricaturaux, je trouve qu'ils sont extrêmement travaillés. Tout pour mettre en valeur les rapports des personnages les uns envers les autres, et notamment les rapports parents enfants.
De plus la forme du récit et la mise en scène sont originales (déroutantes diront certains), je recommande donc chaudement La Famille Tenenbaum.
Audition est un film japonais Takashi Miike qui sort demain.
C'est l'histoire d'un homme de 42 ans, Aoyama qui vit avec son fils depuis la mort de sa femme. Sur les conseils de celui-ci, 7 ans après ce décès, il décide de chercher une femme pour se remarier. Il organise donc casting de film et tombe amoureux d'une des candidates. Je vous laisse découvrir la suite.
Lors de l'avant première de ce soir, un certain nombre de gens sont sortis lors d'une scène d'acuponcture et de massage des chevilles avec un accessoire inhabituel. Conseil perso: si vous voulez comprendre le film, restez jusqu'à la fin.
PS: Il n'y a pas de limite d'age, mais je vous déconseille d'y emmener vos enfants...
Une société américaine a produit un documentaire sur les logiciels libres et les différentes personnes les plus influentes de ce secteur, comme Linus Torvalds ou Richard M. Stallman. Le film de 85 minutes a été diffusé le 22 février à New-York.
Ce serait bien que celui soit diffusé en Europe (au ciné ou à la TV (sur Arte ?)).
Je viens d'aller voir Ocean'e Eleven hier soir. Quelle ne fut pas surprise quand j'entendis George Clooney, alias Dany Ocean dans le film, appeler Matt Damon : Linus.
En effet le personnage de Matt Damon, un jeune homme pick pocket et expert en filature, porte le meme prenom que notre cher Linus Torvalds. Je ne sais pas si c'est un clin d'oeil a notre petite communaute ou si Soderbergh a trouve que ce prenom sonnait bien, mais cela m'a fait sourire pendant 5 bonnes minutes :).
Vous en savez peut-etre plus ?
Huit femmes est le nouveau film de François Ozon. C'est un petit bijou porté par les huit stars féminines du casting.
Briévement, l'histoire (d'après la bande-annonce) : "Années 50. Pendant les vacances de Noël, le maitre de maison est retrouvé mort. L'assasin est forçément une des huit femmes, mais laquelle ?"
Ce film, classé "Policier, comédie" (ce n'est donc pas un film noir et triste (enfin pas trop)), est un vrai chef-d'oeuvre qui sort des catégories établies.
Allez vraiment le voir, vous allez passer un agréable moment. Surtout ne lisez aucune critique avant (spécialement celle de Télérama), vous risqueriez de vous gacher les meilleures surprises du film.
A noter, le site Web du film, qui est très bien fait et qui ajoute un plus au film, une fois celui-ci vu.
Donnie Darco est un adolescent américain, élevé dans une famille très upper-middle- class
Mais voilà, Donnie a des problèmes psychologiques. Par exemple, il voit un type prénommé Franck et qui ressemble à un vague lapin carnivore humanoïde
Et Franck lui annonce la fin du monde
Le film oscille entre critique convenue de la société américaine (profit a tout prix, argent, starlettisation, xénophobie envers les 'minorités culturelles'), et le fantastique. Rajoutez en plus une légère référence aux films pour adolescent (American Pie oui oui
).
Personnellement j'ai trouvé ce film complètement décousu. De plus, le film approche le problème de la théorie de la gravitation et du voyage dans le temps (mais il ne répond pas a la question du chat quantique dans le tgv
), et se prend légèrement les pieds dedans
Ou alors il y a un trente millième degré que je nai pas capté.
À ne conseiller qu'aux fans inconditionnels de Drew Barrymore ou Noah Wyle
(et encore
)
Ce mercredi va sortir sur tous les écrans la deuxième adaptation cinématographique des Aventures d'Astérix et Obélix...
L'histoire en quelques mots :
En Egypte, Cléopâtre (M.Bellucci) parie avec César (A.Chabat) que son peuple réussira à lui construire un palais en 3 mois, ceci pour lui prouver que les égyptiens ne sont pas décadents ...
L'architecte (D.Debbouze), devant la tâche titanesque qui l'attend, fait alors appel à nos deux vaillants gaulois, Asterix (C.Clavier) et Obélix (G.Depardieu)
Ce second opus est (AMHA), beaucoup plus réussi que le premier. Attention cependant, on reconnaît le style d'humour d'Alain Chabat (et des Nuls). De plus, si on est allergique aux comiques de Canal +, ou au cercle d'amis de Chabat (D.Debbouze, Chabat, Baer, Les Robins des Bois, C.Lauby, G.Darmont) mieux vaut passer sont chemin, ces comédiens ayant tous des rôles (plus ou moins mineurs) dans le film.
Personnellement, j'ai trouvé ça plutôt réussi et assez amusant ...