Radare2, déjà évoqué sur LinuxFR.org (cf Sortie de radare2 0.9.6), vient de sortir en version 0.9.8. Radare est un cadriciel complet pour jouer avec analyser des fichiers binaires: assembleurs, désassembleurs, moteurs d'analyse, …
Bref, c'est complet et touffu. Et cette nouvelle mouture apporte son lot de bonheur !
Actualités des systèmes d’information géographique (2)
Quelques nouvelles du monde des systèmes d’information géographique (SIG), qui, d’après le Wikipédia francophone « est un système d’information permettant de créer, d’organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, autrement dit, géoréférencées, ainsi que de produire des plans et des cartes ».
Retrouvez dans la seconde partie de la dépêche les annonces des nouvelles versions (Geoserver, pycsw, OpenLayers, PostGis, OSGeo, GDAL…), les services (OpenStreeMap), les événements (Foss4g et Be-OpenGIS-fr) .
Prix Ig Nobel de 2011 à 2014
Les prix Ig Nobel (jeu de mot sur ignoble et Nobel) 2014 ont été attribués le 18 septembre dernier. Rappelons qu’ils récompensent des publications ou des travaux scientifiques qui font des recherches inusuelles et imaginatives. Les vainqueurs ont tous fait des choses qui ont d’abord fait rire, puis réfléchir les gens.
Liste des prix 2014 :
- nutrition : la caractérisation d'une bactérie liée à l'acide lactique, isolée depuis les selles d'un enfant, comme démarreur de culture probiotique pour saucisses fermentées ;
- psychologie : les couche-tard plus égocentriques, manipulateurs et psychopathes que les lève-tôt ;
- santé publique : les risques mentaux d'avoir un chat ;
- médecine : le traitement des saignements de nez incontrôlés par la tranche de porc ;
- science arctique : la réaction des rennes face à des humains déguisés en ours polaires ;
- biologie : l'alignement nord-sud des chiens durant la défécation et la miction ;
- physique : étude des frictions lorsque l'on marche sur une peau de banane ;
- art : la différence de souffrance à regarder une mauvaise peinture par rapport à une belle peinture, lorsque l'on est pointé par un laser puissant ;
- économie : la croissance de l'économie nationale en prenant en compte la prostitution, les ventes de drogues, la contrebande et autres transactions financières illégales ;
- neuroscience : ce qui se passe dans votre cerveau lorsque vous voyez un toast avec un visage de Jésus dessus.
Sortie de ROOT 6.00/00
L'équipe ROOT a annoncé la sortie de la version 6.0 le 29 mai dernier. ROOT est un framework d'analyse de données très utilisé dans le domaine de la physique des particules et de la physique nucléaire. Les versions 6.00/01 et 6.00/02 sorties respectivement le 18 juin et le 3 juillet apportent des corrections à cette version 6.0.
Atelier GDL/Eigen/Yorick du 10 au 13 juin 2014 à Meudon
Un atelier sur GDL, Eigen et Yorick se tiendra au CIAS à l'Observatoire de Paris, campus de Meudon (bâtiment 9), du mardi 10 au vendredi 13 juin 2014. L'accès est libre mais, pour des raisons d'organisation interne (cafés, repas, mise à jour du programme…), il est recommandé de se manifester.
Programme :
- mardi à 9h30 : présentations générales sur GDL ;
- mardi après-midi : installation, écriture de code ;
- mercredi à 11h : présentation de la librairie Eigen3 ;
- mercredi après-midi : prise en main et échange avec les utilisateurs ;
- jeudi : journée Yorick, GPU et Debian-astro ;
- vendredi : point sur les avancées GDL, feuille de route, compte rendu de l'atelier.
GDL (Gnu Data Langague) est un clone libre du langage interprété IDL largement utilise en astronomie professionnelle. Eigen est une bibliothèque en C++ d'algèbre linéaire. Yorick est un autre langage interprété, utilisé notamment sur certains instruments du VLT.
Comment les idées du mouvement Open-source peuvent aider à étudier les exoplanètes
Hanno Rein est un spécialiste des exoplanètes qui occupe un poste de professeur assistant en astrophysique à l'université de Toronto. Entre 2010 et 2013 il a effectué son post-doctorat à l'Institute for Advanced Study de Princeton et, à cette occasion, il a écrit plusieurs petits articles de vulgarisation sur les exoplanètes.
L'un de ces articles publié par l'IAS s'intitule "How Open-Source Ideas Can Help Us Study Exoplanets" et il m'a semblé qu'il justifiait une traduction pour les lecteurs de LinuxFr.org.
Hanno, après avoir été contacté par courriel, a eu la gentillesse de m'autoriser à publier son article sur le site en le plaçant sous licence CC-BY-SA. Merci à lui.
Plus de détails dans la suite de la dépêche.
Sortie de radare2 0.9.6
Si vous avez déjà utilisé GDB et objdump pour analyser des binaires dont vous n'aviez pas les sources, vous avez déjà dû pester. En effet, les outils GNU ne sont pas vraiment fait pour ça. Mais que faire d'autre ? Céder aux sirènes d'IDA Pro ? Que nenni, car voici la nouvelle version de radare2 !
Radare2, c'est un framework complet pour analyser des binaires :
- Multi-architectures : GNU/Linux, Android, *BSD, OSX, iPhoneOS, Windows{32,64} et Solaris
- Multi-platformes : 8051, x86{16,32,64}, dalvik, avr, arc{4,compact}, arm, aarch64, c55x+, java, powerpc, sparc, mips, bf, pe{32,64}, te, [fat]mach0{32,64}, elf{32,64}, bios/uefi, dex and java classes
- Scriptable en : Vala, Go, Python, Guile, Ruby, Perl, Lua, Java, JavaScript, sh, ..
- Un éditeur hexadécimal
- Un (dés)assembleur (récursif !), avec une coloration syntaxique
- Un débogueur natif, mais il est possible d'utiliser GDB en backend, ou un débogueur brainfuck !
- La possibilité d'afficher des données sous de multiples formats: int, float, désassemblé, timestamps, …
- La possibilité de faire des recherches par patterns, des checksums, …
- Un support des disques, processus, fichiers et flux.
- Du binary diffing (comparaison de binaires), que ce soit sous forme traditionnelle, ou sous forme de graphes
- Analyse de code, que ce soit niveau opcodes, blocks, ou fonctions
- Une machine virtuelle basique, permettant d'émuler du code
- Une interface web !
QElectroTech 0.3
Trois ans après la dernière version stable de QElectroTech (QET), la version 0.3 est maintenant disponible en téléchargement.
Pour rappel, QElectrotech est un logiciel libre multi‐plate‐forme, permettant de réaliser des schémas électriques pour représenter des circuits électriques. Sous licence GNU GPL, développé en C++ avec la bibliothèque Qt 4.
NdM : apparemment, QET est utilisé en France en bac pro filière Électrotechnique.
Colloque sur la protection de la vie privée, Lyon, 11 septembre
INRIA et l'AFDIT (Association Française Droit de l'Informatique et de la Télécommunication) organisent le 11 septembre prochain à Lyon un colloque sur l'évolution des instruments de protection de la vie privée.
Au programme du colloque des interventions de droit, de philosophie et d'informatique sur le droit à l'oubli et l'accountability (obligation de rendre compte).
Inscription gratuite mais obligatoire (programme et lien ci-dessous).
NdM : pas directement lié au logiciel libre (encore que GnuPG, Tor, Otr et plein d'autres soient bien utiles), mais particulièrement d'actualité, si l'on croit cette revue de presse non exhaustive :
- les présidents mexicain et brésilien espionnés (le Monde), ainsi qu'Al Jazeera [ZDNet) ;
- les smartphones sont considérés comme des mouchards (rue89) ;
- le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre le programme de surveillance Prism (France info) ;
- la vie privée, un obstacle à l'économie numérique ? (Le Monde) ;
- le réseau Tor fait le plein d’utilisateurs (ZDNet) ;
- atteinte à la vie privée : Facebook lâche 20 millions de dollars (les Échos) ;
- …
Enquête sur les liens entre communs de la connaissance et associations d'éducation populaire
Dans le cadre d'une recherche sur les rapports qu'entretiennent les associations d'éducation populaire aux communs de la connaissance, un questionnaire a été élaboré.
Les communs de la connaissance sont arrivés sur le devant de la scène récemment, poussés par la philosophie du free software et en partie grâce à l'émergence des logiciels libres. L'idée est de promouvoir, pour certaines données telles les données scientifiques par exemple, une libre circulation de l'information. L'open Data relève aussi des communs de la connaissance.
L'éducation populaire, quant à elle, reste difficile à définir précisément. « Au regard de l’Histoire il n’y a pas de définition unique mais une pluralité de définitions de l’éducation populaire. Les acteurs s’accordent à penser que l’éducation populaire consiste à permettre à tous d’acquérir des connaissances pour comprendre le monde, s’y situer, participer à la vie du pays, être un citoyen actif, transformer ce monde.»
En première approche, les valeurs de partage et le besoin de rendre accessible à tous, sans entraves, des données pour faciliter l'auto-apprentissage font converger militants des communs de la connaissance (et donc implicitement les libristes) et les militants de l'éducation populaire
Pourtant, l'appropriation des logiciels libres et l'adoption de modes de diffusion libres de contenus produits par les associations d'éducation populaire et leurs fédérations, peuvent paraître encore timides.
Quelle est la réalité de cette appropriation ? Quels sont les freins lorsqu'ils sont identifiés ?
Un questionnaire (accessible dans les liens de la dépêche) a été élaboré pour tenter de récolter des éléments de réponse. Nous vous remercions de contribuer soit en répondant directement ou en relayant le lien pointant vers le questionnaire, aux associations d'éducation populaire ou assimilées : il n'est pas nécessaire d'avoir un agrément « éducation populaire » pour répondre au questionnaire et les premières questions sont là aussi pour vous aider à vous situer par rapport aux valeurs de l'éducation populaire et savoir s'il est pertinent pour votre association de répondre.
Quelques éléments complémentaires d'explication apparaissent sur la première page du questionnaire réalisé avec Limesurvey, logiciel libre prévu pour des enquêtes en ligne. Enfin, les résultats anonymisés et le mémoire intégrant l'analyse des données sera disponible, avant la fin de l'année civile, sur le site libreassociation.info (site qui aura sans doute été retravaillé entre temps).
Merci pour votre éventuel soutien.
Sortie de R version 3.0.0
Le projet R annonce la sortie de la version 3.0.0 du logiciel statistique du même nom (pre-release le 7 mars 2013, sortie officielle le 3 avril).
R désigne à la fois un langage de programmation et son interpréteur. Historiquement, R est un dialecte dérivé du langage S, implémenté dans le logiciel propriétaire S-PLUS. L'aventure R a débuté en 1993, mais c'est à partir des années 2000 qu'il a pris une importance majeure dans le paysage des langages destinés aux applications statistiques. R rivalise aujourd'hui avec ses concurrents SAS (Statistical Analysis System), SPSS (Statistical Package for the Social Sciences), ou STATA ; il est devenu incontournable dans certaines disciplines, notamment la biologie.
Le changement de version majeur (2.15.3 vers 3.0) ne signale pas une transition importante (voir le changelog), mais marque une évolution progressive (la version 2.0 date de 2004). La mise à jour requiert cependant une réinstallation complète.
R fonctionne de manière modulaire, avec un cœur relativement réduit, sur lequel peuvent se greffer des bibliothèques de fonctions fournies sous forme de « paquets ». R doit certainement une partie de son succès à l'activité de sa communauté, puisque plus de 4700 paquets activement maintenus sont disponibles au téléchargement sur le site officiel, sans compter les projets indépendants, comme bioconductor.
R est avant tout destiné au traitement et à l'analyse des données : tests statistiques, data mining, et production de graphiques de qualité (destinés à la publication). Le langage est de plus en plus utilisé pour produire des scripts portables, ou pour réaliser des simulations numériques (MCMC, typiquement). Réputé inefficace en tant que langage interprété, la possibilité de coder les fonctions critiques en C tout en utilisant la syntaxe « haut-niveau » de R ouvre une niche écologique significative pour le développement d'applications statistiques.
Médecine et Linux: FreeMedForms sera présenté au Med-E-Tel 2013
L'équipe du projet open source FreeMedForms, suite logicielle médicale, est heureuse de vous annoncer notre présence au congrès de télémédecine Med-E-Tel (The International eHealth, telemedecine and health ICT forum) 2013 les 12-14 avril. Le Med-E-Tel accueillera plusieurs projets open source dans un « village » spécialement créé cette année.
Le projet FreeMedForms est un projet médical communautaire libre. Le projet regroupe plusieurs applications (gestion de patients, agenda, prescriptions…), toutes sont libres et gratuites, distribuées sous licence GPL v3 / LGPL et codées en Qt/C++.
Grâce au soutien de l'EFMI (European Federation for Medical Informatics) LIFOSS Open Source working group et de l'ISfTeH (International Society for Telemedicine & eHealth), nous présenterons notre projet sous la forme d'un poster intitulé : The FreeMedForms project: managing drug-drug interactions, an open source experimentation.
L'astronomie libre sous Linux : le point fin 2012, début 2013
L'astronomie est un passe-temps vraiment sympathique qui permet de relativiser pas mal et de réfléchir sur notre place dans l'univers. Elle contient un côté poétique intéressant et pourtant, quand on veut commencer à se faire plaisir en prenant des photos d'objets aux dimensions difficilement compréhensibles, on peut se fait peur avec la pauvre logithèque linuxienne. Ceci est la première impression, fausse et c'est l'heure de faire un point et de motiver les utilisateurs.
L'hiver est la saison préférée des astronomes amateurs : si on plie à 22h, on a eu 4 h de nuit. Les nuits de janvier et février sont souvent très claires car très froides !
Quelques applications scientifiques sur Android
L'avantage des smartphones et tablettes, c'est que l'on peut les avoir sur soi, encore plus que les netbooks. Ci-dessous quelques exemples d'applications en rapport avec les sciences.
Ces applications sont disponibles sur le dépôt f-droid, car elles sont libres.
Scilab version 5.4.0
Le 1er octobre 2012, la version 5.4.0 de Scilab a été publiée.
Scilab est un logiciel libre et open source de calcul numérique. D’après Wikipédia : « Scilab (prononciation : [sajlab] contraction de Scientific Laboratory en anglais) est un logiciel libre de calcul numérique multi‐plate‐forme fournissant un environnement de calcul pour des applications scientifiques. Il possède un langage de programmation orienté calcul numérique de haut niveau. Il peut être utilisé pour le traitement du signal, l’analyse statistique, le traitement d’images, les simulations de dynamique des fluides, l’optimisation numérique, et la modélisation et simulation de systèmes dynamiques explicites et implicites.
Il est disponible pour Windows, Mac OS X, GNU/Linux et BSD. »
La version 5.4.0 est une évolution majeure de Scilab, à la fois d’un point de vue technique et fonctionnel, mais aussi parce qu’elle a été développée et publiée — pour la première fois — par une société privée, issue de l’Inria et du Consortium Scilab, Scilab Enterprises.
Tulip 4.0 est sorti
Tulip est un environnement de visualisation d’informations dédié à l’analyse et à la visualisation de données relationnelles. Tulip fournit aux développeurs une bibliothèque complète, prenant en charge la conception d’applications de visualisation interactive de données relationnelles qui peut être taillée pour les problèmes qu’il ou elle adresse.
Après un an de développement, plus de 2 000 commits, environ 300 bogues et demandes de fonctionnalités fermés, deux versions candidates et énormément de retours des utilisateurs, nous sommes fiers de vous présenter Tulip 4. Ceci est la première de la nouvelle lignée 4.x, qui apporte une nouvelle interface graphique, beaucoup d’améliorations de vitesse et de stabilité, ainsi qu’un gros ravalement de l’API et de sa documentation.
La suite de cette dépêche contient la traduction de la dépêche officielle, qui se lit comme un guide d’introduction à la nouvelle interface utilisateur de Tulip.
Actualités des systèmes d’information géographique
Quelques nouvelles du monde des systèmes d’information géographique (SIG), qui, d’après le Wikipédia francophone « est un système d’information permettant de créer, d’organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, autrement dit, géoréférencées, ainsi que de produire des plans et des cartes ».
Retrouvez dans la seconde partie de la dépêche les annonces des nouvelles versions (Geotools, OSGeo-Live, Mapnik, PostGIS), les services (OpenWeatherMap, OpenSeaMap), les événements (pas de FOSS4G2012, OGRS2012) et les avancées de l’été côté code.
La taupe a le look Coco !
La dernière mouture d’OpenMOLE, répondant au doux nom de code Crazy Coconut (version 0.6), est arrivée. Grâce à un mode de développement AGILE, nous vous livrons en effet tous les deux mois les primeurs de la plus célèbre des plates‐formes TAUPE.
Pour rappel OpenMOLE (Open MOdeL Experiment), met à profit les environnements de calcul intensif pour l’expérimentation sur les modèles et permet aux modélisateurs de concevoir des workflows d’étude pour des modèles de simulation. Pour ce faire, l’utilisateur embarque son modèle (en Java / Scala / C / C++ / Fortran / Scilab / GNU Octave / NetLogo…) dans la plate‐forme, puis il conçoit l’étude qu’il souhaite en faire et spécifie l’environnement de calcul auquel il souhaite déléguer la charge de travail.
OpenMOLE : la taupe sort de son trou !
Nous sommes heureux et fiers de vous faire part de la sortie de la version 0.5 d'OpenMOLE (Open MOdeL Experiment).
OpenMOLE est un logiciel pour le calcul scientifique et intensif ! Développé au sein de l'Institut des Systèmes Complexes (Paris), OpenMOLE est le fruit de quatre années de maturation et de confrontation aux problèmes de modélisations de chercheurs issus de nombreux domaines scientifiques (Sciences Humaines, Biologie, Physique, Géographie, Agro-alimentaire…). Il est 100% libre, 100% écrit en Scala.
Il est destiné aux modélisateurs réalisant de vastes explorations sur leurs modèles. Il permet à la fois de générer automatiquement de larges plans d'expériences (plans complets, LHS, Saltelli …) et d'exploiter la puissance d’environnement de calcul massivement parallèle type cluster ou grille de calcul. Le formalisme de workflow permet d'exprimer naturellement des traitements à accomplir en parallèle.
OpenMOLE ne requiert aucune connaissance en informatique distribuée de la part des modélisateurs. Il leur permet pourtant de réduire le temps d’exécution de leurs codes de quelques années à quelques heures.
Sortie d'OpenTURNS 1.0
OpenTURNS est une bibliothèque C++ libre dédiée aux statistiques et à la fiabilité, utilisable en langage Python et distribuée dans Debian.
Avec la version 1.0, elle propose la modélisation des processus stochastiques, et une meilleure compatibilité avec Python et le module Numpy.
Une petite démo en python pour voir ?
Avec ces quelques lignes je peux réaliser un lissage à noyaux sur un échantillon, réutiliser la distribution obtenue pour simuler une variable aléatoire X, que je donne à manger à une fonction réalisant un couplage pour obtenir une autre variable aléatoire Y, pour enfin évaluer la probabilité de défaillance P(Y>0.1) par un simple MonteCarlo.
from openturns import *
data = NumericalSample.ImportFromCSVFile("meteo.csv")
distribution = KernelSmoothing(Epanechnikov()).build(data)
X = RandomVector(distribution)
model = NumericalMathFunction("ageing")
Y = RandomVector(model, X)
algorithm = MonteCarlo(Event(Y, Greater(), 0.1))
algorithm.setMaximumOuterSampling(int(1e6))
algorithm.run()
print "P(Y>0.1)=", algorithm.getResult().getEventProbability()
Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier
La problématique de l'accès aux connaissances scientifiques est voisine des sujets liés au logiciel libre. Dans les deux cas le but est de supprimer des barrières purement artificielles afin de redonner du pouvoir aux utilisateurs.
Les chercheurs revendiquent le libre accès aux articles scientifiques et ils ne supportent plus la mainmise des éditeurs commerciaux qui verrouillent le marché et se comportent en parasites sans apporter de valeur ajoutée.
Le mathématicien Timothy Gowers, professeur à l'université de Cambridge, vient de lancer un appel officiel au boycott à l'encontre de l'éditeur Elsevier.
Est-ce un tournant dans ce combat crucial ?
La particule « boson de Higgs » en vue
En physique des particules, le modèle standard décrit les différentes particules existantes et leurs interactions (forte, faible et électromagnétique). Wikipédia nous rappelle que :
- la force électromagnétique s'exerce sur les particules de matière électriquement chargées ;
- la force nucléaire faible concerne seulement certains quarks et leptons ;
- la force forte s'exerce entre les quarks et assure la cohérence du noyau. Il existe des particules supports de ces forces et appelées bosons.
Le boson de Higgs est une particule hypothétique, sur laquelle repose la cohérence de ce modèle standard, et notamment le mécanisme de brisure de symétrie de l'interaction électrofaible.
Les plus ${adjectif} histoires en science pour 2011
Alors, entre la poire et le fromage, au bord de la crise de foie, une idée farfelue a fait son chemin : écrire des histoires scientifiques de l'année :) Bon, étant en thèse de science, ceci explique cela et rend peut-être le fait moins grave. Les images sont de l'excellent site Street Art Utopia.
Tulip 4.0 alpha 1
Tulip 4.0 alpha 1 vient de sortir, apportant énormément de nouveautés plus instables qu'à l'accoutumée. Les seuls binaires produits sont pour Windows pour les versions alpha, les Linuxiens impatients peuvent bien sûr compiler à partir des sources.
Piqué sur le site web : Tulip is an information visualization framework dedicated to the analysis and visualization of relational data. Tulip aims to provide the developer with a complete library, supporting the design of interactive information visualization applications for relational data that can be tailored to the problems he or she is addressing.
Ce qui donne en français : Tulip est un framework de visualisation d'informations dédié à l'analyse et la visualisation de données relationnelles. Tulip fournit aux développeurs une bibliothèque complète, prenant en charge la conception d'application de visualisation interactive de données relationnelles qui peut être taillée pour les problèmes qu'il ou elle adresse.
Cette version remplace intégralement l'interface utilisateur vieillissante de Tulip par une interface simple et puissante, graphiquement inspirée de Qt Creator. La gestion de plug-ins installés a été complètement revue pour offrir une plus grande facilité d'utilisation et une bien plus grande visibilité. Une présentation en captures d'écran est disponible dans l'annonce officielle.
NdM : Tulip est sous licence LGPL.
Sortie de GraphStream 1.1
L’équipe de développement de GraphStream a publié le 11 novembre 2011 la version 1.1 de sa bibliothèque de manipulation de graphes dynamiques. Cette nouvelle version corrige un grand nombre de bogues présents dans la 1.0 et détectés avec l’aide d’une communauté d’utilisateurs grandissante. Elle apporte aussi son lot de nouveautés, comme l’ajout de nouveaux formats d’entrée, afin de permettre une meilleure interopérabilité des outils de manipulation de graphes ou encore de nouvelles implantations de graphes plus performantes.
GraphStream est une bibliothèque Java développée sous double licence LGPL/CeCILL-C.