La nouvelle version de l'environnement de développement Erlang/OTP est sortie.
Parmi les nouveautés, on trouve notamment une amélioration des performances dans la gestion des processus liés et une augmentation de la limite du nombre de processus concurrents pouvant tourner sur une seule machine virtuelle. Il est maintenant possible de créer 268435456 processus légers :-)
Rappelons qu'Erlang est conçu pour fonctionner très simplement en cluster et permet de distribuer des processus de manière transparente pour le développeur sur un ensemble de machines.
Conférence sur les standards ouverts et les logiciels libres en Europe
Le 18 novembre prochain se tiendra à La Haye (Pays-Bas) une conférence intitulée "Open Standards and Libre Software in Government".
Elle bénéficie de soutiens institutionnels importants (présidence néerlandaise de l'Union Européenne, ministère néerlandais de l'intérieur, programme gouvernemental néerlandais OSOSS, ministère néerlandais des affaires économiques).
Elle traitera des logiciels libres et des standards ouverts, avec : transformer l'administration publique avec les logiciels libres, les standards ouverts et l'interopérabilité, les modèles économiques du libre.
Il y aura aussi le témoignage de la région espagnole d'Extramadur (déploiement massif de libre, récompensé par un prix européen de l'innovation) ou le guide de migration du gouvernement fédéral allemand. Participation gratuite.
Elle bénéficie de soutiens institutionnels importants (présidence néerlandaise de l'Union Européenne, ministère néerlandais de l'intérieur, programme gouvernemental néerlandais OSOSS, ministère néerlandais des affaires économiques).
Elle traitera des logiciels libres et des standards ouverts, avec : transformer l'administration publique avec les logiciels libres, les standards ouverts et l'interopérabilité, les modèles économiques du libre.
Il y aura aussi le témoignage de la région espagnole d'Extramadur (déploiement massif de libre, récompensé par un prix européen de l'innovation) ou le guide de migration du gouvernement fédéral allemand. Participation gratuite.
Free Electrons libère 500 pages de supports de cours Linux embarqué
La société Free Electrons basée près de Sophia Antipolis vient de mettre ses supports de formation en ligne sous la "Licence de Documentation Libre GNU" (sans sections invariantes).
Au programme:
Formations complètes :
Au programme:
Formations complètes :
- Introduction à Unix et GNU / Linux
- Linux embarqué: noyau et développement de pilotes
- Outils de développement pour systèmes Linux embarqués
- Java pour systèmes Linux embarqués
- Quelles nouveautés dans Linux 2.6?
- Présentation de uClinux
- Temps-réel et systèmes Linux embarqués
Erlang REPOS 1.0 beta 4: tester Erlang et ses applications
Erlang REPOS 1.0 beta 4 vient de sortir. REPOS signifie "Repository of Erlang-Projects.Org Software". Il s'agit d'une sélection de logiciels Erlang intéressants, préconfigurés et distribués sur un CDROM. Le CDROM est multi-plateforme et fonctionne sur Linux, Windows et au moins partiellement sur MacOSX. Il utilise le système d'exploitation existant sur la machine.
Vous pouvez utiliser Erlang et les logiciels inclus directement depuis le CDROM ou bien copier la structure de votre CDROM sur votre disque dur ou sur un clé USB pour installer un environnement Erlang préconfiguré.
Vous pouvez utiliser Erlang et les logiciels inclus directement depuis le CDROM ou bien copier la structure de votre CDROM sur votre disque dur ou sur un clé USB pour installer un environnement Erlang préconfiguré.
Sortie de Hercule la version 2 du compilateur SmartEiffel
Après deux release candidate cet été et deux versions beta depuis début Septembre, la version 2.0 de SmartEiffel (ex SmallEiffel), le compilateur GNU multi-plateformes pour le langage Eiffel, est sortie. Le compilateur apporte de nombreuses améliorations et de nouvelles fonctionnalités telles que la bibliothèque graphique Vision ou l'héritage non-conforme.
SmartEiffel est développé au LORIA à Nancy.
SmartEiffel est développé au LORIA à Nancy.
Fabriquer son scanner 3D
La création de modèles en 3D est un travail long et ardu, il nécessite de bonnes compétences ; en d'autres termes, il faut d'excellents artistes/graphistes. Pour faciliter cette tâche, on peut avoir recours aux scanners 3D, mais c'est onéreux et pas très facile à utiliser. Pourtant, la technologie de la barrière laser n'est pas très compliquée. Le site suivant vous propose de fabriquer un scanner 3D simple à partir d'une webcam, d'un pointeur laser, d'un moteur et de quelques engrenages.
Pour utiliser le tout, j'ai écrit un programme en C avec l'interface en GTK, COPOS (sous GPL). La numérisation se fait en plusieurs étapes :
Pour utiliser le tout, j'ai écrit un programme en C avec l'interface en GTK, COPOS (sous GPL). La numérisation se fait en plusieurs étapes :
- capture d'une séquence d'image avec la webcam ;
- sélection du laser sur la première image ;
- définition des paramètres du système (distance focale, distance entre le laser et la webcam, etc.) ;
- visualisation du résultat, un nuage de points représentant la surface de l'objet.
La prise de contrôle à distance avec NX
Le site allemand Golem.de propose une interview de Fabian Franz et Kurt Pfeifle. Utilisant la technologie NX de la société NoMachine, ils ont écrit un client-serveur permettant la prise de contrôle à distance (comme VNC), restant performant même sur des lignes bas-débit comme le RNIS ou le modem « classique ».
NoMachine est une société qui propose une solution de contrôle à distance de PC, un peu à la VNC. Ils proposent un serveur (payant) et un client (gratuit et GPL). L'ensemble de leur produits sont basés sur des bibliothèques (développées par eux) disponibles en GPL. Les 2 auteurs ci-dessus ont donc utilisé les-dites bibliothèques afin d'écrire un client et un serveur NX sous licence GPL. À titre d'information, le serveur fait quelques centaines de lignes et est écrit en Bash...
L'interview détaille les avantages de cette technologie, pourquoi bien que disponible dès 2003 personne ne s'est intéressé à ces bibliothèques disponibles en GPL, la connexion en ssh, etc.
On peut remercier NoMachine de mettre ses bibliothèques et leur technologie qui a l'air prometteuse sous GPL.
NoMachine est une société qui propose une solution de contrôle à distance de PC, un peu à la VNC. Ils proposent un serveur (payant) et un client (gratuit et GPL). L'ensemble de leur produits sont basés sur des bibliothèques (développées par eux) disponibles en GPL. Les 2 auteurs ci-dessus ont donc utilisé les-dites bibliothèques afin d'écrire un client et un serveur NX sous licence GPL. À titre d'information, le serveur fait quelques centaines de lignes et est écrit en Bash...
L'interview détaille les avantages de cette technologie, pourquoi bien que disponible dès 2003 personne ne s'est intéressé à ces bibliothèques disponibles en GPL, la connexion en ssh, etc.
On peut remercier NoMachine de mettre ses bibliothèques et leur technologie qui a l'air prometteuse sous GPL.
Valgrind 2.2.0
Une nouvelle version du compagnon du développeur sous Linux vient de sortir. Il gère maintenant le « profiling », la vérification mémoire stricte. L'optimisation de l'utilisation du cache est maintenant possible, même pour les applications multimédia.
Il permet de détecter les erreurs au moment de l'exécution (fuites, non-initialisation, dépassement, écrasement) et de vérifier l'usage du cache (Cachegrind). Il intègre maintenant un nouvel outil, Massif, qui permet de dessiner en Postscript des graphiques de votre utilisation du tas (en C/C++, aussi appelé « heap »).
Le support de presque toutes les instructions multimédia, MMX, SSE, SSE2, SSE3 lui permet maintenant d'aider à optimiser les applications plus orientées « utilisateurs » (jeux, lecteurs son et vidéo, etc.). Il ne manque plus que 3DNow.
C'est un bon outil pour déboguer et améliorer vos applications Linux (NdM : sur architecture x86 uniquement) : les outils commerciaux « équivalents » sont loin d'avoir toutes ces fonctionnalités et sont très chers.
À noter : il est possible de « valgrinder » des applications Windows, sous GNU/Linux, avec une version spéciale de WINE...
Il permet de détecter les erreurs au moment de l'exécution (fuites, non-initialisation, dépassement, écrasement) et de vérifier l'usage du cache (Cachegrind). Il intègre maintenant un nouvel outil, Massif, qui permet de dessiner en Postscript des graphiques de votre utilisation du tas (en C/C++, aussi appelé « heap »).
Le support de presque toutes les instructions multimédia, MMX, SSE, SSE2, SSE3 lui permet maintenant d'aider à optimiser les applications plus orientées « utilisateurs » (jeux, lecteurs son et vidéo, etc.). Il ne manque plus que 3DNow.
C'est un bon outil pour déboguer et améliorer vos applications Linux (NdM : sur architecture x86 uniquement) : les outils commerciaux « équivalents » sont loin d'avoir toutes ces fonctionnalités et sont très chers.
À noter : il est possible de « valgrinder » des applications Windows, sous GNU/Linux, avec une version spéciale de WINE...
Utiliser lex et yacc dans vos programmes C/C++
On a tous entendu parler un jour ou l'autre de lex et yacc, ne serait-ce que pour compiler certains logiciels ... mais à quoi peut servir cet ensemble d'outils ?
Entre autres, il vous sera très utile si votre programme C/C++ a par exemple recours à un fichier de données structurées et qu'il vous faut le parcourir, en vérifier sa validité, en extraire les données utiles etc... lex et yacc vous permettent de décrire la syntaxe du fichier (les mots clefs structurants) ainsi que sa grammaire (les enchaînements de mots clefs et l'exploitation des données parsées) dans un langage de haut niveau. Une fois ce travail accompli, ces deux outils génèrent une fonction C facilement intégrable dans votre projet C/C++.
Cet article se présente sous forme d'un tutoriel et permet de vite appréhender l'utilisation de lex et yacc par l'exemple. L'article n'aborde donc pas les aspects avancés de ces outils mais sachez qu'ils permettent de faire bien plus que ce qui y est décrit... d'ailleurs une des utilisations avancées les plus communes est la création de compilateurs.
À découvrir !
Entre autres, il vous sera très utile si votre programme C/C++ a par exemple recours à un fichier de données structurées et qu'il vous faut le parcourir, en vérifier sa validité, en extraire les données utiles etc... lex et yacc vous permettent de décrire la syntaxe du fichier (les mots clefs structurants) ainsi que sa grammaire (les enchaînements de mots clefs et l'exploitation des données parsées) dans un langage de haut niveau. Une fois ce travail accompli, ces deux outils génèrent une fonction C facilement intégrable dans votre projet C/C++.
Cet article se présente sous forme d'un tutoriel et permet de vite appréhender l'utilisation de lex et yacc par l'exemple. L'article n'aborde donc pas les aspects avancés de ces outils mais sachez qu'ils permettent de faire bien plus que ce qui y est décrit... d'ailleurs une des utilisations avancées les plus communes est la création de compilateurs.
À découvrir !
Est-ce que le logiciel doit prendre en otage les données ?
C'est sous ce titre provocateur que Wiley et Michaels tirent la sonnette d'alarme concernant les logiciels enfermant les données brutes issues d'expérience de biologie dans des formats propriétaires.
Cet article parle surtout des risques liés à l'opacité des formats informatiques en biologie mais la question peut-être posée dans tous les domaines (scientifiques ou non) : est-ce que votre logiciel favori peut vous prendre en otage, vous et vos données ?
Cet article parle surtout des risques liés à l'opacité des formats informatiques en biologie mais la question peut-être posée dans tous les domaines (scientifiques ou non) : est-ce que votre logiciel favori peut vous prendre en otage, vous et vos données ?
La spécification de OpenGL 2.0 enfin en version finale
OpenGL est une API créée par Silicon Graphics à partir de l'API IrisGL qui lui était propre. Cela dans le but d'avoir une API unique pour la programmation d'applications graphiques.
A l'occasion du salon Siggraph 2004 (salon de l'image de synthèse, aux USA), a été présenté aux développeurs la version finale de ce qui sera présent dans OpenGL 2.0.
Après plusieurs mois de travail, l'ARB (architecture review board, qui dirige l'évolution du standard OpenGL) a entériné les différentes propositions qui lui ont été faites pour inclusion dans cette nouvelle version de l'API.
A l'occasion du salon Siggraph 2004 (salon de l'image de synthèse, aux USA), a été présenté aux développeurs la version finale de ce qui sera présent dans OpenGL 2.0.
Après plusieurs mois de travail, l'ARB (architecture review board, qui dirige l'évolution du standard OpenGL) a entériné les différentes propositions qui lui ont été faites pour inclusion dans cette nouvelle version de l'API.
Yzis sort sa deuxième version
Quatre mois après sa première version, le projet Yzis produit sa deuxième version (milestone M2) d'un éditeur compatible vi.
Yzis fournit un moteur vi générique et réutilisable, un front-end KDE et ncurses ainsi que l'intégration directe dans d'autres programmes KDE (Quanta, KDevelop)
Démarré par les auteurs de kvim, Yzis se distingue de vim, le principal éditeur compatible vi, par la réutilisation de technologies existantes et stables, comme le langage de script lua, ou le moteur de coloration syntaxique de kate.
Yzis fournit un moteur vi générique et réutilisable, un front-end KDE et ncurses ainsi que l'intégration directe dans d'autres programmes KDE (Quanta, KDevelop)
Démarré par les auteurs de kvim, Yzis se distingue de vim, le principal éditeur compatible vi, par la réutilisation de technologies existantes et stables, comme le langage de script lua, ou le moteur de coloration syntaxique de kate.
Linux s'impose dans les supercalculateurs
SGI et Intel ont commencé à livrer les briques d'un supercalculateur destiné à décupler la puissance de calcul disponible à la NASA.
La bête comptera 10 240 processeurs Itanium 2 regroupés par blocs de 512, chaque bloc faisant tourner "un système basé sur Linux".
Avec deux fois plus de processeurs que le plus puissant supercalculateur actuel, la machine de la NASA va devenir la référence en la matière.
Cette annonce confirme la tendance actuelle pour les supercalculateurs : remplacement des processeurs spécifiques (MIPS...) par des CPU plus répandus, mais surtout substitution de Linux à Unix.
La bête comptera 10 240 processeurs Itanium 2 regroupés par blocs de 512, chaque bloc faisant tourner "un système basé sur Linux".
Avec deux fois plus de processeurs que le plus puissant supercalculateur actuel, la machine de la NASA va devenir la référence en la matière.
Cette annonce confirme la tendance actuelle pour les supercalculateurs : remplacement des processeurs spécifiques (MIPS...) par des CPU plus répandus, mais surtout substitution de Linux à Unix.
Déclaration d'indépendance des développeurs
L'Open Group publie une déclaration d'indépendance des développeurs. Le but de cette déclaration est de promouvoir l'interopérabilité et les standards ouverts, de façon à assainir le marché de l'informatique et le marché du travail des développeurs.
Ce qui est prôné dans cette déclaration n'est pas particulièrement le logiciel libre, mais bien l'interopérabilité en général, quelque soit sa couleur politique. À noter que la déclaration est soutenue par IBM.
On peut aller la consulter et la signer en suivant le premier lien.
Ce qui est prôné dans cette déclaration n'est pas particulièrement le logiciel libre, mais bien l'interopérabilité en général, quelque soit sa couleur politique. À noter que la déclaration est soutenue par IBM.
On peut aller la consulter et la signer en suivant le premier lien.
La Belgique choisit les standards ouverts
Dans un communiqué daté du 25 juin de cette année, le Conseil des Ministres de Belgique annonçait qu'il a approuvé les directives et recommandations aux services publics fédéraux (donc, l'État mais pas forcément ses subdivisions) pour l'usage de standards, de logiciels d'application et de logiciels libres, faits sur mesure.
Cela implique que les données seront archivées dans des formats ouverts et que les transmissions de données se feront également selon de tels standards.
On lit aussi dans le communiqué de presse:
Les administrations fédérales disposeront des droits de propriété pour tout "logiciel fait sur mesure". Ce logiciel sera fourni en code source et sans droit de licence. Les services publics fédéraux pourront mettre ce logiciel à la disposition d'autres services publics en tant que "logiciel libre".
Par ailleurs, la volonté d'éviter toute dépendance vis-à-vis des plates-formes propriétaires est clairement affichée.
Cela implique que les données seront archivées dans des formats ouverts et que les transmissions de données se feront également selon de tels standards.
On lit aussi dans le communiqué de presse:
Les administrations fédérales disposeront des droits de propriété pour tout "logiciel fait sur mesure". Ce logiciel sera fourni en code source et sans droit de licence. Les services publics fédéraux pourront mettre ce logiciel à la disposition d'autres services publics en tant que "logiciel libre".
Par ailleurs, la volonté d'éviter toute dépendance vis-à-vis des plates-formes propriétaires est clairement affichée.
De l'interopérabilité : réalité, arlésienne ou bonne excuse ?
La question de l'interopérabilité est récurrente en informatique : entre l'environnement Java de Sun et les environnements Java libres en cours de développement, entre l'environnement .Net de Microsoft et l'environnement libre Mono, entre les différents navigateurs et les pages web, entre les logiciels de messagerie instantanée, sur les formats audio et vidéo, la visioconférence, etc.
Visiblement, pour certains, « l'interopérabilité c'est quand les autres sont compatibles avec moi, en tout cas qu'ils ne me gênent pas ». Regardons plus en détails l'affrontement entre Apple et Virgin Mega France.
Visiblement, pour certains, « l'interopérabilité c'est quand les autres sont compatibles avec moi, en tout cas qu'ils ne me gênent pas ». Regardons plus en détails l'affrontement entre Apple et Virgin Mega France.
La norme SVG, une évolution du Web.
SVG (Scalable Vector Graphics) est une norme du W3C basée sur le XML qui définit deux choses :
- un format de fichier permettant de créer des objets graphiques vectoriels en deux dimensions, des images ainsi que du texte. Il est possible de générer des objets à partir d'autres objets, d'appliquer des filtres, ...
- une API de programmation pour créer des applications. Il est possible d'agir sur ces objets pour en modifier les propriétés dynamiquement soit interactivement par des actions de l'utilisateur, soit par des scripts.
SVG en est aujourd'hui à la version 1.1 datant du 14 Janvier 2003.
Où en est-on aujourd'hui ? Quels sont les lecteurs/éditeurs qui existent ? Comment est-il intégré, utilisé ? Et à quoi pourrait ressembler l'avenir du Web ?
- un format de fichier permettant de créer des objets graphiques vectoriels en deux dimensions, des images ainsi que du texte. Il est possible de générer des objets à partir d'autres objets, d'appliquer des filtres, ...
- une API de programmation pour créer des applications. Il est possible d'agir sur ces objets pour en modifier les propriétés dynamiquement soit interactivement par des actions de l'utilisateur, soit par des scripts.
SVG en est aujourd'hui à la version 1.1 datant du 14 Janvier 2003.
Où en est-on aujourd'hui ? Quels sont les lecteurs/éditeurs qui existent ? Comment est-il intégré, utilisé ? Et à quoi pourrait ressembler l'avenir du Web ?
POV-Ray 3.6.0 disponible !
La nouvelle version du moteur de rendu en 3D POV-Ray est sortie le 10 juin dernier dans sa version 3.6.0. Les changements apportés sont surtout internes et préfigurent petit à petit la version 4.0.
POV-Ray, pour Persistence of Vision Raytracer, permet de réaliser des scènes en 3D avec un code source simple (se rapprochant du C par la forme), fait soit à la main, soit avec un modeleur comme Kpovmodeler par exemple.
On peut obtenir en sortie une image ou une série d'images, permettant ainsi de réaliser des animations à l'aide de programmes tiers comme ffmpeg par exemple.
Ce moteur de rendu est disponible pour GNU/Linux, Mac OS (9|X) et MS Windows, sous forme de binaire ou de sources (pas disponible pour la version 3.6 pour l'instant, mais ça viendra).
On notera une accélération du rendu pour les superellipsoïdes et le photon mapping, UV mapping pour les paramétriques et les tores, augmentant ainsi le rendement. Il y a également énormément de corrections de bugs.
Attention ! Le code source n'est pas encore disponible, il faudra attendre quelques semaines selon le site.
Amusez-vous bien en découvrant ou en redécouvrant ce sympatique logiciel !
PS : Enfin, POV-Ray est distribué selon sa propre licence. (NdM : pas libre : restriction sur l'utilisation, les modifications, la distribution. Il a été envisagé de passer sous une licence GNU pour la version 4 après un gros travail de ré-écriture).
POV-Ray, pour Persistence of Vision Raytracer, permet de réaliser des scènes en 3D avec un code source simple (se rapprochant du C par la forme), fait soit à la main, soit avec un modeleur comme Kpovmodeler par exemple.
On peut obtenir en sortie une image ou une série d'images, permettant ainsi de réaliser des animations à l'aide de programmes tiers comme ffmpeg par exemple.
Ce moteur de rendu est disponible pour GNU/Linux, Mac OS (9|X) et MS Windows, sous forme de binaire ou de sources (pas disponible pour la version 3.6 pour l'instant, mais ça viendra).
On notera une accélération du rendu pour les superellipsoïdes et le photon mapping, UV mapping pour les paramétriques et les tores, augmentant ainsi le rendement. Il y a également énormément de corrections de bugs.
Attention ! Le code source n'est pas encore disponible, il faudra attendre quelques semaines selon le site.
Amusez-vous bien en découvrant ou en redécouvrant ce sympatique logiciel !
PS : Enfin, POV-Ray est distribué selon sa propre licence. (NdM : pas libre : restriction sur l'utilisation, les modifications, la distribution. Il a été envisagé de passer sous une licence GNU pour la version 4 après un gros travail de ré-écriture).
Coupe de France de Robotique et Eurobot
La coupe de France de Robotique et son extension européenne, Eurobot (anciennement appelée "coupe E=M6") aura lieu la semaine prochaine à la Ferté Bernard près du Mans.
Le principe de ces coupes est simple : des robots totalement autonomes s'affrontent lors de matchs d'une durée de 1 min 30. Le thème choisi pour cette année est le rugby : les robots devront tenter de marquer des essais et/ou des drops.
Le principe de ces coupes est simple : des robots totalement autonomes s'affrontent lors de matchs d'une durée de 1 min 30. Le thème choisi pour cette année est le rugby : les robots devront tenter de marquer des essais et/ou des drops.
La BBC libère ses travaux sur le codec vidéo Dirac
La BBC (British Broadcasting Corporation) a placé en mars son projet de codec vidéo Dirac sur SourceForge (le fameux site communautaire de développement de logiciels libres).
Elle travaille à ce codec depuis janvier 2003 et s'adresse maintenant à la communauté du logiciel libre afin qu'elle puisse en faire un produit.
Le codec Dirac utilise la compression par ondelettes qui consiste à décomposer une image en une somme d'ondes de fréquences différentes. En fait, c'est le résultat de la décomposition qui est compressé.
La BBC affirme que le codec produit un fichier 2 fois moins volumineux qu'un fichier MPEG2 haute résolution, et qu'il sera optimisé pour le streaming. Bref, les performances du codec seraient comparables à celui de Microsoft (WMV 9).
Bref, appel aux matheux et programmeurs de tout poil !
Elle travaille à ce codec depuis janvier 2003 et s'adresse maintenant à la communauté du logiciel libre afin qu'elle puisse en faire un produit.
Le codec Dirac utilise la compression par ondelettes qui consiste à décomposer une image en une somme d'ondes de fréquences différentes. En fait, c'est le résultat de la décomposition qui est compressé.
La BBC affirme que le codec produit un fichier 2 fois moins volumineux qu'un fichier MPEG2 haute résolution, et qu'il sera optimisé pour le streaming. Bref, les performances du codec seraient comparables à celui de Microsoft (WMV 9).
Bref, appel aux matheux et programmeurs de tout poil !
Qt 4 à l'horizon !
Qt est, avec Gtk+, l'un des deux environnements privilégiés du système GNU/Linux.
Il s'agit d'une "boite à outils" (toolkit) pour faciliter le travail des programmeurs en leur proposant une multitude de routines qui assurent la cohérence des logiciels développés.
Ainsi l'environnement de bureau KDE est basé sur Qt et l'environnement de bureau Gnome est basé sur Gtk+.
Qt est actuellement en version 3.3 et Trolltech qui est l'entreprise derrière cette boite à outils annonce la disponibilité de la prochaine grande version (version 4.0) dans la seconde moitié de cette année.
Il s'agit d'une "boite à outils" (toolkit) pour faciliter le travail des programmeurs en leur proposant une multitude de routines qui assurent la cohérence des logiciels développés.
Ainsi l'environnement de bureau KDE est basé sur Qt et l'environnement de bureau Gnome est basé sur Gtk+.
Qt est actuellement en version 3.3 et Trolltech qui est l'entreprise derrière cette boite à outils annonce la disponibilité de la prochaine grande version (version 4.0) dans la seconde moitié de cette année.
Gtk+ 2.4.0 est sorti
Owen Taylor a annoncé la disponibilité de Gtk+ version 2.4.0.
Ceci s'accompagne de la sortie de Pango 1.4.0 et Glib 2.4.0 utilisés par Gtk+.
Cette boîte à outils, initialement développée pour The Gimp (GTK : Gimp ToolKit) sera utilisée par Gnome 2.6 qui sortira dans quelques semaines. Gtk+ 2.4 est compatible source et binaire avec les versions 2.2 et 2.0 .
Parmi les améliorations :
* nouveau sélecteur de fichier ;
* support de texte mixant des langues écrites de gauche à droite et droite à gauche ;
* extension du support d'unicode (Unicode-4.0).
Voir les annonces pour tous les détails.
Ceci s'accompagne de la sortie de Pango 1.4.0 et Glib 2.4.0 utilisés par Gtk+.
Cette boîte à outils, initialement développée pour The Gimp (GTK : Gimp ToolKit) sera utilisée par Gnome 2.6 qui sortira dans quelques semaines. Gtk+ 2.4 est compatible source et binaire avec les versions 2.2 et 2.0 .
Parmi les améliorations :
* nouveau sélecteur de fichier ;
* support de texte mixant des langues écrites de gauche à droite et droite à gauche ;
* extension du support d'unicode (Unicode-4.0).
Voir les annonces pour tous les détails.
L'inventeur du CTRL-ALT-DELETE part à la retraite !
L'inventeur de cette (tristement) célèbre combinaison de touches, David Bradley, s'en va après 28 ans de service chez IBM.
On le remerciera d'avoir rendu service à Windows, mais surtout aux autres systèmes d'exploitation qui ont su tirer profit de cette formidable trouvaille, bien pratique pour redémarrer une station de travail sans avoir à éteindre physiquement la machine, comme c'était le cas auparavant.
En revanche, cette combinaison est toujours aussi difficile à taper avec une seule main. (Ndm : c'est fait exprès)
On le remerciera d'avoir rendu service à Windows, mais surtout aux autres systèmes d'exploitation qui ont su tirer profit de cette formidable trouvaille, bien pratique pour redémarrer une station de travail sans avoir à éteindre physiquement la machine, comme c'était le cas auparavant.
En revanche, cette combinaison est toujours aussi difficile à taper avec une seule main. (Ndm : c'est fait exprès)
La FING organise un nouveau "Carrefour des possibles"
La Fondation Internet Nouvelle Génération organise le jeudi 12 février, de 18h30 à 21h30 le 11ème Carrefour des possibles.
Cette soirée se veut une occasion pour ceux qui le désirent de faire connaître leur projet dans un cadre original. Les 10 projets sélectionnés doivent être innovant dans les technologies de l'information et de la communication.
La philosophie de la soirée semble orientée sur l'ouverture à tous, l'entrée est par conséquent gratuite (sur inscription tout de même). La Maison de la RATP accueille le Carrefour au 189 rue de Bercy (métro/RER Gare de Lyon) dans le cadre de l'Espace du Centenaire
Puisque les logiciels libres sont, à mon humble avis, un grand mouvement innovant et ouvert, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Cette soirée se veut une occasion pour ceux qui le désirent de faire connaître leur projet dans un cadre original. Les 10 projets sélectionnés doivent être innovant dans les technologies de l'information et de la communication.
La philosophie de la soirée semble orientée sur l'ouverture à tous, l'entrée est par conséquent gratuite (sur inscription tout de même). La Maison de la RATP accueille le Carrefour au 189 rue de Bercy (métro/RER Gare de Lyon) dans le cadre de l'Espace du Centenaire
Puisque les logiciels libres sont, à mon humble avis, un grand mouvement innovant et ouvert, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Où en est Gstreamer ?
Gstreamer est une infrastructure multimedia basée sur le concept de "pipeline" qui permet de facilement réorganiser des blocs fonctionnels afin d'offrir une grande versatilité aux applications clientes.
Christian Schaller (qui est un des développeurs) a écrit un article de présentation assez complet et très accessible sur cette infrastructure réellement innovante.
À ce sujet une petite citation : GStreamer was not a simple re-implementation of something which had been done before. I guess we did what Steve Balmer claims free software never does: we innovated.
Le fait que le projet soit désormais hébergé sur Freedesktop.org est une indication qu'il est maintenant reconnu comme une application ayant vocation à être largement interopérable et standardisée.
Christian Schaller (qui est un des développeurs) a écrit un article de présentation assez complet et très accessible sur cette infrastructure réellement innovante.
À ce sujet une petite citation : GStreamer was not a simple re-implementation of something which had been done before. I guess we did what Steve Balmer claims free software never does: we innovated.
Le fait que le projet soit désormais hébergé sur Freedesktop.org est une indication qu'il est maintenant reconnu comme une application ayant vocation à être largement interopérable et standardisée.