La moitié de la news (avant qu'elle ne pénétre dans la sphère de la psychiatrie) s'était deux photos moches
Ah oui, OK, j'ai compris. Tu vois, avant les photos, il y a plein de petits zigouiguouis noirs alignés. C'est un peu technique, c'est des lettres, et il existe un code qui permet d'interpréter ces petits signes en mots et en phrases. C'est comme ça qu'on a fait pour comprendre la signification des photos, on a lu le journal. Quand tu connais la signification des petites lettres, c'est beaucoup plus facile! En plus, ça permet aussi de commenter les journaux où il n'y a pas d'images.
Au passage, une technique un peu triviale pour ne pas avoir -30 à tous ses commentaires, c'est de lire les journaux et de réagir en fonction de ce qui y est écrit, pas en fonction de ce qu'on a cru pouvoir deviner en regardant deux images.
OK, donc je crois que c'est ça que je n'avais pas compris : la routine optimise la fonction de coût, et pas le score de NSFW. Or, la fonction de coût est basée sur la capacité de donner la bonne réponse. Mon interprétation, c'est que l'algorithme va donc avoir tendance à mettre en avant les aspecs "anti-pornos" de la photo si la photo a un score de base faible. Une manière simple de confirmer pourrait être de tester avec le pokémon faux-positif de la série que tu as mise en lien ; si lui se met à pousser des melons à la Pamela Anderson, c'est ça : l'optimisation va tendre à surconfirmer la tendance de base de l'image afin de rendre le diagnostic le plus sûr possible.
c’est étonnant de ne jamais se souvenir d’un rêve, même une fois tous les trois mois
Bah pour moi, je trouve ça étonnant de pouvoir se souvenir d'un rêve, parce que s'il n'y avait pas les données scientifiques, je serais convaincu de ne presque jamais rêver (genre, moins d'une fois par an).
Pour les très rares cas où j'ai la vague impression de me souvenir de quelque chose, j'ai le sentiment de me dissocier du rêve dès que ça devient vaguement irrationnel et de me réveiller immédiatement sur le mode "c'est vraiment trop débile, je zappe). Quand j'étais ado, je "subissais" les rêves standard (se retrouver au lycée en chaussettes), mais depuis longtemps il n'y a pas grand chose qui me marque.
Si ta classe fait partie d’une hiérarchie polymorphe, elle ne devrait pas être copiable. Sinon, tu t’assures de faire de la merde et des bugs à un moment où un autre.
Par copiable, tu entends par l'opérateur d'affectation ou par le constructeur de copie? Ça m'est déja arrivé de faire des fonctions virtual Base * clone(const Base ) = 0; qui sont explicitées dans les classes filles en appelant le constructeur de copie par un new(this), et ça ne m'avait pas choqué.
Si j'ai bonne mémoire, si tu essayes de faire *Base = *Derived; en appelant l'opérateur d'affectation, ça doit compiler. Il me semble avoir déja vu des contextes où ça marchait et où ça avait du sens.
en délégant la copie de la partie concernée de ta structure
Tu veux dire de définir une struct connue de ta classe seule qui contiendrait tous les membres copiables de la classe, ce qui permettrait de pouvoir copier tous les membres d'un coup? Ça ne fonctionne que si tu n'as pas une hiérarchie qui ajoute des membres, autrement c'est presque pire.
y'a une fonction 'objective_L2' qui semble renvoyer la derivée de la fonction coût par rapport à la couche de neurone spécifiée
Du coup, il n'est pas là, le problème? Par définition, la dérivée de la fonction coût par rapport à la couche qui détermine le coût doit être 1 dans tous les cas, ou quelque chose comme ça.
Du coup, c'est peut-être juste un bug (ça dépend comment ça plante, ça n'optimise pas du tout?). L'autre truc, c'est peut-être l'algo d'optimisation, je ne sais pas comment il fonctionne…
C'est dommage, je ne trouve pas de paquet caffe sur Ubuntu, il faut se taper la compilation du truc? Je suis sûr que l'ordi du boulot serait bien plus efficace que mon portable pour optimiser du nichon :-)
J'ai un peu l'impression que les couches intermédiaires sont capables de segmenter les images (celle avec les museaux de chien est très bonne à détecter les visages et à les remplacer par… des poils et des yeux, alors que les non-visages sont remplacés par des trucs sans intérêt).
Il reste juste ma technique bourrin, modifier des pixels au hasard et ne garder que les scores plus élevés, ce qui va finir par converger sur un optimum dans un temps fini. Si j'en crois le blog, un score prend à peu près 0.5s pour être calculé, du coup on peut faire une dizaine de milliers d'itérations de manière réaliste.
OK, mais encore une fois, c'est peut-être moi qui suis complètement naïf, mais n'est il pas plus simple d'essayer de maximiser le score de nsfw pour avoir du nichon? Prendre une image de départ, modifier quelques pixels aléatoirement, et conserver seulement si le score augmente?
Intuitivement, le problème que je vois avec l'approche sur l'état des réseaux de neurones, c'est que le réseau ne sait pas forcément reconnaitre les bites et les nichons, il apprend peut-être à reconnaitre des non-bites et des non-nichons. Si le comprends bien, Nadine ne l'excite pas du tout (la bienséance m'empêche d'ajouter un commentaire peu élégant concernant le potentiel aphrodisiaque de la personne sus-nommée), et du coup il va avoir plutôt tendance à rêver de chatons. Mais bon, je pense que je comprends très mal comment tout ça fonctionne ; je me demande juste si l'algo n'a pas pu devenir expert en images pornos sans devenir obsédé sexuel (et donc, si on ne lui demande pas explicitement de maximiser le score de nsfw d'une manière ou d'une autre, il va juste ajouter des structures aléatoires dans l'image).
c'est qu'il y a un problème au niveau du langage, qui devrait te donner la possibilité de ne pas écrire ce code.
Sur le fond, c'est pas faux, mais le risque est d'inventer des syntaxes obscures pour éviter d'écrire du code, et ça peut être presque pire.
L'exemple typique qui me vient en tête, c'est une classe où un seul membre ne doit pas être recopié tel quel. Il faut se farcir un constructeur de copie et un opérateur d'affection au code trivial et dupliqué, y compris dans les classes filles ; des centaines de lignes avec des bugs ou des fautes de frappe potentielles, très peu évolutifs, pour un truc aussi con que "copie tous les membres sauf un". Il y a des dizaines de cas similaires en C++, où on pisse des km de code trivial (getters/setters pour remplacer un mécanisme de permissions en lecture/écriture, par exemple).
Mais imagine que le comité de normalisation accepte de considérer un problème en particulier. La solution va être de founir une nouvelle syntaxe, de nouveaux mots-clé, des nouveaux comportements indéfinis, des nouvelles constructions obscures qui risquent d'entrer en collision avec des syntaxes existantes—finalement, la solution risque d'être bien pire que le mal, non?
Euh, non, le découpage en petites unités fonctionnelles est très présent en C++
Je pense qu'il veut juste dire que c'est très chiant de faire ça. C++ est un langage hyper-verbeux, et je comprends bien l'impression qu'on peut avoir à passer des jours à écrire des classes quasi-vides et/ou quasi-identiques pour avoir un truc cohérent. Si tu pousses la logique de l'IDE comme aide à la programmation, il te faudrait presque un générateur de code (et du coup, tu vas finir par réinventer un langage au dessus du langage).
Je ne connais rien au sujet, mais est-ce que la bonne technique est de maximiser l'excitation du réseau? Ce qu'il faudrait, c'est de maximiser le score (c'est peut-être ce dont tu parles quand tu dis "excitation du réseau"?). Je trouve juste un peu étrange que les images que tu as montrées puissent obtenir un score de nsfw proches de 1 ; si c'est le cas il faudrait presque les utiliser pour ré-entrainer le réseau afin d'éliminer les faux positifs.
Je suis exactement dans le même cas, je suis toujours surpris par ce que les gens disent de leurs rêves, parce que je ne me rappelle presque jamais des miens, et quand je m'en rappelle, c'est invariablement chiant (genre une situation assez absurde dont j'ai tellement conscience que j'attends que ça se termine tout seul, comme un spectateur devant un film débile).
une complexité terrifiante, avec un empilement de features parfois obscures, au point que la plupart des projets sérieux définissent explicitement ce qui est autorisé,
Je pense que c'est en effet le gros, gros point noir du C++. Le reste, c'est une question de choix et de compromis : la gestion des pointeurs nus, on peut ne pas aimer, mais c'est une raison qui fait parfois préférer C++ à d'autres langages.
Par contre, la complexité, ça exclut. Ce que font la plupart des projets, c'est de se limiter à un sous-ensemble du C++ (genre, pas de templates, pas d'exceptions, etc). Mais dans ce cas, on peut bien se demande pourquoi le langage évolue. On peut aussi avoir peur de ne pas réussir à recruter des gens réellement compétents en C++ (ça vaut aussi pour les projets libres).
Au rythme où les choses avancent, il va peut-être devenir impossible à un être humain de maitriser le C++ dans son entier, de connaitre les comportements indéfinis, ou de savoir à l'avance si un truc à base de templates va compiler.
Ça reste quand même un problème de poule et d'œuf.
Si beaucoup d'ordinateurs étaient vendus sous Linux, alors il y aurait des pressions pour que les fabriquants fournissent des specs ou des drivers pour Linux, et l'intégration serait meilleure.
Tout cela étant dit, si l'écosystème Linux était "meilleur" et avait une bonne raison de consacrer de l'énergie à l'intégration "Desktop", il y aurait aussi plus de PC vendus avec Linux.
Personnellement, je ne crois pas aux histoires de chantage, de pressions de MS, d'entente déloyale entre els constructeurs, etc. La loi du marché prévaut, s'il n'y a pas de PC sous Linux en vente, c'est que ça n'est pas rentable. Pour plein de raisons, soit directes (faible volume), soit indirectes (les clients ne vont pas passer au rayon "logiciel" du magasin). Mais honnêtement, si un constructeur de PC pouvait se permettre de les vendre 100€ moins cher avec un système Linux parfaitement fonctionnel, je ne vois pas pourquoi il s'en priverait.
À noter aussi que beaucoup de gens risquent de confondre qualité du matériel et qualité du logiciel, et ça pourrait expliquer pourquoi certains constructeurs (notamment de portables) ne souhaitent pas donner le choix. Si un collègue te passe son laptop, que la batterie ne dure que deux heures et que le machin ne se réveille pas de l'hibernation, tu ne vas pas te dire "c'est du bon matos mais mon collègue a foutu un Linux un peu vieux ou sans drivers proprios". Tu vas te dire "ouhlala les portables de la marque machin, ils ne sont pas terribles". Alors oui, l'assembleur de la machine pourrait consacrer de l'argent à développer les drivers etc pour que Linux fonctionne mieux, mais si au final c'est pour vendre la machine Linux au même prix que la machine Microsoft, voire pire, de devoir au final répercuter le cout sur toutes ses machines (et donc ne plus être compétitif sur les versions Windows), je ne vois pas l'intérêt.
Oui, je suis d'accord! Mais pour la bonne raison. Si la concurrence n'est pas libre (acteur unique, clauses illicites, etc), alors il faut attaquer pour cette raison. Microsoft ne sont pas du tout bichonnés par l'UE, loin de là!
Le problème, c'est un angle d'attaque basé sur la vente liée, qui ne passe pas à l'échelon Européen. Ça se tente en France, bien sûr, mais même en France, la vente liée n'est pas interdite quand elle est dans l'intérêt du consommateur (c'est un débat sans fin). Au procès entre l'UFC et Darty, Darty avait fournit des constats d'experts pour justifier que l'installation d'un OS différent de celui d'origine n'était pas à la portée du consommateur moyen (je n'ai pas vu ces constats, mais je pense qu'avec un minimum de mauvaise foi, on peut avoir quelque chose de crédible si on cherche à avoir un support matériel identique).
Honnêtement, je pense tout simplement que les machines sans OS sont un marché de niche, qu'un marché de niche est forcément associé à des coûts de production et de distribution, et que ces coûts sont probablement du même ordre de grandeur que le prix de la licence.
Si on te dit que l'ordinateur est vendu avec Windows, ça suffit : tu sais que les conditions du vendeur, c'est PC + Windows ou rien.
Ça n'empêche pas que le CLUF de MS est super pas clair, puisqu'ils te proposent la possibilité de ne pas accepter le contrat sans préciser réellement ce qu'il se passe si tu ne l'acceptes pas (on te dit : consultez le fabricant pour connaitre les modalités de retour des marchandises pour vous faire rembourser).
Du coup, pour être parfaitement au courant de ce que tu achètes, tu devrais demander non pas à voir le CLUF, ce qui n'est pas le propos ici, mais de connaître les modalités de retour des marchandises (logiciel et supports de logiciels, ou tout le PC?). On peut aussi te répondre que les conditions générales de ventes sont affichées dans le magasin, ce qui est probablement vrai.
L'un dans l'autre, ça ne change pas grand chose de toutes manières. Si on t'avait dit que tu ne pouvais pas rendre seulement le logiciel, tu n'aurais pas acheté le PC. Ça tombe bien, le vendeur accepte de te rembourser l'intégralité et d'annuler la vente. Il n'y a pas de préjudice, à part quelques heures perdues (qui, à ma connaissance, ne sont jamais considérées comme un préjudice pour un particulier par la justice).
Encore une fois, le fond du débat, c'est la vente liée (la possibilité pour le consommateur a forcer un vendeur à dissocier deux offres). Si on oublie la vente liée, il n'y a pas de prise crédible pour attaquer un vendeur qui accepte d'annuler la vente en cas de refus du CLUF.
1) c'est toi qui entres dans une boutique pour acheter quelque chose
2) on te met au courant des conditions
3) tu choisis d'acheter le truc (sans rien dire) pour ensuite te plaindre
4) le vendeur de propose d'annuler la vente si tu n'es pas d'accord
5) tu vas porter plainte, tu as le droit à un procès, à un appel, à la cour de cassation, à la cour européenne
6) personne ne t'a cassé les genoux à coups de barre de fer.
Je pense qu'on peut ajouter quelques bonnes douzaines de points, qui ne feraient que prouver que, visiblement, tu n'as jamais été racketté. On ne peut pas d'un côté reprocher aux majors d'utiliser le terme "piratage" pour parler de contrefaçon, et d'un autre côté se plaindre qu'on est racketté par les vendeurs de machines.
Le problème est d'être tellement habitué à se faire voler qu'on ne voit plus où le mal.
Je crois que tu es surtout habitué à un équilibre dans le rapport de force consommateur/vendeur qui est différent des autres pays (l'État est censé te protéger, mais la réparation du préjudice est complexe et coûteuse—pas de class actions, par exemple). Du coup, au niveau Européen, il n'y a pas grand chose à faire à part renvoyer la balle aux juridictions nationales.
Encore une fois, ça a été dit 50 fois, mais pour beaucoup de gens, la possibilité pour le consommateur d'exiger un service "à la carte" n'est pas du tout évidente. Si tu n'es pas content tu changes de crèmerie, si tu ne trouves pas de crèmerie c'est que tu n'intéresses personne en tant que client, et ton seul droit est de monter une boîte pour changer ça ou de fermer ta tronche.
Autrement dit, on connaissait déja la réponse, mais on va encombrer une juridiction pour… pour quoi, exactement? Pour obtenir une défaite qu'on savait inévitable?
La justice confirme que le droit du consommateur tel qu'il est conçu au niveau Européen est d'être pleinement mis au courant des conditions associées à son achat. Par contre, il n'est pas en droit d'exiger de modifier les conditons ; s'il n'est pas content, il n'achète pas. Si personne n'accepte de lui vendre exactement ce qu'il veut, c'est probablement que son souhait n'est pas économiquement viable, soit parce qu'il ne veut pas payer pour ce qu'il souhaite, soit parce que ce qu'il souhaite ne représente pas un marché viable.
Honnêtement, je ne trouve pas ça complètement absurde. Acheter sciemment un PC+Windows, et faire un procès parce qu'on ne voulait que le PC, ça ressemble beaucoup à de la mauvaise foi procédurière (et ce, indépendemment du fait d'être dans son droit). La question aurait été complètement différente si le consommateur avait été trompé, ce qui n'a pas été le cas.
Le reste est un problème politique, qui doit être traité au niveau politique et pas au niveau judiciaire.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment tu peux connaitre le prix à laquelle la société intermédiaire achète la pièce? Elle est certes produite de manière industrielle, mais si ça se trouve, le modèle concerné ne se fait plus depuis des années. Il a donc fallu la produite ou la reproduire, l'emballer spécifiquement au lieu de la monter sur l'appareil, ce qui peut représenter un coût important (pour le coût du stock, il faut bien sûr y intégrer le coût de toutes les pièces produites et stockées qui ne seront jamais vendues). Il faut ensuite que ton intermédiaire la commande, que la pièce soit expédiée, qu'elle soit réceptionnée, que l'intermédiaire te la réexpédie. À ton avis, combien ça peut bien prendre à un manutentionnaire d'aller chercher une pièce bien précise dans un énorme entrepôt de stockage, de l'emballer et d'imprimer l'adresse de l'intermédiaire sur l'emballage? 15 minutes? Pour l'intermédiaire, de réceptionner la pièce, et soit de te l'envoyer par la Poste, soit de t'accueillir au guichet, d'aller chercher la pièce dans la réserve, de t'encaisser? 15 minutes aussi? Du coup, tu te retrouves avec 30 min de main d'œuvre (allez, même 20 minutes pour être gentil), plus un ou deux envois par la Poste. À mon avis, tu retrouves largement 15 à 20€ de frais, sans même compter les marges! C'est déja la moitié du prix de ton appareil ; tu ajoutes le prix de production et de stockage, les marges du vendeur et de l'intermédiaire, et paf tu as explosé le prix de ton mixer.
On achète parfois des trucs à des prix tellement bas qu'ils deviennent juste économiquement irréparables, et ce, même si la pièce était gratuite.
Si c'est prix coûtant pour les dépanneurs … qui ensuite appliquent des marges trop importantes, c'est pas la peine.
C'est pas un problème de marges, c'est un problème de masse vs cas par cas. Par tous les aspects qu'on peut considérer, fabriquer un produit neuf est très souvent moins coûteux que de réparer un produit en panne. Sur du petit électroménager, rien que le diagnostic de la panne peut être plus coûteux que le produit. Il faut ensuite commander la pièce, se la faire livrer, la remplacer, tester le machin, et prier pour que l'appareil fonctionne suffisamment longtemps pour amortir la réparation.
Le dépanneur, il faut bien qu'il vive. Il a des salaires à payer, des frais fixes, de la paperasserie, éventuellement du stock à gérer. La seule chose éventuellement qu'il pourrait faire à pas cher, c'est de la réparation "bricolage" : un truc à souder, par exemple. S'il faut remplacer une pièce, entre le diagnostic, la commande, le traitement du dossier, la réception de la pièce détachée, le démontage, etc., les heures de main d'œuvre vont défiler à grande vitesse. Je ne suis même pas certain que ça soit écologiquement rentable, si le dépanneur doit se déplacer, avec la livraison de la pièce et tout…
Mais bon, le problème n'est pas nouveau. Ce n'est pas la main d'œuvre qui est trop chère, c'est la production, le transport, et la distribution du matériel neuf qui ne l'est pas assez. Tu prends n'importe quel appareil électroménager, si tu commandais toi-même les matières premières pour la fabrication, tu payerais déja plus cher que le machin monté et livré chez toi.
Dans les faits, à part essayer de monter un "buzz", il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Twitter a des règles, comme tous les sites qui hébergent des contenus. Une de ces règles interdit de dévoiler des informations privées, et reflets.info l'a fait (adresse et numéro de téléphone de quelqu'un qu'ils n'aimaient pas). Twitter a donc bloqué le compte, mais le message est très explicite : il suffit de retirer les tweets qui contreviennent aux règles, et le compte sera débloqué.
L'argument de reflets.info est que ces informations ne sont pas privées car elles ont été récupérées par un whois. Je pense que ça ne tient pas et que ça n'a aucune chance de tenir devant n'importe quelle juridiction que ce soit. Ça revient à dire qu'un numéro de téléphone n'est pas privé parce qu'il est sur le bottin, ou qu'une adresse n'est pas privée car le nom est visible sur la boîte aux lettres quand on se promène dans la rue.
Du coup, on peut aussi comprendre l'initiative de reflets.info comme étant celle d'un site qui veut devoir gérer directement avec la justice d'éventuelles infractions dépassant la liberté d'expression, sans passer par un hébergeur tiers qui les empêche de publier des contenus dont la légalité est douteuse. Honnêtement, je ne suis pas sûr que c'est un progrès, parce que visiblement, ils n'ont pas compris pourquoi ce qu'ils faisaient était probablement illégal—ou pire, ils feignent de ne pas l'avoir compris, puisqu'en passant par une mailing list, le statut des communications change drastiquement, elles ne sont plus publiées sur une page publique mais sont destinées à une liste finie d'adresses email. Il est donc beaucoup plus facile dans ce cas de divulguer des informations privées, puisqu'elles ne seront pas publiées (le statut des mailing lists reste un peu flou d'ailleurs).
Attention hein, le fait que les "victimes" de la divulgation des informations privées soient des fachos ne me les rend pas sympathiques pour autant. Mais bon, tout le monde devrait être protégé de la même manière, y compris les fachos.
Oh le médisant! «Des professionnels qui catalyseront la construction collective», ça n'a pas de prix!
En plus, si ça se trouve, pour 300€ tu auras le droit de catalyser la construction collective aussi en organisant des réunions où les participants payeront 300€.
Si vous pouvez prendre quelques minutes pour y répondre
Je l'ai fait, mais qu'est-ce qu'il est chiant ce sondage… Des listes de zillions d'outils dont personne n'a jamais entendu parler, des dizaines et des dizaines de questions… et pas une pour demander par exemple quelles opérations on comprend/maitrise (perso, à part commit, branch, checkout, pull et push, il faut que je copie-colle les tutoriels…). Du coup, j'ai l'impression que le projet git n'a pas tellement l'intention de faciliter la prise en main de l'outil…
[^] # Re: J'ai vomis
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 10.
Ah oui, OK, j'ai compris. Tu vois, avant les photos, il y a plein de petits zigouiguouis noirs alignés. C'est un peu technique, c'est des lettres, et il existe un code qui permet d'interpréter ces petits signes en mots et en phrases. C'est comme ça qu'on a fait pour comprendre la signification des photos, on a lu le journal. Quand tu connais la signification des petites lettres, c'est beaucoup plus facile! En plus, ça permet aussi de commenter les journaux où il n'y a pas d'images.
Au passage, une technique un peu triviale pour ne pas avoir -30 à tous ses commentaires, c'est de lire les journaux et de réagir en fonction de ce qui y est écrit, pas en fonction de ce qu'on a cru pouvoir deviner en regardant deux images.
[^] # Re: J'ai vomis
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 8.
D'un autre côté, comme tu sembles être le seul qui n'a rien compris, le problème n'est peut-être pas au niveau du journal…
[^] # Re: le code?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 2.
OK, donc je crois que c'est ça que je n'avais pas compris : la routine optimise la fonction de coût, et pas le score de NSFW. Or, la fonction de coût est basée sur la capacité de donner la bonne réponse. Mon interprétation, c'est que l'algorithme va donc avoir tendance à mettre en avant les aspecs "anti-pornos" de la photo si la photo a un score de base faible. Une manière simple de confirmer pourrait être de tester avec le pokémon faux-positif de la série que tu as mise en lien ; si lui se met à pousser des melons à la Pamela Anderson, c'est ça : l'optimisation va tendre à surconfirmer la tendance de base de l'image afin de rendre le diagnostic le plus sûr possible.
[^] # Re: J'ai vomis
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 2.
Bah pour moi, je trouve ça étonnant de pouvoir se souvenir d'un rêve, parce que s'il n'y avait pas les données scientifiques, je serais convaincu de ne presque jamais rêver (genre, moins d'une fois par an).
Pour les très rares cas où j'ai la vague impression de me souvenir de quelque chose, j'ai le sentiment de me dissocier du rêve dès que ça devient vaguement irrationnel et de me réveiller immédiatement sur le mode "c'est vraiment trop débile, je zappe). Quand j'étais ado, je "subissais" les rêves standard (se retrouver au lycée en chaussettes), mais depuis longtemps il n'y a pas grand chose qui me marque.
[^] # Re: Donc pour résumer…
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 2.
Par copiable, tu entends par l'opérateur d'affectation ou par le constructeur de copie? Ça m'est déja arrivé de faire des fonctions virtual Base * clone(const Base ) = 0; qui sont explicitées dans les classes filles en appelant le constructeur de copie par un new(this), et ça ne m'avait pas choqué.
Si j'ai bonne mémoire, si tu essayes de faire *Base = *Derived; en appelant l'opérateur d'affectation, ça doit compiler. Il me semble avoir déja vu des contextes où ça marchait et où ça avait du sens.
Tu veux dire de définir une struct connue de ta classe seule qui contiendrait tous les membres copiables de la classe, ce qui permettrait de pouvoir copier tous les membres d'un coup? Ça ne fonctionne que si tu n'as pas une hiérarchie qui ajoute des membres, autrement c'est presque pire.
[^] # Re: le code?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 3.
Du coup, il n'est pas là, le problème? Par définition, la dérivée de la fonction coût par rapport à la couche qui détermine le coût doit être 1 dans tous les cas, ou quelque chose comme ça.
[^] # Re: le code?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 3.
Du coup, c'est peut-être juste un bug (ça dépend comment ça plante, ça n'optimise pas du tout?). L'autre truc, c'est peut-être l'algo d'optimisation, je ne sais pas comment il fonctionne…
C'est dommage, je ne trouve pas de paquet caffe sur Ubuntu, il faut se taper la compilation du truc? Je suis sûr que l'ordi du boulot serait bien plus efficace que mon portable pour optimiser du nichon :-)
J'ai un peu l'impression que les couches intermédiaires sont capables de segmenter les images (celle avec les museaux de chien est très bonne à détecter les visages et à les remplacer par… des poils et des yeux, alors que les non-visages sont remplacés par des trucs sans intérêt).
Il reste juste ma technique bourrin, modifier des pixels au hasard et ne garder que les scores plus élevés, ce qui va finir par converger sur un optimum dans un temps fini. Si j'en crois le blog, un score prend à peu près 0.5s pour être calculé, du coup on peut faire une dizaine de milliers d'itérations de manière réaliste.
[^] # Re: le code?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 3.
OK, mais encore une fois, c'est peut-être moi qui suis complètement naïf, mais n'est il pas plus simple d'essayer de maximiser le score de nsfw pour avoir du nichon? Prendre une image de départ, modifier quelques pixels aléatoirement, et conserver seulement si le score augmente?
Intuitivement, le problème que je vois avec l'approche sur l'état des réseaux de neurones, c'est que le réseau ne sait pas forcément reconnaitre les bites et les nichons, il apprend peut-être à reconnaitre des non-bites et des non-nichons. Si le comprends bien, Nadine ne l'excite pas du tout (la bienséance m'empêche d'ajouter un commentaire peu élégant concernant le potentiel aphrodisiaque de la personne sus-nommée), et du coup il va avoir plutôt tendance à rêver de chatons. Mais bon, je pense que je comprends très mal comment tout ça fonctionne ; je me demande juste si l'algo n'a pas pu devenir expert en images pornos sans devenir obsédé sexuel (et donc, si on ne lui demande pas explicitement de maximiser le score de nsfw d'une manière ou d'une autre, il va juste ajouter des structures aléatoires dans l'image).
[^] # Re: Donc pour résumer…
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 2.
Sur le fond, c'est pas faux, mais le risque est d'inventer des syntaxes obscures pour éviter d'écrire du code, et ça peut être presque pire.
L'exemple typique qui me vient en tête, c'est une classe où un seul membre ne doit pas être recopié tel quel. Il faut se farcir un constructeur de copie et un opérateur d'affection au code trivial et dupliqué, y compris dans les classes filles ; des centaines de lignes avec des bugs ou des fautes de frappe potentielles, très peu évolutifs, pour un truc aussi con que "copie tous les membres sauf un". Il y a des dizaines de cas similaires en C++, où on pisse des km de code trivial (getters/setters pour remplacer un mécanisme de permissions en lecture/écriture, par exemple).
Mais imagine que le comité de normalisation accepte de considérer un problème en particulier. La solution va être de founir une nouvelle syntaxe, de nouveaux mots-clé, des nouveaux comportements indéfinis, des nouvelles constructions obscures qui risquent d'entrer en collision avec des syntaxes existantes—finalement, la solution risque d'être bien pire que le mal, non?
[^] # Re: Donc pour résumer…
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 3.
Je pense qu'il veut juste dire que c'est très chiant de faire ça. C++ est un langage hyper-verbeux, et je comprends bien l'impression qu'on peut avoir à passer des jours à écrire des classes quasi-vides et/ou quasi-identiques pour avoir un truc cohérent. Si tu pousses la logique de l'IDE comme aide à la programmation, il te faudrait presque un générateur de code (et du coup, tu vas finir par réinventer un langage au dessus du langage).
[^] # Re: le code?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 4.
Je ne connais rien au sujet, mais est-ce que la bonne technique est de maximiser l'excitation du réseau? Ce qu'il faudrait, c'est de maximiser le score (c'est peut-être ce dont tu parles quand tu dis "excitation du réseau"?). Je trouve juste un peu étrange que les images que tu as montrées puissent obtenir un score de nsfw proches de 1 ; si c'est le cas il faudrait presque les utiliser pour ré-entrainer le réseau afin d'éliminer les faux positifs.
[^] # Re: J'ai vomis
Posté par arnaudus . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 5.
Je suis exactement dans le même cas, je suis toujours surpris par ce que les gens disent de leurs rêves, parce que je ne me rappelle presque jamais des miens, et quand je m'en rappelle, c'est invariablement chiant (genre une situation assez absurde dont j'ai tellement conscience que j'attends que ça se termine tout seul, comme un spectateur devant un film débile).
[^] # Re: Donc pour résumer…
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 4.
Je pense que c'est en effet le gros, gros point noir du C++. Le reste, c'est une question de choix et de compromis : la gestion des pointeurs nus, on peut ne pas aimer, mais c'est une raison qui fait parfois préférer C++ à d'autres langages.
Par contre, la complexité, ça exclut. Ce que font la plupart des projets, c'est de se limiter à un sous-ensemble du C++ (genre, pas de templates, pas d'exceptions, etc). Mais dans ce cas, on peut bien se demande pourquoi le langage évolue. On peut aussi avoir peur de ne pas réussir à recruter des gens réellement compétents en C++ (ça vaut aussi pour les projets libres).
Au rythme où les choses avancent, il va peut-être devenir impossible à un être humain de maitriser le C++ dans son entier, de connaitre les comportements indéfinis, ou de savoir à l'avance si un truc à base de templates va compiler.
[^] # Re: Si on savait déja...
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Logiciels préchargés : la CJUE se décrédibilise.". Évalué à 7.
Ça reste quand même un problème de poule et d'œuf.
Si beaucoup d'ordinateurs étaient vendus sous Linux, alors il y aurait des pressions pour que les fabriquants fournissent des specs ou des drivers pour Linux, et l'intégration serait meilleure.
Tout cela étant dit, si l'écosystème Linux était "meilleur" et avait une bonne raison de consacrer de l'énergie à l'intégration "Desktop", il y aurait aussi plus de PC vendus avec Linux.
Personnellement, je ne crois pas aux histoires de chantage, de pressions de MS, d'entente déloyale entre els constructeurs, etc. La loi du marché prévaut, s'il n'y a pas de PC sous Linux en vente, c'est que ça n'est pas rentable. Pour plein de raisons, soit directes (faible volume), soit indirectes (les clients ne vont pas passer au rayon "logiciel" du magasin). Mais honnêtement, si un constructeur de PC pouvait se permettre de les vendre 100€ moins cher avec un système Linux parfaitement fonctionnel, je ne vois pas pourquoi il s'en priverait.
À noter aussi que beaucoup de gens risquent de confondre qualité du matériel et qualité du logiciel, et ça pourrait expliquer pourquoi certains constructeurs (notamment de portables) ne souhaitent pas donner le choix. Si un collègue te passe son laptop, que la batterie ne dure que deux heures et que le machin ne se réveille pas de l'hibernation, tu ne vas pas te dire "c'est du bon matos mais mon collègue a foutu un Linux un peu vieux ou sans drivers proprios". Tu vas te dire "ouhlala les portables de la marque machin, ils ne sont pas terribles". Alors oui, l'assembleur de la machine pourrait consacrer de l'argent à développer les drivers etc pour que Linux fonctionne mieux, mais si au final c'est pour vendre la machine Linux au même prix que la machine Microsoft, voire pire, de devoir au final répercuter le cout sur toutes ses machines (et donc ne plus être compétitif sur les versions Windows), je ne vois pas l'intérêt.
[^] # Re: Si on savait déja...
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Logiciels préchargés : la CJUE se décrédibilise.". Évalué à 5.
Oui, je suis d'accord! Mais pour la bonne raison. Si la concurrence n'est pas libre (acteur unique, clauses illicites, etc), alors il faut attaquer pour cette raison. Microsoft ne sont pas du tout bichonnés par l'UE, loin de là!
Le problème, c'est un angle d'attaque basé sur la vente liée, qui ne passe pas à l'échelon Européen. Ça se tente en France, bien sûr, mais même en France, la vente liée n'est pas interdite quand elle est dans l'intérêt du consommateur (c'est un débat sans fin). Au procès entre l'UFC et Darty, Darty avait fournit des constats d'experts pour justifier que l'installation d'un OS différent de celui d'origine n'était pas à la portée du consommateur moyen (je n'ai pas vu ces constats, mais je pense qu'avec un minimum de mauvaise foi, on peut avoir quelque chose de crédible si on cherche à avoir un support matériel identique).
Honnêtement, je pense tout simplement que les machines sans OS sont un marché de niche, qu'un marché de niche est forcément associé à des coûts de production et de distribution, et que ces coûts sont probablement du même ordre de grandeur que le prix de la licence.
[^] # Re: Si on savait déja...
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Logiciels préchargés : la CJUE se décrédibilise.". Évalué à 4. Dernière modification le 28 septembre 2016 à 17:12.
Si on te dit que l'ordinateur est vendu avec Windows, ça suffit : tu sais que les conditions du vendeur, c'est PC + Windows ou rien.
Ça n'empêche pas que le CLUF de MS est super pas clair, puisqu'ils te proposent la possibilité de ne pas accepter le contrat sans préciser réellement ce qu'il se passe si tu ne l'acceptes pas (on te dit : consultez le fabricant pour connaitre les modalités de retour des marchandises pour vous faire rembourser).
Du coup, pour être parfaitement au courant de ce que tu achètes, tu devrais demander non pas à voir le CLUF, ce qui n'est pas le propos ici, mais de connaître les modalités de retour des marchandises (logiciel et supports de logiciels, ou tout le PC?). On peut aussi te répondre que les conditions générales de ventes sont affichées dans le magasin, ce qui est probablement vrai.
L'un dans l'autre, ça ne change pas grand chose de toutes manières. Si on t'avait dit que tu ne pouvais pas rendre seulement le logiciel, tu n'aurais pas acheté le PC. Ça tombe bien, le vendeur accepte de te rembourser l'intégralité et d'annuler la vente. Il n'y a pas de préjudice, à part quelques heures perdues (qui, à ma connaissance, ne sont jamais considérées comme un préjudice pour un particulier par la justice).
Encore une fois, le fond du débat, c'est la vente liée (la possibilité pour le consommateur a forcer un vendeur à dissocier deux offres). Si on oublie la vente liée, il n'y a pas de prise crédible pour attaquer un vendeur qui accepte d'annuler la vente en cas de refus du CLUF.
[^] # Re: Si on savait déja...
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Logiciels préchargés : la CJUE se décrédibilise.". Évalué à 4. Dernière modification le 28 septembre 2016 à 11:48.
1) c'est toi qui entres dans une boutique pour acheter quelque chose
2) on te met au courant des conditions
3) tu choisis d'acheter le truc (sans rien dire) pour ensuite te plaindre
4) le vendeur de propose d'annuler la vente si tu n'es pas d'accord
5) tu vas porter plainte, tu as le droit à un procès, à un appel, à la cour de cassation, à la cour européenne
6) personne ne t'a cassé les genoux à coups de barre de fer.
Je pense qu'on peut ajouter quelques bonnes douzaines de points, qui ne feraient que prouver que, visiblement, tu n'as jamais été racketté. On ne peut pas d'un côté reprocher aux majors d'utiliser le terme "piratage" pour parler de contrefaçon, et d'un autre côté se plaindre qu'on est racketté par les vendeurs de machines.
Je crois que tu es surtout habitué à un équilibre dans le rapport de force consommateur/vendeur qui est différent des autres pays (l'État est censé te protéger, mais la réparation du préjudice est complexe et coûteuse—pas de class actions, par exemple). Du coup, au niveau Européen, il n'y a pas grand chose à faire à part renvoyer la balle aux juridictions nationales.
Encore une fois, ça a été dit 50 fois, mais pour beaucoup de gens, la possibilité pour le consommateur d'exiger un service "à la carte" n'est pas du tout évidente. Si tu n'es pas content tu changes de crèmerie, si tu ne trouves pas de crèmerie c'est que tu n'intéresses personne en tant que client, et ton seul droit est de monter une boîte pour changer ça ou de fermer ta tronche.
[^] # Re: Hello
Posté par arnaudus . En réponse au message Qui est l'éditeur de mon logiciel ?. Évalué à 2.
A priori, je dirais que l'éditeur du logiciel est la personne (éventuellement morale) qui le distribue (par exemple, qui l'a mise en ligne).
# Si on savait déja...
Posté par arnaudus . En réponse au journal "Logiciels préchargés : la CJUE se décrédibilise.". Évalué à 10.
Autrement dit, on connaissait déja la réponse, mais on va encombrer une juridiction pour… pour quoi, exactement? Pour obtenir une défaite qu'on savait inévitable?
La justice confirme que le droit du consommateur tel qu'il est conçu au niveau Européen est d'être pleinement mis au courant des conditions associées à son achat. Par contre, il n'est pas en droit d'exiger de modifier les conditons ; s'il n'est pas content, il n'achète pas. Si personne n'accepte de lui vendre exactement ce qu'il veut, c'est probablement que son souhait n'est pas économiquement viable, soit parce qu'il ne veut pas payer pour ce qu'il souhaite, soit parce que ce qu'il souhaite ne représente pas un marché viable.
Honnêtement, je ne trouve pas ça complètement absurde. Acheter sciemment un PC+Windows, et faire un procès parce qu'on ne voulait que le PC, ça ressemble beaucoup à de la mauvaise foi procédurière (et ce, indépendemment du fait d'être dans son droit). La question aurait été complètement différente si le consommateur avait été trompé, ce qui n'a pas été le cas.
Le reste est un problème politique, qui doit être traité au niveau politique et pas au niveau judiciaire.
[^] # Re: Prix coûtant…
Posté par arnaudus . En réponse au journal Réparabilité de l’électroménager : SEB s’engage. Évalué à 8. Dernière modification le 26 septembre 2016 à 17:13.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment tu peux connaitre le prix à laquelle la société intermédiaire achète la pièce? Elle est certes produite de manière industrielle, mais si ça se trouve, le modèle concerné ne se fait plus depuis des années. Il a donc fallu la produite ou la reproduire, l'emballer spécifiquement au lieu de la monter sur l'appareil, ce qui peut représenter un coût important (pour le coût du stock, il faut bien sûr y intégrer le coût de toutes les pièces produites et stockées qui ne seront jamais vendues). Il faut ensuite que ton intermédiaire la commande, que la pièce soit expédiée, qu'elle soit réceptionnée, que l'intermédiaire te la réexpédie. À ton avis, combien ça peut bien prendre à un manutentionnaire d'aller chercher une pièce bien précise dans un énorme entrepôt de stockage, de l'emballer et d'imprimer l'adresse de l'intermédiaire sur l'emballage? 15 minutes? Pour l'intermédiaire, de réceptionner la pièce, et soit de te l'envoyer par la Poste, soit de t'accueillir au guichet, d'aller chercher la pièce dans la réserve, de t'encaisser? 15 minutes aussi? Du coup, tu te retrouves avec 30 min de main d'œuvre (allez, même 20 minutes pour être gentil), plus un ou deux envois par la Poste. À mon avis, tu retrouves largement 15 à 20€ de frais, sans même compter les marges! C'est déja la moitié du prix de ton appareil ; tu ajoutes le prix de production et de stockage, les marges du vendeur et de l'intermédiaire, et paf tu as explosé le prix de ton mixer.
On achète parfois des trucs à des prix tellement bas qu'ils deviennent juste économiquement irréparables, et ce, même si la pièce était gratuite.
[^] # Re: Prix coûtant…
Posté par arnaudus . En réponse au journal Réparabilité de l’électroménager : SEB s’engage. Évalué à 9.
C'est pas un problème de marges, c'est un problème de masse vs cas par cas. Par tous les aspects qu'on peut considérer, fabriquer un produit neuf est très souvent moins coûteux que de réparer un produit en panne. Sur du petit électroménager, rien que le diagnostic de la panne peut être plus coûteux que le produit. Il faut ensuite commander la pièce, se la faire livrer, la remplacer, tester le machin, et prier pour que l'appareil fonctionne suffisamment longtemps pour amortir la réparation.
Le dépanneur, il faut bien qu'il vive. Il a des salaires à payer, des frais fixes, de la paperasserie, éventuellement du stock à gérer. La seule chose éventuellement qu'il pourrait faire à pas cher, c'est de la réparation "bricolage" : un truc à souder, par exemple. S'il faut remplacer une pièce, entre le diagnostic, la commande, le traitement du dossier, la réception de la pièce détachée, le démontage, etc., les heures de main d'œuvre vont défiler à grande vitesse. Je ne suis même pas certain que ça soit écologiquement rentable, si le dépanneur doit se déplacer, avec la livraison de la pièce et tout…
Mais bon, le problème n'est pas nouveau. Ce n'est pas la main d'œuvre qui est trop chère, c'est la production, le transport, et la distribution du matériel neuf qui ne l'est pas assez. Tu prends n'importe quel appareil électroménager, si tu commandais toi-même les matières premières pour la fabrication, tu payerais déja plus cher que le machin monté et livré chez toi.
[^] # Re: un autre nom ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Mooche, ébauche de logiciel de partitions et d'accompagnement musical. Évalué à 8.
Les critiques sur le nom, c'est vraiment de l'enculage de mooches…
# Oui, enfin quand on regarde les détails...
Posté par arnaudus . En réponse au journal Quand on délègue sa liberté d'expression à twitter. Évalué à 10.
Dans les faits, à part essayer de monter un "buzz", il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Twitter a des règles, comme tous les sites qui hébergent des contenus. Une de ces règles interdit de dévoiler des informations privées, et reflets.info l'a fait (adresse et numéro de téléphone de quelqu'un qu'ils n'aimaient pas). Twitter a donc bloqué le compte, mais le message est très explicite : il suffit de retirer les tweets qui contreviennent aux règles, et le compte sera débloqué.
L'argument de reflets.info est que ces informations ne sont pas privées car elles ont été récupérées par un whois. Je pense que ça ne tient pas et que ça n'a aucune chance de tenir devant n'importe quelle juridiction que ce soit. Ça revient à dire qu'un numéro de téléphone n'est pas privé parce qu'il est sur le bottin, ou qu'une adresse n'est pas privée car le nom est visible sur la boîte aux lettres quand on se promène dans la rue.
Du coup, on peut aussi comprendre l'initiative de reflets.info comme étant celle d'un site qui veut devoir gérer directement avec la justice d'éventuelles infractions dépassant la liberté d'expression, sans passer par un hébergeur tiers qui les empêche de publier des contenus dont la légalité est douteuse. Honnêtement, je ne suis pas sûr que c'est un progrès, parce que visiblement, ils n'ont pas compris pourquoi ce qu'ils faisaient était probablement illégal—ou pire, ils feignent de ne pas l'avoir compris, puisqu'en passant par une mailing list, le statut des communications change drastiquement, elles ne sont plus publiées sur une page publique mais sont destinées à une liste finie d'adresses email. Il est donc beaucoup plus facile dans ce cas de divulguer des informations privées, puisqu'elles ne seront pas publiées (le statut des mailing lists reste un peu flou d'ailleurs).
Attention hein, le fait que les "victimes" de la divulgation des informations privées soient des fachos ne me les rend pas sympathiques pour autant. Mais bon, tout le monde devrait être protégé de la même manière, y compris les fachos.
[^] # Re: Dépêche par action et par omission
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Séminaire de réarmement intellectuel et technique sur le "Big Data". Évalué à 9.
Oh le médisant! «Des professionnels qui catalyseront la construction collective», ça n'a pas de prix!
En plus, si ça se trouve, pour 300€ tu auras le droit de catalyser la construction collective aussi en organisant des réunions où les participants payeront 300€.
# Rrrr Zzzz
Posté par arnaudus . En réponse au journal Git Rev News: la newsletter de Git, et sondage pour utilisateurs de Git. Évalué à 10.
Je l'ai fait, mais qu'est-ce qu'il est chiant ce sondage… Des listes de zillions d'outils dont personne n'a jamais entendu parler, des dizaines et des dizaines de questions… et pas une pour demander par exemple quelles opérations on comprend/maitrise (perso, à part commit, branch, checkout, pull et push, il faut que je copie-colle les tutoriels…). Du coup, j'ai l'impression que le projet git n'a pas tellement l'intention de faciliter la prise en main de l'outil…