Oh la vache, j'ai l'impression que ça éclaire surtout sur la naïveté du gars :) C'est difficile de savoir s'il est de bonne foi ou qu'il joue à l'idiot, mais chez un dev de logiciel libre, je n'ai jamais vu l'argument "j'ai téléchargé du warez sur un site louche en pensant que c'était libre" :-)
Il faut espérer que ça n'est pas la même chose pour le code, sinon les licences sont juste totalement fantaisistes.
Surtout que dans la description des boutons, on n'a que 8 boutons qui pourraient très facilement être mappés sur le clavier. C'est peut-être la description du jeu qui est erronnée, le jeu prend certainement des entrées clavier…
Le post qui a déclenché cette discussion parle de complot. Il n'y a pas d'homme de paille ici, le sujet de la discussion est l'idée que notre démocratie est organisée autour d'une entente entre deux gros partis qui organisent l'alternance de manière secrète pour au final servir les mêmes intérêts.
il est extrêmement difficile pour un petit partit, quel qu'il soit de percer le plafond de verre crée par les médias.
"créé par les médias" est une hypothèse sur laquelle tu n'apportes aucun élément, mais pour le début de la phrase c'est assez indiscutable, et en plus c'est certainement souhaitable (il serait insupportable d'être tout le temps abreuvé de discours venant de partis ultra-minoritaires). L'idéal serait que le temps de parole soit proportionnel à la représentativité des partis, ce qui est plus ou moins déja le cas.
Par contre, tu peux aller plus loin, je pense qu'en effet le bipartisme est bien sûr implémenté dans nos institutions concues par les deux grands partis. On ne peut pas vraiment appeler ça un "complot", parce qu'il n'y a rien de secret, mais il y a clairement une entente pour ne pas laisser la possibilité aux petits partis de participer au pouvoir.
Ceci dit, la percée du FN montre qu'il est possible pour les petits partis de se faire une place malgré les carcans institutionnels, et l'histoire de la 5e République a montré que les petits partis avaient toujours eu un pourvoir de "nuisance" qui leur garantissait une forme d'existence, soit en perturbant les élections, soit en organisant des alliances qui leur permet de partager le pouvoir.
C'est marrant de sortir a coté des deux autres, celui qui va interviewer ceux qui vont à un meeting avant le meeting, passe des images du meeting, puis ensuite les interview pré-meeting pour dire que le candidat n'est pas clair.
J'ai rien compris, mais ça n'a rien à voir avec ma question, je demandais si ces médias-là faisaient partie du complot.
Ensuite, évidemment, si les citoyens faisaient leurs devoir de s'informer avant de voter […]
Mais tu ne sais pas s'ils ne le font pas. C'est quoi cette espèce de condescendance? Comment tu peux comme ça décider que les autres sont des cons qui ne s'informent pas, alors que toi tu es suprêmement informé? Peut-être que ton candidat n'est juste pas convainquant, ou que son programme ne plait à personne? Peut-être que les gens ont beaucoup de raisons rationnelles pour voter pour les candidats du système? Peut-être que beaucoup de gens travaillent dans des grandes entreprises, et qu'ils en sont satisfaits? Peut-être qu'ils espèrent monter dans l'échelle sociale et prévoient qu'un jour ils seront contents d'être riches et de ne pas payer d'impôts? Peut-être sont-ils libéraux par conviction idéologique?
Si tu penses qu'il existe un petit parti qui propose des idées originales, un programme crédible, des candidats compétents, et que les médias ou le pouvoir politique empêchent ce petit parti d'exister dans notre démocratie, alors lance-toi : propose des liens, des arguments, des professions de foi. Parce que si c'est au final sortir Dupont-Aignant, Cheminade, ou Jean-Frédéric Poisson, ou l'autre gusse (Asselneau ou un truc comme ça) et qui reprochait à Wikipédia de ne pas avoir le droit de créer son article parce qu'il n'était pas connu, ça ne vaut pas le coup de faire appel aux grands mots et aux grands principes. Certaines personnes n'ont pas accès au débat démocratique parce qu'ils ont un charisme de chaussette et des idées qui n'intéressent qu'eux, et leur non-existence médiatique ne nuit pas du tout à la démocratie.
Vu qu'on peut accéder à la totalité des informations d'état-civil quelques années après leur mort, je doute qu'il soit bien intéressant de préserver leurs données personnelles dans le fichier… C'est comme le secret médical, il n'y a pas de protection de la «mort privée» :-)
J'ai du mal à suivre le raisonnement. L'hypothèse, c'est que les grands partis forment une sorte de complot, qu'ils se partagent le pouvoir avec la complicité des médias, c'est ça?
Déja, "les médias", c'est vague. Est-ce que Charlie Hebdo et le Canard Enchaîné en font partie? Et l'ex-Petit Journal? Les associations de consommateurs? Non, parce que si on répond "oui" à tout, alors ça n'est plus un complot, c'est que la majorité de la population est dedans.
Ensuite, il y a le problème des partis politiques. Est-ce que les militants trempent dans le complot? Si oui, pourquoi acceptent-ils de payer leurs cotisations et de militer? Si non, pourquoi ne prennent-ils pas le pouvoir à l'intérieur des partis? En interne, les médias ne couvrent pas les débats, les courants, les discussions. Donc il faut imaginer que les militants trempent dedans, qu'ils font semblant de déchirer les affiches des autres partis, alors qu'ils savent très bien que l'alternance programmée prévoit la victoire du camp opposé.
Ensuite se pose la question des citoyens. À chaque élection, il y a des dizaines de petits candidats. Est-ce que ces petits candidats font partie du complot? Quand les candidatures de JP Chevènement ou C Taubira ont changé l'affiche du deuxième tour, est-ce que ces candidats faisaient partie du complot?
Est-ce que tu connais le concept de responsabilité épistémique? C'est quelque chose de très intéressant, qui te concerne directement. La responsabilité épistémique définit le fait qu'une personne responsable a le devoir moral de s'assurer de la validité de son raisonnement avant de le communiquer. C'est très important comme concept, parce que ça veut dire que c'est une faute morale non seulement de partager volontairement des idées qu'on sait fausses, mais aussi de partager des idées qu'on n'a pas examiné de manière approfondie avec la rigueur intellectuelle nécessaire avant de les partager. Pourquoi devrait-ce être moralement condamnable, alors qu'on est quand même libre de penser ce qu'on veut? Simplement parce qu'il est moralement condamnable de prendre le risque de propager une idée fausse.
Ta théorie est superficiellement séduisante : elle fait appel à des théories du complot, elle affirme que les citoyens ne sont pas responsables des erreurs qu'ils font en choisissant leurs élus, elle affirme que si le pays ne va pas bien, c'est de la faute d'un petit groupe et pas des citoyens qui le composent. Propager de telles idées est valorisant : on prétend être au dessus de la mêlée, on prétend savoir quelque chose que les autres ignorent. Et puis, on pense que ça ne peut pas faire de mal, que la liberté d'expression nous permet de le faire, et que personne ne peut nous interdire de propager des idées fausses.
Finalement, le fait que l'idée ne résiste pas à une micro-analyse superficielle ne semble pas te gêner. Si je te contredis, c'est probablement parce que j'ai été intoxiqué par les médias. Si les gens votent à 60% pour les grands partis, c'est qu'ils sont intoxiqués. Toi tu sais pour qui voter, mais les autres sont des veaux qui ne réfléchissent pas. Bien sûr que c'est faux, et que si tu analysais de manière critique tes raisonnements, tu serais toi-même capable de les démonter. C'est juste que tu ne souhaites même pas prendre le risque de le faire.
Ça se tient, sauf l'histoire d'une clé de vérification fournie à l'utilisateur (sans déconner, quelle est la probabilité pour le quidam moyen de retrouver une clé USB 10 ans après l'avoie recue par la Poste? Personnellement, je ne serais même pas sûr de la retrouver 10 jours après).
Mais bon, je pense que l'objectif du fichier est forcément de faire de l'identification. On peut pousser des cris, grincer des dents, faire ce qu'on veut, mais je n'arrive pas à imaginer comment on va pouvoir y échapper. Facebook le fait déja, y comrpris pour des gens qui n'ont jamais eu de compte sur Facebook ; comment gober l'idée que les services de l'État ne pourraient pas le faire? Sans compter qu'il existe tout un tas de situations où l'identification est légitime (enquêtes de police, accès à des lieux sensibles, etc). Il me semblerait plus sain que le débat porte sur les moyens de contrôle et d'accès à ces fichiers (notamment, ce qui n'est jamais mentionné, la possibilité d'avoir accès à l'historique des demandes d'identification/authentification pour les citoyens). L'objectif de tout ça, ça devrait d'établir des contre-pouvoirs à la surveillance.
Le problème de se battre contre l'inévitable, c'est la perte d'énergie et la submersion inévitable. Ça ne sert à rien d'essayer de construire une muraille en sable contre la marée qui monte, on ne peut que s'épuiser. Par contre, ça peut être utile de canaliser l'eau pour qu'elle évite des points sensibles qu'on veut préserver. Les points sensibles que je veux préserver, c'est 1) savoir qui, comment, quand, et pourquoi un agent assermenté accède à mes données personnelles, et 2) pouvoir contester devant la justice une utilisation abusive de ces données. Ça me semble en tout cas bien plus réaliste que d'imaginer que ma photo de carte d'identité ne soit pas croisée avec mon nom dans les fichiers de l'État…
la méthode de vote influe sur le paysage politique global et les chances de succès des différents candidats.
Certes. Je connais bien les méthodes de votes, le paradoxe d'Arrow, etc. Cependant, on est (à mon avis) face à deux problèmes très différents. Le premier problème est celui posé par le journal : l'hypothèse d'une vie politique faussée par l'entente déloyale entre deux partis qui se mettent d'accord pour partager le pouvoir par alternance. Le deuxième problème est celui de la méthode par laquelle on choisit nos dirigeants.
À partir du moment où on admet que les petits partis peuvent se présenter, alors l'hypothèse de partage du pouvoir aux dépens de la population ne tient pas. De toutes manières, la haine viscérale que se vouent la plupart des responsables politiques des différents partis est tellement forte que si on a un reproche pertinent à leur faire, c'est bien d'être incapables de diriger le pays ensemble malgré un programme très proche, plutôt que d'imaginer un grand complot secret (c'est d'ailleurs la faiblesse de toutes les théories du complot : le fait que la nature humaine rennd l'existence de tels complots fortement improbable).
Je trouve surtout que la théorie du complot politique est bidon parce qu'elle nie la réalité du processus démocratique. Une fois qu'on a franchi quelques étapes pour démontrer une représentativité potentielle (pouvoir trouver assez de gens pour monter une liste par exemple), il est tout à fait possible pour un mouvement minoritaire de se présenter à une élection, y compris l'élection présidentielle. On a tous souvenir de candidats totalement farfelus, prônant le vol yogique, ou basant leur argumentaire sur l'idée qu'ils étaient de vrais citoyens par rapport aux politiques de métier.
Le problème du raisonnement des complotistes, c'est que ces candidats ne totalisent jamais plus d'1% des voix. Il faut donc inventer quelque chose : les gens votent de manière stratégique (99% de vote utile? Impressionnant…), les abstentionnistes sont majoritaires (mais bon, même si tous les abstentionnnistes votaient au hasard parmi les candidats inconnus, ça ne changerait pas grand chose)… L'explication la pire que je connaisse, c'est de dire que les gens sont "influencés" : par les médias, par les partis, par les entreprises, par les ET, on s'en fout, ils sont "influencés".
En gros, l'argument conspirationniste, ça revient à dire que les gens sont cons, corrompus, ou contraints, et votent contre leur intérêt. Seuls les conspirationnistes savent pour qui voter, et savent également pour qui les gens voteraient s'ils n'étaient pas "influencés".
Conspirationnistes, je suis heureux de savoir que vous savez mieux que moi pour qui je devrais voter. Je suis également très heureux que vos petits candidats du vrai peuple ne feront jamais plus de 2% des voix, ce qui signifie probablement que vous ne représentez que 2% du corps électoral. Parce qu'en plus d'être allumés, vous êtes prétentieux et dangereux, probablement bien plus que l'élite bien pensente que vous dénoncez.
Si tu penses à Active Desktop, ça n'existe plus depuis 2003 (dixit Wikipedia). Du coup, ça fait peut être 20 ans que Windows sait le faire, mais ça fait aussi 13 ans qu'il ne sait plus le faire :-)
Ce qui n'est pas très clair d'ailleurs, c'est si c'est au bureau de savoir le faire, ou si c'est au navigateur de savoir produire un wallpaper et/ou de s'afficher en plein écran en arrière-plan. Est-ce que tu veux pouvoir cliquer sur les liens, par exemple? Dans ce cas, c'est juste que tu n'as plus de wallpaper, tu as juste ton bureau qui peut s'afficher par dessus une fenêtre.
Par contre si jamais une solution simple apparaissait, faîte moi signe.
Pourtant, on n'est pas dans un niveau de complexité démente, il s'agit juste de lancer une ligne de commande à intervalle de temps régulier. C'est clair que si tu voulais une solution avec une interface graphique et des trucs à cliquer, alors je ne pense pas que ça existe.
Ceci dit, la solution avec la souris et les trucs à cliquer, c'est ce que j'appelle une solution complexe. Il faut que quelqu'un code une interface graphique, avec un cahier des charges et un but clair : est-ce que ton interface te sert à automatiser une capture écran d'un Google doc à intervalle de temps régulier sous Linux Ubuntu version 16.04, est-ce qu'elle te sert à faire une capture d'écran de n'importe quel site pour n'importe quel évènement déclencheur sous n'importe quel bureau Linux, est-ce qu'elle te permet d'automatiser n'importe quelle action pour n'importe quelle raison, pour n'importe quel système d'exploitation? En fonction de la spécialisation de la tâche, tu vas avoir plus ou moins d'options, plus ou moins de problèmes de portabilité, plus ou moins de dépendances à d'autres éléments du système… Bref, c'est une usine à gaz démentielle, qui risque de ne jamais faire exactement ce que tu veux.
En fait, tu confonds "simple" et "déja faite". Tu voudrais que quelqu'un ait résolu exactement ton problème et qu'en plus il l'ait fait de telle manière que tu puisses réutiliser sa solution sans la comprendre. Pour un problème aussi spécifique que le tien, ça me semble tout à fait irréaliste ; il faudrait que tu payes quelqu'un pour qu'il fasse spécifiquement ce que tu souhaites.
… mais il n'existe pas forcément d'outils tout faits.
Si j'avais à faire ça, ce que je ferais c'est de lancer une tâche cron à des intervalles de temps serrés (toutes les 5 minutes?) qui lancerait firefox en mode batch avec une extension comme "Pearl Crescent Page Saver screenshot tool", (firefox -saveimage http://www.linuxfr.org -saveoptions format=png -saveas fftry1.png par exemple, j'imagine qu'il y a tout plein d'options pour la résolution etc).
Ça va demander de la mise au point, parce que ça n'est pas forcément évident de gérer le login automatique ou le lancement de firefox sans serveur X (je ne sais même pas si c'est possible, chez moi saveimave lance FF en mode graphique et le ferme de suite, mais je pense qu'il a besoin de serveur X pour faire tourner le moteur de rendu).
Au final, ton problème montre une limite des outils web décentralisés ; il est compliqué de faire interagir le bureau avec de tels outils (alertes email, etc), parce que ça nécessiterait presque de réécrire un protocole client-serveur ou de parser du code HTML (style webboob) pour s'interfacer, et ça va dépendre de la bonne volonté du fournisseur du service.
J'imagine que le truc "nouveau" c'est qu'ils te pompent ton numéro quand tu les appelles, ce qui n'est pas très élégant et qui reste un peu différent de le revendre quand tu leur donne de ton plein gré. M'enfin bon, c'est le genre de trucs avec lesquels on vit depuis très longtemps, donc on est habitués…
J'ai l'impression que dans ce que tu appelles "surveillance", il y a deux aspects : l'aspect surveillance légale, passée au crible de la constitution, dans le cadre de procédures (normalement) très encadrées, et l'aspect surveillance à l'arrache par des services plus ou moins louches.
Si quand tu portes plainte contre quelqu'un l'affaire se termine systématiquement par un non-lieu parce que le gars protège ses informations de telle manière que les services de police et la justice ne peuvent pas y avoir accès, ça pose aussi un gros problème en termes d'état de droit.
Par contre, échapper à la surveillance des états (notamment US) me semble plus difficile
Échapper à la "surveillance" de ton propre État (quand il s'agit d'un état de droit, que la surveillance est contrôlée par un juge dans le cadre d'une procédure conforme à la constitution, etc) pose en plus des questions de légitimité (ce n'est pas une liberté fondammentale que d'échapper à une enquête de police).
mais pour que, le jour où un vrai problème arrivera, ils ne puissent pas être surpris.
C'est un raisonnement de témoin de Jéovah. Tu penses avoir une obligation morale de moyens, et pas d'obligation de résultats. Si tu ne crois pas que ça va t'emmener au paradis, pourquoi est-ce que tu t'em… à ne pas convaincre les gens? C'est juste pour faire la conversation?
Au passage, peut-être que ce que ces gens essayent de te dire, c'est qu'ils n'ont rien à faire des lamentations autour d'un problème tant qu'on n'a pas de solutions pragmatiques à leur proposer.
Je suis conscient qu'on n'a pas encore trouvé de business model pour le livre libre
Le business model existe pour l'édition scientifique libre en tout cas : l'éditeur est rémunéré par l'auteur ou par l'employeur de l'auteur pour faire le travail d'édition (site web pour la soumission, organisation de la relecture par les pairs et du processus éditorial, production du document final, publication et archivage, indexation dans les bases de données). D'aucuns prétendront que la facture est salée pour ce que c'est (et elle l'est réellement), mais au moins on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas trouvé de business model.
Évidemment, ça implique que l'auteur ait une source de financement indépendante pour payer son salaire et les frais de publication. Ceci dit, beaucoup d'auteurs d'ouvrages techniques et scientifiques sont employés par des universités ou des organismes de recherche, par exemple.
Les types qui développent par exemple des outils de calcul dans la recherche vont peut-être avoir besoin d'allouer des Go, et captureront std::bad_alloc.
En mode "my life", c'est un peu ce qui m'arrive de faire, et je ne capture pas les exceptions. Évidemment, ça dépend du contexte (est-ce que c'est un soft largement distribué ou est-ce un code one-shot pour un projet en interne, etc), mais j'ai l'impression que le cas général dans la communauté scienifique, c'est qu'on cherche plus un comportement reproductible qu'une robustesse à toute épreuve. Si en fonction du contexte, ton soft utilise des bouts de code qui ne sont exécutés qu'en cas de bad_alloc, tu n'as aucune garantie que de refaire tourner ton calcul le lendemain après avoir pourri l'étudiant malotru qui osait avoir eu l'idée de faire un calcul sur le cluster en même temps que toi te donnera le même résultat.
En tout cas, à mon niveau et pour ce que je fais, le comportement souhaitable reste un abort() violent avec éventuellement un message d'erreur, que ce soit pour un problème d'allocation mémoire, d'accès disque en lecture/écriture, d'accès réseau, ou n'importe quel truc qui ne fonctionne pas exactement comme il le devrait. Tu rends la main, l'utilisateur résoud le problème, et relance le truc. D'ailleurs, de toutes manières, quand il y a des problèmes de mémoire et que tu fais partie des coupables, en général il y a plus de chances de se faire shooter par l'OOM killer que de lever toi-même une bad_alloc.
Ceci dit, je conçois tout à fait que ce n'est pas forcément non plus ce que tu souhaites si tu développes des logiciels utilisés par des milliers de chercheurs, ou sur des dispositifs embarqués, ou sur des appareils dont l'utilisation coûte des milliers d'euros à la minute, ou sur des trucs de calculs intensifs qui prennent 60 jours à tourner sur des clusters à 200 nœuds. C'est juste que pour beaucoup d'applications scientifiques, je pense qu'il est préférable d'éviter les comportements créatifs en cas de problème.
Rassurez-moi, je n'ai pas la mémoire des pseudos, c'est toujours le même contributeur qui fait bunga-bunga aux principes fondamentaux de la grammaire de notre belle langue, ou il y a une épidémie?
La prochaine étape, ça va être des fils de discussion entre le.a mec.uf qui met tout en capitales, celui.lle qui met des accents plats, le.a pignouf.asse qui a décidé que le présent de l'indicatif était suffisant? Parce que si chacun y va de ses névroses orthotypographiques, on n'est pas sortis de l'auberge… Surtout que c'est totalement délétère, puisque le fond est intéressant.
Est-ce qu'on va demander aux fabricants de tondeuses de faire des tondeuses qui refusent de démarrer un dimanche?
Probablement pas, parce que ça demanderait des modifications techniques très importantes et coûteuses sur les tondeuses. Par contre, on a demandé aux fabricants de tondeuses d'empêcher la tondeuse de démarrer si on n'avait pas les deux mains sur la poignée.
Mais dans le même genre, on a demandé aux constructeurs de bus de mettre en place des antidémarrages à éthylotest. On a demandé aux constructeurs de GPS de mettre en place des mentions légales et des avertissements chiants pour dire "OKOK je n'y tripote pas en conduisant" (d'ailleurs, c'est typiquement les trucs sur lesquels on clique en conduisant). On aurait depuis très longtemps interdit la vente de voitures capables de rouler à plus de 130 km/h s'il n'y avait pas eu de puissants lobbys pour s'y opposer.
C'est quand même assez extrême comme point de vue de prétendre que l'implémentation par une mesure technique d'une restriction légale ou de sécurité est contraire à la liberté des utilisateurs, surtout quand on n'a pas d'exemple d'utilisation légitime du produit non-restreint. Il ya plein de choses débiles ou illégales qu'on t'interdit techniquement de faire, et la plupart des gens vivent avec. Par exemple je ne peux pas balancer plus de 500mA dans mon fil de terre, de quoi ERDF se mêle? Je ne peux pas rouler sans ceinture avec ma bagnole sans qu'elle fasse des bipbip stridents, de quoi le constructeur se mêle? Je ne peux pas dupliquer une clé SNCF, comment le fabricant peut-il savoir que je n'en ferai pas une utilisation légitime? Ça peut continuer indéfiniment, notre société considère qu'il est assez légitime de limiter, quand c'est possible, l'utilisation illégale ou dangereuse des outils qu'on peut acheter. Par exemple, ça permet d'éviter que tout le monde aille à tout bout de champ en justice pour faire respecter ses droits, et ça évite aussi de violer une règle sans le savoir. Ça se voit plus avec l'informatique, simplement parce qu'il est en général beaucoup plus facile de mettre en place de telles mesures avec un petit bout de code.
Et pour comparaison, je ne trouve pas que la comparaison avec les DRM soit bonne. Les DRM n'ont pas été mis en place pour protéger la collectivité d'une utilisation abusive d'un outil, ils servent à implémenter des limitations des outils souhaités par le constructeur, et absolument pas interdites par la loi ou la règlementation.
Le problème dans la manière dont tu présentes la chose, c'est que tu ne sembles pas proposer d'alternative, à part le fait de ne pas contrôler les émissions électromagnétiques.
Sur ce point, c'est un débat sans fin, et la loi repose toujours sur des contingences historiques et politiques propres à chaque pays. Il existe en France des règles sur la taille des couteaux qu'on peut avoir avec soi sur la voie publique, par exemple, alors qu'un couteau reste un outil qui peut servir à couper des légumes. Et à moins d'être totalement libertarien, on peut penser qu'il est légitime d'encadrer la vente et l'utilisation de trucs potentiellement dangereux (engrais qui peuvent être utilisés pour faire des bombes, poisons potentiels, armes potentielles, etc), ou même simplement potentiellement antisociales (bruit des pots d'échappement, etc).
Bien sûr, ces règles n'ont jamais empêché personne de motivé de contourner la loi. Mais d'un autre côté, ça décourage les débiles qui ne sont pas si motivés que ça, ça permet de donner une base légale à une interpellation (par exemple, sans ces restrictions, comment arrêter quelqu'un qui se fait contrôler avec de la nitroglycérine et des détonateurs dans sa bagnole?), et surtout, ça évite les accidents.
Une utilisation détournée assez évidente des cartes wifi, par exemple, serait la distribution de petits logiciels permettant d'étendre la bande passante au-delà de la bande légalement attribuée au Wifi. Dans les zones denses, il peut y avoir tellement de routeurs wifi qu'il devient compliqué de se caler sur un canal libre. Si tu pouvais t'inventer des nouveaux canaux comme tu voulais, tu aurais très vite une prolifération de crapwares Windows pour dépasser dans tous les sens et polluer l'environnement électromagnétique (après, j'avoue avoir aucune idée de l'efficacité de la transmission wifi sur des fréquences non-prévues à cet effet). Je suis certain que n'importe quel groupe de geek a déja des centaines d'idées sur l'exploitation non-prévue de telles antennes, et on pourrait imaginer que des restrictions logicielles un peu chiantes devraient en décourager pas mal.
En fait, tu préfèrerrais quoi? Que les dispositifs wifi contiennent du logiciel non-libre, ou qu'il existe une police électromagnétique qui tourne en camionettes banalisées pour trianguler les petits malins qui débordent? Tu voudrais vraiment payer des impôts pour contrôler ça, alors qu'il existe une solution qui repose sur les constructeurs? (en fait, oui, des gens comme nous pourraient vouloir ça, mais 99% de la population trouverait probablement ça complètement débile).
Bref, peut-être que le moins pire serait de disposer de firmwares open source signés, qui te permettent d'étudier le fonctionnement du truc, mais pas d'utiliser le matériel avec un firmware modifié. Mais si tu as d'autres solutions, je suis complètement preneur! Il faut juste proposer des solutions, parce que sinon, il n'y a aucune force à l'argument.
Mouais, il est aussi illicite de discriminer selon la couleur de peau ou la religion, mais pourtant l'annonce n'indique pas européen/africain/asiatique ni juif/musulman/athée/chrétien…
Moi je vois des problèmes très concrets avec une représentation interne qui suit exactement les spécifications du document XML. Ça veut dire que l'évolution du logiciel est totalement liée à l'évolution du standard—et donc, que l'indépendance vis-à-vis d'un standard concurrent est totale. Par ailleurs, je ne vois pas du tout dans ce cas comment supporter plusieurs standards, à moins d'avoir du code spécifique pour chacun des standards (autrement dit, quand on clique sur "gras", le bout de code appelé va être différent en fonction du type de fichier d'entrée).
De toutes manières, historiquement, LibreOffice/OpenOffice/StarOffice précède très largement l'idée même de document XML, c'est à dire que le format OpenOducment a probablement été défini à partir de la représentation interne des documents dans le code, et pas le contraire.
Du coup, j'ai l'impression que c'est injuste de reprocher à LibreOffice son manque de support d'OOXML. Il me semble évident que les logiciels qui ont été développés après la publication du standard OOXML ont pu calquer leur architecture sur le format, ce qui rend tout de suite la compatibilité plus facile. Je ne sais pas exactement comment LibreOffice gère les différents formats, mais aucune solution ne semble parfaite : soit on crée de moulinettes pour transformer l'OOXML en OpenDocument, puis OpenDocument vers OOXML, soit les deux formats sont importés dans la représentation interne de LibreOffice puis exportés (avec perte d'info pour les fonctionnalités d'OOXML non supportées), mais je dirais que les problèmes d'intercompatibilité sont principalement dûs à des contraintes d'architecture, et pas à une incompétence des developpeurs.
D'ailleurs, comment est-ce que OnlyOffice et al se débrouillent avec les documents odt?
Désolé de pourrir le fil avec une question idiote, mais je n'ai pas l'habitude des petites annonces, et je suis surpris par la mention "H/F": est-il réellement nécessaire de préciser quelque chose qui ne peut légalement pas être autrement? C'est un peu comme la mention "Sans colorants ni conservateurs conformément à la règlementation"?
duckduckgo par exemple, je l'utilise et j'en suis content, mais il faut se fier à leur bonne foi
Pas seulement, ddg est un méta-moteur de recherche, on peut éventuellement le voir comme une manière d'anonymiser ses recherches google, mais certainement pas comme une alternative à Google. Comme même les autres moteurs de recherche commerciaux vont sniffer Google, ça me parait compliqué de s'en passer.
Et puis, il faut bien réaliser que si Google souhaitait obtenir des infos sur vous, il pourrait même quand vous utilisez ddg. Pour des sites qui ne sont pas hyper-fréquentés, il suffit de croiser les remontées de Google analytics avec les réponses aux requêtes provenant de ddg.
[^] # Re: joystick
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Sortie de battle‐rage: un jeu de combat, dans le genre Street Fighter.. Évalué à 4.
Ça m'a l'air bien conçu cette histoire…
[^] # Re: Combattants et copyright ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Sortie de battle‐rage: un jeu de combat, dans le genre Street Fighter.. Évalué à 10. Dernière modification le 04 novembre 2016 à 15:17.
Oh la vache, j'ai l'impression que ça éclaire surtout sur la naïveté du gars :) C'est difficile de savoir s'il est de bonne foi ou qu'il joue à l'idiot, mais chez un dev de logiciel libre, je n'ai jamais vu l'argument "j'ai téléchargé du warez sur un site louche en pensant que c'était libre" :-)
Il faut espérer que ça n'est pas la même chose pour le code, sinon les licences sont juste totalement fantaisistes.
[^] # Re: joystick
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Sortie de battle‐rage: un jeu de combat, dans le genre Street Fighter.. Évalué à 5.
Surtout que dans la description des boutons, on n'a que 8 boutons qui pourraient très facilement être mappés sur le clavier. C'est peut-être la description du jeu qui est erronnée, le jeu prend certainement des entrées clavier…
[^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 0.
Le post qui a déclenché cette discussion parle de complot. Il n'y a pas d'homme de paille ici, le sujet de la discussion est l'idée que notre démocratie est organisée autour d'une entente entre deux gros partis qui organisent l'alternance de manière secrète pour au final servir les mêmes intérêts.
"créé par les médias" est une hypothèse sur laquelle tu n'apportes aucun élément, mais pour le début de la phrase c'est assez indiscutable, et en plus c'est certainement souhaitable (il serait insupportable d'être tout le temps abreuvé de discours venant de partis ultra-minoritaires). L'idéal serait que le temps de parole soit proportionnel à la représentativité des partis, ce qui est plus ou moins déja le cas.
Par contre, tu peux aller plus loin, je pense qu'en effet le bipartisme est bien sûr implémenté dans nos institutions concues par les deux grands partis. On ne peut pas vraiment appeler ça un "complot", parce qu'il n'y a rien de secret, mais il y a clairement une entente pour ne pas laisser la possibilité aux petits partis de participer au pouvoir.
Ceci dit, la percée du FN montre qu'il est possible pour les petits partis de se faire une place malgré les carcans institutionnels, et l'histoire de la 5e République a montré que les petits partis avaient toujours eu un pourvoir de "nuisance" qui leur garantissait une forme d'existence, soit en perturbant les élections, soit en organisant des alliances qui leur permet de partager le pouvoir.
J'ai rien compris, mais ça n'a rien à voir avec ma question, je demandais si ces médias-là faisaient partie du complot.
Mais tu ne sais pas s'ils ne le font pas. C'est quoi cette espèce de condescendance? Comment tu peux comme ça décider que les autres sont des cons qui ne s'informent pas, alors que toi tu es suprêmement informé? Peut-être que ton candidat n'est juste pas convainquant, ou que son programme ne plait à personne? Peut-être que les gens ont beaucoup de raisons rationnelles pour voter pour les candidats du système? Peut-être que beaucoup de gens travaillent dans des grandes entreprises, et qu'ils en sont satisfaits? Peut-être qu'ils espèrent monter dans l'échelle sociale et prévoient qu'un jour ils seront contents d'être riches et de ne pas payer d'impôts? Peut-être sont-ils libéraux par conviction idéologique?
Si tu penses qu'il existe un petit parti qui propose des idées originales, un programme crédible, des candidats compétents, et que les médias ou le pouvoir politique empêchent ce petit parti d'exister dans notre démocratie, alors lance-toi : propose des liens, des arguments, des professions de foi. Parce que si c'est au final sortir Dupont-Aignant, Cheminade, ou Jean-Frédéric Poisson, ou l'autre gusse (Asselneau ou un truc comme ça) et qui reprochait à Wikipédia de ne pas avoir le droit de créer son article parce qu'il n'était pas connu, ça ne vaut pas le coup de faire appel aux grands mots et aux grands principes. Certaines personnes n'ont pas accès au débat démocratique parce qu'ils ont un charisme de chaussette et des idées qui n'intéressent qu'eux, et leur non-existence médiatique ne nuit pas du tout à la démocratie.
[^] # Re: durée de conservation
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 2.
Vu qu'on peut accéder à la totalité des informations d'état-civil quelques années après leur mort, je doute qu'il soit bien intéressant de préserver leurs données personnelles dans le fichier… C'est comme le secret médical, il n'y a pas de protection de la «mort privée» :-)
[^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à -1.
J'ai du mal à suivre le raisonnement. L'hypothèse, c'est que les grands partis forment une sorte de complot, qu'ils se partagent le pouvoir avec la complicité des médias, c'est ça?
Déja, "les médias", c'est vague. Est-ce que Charlie Hebdo et le Canard Enchaîné en font partie? Et l'ex-Petit Journal? Les associations de consommateurs? Non, parce que si on répond "oui" à tout, alors ça n'est plus un complot, c'est que la majorité de la population est dedans.
Ensuite, il y a le problème des partis politiques. Est-ce que les militants trempent dans le complot? Si oui, pourquoi acceptent-ils de payer leurs cotisations et de militer? Si non, pourquoi ne prennent-ils pas le pouvoir à l'intérieur des partis? En interne, les médias ne couvrent pas les débats, les courants, les discussions. Donc il faut imaginer que les militants trempent dedans, qu'ils font semblant de déchirer les affiches des autres partis, alors qu'ils savent très bien que l'alternance programmée prévoit la victoire du camp opposé.
Ensuite se pose la question des citoyens. À chaque élection, il y a des dizaines de petits candidats. Est-ce que ces petits candidats font partie du complot? Quand les candidatures de JP Chevènement ou C Taubira ont changé l'affiche du deuxième tour, est-ce que ces candidats faisaient partie du complot?
Est-ce que tu connais le concept de responsabilité épistémique? C'est quelque chose de très intéressant, qui te concerne directement. La responsabilité épistémique définit le fait qu'une personne responsable a le devoir moral de s'assurer de la validité de son raisonnement avant de le communiquer. C'est très important comme concept, parce que ça veut dire que c'est une faute morale non seulement de partager volontairement des idées qu'on sait fausses, mais aussi de partager des idées qu'on n'a pas examiné de manière approfondie avec la rigueur intellectuelle nécessaire avant de les partager. Pourquoi devrait-ce être moralement condamnable, alors qu'on est quand même libre de penser ce qu'on veut? Simplement parce qu'il est moralement condamnable de prendre le risque de propager une idée fausse.
Ta théorie est superficiellement séduisante : elle fait appel à des théories du complot, elle affirme que les citoyens ne sont pas responsables des erreurs qu'ils font en choisissant leurs élus, elle affirme que si le pays ne va pas bien, c'est de la faute d'un petit groupe et pas des citoyens qui le composent. Propager de telles idées est valorisant : on prétend être au dessus de la mêlée, on prétend savoir quelque chose que les autres ignorent. Et puis, on pense que ça ne peut pas faire de mal, que la liberté d'expression nous permet de le faire, et que personne ne peut nous interdire de propager des idées fausses.
Finalement, le fait que l'idée ne résiste pas à une micro-analyse superficielle ne semble pas te gêner. Si je te contredis, c'est probablement parce que j'ai été intoxiqué par les médias. Si les gens votent à 60% pour les grands partis, c'est qu'ils sont intoxiqués. Toi tu sais pour qui voter, mais les autres sont des veaux qui ne réfléchissent pas. Bien sûr que c'est faux, et que si tu analysais de manière critique tes raisonnements, tu serais toi-même capable de les démonter. C'est juste que tu ne souhaites même pas prendre le risque de le faire.
[^] # Re: Franchement...
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 3.
Ça se tient, sauf l'histoire d'une clé de vérification fournie à l'utilisateur (sans déconner, quelle est la probabilité pour le quidam moyen de retrouver une clé USB 10 ans après l'avoie recue par la Poste? Personnellement, je ne serais même pas sûr de la retrouver 10 jours après).
Mais bon, je pense que l'objectif du fichier est forcément de faire de l'identification. On peut pousser des cris, grincer des dents, faire ce qu'on veut, mais je n'arrive pas à imaginer comment on va pouvoir y échapper. Facebook le fait déja, y comrpris pour des gens qui n'ont jamais eu de compte sur Facebook ; comment gober l'idée que les services de l'État ne pourraient pas le faire? Sans compter qu'il existe tout un tas de situations où l'identification est légitime (enquêtes de police, accès à des lieux sensibles, etc). Il me semblerait plus sain que le débat porte sur les moyens de contrôle et d'accès à ces fichiers (notamment, ce qui n'est jamais mentionné, la possibilité d'avoir accès à l'historique des demandes d'identification/authentification pour les citoyens). L'objectif de tout ça, ça devrait d'établir des contre-pouvoirs à la surveillance.
Le problème de se battre contre l'inévitable, c'est la perte d'énergie et la submersion inévitable. Ça ne sert à rien d'essayer de construire une muraille en sable contre la marée qui monte, on ne peut que s'épuiser. Par contre, ça peut être utile de canaliser l'eau pour qu'elle évite des points sensibles qu'on veut préserver. Les points sensibles que je veux préserver, c'est 1) savoir qui, comment, quand, et pourquoi un agent assermenté accède à mes données personnelles, et 2) pouvoir contester devant la justice une utilisation abusive de ces données. Ça me semble en tout cas bien plus réaliste que d'imaginer que ma photo de carte d'identité ne soit pas croisée avec mon nom dans les fichiers de l'État…
[^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à 1.
Certes. Je connais bien les méthodes de votes, le paradoxe d'Arrow, etc. Cependant, on est (à mon avis) face à deux problèmes très différents. Le premier problème est celui posé par le journal : l'hypothèse d'une vie politique faussée par l'entente déloyale entre deux partis qui se mettent d'accord pour partager le pouvoir par alternance. Le deuxième problème est celui de la méthode par laquelle on choisit nos dirigeants.
À partir du moment où on admet que les petits partis peuvent se présenter, alors l'hypothèse de partage du pouvoir aux dépens de la population ne tient pas. De toutes manières, la haine viscérale que se vouent la plupart des responsables politiques des différents partis est tellement forte que si on a un reproche pertinent à leur faire, c'est bien d'être incapables de diriger le pays ensemble malgré un programme très proche, plutôt que d'imaginer un grand complot secret (c'est d'ailleurs la faiblesse de toutes les théories du complot : le fait que la nature humaine rennd l'existence de tels complots fortement improbable).
[^] # Re: Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa
Posté par arnaudus . En réponse au journal Comme d'habitude, l'UMP l'a voulu, le PS l'a fait, et vice versa. Évalué à -7.
Je trouve surtout que la théorie du complot politique est bidon parce qu'elle nie la réalité du processus démocratique. Une fois qu'on a franchi quelques étapes pour démontrer une représentativité potentielle (pouvoir trouver assez de gens pour monter une liste par exemple), il est tout à fait possible pour un mouvement minoritaire de se présenter à une élection, y compris l'élection présidentielle. On a tous souvenir de candidats totalement farfelus, prônant le vol yogique, ou basant leur argumentaire sur l'idée qu'ils étaient de vrais citoyens par rapport aux politiques de métier.
Le problème du raisonnement des complotistes, c'est que ces candidats ne totalisent jamais plus d'1% des voix. Il faut donc inventer quelque chose : les gens votent de manière stratégique (99% de vote utile? Impressionnant…), les abstentionnistes sont majoritaires (mais bon, même si tous les abstentionnnistes votaient au hasard parmi les candidats inconnus, ça ne changerait pas grand chose)… L'explication la pire que je connaisse, c'est de dire que les gens sont "influencés" : par les médias, par les partis, par les entreprises, par les ET, on s'en fout, ils sont "influencés".
En gros, l'argument conspirationniste, ça revient à dire que les gens sont cons, corrompus, ou contraints, et votent contre leur intérêt. Seuls les conspirationnistes savent pour qui voter, et savent également pour qui les gens voteraient s'ils n'étaient pas "influencés".
Conspirationnistes, je suis heureux de savoir que vous savez mieux que moi pour qui je devrais voter. Je suis également très heureux que vos petits candidats du vrai peuple ne feront jamais plus de 2% des voix, ce qui signifie probablement que vous ne représentez que 2% du corps électoral. Parce qu'en plus d'être allumés, vous êtes prétentieux et dangereux, probablement bien plus que l'élite bien pensente que vous dénoncez.
[^] # Re: Tout est toujours possible...
Posté par arnaudus . En réponse au message Page google sheet en fond d'écran. Évalué à 3.
Si tu penses à Active Desktop, ça n'existe plus depuis 2003 (dixit Wikipedia). Du coup, ça fait peut être 20 ans que Windows sait le faire, mais ça fait aussi 13 ans qu'il ne sait plus le faire :-)
Ce qui n'est pas très clair d'ailleurs, c'est si c'est au bureau de savoir le faire, ou si c'est au navigateur de savoir produire un wallpaper et/ou de s'afficher en plein écran en arrière-plan. Est-ce que tu veux pouvoir cliquer sur les liens, par exemple? Dans ce cas, c'est juste que tu n'as plus de wallpaper, tu as juste ton bureau qui peut s'afficher par dessus une fenêtre.
[^] # Re: Tout est toujours possible...
Posté par arnaudus . En réponse au message Page google sheet en fond d'écran. Évalué à 0.
Pourtant, on n'est pas dans un niveau de complexité démente, il s'agit juste de lancer une ligne de commande à intervalle de temps régulier. C'est clair que si tu voulais une solution avec une interface graphique et des trucs à cliquer, alors je ne pense pas que ça existe.
Ceci dit, la solution avec la souris et les trucs à cliquer, c'est ce que j'appelle une solution complexe. Il faut que quelqu'un code une interface graphique, avec un cahier des charges et un but clair : est-ce que ton interface te sert à automatiser une capture écran d'un Google doc à intervalle de temps régulier sous Linux Ubuntu version 16.04, est-ce qu'elle te sert à faire une capture d'écran de n'importe quel site pour n'importe quel évènement déclencheur sous n'importe quel bureau Linux, est-ce qu'elle te permet d'automatiser n'importe quelle action pour n'importe quelle raison, pour n'importe quel système d'exploitation? En fonction de la spécialisation de la tâche, tu vas avoir plus ou moins d'options, plus ou moins de problèmes de portabilité, plus ou moins de dépendances à d'autres éléments du système… Bref, c'est une usine à gaz démentielle, qui risque de ne jamais faire exactement ce que tu veux.
En fait, tu confonds "simple" et "déja faite". Tu voudrais que quelqu'un ait résolu exactement ton problème et qu'en plus il l'ait fait de telle manière que tu puisses réutiliser sa solution sans la comprendre. Pour un problème aussi spécifique que le tien, ça me semble tout à fait irréaliste ; il faudrait que tu payes quelqu'un pour qu'il fasse spécifiquement ce que tu souhaites.
# Tout est toujours possible...
Posté par arnaudus . En réponse au message Page google sheet en fond d'écran. Évalué à 3.
… mais il n'existe pas forcément d'outils tout faits.
Si j'avais à faire ça, ce que je ferais c'est de lancer une tâche cron à des intervalles de temps serrés (toutes les 5 minutes?) qui lancerait firefox en mode batch avec une extension comme "Pearl Crescent Page Saver screenshot tool", (firefox -saveimage http://www.linuxfr.org -saveoptions format=png -saveas fftry1.png par exemple, j'imagine qu'il y a tout plein d'options pour la résolution etc).
Ça va demander de la mise au point, parce que ça n'est pas forcément évident de gérer le login automatique ou le lancement de firefox sans serveur X (je ne sais même pas si c'est possible, chez moi saveimave lance FF en mode graphique et le ferme de suite, mais je pense qu'il a besoin de serveur X pour faire tourner le moteur de rendu).
Au final, ton problème montre une limite des outils web décentralisés ; il est compliqué de faire interagir le bureau avec de tels outils (alertes email, etc), parce que ça nécessiterait presque de réécrire un protocole client-serveur ou de parser du code HTML (style webboob) pour s'interfacer, et ça va dépendre de la bonne volonté du fournisseur du service.
[^] # Re: rien de neuf
Posté par arnaudus . En réponse au journal Vie privée et appel téléphonique. Évalué à -1.
J'imagine que le truc "nouveau" c'est qu'ils te pompent ton numéro quand tu les appelles, ce qui n'est pas très élégant et qui reste un peu différent de le revendre quand tu leur donne de ton plein gré. M'enfin bon, c'est le genre de trucs avec lesquels on vit depuis très longtemps, donc on est habitués…
[^] # Re: Merci
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 4.
J'ai l'impression que dans ce que tu appelles "surveillance", il y a deux aspects : l'aspect surveillance légale, passée au crible de la constitution, dans le cadre de procédures (normalement) très encadrées, et l'aspect surveillance à l'arrache par des services plus ou moins louches.
Si quand tu portes plainte contre quelqu'un l'affaire se termine systématiquement par un non-lieu parce que le gars protège ses informations de telle manière que les services de police et la justice ne peuvent pas y avoir accès, ça pose aussi un gros problème en termes d'état de droit.
[^] # Re: Linux ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 7.
Échapper à la "surveillance" de ton propre État (quand il s'agit d'un état de droit, que la surveillance est contrôlée par un juge dans le cadre d'une procédure conforme à la constitution, etc) pose en plus des questions de légitimité (ce n'est pas une liberté fondammentale que d'échapper à une enquête de police).
[^] # Re: Le premier (tout petit) pas
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 5.
C'est un raisonnement de témoin de Jéovah. Tu penses avoir une obligation morale de moyens, et pas d'obligation de résultats. Si tu ne crois pas que ça va t'emmener au paradis, pourquoi est-ce que tu t'em… à ne pas convaincre les gens? C'est juste pour faire la conversation?
Au passage, peut-être que ce que ces gens essayent de te dire, c'est qu'ils n'ont rien à faire des lamentations autour d'un problème tant qu'on n'a pas de solutions pragmatiques à leur proposer.
[^] # Re: Pas si simple et arguments limites
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche surveillance:// Entretien avec son auteur Tristan Nitot et 10 livres à gagner. Évalué à 9.
Le business model existe pour l'édition scientifique libre en tout cas : l'éditeur est rémunéré par l'auteur ou par l'employeur de l'auteur pour faire le travail d'édition (site web pour la soumission, organisation de la relecture par les pairs et du processus éditorial, production du document final, publication et archivage, indexation dans les bases de données). D'aucuns prétendront que la facture est salée pour ce que c'est (et elle l'est réellement), mais au moins on ne peut pas dire qu'ils n'ont pas trouvé de business model.
Évidemment, ça implique que l'auteur ait une source de financement indépendante pour payer son salaire et les frais de publication. Ceci dit, beaucoup d'auteurs d'ouvrages techniques et scientifiques sont employés par des universités ou des organismes de recherche, par exemple.
[^] # Re: Langages modernes
Posté par arnaudus . En réponse au journal Gestion des erreurs d’allocation mémoire en C. Évalué à 8.
En mode "my life", c'est un peu ce qui m'arrive de faire, et je ne capture pas les exceptions. Évidemment, ça dépend du contexte (est-ce que c'est un soft largement distribué ou est-ce un code one-shot pour un projet en interne, etc), mais j'ai l'impression que le cas général dans la communauté scienifique, c'est qu'on cherche plus un comportement reproductible qu'une robustesse à toute épreuve. Si en fonction du contexte, ton soft utilise des bouts de code qui ne sont exécutés qu'en cas de bad_alloc, tu n'as aucune garantie que de refaire tourner ton calcul le lendemain après avoir pourri l'étudiant malotru qui osait avoir eu l'idée de faire un calcul sur le cluster en même temps que toi te donnera le même résultat.
En tout cas, à mon niveau et pour ce que je fais, le comportement souhaitable reste un abort() violent avec éventuellement un message d'erreur, que ce soit pour un problème d'allocation mémoire, d'accès disque en lecture/écriture, d'accès réseau, ou n'importe quel truc qui ne fonctionne pas exactement comme il le devrait. Tu rends la main, l'utilisateur résoud le problème, et relance le truc. D'ailleurs, de toutes manières, quand il y a des problèmes de mémoire et que tu fais partie des coupables, en général il y a plus de chances de se faire shooter par l'OOM killer que de lever toi-même une bad_alloc.
Ceci dit, je conçois tout à fait que ce n'est pas forcément non plus ce que tu souhaites si tu développes des logiciels utilisés par des milliers de chercheurs, ou sur des dispositifs embarqués, ou sur des appareils dont l'utilisation coûte des milliers d'euros à la minute, ou sur des trucs de calculs intensifs qui prennent 60 jours à tourner sur des clusters à 200 nœuds. C'est juste que pour beaucoup d'applications scientifiques, je pense qu'il est préférable d'éviter les comportements créatifs en cas de problème.
[^] # Re: Utilisation de "sévir"
Posté par arnaudus . En réponse au journal La fin des liens morts sur Wikipedia ?. Évalué à 10.
Rassurez-moi, je n'ai pas la mémoire des pseudos, c'est toujours le même contributeur qui fait bunga-bunga aux principes fondamentaux de la grammaire de notre belle langue, ou il y a une épidémie?
La prochaine étape, ça va être des fils de discussion entre le.a mec.uf qui met tout en capitales, celui.lle qui met des accents plats, le.a pignouf.asse qui a décidé que le présent de l'indicatif était suffisant? Parce que si chacun y va de ses névroses orthotypographiques, on n'est pas sortis de l'auberge… Surtout que c'est totalement délétère, puisque le fond est intéressant.
[^] # Re: Alternative?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Point d'étape sur le matériel et nos libertés partie 2. Évalué à 9. Dernière modification le 26 octobre 2016 à 17:32.
Probablement pas, parce que ça demanderait des modifications techniques très importantes et coûteuses sur les tondeuses. Par contre, on a demandé aux fabricants de tondeuses d'empêcher la tondeuse de démarrer si on n'avait pas les deux mains sur la poignée.
Mais dans le même genre, on a demandé aux constructeurs de bus de mettre en place des antidémarrages à éthylotest. On a demandé aux constructeurs de GPS de mettre en place des mentions légales et des avertissements chiants pour dire "OKOK je n'y tripote pas en conduisant" (d'ailleurs, c'est typiquement les trucs sur lesquels on clique en conduisant). On aurait depuis très longtemps interdit la vente de voitures capables de rouler à plus de 130 km/h s'il n'y avait pas eu de puissants lobbys pour s'y opposer.
C'est quand même assez extrême comme point de vue de prétendre que l'implémentation par une mesure technique d'une restriction légale ou de sécurité est contraire à la liberté des utilisateurs, surtout quand on n'a pas d'exemple d'utilisation légitime du produit non-restreint. Il ya plein de choses débiles ou illégales qu'on t'interdit techniquement de faire, et la plupart des gens vivent avec. Par exemple je ne peux pas balancer plus de 500mA dans mon fil de terre, de quoi ERDF se mêle? Je ne peux pas rouler sans ceinture avec ma bagnole sans qu'elle fasse des bipbip stridents, de quoi le constructeur se mêle? Je ne peux pas dupliquer une clé SNCF, comment le fabricant peut-il savoir que je n'en ferai pas une utilisation légitime? Ça peut continuer indéfiniment, notre société considère qu'il est assez légitime de limiter, quand c'est possible, l'utilisation illégale ou dangereuse des outils qu'on peut acheter. Par exemple, ça permet d'éviter que tout le monde aille à tout bout de champ en justice pour faire respecter ses droits, et ça évite aussi de violer une règle sans le savoir. Ça se voit plus avec l'informatique, simplement parce qu'il est en général beaucoup plus facile de mettre en place de telles mesures avec un petit bout de code.
Et pour comparaison, je ne trouve pas que la comparaison avec les DRM soit bonne. Les DRM n'ont pas été mis en place pour protéger la collectivité d'une utilisation abusive d'un outil, ils servent à implémenter des limitations des outils souhaités par le constructeur, et absolument pas interdites par la loi ou la règlementation.
# Alternative?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Point d'étape sur le matériel et nos libertés partie 2. Évalué à 10.
Le problème dans la manière dont tu présentes la chose, c'est que tu ne sembles pas proposer d'alternative, à part le fait de ne pas contrôler les émissions électromagnétiques.
Sur ce point, c'est un débat sans fin, et la loi repose toujours sur des contingences historiques et politiques propres à chaque pays. Il existe en France des règles sur la taille des couteaux qu'on peut avoir avec soi sur la voie publique, par exemple, alors qu'un couteau reste un outil qui peut servir à couper des légumes. Et à moins d'être totalement libertarien, on peut penser qu'il est légitime d'encadrer la vente et l'utilisation de trucs potentiellement dangereux (engrais qui peuvent être utilisés pour faire des bombes, poisons potentiels, armes potentielles, etc), ou même simplement potentiellement antisociales (bruit des pots d'échappement, etc).
Bien sûr, ces règles n'ont jamais empêché personne de motivé de contourner la loi. Mais d'un autre côté, ça décourage les débiles qui ne sont pas si motivés que ça, ça permet de donner une base légale à une interpellation (par exemple, sans ces restrictions, comment arrêter quelqu'un qui se fait contrôler avec de la nitroglycérine et des détonateurs dans sa bagnole?), et surtout, ça évite les accidents.
Une utilisation détournée assez évidente des cartes wifi, par exemple, serait la distribution de petits logiciels permettant d'étendre la bande passante au-delà de la bande légalement attribuée au Wifi. Dans les zones denses, il peut y avoir tellement de routeurs wifi qu'il devient compliqué de se caler sur un canal libre. Si tu pouvais t'inventer des nouveaux canaux comme tu voulais, tu aurais très vite une prolifération de crapwares Windows pour dépasser dans tous les sens et polluer l'environnement électromagnétique (après, j'avoue avoir aucune idée de l'efficacité de la transmission wifi sur des fréquences non-prévues à cet effet). Je suis certain que n'importe quel groupe de geek a déja des centaines d'idées sur l'exploitation non-prévue de telles antennes, et on pourrait imaginer que des restrictions logicielles un peu chiantes devraient en décourager pas mal.
En fait, tu préfèrerrais quoi? Que les dispositifs wifi contiennent du logiciel non-libre, ou qu'il existe une police électromagnétique qui tourne en camionettes banalisées pour trianguler les petits malins qui débordent? Tu voudrais vraiment payer des impôts pour contrôler ça, alors qu'il existe une solution qui repose sur les constructeurs? (en fait, oui, des gens comme nous pourraient vouloir ça, mais 99% de la population trouverait probablement ça complètement débile).
Bref, peut-être que le moins pire serait de disposer de firmwares open source signés, qui te permettent d'étudier le fonctionnement du truc, mais pas d'utiliser le matériel avec un firmware modifié. Mais si tu as d'autres solutions, je suis complètement preneur! Il faut juste proposer des solutions, parce que sinon, il n'y a aucune force à l'argument.
[^] # Re: Question HS
Posté par arnaudus . En réponse au message Administrateur Système Linux Junior H/F. Évalué à 7.
Mouais, il est aussi illicite de discriminer selon la couleur de peau ou la religion, mais pourtant l'annonce n'indique pas européen/africain/asiatique ni juif/musulman/athée/chrétien…
[^] # Re: Paradoxale ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche ONLYOFFICE ouvre le code source des éditeurs de bureau. Évalué à 3. Dernière modification le 24 octobre 2016 à 17:42.
Moi je vois des problèmes très concrets avec une représentation interne qui suit exactement les spécifications du document XML. Ça veut dire que l'évolution du logiciel est totalement liée à l'évolution du standard—et donc, que l'indépendance vis-à-vis d'un standard concurrent est totale. Par ailleurs, je ne vois pas du tout dans ce cas comment supporter plusieurs standards, à moins d'avoir du code spécifique pour chacun des standards (autrement dit, quand on clique sur "gras", le bout de code appelé va être différent en fonction du type de fichier d'entrée).
De toutes manières, historiquement, LibreOffice/OpenOffice/StarOffice précède très largement l'idée même de document XML, c'est à dire que le format OpenOducment a probablement été défini à partir de la représentation interne des documents dans le code, et pas le contraire.
Du coup, j'ai l'impression que c'est injuste de reprocher à LibreOffice son manque de support d'OOXML. Il me semble évident que les logiciels qui ont été développés après la publication du standard OOXML ont pu calquer leur architecture sur le format, ce qui rend tout de suite la compatibilité plus facile. Je ne sais pas exactement comment LibreOffice gère les différents formats, mais aucune solution ne semble parfaite : soit on crée de moulinettes pour transformer l'OOXML en OpenDocument, puis OpenDocument vers OOXML, soit les deux formats sont importés dans la représentation interne de LibreOffice puis exportés (avec perte d'info pour les fonctionnalités d'OOXML non supportées), mais je dirais que les problèmes d'intercompatibilité sont principalement dûs à des contraintes d'architecture, et pas à une incompétence des developpeurs.
D'ailleurs, comment est-ce que OnlyOffice et al se débrouillent avec les documents odt?
# Question HS
Posté par arnaudus . En réponse au message Administrateur Système Linux Junior H/F. Évalué à 0.
Désolé de pourrir le fil avec une question idiote, mais je n'ai pas l'habitude des petites annonces, et je suis surpris par la mention "H/F": est-il réellement nécessaire de préciser quelque chose qui ne peut légalement pas être autrement? C'est un peu comme la mention "Sans colorants ni conservateurs conformément à la règlementation"?
[^] # Re: Super
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Six nouveaux services chez Framasoft (30 au total). Évalué à 2.
Pas seulement, ddg est un méta-moteur de recherche, on peut éventuellement le voir comme une manière d'anonymiser ses recherches google, mais certainement pas comme une alternative à Google. Comme même les autres moteurs de recherche commerciaux vont sniffer Google, ça me parait compliqué de s'en passer.
Et puis, il faut bien réaliser que si Google souhaitait obtenir des infos sur vous, il pourrait même quand vous utilisez ddg. Pour des sites qui ne sont pas hyper-fréquentés, il suffit de croiser les remontées de Google analytics avec les réponses aux requêtes provenant de ddg.