C'est que tu t'es planté dans ton virtual directory.
Ou alors que tu as un routeur/dns qui supporte mal el truc. Essaye de changer la redirection du site web (pas du virtual directory) de / à /tomcat par exemple.
Non non c'est bon. Tant que c'est pas 5.5.4 ou inférieur, le ciel est bleu est les oiseaux chantent.
Question suivante : est-ce que tu sais configurer un worker ? sous Apache ? sinon http://jakarta.apache.org/tomcat/connectors-doc-archive/jk2/jk/work(...)
De préférence utilise le systèmes des workers si tu veux faire du load balancing (si tu utilises un truc style radware, ca peut foutre un beau bordel dans les sessions).
Une fois que tu as configuré tes workers (un par site) en mode ajp13 (et pas JNI, sinon on est mal pour les redirections), fait simplement pointer les entrées de workers.properties vers tes workers comem expliqué ici : http://jakarta.apache.org/tomcat/connectors-doc-archive/jk2/jk/iish(...)
dans la section "advanced workers configuration."
Tu risque d'avoir à jouer avec URIWorkers si tu veux éviter d'avoir un redirecteur jakarta par site.
Ca va donner un truc du genre :
dans worker.properties :
# monsite
worker.monsite.port=8009
worker.monsite.host= (ip ou nom dns de la machine tomcat)
worker.monsite.type=ajp13
worker.monsite.lbfactor=1
# monsite2
worker.monsite.port=8010
worker.monsite2.host=(ip ou nom dns de la machine tomcat)
worker.monsite2.type=ajp13
worker.monsite2.lbfactor=1
et dans uriworkermap.properties
/domaine1/*=monsite
#ajouter une redirection vers /rep en fonction du hostname
/domaine2/*=monsite
/domaine3/*=monsite2
A noter, si tu as bien créé un pool applicatif, tu peux arréter et relancer juste le pool applicatif plutôt que tout IIS quand tu paramêtres le redirecteur.
On commecne par le début. Il faut installer le jakarta/tomcat redirector sur le seveur 2003 serveur. C'est lui qui va faire le pont entre IIS 2003 et tomcat. Il faut bien configurer les différents worker en mode farhost. Là ca dépend tropd e ta config Tomcat pour que je puisse t'aider plus.
De ce qui tu as dit sur la tribune, tu es en mode IIS 6.0.
La première chose à faire pour être gentil avec les autres site set ne pas les abimer et donc de créer un nouveau pool applicatif.
Click droit sur application pools/new et laisse toi guider. Donne le nom que tu veux à ton application pool (jarkarta redir est un bon nom) et créé un pool avec les params par défaut.
---- la manip ci dessous est à répéter pour chaque site web ----
créé un site web (n'importe comment on repasse dessus tout de suite après)
Ensuite dans ton site web, va dans l'onglet "home directory" et choisit l'option "redirect to an url". Et prend l'option "a directory below the URL entered" et met le repertoire voulu (équivalent Tomcat). Génréralement ca sera / ou /repappli/
Ensuite dans l'onglet "web site" click sur "advanced" et rentre tous les noms de dommaines à catcher avec les ports qui vont bien si besoin est (genre monsite.toto.com sur le port 80).
Ensuite dans l'onglet "Isapi Filter" rajoute une entrée (nom libre) qui pointe vers le "isapi.dll" de jakarta redirector.
Valide tes modifs et créé un nouveau répertoire virtuel dans ton site web (click droit sur le site, new-> virtual directory)
Dans ton virtual directory. Il faut les droit en lecture,execution et il doit pointer sur le repertoire isapi de jakarta redirector.
N'oublie pas de rajouter index.jsp (ou autre) en tête de l'onglet "documents".
Voilà. Si tu arrive sà configurer le redirecteur, après ca passe à peu près bien.
Attention, je n'ai pas dit que les brevets logiciels n'arriveraient jamais, j'ai juste poussé un coup de gueule à 2h du matin (chose qu'il ne faut jamais faire, je retourne me fouetter avec des orties fraiches) pour dire de faire très attention à l'argumentation que l'on utilise lorsque l'on veut pourfendre les brevets logiciels.
Le logiciel a un status très particulier, il est à la fois virtuel (au sens immatériel et au sens ou il évolue dans un monde ou les règles physiques classiques ne s'appliquent pas), modélisé (au sens ou à un algrithme correspondent plusieurs programmes possibles) et augmenté (au sens ou son apport au monde physique n'est pas direct mais il vient apporter des informations pénibles ou difficiles à obtenir autrement).
Ces aspects font du logiciel un problème à part. Il n'est pas vraiment abstrait, pas vraiment concret et seul la première création est problématique (une fois qu'un logiciel est créé il est duplicable sans effort, on ne peut pas en dire autant ni d'un produit (ex : voiture), ni d'un algorithme(ex : preuve du théorème de Fermat)).
De fait quand on compare le problème des brevets logiciels a des problèmes plus concrets ou à des problèmes plus abstraits on va droit dans le mur. Et quand on exprime ces comparaisons à voix haute devant un juriste on passe pour une andouille (ce qui dans le cas du président de la FSF europe est préjudiciable au libre).
Ceci étant, une fois exprimé mon opinion je me suis senti obligé de donner une défense alternative contre les brevets logiciels (toujours vers 2h du matin, re-orties pour moi).
La défense est simple, a l'heure actuelle en europe il y a trois critères de brevetabilité fondamentaux (plus d'autres qui ont étés rajoutés dans des domaines spécifiques mais ce n'est pas très important)
Ces trois critères sont :
- caractéristique innovante par rapport à l'état de l'art (ie il ne suffit pas que ca n'est jamais été fait auparavant, il faut encore que ce soit utile)
- non trivialité pour l'homme du métier (pour éviter que la première personne confrontée à un problème dont la solution est triviale ne bloque tous les autres avec un brevet)
- Implémentabilité (en d'autres termes être capable de prouver que le système/la méthode/le produit que l'on veut breveter peut être créé (au sens physique du terme) dès le jour de la demande de dépot de brevet, inutile donc de déposer un brevet sur les utilisations possibles de la lumière liquide tant que la lumière liquide n'existe pas).
Le système des brevets en Europe (contrairment aux US ou on peut déposer des brevets sur des méthodes pures) est très bien fait et si il était appliqué à la lettre (si on respectait la loi) toutes les dérives seraient contrées (si quelqu'un a un contre exemple qu'il me le dise je cherche depuis un moment).
Cette perfection de notre système de brevet joue aujourd'hui contre nous (les anti-brevets) parceque nombre de juristes et de politiciens ne comprennent en quoi le logiciel n'est pas compatible avec ce qui a toujours très bien marché jusque là.
Donner des exemples des exemples non-logiciels (pour lesquels il y a déjà près de cent ans de jurisprudence qui existe) est une mauvaise idée. En effet les juriste, dont le métier est d'apprendre par coeur des milliers de jurisprudences, vous casseront avec l'article de loi, l'application en tribunaux, et la confirmation en cour d'appel du jugement qui prouve de façon irréfutable que vous êtes en train de dire n'importe quoi (testé et approuvé c'est très désagréable, même quand le juriste en question est un ami).
La seule façon de remettre en cause la brevetabilité du logiciel sur un plan générale et de démontrer que ce système parfait qui a toujours très bien marché ne peut pas s'appliquer aux logiciels. Celà se fait simplement en démontrant que les trois critères fondamentaux ne veulent rien dire.
En informatique, l'innovation est extrèmement dure à situer, l'état de l'art est incommensurable, l'homme du métier n'existe pas, la notion de trivialité (surtout par rapport à l'état de l'art) est inextricable et pour finir l'implémentabilité est à la fois déjà prouvée (si un langage est une machine de Turing complète) et impossible à prouver sur du matérielle standard a cause de problèmes d'interruptions, de terminaison du programme, d'execution en temps finit etc. (N.B : je rappelle que les brevets logiciels sur du matériel dédié en vu de créer un effet particulier, tel qu'une garantie de temps réel, sont déjà autorisés).
Voilà pour ce que je voulais dire exactement.
En ce qui concerne les brevets sur le vivant déposés par Monsanto, c'est un problème épineux sur lequel je ne me risquerais pas car je connais très mal la question. Je ne sais que deux choses :
- les brevest sur les gènes ou les composants actifs d'une plante ne sont pas aceptés en Europe. On ne considère pas qu'il y a eu invention vu que le gène ou la plante existait bien aant la "découverte"
- Monsanto a réelle créé des espèces hybrides en combinant des gènes et en en modifiant certains. On peut donc considéré qu'il y a bien invention. Maintenant la question du bien fondé de la brevetabilité du truc ainsi créé me dépasse.
et on ne tire pas les gens vers le haut en proposant un objectif atteignable par tout le monde (et à plus forte raison un objectif déjà atteint).Cet espèce de nivellement par le bas est certainement bon pour l'ego, mais pour l'expérience humaine on repassera.
Va lire "Ainsi Parlais Zarathoustra" et "Par Delà le Bien et le Mal" et tu verras que les idées de Nietzsche sur la façon de faire évoluer l'humanité sont assez particulières. Ce que Nietzsche reproche beaucoup à la religion c'est de vouloir consacrer du temps et de l'energie aux faibles. Il estime qu'il faut au contraire faire ce pour quoi on s'estime le plus doué sans s'encombrer de carcans moraux qui font tendre les gens vers une forme de médiocrité agéable.
Les exigences religieuses sont normées, et il considere que c'est un gaspillage.
Considérer que l'objectif est déjà atteind est une erreur, ce n'est pas parceque les gens font des choses condamnés par un courant de pensée religieuse, qu'ils font ce qu'ils ont envie de faire. Agir en tout temps comme on a envie d'agir nécessite une discipline bien supérieure à celle nécessaire pour suivre les règles d'une religion.
Il est sur que la doctrine de Nietzsche est bien moins tendre avec les "faibles" que ne peut l'être la morale judéo-chrétienne. Mais l'idée fondamentale est que si la morale judéo-chrétienne était appliquée à la lettre, on aurait "un nivellement par le bas", et que celle-ci ne doit donc pas être suivie, du moins pas suivie de tous.
Les deux livres précités sont très difficiles à lire, mais une fois fait abstraction d'une forme un peu pompeuse et alambiquée, le fond est très interressant.
Tu as vérifié ce point avec des juristes dis-tu ? Ils ont fait des remarques, des précisions ?
Il y a plusieurs problèmes avec la notion de "domaine technologique" en théorie par exemple un constructeur est supposé maintenir ses appareils professionels au moins 20 ans. En pratique, trouver quelqu'un qui accepte de réparer un central téléphonique qui a vingt ans d'age est impossible aujourd'hui. La plupart des constructeurs dans les nouvelles technologies maintiennent leur produits entre 5 et 10 ans (beaucoup moins dans certains domaines comme celui des aganedas personnels ou des téléphones portables). Le nombre de procès pour "défaut de maintenance" est très rare en France comme en Europe, donc la jurisprudence est assez fine.
Si on ajoute à celà la vitesse à laquelle l'état de l'art évolue, on peut comprendre que les constructeurs se retranchent dérrière des arguments du type "notre produit était bon, mais il n'est plus adapté aux systèmes actuels. Le maintenir ne servirait à rien". C'est l'argument principal des constructeurs de cartes d'aquisitions. A quoi bon maintenir une carte d'aquisition qui ne fonctionne qu'en DOS et sur un port Vesa Local Bus.
Le logiciel n'étant pas à l'heure actuelle tributaire du domaine technologique, il n'y a pas d'obligation de maintenance de celui ci. De fait le matériel peut ne plus être supporté par le logicie. Donc pour mettre à joru le logiciel, il faut mettre à jour le matériel. A partir de là il est facile de dire que l'on ne peut plus maintenir le matériel non mis à jour tout simplement parcequ'il n'y a pas de logiciel pour le prendre en charge.
Au moment ou le logiciel rentrera dans le domaine technologique, il peut se passer deux choses :
- Soit le logiciel continue à fonctionner comme il l'a toujours fait, et se détache complètement de la garantie de maintenance qui est normalement obligatoire pour les produits du domaine technologique. Dans ce cas, comme tu le disais toi même la base même des brevets est remise en cause. je considère mon rpoduit comme technologique quand ca m'arrange et comme "artistique" quand ca va mal. (C'est très malheureusement le cas le plus probable.)
- Soit il y a une mobilisation des entreprises pour forcer la main des fabriquants de logiciel en matière de maintenance. Et dans ce cas c'ets à la justice de trancher. Mais si les plaintes sont jusitifiés et argumentés, les éditeurs logiciels pourront être forcés de maintenir leur produits sur l'ensemble de la durée légale (20 ans) et pourront même être ammenés à verser des dommages et intérets aux entreprises clientes qui auront subit des préjudices suite à de mauvais fonctionnement.
Mais tant qu'on en est pas là, on ne peut pas savoir.
Pour les systemes critiques, on peut avoir des preuves plus formelles, voir des preuves vis-a-vis du materiel sous-jacent.
Tout a fait , mais une preuve complète, même sur du matériel dédié est très complexe à faire, même quand elle est possible. On se contente très souvent en industrie de preuves incomplètes + systèmes de sécurité et redondance pour faire tomber les chances de pannes dans une moyenne statistique raisonnable.
Ceci étant il faut se réferer à mon post un peu plus haut (daté de 14h59) pour comprendre ce que je voulais dire exactement.
En suivant le même raisonnement, on peut dire que chaque trajet en voiture est une invention (on suit rarement, au mm près, exactement le même chemin en voiture), et pourtant la voiture a été prévue ainsi par le constructeur.
Si il fallait changer le type de pneu, le carburant, le volant, le pare-brise et le revètement intérieur et le moteur en fonction de la route tu aurais raison. Mais ce n'est pas le cas.
Un ordinateur arrive avec une pléthore de réglages à faire, de pilotes à charger, de périphériques à initialiser. Et tout ca doit être fait de façon logiciel. Il y a donc une variété très grande de paramêtres à prendre en compte avant même de pouvoir démarrer. Ca n'est pas vraiment comparables au nombre de paramêtres à prendre en compte pour démarrer une voiture.
Bref, à mon avis, la seule chose que tu arrives à démontrer ici c'est que l'informatique est, par nature, la science du traitement de l'information, des idées et des données, et que, à ce titre, vouloir la breveter pose un énorme problème, car cela revient à breveter des idées, à breveter sa substance et non son implémentation (ie. non un moyen particulier trouvé pour accomplir quelque chose).
C'est pourtant l'idée inverse de celle que je veux faire passer. Beaucoup de personnes pensent que le brevet logiciel est équivalent au brevet d'idées et de concept. Mais ça n'est pas le cas, si on essaye de breveter une idée, les trois critères fondamentaux font sens, car le référentiel des idées est bien connu et bien défini. On se heurte alors tout de suites aux problèmes de brevetabilité. On peut philosopher sur la définition d'une idée, mais il n'est pas possible de dire qu'une idée est nouvelle parcequ'on l'a pensée autrement. Le raisonnement qui mène à une idée ne rentrerais pas en ligne de compte si on voulait breveter une idée (à moins de prétendre à l'exclusivité d'un mode de raisonnement, ce qui est risible).
je ne crois pas qu'un brevet requière une implémentation parfaite pour être valide
Absolument pas en effet. Mais lorsqu'un rpoduit qui dépend du domaine technologique est mis sur le marché, c'ets la responsabilité du concepteur que celui ci fasse ce pourquoi il a été créé. Un frein doit freiner par exemple. Il est impossible dans le domaine informatique de prouver, sur un OS comme Linux ou Windows, qu'un programme va faire quoi que ce soit. De fait il est assez difficile de prouver que c'est suite à une mauvaise utilisation que le programme n'a pas fait ce qui était demandé, et dans le domaine technologique point de clause de rejet de responsabilité possible.(Ce qui pourrait être un beaucoup plus gros handicap pour le libre que les brevets eux-mêmes d'ailleurs).
Il va sans dire que les éditeurs logiciels ne veulent pas avoir à affronter un tel problème (avoir à payer des indemnités pour cause de documents détruits par un programme ca refroidit). Donc ce point pourtant nécessaire au doamine technologique n'est pas évoqué.
Mais a partir du moment ou on accepte (même tacitement) qu'on ne peut pas prévoir ce qu'un programme va faire ou non, il devient difficile d'attaquer un concurrent sous pretexte que son programme fait la même chose que le votre.
Ja savais que j'aurais du développer ce point un peu plus hier. Mais il était tard. Mea Culpa.
J'ai pas la réponse, mais tu peux constater que le problème dépasse très très largement le cadre des brevets logiciels...
Je sais pour m'être escrimé avec des juristes pendant plus d'un an sur ce sujet que la technique du raccourci rapide et de l'explication simpliste ne tient pas. Les grands patrons peuvent posséder beaucoup de défauts, mais l'idiotie fait rarement partie du lot.
* ces 3 critères fondamentaux sont décrits dans quel texte de loi ?
Tous les textes de loi parlant des brevets font références à ces trois critères sous des formes légèrement différentes mais identiques sur le fond.
A titre d'exemple tu peux lire les différentes versions de la directive européenne sur les brevets. Les définitions se trouvent dans les premiers articles.
* pourquoi l'OEB valide-t'elle des brevets sans s'interroger sur le fond ? (Et donc sans ces 3 critères ?)
Comme les critères fondamentaux ne s'appliquent pas aux logiciels, on ne peut pas vraiment considérer que les logiciels ne remplissent pas ces critères, en fait si on se place dans une optique adaptée au problème on peut même donner toutes les apparences de respecter ces critères (comme on peut donner l'apparence qu'un calcul mathématique impliquant une division par 0 est juste). L'OEB par paresse, par ignorance ou par appat du gain a fait son choix.
Derrière les jurisprudences des pays soumis à des problèmes de validité des brevets a littéralement explosé. Du non catégorique de la France au oui à peine voiler de l'allemagne il a fallu lancer une directive. Et maintenant si les définition ne sont pas rendues valables on retournera à la case départ.
* combien de fois une petite société peut-elle subir un procès sans que son affaire périclite ?
Le record à l'heure actuelle est à Bleem contre Sony. 27 demandes de procès déposés sur 3 ans. Ca n'a pas suffit à tuer Bleem (mais dégoutés, il se sont retirés du marché peu après) et ca a fourni une jurisprudence plutôt interressante pour tous les développeurs d'émulateurs.
Malheureusement c'est plutôt l'exception, et on aurait du mal à évaluer le nombre de sociétés qui ont retiré leurs produits des ventes et signé un papier les obligeant à se taire pendant 10 ans en échange de l'abandon des poursuites judiciaires.
Pas d'accord. Le théorème de Pythagore constitue bien une méthode, un moyen de parvenir à une fin précise, en l'occurrence de savoir si un triangle donné est rectangle.
Dans l'énnoncé classique le théorème est une simple constatation. On peut ensuite l'utiliser pour démontrer qu'un triangle particulier est rectangle ou pas. Ce qu'il est important de retenir ici est que le théorème de pythagore en tant que tel n'ets pas brevetable. Ce quis erait éventuellement brevetable serait une liste d'applications possible du théorème de pythagore, mais la la notion de trivialité pour l'homme du métier prendrait le relais.
Et c'est la même chose pour tous les algos de calcul utilisés en simulation (par exemple)
Pas vraiment. Quand on est dans le cas de simulations sur du concret on peut "tester" la validité de la simulation (bon pour la simulation d'effondrement de super novas les tests restent très théoriques). Difficile dans l'exemple que j'ai donné de prendre deux noeuds de dimension n et de les comparer.
Ceci étant dit il existe des moyens de simuler de éléments dont l'existence n'est pas prouvée (voir peu vraissemblable). Là le cas est plus tangent.
Pour généraliser : les descriptions d'applications d'un brevet doivent prendre une des trois formes suivantes :
- utilisations d'un appareil/système déjà connu via une méthode nouvelle et non triviale pour obtenir un résultat
- utilisation d'un appareil novateur et non trivial via une méthode simple pour obtenir un résultat
- Utilisation d'un appareil novateur et non trivial via une méthode nouvelle et non triviale pour obtenir un résultat.
Le théorème de Pythagore peut éventuellement ête considére comme un appareil nouveau (si il avait été découvert hier) mais il est trivial (élever au carré deux nombre et les additionner) et même si on peut utiliser le théorème de Pythagore dans des démonstrations mathématiques complexes, l'appareil (le théorème) n'est pas brevetable. Seule une méthode utilisant ce théorème pourrait éventuellement l'être (pour peu qu'elle soit implémentabe).
Le problème n'est pas la brevetabilité en elle-même, mais son utilisation juridique.
Je ne suis pas d'accord. L'utilisation judiciaire n'est qu'une conséquence de l'usage d'un outil mal adapté. Quand on arrive à démontrer que 1 est égal à 2 via un raisonnement mathématique érroné, ce n'est ni les mathématiques qu'il faut remmetre en cause, ni la fiabilité de l'opérateur égal, mais bien le raisonnement.
Permettre aux entreprises de breveter les logiciels revient à permettre aux mathématiciens de diviser par 0. Si ça devient n'importe quoi ensuite c'est parceque la décision initiale était absurde. Ensuite devant une cours de justice celui qui défend la validité du brevet et celui qui veut son annulation sont aussi crédibles que deux mathématiciens se disputant sur la valeur résultant d'une division par zéro.
Tant que l'on ne pourra pas fixer de façon claire les trois critères fondamentaux de la brevetabilité dans le domaine informatique, on ne pourra pas breveter. C'est aussi simple que celà.
Les déviances que tu cites ne viennent pas du fait que l'on puisse breveter une idée, mais du fait que les critères fondamentaux ne sont pas définissables.
A partir de là je peux considérer que je suis le premier qui utilise l'algorithme de Bresenham pour le tracé de droite à l'envers et déposer un brevet dessus. Je peux considérer que les hommes du métiers sont les mathématiciens de haut vol dans leur université, et dans ce cas mon implémentation en Python sur OpenGL n'aura probablement rien d'évident ou de trivial pour eux. D'un autre coté il est facile de démontrer que mon brevet n'apporte rien et n'a pas lieu d'être.
Le véritable ennui est qu'un juge non technicien ne va pas pouvoir trancher entre les différents points de vue lequel est juste. Et pour cause aucun des deux ne l'est. La notion de même de brevetabilité n'est pas applicable, et il est aussi absurde de chercher à démontrer la brevetabilité d'un logiciel que sa non brevetabilité. Et c'est cette absence de garde fou qui rend le brevet logiciel dangereux, parceque sans cette barrière il peut arriver tout et n'importe quoi.
Mais le but de mon postes n'était pas tant de mettre en évidence le vrai problème des brevets logiciel, que d'attirer l'attention des gens sur le fait que les exemples qu'ils donnent ne sont pas bons. Que ce soit une machine, un algorithme mathématique pur, une norme internationale, une facon de percer des trous dans un mur etc. la démonstration de brevetabilité ou de la non brevetabilité est généralement très rapide en elle même. Le seul point qui pose problème sur un brevet classique est la recherche d'antériorité.
Parceque là on va encore passer pour des guignols.
Les arguments présentés dans la lettre de la FSF sont certes frappants, amrquants, impreesionants, mais ils sont surtout démontables en une dizaine de seconde par tout juriste qui s'est penché plus de dix secondes sur le problème. Et entre une lettre d'un membre d'un mouvement engagé et les conseils à 400¤ de l'heure d'un juriste professionnel le choix sera très vite fait.
Je sais que le monde du libre a pris l'habitude de lire en diagonale l'entête des officialisations de brevet avant de s'exclamer "au mon dieu, Microsoft a breveter le double click". Mais il y a entre vignt et deux cents pages derrières qui décrivent précisément les utilisations, les champs d'application et les implémentations existantes. Ce sont elles qui font ou défont le brevet devant le tribunal en cas de litige.
Si Pythagore avait découvert son théorème hier et qu'il voulait le breveter il devrait définir son champs d'application et toutes les utilisations qu'il souhaite couvrir. Pas facile. Et si il y arrivait quand même ? Et bien ca ne lui servirait à rien, le théorème de pythagore est un théorème, donc une constation de la vérité d'un résultat moyennant certains postulats. Vouloir breveter le théorème de pythagore revient exactement à vouloir breveter le fait que le ciel soit bleu. On ne peut poser des brevets que sur des méthodes, des moyens de parvenir à une fin précise. Le triangle rectangle n'a pas besoin de Pythagore pour que le carré de l'hypothénuse soit égal à la somme des carrés des deux autres cotés. Avant même que le triangle rectangle ne soit conceptualisé par les premiers mathématiciens il était déjà comme ça.
Un exemple plus intelligent (mais contrable également) aurait été de parler de la brevetabilité de la division euclidienne. Là on a bien une méthode, un "truc" qui marche à tous les coups, alors on dépose ? Non. La division euclidienne s'apprend dès l'age de 8 ans, on peut donc facilement en déduire qu'elle est triviale pour un mathématicien. Même un mauvais mathématicien, qui ne comprend pas "pourquoi" ca marche sera capable d'utiliser la méthode pour diviser le nombre a par le nombre b. Hors si c'est trivial, ce n'est pas brevetable. Point final.
Un exemple encore plus intelligent aurait été d'évoquer un truc très pointu à la mode. Au hasard prenons la théorie des noeuds. Supposons un mathématicien génial qui découvre demain un algorithme qui permet de déterminer si deux noeuds évoulant en dimension n (n>2) sont identiques ou non (pour ceux qui ne comprennent pas de quoi je parle, qu'ils se rassurent moi non plus, il suffit de savoir que c'est un des Graals mathématiques du moment.) D'autres experts planchent sur son algorithme pendant des mois pour vérifier sa validité et confirment finalement que la méthode marche. Et pourtant toujours pas de brevets pour notre mathématicien génial, Parceque quand va arriver le moment ou il va devoir créer, ou au moins conceptualiser une implémentation de sa découverte il va avoir du mal. Parceque qu'implémenter de l'abstrait pur c'est pas évident. On peut le représenter, en parler, tergiverser pendant des heures sur ses capacités en tant qu'outil ou en tant que forme d'art... mais l'implémenter c'est une autre paire de manche. Créer une machine qui prend en entrée deux noeuds de dimension n au sens pur du terme (ie : pas une représentation de ces deux noeuds) c'est pas gagné d'avance.
Pour des raisons similaires il est impossible de breveter la norme IFRS ou son pendant IAS. La norme IFRS est une obligation, il faut la suivre. Elle n'a rien d'innovant, c'est une décision, un accord. Elle n'est pas plus brevetable que le fait que je décide de commander de la glace ou une part de gateau au restaurant. On a décidé que dans la colonne 23 de la fiche EB137 on mettait la somme des colonnes 12 à 22 de cette même fiche. Rien n'a été créé, rien n'a été inventé c'est juste "comme ça".
Quand au fait de faire cette somme sur ordinateur et de remplir automatiquement par un algorithme quelconque la colonne 23 avec la somme des contenus des colonnes 12 à 22 c'est trivial pour tout informaticien, c'est même trivial pour toute personne qui a fait plus de 20 minutes de formation excel dans sa vie.
Maintenant imaginez que par quelque processus miraculeux la lettre de la FSF soit effectivement arrivé jusqu'à M Proovost que celui-ci l'ai lu et qu'il est paniqué en la lisant. Il appelle un de ses conseiller juriste et il lui fait lire la lettre. Le dit conseiller posséde surement une bien meilleure connaissance que moi des brevets et il démonte la lettre surement bien mieux que ce que je viens de faire. Quelle image des opposants aux brevets logiciels s'imprime alors dans l'esprit de M Proovot ?
Le vrai problème des brevets logiciel est simple : normalement pour qu'un brevet soit reconnu comme valide il faut qu'il remplisse trois critères fondamentaux :
- il faut que ce soit innovant
- il faut que ce soit non trivial pour l'homme du métier
- il faut que ce soit implémentable
Dans le cadre de l'informatique on ne sait pas aujourd'hui fixer un seul de ces critères : tout d'abord l'innovation. C'est toujours la première fois en informatique. Par exemple c'ets la première fois que je tappe un message dans firefox 1.0 avec mon kernel 2.6.11.6 fraichement compilé d'il y a à peine une heure sur mon céléron 2.4Ghz en 1280x960 à 85hz sur mon écran 19 pouces. Bref ce qui se produit sur mon ordinateur est une invention perpétuelle. D'un autre coté tout ce que fait mon processeur et ma carte graphique en ce moment avait été prévu per leurs concepteurs avant même que je décide à installer quoi que ce soit. Ce n'est qu'une utilisation d'un outil en silicium qui existait déjà avant et auquel je n'ai apporté aucune nouvelle possibilité. En d'autres termes rien de ce qui tourne sur mon ordinateur n'a été inventé.
En ce qui concerne la trivialité, le paradoxe est encore plus flagrant. Cliquer sur un boutton dans une interface graphique est simple. Adresser de la mémoire est horriblement complexe, l'inverse est vrai également. En tant que dévellopeur je me rend compte de la complexité sous jacente qu'il y a lorsque je frappe sur les touches d emon clavier et que de jolis lettres antialiasés apparaissent sur mon écran. Je sais également faire un kalloc() et aller taper directement dans la mémoire en adressage réel en douze secondes. D'un autre coté j'arrive très bien a appuyer sur une touche, par contre mes hacks me remontent encore un peu trop souvent des "kernel panic". Si demain on me demandait si la gestion de mémoire ou le click de souris sont des méthodes "triviales" je serais bien en peine de répondre.
Un autre aspect de la trivialité qui est incernable c'est la notion "d'homme du métier". Linus, A.Cox, Robert Love. Trois personnes travaillant à plein temps et à tous les niveaux sur le même projet. Lequel est "l'homme du métier", parceque de l'un à l'autre les notions de "trivialité" changent beaucoup.
Le dernier aspect, celui de l'implémentabilité, est le plus drole. On peut le résumer ainsi : "Machine de Turing complète". En d'autres termes si on fait fi du temps d'éxecution et de l'occupation mémoire on peut écrire un programme en C pour tout algorithme calculable. Au final tout est implémentable. Mais il y a un hic, aucun programme au monde ne pourra jamais prendre en entrée un n'importe quel autre programme et déterminer si oui ou non celui ci va finir. Ce problème est dit 'non décidable'. Pour résumer : pour valider de façon certaine une implémentation il faut la "prouver". Le problème de la preuve est un problème complexe, sur un OS évolué, le plus simple des programmes peut se retrouver mis continuellement en attente par des jeux d'interruptions, de priorités et de blocages de ressources qui font qu'il ne se terminera jamais. Donc l'implémentation du plus simple des programmes Linux est fausse.
Aucun des trois critères fondamentaux de validation des brevets n'est donc vérifiable. A moins de restriendre sa définition même a des cas particuliers limités. Il ne faut pas breveter le logiciel non pas pour des raisons éthiques, pro-concurrences ou philosophiques mais parceque ca n'est pas possible. A l'heure actuelle compte tenu de nos connaissances sur les logiciel et de la définition même de la brevetabilité breveter un logiciel est aussi absurde que de divisier par zéro. L'opération ne peut pas s'appliquer sur l'ensemble désigné.
Alors par pitié, évitez les arguments de type "si on avait déposé un brevet sur l'eau qui coule, tout le monde serait mort de soif" parceque c'est idiot et inutile. Il y a des arguments beaucoup plus forts en stock.
Contrairement à une idée reçu/erreur/FUD/manipulation, le traité de Nice ne va PAS expirer en 2009. Il est d'une durée illimité (en gros, jusqu'a ce qu'il soit remplacer par autre chose).
C'est vrai, il va juste être renégocié et revoté à l'unnanimité. Mais légalement le nouveau papier avec les modifications et les nouvelles signatures s'appellera toujours "traité de Nice".
c'est à dire aucune dans la mesure où le réglement de l'OEB stipule que le brevetage des logiciels en tant que tels est interdite !
Sauf que pas mal de gouvernements/avocats/activistes/lobbys etc. estiment que cette restriction et son exception ("quand ça produit un effet technique") permettent de breveter les logiciels. D'une certaine façon un logiciel étant immatériel il est difficile de faire quoi que ce soit avec "en tant que tel". Le but de cette directive était de fixer des gardes fous et d'éclaircir cette notion qui a été interpretté de façon très différentes dans divers pays (typiquement en Allemagne et en Angleterre un logiciel s'executant sur une plateforme et répondant aux interactions de l'utilisateur n'est plus "en tant que tel").
Si la directive ne donne pas lieu à une loi ils seront confortés dans leur interpretation. D'où mon allusion au chaos.
On a besoin d'une définition claire de ce qui est brevetable et de ce qui ne l'est pas pour harmoniser les jurisprudences à venir. Celà implique :
a) de définir précisément dans quel domaine de droit se trouve le logiciel (à l'heure actuel on oscille entre droit technologique et droit d'auteur)
b) de définir précisément ce qu'est un effet technique et qu'elles sont ses limites (sinon initialiser ou utiliser un périphérique est un effet technique)
c) de définir précisément les notions de trivialité, d'homme du métier, d'antécédent connu et d'innovation, sans lesquelles on eput breveter tout et n'importe quoi.
C'est ce que la directive visait. C'est ce qui est nécessaire pour la protection des interets des PME, des startups, des logiciels libres, des codeurs du dimanche etc. On a besoin d'une loi qui détermine clairement et sans ambiguité ce qui est faisable ou non.
Donc, avec la Constitution européenne, le rejet des brevets logiciels sera plus facile !
Tout à fait, sauf que c'ets exactement le contraire de ce que l'on veut. Ce que l'on veut c'est une loi qui stipule de façon claire et concise que les brevets logiciels ne peuvent pas exister en Europe. En d'autres termes on veut que la loi ammendée par le parlement passe.
Hors ni l'ancien système ni le nouveau ne rende celà possible. Dans les faits le parlement a le choix entre deux choses :
a) Refuser le texte commun (c'est le nom officiel donné au papier après être passé entre els mains du parlement puis de la commission) et alors on se retrouve dans la situation actuelle avec l'OEB qui fait ce qu'il veut et les pays qui étudient la validité au cas par cas, laquelle validité pourra alors être très différente d'un pays à l'autre.
b) réammender le texte et refaire dernier un tour en sachant qu'au final si aucune conciliation n'est trouvé, c'est le conseil qui tranchera. Lequel conseil a déjà été très clair sur son point de vue.
Dasn le cas a) On est toujours dans le chaos en ce qui concerne les brevets logiciels, l'OEB fait toujours comme il veut et il s'agit alors de prier pour qu'une jurisprudence "de fait" ne se déploie pas dans tous les pays de l'UE (ce déploiement ne pouvant probablement pas être retardé très longtemps). Au passage le parlement perd de sa crédibilité au profit de la commission et du conseil
dans le cas b) si le conseil tranche en faveur du texte de la commission, l'harmonisation se fait sur l'ensemble de l'Europe, l'OEB continue de faire ce qu'il veut et la légalité des brevets logiciels se déploie dans toute l'UE. Au passage le parlement perd de sa crédibilité au profit de la commission et du conseil.
Ca donne un ordre de grandeur. A la question en cas de problème avec un brevet (ici biologique), combien de temps faut-il pour l'annuler auprès de l'OEB ?
La réponse est plusieurs années.
Après charge à toi d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Par exemple une PME A qui a un problème avec un brevet d'une multinationale B en a pour 10 ans de procédures judiciaire avant de pouvoir vendre son produit sereinement. Autant dire tout de suite : elle est morte.
Exemple 2 une societe multinationale C veut briser une PME concurrente D (oui certaine PME font concurrence a des multinationale en informatique) combien de procès pour violation de brevet logiciel doit-elle intenter pour arriver à ses fins ? Réponse : 1 seul, avec un jugement en violation qui dure 2 ans et ensuite 10 avant de voir un contre procès en annulation de brevet faire balance on a de la marge.
Oui, on peut avoir au niveau fonctionnel les mêmes choses avec Linux que ce que l'on a sous Win2K3. par contre la quantité de travail a fournir varie grandement. Les backups sont environ 20 000 fois plus simple (Copier/coller VS backup à chaud des enregistrement et laisions DCOM) à faire, les règles de droits et d'accès sont environ 20 000 fois plus complexes (Samba + OpenLDAP + Posix FS + SE Linux au lieu de Active Directory + Explorer).
Peut-être si on utilise certains outils qui n'existent que sous windows. Wine permet de faire pas mal de choses, on peut parfois trouver des alternatives sérieuses à peine différentes à pas mal de produits pur windows.
Non si on veut que le boulot des admins reste identique à ce qu'il est sous Win2k3. A savoir clickodrome pour toutes les mises à jour/config.
C'ets très différent, tout ce que fait Windows2k3 Linux peut le faire, la quantité de sueur à dépenser étant la seule différence. Par contre si on veut faire sous Linux la même chose que sous Windows comme on l'aurait fait sous windows dans les temps que ca aurait pris sous windows on va dans le mur très vite.
Bon, j'avoue: j'ai rien écrit du tout. Enfin quasiment rien. Je me suis contenté d'analyser le hub, de trouver les références du chipset (FTDI SIO FT8U100AX), de regarder dans les sources, de voir comment je pouvais l'intégrer, de récupérer les ids "vendor" et "product" du hub et d'intégrer ces mêmes ids dans le code source dans la bonne catégorie. En gros, deux lignes de patch. Pfff. Minable. Je retourne dans l'ombre avec les mécréants dans mon genre qui ne sont même pas capables de lire du C correctement. Honte à moi.
Déjà ça c'est pas mal. Pour un certains nombre de cas, il suffit souvent de jeter deux trois coup d'oeuil à gauche pour faire que la révision B jusqu'ici inconnue fonctionne aussi bien que la révision A. Mais il faut quelqu'un pour jeter les coups d'oeuil.
En plus des fois il y a un effet boule de neige, tu réécris deux lignes parcequ'une initialisation ne se fait pas sur le bon nombre d'octet et en faisant ça tu débloques une personne qui s'arrachait les cheveux 5 drivers plus loin.
Le seul truc qui impressionne un néophite c'es une migration PC à PC.
Typiquement on prend un PC hyper connfiguré aux petits oignons, avec un windows manager qui péte et des eyes candy dans tous les sens, un menu qui dégouline d"applications et pleins de traitements automatisés dans tous les sens (genre je fait alt+click droit et hop je lance immédiatement telle doc à telle page).
Et de l'autre coté tu mets un linux avec la même installation, mais dont l'utilisateur n'est pas configuré. Sur l'autre ordianteur tu lance le serveur x à la main et horreur des horreurs c'est TWM qui se lance avec l'horloge le xeyes et tout et tout dans les tons roses et gris qui lui sont propres.
Là tu copie juste le repertoire personnel de l'utilisateur du PC "bien configuré" au PC "mal configuré" et crack quand tu relances le serveur X sur le deuxième pC, il est bien configuré aussi.
Et là tu déclares gentillement : "30 secondes chrono en main pour personaliser un poste préinstallé".
La foule en liesse t'aclame, les vierges nubiles te jettent des fleurs, les athlètes locaux te portent en triomphe pendant que le maire d ela ville réfléchi au meileur emplacement pour t'ériger une statue (attention toutefois, les résultats peuvent varier)
L'UE a un Président du Conseil européen, lequel sera ainsi capable de coordonner les différentes politiques gouvernementales plus efficacement que la solution actuelle d'une présidence tournante.
Ce serait un plus indéniable, si le conseil n'avait pas le pouvoir de bloquer à peu près totu ce qui ne lui plait pas. Il est impossible de passer une loi sans l'accord du conseil (contre un simple avis auparavent). Dans ce cas la présidence tournante aurait probablement permis que les lois qui dérangent le conseil européen finissent par passer malgré tout. Aujourd'hui on peut juste esperer que la comission et le conseil ne feront pas "bloc" contre les lois qui les gènent (CF exemple des brevets logiciels).
L'UE aura un Ministre des affaires étrangères. Souvenez-vous du mot cruel de Kissinger dans les années 70 : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?"
Ca c'est une bonne chose, surtout vu que
a) Le snations restent souveraines sur leur politique étrangère (hors union)
b) Les ministres européens n'ont pas plus de droits que les citoyens européens "standards" en ce qui concerne les demandes de propositions de lois (sic, seul le conseil est habilité à faire une proposition, les autres organes ne peuvent que "demander" au conseil)
c) Les politiques internes en matière ecconomique sont déjà définie
d) Si deux pays de l'union se fachent sur un point légal, economique ou social, il n'a pas son mot à dire (même si ce point relève des affaires étrangères).
En d'autres termes il fait joli. Ils auraient du l'appeler "secrètaire aux affaires étrangères" au moins ca aurait été clair.
Le Président de la Commission européenne sera élu par le Parlement européen et non pas choisi par le Conseil européen comme c'est le cas actuellement.
Par contre pour le reste de la comission ca ne change pas. Ca nous évitera peut-être un blokenstein bis, mais le fonctionnement de la commission ne donnant au président que peu de pouvoir ca ne va pas changer grand chose dans les faits.
Le Parlement européen se prononcera sur 95% de la législation européenne à la majorité, soit presque le double de la configuration actuelle issue du Traité de Nice.
Si tant est que le conseil transforme la demande de proposition de loi en proposition et dans la mesure ou la comission ne fait pas de blocage.
L'UE aura enfin la personnalité juridique. Ce point juridique peut sembler secondaire mais il est un fait essentiel car si la Communauté européenne possède bien cette personalité, l'UE ne l'a pas actuellement !
Et c'est pour ça que dans un élan de zèle mal controllé, le traité parle de constitution "pour l'Europe". La personlaité juridique c'est bien mais encore faudrait-il qu'il lui soit rattaché des pouvoirs qui justifient cette personalité. Pour l'instant ce n'est pas le cas.
les syndicats européens (à l'exception de la CGT française...) ont salué une avancée sociale certaine.
Par une simple lecture parallèle on constate que la partie II est très en deçà des textes de la Convention Européenne des Droits de l'Homme que l'ensemble des pays de l'union se sont tenus à respecter. De deux choses l'une celà veut dire que cette partie est inutile et ne devrait pas figurer dans ce "traité", ou que la CEDH est pas tout à fait aussi obligatoire que celà est que tant que l'on remplit les critères de la partie II c'est bon. Autant dire tout de suite que je n'aime pas du tout la deuxième hypothèse.
Soit on se donne les moyens de faire respecter la CEDH, soit on l'ammende. Mais faire un texte moins fort à coté me parait être la pire des attitudes (surtout quand on écrit un traité qui se veut "simplificateur")
S'agissant de la partie III, il est curieux de constater que celle-ci donne lieu à beaucoup de polémiques.
Il faut néamoins reconnaitre que les rédacteurs de cette partie ont confondus "hamrnisation avec simplification" avec "raccourcis faciles". Par exempel il est bien mis en évidence que les entreprises pivées tombent sous le coup de la loi de libre concurrence y compris dans leur propre pays (ce qui n'était pas le cas avant). Et le seul intérêt général retenu est "economique."
Personellement le libéralisme, je n'ai rien contre, à condition qu'il soit respecté proprement. Ce qui se traduit par "libre échange", "libre concurrence" et "libre entrée dans le marché". Apparament le conseil n'a retenu que "libre concurrence" avec un joker "intéret economique général" au cas ou ça ne suffise pas.
Certes, les procédures de révision rendent difficile mais pas impossible la modification de la Constitution. Et c'est une bonne chose car une constitution doit être difficile à réviser !
Entièrement d'accord, une fois que l'on s'est mis d'accord sur une direction d'ensemble à prendre, il faut s'y tenir et ne pas jouer les girouettes ce qui aurait un impact catastrophique. Les fondations d'un pays et à fortiori d'une communeauté de pays ne peuvent pas se permettre de changer à tout revirement électoral. La seule chose qui m'ennuie est que l'on a ni l'accord ni la direction à prendre dans cette "constitution". Et on a un certains nombres de points qui transpirent des différents traités qui n'ont pas vraiment leur place dans une constitution.
Que l'on s'engage pour 5 ou 10 ans à respecter une logique commerciale donnée, à faciliter certains types d'échanges et à favoriser certaines productions pourquoi pas ? Mais de là à les compiler et à les unir en un traité "20 minimum, tout ou rien" il y a une ennorme marge. Que l'on veuille donner au patchwork socio-ecconomico-politique le nom de "constitution" est déjà absurde, que l'on veuille en plus y ajouter les contraintes inhérentes à une vraie constitution est stupide.
Le traité de Nice est une horreur soit, mais il finira par expirer, le TCE non. Si le TCE est une horreur (ce que l'on ne peut voir qu'à l'usage, malgré toute la bonne volonté des harmonisateurs) on est coincé. Comme tu le dis toi-même : Certes, celle-ci m'apparaît bien insuffisante sur beaucoup de points . Mauvaise nouvelle : elle va rester insuffisante sur tous les points qui favorisent au moins un pays.
[^] # Re: On y va calmement
Posté par Jerome Herman . En réponse au message IIS, Tomcat et virtual host. Évalué à 2.
Ou alors que tu as un routeur/dns qui supporte mal el truc. Essaye de changer la redirection du site web (pas du virtual directory) de / à /tomcat par exemple.
[^] # Re: On y va calmement
Posté par Jerome Herman . En réponse au message IIS, Tomcat et virtual host. Évalué à 2.
Question suivante : est-ce que tu sais configurer un worker ? sous Apache ? sinon http://jakarta.apache.org/tomcat/connectors-doc-archive/jk2/jk/work(...)
De préférence utilise le systèmes des workers si tu veux faire du load balancing (si tu utilises un truc style radware, ca peut foutre un beau bordel dans les sessions).
Une fois que tu as configuré tes workers (un par site) en mode ajp13 (et pas JNI, sinon on est mal pour les redirections), fait simplement pointer les entrées de workers.properties vers tes workers comem expliqué ici : http://jakarta.apache.org/tomcat/connectors-doc-archive/jk2/jk/iish(...)
dans la section "advanced workers configuration."
Tu risque d'avoir à jouer avec URIWorkers si tu veux éviter d'avoir un redirecteur jakarta par site.
Ca va donner un truc du genre :
dans worker.properties :
# monsite
worker.monsite.port=8009
worker.monsite.host= (ip ou nom dns de la machine tomcat)
worker.monsite.type=ajp13
worker.monsite.lbfactor=1
# monsite2
worker.monsite.port=8010
worker.monsite2.host=(ip ou nom dns de la machine tomcat)
worker.monsite2.type=ajp13
worker.monsite2.lbfactor=1
et dans uriworkermap.properties
/domaine1/*=monsite
#ajouter une redirection vers /rep en fonction du hostname
/domaine2/*=monsite
/domaine3/*=monsite2
A noter, si tu as bien créé un pool applicatif, tu peux arréter et relancer juste le pool applicatif plutôt que tout IIS quand tu paramêtres le redirecteur.
[^] # Re: On y va calmement
Posté par Jerome Herman . En réponse au message IIS, Tomcat et virtual host. Évalué à 2.
# On y va calmement
Posté par Jerome Herman . En réponse au message IIS, Tomcat et virtual host. Évalué à 2.
De ce qui tu as dit sur la tribune, tu es en mode IIS 6.0.
La première chose à faire pour être gentil avec les autres site set ne pas les abimer et donc de créer un nouveau pool applicatif.
Click droit sur application pools/new et laisse toi guider. Donne le nom que tu veux à ton application pool (jarkarta redir est un bon nom) et créé un pool avec les params par défaut.
---- la manip ci dessous est à répéter pour chaque site web ----
créé un site web (n'importe comment on repasse dessus tout de suite après)
Ensuite dans ton site web, va dans l'onglet "home directory" et choisit l'option "redirect to an url". Et prend l'option "a directory below the URL entered" et met le repertoire voulu (équivalent Tomcat). Génréralement ca sera / ou /repappli/
Ensuite dans l'onglet "web site" click sur "advanced" et rentre tous les noms de dommaines à catcher avec les ports qui vont bien si besoin est (genre monsite.toto.com sur le port 80).
Ensuite dans l'onglet "Isapi Filter" rajoute une entrée (nom libre) qui pointe vers le "isapi.dll" de jakarta redirector.
Valide tes modifs et créé un nouveau répertoire virtuel dans ton site web (click droit sur le site, new-> virtual directory)
Dans ton virtual directory. Il faut les droit en lecture,execution et il doit pointer sur le repertoire isapi de jakarta redirector.
N'oublie pas de rajouter index.jsp (ou autre) en tête de l'onglet "documents".
Voilà. Si tu arrive sà configurer le redirecteur, après ca passe à peu près bien.
# Loin de moi l'idée de défendre cette attaque stupide
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Siffler n'est pas jouer. Évalué à 4.
[^] # Re: Et pourtant...
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
Le logiciel a un status très particulier, il est à la fois virtuel (au sens immatériel et au sens ou il évolue dans un monde ou les règles physiques classiques ne s'appliquent pas), modélisé (au sens ou à un algrithme correspondent plusieurs programmes possibles) et augmenté (au sens ou son apport au monde physique n'est pas direct mais il vient apporter des informations pénibles ou difficiles à obtenir autrement).
Ces aspects font du logiciel un problème à part. Il n'est pas vraiment abstrait, pas vraiment concret et seul la première création est problématique (une fois qu'un logiciel est créé il est duplicable sans effort, on ne peut pas en dire autant ni d'un produit (ex : voiture), ni d'un algorithme(ex : preuve du théorème de Fermat)).
De fait quand on compare le problème des brevets logiciels a des problèmes plus concrets ou à des problèmes plus abstraits on va droit dans le mur. Et quand on exprime ces comparaisons à voix haute devant un juriste on passe pour une andouille (ce qui dans le cas du président de la FSF europe est préjudiciable au libre).
Ceci étant, une fois exprimé mon opinion je me suis senti obligé de donner une défense alternative contre les brevets logiciels (toujours vers 2h du matin, re-orties pour moi).
La défense est simple, a l'heure actuelle en europe il y a trois critères de brevetabilité fondamentaux (plus d'autres qui ont étés rajoutés dans des domaines spécifiques mais ce n'est pas très important)
Ces trois critères sont :
- caractéristique innovante par rapport à l'état de l'art (ie il ne suffit pas que ca n'est jamais été fait auparavant, il faut encore que ce soit utile)
- non trivialité pour l'homme du métier (pour éviter que la première personne confrontée à un problème dont la solution est triviale ne bloque tous les autres avec un brevet)
- Implémentabilité (en d'autres termes être capable de prouver que le système/la méthode/le produit que l'on veut breveter peut être créé (au sens physique du terme) dès le jour de la demande de dépot de brevet, inutile donc de déposer un brevet sur les utilisations possibles de la lumière liquide tant que la lumière liquide n'existe pas).
Le système des brevets en Europe (contrairment aux US ou on peut déposer des brevets sur des méthodes pures) est très bien fait et si il était appliqué à la lettre (si on respectait la loi) toutes les dérives seraient contrées (si quelqu'un a un contre exemple qu'il me le dise je cherche depuis un moment).
Cette perfection de notre système de brevet joue aujourd'hui contre nous (les anti-brevets) parceque nombre de juristes et de politiciens ne comprennent en quoi le logiciel n'est pas compatible avec ce qui a toujours très bien marché jusque là.
Donner des exemples des exemples non-logiciels (pour lesquels il y a déjà près de cent ans de jurisprudence qui existe) est une mauvaise idée. En effet les juriste, dont le métier est d'apprendre par coeur des milliers de jurisprudences, vous casseront avec l'article de loi, l'application en tribunaux, et la confirmation en cour d'appel du jugement qui prouve de façon irréfutable que vous êtes en train de dire n'importe quoi (testé et approuvé c'est très désagréable, même quand le juriste en question est un ami).
La seule façon de remettre en cause la brevetabilité du logiciel sur un plan générale et de démontrer que ce système parfait qui a toujours très bien marché ne peut pas s'appliquer aux logiciels. Celà se fait simplement en démontrant que les trois critères fondamentaux ne veulent rien dire.
En informatique, l'innovation est extrèmement dure à situer, l'état de l'art est incommensurable, l'homme du métier n'existe pas, la notion de trivialité (surtout par rapport à l'état de l'art) est inextricable et pour finir l'implémentabilité est à la fois déjà prouvée (si un langage est une machine de Turing complète) et impossible à prouver sur du matérielle standard a cause de problèmes d'interruptions, de terminaison du programme, d'execution en temps finit etc. (N.B : je rappelle que les brevets logiciels sur du matériel dédié en vu de créer un effet particulier, tel qu'une garantie de temps réel, sont déjà autorisés).
Voilà pour ce que je voulais dire exactement.
En ce qui concerne les brevets sur le vivant déposés par Monsanto, c'est un problème épineux sur lequel je ne me risquerais pas car je connais très mal la question. Je ne sais que deux choses :
- les brevest sur les gènes ou les composants actifs d'une plante ne sont pas aceptés en Europe. On ne considère pas qu'il y a eu invention vu que le gène ou la plante existait bien aant la "découverte"
- Monsanto a réelle créé des espèces hybrides en combinant des gènes et en en modifiant certains. On peut donc considéré qu'il y a bien invention. Maintenant la question du bien fondé de la brevetabilité du truc ainsi créé me dépasse.
[^] # Re: Drogue du Con
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Foot et Pape. Évalué à 3.
Va lire "Ainsi Parlais Zarathoustra" et "Par Delà le Bien et le Mal" et tu verras que les idées de Nietzsche sur la façon de faire évoluer l'humanité sont assez particulières. Ce que Nietzsche reproche beaucoup à la religion c'est de vouloir consacrer du temps et de l'energie aux faibles. Il estime qu'il faut au contraire faire ce pour quoi on s'estime le plus doué sans s'encombrer de carcans moraux qui font tendre les gens vers une forme de médiocrité agéable.
Les exigences religieuses sont normées, et il considere que c'est un gaspillage.
Considérer que l'objectif est déjà atteind est une erreur, ce n'est pas parceque les gens font des choses condamnés par un courant de pensée religieuse, qu'ils font ce qu'ils ont envie de faire. Agir en tout temps comme on a envie d'agir nécessite une discipline bien supérieure à celle nécessaire pour suivre les règles d'une religion.
Il est sur que la doctrine de Nietzsche est bien moins tendre avec les "faibles" que ne peut l'être la morale judéo-chrétienne. Mais l'idée fondamentale est que si la morale judéo-chrétienne était appliquée à la lettre, on aurait "un nivellement par le bas", et que celle-ci ne doit donc pas être suivie, du moins pas suivie de tous.
Les deux livres précités sont très difficiles à lire, mais une fois fait abstraction d'une forme un peu pompeuse et alambiquée, le fond est très interressant.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
Il y a plusieurs problèmes avec la notion de "domaine technologique" en théorie par exemple un constructeur est supposé maintenir ses appareils professionels au moins 20 ans. En pratique, trouver quelqu'un qui accepte de réparer un central téléphonique qui a vingt ans d'age est impossible aujourd'hui. La plupart des constructeurs dans les nouvelles technologies maintiennent leur produits entre 5 et 10 ans (beaucoup moins dans certains domaines comme celui des aganedas personnels ou des téléphones portables). Le nombre de procès pour "défaut de maintenance" est très rare en France comme en Europe, donc la jurisprudence est assez fine.
Si on ajoute à celà la vitesse à laquelle l'état de l'art évolue, on peut comprendre que les constructeurs se retranchent dérrière des arguments du type "notre produit était bon, mais il n'est plus adapté aux systèmes actuels. Le maintenir ne servirait à rien". C'est l'argument principal des constructeurs de cartes d'aquisitions. A quoi bon maintenir une carte d'aquisition qui ne fonctionne qu'en DOS et sur un port Vesa Local Bus.
Le logiciel n'étant pas à l'heure actuelle tributaire du domaine technologique, il n'y a pas d'obligation de maintenance de celui ci. De fait le matériel peut ne plus être supporté par le logicie. Donc pour mettre à joru le logiciel, il faut mettre à jour le matériel. A partir de là il est facile de dire que l'on ne peut plus maintenir le matériel non mis à jour tout simplement parcequ'il n'y a pas de logiciel pour le prendre en charge.
Au moment ou le logiciel rentrera dans le domaine technologique, il peut se passer deux choses :
- Soit le logiciel continue à fonctionner comme il l'a toujours fait, et se détache complètement de la garantie de maintenance qui est normalement obligatoire pour les produits du domaine technologique. Dans ce cas, comme tu le disais toi même la base même des brevets est remise en cause. je considère mon rpoduit comme technologique quand ca m'arrange et comme "artistique" quand ca va mal. (C'est très malheureusement le cas le plus probable.)
- Soit il y a une mobilisation des entreprises pour forcer la main des fabriquants de logiciel en matière de maintenance. Et dans ce cas c'ets à la justice de trancher. Mais si les plaintes sont jusitifiés et argumentés, les éditeurs logiciels pourront être forcés de maintenir leur produits sur l'ensemble de la durée légale (20 ans) et pourront même être ammenés à verser des dommages et intérets aux entreprises clientes qui auront subit des préjudices suite à de mauvais fonctionnement.
Mais tant qu'on en est pas là, on ne peut pas savoir.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 1.
Tout a fait , mais une preuve complète, même sur du matériel dédié est très complexe à faire, même quand elle est possible. On se contente très souvent en industrie de preuves incomplètes + systèmes de sécurité et redondance pour faire tomber les chances de pannes dans une moyenne statistique raisonnable.
Ceci étant il faut se réferer à mon post un peu plus haut (daté de 14h59) pour comprendre ce que je voulais dire exactement.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
Si il fallait changer le type de pneu, le carburant, le volant, le pare-brise et le revètement intérieur et le moteur en fonction de la route tu aurais raison. Mais ce n'est pas le cas.
Un ordinateur arrive avec une pléthore de réglages à faire, de pilotes à charger, de périphériques à initialiser. Et tout ca doit être fait de façon logiciel. Il y a donc une variété très grande de paramêtres à prendre en compte avant même de pouvoir démarrer. Ca n'est pas vraiment comparables au nombre de paramêtres à prendre en compte pour démarrer une voiture.
Bref, à mon avis, la seule chose que tu arrives à démontrer ici c'est que l'informatique est, par nature, la science du traitement de l'information, des idées et des données, et que, à ce titre, vouloir la breveter pose un énorme problème, car cela revient à breveter des idées, à breveter sa substance et non son implémentation (ie. non un moyen particulier trouvé pour accomplir quelque chose).
C'est pourtant l'idée inverse de celle que je veux faire passer. Beaucoup de personnes pensent que le brevet logiciel est équivalent au brevet d'idées et de concept. Mais ça n'est pas le cas, si on essaye de breveter une idée, les trois critères fondamentaux font sens, car le référentiel des idées est bien connu et bien défini. On se heurte alors tout de suites aux problèmes de brevetabilité. On peut philosopher sur la définition d'une idée, mais il n'est pas possible de dire qu'une idée est nouvelle parcequ'on l'a pensée autrement. Le raisonnement qui mène à une idée ne rentrerais pas en ligne de compte si on voulait breveter une idée (à moins de prétendre à l'exclusivité d'un mode de raisonnement, ce qui est risible).
je ne crois pas qu'un brevet requière une implémentation parfaite pour être valide
Absolument pas en effet. Mais lorsqu'un rpoduit qui dépend du domaine technologique est mis sur le marché, c'ets la responsabilité du concepteur que celui ci fasse ce pourquoi il a été créé. Un frein doit freiner par exemple. Il est impossible dans le domaine informatique de prouver, sur un OS comme Linux ou Windows, qu'un programme va faire quoi que ce soit. De fait il est assez difficile de prouver que c'est suite à une mauvaise utilisation que le programme n'a pas fait ce qui était demandé, et dans le domaine technologique point de clause de rejet de responsabilité possible.(Ce qui pourrait être un beaucoup plus gros handicap pour le libre que les brevets eux-mêmes d'ailleurs).
Il va sans dire que les éditeurs logiciels ne veulent pas avoir à affronter un tel problème (avoir à payer des indemnités pour cause de documents détruits par un programme ca refroidit). Donc ce point pourtant nécessaire au doamine technologique n'est pas évoqué.
Mais a partir du moment ou on accepte (même tacitement) qu'on ne peut pas prévoir ce qu'un programme va faire ou non, il devient difficile d'attaquer un concurrent sous pretexte que son programme fait la même chose que le votre.
Ja savais que j'aurais du développer ce point un peu plus hier. Mais il était tard. Mea Culpa.
J'ai pas la réponse, mais tu peux constater que le problème dépasse très très largement le cadre des brevets logiciels...
Je sais pour m'être escrimé avec des juristes pendant plus d'un an sur ce sujet que la technique du raccourci rapide et de l'explication simpliste ne tient pas. Les grands patrons peuvent posséder beaucoup de défauts, mais l'idiotie fait rarement partie du lot.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 3.
Tous les textes de loi parlant des brevets font références à ces trois critères sous des formes légèrement différentes mais identiques sur le fond.
A titre d'exemple tu peux lire les différentes versions de la directive européenne sur les brevets. Les définitions se trouvent dans les premiers articles.
version parlement (notez avec quelle force ils appuient sur les définition)
http://www.ffii.fr/2003_09_24_proposition_parlement_europeen_1re_le(...)
version commission (les limitations sont parties, les définitions ne sont plus appliquables)
http://www.ffii.fr/2002_02_20_proposition_commission_europeenne_art(...)
* pourquoi l'OEB valide-t'elle des brevets sans s'interroger sur le fond ? (Et donc sans ces 3 critères ?)
Comme les critères fondamentaux ne s'appliquent pas aux logiciels, on ne peut pas vraiment considérer que les logiciels ne remplissent pas ces critères, en fait si on se place dans une optique adaptée au problème on peut même donner toutes les apparences de respecter ces critères (comme on peut donner l'apparence qu'un calcul mathématique impliquant une division par 0 est juste). L'OEB par paresse, par ignorance ou par appat du gain a fait son choix.
Derrière les jurisprudences des pays soumis à des problèmes de validité des brevets a littéralement explosé. Du non catégorique de la France au oui à peine voiler de l'allemagne il a fallu lancer une directive. Et maintenant si les définition ne sont pas rendues valables on retournera à la case départ.
* combien de fois une petite société peut-elle subir un procès sans que son affaire périclite ?
Le record à l'heure actuelle est à Bleem contre Sony. 27 demandes de procès déposés sur 3 ans. Ca n'a pas suffit à tuer Bleem (mais dégoutés, il se sont retirés du marché peu après) et ca a fourni une jurisprudence plutôt interressante pour tous les développeurs d'émulateurs.
Malheureusement c'est plutôt l'exception, et on aurait du mal à évaluer le nombre de sociétés qui ont retiré leurs produits des ventes et signé un papier les obligeant à se taire pendant 10 ans en échange de l'abandon des poursuites judiciaires.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
Dans l'énnoncé classique le théorème est une simple constatation. On peut ensuite l'utiliser pour démontrer qu'un triangle particulier est rectangle ou pas. Ce qu'il est important de retenir ici est que le théorème de pythagore en tant que tel n'ets pas brevetable. Ce quis erait éventuellement brevetable serait une liste d'applications possible du théorème de pythagore, mais la la notion de trivialité pour l'homme du métier prendrait le relais.
Et c'est la même chose pour tous les algos de calcul utilisés en simulation (par exemple)
Pas vraiment. Quand on est dans le cas de simulations sur du concret on peut "tester" la validité de la simulation (bon pour la simulation d'effondrement de super novas les tests restent très théoriques). Difficile dans l'exemple que j'ai donné de prendre deux noeuds de dimension n et de les comparer.
Ceci étant dit il existe des moyens de simuler de éléments dont l'existence n'est pas prouvée (voir peu vraissemblable). Là le cas est plus tangent.
Pour généraliser : les descriptions d'applications d'un brevet doivent prendre une des trois formes suivantes :
- utilisations d'un appareil/système déjà connu via une méthode nouvelle et non triviale pour obtenir un résultat
- utilisation d'un appareil novateur et non trivial via une méthode simple pour obtenir un résultat
- Utilisation d'un appareil novateur et non trivial via une méthode nouvelle et non triviale pour obtenir un résultat.
Le théorème de Pythagore peut éventuellement ête considére comme un appareil nouveau (si il avait été découvert hier) mais il est trivial (élever au carré deux nombre et les additionner) et même si on peut utiliser le théorème de Pythagore dans des démonstrations mathématiques complexes, l'appareil (le théorème) n'est pas brevetable. Seule une méthode utilisant ce théorème pourrait éventuellement l'être (pour peu qu'elle soit implémentabe).
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
Je ne suis pas d'accord. L'utilisation judiciaire n'est qu'une conséquence de l'usage d'un outil mal adapté. Quand on arrive à démontrer que 1 est égal à 2 via un raisonnement mathématique érroné, ce n'est ni les mathématiques qu'il faut remmetre en cause, ni la fiabilité de l'opérateur égal, mais bien le raisonnement.
Permettre aux entreprises de breveter les logiciels revient à permettre aux mathématiciens de diviser par 0. Si ça devient n'importe quoi ensuite c'est parceque la décision initiale était absurde. Ensuite devant une cours de justice celui qui défend la validité du brevet et celui qui veut son annulation sont aussi crédibles que deux mathématiciens se disputant sur la valeur résultant d'une division par zéro.
Tant que l'on ne pourra pas fixer de façon claire les trois critères fondamentaux de la brevetabilité dans le domaine informatique, on ne pourra pas breveter. C'est aussi simple que celà.
[^] # Re: Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 2.
A partir de là je peux considérer que je suis le premier qui utilise l'algorithme de Bresenham pour le tracé de droite à l'envers et déposer un brevet dessus. Je peux considérer que les hommes du métiers sont les mathématiciens de haut vol dans leur université, et dans ce cas mon implémentation en Python sur OpenGL n'aura probablement rien d'évident ou de trivial pour eux. D'un autre coté il est facile de démontrer que mon brevet n'apporte rien et n'a pas lieu d'être.
Le véritable ennui est qu'un juge non technicien ne va pas pouvoir trancher entre les différents points de vue lequel est juste. Et pour cause aucun des deux ne l'est. La notion de même de brevetabilité n'est pas applicable, et il est aussi absurde de chercher à démontrer la brevetabilité d'un logiciel que sa non brevetabilité. Et c'est cette absence de garde fou qui rend le brevet logiciel dangereux, parceque sans cette barrière il peut arriver tout et n'importe quoi.
Mais le but de mon postes n'était pas tant de mettre en évidence le vrai problème des brevets logiciel, que d'attirer l'attention des gens sur le fait que les exemples qu'ils donnent ne sont pas bons. Que ce soit une machine, un algorithme mathématique pur, une norme internationale, une facon de percer des trous dans un mur etc. la démonstration de brevetabilité ou de la non brevetabilité est généralement très rapide en elle même. Le seul point qui pose problème sur un brevet classique est la recherche d'antériorité.
# Il va falloir arreter les anneries très vite.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Lettre du président de la FSF Europe à l'EICTA au sujet des brevets logiciels. Évalué à 8.
Les arguments présentés dans la lettre de la FSF sont certes frappants, amrquants, impreesionants, mais ils sont surtout démontables en une dizaine de seconde par tout juriste qui s'est penché plus de dix secondes sur le problème. Et entre une lettre d'un membre d'un mouvement engagé et les conseils à 400¤ de l'heure d'un juriste professionnel le choix sera très vite fait.
Je sais que le monde du libre a pris l'habitude de lire en diagonale l'entête des officialisations de brevet avant de s'exclamer "au mon dieu, Microsoft a breveter le double click". Mais il y a entre vignt et deux cents pages derrières qui décrivent précisément les utilisations, les champs d'application et les implémentations existantes. Ce sont elles qui font ou défont le brevet devant le tribunal en cas de litige.
Si Pythagore avait découvert son théorème hier et qu'il voulait le breveter il devrait définir son champs d'application et toutes les utilisations qu'il souhaite couvrir. Pas facile. Et si il y arrivait quand même ? Et bien ca ne lui servirait à rien, le théorème de pythagore est un théorème, donc une constation de la vérité d'un résultat moyennant certains postulats. Vouloir breveter le théorème de pythagore revient exactement à vouloir breveter le fait que le ciel soit bleu. On ne peut poser des brevets que sur des méthodes, des moyens de parvenir à une fin précise. Le triangle rectangle n'a pas besoin de Pythagore pour que le carré de l'hypothénuse soit égal à la somme des carrés des deux autres cotés. Avant même que le triangle rectangle ne soit conceptualisé par les premiers mathématiciens il était déjà comme ça.
Un exemple plus intelligent (mais contrable également) aurait été de parler de la brevetabilité de la division euclidienne. Là on a bien une méthode, un "truc" qui marche à tous les coups, alors on dépose ? Non. La division euclidienne s'apprend dès l'age de 8 ans, on peut donc facilement en déduire qu'elle est triviale pour un mathématicien. Même un mauvais mathématicien, qui ne comprend pas "pourquoi" ca marche sera capable d'utiliser la méthode pour diviser le nombre a par le nombre b. Hors si c'est trivial, ce n'est pas brevetable. Point final.
Un exemple encore plus intelligent aurait été d'évoquer un truc très pointu à la mode. Au hasard prenons la théorie des noeuds. Supposons un mathématicien génial qui découvre demain un algorithme qui permet de déterminer si deux noeuds évoulant en dimension n (n>2) sont identiques ou non (pour ceux qui ne comprennent pas de quoi je parle, qu'ils se rassurent moi non plus, il suffit de savoir que c'est un des Graals mathématiques du moment.) D'autres experts planchent sur son algorithme pendant des mois pour vérifier sa validité et confirment finalement que la méthode marche. Et pourtant toujours pas de brevets pour notre mathématicien génial, Parceque quand va arriver le moment ou il va devoir créer, ou au moins conceptualiser une implémentation de sa découverte il va avoir du mal. Parceque qu'implémenter de l'abstrait pur c'est pas évident. On peut le représenter, en parler, tergiverser pendant des heures sur ses capacités en tant qu'outil ou en tant que forme d'art... mais l'implémenter c'est une autre paire de manche. Créer une machine qui prend en entrée deux noeuds de dimension n au sens pur du terme (ie : pas une représentation de ces deux noeuds) c'est pas gagné d'avance.
Pour des raisons similaires il est impossible de breveter la norme IFRS ou son pendant IAS. La norme IFRS est une obligation, il faut la suivre. Elle n'a rien d'innovant, c'est une décision, un accord. Elle n'est pas plus brevetable que le fait que je décide de commander de la glace ou une part de gateau au restaurant. On a décidé que dans la colonne 23 de la fiche EB137 on mettait la somme des colonnes 12 à 22 de cette même fiche. Rien n'a été créé, rien n'a été inventé c'est juste "comme ça".
Quand au fait de faire cette somme sur ordinateur et de remplir automatiquement par un algorithme quelconque la colonne 23 avec la somme des contenus des colonnes 12 à 22 c'est trivial pour tout informaticien, c'est même trivial pour toute personne qui a fait plus de 20 minutes de formation excel dans sa vie.
Maintenant imaginez que par quelque processus miraculeux la lettre de la FSF soit effectivement arrivé jusqu'à M Proovost que celui-ci l'ai lu et qu'il est paniqué en la lisant. Il appelle un de ses conseiller juriste et il lui fait lire la lettre. Le dit conseiller posséde surement une bien meilleure connaissance que moi des brevets et il démonte la lettre surement bien mieux que ce que je viens de faire. Quelle image des opposants aux brevets logiciels s'imprime alors dans l'esprit de M Proovot ?
Le vrai problème des brevets logiciel est simple : normalement pour qu'un brevet soit reconnu comme valide il faut qu'il remplisse trois critères fondamentaux :
- il faut que ce soit innovant
- il faut que ce soit non trivial pour l'homme du métier
- il faut que ce soit implémentable
Dans le cadre de l'informatique on ne sait pas aujourd'hui fixer un seul de ces critères : tout d'abord l'innovation. C'est toujours la première fois en informatique. Par exemple c'ets la première fois que je tappe un message dans firefox 1.0 avec mon kernel 2.6.11.6 fraichement compilé d'il y a à peine une heure sur mon céléron 2.4Ghz en 1280x960 à 85hz sur mon écran 19 pouces. Bref ce qui se produit sur mon ordinateur est une invention perpétuelle. D'un autre coté tout ce que fait mon processeur et ma carte graphique en ce moment avait été prévu per leurs concepteurs avant même que je décide à installer quoi que ce soit. Ce n'est qu'une utilisation d'un outil en silicium qui existait déjà avant et auquel je n'ai apporté aucune nouvelle possibilité. En d'autres termes rien de ce qui tourne sur mon ordinateur n'a été inventé.
En ce qui concerne la trivialité, le paradoxe est encore plus flagrant. Cliquer sur un boutton dans une interface graphique est simple. Adresser de la mémoire est horriblement complexe, l'inverse est vrai également. En tant que dévellopeur je me rend compte de la complexité sous jacente qu'il y a lorsque je frappe sur les touches d emon clavier et que de jolis lettres antialiasés apparaissent sur mon écran. Je sais également faire un kalloc() et aller taper directement dans la mémoire en adressage réel en douze secondes. D'un autre coté j'arrive très bien a appuyer sur une touche, par contre mes hacks me remontent encore un peu trop souvent des "kernel panic". Si demain on me demandait si la gestion de mémoire ou le click de souris sont des méthodes "triviales" je serais bien en peine de répondre.
Un autre aspect de la trivialité qui est incernable c'est la notion "d'homme du métier". Linus, A.Cox, Robert Love. Trois personnes travaillant à plein temps et à tous les niveaux sur le même projet. Lequel est "l'homme du métier", parceque de l'un à l'autre les notions de "trivialité" changent beaucoup.
Le dernier aspect, celui de l'implémentabilité, est le plus drole. On peut le résumer ainsi : "Machine de Turing complète". En d'autres termes si on fait fi du temps d'éxecution et de l'occupation mémoire on peut écrire un programme en C pour tout algorithme calculable. Au final tout est implémentable. Mais il y a un hic, aucun programme au monde ne pourra jamais prendre en entrée un n'importe quel autre programme et déterminer si oui ou non celui ci va finir. Ce problème est dit 'non décidable'. Pour résumer : pour valider de façon certaine une implémentation il faut la "prouver". Le problème de la preuve est un problème complexe, sur un OS évolué, le plus simple des programmes peut se retrouver mis continuellement en attente par des jeux d'interruptions, de priorités et de blocages de ressources qui font qu'il ne se terminera jamais. Donc l'implémentation du plus simple des programmes Linux est fausse.
Aucun des trois critères fondamentaux de validation des brevets n'est donc vérifiable. A moins de restriendre sa définition même a des cas particuliers limités. Il ne faut pas breveter le logiciel non pas pour des raisons éthiques, pro-concurrences ou philosophiques mais parceque ca n'est pas possible. A l'heure actuelle compte tenu de nos connaissances sur les logiciel et de la définition même de la brevetabilité breveter un logiciel est aussi absurde que de divisier par zéro. L'opération ne peut pas s'appliquer sur l'ensemble désigné.
Alors par pitié, évitez les arguments de type "si on avait déposé un brevet sur l'eau qui coule, tout le monde serait mort de soif" parceque c'est idiot et inutile. Il y a des arguments beaucoup plus forts en stock.
[^] # Re: Voter pour l'immobilisme
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal [Semi Hors Sujet] Le traité "constitution" et les pouvoirs du conseil et du parlement.. Évalué à 3.
C'est vrai, il va juste être renégocié et revoté à l'unnanimité. Mais légalement le nouveau papier avec les modifications et les nouvelles signatures s'appellera toujours "traité de Nice".
[^] # Re: Pour répondre à ta question
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal [Semi Hors Sujet] Le traité "constitution" et les pouvoirs du conseil et du parlement.. Évalué à 2.
Sauf que pas mal de gouvernements/avocats/activistes/lobbys etc. estiment que cette restriction et son exception ("quand ça produit un effet technique") permettent de breveter les logiciels. D'une certaine façon un logiciel étant immatériel il est difficile de faire quoi que ce soit avec "en tant que tel". Le but de cette directive était de fixer des gardes fous et d'éclaircir cette notion qui a été interpretté de façon très différentes dans divers pays (typiquement en Allemagne et en Angleterre un logiciel s'executant sur une plateforme et répondant aux interactions de l'utilisateur n'est plus "en tant que tel").
Si la directive ne donne pas lieu à une loi ils seront confortés dans leur interpretation. D'où mon allusion au chaos.
On a besoin d'une définition claire de ce qui est brevetable et de ce qui ne l'est pas pour harmoniser les jurisprudences à venir. Celà implique :
a) de définir précisément dans quel domaine de droit se trouve le logiciel (à l'heure actuel on oscille entre droit technologique et droit d'auteur)
b) de définir précisément ce qu'est un effet technique et qu'elles sont ses limites (sinon initialiser ou utiliser un périphérique est un effet technique)
c) de définir précisément les notions de trivialité, d'homme du métier, d'antécédent connu et d'innovation, sans lesquelles on eput breveter tout et n'importe quoi.
C'est ce que la directive visait. C'est ce qui est nécessaire pour la protection des interets des PME, des startups, des logiciels libres, des codeurs du dimanche etc. On a besoin d'une loi qui détermine clairement et sans ambiguité ce qui est faisable ou non.
[^] # Re: Pour répondre à ta question
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal [Semi Hors Sujet] Le traité "constitution" et les pouvoirs du conseil et du parlement.. Évalué à 5.
Tout à fait, sauf que c'ets exactement le contraire de ce que l'on veut. Ce que l'on veut c'est une loi qui stipule de façon claire et concise que les brevets logiciels ne peuvent pas exister en Europe. En d'autres termes on veut que la loi ammendée par le parlement passe.
Hors ni l'ancien système ni le nouveau ne rende celà possible. Dans les faits le parlement a le choix entre deux choses :
a) Refuser le texte commun (c'est le nom officiel donné au papier après être passé entre els mains du parlement puis de la commission) et alors on se retrouve dans la situation actuelle avec l'OEB qui fait ce qu'il veut et les pays qui étudient la validité au cas par cas, laquelle validité pourra alors être très différente d'un pays à l'autre.
b) réammender le texte et refaire dernier un tour en sachant qu'au final si aucune conciliation n'est trouvé, c'est le conseil qui tranchera. Lequel conseil a déjà été très clair sur son point de vue.
Dasn le cas a) On est toujours dans le chaos en ce qui concerne les brevets logiciels, l'OEB fait toujours comme il veut et il s'agit alors de prier pour qu'une jurisprudence "de fait" ne se déploie pas dans tous les pays de l'UE (ce déploiement ne pouvant probablement pas être retardé très longtemps). Au passage le parlement perd de sa crédibilité au profit de la commission et du conseil
dans le cas b) si le conseil tranche en faveur du texte de la commission, l'harmonisation se fait sur l'ensemble de l'Europe, l'OEB continue de faire ce qu'il veut et la légalité des brevets logiciels se déploie dans toute l'UE. Au passage le parlement perd de sa crédibilité au profit de la commission et du conseil.
Ca c'est du choix !
[^] # Re: Gni ?
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche 10 ans pour faire annuler un brevet par l'office européen des brevets. Évalué à 6.
La réponse est plusieurs années.
Après charge à toi d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Par exemple une PME A qui a un problème avec un brevet d'une multinationale B en a pour 10 ans de procédures judiciaire avant de pouvoir vendre son produit sereinement. Autant dire tout de suite : elle est morte.
Exemple 2 une societe multinationale C veut briser une PME concurrente D (oui certaine PME font concurrence a des multinationale en informatique) combien de procès pour violation de brevet logiciel doit-elle intenter pour arriver à ses fins ? Réponse : 1 seul, avec un jugement en violation qui dure 2 ans et ensuite 10 avant de voir un contre procès en annulation de brevet faire balance on a de la marge.
Joli lancé ceci dit.
# Oui, non peut-être
Posté par Jerome Herman . En réponse au message Linux peut-il remplacer Windows 2k3?. Évalué à 2.
Peut-être si on utilise certains outils qui n'existent que sous windows. Wine permet de faire pas mal de choses, on peut parfois trouver des alternatives sérieuses à peine différentes à pas mal de produits pur windows.
Non si on veut que le boulot des admins reste identique à ce qu'il est sous Win2k3. A savoir clickodrome pour toutes les mises à jour/config.
C'ets très différent, tout ce que fait Windows2k3 Linux peut le faire, la quantité de sueur à dépenser étant la seule différence. Par contre si on veut faire sous Linux la même chose que sous Windows comme on l'aurait fait sous windows dans les temps que ca aurait pris sous windows on va dans le mur très vite.
# Détrompe toi !
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Mon premier hack du kernel !. Évalué à 10.
Déjà ça c'est pas mal. Pour un certains nombre de cas, il suffit souvent de jeter deux trois coup d'oeuil à gauche pour faire que la révision B jusqu'ici inconnue fonctionne aussi bien que la révision A. Mais il faut quelqu'un pour jeter les coups d'oeuil.
En plus des fois il y a un effet boule de neige, tu réécris deux lignes parcequ'une initialisation ne se fait pas sur le bon nombre d'octet et en faisant ça tu débloques une personne qui s'arrachait les cheveux 5 drivers plus loin.
Donc bravo, et n'en reste pas là.
# D'expérience
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Démontrer l'intérêt du libre à un néophyte. Évalué à 10.
Typiquement on prend un PC hyper connfiguré aux petits oignons, avec un windows manager qui péte et des eyes candy dans tous les sens, un menu qui dégouline d"applications et pleins de traitements automatisés dans tous les sens (genre je fait alt+click droit et hop je lance immédiatement telle doc à telle page).
Et de l'autre coté tu mets un linux avec la même installation, mais dont l'utilisateur n'est pas configuré. Sur l'autre ordianteur tu lance le serveur x à la main et horreur des horreurs c'est TWM qui se lance avec l'horloge le xeyes et tout et tout dans les tons roses et gris qui lui sont propres.
Là tu copie juste le repertoire personnel de l'utilisateur du PC "bien configuré" au PC "mal configuré" et crack quand tu relances le serveur X sur le deuxième pC, il est bien configuré aussi.
Et là tu déclares gentillement : "30 secondes chrono en main pour personaliser un poste préinstallé".
La foule en liesse t'aclame, les vierges nubiles te jettent des fleurs, les athlètes locaux te portent en triomphe pendant que le maire d ela ville réfléchi au meileur emplacement pour t'ériger une statue (attention toutefois, les résultats peuvent varier)
[^] # Re: J'aurai voté Non
Posté par Jerome Herman . En réponse au sondage Le référundum sur le traité consitutionnel européen. Évalué à 2.
Encore faut-il que le conseil le lui permette. Si ça arrive jusqu'à la comission, c'est déjà pas si mal.
[^] # Re: Pourquoi je vote OUI
Posté par Jerome Herman . En réponse au sondage Le référundum sur le traité consitutionnel européen. Évalué à 3.
Ce serait un plus indéniable, si le conseil n'avait pas le pouvoir de bloquer à peu près totu ce qui ne lui plait pas. Il est impossible de passer une loi sans l'accord du conseil (contre un simple avis auparavent). Dans ce cas la présidence tournante aurait probablement permis que les lois qui dérangent le conseil européen finissent par passer malgré tout. Aujourd'hui on peut juste esperer que la comission et le conseil ne feront pas "bloc" contre les lois qui les gènent (CF exemple des brevets logiciels).
L'UE aura un Ministre des affaires étrangères. Souvenez-vous du mot cruel de Kissinger dans les années 70 : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?"
Ca c'est une bonne chose, surtout vu que
a) Le snations restent souveraines sur leur politique étrangère (hors union)
b) Les ministres européens n'ont pas plus de droits que les citoyens européens "standards" en ce qui concerne les demandes de propositions de lois (sic, seul le conseil est habilité à faire une proposition, les autres organes ne peuvent que "demander" au conseil)
c) Les politiques internes en matière ecconomique sont déjà définie
d) Si deux pays de l'union se fachent sur un point légal, economique ou social, il n'a pas son mot à dire (même si ce point relève des affaires étrangères).
En d'autres termes il fait joli. Ils auraient du l'appeler "secrètaire aux affaires étrangères" au moins ca aurait été clair.
Le Président de la Commission européenne sera élu par le Parlement européen et non pas choisi par le Conseil européen comme c'est le cas actuellement.
Par contre pour le reste de la comission ca ne change pas. Ca nous évitera peut-être un blokenstein bis, mais le fonctionnement de la commission ne donnant au président que peu de pouvoir ca ne va pas changer grand chose dans les faits.
Le Parlement européen se prononcera sur 95% de la législation européenne à la majorité, soit presque le double de la configuration actuelle issue du Traité de Nice.
Si tant est que le conseil transforme la demande de proposition de loi en proposition et dans la mesure ou la comission ne fait pas de blocage.
L'UE aura enfin la personnalité juridique. Ce point juridique peut sembler secondaire mais il est un fait essentiel car si la Communauté européenne possède bien cette personalité, l'UE ne l'a pas actuellement !
Et c'est pour ça que dans un élan de zèle mal controllé, le traité parle de constitution "pour l'Europe". La personlaité juridique c'est bien mais encore faudrait-il qu'il lui soit rattaché des pouvoirs qui justifient cette personalité. Pour l'instant ce n'est pas le cas.
les syndicats européens (à l'exception de la CGT française...) ont salué une avancée sociale certaine.
Par une simple lecture parallèle on constate que la partie II est très en deçà des textes de la Convention Européenne des Droits de l'Homme que l'ensemble des pays de l'union se sont tenus à respecter. De deux choses l'une celà veut dire que cette partie est inutile et ne devrait pas figurer dans ce "traité", ou que la CEDH est pas tout à fait aussi obligatoire que celà est que tant que l'on remplit les critères de la partie II c'est bon. Autant dire tout de suite que je n'aime pas du tout la deuxième hypothèse.
Soit on se donne les moyens de faire respecter la CEDH, soit on l'ammende. Mais faire un texte moins fort à coté me parait être la pire des attitudes (surtout quand on écrit un traité qui se veut "simplificateur")
S'agissant de la partie III, il est curieux de constater que celle-ci donne lieu à beaucoup de polémiques.
Il faut néamoins reconnaitre que les rédacteurs de cette partie ont confondus "hamrnisation avec simplification" avec "raccourcis faciles". Par exempel il est bien mis en évidence que les entreprises pivées tombent sous le coup de la loi de libre concurrence y compris dans leur propre pays (ce qui n'était pas le cas avant). Et le seul intérêt général retenu est "economique."
Personellement le libéralisme, je n'ai rien contre, à condition qu'il soit respecté proprement. Ce qui se traduit par "libre échange", "libre concurrence" et "libre entrée dans le marché". Apparament le conseil n'a retenu que "libre concurrence" avec un joker "intéret economique général" au cas ou ça ne suffise pas.
Certes, les procédures de révision rendent difficile mais pas impossible la modification de la Constitution. Et c'est une bonne chose car une constitution doit être difficile à réviser !
Entièrement d'accord, une fois que l'on s'est mis d'accord sur une direction d'ensemble à prendre, il faut s'y tenir et ne pas jouer les girouettes ce qui aurait un impact catastrophique. Les fondations d'un pays et à fortiori d'une communeauté de pays ne peuvent pas se permettre de changer à tout revirement électoral. La seule chose qui m'ennuie est que l'on a ni l'accord ni la direction à prendre dans cette "constitution". Et on a un certains nombres de points qui transpirent des différents traités qui n'ont pas vraiment leur place dans une constitution.
Que l'on s'engage pour 5 ou 10 ans à respecter une logique commerciale donnée, à faciliter certains types d'échanges et à favoriser certaines productions pourquoi pas ? Mais de là à les compiler et à les unir en un traité "20 minimum, tout ou rien" il y a une ennorme marge. Que l'on veuille donner au patchwork socio-ecconomico-politique le nom de "constitution" est déjà absurde, que l'on veuille en plus y ajouter les contraintes inhérentes à une vraie constitution est stupide.
Le traité de Nice est une horreur soit, mais il finira par expirer, le TCE non. Si le TCE est une horreur (ce que l'on ne peut voir qu'à l'usage, malgré toute la bonne volonté des harmonisateurs) on est coincé. Comme tu le dis toi-même : Certes, celle-ci m'apparaît bien insuffisante sur beaucoup de points . Mauvaise nouvelle : elle va rester insuffisante sur tous les points qui favorisent au moins un pays.
[^] # Re: ben?
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 2.
C'est pas du tout ce qu'on voulait.