Il faut quand meme reconnaitre que bien que ces pratiques soient courantes au Japon et aux Etats-Unis elles sont plus rare en Europe (parceque quoi qu'il arrive une demande de brevet est toujours facturee au moins de la recherche d'antecedents). Mais ceci etant il reste encore un grand nombre de facons de tirer parti des criteres de breuvetabilite de la directive en l'etat. Malheureusement une etude ne suffit pas a empecher la depose d'un brevet trivial.
Suite a une retrouivaille de l'ip grace a la tribune, pour ceux qui veulent accder au site ajouter dans le fichier hosts
80.67.180.86 brevets-logiciels.info
A mon avis ton plus gros probleme va etre de faire tourner windows ME.....
En ce qui concerne le fait de faire tourner les deux linux c'est tres facile. Il faut juste que ta version de lilo soit coherente d'un systeme a l'autre. (Ou alors que tu te serve de lilo exclusivement sur la plus recente des deux install).
Apres c'est assez simple. Installation de windows ME en premier (sinon tout casser le boot, en plus il rale si il est pas dans la premiere partition).
Il te faut trois partitions principales :
-WinME en premier
-Boot Redhat & Mandrake (si si on peut mettre tout ce gentil monde sur la meme partoche, ne mettre que le kernel)
-Swap Redhat et Mandrake
Ensuite une partition etendue
-donnees windows (que je te conseille vraiment avec ME de separer du systeme)
-FS RedHat
-FS Mandrake
ensuite pour la taille :
1,5 Go pour le systeme ME
10 Mo pour le boot (c'est gache mais bon on ne sait jamais)
complement a 2Go pour le swap (500Mo).
Comme ca tes partitions principales restent en dessous du 1024eme cylindre. Ca peut pas faire de mal.
Au total tu dervais avoir un peu moins de 2Go en partitions principales
Pour les partitions etendues (18 Go restant) pas de recommendation de taille (ca depend de tes besoins) mais quelques conseils :
- On peut faire 3x6 mais si tu vas te servir d'un OS plus que les autres il vaut mieux lui laisser de la place.
-Ne pas hesiter a faire une partition speciale pour le cache disque de ME, ca sert a rien au niveau perf, mais ca peut sauver la vie en cas de crash
-Si tu veux monter tes partitions systemes RH sous MDK ou inversement cree toi un utilisateur special qui est le seul a avoir les droits de faire ca. Ca evite les anneries regrettable ou on ecrase le /etc par suite d'une fausse manip.
-prevoit eventuellement d'utiliser la partie "data" de winME comme une plateforme d'echange de donnees entre le systeme. Pourquoi pas comme un disque de backup.
Voila normalement ca devrait passer sans probleme pour peu que tu saches utiliser lilo correctement (bien entendu une fois que tu as installe lilo sur le BS avec un OS, ne l'installe pas avec l'autre)
Tu dois confondre avec la protection des marques. Si tu n'a pas le droit de faire de l'orangina, ce n'est pas à cause d'un brevet mais à cause de la marque.
Je me suis mal exprime, une entreprise pourrait probablement deposer un brevet sur les methodes techniques pour produire des crepes. A savoir pas seulement la recette(qui est quasiment impossible a proteger), mais aussi toute la phase de cuisson avec le retournement de la crepe etc. La non trivialite pouvant etre demontrer simplement si un chef "rate" une crepe ou deux.
On est d'accord. Malheureusement, le papier se veut simple...
Je comprend tout a fait ton point de vue, mais je prefere ne pas prendre le risque de raconter des betises qui vont decredibiliser un doccument plutot que de simplifier de trop. Ceci etant c'est une opinion personelle.
On explique que les brevets logiciels proposés sont abusifs. Il est normal de parler de "taxe". Le terme utilisé étant "une sorte de "taxe"". Image si l'on parle de juste rétribution...
Oui mais taxe sous entend deux choses qui ne sont pas vraie :
1) - une notion de regulation exterieure (ie la taxe est fixe par des lois mathematiques et/ou gouvernementale, elle n'est pas faite a la tete du client)
2)- une notion ouverture (ie si on enfreind un brevet, il faudra payer une taxe, mais pas moyen pour le possesseur du brevet de te bloquer l'acces a la techno. Tu payes la taxe et c'est bon)
C'est deux notions sont fausses dans le cadre du brevet. C'est pourquoi les termes droits et mieux encore license d'exploitation sont meilleurs.
C'est expliqué :
L'aspect monopolistique est mis en valeur, mais la possibilite pour une societe de se voir refuser l'acces a la techno n'apparait pas.
Oui et non. Il faut souligner qu'il existe une arternative au "gros" déposeurs de brevets. S'il n'y avait pas d'alternative, qu'il y aie des brevets ou non, ces sociétés ayants un monopole, ça ne change rien et le combat contre les brevets serait moins motivé.
Le truc pour lequel il veulent passer cette directive c'est officiellement pour favoriser l'innovation, faire naitre des PME et donc des emplois par paquet de cent et enfin avoir un vrai systeme de concurrence. En d'autres termes ils mettent en avant tous les avantages qu'il y a etre un "petit" depositaire de brevet. Si on casse cet arguement la en faisant bien comprendre qu'il ne tient pas debout on devrait logiquement briser la directive dans la foulee (elle n'aura officiellement plus de raisons d'etre). Pas besoin de faire appel au libre pour cela.
Ça parait excéssif. Mais dans la pratique c'est la cas
La realite et la verite sont vraiment surevaluees. Peu importe que ce soit le cas (et je tiens a dire que je suis d'accord avec toi) mais quel est l'effet pour le lecteur ? Une personne qui ne connait pas le probleme risque d'avaoir une reaction tres negative vis a vis de ce mot. Surtout que c'est un mot utilise a tour de bras par les manifestants, les extremes politiques et les stars a intelect naturellement limite. Alors que ces termes : faire pression, intimider, menacer sont utilisable dans ce cadre.
Où il est "sentimal".
Il est sentimental dans le sens ou il concerne majoritairement le Logiciel Libre, une personne qui est pour le LL sera interresse par ton paragraphe, si la personne s'en fout ce paragraphe ne lui fera ni faux ni froid, si elle est contre elle verra au contraire un bon moyen de se debarrasser du LL. En d'autres termes le sentiment initial du lecteur vis a vis du libre influe sur l'impact de ton paragraphe. Comme les explications sur le libre sont tres courte je ne pense pas que l'on puisse changer ce sentiment. C'est ce que je voulais dire dans mon texte quand je disait qu'on avait plus le temps d'apprendre aux gens a faire le distingo.
Franchement, t'es dure !
Le fait que je sois chiant et pointilleux ne suffit pas a faire de moi une demoiselle. Il me manque encore quelques caracteristiques pour cela. (mauvaise foi POWA !)
Où tu as vu ça ?
C'est malheureusement reconnu, OEB est bien meilleur que ses equivalents japonais ou americain. On peut parler de choix entre la peste et le cholera, mais il faut reconnaitre que dans les cadre des brevets "conventionnel" l'OEB fait un bien meilleur boulot. Il y a tres peu de brevets abusifs en Europe, et les verifications techniques sont tres entendues.
Je parle de saine concurrence ! Du moins dans l'état actuel des brevets.
Ben oui mais tu sosu entend de fait que la concurrence va devenir malsaine a cause de ces deux entites (IBM et Microsoft). Meme si ce n'est pas completement faux ils ne sont pas seuls (Oracle est pas mal non plus par exemple)
La loi n'existe pas et les brevets sont accèptés(...)Le travail est peut-être fait par des experts mais il n'est pas crédible.
Non ils sont en attente de traitement. Pour l'instant ils ne sont pas valables, et a ma connaissance il ne deviendront pas valables automatiquement si la directive passe, il faudra d'abord verifier qu'ils satisfont les criteres de breuvetabilite. Par contre ils bloquent d'ors et deja toute possibilite de deposer un brevet similaire.
Les brevets déposés à l'OEB seront des brevets valides si le proget de brevets proposés passe tels quels.
Non justement ca ne sera pas automatique, et le travail d'etude n'a pas encore etait fait. On peu avoir de fortes presomptions et les exprimer, mais pas affirmer la resultat a priori.
plus de 30 000 brevets logiciels
Le nombre de brevet qui ont effectivement besoin que cette loi passe est de 13 000 a ma connaissance. Les brevets logiciels qui utilisent le truc "production d'un effet technique" ne rentrent pas dans la meme categorie. De plus les jurisprudences des differents pays ne sont pas harmonieuse sur ce point. A la base la directive devait regler ce probleme de divergence de jurisprudence et seulement cela (ce qui explique EuroLinux Allaince qui demande l'assurance que les logiciels tournant sur des machines "grand public" restent non breuvetable). Puis on est parti sur le delire complet que cette directive dans sa forme actuelle represente (ce n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle loi.) Par contre aucune des 13 000 demandes de brevet sur des logiciels "as such(en tant que tel)" n'a ete traitee.
Ça existe déjà. Voir le brevet de la "barre de progression".
Non traite, cf plus haut.
Ceci peut avoir des conséquences parfois dramatiques
Non justement cette phrase n'est absolument pas incriminee. Entre le peut avoit (qui induit une probabilite et non un fait) et le parfois (qui entrainne une possibilite et non une fatalite) cette phrase est completement OK. Je visais surtout Il faut savoir que les gens qui traitent les demandes de dépôt de brevet ne sont pas spécialistes des logiciels qui affirme de facon un poil peremptoire.
eviter la notion de dramatique (ce n'est pas du theatre)
Bon la je suis aller un peu trop loin. Emporte par mon elan.... Toutes mes confuses.
Que le brevet soit trivial ou non ne change rien. De plus on ne peut pas dire que tu évalues réellement les conséquences.
Si il est non trivial, son droit a l'existence est beaucoup plus dur a refuter. A mon sens le probleme poser par la difficulte de revenir en arriere peut amener les gens a reflechir beaucoup plus facilement. Il faut bien expliquer aux deputes que si ils votent pour cette directive on en prend pour trois ans minimum, pendant ces trois ans ca peut etre la jungle. Dire a quelqu'un qu'il se verouille toutes les options pendant trois ans devrait normalement le pousser a se renseigner plus. Mais je te l'accorde la c'est mon opinion sur la psychologie humaine. Peut-etre qu'un exemple marquant sur un brevet non trivial qui nuit a l'industrie serait meilleur ici.
Je comprend ton point de vue sur le contenu du doccument, mais mon point de vue a moi est celui de la minimisation des risques. Il ne faut pas que l'on puisse rejeter le doccument en demontrant qu'il est bourre d'imprecions et de raccourcis facile. C'est un risque que je ne veut pas prendre. Mais c'est mon opinion.
De même, je ne suis pas favorable a l'emploi "intensif" du conditionnel.
Je ne parle pas ici de la forme gramaticel en tant que telle, mais de bien delimiter ce qui est une possibilite de ce qui es une realite. Pour ce qui est de l'eloignement de la menace ca s'arrange tres bien.
Par exemple :
Forme factuelle :
Lors d'une reaction de fusion nucleaire en millieu non hyper gravitique (ie en dehors des reactions naturelles induite par la masse d'un corps astral, tel qu'une etoile) il existe une probabilite tres faible de creer une singularite.
Forme conditionelle :
Si la production d'energie par fusion nucleaire venait a se rependre il se pourrait tres bien qu'une des reactions creees un trou noir a meme de detruire toute vie sur la planete.
Le brevet est trivial mais la procédure juridique pour le cassé est "lourde et couteuse". Pas facile à assimiler et encore moins a expliquer à d'autre personnes.
La notion de "trivialite pour l'homme du metier" est deja evoquee et elle est essentielle dans le processus de breuvetage en Europe. Difficile de se passer du terme trivial qui est le terme juridique exact. Peut etre faut-il repreciser "pour l'homme du metier" on y gagne en clarete, mais c'est lourd et indigeste a lire. En ce qui concerne les cookies et la barre de progression il faut que ce soit la contribution technique (ie ce qui est apporte de nouveau) qui soit non triviale (ie une personne avec des qualifications adequates ne peut pas recreer le systeme "rapidement") par rapport a l'etat de la technique (ie ce qui existe deja au moment de la depose du brevet).
Un conglomérat ? Ce n'est pas claire.
Et si le brevet n'est pas occordé de façon douteuse ? La PME a plus de possibilité pour se défendre ?
Un conglomerat est un ensemble societe + filiales. Les gens a qui cette lettre est destinee le savent (Ou alors c'est foutu d'office). Dans le cas ou le brevet se justifie d'un point de vue technique (le seul probleme etant au niveau philosophique) si les brevets sur le logiciel passent alors un PME ne peut pas se defendre du tout. Le but de la phrase est mettre en avant le fait que meme en cas de brevet abusif, prouver cet abus est lourd et couteux.
Perso, on s'en fout. Ce qui compte c'est le prix. La boîte peut coulé car le patron a conscience qu'il n'est pas un avocat et paye les services d'un avocat. Puis l'image des salarié allant défendre une entreprise...
Dans un proces pour la defense ou l'invalidation d'un brevet c'est tres courant. Il faut souvent que l'ingenieur et le technicien expliquent a quel probleme ils ont ete confrontes et comment ils ont choisis de le resoudre pour que la trivialite de la solution soit mise en avant ou rejetee. De plus dans une boite qui se monte pour tirer parti d'u brevet (ce qui est l'argument que l'OEB n'arrette pas de nous mattraquer, creation d'emplois et d'entreprises grace a une levee de capitaux pour les brevets) il y a souvent 3 ou 4 personnes seulement qui bossent. Le gerant, le tresorier, un ingenieur, et un technicien. Quand on sait que la presence du gerant et du tresorier peut etre exigible et que l'ingenieur va se deplacer aussi parceque c'est le seul a pouvoir expliquer ce qu'il a fait.....
Pourquoi une rafale. Un procès suffit pour une petite boîte. On minimise le problème. On sous-entends qu'il faut violer beaucoup de brevets pour que ce soit grave. Puis "rafale" c'est très vague. C'est 5 ou 50 procès de suite ? Si le lecteur pense à 20, il va penser que les risques sont faibles.
La notion de rafale n'est pas qualificative de nombre mais de rythme. Cela veut seulement dire qu'a l'issue du premier proces un autre est intente immediatement pour ne pas laisser le temps a l'entreprise cilblee de "souffler"
C'est une technique tres prisee aux Etats Unis. C'est pour ca que j'ai donne les exemples Bleem vs Sony et Creative vs Aureal. Il n'est absolument pas necessaire de violer le moindre brevet pour etre la victime. Ce sont des attaques qui sont infondees (ou a peine) et dont l'issue est plus ou moins courue d'avance. En fait il suffit de deposer une plainte tout les mois contre une entreprise pour violation d'un brevet (a chaque fois different). par exemple Sony a deposer plainte contre Bleem pour non implementation d'un systeme de protection contre la copie, disant que cela favorisait la multiplication de copies pirates. Le jugement a ete que Bleem avait obligation de moyen pour trouver une solution, mais il n'etait assorti d'aucune amende. Sony a ensuite depose plainte contre Bleem pour avoir montre des photos de jeux videos sans leur accord (ce proces la a ete perdu mais l'ammende etait faible, ca devait deja etre le 10eme ou 11eme proces, il y avait un certain ras le bol du cote des juges ). Pendant le temps du proces Bleem a quand meme eu le temps d'implementer un systeme de verification de CD, ils ont alors ete attaque en justice pour violation de propriete intellectuelle.
Rappel : on s'adresse à des non initiés.
Oui mais si tu fais une lettre de quarante pages personne ne va la lire, de plus la mention d'une affaire ou d'une serie d'affaire est tres courante. Il est extremement facile pour un depute ou un politique qui veut savoir de quoi il retourne d'avoir acces a ces informations.
Je vais faire mon coup de gueule. On doit faire un truc simple, compréhensible. Par un truc alambiqué, pour ménager les suceptibilités où il faut savoir lire en les lignes pour comprendre ce qui est dit.
Moi aussi j'aimerais lire dans un monde comme ca. Mais il faut l'admettre sans les formes "alambiquees" la lettre risque de passe pour une missive de collegien, et donc d'atterir au fond d'une poubelle en moins de 30 secondes. De plus il faut bien voir que nos representants sont habitues a ce type de gymnastique mentale, c'est beaucoup moins lourd a lire pour eux que pour nous, ils ont de l'entrainement.
Lettre au President de la Republique et au Premier Ministre
Monsieur le (President/Premier Ministre),
Le 19 Octobre 1999 la Commission europeenne a lance une consultation sur internet. Cette consultation etait ouverte au grand public et aux Etats membres pour qu'il puisse apporteer des commentaires en vue de l'harmonisation a l'echelle de l'Europe des lois concernants les brevets logiciels. Dans le meme temps la Commission a egalement envoye a un pannel de PME un questionnaire sur ces memes brevets. Le tout etant presente comme une etude visant a la clarification des notions de breuvetabilite.
Les resultats parlent d'eux-memes : 91% des commentaires venaient de partisans du Logiciel Libre et etait contre une harmonisation qui aurait facilite le depot de brevet logiciel. Par exemple l'initiative EuroLinux Alliance avait mis en place sur son site une petition pour que les brevets logiciels ne soient pas applicables a une machine standard seule. En d'autres termes ils demandaient a ce qu'un programme s'executant sur une machine dite « grand public » ne puisse pas faire l'objet d'un depot de brevet ou d'attaques pour transgression de brevet. Parmis les commentaires venant de personnes ne se reclamant pas de mouvement Logiciel Libre, 46% etait contre la facilitation du depot de brevet logiciel. Au total plus de 95% des commentaires allaient dans le sens d'un controle strict voir d'une suppression des brevets logiciels.
Dans le meme temps sur l'ensemble des questionnaires envoyes au PME seuls douze ont ete retournes. Il en ressort principalement que les dirigeants des dites PME n'ont aucune idee de ce que les brevets logiciels peuvent leur apporter, et par consequent aucune notion des impacts positifs ou negatifs que cela peut avoir sur leur entreprise. Le doccument du Parlement europeen 2002/20047(COD) fait mention page 4 de la necessite d'informer et de sensibiliser les PME a ce sujet.
Neanmoins, malgre tout cela il a ete decide par la Commission que les 5% de commentaires en faveur d'une plus grande flexibilite des brevets etaient, de part la puissance ecconomique de leurs auteurs, les seuls a prendre en compte et justifiaient une directive a force de loi. Cette directive presentee dans le rapport 2002/20047(COD) sus-cite va bien au dela des diverses jurisprudences des Etats membres et ne constitue donc en rien une harmonisation ou une clarification de la loi telle qu'elle existe actuellement. De plus les 5% de commentaires retenus viennent, d'apres l'analyse disponible a cet endroit : http://www.europa.eu.int/comm/internal_market/en/indprop/comp/softa(...) , en grande partie d'avocats ou d'acteurs reconnus de l'industrie qui n'etaient techniquement pas concernes par cette consultation (celle ci etant destinee a la base au grand public et aux Etats membres).
Pour corser le tout le vote de cette nouvelle directive concernant le logiciel libre, initialement prevu en septembre, a ete avance au 30 juin 2003 suite a une initiative du depute McCARTHY Arlene le 17 juin 2003.
Il me parait pourtant necessaire d'etudier la necessite reelle d'une telle directive sur une simple harmonisation des jurisprudences. De plus si les reglementations concernant les brevets logiciels doivent vraiment changer a ce point pour des raisons de concurentialite, il me parait tout aussi important de proceder prealablement a une operation d'information complete visant en premier lieu les PME.
Pour toutes ces raisons je me permet de vous demander monsieur de faire tout votre possible pour que ce vote soit reporte a une date ulterieure.
En vous remerciant du temps que vous avez accorde a cette missive,
Je vous prix monsieur de bien vouloir croire en l'expression de mes sentiments les plus distingues
C'est bien ce que je craignais. On a un domaine technique, dont on sait seulement qu'il n'a rien a voir avec celui des US (pensez vous aux Etats Unis il suffit qu'on dise que ca tourne sur un oridnateur pour que ca passe, nous il faut au moins qu'une personne l'ait vu tourner).
Il y a la notion toujours drole "d'effet technique". Bien sur pour que le brevet soit valable il faut qu'il y est "creation technique" laquelle n'est validee par un brevet que si elle apporte une "contribution tecnique" qui est notablement differente de "l'etat de l'art tecnique".
Bon je sais que je ne suis pas juriste et donc mal place pour poser cette question mais, ON SERAIT PAS EN TRAIN DE SE FOUTRE DE NOTRE GUEULE ?
On commence par des fautes toutes betes vite corrigees : Je peux par contre réécrire votre recette mais à ma façon. et est déjà protégé par le droit d'auteur
Pleins d'autres fautes (et je suis nul) mais c'est deux la sont vraiment choquantes.
Ensuite en ce qui concerne le texte a proprement parler :
Meme si l'exemple du fouet est parlant, l'exemple des crepes est mauvais. Si les crepes etaient inventees aujourd'hui elles seraient probablement breuvetable. Pour creer des crepes qui "contourneraient" ce brevet il faudrait alors se passer de certains ingredients ou changer les proportions de facon drastique. Le resultat obtenu serait alors probablement suffisament different pour que cela ne soit pas considerable legalement comme des crepes. Pour rester sur l'idee du fouet manuel tu peux dire par exemple qu'un brevet sur un fouet en metal te protege contre la creation de fouets en bois.
Malheureusement les brevets logiciels qui risquent d'être votés, ne font pas suffisament la distinction entre le moyen technique (le code source qui est souvent considéré comme le moyen technique et est déjà protégé par le droit d'auteur) et l'idée, les concepts sous-jacentes (ce que fait et manipule le programme).
En fait ce distingo est impossible, cela est lie au fait que le domaine technique et sa realisation sont lies dans le domaine informatique. Une definition precise (comme celle exigee par les brevets non logiciel) entrainnerait a breuveter un programme donne, dans un modele donne (objet, procedural, fonctionnel, recursif) dans un langage fixe pour une plateforme. C'est l'aspect souleve par mon point 5. De plus mon interpretation personelle des articles du projet de loi (que je suis en train d'eclaircir avec un juriste) est que la notion d'innovation est tres mal formulee, voir meme dangereuse. Les "inventions mise en oeuvre par ordinateur" sont definies comme des inventions "presentant une ou plusieurs caracteristiques a premiere vue nouvelles" Cela porte bien sur l'effet constate et non sur les methodes utilisees.
La notion de "taxe" est malvenue, il s'agit en fait d'un droit ou d'une license d'utilisation. Il est bon de preciser que le possesseur d'un brevet peut limiter ou voir meme interdire l'utilisation de celui ci par une tierce personne.
Pour le mot chantage, tu l'as mis entre guillemet, je pense que c'est parceque tu t'es rendu compte qu'il n'avait pas sa place ici. Ca fait des annees qu'on se bat contre les gens qui nous traitent de terroristes ou de pirates, les traiter de maitres chanteur en retour n'est pas une bonne idee. Le terme "faire pression" suffira largement a faire passer ton idee sans la decredibiliser.
Même si un brevet est invalide, qui voudrait déposer plainte contre IBM ou Microsoft ? De telles sociétés ont derrière elles des cabinets entiers d'avocats qui peuvent faire durer un procès jusqu'à ce que les frais d'avocat aient rendu exangue la société qui oserait le faire.
L'idee est bonne, mais la formulation diabolise deux acteurs cibles. Cela dessert le propos. Idee de reformulation :
Meme dans le cas d'une invention qui aurait du etre reconnue comme triviale, et donc n'aurait pas du pouvoir etre breuvetee, la procedure judiciaire necessaire a la demonstration de cette trivialite est souvent lourde et couteuse. On peut legitimement se demander comment une PME peut se defendre contre un conglomerat qui l'attaque pour violation d'un brevet accorde de facon douteuse. Tous les grands groupes, et notament les groupes americains possedent une section juridique tres developpee, une PME par contre verra souvent son patron et les salaries se rendrent eux -memes au proces ce qui generera un grand manque a gagner en terme de productivite. On voit parfaitement l'impact financier qu'une rafale de proces, comme celles vu dans les affaires Bleem contre Sony et Creative contre Aureal, peut avoir sur une entreprise de taille modeste.
En ce qui concerne le passage sur le logiciel libre, j'imagine que tu sais deja que pour moi il s'agit d'une prise de risques trop importante. Ceci etant si tu tiens a garder ce paragraphe il est important de le rendre moins sentimental, au revoir le effets devastateurs, la reconnaissance de qualite superieur et la combat stigmatise contre IBM et Microsoft (qui de toute facon apparaissent trop souvent dans ton texte).
Il faut savoir que les gens qui traitent les demandes de dépôt de brevet ne sont pas spécialistes des logiciels, donc qu'ils ne sont généralement pas qualifiés pour juger de la nouveauté des "inventions" et accèptent parfois "n'importe quoi". Ceci peut avoir des conséquences parfois dramatiques compte-tenu qu'il faut un procès très coûteu pour invalider un brevet.
Ourch, pas bon du tout ca. Premierement tu ne sais pas si les gens qui traitent les demandes de depot de brevet logiciel sont des experts ou pas, vu que pour l'instant les depots pour les programmes "as is" n'existent pas(tu peux avoir de gros doutes, dire qu'a l'heure actuelle l'accent n'est pas mis sur ce point mais pas dire que quelque chose qui n'existe pas se deroule dans de mauvaises conditions). Les guillements autour d'invention ne sont pas necessaires, si tu veux relativiser parle d'inventions potentielles, ou de candidats au brevet. "N'importe quoi" a occir severement tu peux dire qu'ils pourront etre amene a breveter des decouvertes triviales (une fois de plus ca ne se produit pas encore, c'est une possibilite future, le conditionnel est de rigeur) . Derniere phrase a mettre au conditionnel aussi, eviter la notion de dramatique (ce n'est pas du theatre) . Proposition de reformulation : Or un brevet trivial, si il est fondamentalement nuisible, est aussi dificile a faire anuler compte tenu des couts engendres par une procedure d'invalidation.
Pour finir a part la "querelle de clocher entre informaticiens psycho-rigides" qui est tout a fait deplace, le reste me parait acceptable.
Pour bien sensibiliser vos representants aux problemes que pourraient poser les brevets logiciels, il faut suivre un certain nombre de regles. Voici celles qui a mon avis sont le plus important a respecter :
1) Ne parlez pas du logiciel libre dans votre lettre.
Les problemes soulevespar la notion de logiciel libre et ceux souleves par la notion de brevetabilite sont philosophiquement proches, mais techniquement disjoints. Il ne faut pas qu'une personne en lisant votre email tombe sur les termes GNU ou Linux et se dise que c'est encore un coup des idealistes. Il ne faut pas non plus qu'une personne, intriguee par votre lettre, se voit dire en la montrant a un collegue : « laisse tomber, c'est des fanatiques ces gens la ». L'amalgame logiciel libre/pirates/fanatiques/terroristes est regrettable, mais il est reel, et on a plus le temps d'apprendre aux gens a faire le distinguo.
2) Pas de scenario catastrophe.
Bien que le probleme des brevets puisse generer une main-mise des Etats Unis sur les technologies informatiques, le preciser ou le donner un exemple trop noir (type Microsoft prend le controle du monde deux mois plus tard) decredibilisera votre missive. Enoncez calmement les differents problemes soulevees par les brevets sur le logiciel et laissez vos representants se faire une image par eux-meme. Personne ne voudra croire que cette loi entrainnera la fin du monde tel qu'on le connait.
3) Pensez capitaliste.
Ne parlez pas de notion de partage, de liberte d'acces au technologies ou de droit de savoir ce qui se passe sur votre ordinateur, il est important lorsque l'on est pris par le temps de donner des en majorite des contre arguments. Il faut le reconnaitre, en ce moment en Europe meme la gauche est de droite( si l'on ne tient pas comte des extremes). Ne courrez pas le risque de passer pour un doux reveur ou pour un idealiste, plus personne ne croit en rien. A l'inverse essayez de vous mettre dans la peau d'un dirigeant de societe informatique editrice de logiciels.N.B : les SSII ne comptent pas, tout ce qui est facture a une SSII est immediatement refacture au client, ce sont les boites les moins susceptible d'etre touche par cette loi (qui ne leur apportera rien non plus). Les entreprises a risques sont celles qui utilisent des technologies pour lesquelles un brevet existe outre atlantique.
4)Restez calme.
Le sujet de la brevetabilite du logiciel est un sujet tres sensible dans la communeaute du libre. Mais evitez a tout prix les «Ca sera n'importe quoi », « idiots incomptents », « avocats qui ne pensent qu'a faire du fric » etc. Il est vital que votre discour reste pose et professionel, dans le cas contraire vous ne ferez que desservir la cause que vous voulez defendre. N'hesitez pas a faire relire votre papier avant de l'envoyer. Un point d evue exterieur est souvent excellent. Si votre mere, votre soeur, votre collegue ne connaissent pas ou pas bien le probleme, ils forment des lecteurs ideaux. Vous voulez « vendre » une idee, l'agressivite n'est pasune bonne methode.
5)Soyez original.
Ne recopiez pas une lettre type trouvee sur un site pour l'envoyer a tous les deputes. Creez votre lettre, avec votre personnalite (une fois de plus n'hesitez pas a vous faire aider). Un depute qui recevra 50 fois la meme lettre ou le meme email risque de rejeter en bloc, les representants europeens ne sont pas plus friand de spam que nous. Pour la meme raison evitez d'etre exhaustif, ne reprenez pas l'ensemble des arguments contre les brevets que vous avez lu, mais choisissez un quelques uns qui vous parraissent pertinents. Cela vous permettra tout d'abord de les exprimer facilement avec vos mots a vous et donc de mieux les defendres, et ensuite cela fera bien ressortir le fait qu'il s'agit d'une initiative individuelle et personelle et non pas un mouvement de troupeau initie par un petit groupe.
De plus un depute sera plus tente de lire ce type de lettre jusqu'au bout si a chaque fois il voit des choses nouvelles. Finalement une lettre de deux pages bien faite et plus attrayante qu'un lettre de vingt page construite au copier/coller.
Bon maintenant quels sont les arguments les plus fort qui vont contre la brevetabilite. Je donne une liste loin d'etre exaustive
1) Suravantage americain.
Si l'on veut que les brevets europeens soit reconnus aux Etats Unis, il faut que les brevets americain soit reonnus en Europe. Donc avant meme que le premier brevet ne soit depose de ce cote ci de l'Atlantique il y aura des dizaines de milliers de brevets appliquables. Quel impact peut avoir l'arrivee massive de brevets pour ainsi dire du jour au lendemain ? Comment gerer l'ensemble de ces brevets dans le cas de logiciels jusqu'ici legaux et qui se retrouvent brutalement a enfreindre un ou plusieurs brevets ? Un grand nombre des technologies breuvetees ne sont pas « a louer », l'inventeur se reservant l'exclusivite. Comment faire dans ce cas si une alternative Europeenne existe deja ? Faut-il accorder une utilisation exceptionelle (et si oui serat-elle valable outre Atlantique) ou bien faut-il interdire la vente de ce logiciel (et dans ce cas la quid de son utilisation ?). Si il n'y a pas un systeme de protection tres fort, les brevets sur le logiciel risquent d'impacter negativement des entreprises avant meme le premier depot de brevet du cote Europeen.
2) Une loi impossible a respecter.
L'ecriture d'un programme (meme de taille modeste) implique souvent de faire appel a des dizaines de fonctions, d'algorithmes ou d'interfaces. Un produit comme SAP (progiciel d'aide a la decision et la l'interoperabilite) en contient des centaines de miliers. Et chacuns de ces objets et sujet a brevet. Qui peut se permettre financierement d'effectuer une recherche d'antecedent sur l'ensemble des modules dont il n'est pas absolument sur de l'exemption de brevet ? Personne. Dans le cas de SAP une telle recherche representerait probablement des annees de recherche (pendant lesquelles la commercialisation du produit est risquee) et des centaines de millions d'Euros. Aux Etats-Unis ce type de verification n'est pour ainsi dire jamais effectuee, a la place les industries du logiciel s'equipent de brevets dont les caracteristiques innovantes sont souvent discutables dans un but purement defensifs, et si jamais il s'avere qu'elles enfreignent un brevet, elles intentent un contre proces.
3) Definir la notion d'evidence.
Les brevets s'appuient pour qualifier la notion d'innovation sur la qualite non triviale de celle-ci pour l'homme du metier. Si le tournevis et la vis existent deja, les notions de vissage et de devissage sont triviales pour toute personne qui a deja eu un tournevisse en main. Mais est-il evident pour toute personne qui s'est deja servi d'un traitement de texte que la gestion des formats de caracteres est une application evidente du schema « poid mouche ». Pas vraiment, en fait la plupart des personnes qui se servent d'un traitement de texte ignorent jusqu'a l'existence de ce schema. A partir de la vers qui se tourner ? L'utilisateur (dans la plupart des cas) reconnaitra sont incompetence a juger du caractere innovant ou non de la fonctionalite. L'inventeur, dont le but est de deposer le brevet, lui par contre defendra cet aspect. Il est probable que la concurrence, pour des raisons financieres evidente, niera cette innovation. La question est donc de savoir qui va faire office de juge d'innovation, et quand va-t-il rentrer en scene(au moment du depot de brevet, ou seulement en cas de litige) ?
4) La notion de realisation.
Pour eviter le breuvetage d'idee, les brevets, pour pouvoir etre acceptes, necessitent qu'au moins une realisation fonctionelle du brevet existe. En d'autre termes je ne peut deposer un brevet que sur ce qui existe et qui fonctionne. Le probleme souleve ici est qu'en informatique il arrive tres souvent que la solution existe de facon theorique, mais ne soit pas realisable techniquement pour cause de limitations dans la puissance des machines. Partant de la une solution connu de tout le monde pourrait tres bien etre protegee par le premier groupe en mesure de creer une machine capable de la faire tourner. On tombe ici dans une impasse. Soit on accepte des brevets sur des idees avec tout le mal que cela peut entrainner, soit on annule la possibilite de brevet pour une invention connue mais non implementable et dans ce cas il risque d'y avoir de gros abus difficile a controler, soit on accepte le brevet et la on verouille les droits pour l'entreprise non pas la plus meritante mais la plus puissante financierement.
5) Sur quoi porte le brevet exactement.
Les brevets Europeens a l'heure actuelle sont bases sur des realisations qui touchent le monde reel. Ils peuvent donc etre tres descriptifs sans que cela nuise a leur protection. Admettons le les lois fondamentales de la physique, telles que la gravite ou la conservation de l'energie, ont peu de chance de changer demain. En informatique cette stabilite des lois n'existe pas. Fondamentalement l'ordinateur n'a qu'une seule reference : soit l'information(en l'occurence le courant) passe, soit il ne passe pas, et meme ceci va etre remis en cause par l'arrive des ordinateurs quantiques. Si le brevet portait sur une realisation particuliere come c'est le cas dans le monde reel, il n'aurait dans le monde informatique aucune valeur. Le simple fait de changer de plateforme (ie de passer d'une technologie PC aune technologie Machintosh) ou meme de changer le language de programation suffirait a contourner le brevet. La solution qui a ete adopte aux Etats-Unis a ete de breuveter l'effet obtenu par le logiciel. Cette solution n'est pas conforme au bon sens. Lorsque l'on utilise une fonctionnalite d'impression pour sortir un doccument sur une imprimante, suivant que l'imprimante soit connectee directement au PC, qu'elle se trouve sur le reseau, ou meme qu'elle soit virtuelle et serve en fait a envoyer un fax, les methodes utilisees sont completement differentes et pour ainsi dire disjointes. Poutant l'effet produit est le meme. Dans le monde reel cela reviendrait a dire que l'inventeur de la vis pourrait deposer un brevet sur « une methode pour assembler deux materiaux disjoints » et bloquerait ainsi toute possibilite d'invention des clous, de la colle ou de la soudure.
Voila, permission est bien entendue accordee de reprendre tout ou partie de ce texte pour en faire ce que bon vous semble.
J'avais un pote qui jouait a ca. Son truc a lui c'etait les boucles for, tout dans les parentheses du for.
Genre for(foo=[*type]init(x,y,z,truc(alpha)),if(*ptr=++foo) chose=bidule([char*] ptr-8),check[schmolls=new gizmo(chose)]){};
Ben il a pas reussi a me convaincre. Par contre pendant le temps ou on etait en binome j'ai reussi a le faire changer d'avis.
N.B petit test pour savoir si tes boss sont des dinos de chez dinos et dinos. Demande leur dans leur email ce qu'il mettent dans l'entete X-Gonzo. Si ils te regardent avec des yeux ronds c'est perdu, sinon c'est perdu aussi parcequ'ils vont te raconter des trucs pendant des heures...
ben y a des fois sans les parenthese ca marche pas(rencontre en programmation win32, mais je ne sais plus quand, ca date. Compilateur Mingwin). Alors qu'avec les parenthese t'es sur de gagner.
"Analyse par simulation numérique de modèles pour le transport advectif et diffusif en milieu poreux multiphasique"
Ah bon ca ca sert a rien, va falloir le dire et vite a Benoit Madelbrot, parceque ca fait des annees qu'il met au point des modeles de ce type. Mais bon il faut bien reconnaitre que c'est un homme qui n'a pas apporte grand chose a la science en general.
"Evolution des flux et des sources en hydrocarbures à différentes échelles spatiales dans un réseau dassainissement unitaire par temps de pluie "
La aussi a quoi ca peut bien servir, quand on traite des hydrocarbure on peut tres bien attendre qu'il fasse beau. Qui s'interresse a la possibilite de voir des usines de traitement rendues ineficace simplement parceque la matiere a traiter est sensible au variations de pression ou d'humidite. Moi je ne bois que de l'evian en bouteille alors ...
"Les crises spéculatives Pourquoi et comment des bulles persistent malgré la présence dindividus rationnels"
Ca je suis d'accord c'est tres con. Nos grand-parents etaient mort de rire devant la debacle de la crise de 29, et avouons le qu'est ce qu'on a pu se foutre de la gueule de certaines entreprise au moment de l'eclatement de la bulle internet. C'est vraiment trop drole de voir des fortunes s'effondrer, des petits epargnants qui se retrouvent a la rue du jour au lendemain. Non sincerement il faut surtout pas etudier ca ou essayer de trouver une parade.
"Modèle de représentation de produits pour une caractérisation multi-points de vue de la géométrie avec défauts"
Arf la c'est vraiment n'importe quoi. Tout le monde c'est tres bien que ca sert a rien. Je veux dire tu veux savoir a quoi ressemble un produit ? Ben tu demande a ce qu'on te l'envoit ou tu demandes une maquette. C'est un produit mathematique qui evolue dans plus de 3 dimensions spatiales ? Et ben tu change de continuum existentiel mon petit. Non bientot le thesard il va nous expliquer que c'est possible de faire des plans 2D multi-vues qui representent des objets en 3 dimensions ou plus.
"Etude des aspects dynamiques dans l'apprentissage par renforcement : influence de l'horizon temporel sur la stabilité et la vitesse de convergence"
Ben voyons une these sur l'evolution des reseaux de neurones en phase d'apprentissage. Mais qui ca va bien pouvoir interresser ? Je veux dire les reseaux de neuronnes et les methodes d'apprentissage pour les former on s'en fiche. Encore un reveur qui va s'etonner du mal qu'il va avoir a trouver des gens interresse par ce qu'il a fait.
Ce genre de pepins peut arriver quand OOo initialise l'openGL, je sais qu'il y a moyen de desactiver l'option sans lancer OOo, mais la il va falloir compter sur ton ami Google.
Sinon pour verifier si ca vient bien de la tu peux editer ton XF86Config et commenter les parties qui concernent le DRM. Si une fois l'acceleration materielle desactivee ca passe toujours pas c'est que ca vient pas de la.
Quelqu'un pour infirmer/confirmer/completer/me faire interner?
Je suis contre la tres grosse constante.
Si on prend deux hypothese assez courantes :
1) je connais l'intervalle de mes valeurs qui sont des entiers (par exemple 0 <valeur <k) et leur nombre et fixee (j'ai n valeurs a trier)
2) Je m'en fout de la quantite de memoire que je grille je veux de la vitesse.
voici le tri le plus rapide du monde :
initialiser a 0 tableau[k] //je cree un tableau pour le tri
valeur[n] // la structure qui contient mes valeurs
pour i entre 0 et n exclu faire
incrementer tableau[valeur[i]]
fin pour
Amusant non ? et hop une structure qui contient dans chaque case le nombre d'elements egaux a la place de la case. cout : O(n).
Ensuite pour sortir les zeros du tableau (si le besoin s'en fait sentir )c'est O(k), mais c'est rarement obligatoire. En fait ca n'est utile que si k est tres superieur a n(ce qui est souvent tres rare).
Maintenant si ce n'est pas des entiers (c'est la que ca bouffe de la memoire) ben on va les transformer en entiers en les multipliant par ce qui va bien (preicision a six chiffres = *1000 0000). Vous avez bien entendu le droit de hurler a l'anonce de cette ennormite, neamoins il y a pas mal de cas ou ca marche. Bien sur il risque d'y avoir plus de chances que k soit superieur a n, donc le traitement pour purger les 0 du tableau peut sembler long.
C'est presque vrai sauf que quand tu changes de tranche tu peut perdre des aides, des financement, le droit de deuire certaines choses etc. Il n'est pas si exceptionel que ca qu'une augmentation de salaire entrainne une degradation du pouvoir d'achat.
Bon la masse des penibles qui m'a definitivement convaincu d'utiliser nano comme editeur de texte etant passe, je te permet de te faire part (au peril de mes XP) de mon experience.
Anjuta est a mon sens meilleur que Kdevelopp, ceci etant Gideon est tres prometteur. Le gros reproche que je fais a Kdevelopp c'est sa manie de vouloir a tout prix mettre a jour et a sa facon les fichiers make. Comme je n'utilise pas mes make exclusivement pour calculer (j'ai des make debug, make test, make CVS etc.) ca me fiche a cahque fois un bazar de folie. Ceci etant comme ca m'a enerve de voir le truc m'exploser au visage une demi douzaine de fois je n'ai pas insiste. C'est surement configurable et j'ai surement pas fait comme il fallait.
Je trouve la solution Anjuta+Glade beaucoup plus utilisable qu'Eclipse pour tous les dev de taille non minime. Sur mon 2,4Ghz avec 512 Mo Eclipse + Glade + GDB = je me traine....
Sinon pour les petites modifs en 10 secondes j'aime bien Kate de l'environement KDE (probleme : avoir l'environement KDE installe) sinon JEDIT marche pas mal.
[^] # Re: Le vote sur les brevets reporté à septembre ! Yeeeah !
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Le vote sur les brevets reporté à septembre ! Yeeeah !. Évalué à 2.
Kha
[^] # Re: <b>Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe<b></b></b>
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 1.
Kha
[^] # Re: brevets-logiciels.info down ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal brevets-logiciels.info down ?. Évalué à 1.
Kha
[^] # Re: brevets-logiciels.info down ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal brevets-logiciels.info down ?. Évalué à 1.
80.67.180.86 brevets-logiciels.info
Ca marche
Kha
[^] # Re: Une bonne nouvelle
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 2.
Si c'est vrai.... auquel cas le site est pas a jour....
http://www3.europarl.eu.int/ap-cgi/chargeur.pl?APP=IRIS+PRG=REPRIEF(...)|03+DAY=1+SES=ALL+LG=FR+BACK=//wwwdb.europarl.eu.int/dors/oeil/fr/activ.htm
Kha
[^] # Re: brevets-logiciels.info down ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal brevets-logiciels.info down ?. Évalué à 2.
Kha
# Re: brevets-logiciels.info down ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal brevets-logiciels.info down ?. Évalué à 1.
J'espere que c'est juste passager.
Kha
# Re: 1,2 & 3 OS
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 1,2 & 3 OS. Évalué à 4.
En ce qui concerne le fait de faire tourner les deux linux c'est tres facile. Il faut juste que ta version de lilo soit coherente d'un systeme a l'autre. (Ou alors que tu te serve de lilo exclusivement sur la plus recente des deux install).
Apres c'est assez simple. Installation de windows ME en premier (sinon tout casser le boot, en plus il rale si il est pas dans la premiere partition).
Il te faut trois partitions principales :
-WinME en premier
-Boot Redhat & Mandrake (si si on peut mettre tout ce gentil monde sur la meme partoche, ne mettre que le kernel)
-Swap Redhat et Mandrake
Ensuite une partition etendue
-donnees windows (que je te conseille vraiment avec ME de separer du systeme)
-FS RedHat
-FS Mandrake
ensuite pour la taille :
1,5 Go pour le systeme ME
10 Mo pour le boot (c'est gache mais bon on ne sait jamais)
complement a 2Go pour le swap (500Mo).
Comme ca tes partitions principales restent en dessous du 1024eme cylindre. Ca peut pas faire de mal.
Au total tu dervais avoir un peu moins de 2Go en partitions principales
Pour les partitions etendues (18 Go restant) pas de recommendation de taille (ca depend de tes besoins) mais quelques conseils :
- On peut faire 3x6 mais si tu vas te servir d'un OS plus que les autres il vaut mieux lui laisser de la place.
-Ne pas hesiter a faire une partition speciale pour le cache disque de ME, ca sert a rien au niveau perf, mais ca peut sauver la vie en cas de crash
-Si tu veux monter tes partitions systemes RH sous MDK ou inversement cree toi un utilisateur special qui est le seul a avoir les droits de faire ca. Ca evite les anneries regrettable ou on ecrase le /etc par suite d'une fausse manip.
-prevoit eventuellement d'utiliser la partie "data" de winME comme une plateforme d'echange de donnees entre le systeme. Pourquoi pas comme un disque de backup.
Voila normalement ca devrait passer sans probleme pour peu que tu saches utiliser lilo correctement (bien entendu une fois que tu as installe lilo sur le BS avec un OS, ne l'installe pas avec l'autre)
Kha
[^] # Re: Howto : ecrire a son depute.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 1.
Je me suis mal exprime, une entreprise pourrait probablement deposer un brevet sur les methodes techniques pour produire des crepes. A savoir pas seulement la recette(qui est quasiment impossible a proteger), mais aussi toute la phase de cuisson avec le retournement de la crepe etc. La non trivialite pouvant etre demontrer simplement si un chef "rate" une crepe ou deux.
On est d'accord. Malheureusement, le papier se veut simple...
Je comprend tout a fait ton point de vue, mais je prefere ne pas prendre le risque de raconter des betises qui vont decredibiliser un doccument plutot que de simplifier de trop. Ceci etant c'est une opinion personelle.
On explique que les brevets logiciels proposés sont abusifs. Il est normal de parler de "taxe". Le terme utilisé étant "une sorte de "taxe"". Image si l'on parle de juste rétribution...
Oui mais taxe sous entend deux choses qui ne sont pas vraie :
1) - une notion de regulation exterieure (ie la taxe est fixe par des lois mathematiques et/ou gouvernementale, elle n'est pas faite a la tete du client)
2)- une notion ouverture (ie si on enfreind un brevet, il faudra payer une taxe, mais pas moyen pour le possesseur du brevet de te bloquer l'acces a la techno. Tu payes la taxe et c'est bon)
C'est deux notions sont fausses dans le cadre du brevet. C'est pourquoi les termes droits et mieux encore license d'exploitation sont meilleurs.
C'est expliqué :
L'aspect monopolistique est mis en valeur, mais la possibilite pour une societe de se voir refuser l'acces a la techno n'apparait pas.
Oui et non. Il faut souligner qu'il existe une arternative au "gros" déposeurs de brevets. S'il n'y avait pas d'alternative, qu'il y aie des brevets ou non, ces sociétés ayants un monopole, ça ne change rien et le combat contre les brevets serait moins motivé.
Le truc pour lequel il veulent passer cette directive c'est officiellement pour favoriser l'innovation, faire naitre des PME et donc des emplois par paquet de cent et enfin avoir un vrai systeme de concurrence. En d'autres termes ils mettent en avant tous les avantages qu'il y a etre un "petit" depositaire de brevet. Si on casse cet arguement la en faisant bien comprendre qu'il ne tient pas debout on devrait logiquement briser la directive dans la foulee (elle n'aura officiellement plus de raisons d'etre). Pas besoin de faire appel au libre pour cela.
Ça parait excéssif. Mais dans la pratique c'est la cas
La realite et la verite sont vraiment surevaluees. Peu importe que ce soit le cas (et je tiens a dire que je suis d'accord avec toi) mais quel est l'effet pour le lecteur ? Une personne qui ne connait pas le probleme risque d'avaoir une reaction tres negative vis a vis de ce mot. Surtout que c'est un mot utilise a tour de bras par les manifestants, les extremes politiques et les stars a intelect naturellement limite. Alors que ces termes : faire pression, intimider, menacer sont utilisable dans ce cadre.
Où il est "sentimal".
Il est sentimental dans le sens ou il concerne majoritairement le Logiciel Libre, une personne qui est pour le LL sera interresse par ton paragraphe, si la personne s'en fout ce paragraphe ne lui fera ni faux ni froid, si elle est contre elle verra au contraire un bon moyen de se debarrasser du LL. En d'autres termes le sentiment initial du lecteur vis a vis du libre influe sur l'impact de ton paragraphe. Comme les explications sur le libre sont tres courte je ne pense pas que l'on puisse changer ce sentiment. C'est ce que je voulais dire dans mon texte quand je disait qu'on avait plus le temps d'apprendre aux gens a faire le distingo.
Franchement, t'es dure !
Le fait que je sois chiant et pointilleux ne suffit pas a faire de moi une demoiselle. Il me manque encore quelques caracteristiques pour cela. (mauvaise foi POWA !)
Où tu as vu ça ?
C'est malheureusement reconnu, OEB est bien meilleur que ses equivalents japonais ou americain. On peut parler de choix entre la peste et le cholera, mais il faut reconnaitre que dans les cadre des brevets "conventionnel" l'OEB fait un bien meilleur boulot. Il y a tres peu de brevets abusifs en Europe, et les verifications techniques sont tres entendues.
Je parle de saine concurrence ! Du moins dans l'état actuel des brevets.
Ben oui mais tu sosu entend de fait que la concurrence va devenir malsaine a cause de ces deux entites (IBM et Microsoft). Meme si ce n'est pas completement faux ils ne sont pas seuls (Oracle est pas mal non plus par exemple)
La loi n'existe pas et les brevets sont accèptés(...)Le travail est peut-être fait par des experts mais il n'est pas crédible.
Non ils sont en attente de traitement. Pour l'instant ils ne sont pas valables, et a ma connaissance il ne deviendront pas valables automatiquement si la directive passe, il faudra d'abord verifier qu'ils satisfont les criteres de breuvetabilite. Par contre ils bloquent d'ors et deja toute possibilite de deposer un brevet similaire.
Les brevets déposés à l'OEB seront des brevets valides si le proget de brevets proposés passe tels quels.
Non justement ca ne sera pas automatique, et le travail d'etude n'a pas encore etait fait. On peu avoir de fortes presomptions et les exprimer, mais pas affirmer la resultat a priori.
plus de 30 000 brevets logiciels
Le nombre de brevet qui ont effectivement besoin que cette loi passe est de 13 000 a ma connaissance. Les brevets logiciels qui utilisent le truc "production d'un effet technique" ne rentrent pas dans la meme categorie. De plus les jurisprudences des differents pays ne sont pas harmonieuse sur ce point. A la base la directive devait regler ce probleme de divergence de jurisprudence et seulement cela (ce qui explique EuroLinux Allaince qui demande l'assurance que les logiciels tournant sur des machines "grand public" restent non breuvetable). Puis on est parti sur le delire complet que cette directive dans sa forme actuelle represente (ce n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle loi.) Par contre aucune des 13 000 demandes de brevet sur des logiciels "as such(en tant que tel)" n'a ete traitee.
Ça existe déjà. Voir le brevet de la "barre de progression".
Non traite, cf plus haut.
Ceci peut avoir des conséquences parfois dramatiques
Non justement cette phrase n'est absolument pas incriminee. Entre le peut avoit (qui induit une probabilite et non un fait) et le parfois (qui entrainne une possibilite et non une fatalite) cette phrase est completement OK. Je visais surtout Il faut savoir que les gens qui traitent les demandes de dépôt de brevet ne sont pas spécialistes des logiciels qui affirme de facon un poil peremptoire.
eviter la notion de dramatique (ce n'est pas du theatre)
Bon la je suis aller un peu trop loin. Emporte par mon elan.... Toutes mes confuses.
Que le brevet soit trivial ou non ne change rien. De plus on ne peut pas dire que tu évalues réellement les conséquences.
Si il est non trivial, son droit a l'existence est beaucoup plus dur a refuter. A mon sens le probleme poser par la difficulte de revenir en arriere peut amener les gens a reflechir beaucoup plus facilement. Il faut bien expliquer aux deputes que si ils votent pour cette directive on en prend pour trois ans minimum, pendant ces trois ans ca peut etre la jungle. Dire a quelqu'un qu'il se verouille toutes les options pendant trois ans devrait normalement le pousser a se renseigner plus. Mais je te l'accorde la c'est mon opinion sur la psychologie humaine. Peut-etre qu'un exemple marquant sur un brevet non trivial qui nuit a l'industrie serait meilleur ici.
Je comprend ton point de vue sur le contenu du doccument, mais mon point de vue a moi est celui de la minimisation des risques. Il ne faut pas que l'on puisse rejeter le doccument en demontrant qu'il est bourre d'imprecions et de raccourcis facile. C'est un risque que je ne veut pas prendre. Mais c'est mon opinion.
De même, je ne suis pas favorable a l'emploi "intensif" du conditionnel.
Je ne parle pas ici de la forme gramaticel en tant que telle, mais de bien delimiter ce qui est une possibilite de ce qui es une realite. Pour ce qui est de l'eloignement de la menace ca s'arrange tres bien.
Par exemple :
Forme factuelle :
Lors d'une reaction de fusion nucleaire en millieu non hyper gravitique (ie en dehors des reactions naturelles induite par la masse d'un corps astral, tel qu'une etoile) il existe une probabilite tres faible de creer une singularite.
Forme conditionelle :
Si la production d'energie par fusion nucleaire venait a se rependre il se pourrait tres bien qu'une des reactions creees un trou noir a meme de detruire toute vie sur la planete.
Kha
[^] # Re: Howto : ecrire a son depute.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 1.
La notion de "trivialite pour l'homme du metier" est deja evoquee et elle est essentielle dans le processus de breuvetage en Europe. Difficile de se passer du terme trivial qui est le terme juridique exact. Peut etre faut-il repreciser "pour l'homme du metier" on y gagne en clarete, mais c'est lourd et indigeste a lire. En ce qui concerne les cookies et la barre de progression il faut que ce soit la contribution technique (ie ce qui est apporte de nouveau) qui soit non triviale (ie une personne avec des qualifications adequates ne peut pas recreer le systeme "rapidement") par rapport a l'etat de la technique (ie ce qui existe deja au moment de la depose du brevet).
Un conglomérat ? Ce n'est pas claire.
Et si le brevet n'est pas occordé de façon douteuse ? La PME a plus de possibilité pour se défendre ?
Un conglomerat est un ensemble societe + filiales. Les gens a qui cette lettre est destinee le savent (Ou alors c'est foutu d'office). Dans le cas ou le brevet se justifie d'un point de vue technique (le seul probleme etant au niveau philosophique) si les brevets sur le logiciel passent alors un PME ne peut pas se defendre du tout. Le but de la phrase est mettre en avant le fait que meme en cas de brevet abusif, prouver cet abus est lourd et couteux.
Perso, on s'en fout. Ce qui compte c'est le prix. La boîte peut coulé car le patron a conscience qu'il n'est pas un avocat et paye les services d'un avocat. Puis l'image des salarié allant défendre une entreprise...
Dans un proces pour la defense ou l'invalidation d'un brevet c'est tres courant. Il faut souvent que l'ingenieur et le technicien expliquent a quel probleme ils ont ete confrontes et comment ils ont choisis de le resoudre pour que la trivialite de la solution soit mise en avant ou rejetee. De plus dans une boite qui se monte pour tirer parti d'u brevet (ce qui est l'argument que l'OEB n'arrette pas de nous mattraquer, creation d'emplois et d'entreprises grace a une levee de capitaux pour les brevets) il y a souvent 3 ou 4 personnes seulement qui bossent. Le gerant, le tresorier, un ingenieur, et un technicien. Quand on sait que la presence du gerant et du tresorier peut etre exigible et que l'ingenieur va se deplacer aussi parceque c'est le seul a pouvoir expliquer ce qu'il a fait.....
Pourquoi une rafale. Un procès suffit pour une petite boîte. On minimise le problème. On sous-entends qu'il faut violer beaucoup de brevets pour que ce soit grave. Puis "rafale" c'est très vague. C'est 5 ou 50 procès de suite ? Si le lecteur pense à 20, il va penser que les risques sont faibles.
La notion de rafale n'est pas qualificative de nombre mais de rythme. Cela veut seulement dire qu'a l'issue du premier proces un autre est intente immediatement pour ne pas laisser le temps a l'entreprise cilblee de "souffler"
C'est une technique tres prisee aux Etats Unis. C'est pour ca que j'ai donne les exemples Bleem vs Sony et Creative vs Aureal. Il n'est absolument pas necessaire de violer le moindre brevet pour etre la victime. Ce sont des attaques qui sont infondees (ou a peine) et dont l'issue est plus ou moins courue d'avance. En fait il suffit de deposer une plainte tout les mois contre une entreprise pour violation d'un brevet (a chaque fois different). par exemple Sony a deposer plainte contre Bleem pour non implementation d'un systeme de protection contre la copie, disant que cela favorisait la multiplication de copies pirates. Le jugement a ete que Bleem avait obligation de moyen pour trouver une solution, mais il n'etait assorti d'aucune amende. Sony a ensuite depose plainte contre Bleem pour avoir montre des photos de jeux videos sans leur accord (ce proces la a ete perdu mais l'ammende etait faible, ca devait deja etre le 10eme ou 11eme proces, il y avait un certain ras le bol du cote des juges ). Pendant le temps du proces Bleem a quand meme eu le temps d'implementer un systeme de verification de CD, ils ont alors ete attaque en justice pour violation de propriete intellectuelle.
Rappel : on s'adresse à des non initiés.
Oui mais si tu fais une lettre de quarante pages personne ne va la lire, de plus la mention d'une affaire ou d'une serie d'affaire est tres courante. Il est extremement facile pour un depute ou un politique qui veut savoir de quoi il retourne d'avoir acces a ces informations.
Je vais faire mon coup de gueule. On doit faire un truc simple, compréhensible. Par un truc alambiqué, pour ménager les suceptibilités où il faut savoir lire en les lignes pour comprendre ce qui est dit.
Moi aussi j'aimerais lire dans un monde comme ca. Mais il faut l'admettre sans les formes "alambiquees" la lettre risque de passe pour une missive de collegien, et donc d'atterir au fond d'une poubelle en moins de 30 secondes. De plus il faut bien voir que nos representants sont habitues a ce type de gymnastique mentale, c'est beaucoup moins lourd a lire pour eux que pour nous, ils ont de l'entrainement.
Kha
# Re: Les brevets et le parlement...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Les brevets et le parlement.... Évalué à 2.
Lettre au President de la Republique et au Premier Ministre
Monsieur le (President/Premier Ministre),
Le 19 Octobre 1999 la Commission europeenne a lance une consultation sur internet. Cette consultation etait ouverte au grand public et aux Etats membres pour qu'il puisse apporteer des commentaires en vue de l'harmonisation a l'echelle de l'Europe des lois concernants les brevets logiciels. Dans le meme temps la Commission a egalement envoye a un pannel de PME un questionnaire sur ces memes brevets. Le tout etant presente comme une etude visant a la clarification des notions de breuvetabilite.
Les resultats parlent d'eux-memes : 91% des commentaires venaient de partisans du Logiciel Libre et etait contre une harmonisation qui aurait facilite le depot de brevet logiciel. Par exemple l'initiative EuroLinux Alliance avait mis en place sur son site une petition pour que les brevets logiciels ne soient pas applicables a une machine standard seule. En d'autres termes ils demandaient a ce qu'un programme s'executant sur une machine dite « grand public » ne puisse pas faire l'objet d'un depot de brevet ou d'attaques pour transgression de brevet. Parmis les commentaires venant de personnes ne se reclamant pas de mouvement Logiciel Libre, 46% etait contre la facilitation du depot de brevet logiciel. Au total plus de 95% des commentaires allaient dans le sens d'un controle strict voir d'une suppression des brevets logiciels.
Dans le meme temps sur l'ensemble des questionnaires envoyes au PME seuls douze ont ete retournes. Il en ressort principalement que les dirigeants des dites PME n'ont aucune idee de ce que les brevets logiciels peuvent leur apporter, et par consequent aucune notion des impacts positifs ou negatifs que cela peut avoir sur leur entreprise. Le doccument du Parlement europeen 2002/20047(COD) fait mention page 4 de la necessite d'informer et de sensibiliser les PME a ce sujet.
Neanmoins, malgre tout cela il a ete decide par la Commission que les 5% de commentaires en faveur d'une plus grande flexibilite des brevets etaient, de part la puissance ecconomique de leurs auteurs, les seuls a prendre en compte et justifiaient une directive a force de loi. Cette directive presentee dans le rapport 2002/20047(COD) sus-cite va bien au dela des diverses jurisprudences des Etats membres et ne constitue donc en rien une harmonisation ou une clarification de la loi telle qu'elle existe actuellement. De plus les 5% de commentaires retenus viennent, d'apres l'analyse disponible a cet endroit :
http://www.europa.eu.int/comm/internal_market/en/indprop/comp/softa(...) , en grande partie d'avocats ou d'acteurs reconnus de l'industrie qui n'etaient techniquement pas concernes par cette consultation (celle ci etant destinee a la base au grand public et aux Etats membres).
Pour corser le tout le vote de cette nouvelle directive concernant le logiciel libre, initialement prevu en septembre, a ete avance au 30 juin 2003 suite a une initiative du depute McCARTHY Arlene le 17 juin 2003.
Il me parait pourtant necessaire d'etudier la necessite reelle d'une telle directive sur une simple harmonisation des jurisprudences. De plus si les reglementations concernant les brevets logiciels doivent vraiment changer a ce point pour des raisons de concurentialite, il me parait tout aussi important de proceder prealablement a une operation d'information complete visant en premier lieu les PME.
Pour toutes ces raisons je me permet de vous demander monsieur de faire tout votre possible pour que ce vote soit reporte a une date ulterieure.
En vous remerciant du temps que vous avez accorde a cette missive,
Je vous prix monsieur de bien vouloir croire en l'expression de mes sentiments les plus distingues
Mr Jerome Herman
kha at free.fr
On verra bien ce que ca donne...
Kha
[^] # Re: Aide sur des termes pour le brevet logiciel.
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Aide sur des termes pour le brevet logiciel.. Évalué à 1.
Il y a la notion toujours drole "d'effet technique". Bien sur pour que le brevet soit valable il faut qu'il y est "creation technique" laquelle n'est validee par un brevet que si elle apporte une "contribution tecnique" qui est notablement differente de "l'etat de l'art tecnique".
Bon je sais que je ne suis pas juriste et donc mal place pour poser cette question mais, ON SERAIT PAS EN TRAIN DE SE FOUTRE DE NOTRE GUEULE ?
Parceque la j'ai un gros dout quand meme.
Kha
[^] # Re: Howto : ecrire a son depute.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 1.
On commence par des fautes toutes betes vite corrigees :
Je peux par contre réécrire votre recette mais à ma façon.
et est déjà protégé par le droit d'auteur
Pleins d'autres fautes (et je suis nul) mais c'est deux la sont vraiment choquantes.
Ensuite en ce qui concerne le texte a proprement parler :
Meme si l'exemple du fouet est parlant, l'exemple des crepes est mauvais. Si les crepes etaient inventees aujourd'hui elles seraient probablement breuvetable. Pour creer des crepes qui "contourneraient" ce brevet il faudrait alors se passer de certains ingredients ou changer les proportions de facon drastique. Le resultat obtenu serait alors probablement suffisament different pour que cela ne soit pas considerable legalement comme des crepes. Pour rester sur l'idee du fouet manuel tu peux dire par exemple qu'un brevet sur un fouet en metal te protege contre la creation de fouets en bois.
Malheureusement les brevets logiciels qui risquent d'être votés, ne font pas suffisament la distinction entre le moyen technique (le code source qui est souvent considéré comme le moyen technique et est déjà protégé par le droit d'auteur) et l'idée, les concepts sous-jacentes (ce que fait et manipule le programme).
En fait ce distingo est impossible, cela est lie au fait que le domaine technique et sa realisation sont lies dans le domaine informatique. Une definition precise (comme celle exigee par les brevets non logiciel) entrainnerait a breuveter un programme donne, dans un modele donne (objet, procedural, fonctionnel, recursif) dans un langage fixe pour une plateforme. C'est l'aspect souleve par mon point 5. De plus mon interpretation personelle des articles du projet de loi (que je suis en train d'eclaircir avec un juriste) est que la notion d'innovation est tres mal formulee, voir meme dangereuse. Les "inventions mise en oeuvre par ordinateur" sont definies comme des inventions "presentant une ou plusieurs caracteristiques a premiere vue nouvelles" Cela porte bien sur l'effet constate et non sur les methodes utilisees.
La notion de "taxe" est malvenue, il s'agit en fait d'un droit ou d'une license d'utilisation. Il est bon de preciser que le possesseur d'un brevet peut limiter ou voir meme interdire l'utilisation de celui ci par une tierce personne.
Pour le mot chantage, tu l'as mis entre guillemet, je pense que c'est parceque tu t'es rendu compte qu'il n'avait pas sa place ici. Ca fait des annees qu'on se bat contre les gens qui nous traitent de terroristes ou de pirates, les traiter de maitres chanteur en retour n'est pas une bonne idee. Le terme "faire pression" suffira largement a faire passer ton idee sans la decredibiliser.
Même si un brevet est invalide, qui voudrait déposer plainte contre IBM ou Microsoft ? De telles sociétés ont derrière elles des cabinets entiers d'avocats qui peuvent faire durer un procès jusqu'à ce que les frais d'avocat aient rendu exangue la société qui oserait le faire.
L'idee est bonne, mais la formulation diabolise deux acteurs cibles. Cela dessert le propos. Idee de reformulation :
Meme dans le cas d'une invention qui aurait du etre reconnue comme triviale, et donc n'aurait pas du pouvoir etre breuvetee, la procedure judiciaire necessaire a la demonstration de cette trivialite est souvent lourde et couteuse. On peut legitimement se demander comment une PME peut se defendre contre un conglomerat qui l'attaque pour violation d'un brevet accorde de facon douteuse. Tous les grands groupes, et notament les groupes americains possedent une section juridique tres developpee, une PME par contre verra souvent son patron et les salaries se rendrent eux -memes au proces ce qui generera un grand manque a gagner en terme de productivite. On voit parfaitement l'impact financier qu'une rafale de proces, comme celles vu dans les affaires Bleem contre Sony et Creative contre Aureal, peut avoir sur une entreprise de taille modeste.
En ce qui concerne le passage sur le logiciel libre, j'imagine que tu sais deja que pour moi il s'agit d'une prise de risques trop importante. Ceci etant si tu tiens a garder ce paragraphe il est important de le rendre moins sentimental, au revoir le effets devastateurs, la reconnaissance de qualite superieur et la combat stigmatise contre IBM et Microsoft (qui de toute facon apparaissent trop souvent dans ton texte).
Il faut savoir que les gens qui traitent les demandes de dépôt de brevet ne sont pas spécialistes des logiciels, donc qu'ils ne sont généralement pas qualifiés pour juger de la nouveauté des "inventions" et accèptent parfois "n'importe quoi". Ceci peut avoir des conséquences parfois dramatiques compte-tenu qu'il faut un procès très coûteu pour invalider un brevet.
Ourch, pas bon du tout ca. Premierement tu ne sais pas si les gens qui traitent les demandes de depot de brevet logiciel sont des experts ou pas, vu que pour l'instant les depots pour les programmes "as is" n'existent pas(tu peux avoir de gros doutes, dire qu'a l'heure actuelle l'accent n'est pas mis sur ce point mais pas dire que quelque chose qui n'existe pas se deroule dans de mauvaises conditions). Les guillements autour d'invention ne sont pas necessaires, si tu veux relativiser parle d'inventions potentielles, ou de candidats au brevet. "N'importe quoi" a occir severement tu peux dire qu'ils pourront etre amene a breveter des decouvertes triviales (une fois de plus ca ne se produit pas encore, c'est une possibilite future, le conditionnel est de rigeur) . Derniere phrase a mettre au conditionnel aussi, eviter la notion de dramatique (ce n'est pas du theatre) . Proposition de reformulation : Or un brevet trivial, si il est fondamentalement nuisible, est aussi dificile a faire anuler compte tenu des couts engendres par une procedure d'invalidation.
Pour finir a part la "querelle de clocher entre informaticiens psycho-rigides" qui est tout a fait deplace, le reste me parait acceptable.
Kha
# Howto : ecrire a son depute.
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche Situation critique concernant la brevetabilité du logiciel en Europe. Évalué à 8.
1) Ne parlez pas du logiciel libre dans votre lettre.
Les problemes soulevespar la notion de logiciel libre et ceux souleves par la notion de brevetabilite sont philosophiquement proches, mais techniquement disjoints. Il ne faut pas qu'une personne en lisant votre email tombe sur les termes GNU ou Linux et se dise que c'est encore un coup des idealistes. Il ne faut pas non plus qu'une personne, intriguee par votre lettre, se voit dire en la montrant a un collegue : « laisse tomber, c'est des fanatiques ces gens la ». L'amalgame logiciel libre/pirates/fanatiques/terroristes est regrettable, mais il est reel, et on a plus le temps d'apprendre aux gens a faire le distinguo.
2) Pas de scenario catastrophe.
Bien que le probleme des brevets puisse generer une main-mise des Etats Unis sur les technologies informatiques, le preciser ou le donner un exemple trop noir (type Microsoft prend le controle du monde deux mois plus tard) decredibilisera votre missive. Enoncez calmement les differents problemes soulevees par les brevets sur le logiciel et laissez vos representants se faire une image par eux-meme. Personne ne voudra croire que cette loi entrainnera la fin du monde tel qu'on le connait.
3) Pensez capitaliste.
Ne parlez pas de notion de partage, de liberte d'acces au technologies ou de droit de savoir ce qui se passe sur votre ordinateur, il est important lorsque l'on est pris par le temps de donner des en majorite des contre arguments. Il faut le reconnaitre, en ce moment en Europe meme la gauche est de droite( si l'on ne tient pas comte des extremes). Ne courrez pas le risque de passer pour un doux reveur ou pour un idealiste, plus personne ne croit en rien. A l'inverse essayez de vous mettre dans la peau d'un dirigeant de societe informatique editrice de logiciels.N.B : les SSII ne comptent pas, tout ce qui est facture a une SSII est immediatement refacture au client, ce sont les boites les moins susceptible d'etre touche par cette loi (qui ne leur apportera rien non plus). Les entreprises a risques sont celles qui utilisent des technologies pour lesquelles un brevet existe outre atlantique.
4)Restez calme.
Le sujet de la brevetabilite du logiciel est un sujet tres sensible dans la communeaute du libre. Mais evitez a tout prix les «Ca sera n'importe quoi », « idiots incomptents », « avocats qui ne pensent qu'a faire du fric » etc. Il est vital que votre discour reste pose et professionel, dans le cas contraire vous ne ferez que desservir la cause que vous voulez defendre. N'hesitez pas a faire relire votre papier avant de l'envoyer. Un point d evue exterieur est souvent excellent. Si votre mere, votre soeur, votre collegue ne connaissent pas ou pas bien le probleme, ils forment des lecteurs ideaux. Vous voulez « vendre » une idee, l'agressivite n'est pasune bonne methode.
5)Soyez original.
Ne recopiez pas une lettre type trouvee sur un site pour l'envoyer a tous les deputes. Creez votre lettre, avec votre personnalite (une fois de plus n'hesitez pas a vous faire aider). Un depute qui recevra 50 fois la meme lettre ou le meme email risque de rejeter en bloc, les representants europeens ne sont pas plus friand de spam que nous. Pour la meme raison evitez d'etre exhaustif, ne reprenez pas l'ensemble des arguments contre les brevets que vous avez lu, mais choisissez un quelques uns qui vous parraissent pertinents. Cela vous permettra tout d'abord de les exprimer facilement avec vos mots a vous et donc de mieux les defendres, et ensuite cela fera bien ressortir le fait qu'il s'agit d'une initiative individuelle et personelle et non pas un mouvement de troupeau initie par un petit groupe.
De plus un depute sera plus tente de lire ce type de lettre jusqu'au bout si a chaque fois il voit des choses nouvelles. Finalement une lettre de deux pages bien faite et plus attrayante qu'un lettre de vingt page construite au copier/coller.
Bon maintenant quels sont les arguments les plus fort qui vont contre la brevetabilite. Je donne une liste loin d'etre exaustive
1) Suravantage americain.
Si l'on veut que les brevets europeens soit reconnus aux Etats Unis, il faut que les brevets americain soit reonnus en Europe. Donc avant meme que le premier brevet ne soit depose de ce cote ci de l'Atlantique il y aura des dizaines de milliers de brevets appliquables. Quel impact peut avoir l'arrivee massive de brevets pour ainsi dire du jour au lendemain ? Comment gerer l'ensemble de ces brevets dans le cas de logiciels jusqu'ici legaux et qui se retrouvent brutalement a enfreindre un ou plusieurs brevets ? Un grand nombre des technologies breuvetees ne sont pas « a louer », l'inventeur se reservant l'exclusivite. Comment faire dans ce cas si une alternative Europeenne existe deja ? Faut-il accorder une utilisation exceptionelle (et si oui serat-elle valable outre Atlantique) ou bien faut-il interdire la vente de ce logiciel (et dans ce cas la quid de son utilisation ?). Si il n'y a pas un systeme de protection tres fort, les brevets sur le logiciel risquent d'impacter negativement des entreprises avant meme le premier depot de brevet du cote Europeen.
2) Une loi impossible a respecter.
L'ecriture d'un programme (meme de taille modeste) implique souvent de faire appel a des dizaines de fonctions, d'algorithmes ou d'interfaces. Un produit comme SAP (progiciel d'aide a la decision et la l'interoperabilite) en contient des centaines de miliers. Et chacuns de ces objets et sujet a brevet. Qui peut se permettre financierement d'effectuer une recherche d'antecedent sur l'ensemble des modules dont il n'est pas absolument sur de l'exemption de brevet ? Personne. Dans le cas de SAP une telle recherche representerait probablement des annees de recherche (pendant lesquelles la commercialisation du produit est risquee) et des centaines de millions d'Euros. Aux Etats-Unis ce type de verification n'est pour ainsi dire jamais effectuee, a la place les industries du logiciel s'equipent de brevets dont les caracteristiques innovantes sont souvent discutables dans un but purement defensifs, et si jamais il s'avere qu'elles enfreignent un brevet, elles intentent un contre proces.
3) Definir la notion d'evidence.
Les brevets s'appuient pour qualifier la notion d'innovation sur la qualite non triviale de celle-ci pour l'homme du metier. Si le tournevis et la vis existent deja, les notions de vissage et de devissage sont triviales pour toute personne qui a deja eu un tournevisse en main. Mais est-il evident pour toute personne qui s'est deja servi d'un traitement de texte que la gestion des formats de caracteres est une application evidente du schema « poid mouche ». Pas vraiment, en fait la plupart des personnes qui se servent d'un traitement de texte ignorent jusqu'a l'existence de ce schema. A partir de la vers qui se tourner ? L'utilisateur (dans la plupart des cas) reconnaitra sont incompetence a juger du caractere innovant ou non de la fonctionalite. L'inventeur, dont le but est de deposer le brevet, lui par contre defendra cet aspect. Il est probable que la concurrence, pour des raisons financieres evidente, niera cette innovation. La question est donc de savoir qui va faire office de juge d'innovation, et quand va-t-il rentrer en scene(au moment du depot de brevet, ou seulement en cas de litige) ?
4) La notion de realisation.
Pour eviter le breuvetage d'idee, les brevets, pour pouvoir etre acceptes, necessitent qu'au moins une realisation fonctionelle du brevet existe. En d'autre termes je ne peut deposer un brevet que sur ce qui existe et qui fonctionne. Le probleme souleve ici est qu'en informatique il arrive tres souvent que la solution existe de facon theorique, mais ne soit pas realisable techniquement pour cause de limitations dans la puissance des machines. Partant de la une solution connu de tout le monde pourrait tres bien etre protegee par le premier groupe en mesure de creer une machine capable de la faire tourner. On tombe ici dans une impasse. Soit on accepte des brevets sur des idees avec tout le mal que cela peut entrainner, soit on annule la possibilite de brevet pour une invention connue mais non implementable et dans ce cas il risque d'y avoir de gros abus difficile a controler, soit on accepte le brevet et la on verouille les droits pour l'entreprise non pas la plus meritante mais la plus puissante financierement.
5) Sur quoi porte le brevet exactement.
Les brevets Europeens a l'heure actuelle sont bases sur des realisations qui touchent le monde reel. Ils peuvent donc etre tres descriptifs sans que cela nuise a leur protection. Admettons le les lois fondamentales de la physique, telles que la gravite ou la conservation de l'energie, ont peu de chance de changer demain. En informatique cette stabilite des lois n'existe pas. Fondamentalement l'ordinateur n'a qu'une seule reference : soit l'information(en l'occurence le courant) passe, soit il ne passe pas, et meme ceci va etre remis en cause par l'arrive des ordinateurs quantiques. Si le brevet portait sur une realisation particuliere come c'est le cas dans le monde reel, il n'aurait dans le monde informatique aucune valeur. Le simple fait de changer de plateforme (ie de passer d'une technologie PC aune technologie Machintosh) ou meme de changer le language de programation suffirait a contourner le brevet. La solution qui a ete adopte aux Etats-Unis a ete de breuveter l'effet obtenu par le logiciel. Cette solution n'est pas conforme au bon sens. Lorsque l'on utilise une fonctionnalite d'impression pour sortir un doccument sur une imprimante, suivant que l'imprimante soit connectee directement au PC, qu'elle se trouve sur le reseau, ou meme qu'elle soit virtuelle et serve en fait a envoyer un fax, les methodes utilisees sont completement differentes et pour ainsi dire disjointes. Poutant l'effet produit est le meme. Dans le monde reel cela reviendrait a dire que l'inventeur de la vis pourrait deposer un brevet sur « une methode pour assembler deux materiaux disjoints » et bloquerait ainsi toute possibilite d'invention des clous, de la colle ou de la soudure.
Voila, permission est bien entendue accordee de reprendre tout ou partie de ce texte pour en faire ce que bon vous semble.
Kha
[^] # Re: un peu d'histoire: mount et unmount...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal un peu d'histoire: mount et unmount.... Évalué à 1.
Kha
[^] # Re: return(result);
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal return(result);. Évalué à 1.
Genre for(foo=[*type]init(x,y,z,truc(alpha)),if(*ptr=++foo) chose=bidule([char*] ptr-8),check[schmolls=new gizmo(chose)]){};
Ben il a pas reussi a me convaincre. Par contre pendant le temps ou on etait en binome j'ai reussi a le faire changer d'avis.
Kha
2 mois d'obfuscate code contest quand meme...
# Re: un peu d'histoire: mount et unmount...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal un peu d'histoire: mount et unmount.... Évalué à 2.
Kha
# Re: return(result);
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal return(result);. Évalué à 1.
Donc parentheses pour moi.
Kha
[^] # Re: Mon travail ...
Posté par Jerome Herman . En réponse au sondage Mon travail .... Évalué à 4.
Ah bon ca ca sert a rien, va falloir le dire et vite a Benoit Madelbrot, parceque ca fait des annees qu'il met au point des modeles de ce type. Mais bon il faut bien reconnaitre que c'est un homme qui n'a pas apporte grand chose a la science en general.
"Evolution des flux et des sources en hydrocarbures à différentes échelles spatiales dans un réseau dassainissement unitaire par temps de pluie "
La aussi a quoi ca peut bien servir, quand on traite des hydrocarbure on peut tres bien attendre qu'il fasse beau. Qui s'interresse a la possibilite de voir des usines de traitement rendues ineficace simplement parceque la matiere a traiter est sensible au variations de pression ou d'humidite. Moi je ne bois que de l'evian en bouteille alors ...
"Les crises spéculatives Pourquoi et comment des bulles persistent malgré la présence dindividus rationnels"
Ca je suis d'accord c'est tres con. Nos grand-parents etaient mort de rire devant la debacle de la crise de 29, et avouons le qu'est ce qu'on a pu se foutre de la gueule de certaines entreprise au moment de l'eclatement de la bulle internet. C'est vraiment trop drole de voir des fortunes s'effondrer, des petits epargnants qui se retrouvent a la rue du jour au lendemain. Non sincerement il faut surtout pas etudier ca ou essayer de trouver une parade.
"Modèle de représentation de produits pour une caractérisation multi-points de vue de la géométrie avec défauts"
Arf la c'est vraiment n'importe quoi. Tout le monde c'est tres bien que ca sert a rien. Je veux dire tu veux savoir a quoi ressemble un produit ? Ben tu demande a ce qu'on te l'envoit ou tu demandes une maquette. C'est un produit mathematique qui evolue dans plus de 3 dimensions spatiales ? Et ben tu change de continuum existentiel mon petit. Non bientot le thesard il va nous expliquer que c'est possible de faire des plans 2D multi-vues qui representent des objets en 3 dimensions ou plus.
"Etude des aspects dynamiques dans l'apprentissage par renforcement : influence de l'horizon temporel sur la stabilité et la vitesse de convergence"
Ben voyons une these sur l'evolution des reseaux de neurones en phase d'apprentissage. Mais qui ca va bien pouvoir interresser ? Je veux dire les reseaux de neuronnes et les methodes d'apprentissage pour les former on s'en fiche. Encore un reveur qui va s'etonner du mal qu'il va avoir a trouver des gens interresse par ce qu'il a fait.
Kha
# Re: OOo 1.02
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal OOo 1.02. Évalué à 3.
Sinon pour verifier si ca vient bien de la tu peux editer ton XF86Config et commenter les parties qui concernent le DRM. Si une fois l'acceleration materielle desactivee ca passe toujours pas c'est que ca vient pas de la.
Kha
[^] # Re: Soft de peer to perr
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Soft de peer to perr. Évalué à 1.
Je suis contre la tres grosse constante.
Si on prend deux hypothese assez courantes :
1) je connais l'intervalle de mes valeurs qui sont des entiers (par exemple 0 <valeur <k) et leur nombre et fixee (j'ai n valeurs a trier)
2) Je m'en fout de la quantite de memoire que je grille je veux de la vitesse.
voici le tri le plus rapide du monde :
initialiser a 0 tableau[k] //je cree un tableau pour le tri
valeur[n] // la structure qui contient mes valeurs
pour i entre 0 et n exclu faire
incrementer tableau[valeur[i]]
fin pour
Amusant non ? et hop une structure qui contient dans chaque case le nombre d'elements egaux a la place de la case. cout : O(n).
Ensuite pour sortir les zeros du tableau (si le besoin s'en fait sentir )c'est O(k), mais c'est rarement obligatoire. En fait ca n'est utile que si k est tres superieur a n(ce qui est souvent tres rare).
Maintenant si ce n'est pas des entiers (c'est la que ca bouffe de la memoire) ben on va les transformer en entiers en les multipliant par ce qui va bien (preicision a six chiffres = *1000 0000). Vous avez bien entendu le droit de hurler a l'anonce de cette ennormite, neamoins il y a pas mal de cas ou ca marche. Bien sur il risque d'y avoir plus de chances que k soit superieur a n, donc le traitement pour purger les 0 du tableau peut sembler long.
Kha
# Re: Trop FORT !!!!
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Trop FORT !!!!. Évalué à 4.
Par contre il y a du progres on ne nous traite plus de pedophiles nazis (alway look at the bright side of life).
Kha
[^] # Re: Les impôts
Posté par Jerome Herman . En réponse au sondage Mon travail .... Évalué à 4.
Kha
[^] # Re: Eclipse et C
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Eclipse et C. Évalué à 1.
Non je dis ca c'est juste que ca fait moins mal, c'est tout.
Kha
# Re: Eclipse et C
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Eclipse et C. Évalué à 2.
Anjuta est a mon sens meilleur que Kdevelopp, ceci etant Gideon est tres prometteur. Le gros reproche que je fais a Kdevelopp c'est sa manie de vouloir a tout prix mettre a jour et a sa facon les fichiers make. Comme je n'utilise pas mes make exclusivement pour calculer (j'ai des make debug, make test, make CVS etc.) ca me fiche a cahque fois un bazar de folie. Ceci etant comme ca m'a enerve de voir le truc m'exploser au visage une demi douzaine de fois je n'ai pas insiste. C'est surement configurable et j'ai surement pas fait comme il fallait.
Je trouve la solution Anjuta+Glade beaucoup plus utilisable qu'Eclipse pour tous les dev de taille non minime. Sur mon 2,4Ghz avec 512 Mo Eclipse + Glade + GDB = je me traine....
Sinon pour les petites modifs en 10 secondes j'aime bien Kate de l'environement KDE (probleme : avoir l'environement KDE installe) sinon JEDIT marche pas mal.
Voila mon opinion
Kha