« Il y a des évolutions dans le sens du... "sens", pardon pour la tournure malheureuse, plutôt que de la technicité. Le but n'est pas de faire des bêtes de calcul, mais des gens qui savent ce qu'ils calculent, et comment calculer. »
Et je trouve ça assez bête. :-)
Avant de comprendre comment mon ordinateur fonctionnait, je l'ai utilisé (sous MS-DOS au départ, sous MS-Windows ensuite, puis enfin avec un mix Linux/MS-Windows/*BSD). Je n'ai commencé à réellement comprendre son fonctionnement que par hasard, dans mes cours d'électronique en 1ère.
Le côté calculatoire des maths en primaire et au collège est à mon avis un mal nécessaire. Le sens de ces opérations n'est compris que bien plus tard, et pour être franc, on aura toujours besoin de calcul mental dans la vie de tous les jours, alors que comprendre comment on obtient Z à partir de N, et tutti quanti, je ne vois pas trop l'intérêt autre que la culture générale pour tous ceux qui font des études non scientifiques [1].
Pour « savoir calculer », il faut calculer beaucoup, ça doit être limite un réflexe. Le « comment » vient bien plus tard. Nous percevons, nous utilisons tout un tas d'outils dans la vie de tous les jours, mais nous ne savons pas nécessairement comment ils fonctionnent, n'est-ce pas ?
Je suis loin de sous-estimer la capacité de compréhension des élèves de primaire. Je pense que justement, on a trop tendance à les sous-estimer, on ramène tout vers le bas. Mais une chose est certaine : malgré mon niveau moyen en maths, ce qui a fait que j'ai toujours réussi à m'en sortir jusqu'au bac, ça a été de faire des exercices encore et encore pour m'enfoncer la théorie dans la tête (bon en fait ce n'est pas tout à fait vrai, mais on va simplifier). Et ce qui m'a permis de bien comprendre, plus que tout, c'est de savoir bien lire, et de connaître mes quatre opérations.
Pour moi la primaire doit permettre d'avoir des bases si solides avec les maths « concrètes » que lorsqu'on aborde des domaines plus abstraits, on peut toujours se reposer dessus (je parle jusqu'au lycée).
Une sorte d'approche « bottom-up », si tu veux.
Pour faire une analogie, je vois la différence entre ceux qui apprennent « comment programmer » en Java, directement à un certain niveau d'abstraction, et ceux qui ont appris « par le bas », par exemple en ayant d'abord reçu un cours d'architecture des ordinateurs, en même temps que des cours de C.
C'est ce qui s'est passé dans mon cas : contrairement à certains cours, nous n'avons commencé à toucher les pointeurs que deux mois après avoir commencé l'algo/prog en C. Pourquoi ? Pour laisser le temps au prof d'archi de nous en montrer assez concernant les registres, la mémoire, les adresses, ... Et bizarrement, une fois ceci fait, lorsqu'on nous a parlé de pointeurs, a priori rien n'a semblé bizarre. « Ben oui, c'est comme en archi, quoi ». Avant cela, nous avions recours à des artifices pour les chaînes de caractères, la notion d'allocation dynamique n'était pas connue... Mais ce n'était pas grave.
En maths c'est pareil : on peut cacher une partie de la complexité des objets manipulés, car l'important ce sont les bases. Il sera toujours temps d'entrer plus en détails, de faire plus d'abstractions plus tard.
[1] Oui, je sais qu'en primaire et au collège, on n'explique pas comment on obtient l'un à partir de l'autre, c'est juste un exemple. :-)
« Sinon, autant n'autoriser que les abaques dans les concours scientifiques... »
Mais justement, rappelle-toi un peu ce que tu faisais au collège, comme maths. Je ne sais pas quel est ton âge, mais il y a un peu plus de dix ans, je n'ai réellement fait explicitement d'équations qu'à partir de la Quatrième (il y avait une sorte d'introduction en fin de cinquième si je me souviens bien - sans parler des opérations à « trous »).
Ce qu'on nous fait faire au collège en maths est hautement calculatoire jusqu'en cinquième (il s'agit finalement d'apprendre les bons mécanismes), sauf dans le cas de la géométrie (même si là encore, on ne fait pas réellement de démonstration...).
Même arrivés en quatrième ou troisième, le programme devient plus abstrait, mais justement, ce sont les briques de base qui vont permettre de comprendre une bonne partie de la suite (les équations et la façon de rédiger une réponse à un problème les mettant en oeuvre, etc.) ; je me vois mal introduire une facilité de calcul ou de résolution d'équation alors qu'on est justement là pour apprendre comment résoudre ce genre de problème.
« Ils leur apprennent le calcul, ET à se servir d'un tableur. »
« Une calculatrice, un tableur, c'est un outil. De toute façon pour s'en servir faut connaitre les bases, deviner en voyant un résultat si on a pas fait une erreur de frappe... »
« Tant mieux si on apprend au plus tôt à se servir d'un ordinateur. »
Je te conseille fortement de lire le document que j'ai référencé plus haut, notamment la partie concernant l'enseignement de l'informatique au collège et au lycée. Franchement, autant je comprends l'intérêt d'apprendre aux élève à se servir d'un ordinateur, autant je ne suis pas convaincu que ça doive se faire sur le temps des cours de maths. Comme il est évident que nous ne sommes pas tous égaux devant l'outil ordinateur (entre ceux qui ont un ordinateur et ceux qui n'en ont pas, déjà, on peut voir une certaine inégalité), je ne dis pas qu'il faut absolument bannir l'apprentissage de son utilisation dans un cadre scolaire. Par contre, utiliser l'ordinateur en maths, au collège, je trouve ça très très dangereux. Au lycée aussi, d'ailleurs.
C'est assez marrant, lorsque j'étais au collège, il nous était interdit d'utiliser une calculatrice graphique. Même en Seconde, ça nous était interdit. Ce n'est qu'une fois arrivé en section scientifique qu'on m'a autorisé à l'utiliser. Et je trouve ça particulièrement sain : ici, la calculatrice nous a aidé pour comprendre le comportement de fonctions. Mais même comme ça, ça ne m'a pas dispensé de devoir tracer les courbes moi-même...
Honnêtement, vue la teneur des programmes de maths entre la 6è et la 2nde, je ne vois pas vraiment ce qui justifie l'utilisation d'un ordinateur pour calculer quoi que ce soit.
Pire : les gens qui font une prépa ou un DEUG MIAS, à ma connaissance, n'ont droit à rien de plus qu'une calculatrice graphique. Il y a bien une partie « informatique », mais il s'agit de « vraie » informatique théorique (avec Maple, Pascal, ou OCaml, par ex).
« De toutes façons, le tableur se prête très bien à cet usage. Ça apporte énormément aux élèves pour la compréhension des fonctions, le développement des procédures de calculs, la recherche par tatonnement. »
Il n'y a que moi que cette phrase fait tiquer ?
Le tâtonnement c'est bien, mais tant qu'on reste au niveau collège-lycée, j'estime que les maths ont un niveau encore assez bas pour que ce dernier se fasse à la main !
Je ne vois objectivement pas comment laisser une machine faire les calculs à ma place pourrait m'aider en quoi que ce soit pour de l'apprentissage. Surtout au collège ou au lycée.
Il est signé par de très grands mathématiciens (beaucoup, comme Laurent Lafforgue, ont obtenu la médaille Fields).
Le texte est éloquent, et même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui y est dit, dans les grandes lignes, je le trouve extrêmement pertinent (et pas forcément si grandes que ça, les lignes).
Bref. Ca n'enlève rien à l'initiative louable de faire un manuel libre. C'est surtout que l'on ait décidé d'apprendre les maths aux élèves en leur faisant sauter l'étape « calculatoire » qui est extrêmement formatrice, qui me gêne - et ça, les rédacteurs du manuel n'y peuvent rien.
Même Fabius devient un ultra de gauche.
Fabius ? Un ultra de gauche ? Pardon ? Fabius est un opportuniste, qui a bien compris une chose : Jospin s'est planté en 2002 parce qu'il a dit tout haut ce que son gouvernement ("ancien" et "futur") savait déjà : ils n'allaient pas faire de politique économique de gauche. Et il y a perdu son électorat (sans parler de sa guéguerre débile contre Chirac).
Fabius surfe sur ce besoin d'avoir une gauche "vraiment à gauche", justement. Parce que c'est pas avec DSK qu'on peut dire qu'elle l'était, niveau économie.
Quand on voit que dans beaucoup de pays (USA, RU, Allemagne, Italie) ce qui est appelé "gauche" est plus proche de Bayrou voire Villepin que de Hollande ou Fabius...
Je te renvoie à ce que disait Rocard sur le sujet en décembre 2004, où justement il explique que non, au PS en France, ça fait un moment qu'on a accepté l'économie de marché, et qu'on n'est pas du tout en retard sur les autres partis "socialisant" européens.
Chose amusante : dans les autres pays du monde, droite=conservateurs, gauche=travaillistes/libéraux.
Euh, c'est pas parce que "libéral" en français (la langue) veut dire une certaine chose que ça doit forcément vouloir dire la même dans les autres langues (au hasard, aux USA). La notion de faux-ami n'a pas disparue du jour au lendemain, que je sache.
D'ailleurs, les journalistes français parlent bien de parti "démocrate" et "républicain" qd ils parlent des EU, c'est pas pour rien.
« Mais le parallélisme de l'application, par exemple les politiques d'ordonnancement ou d'accès aux donées partagées, si ce n'est pas décrit dans le code source, le compilateur ne peut pas l'inventer. »
Ben euh... Au moins la « threadification », le compilateur peut faire quelque chose...
« Je prefere plutot que mon noyau et son scheduler qui s'occupe de paralleliser l'utilisation des ressources de ma machine, que le compilateur qui essaye de paralleliser un programme. »
C'est dommage. Si un compilateur est capable, moyennant un léger surcoût à la compilation, d'extraire les instructions indépendantes, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en profiter pour paralléliser automatiquement le programme (création de pipelines logiciels, déroulage de boucles, déroulage/fusion, etc)
« Pour les extrémistes : options -ansi voir ... (aïe) -pedantic :-P »
Euh, je n'utilise jamais -ansi, parce que de toute manière je serais obligé de définir certaines macros spécifiques à GCC, alors autant garder l'environnement de base. Mais je ne vois pas en quoi --pedantic est une option d'extrêmiste.
-Wall -W -pedantic
me semblent les options minimales pour qui veut faire un code un minimum correct (éventuellement avec l'option -std=c99 histoire de se mettre au goût du jour - mais bon, comme GCC n'implémente pas toutes les options de C99, ce sera du C99--).
« Que des tonnes de mongoliens adorateurs de \emph (dont je fais(ais) partie) continue le culte du cadavre, c'est normal. Ca peut meme durer 2000 ans. »
C'est marrant, quel que soit l'éditeur de texte choisi (dans ViM et Emacs c'est certain, et j'ai vu des plugins pour d'autres éditeurs aussi), il y a tout un tas de facilités qui existent pour justement éviter de taper \emph{} et autres {\tt } à la main. Au hasard, je tape SSS et paf! un joli \subsection{} apparaît dans ViM. C'est sûr, ça doit prendre environ 0,1 seconde de plus que de faire un ctrl-G dans OOo.
Maintenant, tu peux dire ce que tu veux sur Latex, que c'est pourri, que ça n'a plus d'avenir, etc. Le langage TeX et les macros LaTeX n'évoluent plus ? C'est possible (même si un jour ils finiront par le sortir, leur Latex 3 !)
J'espère à ce moment-là, que tu es aussi d'avis de rendre le langage C obsolète au profit de langages de type Ruby, OCaml, squeak, etc.. (j'ai fait exprès de mettre tout un tas de langages interprétés dans le lot, mais mettez n'importe quel langage compilé qui possède une vérification des types plus forte que celle de C - au hasard C++ - et c'est bon aussi). Sauf pour ce qui est du très bas niveau, bien sûr.
Parce que bon, C99 existe, c'est vrai, et certaines évolutions peuvent être considérées comme "majeures", mais sont pour beaucoup des ajouts récupérés depuis d'autres langages plus évolués. Et avant d'avoir une norme ISO 99, nous avons eu pendant près de 10 ans une norme 89, et pendant près de 20 ans auparavant, pas de norme du tout, avec des extensions spécifiques à un compilateur à tous les coins.
Qu'on soit bien d'accord, je ne dis pas que Latex est LE truc ultime pour tout. Mais l'exemple de Beamer (qui n'est finalement, rien d'autre qu'un jeu de macros au-dessus des macros Latex) permet de vraiment faire de belles présentations. Bon ben, entre une présentation OOo/PowerPoint et une présentation Beamer, j'ai choisi mon camp.
Dire que Latex n'évolue pas, alors qu'il existe tout un tas de packages qui permettent au contraire de ne pas avoir à se taper le Latex Companion de A à Z, je trouve ça assez fort.
les standards réseaux sont presque tous big-endian.
Mmmh.
Quels standards réseaux ? Pour moi, ils étaient TOUS en BIG-ENDIAN :-)
Est-ce que tu te souviens de ce qui rend plus simple l'un ou l'autre sens selon le point de vue de l'utilisateur ? Parce que comme je suis à mi-chemin entre l'informaticien et l'électronicien, je n'ai pas un avis aussi tranché ;-)
Honnêtement, ce n'est pas avec le peu d'électronique que j'ai fait que je pourrai te répondre pour le Big Endian. Pour le little endian, avoir les octets de poids fort dans le "bon sens", c'est quand même plus facile pour imaginer ce que va faire la machine.
Genre, si j'ai un mot de 4 octets (ABCD) à transmettre sur le réseau, et en supposant que ce dernier soit en Little Endian, ils vont partir "dans l'ordre". Alors qu'en Big Endian, j'aurais un mot ABCD, mais en pratique, si le réseau est en Big Endian lui aussi, ABCD deviendra CDAB (si je ne m'abuse - ou alors c'est carrément au niveau de l'octet, et à ce moment-là ce sera DCBA). Bref, ça ne respecte pas l'ordre des "humains".
Bof, en fait les processeurs actuels sont capables de se câbler comme on le désire (oui oui, on peut spécifier à certains procs actuels de fonctionner en little-endian ou en big-endian). Quand on en arrive à ce niveau de généricité, je ne vois pas trop où se pose le problème.
D'autre part, dans mes souvenirs, un de mes profs nous expliquait que d'un point de vue d'électronicien, faire du Big-Endian était plus simple, mais que d'un point de vue d'informaticien, le "penser" était plus difficile (ce qui se conçoit aisément). Bref, le design des puces devient plus complexe en Little-Endian, mais ne pose apparemment pas de problème de perfs significatif.
Tsk tsk. Ce que je voulais dire, c'est qu'il était plus tout jeune, en effet. Après, 60 ans c'est effectivement pas ultra vieux. N'empêche, on parle déjà de troisième âge.
Et tes potes de 60 ans qui découvrent le parachutisme, j'aimerais bien savoir combien ils sont en proportion, aussi.
« Latex est mort »
Euh, bof. Déjà, pour les présentations, on a désormais Beamer, qui est simple à prendre en main si on connaît déjà le fonctionnement de Latex dans les grandes lignes, et qui renvoie powerpoint aux oubliettes (je suis sérieux) - sauf évidemment si on veut faire de jolies animations kikoo-LOL à tout va. Mais à ce moment-là on perd l'intérêt d'à quoi sert réellement une présentation.
Sinon, je n'ai pas eu le temps de regarder ce que valait ConTeXt, mais on m'en a dit le plus grand bien. C'est là encore un sur-ensemble de TeX, mais plus orienté présentation (dans le sens « plus graphique » que les docs produits par LaTeX).
« Mais latex c'est lourd, c'est bordelique, c'est incomprehensible, y'a aucune doc centralisée, des milliards d'extensions toutes plus obsoletes et incompatibles les unes que les autres, latex ne bouge plus »
Bah tu sais, avant l'avénement d'internet, y'avait un truc qui s'appelait la librairie. Et là, ô miracle, des gens ont décidé d'écrire (par exemple) un machin appelé le LaTeX Companion. C'est miraculeux, ce truc.
Les extensions sont toutes trouvables (ou presque) sur le CTAN, et je m'aperçois que généralement, consulter la FAQ française de LaTeX est suffisante pour 80% des questions que je me pose.
Le reste du temps, je prends mon bouquin sur Latex (de la même façon que tu as ton squelette Latex, ou ton .emacs, acheter UN bouquin qui servira pour le restant de ses jours c'est pas cher payé, je trouve).
Jusqu'à preuve du contraire, en France, les brevets logiciels n'existent pas. Par contre, quand une équipe de l'INRIA met au point un robot intelligent, autonome, etc... Ben oui, ils veulent breveter l'invention, faut pas leur en vouloir.
La gué-guerre licence BSD/MPL/GPL/etc. n'a pas lieu d'être en France, car tout bêtement, du point de vue du droit _français_, mis à part peut-être la GPL à qui il ne manque pas grand chose, aucune de ces licences ne sont applicables -- ne serait-ce que parce qu'elles sont rédigées en Anglais et donc ... oui, tu as deviné, pas en Français.
La CeCILL est une tentative d'adaptation de la GPL au droit français. Alors la FSF a fait la grimace en disant que "ouiii, z'auriez pu nous demander notre aviiiis", etc. Maintenant le fait est que nous avons une vraie adaptation de la GPL au droit français, là où avant nous n'avions _rien_.
Je suis plutôt pro-licence BSD en général, mais il faut avoir conscience du fait que j'ai beau aimer, elle n'a aucune valeur juridique en France.
L'huma ? Comme dans l'Humanité ? Par Dassault ? T'es sûr que tu confonds pas avec Le Figaro (qui est effectivement possédé par Dassault, qui a expliqué que la France est encore trop à gauche et qu'il faut dire la vérité au français...)
Le problème surtout, c'est que l'ancien médiateur n'est plus là, et que ce n'est pas pour rien : quand on leur mettait le nez dedans, il disait "ah oui, ben... Désolé, vous avez raison, on essaiera de plus le faire".
Là, le nouveau médiateur dit "Ah, mais vous le voyez comme ça, mais nous, en fait, nous le pensions différemment, et du coup, vous comprenez, comme notre point de vue est différent, dans ce contexte, ben on a quand même raison - mais attention hein, c'est pas parce que de notre point de vue on a raison et vous tort que vous avez totalement tort". Bref, des réponses de normand à la "oui et non", qui noient le poisson.
Ah, parce que si on est contre ce qui a été fait par Sarkozy qd il était ministre de l'intérieur, on est forcément politiquement contre ? Parce qu'à ce train-là, le simple fait que Benoît Delépine ait fait partie du jury « condamne » politiquement l'initiative hein.
Et en ce qui concerne Sarkozy, ils ont bien détaillé ce qu'ils lui reprochaient.
Honnêtement je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. C'est peut-être parce que je suis athée, cela dit.
Mais franchement, un Jesus qui aurait une couronne d'épines sanguinolentes (et dont le sang serait celui de tous les gens soumis au dogme chrétien), avec une légende "2000 ans de dur labeur", en remaniant un peu l'idée, ça me ferait marrer.
Une caricature représentant Yahve (orth ?), qui filerait des épées au peuple israélien en leur disant "si si, j'vous ai promis que Canaan, c'était votre pâtelin, allez, nettoyez-moi tout ça au karsher", ça me choquerait pas. Bref, caricaturer toute une religion à un moment donné, dans un contexte donné, ça ne me choquera jamais.
A lire pas mal de commentaires ici, j'ai l'impression que des humoristes comme Desproges n'auraient jamais pu sortir leurs sketches s'ils devaient commencer leur carrière aujourd'hui.
Lorsqu'en relationnel tu dois modifier ton schéma, tu dois rajouter des "colonnes" dans tes tables. En objet, ça ne changera pas tellement.
Et puis, de toute façon, tu es limité par le fait qu'un SGBD est "fortement typé" : varchar(32), c'est pas varchar(31). Ton langage de programmation, qui se situe "au-dessus", n'a pas forcément cette limitation, et tu devras donc par toi-même faire de la logique par-dessus pour gérer ce genre de cas.
Par contre, là ou le modele SQL et le modele relationnel commence à avoir des lacunes se trouve :
- sur la fermeture transitive
Bon, histoire de faire mon chieur :-)
La fermeture transitive existe en SQL99. Maintenant, je te l'accorde, c'est pas encore tout à fait supporté par tout le monde (et il faut une syntaxe spéciale). De façon générale, même si elle est utile, on peut toujours la simuler à un n-ième niveau.
[^] # Re: Surpris
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Un manuel scolaire libre. Évalué à 2.
Et je trouve ça assez bête. :-)
Avant de comprendre comment mon ordinateur fonctionnait, je l'ai utilisé (sous MS-DOS au départ, sous MS-Windows ensuite, puis enfin avec un mix Linux/MS-Windows/*BSD). Je n'ai commencé à réellement comprendre son fonctionnement que par hasard, dans mes cours d'électronique en 1ère.
Le côté calculatoire des maths en primaire et au collège est à mon avis un mal nécessaire. Le sens de ces opérations n'est compris que bien plus tard, et pour être franc, on aura toujours besoin de calcul mental dans la vie de tous les jours, alors que comprendre comment on obtient Z à partir de N, et tutti quanti, je ne vois pas trop l'intérêt autre que la culture générale pour tous ceux qui font des études non scientifiques [1].
Pour « savoir calculer », il faut calculer beaucoup, ça doit être limite un réflexe. Le « comment » vient bien plus tard. Nous percevons, nous utilisons tout un tas d'outils dans la vie de tous les jours, mais nous ne savons pas nécessairement comment ils fonctionnent, n'est-ce pas ?
Je suis loin de sous-estimer la capacité de compréhension des élèves de primaire. Je pense que justement, on a trop tendance à les sous-estimer, on ramène tout vers le bas. Mais une chose est certaine : malgré mon niveau moyen en maths, ce qui a fait que j'ai toujours réussi à m'en sortir jusqu'au bac, ça a été de faire des exercices encore et encore pour m'enfoncer la théorie dans la tête (bon en fait ce n'est pas tout à fait vrai, mais on va simplifier). Et ce qui m'a permis de bien comprendre, plus que tout, c'est de savoir bien lire, et de connaître mes quatre opérations.
Pour moi la primaire doit permettre d'avoir des bases si solides avec les maths « concrètes » que lorsqu'on aborde des domaines plus abstraits, on peut toujours se reposer dessus (je parle jusqu'au lycée).
Une sorte d'approche « bottom-up », si tu veux.
Pour faire une analogie, je vois la différence entre ceux qui apprennent « comment programmer » en Java, directement à un certain niveau d'abstraction, et ceux qui ont appris « par le bas », par exemple en ayant d'abord reçu un cours d'architecture des ordinateurs, en même temps que des cours de C.
C'est ce qui s'est passé dans mon cas : contrairement à certains cours, nous n'avons commencé à toucher les pointeurs que deux mois après avoir commencé l'algo/prog en C. Pourquoi ? Pour laisser le temps au prof d'archi de nous en montrer assez concernant les registres, la mémoire, les adresses, ... Et bizarrement, une fois ceci fait, lorsqu'on nous a parlé de pointeurs, a priori rien n'a semblé bizarre. « Ben oui, c'est comme en archi, quoi ». Avant cela, nous avions recours à des artifices pour les chaînes de caractères, la notion d'allocation dynamique n'était pas connue... Mais ce n'était pas grave.
En maths c'est pareil : on peut cacher une partie de la complexité des objets manipulés, car l'important ce sont les bases. Il sera toujours temps d'entrer plus en détails, de faire plus d'abstractions plus tard.
[1] Oui, je sais qu'en primaire et au collège, on n'explique pas comment on obtient l'un à partir de l'autre, c'est juste un exemple. :-)
[^] # Re: Surpris
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Un manuel scolaire libre. Évalué à 1.
Mais justement, rappelle-toi un peu ce que tu faisais au collège, comme maths. Je ne sais pas quel est ton âge, mais il y a un peu plus de dix ans, je n'ai réellement fait explicitement d'équations qu'à partir de la Quatrième (il y avait une sorte d'introduction en fin de cinquième si je me souviens bien - sans parler des opérations à « trous »).
Ce qu'on nous fait faire au collège en maths est hautement calculatoire jusqu'en cinquième (il s'agit finalement d'apprendre les bons mécanismes), sauf dans le cas de la géométrie (même si là encore, on ne fait pas réellement de démonstration...).
Même arrivés en quatrième ou troisième, le programme devient plus abstrait, mais justement, ce sont les briques de base qui vont permettre de comprendre une bonne partie de la suite (les équations et la façon de rédiger une réponse à un problème les mettant en oeuvre, etc.) ; je me vois mal introduire une facilité de calcul ou de résolution d'équation alors qu'on est justement là pour apprendre comment résoudre ce genre de problème.
[^] # Re: Surpris
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Un manuel scolaire libre. Évalué à 3.
« Une calculatrice, un tableur, c'est un outil. De toute façon pour s'en servir faut connaitre les bases, deviner en voyant un résultat si on a pas fait une erreur de frappe... »
« Tant mieux si on apprend au plus tôt à se servir d'un ordinateur. »
Je te conseille fortement de lire le document que j'ai référencé plus haut, notamment la partie concernant l'enseignement de l'informatique au collège et au lycée. Franchement, autant je comprends l'intérêt d'apprendre aux élève à se servir d'un ordinateur, autant je ne suis pas convaincu que ça doive se faire sur le temps des cours de maths. Comme il est évident que nous ne sommes pas tous égaux devant l'outil ordinateur (entre ceux qui ont un ordinateur et ceux qui n'en ont pas, déjà, on peut voir une certaine inégalité), je ne dis pas qu'il faut absolument bannir l'apprentissage de son utilisation dans un cadre scolaire. Par contre, utiliser l'ordinateur en maths, au collège, je trouve ça très très dangereux. Au lycée aussi, d'ailleurs.
C'est assez marrant, lorsque j'étais au collège, il nous était interdit d'utiliser une calculatrice graphique. Même en Seconde, ça nous était interdit. Ce n'est qu'une fois arrivé en section scientifique qu'on m'a autorisé à l'utiliser. Et je trouve ça particulièrement sain : ici, la calculatrice nous a aidé pour comprendre le comportement de fonctions. Mais même comme ça, ça ne m'a pas dispensé de devoir tracer les courbes moi-même...
Honnêtement, vue la teneur des programmes de maths entre la 6è et la 2nde, je ne vois pas vraiment ce qui justifie l'utilisation d'un ordinateur pour calculer quoi que ce soit.
Pire : les gens qui font une prépa ou un DEUG MIAS, à ma connaissance, n'ont droit à rien de plus qu'une calculatrice graphique. Il y a bien une partie « informatique », mais il s'agit de « vraie » informatique théorique (avec Maple, Pascal, ou OCaml, par ex).
[^] # Re: Surpris
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Un manuel scolaire libre. Évalué à 4.
Il n'y a que moi que cette phrase fait tiquer ?
Le tâtonnement c'est bien, mais tant qu'on reste au niveau collège-lycée, j'estime que les maths ont un niveau encore assez bas pour que ce dernier se fasse à la main !
Je ne vois objectivement pas comment laisser une machine faire les calculs à ma place pourrait m'aider en quoi que ce soit pour de l'apprentissage. Surtout au collège ou au lycée.
Je recommande vivement la lecture du présent ouvrage (collectif) :
http://www.ihes.fr/%7elafforgue/textes/SavoirsFondamentaux.p(...)
Il est signé par de très grands mathématiciens (beaucoup, comme Laurent Lafforgue, ont obtenu la médaille Fields).
Le texte est éloquent, et même si je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui y est dit, dans les grandes lignes, je le trouve extrêmement pertinent (et pas forcément si grandes que ça, les lignes).
Bref. Ca n'enlève rien à l'initiative louable de faire un manuel libre. C'est surtout que l'on ait décidé d'apprendre les maths aux élèves en leur faisant sauter l'étape « calculatoire » qui est extrêmement formatrice, qui me gêne - et ça, les rédacteurs du manuel n'y peuvent rien.
[^] # Re: Bon
Posté par lasher . En réponse au journal Bayrou défendra le logiciel libre à l'Assemblé Nationale. Évalué à 10.
Fabius ? Un ultra de gauche ? Pardon ? Fabius est un opportuniste, qui a bien compris une chose : Jospin s'est planté en 2002 parce qu'il a dit tout haut ce que son gouvernement ("ancien" et "futur") savait déjà : ils n'allaient pas faire de politique économique de gauche. Et il y a perdu son électorat (sans parler de sa guéguerre débile contre Chirac).
Fabius surfe sur ce besoin d'avoir une gauche "vraiment à gauche", justement. Parce que c'est pas avec DSK qu'on peut dire qu'elle l'était, niveau économie.
Quand on voit que dans beaucoup de pays (USA, RU, Allemagne, Italie) ce qui est appelé "gauche" est plus proche de Bayrou voire Villepin que de Hollande ou Fabius...
Je te renvoie à ce que disait Rocard sur le sujet en décembre 2004, où justement il explique que non, au PS en France, ça fait un moment qu'on a accepté l'économie de marché, et qu'on n'est pas du tout en retard sur les autres partis "socialisant" européens.
cf. : http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=49(...)
Chose amusante : dans les autres pays du monde, droite=conservateurs, gauche=travaillistes/libéraux.
Euh, c'est pas parce que "libéral" en français (la langue) veut dire une certaine chose que ça doit forcément vouloir dire la même dans les autres langues (au hasard, aux USA). La notion de faux-ami n'a pas disparue du jour au lendemain, que je sache.
D'ailleurs, les journalistes français parlent bien de parti "démocrate" et "républicain" qd ils parlent des EU, c'est pas pour rien.
[^] # Re: Toujours pas l'intégration de GOMP...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.1 du compilateur GCC. Évalué à 2.
Ben euh... Au moins la « threadification », le compilateur peut faire quelque chose...
[^] # Re: Toujours pas l'intégration de GOMP...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.1 du compilateur GCC. Évalué à 4.
C'est dommage. Si un compilateur est capable, moyennant un léger surcoût à la compilation, d'extraire les instructions indépendantes, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en profiter pour paralléliser automatiquement le programme (création de pipelines logiciels, déroulage de boucles, déroulage/fusion, etc)
[^] # Re: Esperons que la qualité suivra
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.1 du compilateur GCC. Évalué à 10.
Tu veux dire, mis à part les fonctions de 4000 lignes et les hacks qu'on retrouve dans tous les sens ?
[^] # Re: Esperons que la qualité suivra
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Sortie de la version 4.1 du compilateur GCC. Évalué à 7.
Euh, je n'utilise jamais -ansi, parce que de toute manière je serais obligé de définir certaines macros spécifiques à GCC, alors autant garder l'environnement de base. Mais je ne vois pas en quoi --pedantic est une option d'extrêmiste.
-Wall -W -pedantic
me semblent les options minimales pour qui veut faire un code un minimum correct (éventuellement avec l'option -std=c99 histoire de se mettre au goût du jour - mais bon, comme GCC n'implémente pas toutes les options de C99, ce sera du C99--).
[^] # Re: Hum
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 0.
C'est marrant, quel que soit l'éditeur de texte choisi (dans ViM et Emacs c'est certain, et j'ai vu des plugins pour d'autres éditeurs aussi), il y a tout un tas de facilités qui existent pour justement éviter de taper \emph{} et autres {\tt } à la main. Au hasard, je tape SSS et paf! un joli \subsection{} apparaît dans ViM. C'est sûr, ça doit prendre environ 0,1 seconde de plus que de faire un ctrl-G dans OOo.
Maintenant, tu peux dire ce que tu veux sur Latex, que c'est pourri, que ça n'a plus d'avenir, etc. Le langage TeX et les macros LaTeX n'évoluent plus ? C'est possible (même si un jour ils finiront par le sortir, leur Latex 3 !)
J'espère à ce moment-là, que tu es aussi d'avis de rendre le langage C obsolète au profit de langages de type Ruby, OCaml, squeak, etc.. (j'ai fait exprès de mettre tout un tas de langages interprétés dans le lot, mais mettez n'importe quel langage compilé qui possède une vérification des types plus forte que celle de C - au hasard C++ - et c'est bon aussi). Sauf pour ce qui est du très bas niveau, bien sûr.
Parce que bon, C99 existe, c'est vrai, et certaines évolutions peuvent être considérées comme "majeures", mais sont pour beaucoup des ajouts récupérés depuis d'autres langages plus évolués. Et avant d'avoir une norme ISO 99, nous avons eu pendant près de 10 ans une norme 89, et pendant près de 20 ans auparavant, pas de norme du tout, avec des extensions spécifiques à un compilateur à tous les coins.
Qu'on soit bien d'accord, je ne dis pas que Latex est LE truc ultime pour tout. Mais l'exemple de Beamer (qui n'est finalement, rien d'autre qu'un jeu de macros au-dessus des macros Latex) permet de vraiment faire de belles présentations. Bon ben, entre une présentation OOo/PowerPoint et une présentation Beamer, j'ai choisi mon camp.
Dire que Latex n'évolue pas, alors qu'il existe tout un tas de packages qui permettent au contraire de ne pas avoir à se taper le Latex Companion de A à Z, je trouve ça assez fort.
[^] # Re: Tanenbaum était un visionnaire ...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Les UltraSparc sous GPL. Évalué à 3.
Mmmh.
Quels standards réseaux ? Pour moi, ils étaient TOUS en BIG-ENDIAN :-)
Est-ce que tu te souviens de ce qui rend plus simple l'un ou l'autre sens selon le point de vue de l'utilisateur ? Parce que comme je suis à mi-chemin entre l'informaticien et l'électronicien, je n'ai pas un avis aussi tranché ;-)
Honnêtement, ce n'est pas avec le peu d'électronique que j'ai fait que je pourrai te répondre pour le Big Endian. Pour le little endian, avoir les octets de poids fort dans le "bon sens", c'est quand même plus facile pour imaginer ce que va faire la machine.
Genre, si j'ai un mot de 4 octets (ABCD) à transmettre sur le réseau, et en supposant que ce dernier soit en Little Endian, ils vont partir "dans l'ordre". Alors qu'en Big Endian, j'aurais un mot ABCD, mais en pratique, si le réseau est en Big Endian lui aussi, ABCD deviendra CDAB (si je ne m'abuse - ou alors c'est carrément au niveau de l'octet, et à ce moment-là ce sera DCBA). Bref, ça ne respecte pas l'ordre des "humains".
[^] # Re: Tanenbaum était un visionnaire ...
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Les UltraSparc sous GPL. Évalué à 3.
D'autre part, dans mes souvenirs, un de mes profs nous expliquait que d'un point de vue d'électronicien, faire du Big-Endian était plus simple, mais que d'un point de vue d'informaticien, le "penser" était plus difficile (ce qui se conçoit aisément). Bref, le design des puces devient plus complexe en Little-Endian, mais ne pose apparemment pas de problème de perfs significatif.
[^] # Re: mort de quoi ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à -1.
Et tes potes de 60 ans qui découvrent le parachutisme, j'aimerais bien savoir combien ils sont en proportion, aussi.
[^] # Re: Hum
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 2.
Euh, bof. Déjà, pour les présentations, on a désormais Beamer, qui est simple à prendre en main si on connaît déjà le fonctionnement de Latex dans les grandes lignes, et qui renvoie powerpoint aux oubliettes (je suis sérieux) - sauf évidemment si on veut faire de jolies animations kikoo-LOL à tout va. Mais à ce moment-là on perd l'intérêt d'à quoi sert réellement une présentation.
Sinon, je n'ai pas eu le temps de regarder ce que valait ConTeXt, mais on m'en a dit le plus grand bien. C'est là encore un sur-ensemble de TeX, mais plus orienté présentation (dans le sens « plus graphique » que les docs produits par LaTeX).
« Mais latex c'est lourd, c'est bordelique, c'est incomprehensible, y'a aucune doc centralisée, des milliards d'extensions toutes plus obsoletes et incompatibles les unes que les autres, latex ne bouge plus »
Bah tu sais, avant l'avénement d'internet, y'avait un truc qui s'appelait la librairie. Et là, ô miracle, des gens ont décidé d'écrire (par exemple) un machin appelé le LaTeX Companion. C'est miraculeux, ce truc.
Les extensions sont toutes trouvables (ou presque) sur le CTAN, et je m'aperçois que généralement, consulter la FAQ française de LaTeX est suffisante pour 80% des questions que je me pose.
Le reste du temps, je prends mon bouquin sur Latex (de la même façon que tu as ton squelette Latex, ou ton .emacs, acheter UN bouquin qui servira pour le restant de ses jours c'est pas cher payé, je trouve).
[^] # Re: mort de quoi ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à -1.
[^] # Re: Ha ha ha
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 4.
[^] # Re: troll warning
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Disparition de M. Gilles KAHN, Président de l'INRIA, membre de l'Académie des Sciences. Évalué à 9.
La gué-guerre licence BSD/MPL/GPL/etc. n'a pas lieu d'être en France, car tout bêtement, du point de vue du droit _français_, mis à part peut-être la GPL à qui il ne manque pas grand chose, aucune de ces licences ne sont applicables -- ne serait-ce que parce qu'elles sont rédigées en Anglais et donc ... oui, tu as deviné, pas en Français.
La CeCILL est une tentative d'adaptation de la GPL au droit français. Alors la FSF a fait la grimace en disant que "ouiii, z'auriez pu nous demander notre aviiiis", etc. Maintenant le fait est que nous avons une vraie adaptation de la GPL au droit français, là où avant nous n'avions _rien_.
Je suis plutôt pro-licence BSD en général, mais il faut avoir conscience du fait que j'ai beau aimer, elle n'a aucune valeur juridique en France.
[^] # Re: TF1 mieux
Posté par lasher . En réponse au journal Le peer-to-peer est une pratique sectaire interdite. Évalué à 2.
[^] # Re: Pour éviter que ça ne se reproduise...
Posté par lasher . En réponse au journal Le peer-to-peer est une pratique sectaire interdite. Évalué à 4.
Là, le nouveau médiateur dit "Ah, mais vous le voyez comme ça, mais nous, en fait, nous le pensions différemment, et du coup, vous comprenez, comme notre point de vue est différent, dans ce contexte, ben on a quand même raison - mais attention hein, c'est pas parce que de notre point de vue on a raison et vous tort que vous avez totalement tort". Bref, des réponses de normand à la "oui et non", qui noient le poisson.
[^] # Re: Politique
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Big Brother Awards 2005. Évalué à 7.
Et en ce qui concerne Sarkozy, ils ont bien détaillé ce qu'ils lui reprochaient.
[^] # Re: Raaaah
Posté par lasher . En réponse au journal Xgl, la suite. Évalué à -1.
[^] # Re: chut
Posté par lasher . En réponse au journal [HS] : où sont les musulmans modérés dans cette histoire de caricatures ?. Évalué à 4.
Mais franchement, un Jesus qui aurait une couronne d'épines sanguinolentes (et dont le sang serait celui de tous les gens soumis au dogme chrétien), avec une légende "2000 ans de dur labeur", en remaniant un peu l'idée, ça me ferait marrer.
Une caricature représentant Yahve (orth ?), qui filerait des épées au peuple israélien en leur disant "si si, j'vous ai promis que Canaan, c'était votre pâtelin, allez, nettoyez-moi tout ça au karsher", ça me choquerait pas. Bref, caricaturer toute une religion à un moment donné, dans un contexte donné, ça ne me choquera jamais.
A lire pas mal de commentaires ici, j'ai l'impression que des humoristes comme Desproges n'auraient jamais pu sortir leurs sketches s'ils devaient commencer leur carrière aujourd'hui.
[^] # Re: utilité ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Première publication en licence libre du SGBDO EyeDB. Évalué à 1.
OQL (Object Query Language) permet de faire tout ce que propose SQL, et plus.
[^] # Re: utilité ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Première publication en licence libre du SGBDO EyeDB. Évalué à 2.
Lorsqu'en relationnel tu dois modifier ton schéma, tu dois rajouter des "colonnes" dans tes tables. En objet, ça ne changera pas tellement.
Et puis, de toute façon, tu es limité par le fait qu'un SGBD est "fortement typé" : varchar(32), c'est pas varchar(31). Ton langage de programmation, qui se situe "au-dessus", n'a pas forcément cette limitation, et tu devras donc par toi-même faire de la logique par-dessus pour gérer ce genre de cas.
[^] # Re: utilité ?
Posté par lasher . En réponse à la dépêche Première publication en licence libre du SGBDO EyeDB. Évalué à 3.
Par contre, là ou le modele SQL et le modele relationnel commence à avoir des lacunes se trouve :
- sur la fermeture transitive
Bon, histoire de faire mon chieur :-)
La fermeture transitive existe en SQL99. Maintenant, je te l'accorde, c'est pas encore tout à fait supporté par tout le monde (et il faut une syntaxe spéciale). De façon générale, même si elle est utile, on peut toujours la simuler à un n-ième niveau.