Wikireader, mettez Wikipédia dans votre poche

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19
14
oct.
2009
PDA
Openmoko inc., société déjà connue dans le monde du libre pour avoir lancé le Neo Freerunner, vient d'annoncer la mise en vente de Wikireader, un navigateur Wikipédia sous la forme d'un petit appareil électronique portable.

Afin de mettre le contenu de Wikipédia à la portée de tous, un prix relativement modeste de 99$ a été choisi, ainsi qu'une interface simplifiée mise au point par Thomas Meyerhoffer, ancien designer d'Apple. L'appareil dispose donc en tout de trois boutons : Search, History et Random, ainsi que d'un écran tactile pour faire défiler et permettre à l'utilisateur de saisir des motifs de recherche via un clavier virtuel.

L'autonomie annoncée semble relativement bonne, l'appareil étant prévu pour tenir un an en usage normal avec deux piles AAA, ce qui semble prometteur, même si l'usage normal n'est pas spécifié.

La mise à jour du contenu est prévue par plusieurs moyens, soit via un envoi d'une nouvelle carte SD pour 29$, soit en téléchargeant les 4 Go sur le site web, et en les plaçant sur la carte SD. Il dispose de plus d'une option de contrôle parental pour rassurer les parents soucieux de voir leur enfants tomber sur du contenu inapproprié.

Le projet a été réalisé conjointement avec la fondation Wikimédia, et est disponible uniquement en langue anglaise avec un clavier qwerty pour le moment. Le site web parle de trois millions de sujets, ce qui correspond sans doute aux 3 056 000 articles annoncés pour la version anglophone de l'encyclopédie.

Ce système vient donc s'ajouter à la liste des systèmes permettant d'utiliser Wikipédia sans avoir de connexion internet, tout comme Okawix, Wikidroyd (téléphone Android) ou Mokopedia (téléphone OpenMoko).

Merci à eMerzh pour son journal sur le wikireader.

Votre smartphone est-t-il un mouchard en puissance ?

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Bruno Michel.
26
13
oct.
2009
Mobile
Harald Welte a publié ce matin sur son blog un rapport sur le déploiement d'OpenBSC lors de Hacking-at-random 2009. Pour rappeler les faits, OpenBSC est un logiciel sous GPL permettant d'utiliser une station GSM Siemens BS11 microBTS, et donc de simuler un véritable réseau GSM (2G pour le moment). Le but est d'avoir un outil pour pouvoir tester la sécurité et le fonctionnement des protocoles de téléphonie mobile.

L'utilisation des fréquences étant soumise à autorisation, une demande a été formulée et accordée afin de valider le système avec une charge suffisante et un jeu de terminaux mobiles diversifié. Une expérimentation similaire pour le système OpenBTS (similaire à OpenBSC, mais basé sur GnuRadio et USRP) avait été réalisée lors des festivals Burning Man 2008 et 2009 au Nevada.

Le rapport d'Harald est relativement précis sur le système mis en place et les conditions de tests, mais le point le plus important est la fin du rapport, où il explique qu'ils ont cherché à vérifier si certains smartphones implémentent RRLP, Radio Resource LCS (Location) Protocol. Le protocole permet à un opérateur de demander la localisation d'un terminal sans authentification aucune, ce dernier utilisant les signaux GPS pour connaître sa position (s'il y a un récepteur, bien sûr). Sur le marché, les téléphones équipés d'un récepteur GPS sont assez nombreux, notamment la gamme basé sur Android de HTC, l'iPhone et les téléphones Nokia N95 ou équivalents. Le rapport ne précise pas beaucoup plus d'informations à ce sujet, car la fonctionnalité n'a été testée que le dernier jour, mais il semble qu'un certain nombre de ces appareils suivent à la lettre les spécifications, permettant une localisation GPS sans que cela soit signalé à l'utilisateur.

On se souvient du scandale du Palm pré découvert par Joey Hess, Palm ayant ajouté un logiciel dans webOS envoyant via internet les coordonnées GPS ainsi que le temps d'utilisation de chaque application sur le téléphone.

Encore plus récemment, c'est l'iPhone qui a fait parler de lui suite à la découverte d'une application récoltant les numéros de téléphones des utilisateurs afin d'alimenter une base de client. La boite à l'origine de MogoRoad, le logiciel en question, a dû retirer son logiciel de l'AppStore, mais il semble que d'autres applications du même tonneau existent encore.

Cette nouvelle découverte jette une fois de plus le discrédit sur le respect de la vie privé par le monde de la téléphonie mobile.

Ouverture du site web Planet Mandriva

Posté par  (site web personnel) . Modéré par Florent Zara.
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12
juin
2005
Mandriva
Comme posté sur la liste de développement de Cooker, un site web appelé Planet Mandriva vient d'ouvrir ses portes.

Le principe est de centraliser les blogs (sites web personnels servant de journaux en ligne) des personnes participant à la création de la distribution. Ça permet ainsi de découvrir les gens qui travaillent sur le projet, et de se tenir relativement au courant de ce qu'il se passe.

NdM: Le logiciel Planet est déjà utilisé par de nombreux projets comme Apache, Debian, FreeDesktop, Gentoo, GNOME, KDE, Mozilla, Perl, SuSE. Parmi les plus récents, on peut également citer GNOME-FR.