On reconnait là, les petits jeunes. Les plus gros thread sur Linuxfr, ont toujours eu lieu sur des débats politiques. Cf par exemple, le débat autour du referendum sur la constitution européenne.
C'était un peu une boutade ironique, ce qu je voulais surtout dire, c'est que le taux de chômage n'est pas une bonne variable à regarder pour lutter contre la pauvreté.
Je répondais uniquement à "Quitte à devoir en mettre plus au travail pour que ce soit soutenable. " qui sous-entend de façon puérile qu'il serait facile de remettre plus de gens au travail.
Ce qui est tout aussi ridicule. En Allemagne, les syndicats sont très puissant, bien plus qu'en France. Les derniers grèves d'IGmetal dans l'industrie n'aurait jamais lieu ici. En France, il n'y de gréve qu'à la SNCF/RATP, les routiers et les éboueurs (marseillais).
En suisse, si ils ne virait pas en premier les frontaliers, le taux de chômage ne serait pas le même dans le pays. Sans compter l'industrie de détournement, pardon, de "l'optimisation fiscal", avec la toute nouvelle loi "patent box" qui vient de sortir.
Ben oui je l'ai lu, mais il me semble évident aux yeux de tous que la "taux de non-emploi" ne peut-être retenu comme un indicateur de chômage car tu n'as pas démontré que le temps partiel était subi par l'employé. C'est un biais de raisonnement qui me semble tellement gros que j'ai carrément eu du mal à imaginer que tu ne l'ai pas vu 😀.
J'ai l'impression que tu prends complètement le problème à l'envers. Pour que le système marche, il faut qu'une part suffisante des gens travaille pour payer le système. Cette part s'exprime avec le taux d'emplois (le non-emplois est son symétrique). Et un taux d'emplois qui tient compte du temps partiel est important, car pour 5 emplois comptés avec la base de calcul du chômage du BIT, peut produire, en réalité, l'équivalent d'un temps plein en richesse (travail d'un jour par semaine). Richesse qui est la base de calcul pour faire fonctionner le système : par le salaire, et les cotisation sociales et les taxes.
un 100% ne veut pas dire la même chose selon les pays.
Si, cela veut dire un temps plein. Ce n'est pas le même nombre d'heure travaillé c'est vrai, mais il faudrait alors compter l'efficacité en plus.
Les suisses sont très dédaigneux envers la France et son taux de chômage. Alors que si on utilise un indicateur plus précis, il est plus élevé chez eux !
On se fout de tes expériences de temps partiel de copain Bac+5. Le fait est que le temps partiel explique le taux de chômage plus haut en France qu'ailleurs, c'est le sujet de mon journal.
Il faudrait aussi analyser le taux de personnes payées au salaire minimum (s'il existe), de souvenir en France c'est assez élevé.
Le taux de pauvreté sert à ça.
Quitte à devoir en mettre plus au travail pour que ce soit soutenable.
Mais tu étais ou ces 30 dernières années ? Le gvt passe sont temps à essayer de le faire, et cela ne marche pas.
Au pire, on pourrait tenter le jugement majoritaire pour l'élection dans les circonscriptions, pour éviter le principe du vote utile. Si on veut réellement juger du poids démographique, le poids du vote à l'assemblé du député devrait être proportionnel au nombre d'habitant, c'est peut être plus simple que de faire des redécoupages électorales.
Le problème est toujours le même : une personne très polarisée, très convaincue, avec des positions extrêmes fera tout pour se faire entendre là où la majorité n'ira pas
C'est le cas problématique, d'où l'important de l'arbitrage derrière.
Les élections, où tout le monde vote avec le même poids, permettent, sinon d'éviter (il y a toujours de l'abstention), du moins de réduire cet écueil.
Un livre était parus la-dessus, qui estimait le feed back des citoyens par les élections vers leur responsable politique à 6 bits/an, soit une bande passante assez minable. Répondre oui/non à un référendum, c'est n'importe quoi : c'est très facile d'être d'accord avec 10 points d'une loi, et archi contre 10 autres.
De plus, oui on nous rabâche la IVe République car c'est ce qu'il s'est passé. C'est tout. Après on est libre de préférer un régime parlementaire fort mais il ne faut pas balayer d'un revers de main ses inconvénients alors qu'ils existent.
Il n'y a aucune preuve finalement, qui indique que c'est le régime le problème, et non les hommes en place, ou le contexte international ou national.
Le Brexit qui patine car la majorité britannique est tenue d'un fil par des partis pas entièrement d'accord sur des modalités essentielles (pour rester dans l'espace économique européen ou non) ;
Ce n'est que ton opinion. Beaucoup pensent surtout qu'ils ne pensaient pas du tout gagner, et n'avait aucune idée sur ce qu'il fallait faire en vrai.
Le gouvernement belge, allemand ou italien qui ont mis du temps à se mettre en place (quand ça a abouti) avec des alliances pas très cohérentes et du coup des divergences fortes sur certains sujets ;
Oui, mais cela n'a jamais posé problème dans les faits.
Ces mêmes gouvernements qui avec ces divergences ne peuvent appliquer réellement le programme pour lequel ils ont été élus ce qui engendre des désillusions.
Quand on parle de préférences fines, je pense à n'importe quoi de plus fin que "Je vote Mélenchon". Je voudrais un système qui permette de hiérarchiser et de voter Mélenchon puis LREM puis MoDem mais pas LR ni FN, par exemple. Le jugement majoritaire permet ceci pour élire un individu. Je ne connais pas de mode de scrutin qui le permette pour en élire plusieurs (comme au Parlement).
Ce n'est pas simplement un système de vote avec plusieurs bulletins ? Je me demande si le principe du jugement majoritaire ne pourrait pas être étendu aux élections par liste : après tout, au final, on a une hiérarchie qui ressort.
Pour faire plus fin, je ne crois plus vraiment aux élections. Un système de tirage au sort a fonctionné en Grèce antique. On peut imaginer un mandat d'un an, avec 6 mois pour le préparer, avec une sorte de congé obligatoire pour les entreprises, un peu comme pour les jurées d'assises.
Je crois aussi beaucoup aux consultations "en ligne", ouverte, avec tous les textes des lobby inclus, cela évite les discussions avec le cabinet du ministre en catimini. Tout est transparent, 1000 personnes "intéressé", ne sont pas tellement plus non-représentatif que 30 députés qui n'y connaissent rien. Cela ressemble beaucoup aux discussions en séance mais avec tout ceux qui veulent discuter et pas seulement pour faire de la politique à 2 balles.
Sérieux ? Cela fait 10 ans que l'on le répète : dans RISC/CISC, le I veut dire "instruction". RISC/CISC qualifie le jeu d'instruction et pas du tout la micro-architecture du CPU.
La définition est flou, mais on peut retenir plusieurs propriétés communes dans les jeu d'instruction réduit : des commandes load/store, ce qui veut dire que les opérations sont depuis les registres, ainsi que les load&store mémoire. Cela a le gros intérêt de réduire la pipeline du cpu, car pour un CISC, l'ALU est suivi du bloc de gestion mémoire, dans un RISC, les 2 pipelines sont parallèles.
Le décodage est aussi simple, schématiquement, un code, et l'adresse de 3 registres, le tout sur 32 bits fixe. Une instruction CISC est souvent un multiple de 8 bits, il a même existé un cpu intel avec des tailles d'instructions au bit ! Il avait une énorme shifter très couteux.
Avantage : décodeurs simple (aligner sur 32 bits), pas d'instructions inutiles pour un compilateur
désavantage : plusieurs instructions pour une seul instruction cisc, code moins compact
Le problème pour Intel, c'est que son jeu d'instruction implique une architecture 30 % plus consommatrice (au mieux) qu'une architecture RISC, et que, parmi toutes les architectures RISC, ARM est la meilleure.
Je ne sais pas d'où tu sors cela, mais pour moi, c'est complètement faux.
Le code x86 a une qualité inégalée par rapport au code RISC : il est beaucoup plus compact. Et là, tu va me parler de ARM thumb, le code 16/32 bits, manque de bol, x86 est encore plus compact que ça. L'avantage énorme est la moindre consommation de cache de code, c'est en parti cela qui a tuer le VLIW itanium qui avait un code très volumineux et donc des caches énormes, trés consommateur.
Le seul avantage du RISC par rapport au x86, c'est la simplicité du décodage, et donc un décodeur plus petit et plus rapide. Mais plus la puce est puissante (multiscalare, …) plus cet avantage diminue.
Dans ce cas, le problème est plus la représentativité du parlement national. J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi mon vote était agglomérer à celui de mes voisins, au lieu des ingénieurs parisiens. Le critère géographique est pratique pour faire campagne, mais reste parfaitement débile d'un point de vue représentativité.
J'espère que l'introduction de la proportionnel peut changer cela. 60 députés devraient être élus ainsi. J'aurais aimé 100, cela fait une barre symbolique à 1 % pour avoir un élu. Mais je peux te parier une bière, qu'il vont tout faire pour tuer cette représentativité :
- ils ne vont pas faire 2 bulletins, l'un pour un député local, l'autre pour la liste national qui permettrait le panachage, car il y a toujours une prime aux sortants, et donc une prime au parti en place.
- ils vont rajouter des bidouilles majoritaires pour hausser au maximum le seuil pour avoir un élu. Typiquement, ils vont éliminer les parties en dessous de 2, 5% ou 10% de façon arbitraire. Et ils vont faire plusieurs liste, par région ou autre, ce qui mécaniquement imposent une proportion de voie supérieur pour avoir un seul élu.
Je parlais du Paris-Nice a faire en avion, au lieu de le faire en train.
Le soucis est la fréquence des trains qui commence à ne plus être suffisante par rapport au besoin et dont la surcharge de la ligne entraîne plus de retards et de soucis de maintenance.
Il y a tant de personnes qui font Marseille-Aix-Toulon pour aller travailler ? Vu les distances, pourquoi ne pas déménager ?
Et pour rappel, le gros intérêt de la csg par rapport aux cotisations, c'est que tu dois déclarer aux impôts ton salaire net + la csg. C'est l'avantage pour l'état tu es taxé sur une taxe.
L'intérêt, c'est surtout d'avoir un taux facial plus petit que le taux réelle. Sans ça, tu aurais un taux de +0.2%, cela change pas grand chose…
Quand j'écrivais ça : "Donc, en gros, un nouveau parti doit trouver 1 millions d'euro avant d'avoir des élus, devine quel genre de nouveau parti peut se payer ça.", je pensais à qui à ton avis ? Seuls les copains de millionnaires peuvent se payer ce luxe.
Ensuite, tu remarqueras que les subventions attribuées par l'État ne prennent pas uniquement en compte le nombre d'élus, mais aussi le nombre de voix (je crois que qu'un parti animalier a réussi à obtenir des subventions publiques en ayant dépassé les 1% dans suffisamment de circonscriptions aux dernières législatives.
J'ai tellement remarqué que j'en parle. En quoi cela change quoi que ce soit ? Il faut quand même dépenser un million pour se faire connaitre sur plusieurs élection avant de se faire rembourser quoi que se soit. Un parti touche avec les élus, et il est remboursé avec les voies.
Enfin, heureusement pour les finances publiques que l'État ne rembourse les campagnes qu'au delà d'un certain seuil. Sinon il y aurait un nombre impressionnant de candidatures peu sérieuses.
C'est l'argument tarte à la crème habituelle : Argument qui ne repose sur rien du tout. Les médias se plaignent des obligations de parité à l'élection présidentiel puis remarque que cela rend le débat intéressant. Les grands médias se foutent de la gueule des petits partis lors des élections européennes et, en même temps, se désolent du désintérêt des français pour la politique.
Qui décide qu'un parti est "peu sérieux" ? Pourquoi les Allemands font confiance au gens pour le minimum, et pas la France ? Pourquoi croit-on que les citoyens ont besoin d'être chaperonné ? Pourquoi croire qu'une barrière financière est devient, par magie, un filtre démocratique ?
[^] # Re: Ou presque ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.
On reconnait là, les petits jeunes. Les plus gros thread sur Linuxfr, ont toujours eu lieu sur des débats politiques. Cf par exemple, le débat autour du referendum sur la constitution européenne.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: La methode scientifique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 3.
C'était un peu une boutade ironique, ce qu je voulais surtout dire, c'est que le taux de chômage n'est pas une bonne variable à regarder pour lutter contre la pauvreté.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 7.
Ce sont les mêmes méthodes depuis 30 ans. Regardes au Portugal, ils font l'inverse de ce que demande le FMI, et ils vont de mieux en mieux.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 3.
Je répondais uniquement à "Quitte à devoir en mettre plus au travail pour que ce soit soutenable. " qui sous-entend de façon puérile qu'il serait facile de remettre plus de gens au travail.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Definir temps complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 3.
Ce qui est tout aussi ridicule. En Allemagne, les syndicats sont très puissant, bien plus qu'en France. Les derniers grèves d'IGmetal dans l'industrie n'aurait jamais lieu ici. En France, il n'y de gréve qu'à la SNCF/RATP, les routiers et les éboueurs (marseillais).
En suisse, si ils ne virait pas en premier les frontaliers, le taux de chômage ne serait pas le même dans le pays. Sans compter l'industrie de détournement, pardon, de "l'optimisation fiscal", avec la toute nouvelle loi "patent box" qui vient de sortir.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Definir temps complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.
J'ai l'impression que tu prends complètement le problème à l'envers. Pour que le système marche, il faut qu'une part suffisante des gens travaille pour payer le système. Cette part s'exprime avec le taux d'emplois (le non-emplois est son symétrique). Et un taux d'emplois qui tient compte du temps partiel est important, car pour 5 emplois comptés avec la base de calcul du chômage du BIT, peut produire, en réalité, l'équivalent d'un temps plein en richesse (travail d'un jour par semaine). Richesse qui est la base de calcul pour faire fonctionner le système : par le salaire, et les cotisation sociales et les taxes.
Si, cela veut dire un temps plein. Ce n'est pas le même nombre d'heure travaillé c'est vrai, mais il faudrait alors compter l'efficacité en plus.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.
Merci ! Le niveau des commentaires précédent m'affligeait aussi.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Definir temps complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 10.
C'est le contenu du journal, tu l'as lu ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Definir temps complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 7.
Les suisses sont très dédaigneux envers la France et son taux de chômage. Alors que si on utilise un indicateur plus précis, il est plus élevé chez eux !
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 2.
Je parle du taux de chômage !
On peut aussi parler de précarité :

On se fout de tes expériences de temps partiel de copain Bac+5. Le fait est que le temps partiel explique le taux de chômage plus haut en France qu'ailleurs, c'est le sujet de mon journal.
Le taux de pauvreté sert à ça.
Mais tu étais ou ces 30 dernières années ? Le gvt passe sont temps à essayer de le faire, et cela ne marche pas.
"La première sécurité est la liberté"
# en public ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 10.
L'Interpellation de la banque sur tweeter, parfois, cela marche.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3. Dernière modification le 10 avril 2018 à 11:09.
Japon, 2/3 élus à la proportionnelle https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_des_représentants_du_Japon#Elections
Russie, suffrage proportionnelle https://fr.wikipedia.org/wiki/Douma
Les autres sont en effet, des scrutins uninominales à un tour.
Au pire, on pourrait tenter le jugement majoritaire pour l'élection dans les circonscriptions, pour éviter le principe du vote utile. Si on veut réellement juger du poids démographique, le poids du vote à l'assemblé du député devrait être proportionnel au nombre d'habitant, c'est peut être plus simple que de faire des redécoupages électorales.
Ils en parlent aux Quebec :
https://twitter.com/francoislegault/status/983453207778164736
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
Pour l'Allemagne, j'avais en tête les dernières élections européennes où leur cours constitutionnel avait fait sauter le minimum fixé à 1% des voies.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
C'est le cas problématique, d'où l'important de l'arbitrage derrière.
Un livre était parus la-dessus, qui estimait le feed back des citoyens par les élections vers leur responsable politique à 6 bits/an, soit une bande passante assez minable. Répondre oui/non à un référendum, c'est n'importe quoi : c'est très facile d'être d'accord avec 10 points d'une loi, et archi contre 10 autres.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Il n'y a aucune preuve finalement, qui indique que c'est le régime le problème, et non les hommes en place, ou le contexte international ou national.
Ce n'est que ton opinion. Beaucoup pensent surtout qu'ils ne pensaient pas du tout gagner, et n'avait aucune idée sur ce qu'il fallait faire en vrai.
Oui, mais cela n'a jamais posé problème dans les faits.
Source ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
La majorité actuelle.
Ce n'est pas simplement un système de vote avec plusieurs bulletins ? Je me demande si le principe du jugement majoritaire ne pourrait pas être étendu aux élections par liste : après tout, au final, on a une hiérarchie qui ressort.
Pour faire plus fin, je ne crois plus vraiment aux élections. Un système de tirage au sort a fonctionné en Grèce antique. On peut imaginer un mandat d'un an, avec 6 mois pour le préparer, avec une sorte de congé obligatoire pour les entreprises, un peu comme pour les jurées d'assises.
Je crois aussi beaucoup aux consultations "en ligne", ouverte, avec tous les textes des lobby inclus, cela évite les discussions avec le cabinet du ministre en catimini. Tout est transparent, 1000 personnes "intéressé", ne sont pas tellement plus non-représentatif que 30 députés qui n'y connaissent rien. Cela ressemble beaucoup aux discussions en séance mais avec tout ceux qui veulent discuter et pas seulement pour faire de la politique à 2 balles.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 0.
C'est ce qu'on nous rabâche à l'école depuis la 4ième république, c'est aussi le mode scrutin de la plus part des démocraties sur la planète.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Effet de mode?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal ARM vs Intel. Évalué à 5.
Sérieux ? Cela fait 10 ans que l'on le répète : dans RISC/CISC, le I veut dire "instruction". RISC/CISC qualifie le jeu d'instruction et pas du tout la micro-architecture du CPU.
La définition est flou, mais on peut retenir plusieurs propriétés communes dans les jeu d'instruction réduit : des commandes load/store, ce qui veut dire que les opérations sont depuis les registres, ainsi que les load&store mémoire. Cela a le gros intérêt de réduire la pipeline du cpu, car pour un CISC, l'ALU est suivi du bloc de gestion mémoire, dans un RISC, les 2 pipelines sont parallèles.
Le décodage est aussi simple, schématiquement, un code, et l'adresse de 3 registres, le tout sur 32 bits fixe. Une instruction CISC est souvent un multiple de 8 bits, il a même existé un cpu intel avec des tailles d'instructions au bit ! Il avait une énorme shifter très couteux.
Avantage : décodeurs simple (aligner sur 32 bits), pas d'instructions inutiles pour un compilateur
désavantage : plusieurs instructions pour une seul instruction cisc, code moins compact
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Effet de mode?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal ARM vs Intel. Évalué à 6.
Je ne sais pas d'où tu sors cela, mais pour moi, c'est complètement faux.
Le code x86 a une qualité inégalée par rapport au code RISC : il est beaucoup plus compact. Et là, tu va me parler de ARM thumb, le code 16/32 bits, manque de bol, x86 est encore plus compact que ça. L'avantage énorme est la moindre consommation de cache de code, c'est en parti cela qui a tuer le VLIW itanium qui avait un code très volumineux et donc des caches énormes, trés consommateur.
Le seul avantage du RISC par rapport au x86, c'est la simplicité du décodage, et donc un décodeur plus petit et plus rapide. Mais plus la puce est puissante (multiscalare, …) plus cet avantage diminue.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Dans ce cas, le problème est plus la représentativité du parlement national. J'ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi mon vote était agglomérer à celui de mes voisins, au lieu des ingénieurs parisiens. Le critère géographique est pratique pour faire campagne, mais reste parfaitement débile d'un point de vue représentativité.
J'espère que l'introduction de la proportionnel peut changer cela. 60 députés devraient être élus ainsi. J'aurais aimé 100, cela fait une barre symbolique à 1 % pour avoir un élu. Mais je peux te parier une bière, qu'il vont tout faire pour tuer cette représentativité :
- ils ne vont pas faire 2 bulletins, l'un pour un député local, l'autre pour la liste national qui permettrait le panachage, car il y a toujours une prime aux sortants, et donc une prime au parti en place.
- ils vont rajouter des bidouilles majoritaires pour hausser au maximum le seuil pour avoir un élu. Typiquement, ils vont éliminer les parties en dessous de 2, 5% ou 10% de façon arbitraire. Et ils vont faire plusieurs liste, par région ou autre, ce qui mécaniquement imposent une proportion de voie supérieur pour avoir un seul élu.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Je parlais du Paris-Nice a faire en avion, au lieu de le faire en train.
Il y a tant de personnes qui font Marseille-Aix-Toulon pour aller travailler ? Vu les distances, pourquoi ne pas déménager ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 4.
L'intérêt, c'est surtout d'avoir un taux facial plus petit que le taux réelle. Sans ça, tu aurais un taux de +0.2%, cela change pas grand chose…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
Si, il n'y a que l'avion, contre moins de 4h en LGV.
Marseille est à 2h de route de la cote d'Azur. C'est pas énorme.
Cela ne sera jamais un TGV ! C'est trop court.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Cela fait de l’emploie :) Bettemcourt a une holding de 4 ou 5 personnes pour gérer sa fortune…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Quand j'écrivais ça : "Donc, en gros, un nouveau parti doit trouver 1 millions d'euro avant d'avoir des élus, devine quel genre de nouveau parti peut se payer ça.", je pensais à qui à ton avis ? Seuls les copains de millionnaires peuvent se payer ce luxe.
J'ai tellement remarqué que j'en parle. En quoi cela change quoi que ce soit ? Il faut quand même dépenser un million pour se faire connaitre sur plusieurs élection avant de se faire rembourser quoi que se soit. Un parti touche avec les élus, et il est remboursé avec les voies.
C'est l'argument tarte à la crème habituelle : Argument qui ne repose sur rien du tout. Les médias se plaignent des obligations de parité à l'élection présidentiel puis remarque que cela rend le débat intéressant. Les grands médias se foutent de la gueule des petits partis lors des élections européennes et, en même temps, se désolent du désintérêt des français pour la politique.
Qui décide qu'un parti est "peu sérieux" ? Pourquoi les Allemands font confiance au gens pour le minimum, et pas la France ? Pourquoi croit-on que les citoyens ont besoin d'être chaperonné ? Pourquoi croire qu'une barrière financière est devient, par magie, un filtre démocratique ?
"La première sécurité est la liberté"