tristement énormément de pro-libres semblent trouver cela super bien. Mais réfléchissons à ce que cela signifie: en vrai, ce qu'on dit aux gens, c'est que leur œuvre ne vaut rien, mais par contre, si vous nous l'installez, ou assurez du support, ou faites une formation (ou autre), alors là ça vaut quelque chose. Par contre, il faut bien sûr continuer à corriger les bugs et à faire évoluer le logiciel (c'est implicite!), sinon c'est absolument inacceptable (et possiblement peut induire une rupture de contrat du service). Donc on suppose encore et toujours que le développement logiciel est du travail gratuit. Et on nous demande de faire 2 ou 3 métiers à la fois (mais on ne nous paye que pour certains de ceux-ci).
Je pense que c'est fondamentalement vrai : ce qui a de la valeur, c'est votre travail, votre expertise, bref, vos compétences.
Vous êtes la démonstration éclatante de ce que l'on gagnerait à basculer dans un système à la Friot de salaire à vie (voir les brochures de réseau-salariat).
Je pense que d'une certaine manière, c'est bien ce qui distingue le logiciel libre du logiciel propriétaire : faire croire que chaque copie d'un logiciel peut valoir en elle-même xx €.
Par exemple, j'ai beau trouver le travail de Nintendo extraordinaire sur Zelda BOTW, je ne pense pas que ça vaille 75 € par copie vendue. Et on a la preuve par GIMP qu'il existe des personnes pour développer des logiciels de qualité même en sans être payé pour ça.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je préviens que je n'ai rien à faire de Twitter, je n'ai pas de compte Twitter (ou autre d'ailleurs…).
Comment reprocher à une entreprise privée de résilier un compte client ?
Twitter n'est pas un service public que je sache.
On finit par donner à ces entreprises une importance sociétale qu'elles n'ont (à mon avis) pas. Se poser la question de leur puissance financière me semble bien plus important.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C’est encore une fois à mon sens un problème d’habitude et d’interface : plutôt que de demander un chemin à un utilisateur qui n’a qu’une vague idée de ce à quoi peut correspondre l’arborescence de fichiers qu’on va lui afficher, et en ajoutant le fait qu’il sera confronté au dilemme déjà évoqué plusieurs fois, ranger un fichier est effectivement une corvée.
Si l’interface d’enregistrement ne demande plus un chemin, mais une liste d’étiquette alimentée à partir de celles existantes et / ou d’une suggestion en fonction du contenu et du type du fichier, je pense que ça serait moins douloureux.
D’ailleurs, il pourrait y avoir des étiquettes « système » et des étiquettes utilisateurs, les premières permettant au système une rangement « minimal » que l’utilisateur peut surcharger : un fichier maison.png pourrait avoir l’étiquette système photo, et les étiquettes utilisateur maison, automne2022, habitat & famille.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
La possibilité d’un étiquetage ne signifie pas l’abandon de la possibilité d’une hiérarchie, du moment que cette dernière n’est pas exclusive.
Le classement thématique nécessite un autre regard et peut même à mon sens répondre au besoin hiérarchique alors que le classement hiérarchique est incapable de permettre le classement thématique.
Il faut évidemment que soit livré avec le classement thématique une méthode de récupération des fichiers. On ne s’aperçoit même pas que le système actuel utilise une méthode tellement c’est implicite : mais c’est une méthode : accéder à une ressource demande d’en indiquer le chemin. Cette méthode utilise d’ailleurs certains mécanisme « élaboré » comme des caratères spéciaux se substituant à tout ou partie du chemin qui peut d'ailleurs être relatif ou absolu.
En bref, ça n’a rien de naturel.
Pour répondre enfin à la question, il suffirait d’étiqueter les tous les fichiers d’un projet avec le nom_du_projet puis éventuellement leur rôles (mais c’est plus ou moins contenu dans leur type) pour que lorsqu’on en a besoin, pouvoir les appeler en précisant juste le nom du projet et leur rôle : c’est finalement ce qui se passe quand on range les fichiers d’un projet dans un dossier du même nom !
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
…la majorité des personnes ayant déjà du mal à ranger dans des "répertoires" (qui sont juste des tags mais genre un seul par objet au final), tu ne va pas réussir à leur mettre X tags par objets. C'est juste trop confusant pour eux.
La difficulté vient justement du fait de devoir choisir entre plusieurs classements inconciliables : ce document doit-il être rangé dans le dossier « LibreOffice » ou « Travail » ? Ce livre doit-il être rangé dans « 20ème siècle » ou « Tolkien » ou « Fantasy » ?
Je pense d’ailleurs que c’est qui explique l’existence de logiciels dédiés au rangement de photos ou de livres (même si ces logiciels font plus que ça).
Je pense que nous sommes plutôt dans le cas d’un mauvais apprentissage de départ dû à une fonctionnalité manquante ou méconnue (exemple de Confluence : 90 % de mes collègues gardent l’habitude d’un rangement hiérarchique issu de l’absence d’outils de gestion de documents pendant des décennies et donc d’utilisation de la hiérarchie de dossier Windows).
Un aspect intéressant est la différence de comportement inconscient : alors qu’il ne viendrait à personne de parcourir l’internet autrement que par un moteur de recherche, le réflexe premier de mes collègues dans Confluence (qui s’utilise au travers d’un navigateur) est de passer par l’arborescence (qui a été implémenté pour ne pas « effrayer » les utilisateurs habitués au rangement hiérachique je pense) alors que le moteur de recherche est plutôt efficace et la barre de recherche toujours visible. Un biais possible est qu’ils vont souvent mettre à jour les documents qu’ils ont déposé eux-même : ils en connaissent donc le chemin. Le souci, c’est que s’agissant souvent d’arborescence à plus de 3 niveaux, et qu’au final il s’agit de partager lesdits documents, personne « ne trouve jamais rien », en tout cas, les documents des autres…
Un autre exemple : les bureaux virtuels.
Ça existe depuis très longtemps sous Linux, mais depuis quelques années seulement sur Windows avec une implémentation si minimale qu’ils ne servent à rien.
Résultat : cette fonctionnalité si pratique n’est toujours pas utilisable au boulot, et par ricochet chez soi parce que l’immense majorité des utilisateurs reproduisent chez eux la manière de faire qu’ils rencontrent au boulot (et que Windows y est majoritaire).
Un dernier exemple est l’accentuation des majuscules : c’est (généralement) si simple sous Linux (et dérivés), mais si compliqué sous Windows que l’usage général veut que la plupart des gens ne la pratique pas.
Bref tout ça pour dire que ça n’est pas toujours la faute « dégens » si certaines (mauvaises) habitudes restent ancrées dans les usages.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense que « l’imbricabilité » est une mauvaise chose pour ce genre rangement : il n’est pas plus « logique » de hiérarchiser des dossiers que des étiquettes.
Comme je l’ai écrit plus haut, la « puissance » des étiquettes se révèle avec le principe de recherche « à la Confluence » : récupérer la liste des étiquettes liées par une page est redoutable d’efficacité pour la recherche de contenu.
Je ne sait pas si Dolphin le propose (il faut vraiment que je prenne le temps de faire le test).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Simplement parce que il ça permet de placer une photo à la fois dans le dossier vacances et mer et pas de devoir faire le choix cornélien de faire du dossier « mer » un sous-dossier de « vacance » (ou l’inverse) ce qui n’est jamais satisfaisant.
Au boulot, nous utilisons Confluence, et m’échine à pousser mes collègues à ne pas ranger à la mode « Windows » : le souci étant qu’il n’y a aucune raison que le chemin choisi par celui qui dépose un document soit celui que prendra celui qui cherchera le document. Les étiquettes permettent un rangement « en vrac », le moteur de recherche bénéficiant d’une puissante fonction de recherche par étiquette : choisir une étiquette me donne la liste des pages avec cette étiquette mais aussi (et surtout) la liste des étiquettes liées à celle-ci (apposées en commun sur au moins une page) : résultat : trouver un document réclame généralement moins de 4 clics.
C’est aussi ce que je fais depuis longtemps avec mes courriels pro : je les range par catégorie, c’est bien plus souple : faut-il que je range ce courriel dans test/projetA ou projetA/test ? Je ne choisi pas, je lui assigne les catégories test & projetA.
En mettant en place des règles automatiques d’affectation de catégorie, 70 % de mes messages se rangent « tous seuls ».
Et j’ai à côté de ça des dossiers « logiques » par catégorie. De cette manière, selon mon humeur je cherche le message précédent parfois dans le dossier « projetA », des fois dans le dossier « test », à moins que je n’aie créé un dossier « tests des projetA » (ˆ_ˆ)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je vais tester ça prochainement, et si ça marche, je n’hésiterai pas à poster une dépêche, car il est effectivement grand temps de sortir du rangement hiérarchique des fichiers.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Je pense qu’on peut résumer cette problématique par la peur d’être associé à ce que l’on pense être mal :
- je participe ou j’utilise du libre par ce que je pense que c’est bien ;
- d’autres utilisent le libre pour faire ce que je considère comme étant mal ;
- ce mal rejaillit sur moi, parce qu’en participant au libre, j’ai aidé le mal à se répandre.
Je pense qu’il y a pour certaines personnes une crainte viscérale de la souillure, et que ça n’est pas un hasard si ces remises en question surgissent maintenant : les réseaux sociaux sont des ferments de systèmes de pureté par fermeture progressive de toute pensée alternative.
Ça se voit très bien dans ce qu’Emmanuel TODD a qualifié d’extrême-centre : si vous ne pensez pas comme moi, vous favorisez les extrêmes, mon courant de pensée est l’unique voie raisonnable (toute ressemblance avec le premier discours d’une première ministre française n’est pas une coïncidence…).
Je pense que cette façon de voir est un réel danger pour la pluralité des idées, et que bien des sujets sont « contaminés » : informatique, féminisme, racisme, médecine, etc.
Tous ces sujets clivants sont désormais arrivés à niveau de paroxysme de « politiquement correct » qui devient effrayant.
Une autre bonne raison de se passer de réseau social (ou tout du moins d’en maitriser totalement le flux).
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Ce dont il faut se méfier dans un cours de finance, c’est du biais de confirmation. Il n’y a par exemple aucun questionnement sur le justification de l’existence de l’intérêt, à part une soit-disant « préférence naturelle » (basée sur quelles études et quelle population ?).
Au travers de ses conférences et du site https://www.reseau-salariat.info/brochures/, Bernard FRIOT rappelle sans cesse qu’il a été possible de financer la construction du système hospitalier français en se passant du crédit, donc sans intérêt.
Comprendre que l’intérêt (que ça soit pour la banque, l’entreprise ou le particulier, créancier ou débiteur) n’est pas nécessaire, qu’il est même au cœur de la domination capitaliste est le premier pas indispensable au passage à (réellement) autre chose.
Petit pas pour soi, grand pas pour l’humanité. (ˆ-ˆ)
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
C’est d’ailleurs pourquoi le capitalisme porte en lui les crises qui le secoue régulièrement (quand d’aucuns croient qu’elles sont externes) : il y a une telle décorrélation entre le monde financier et le monde physique que lorsque certains cherchent à concrétiser leur avoirs (comme quand un quidam souhaite retirer de l’argent de son compte), ça met le système réel par terre (parce qu’en plus, ils font toujours ça en meute).
Un des problèmes des riches est justement « d’exiger » que leur fortune (très largement obtenu au casino financier) puisse se concrétiser (en plus de ne jamais vouloir perdre audit casino).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
Il est important de rappeler que la richesse en soit n’est pas le problème. Le problème est qu’elle sous-tend une capacité à dominer (beaucoup, beaucoup) d’autres et à leur imposer des conditions de vie allant en déclinant (mais s’il existe de grandes avancées sociales dans le monde du travail qui m’auraient échappées ces dix dernières années, je suis preneur).
Quand il sera possible chez Amazon d’ouvrir un syndicat aussi facilement que de licencier, nous pourrons discuter tranquillement de « l’injustice » faite à ces riches qui ont « tant œuvré pour le bien commun ».
Un détail « amusant » : ceux qui cherchent à défendre le côté « virtuel » de ces chiffres astronomiques (et donc finalement pas si grave) sont souvent les mêmes qui pensent qu’il faut faire des sacrifices pour éponger « la dette » toute aussi astronomique et « virtuelle » (voire infondée) qu’elle soit…
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Posté par PhRæD .
En réponse au journal SmartCar.
Évalué à 6.
En premier lieu, l’assistance à la conduite n’est pas récente : qui achèterait aujourd’hui une voiture sans rappel de direction ou de clignotant, sans direction assistée, sans assistance de freinage, sans ABS, etc.
Sans oublier le confort avec la fermeture centralisée, les vitres électriques, la climatisation automatique.
Une dernière énumération avec les essuies-glaces et feux automatiques également (pour les premiers, j’étais sceptique quant à leur utilité jusqu’à ce que le passage d’un camion un jour de grosse pluie n’éclabousse complètement mon pare-brise et que l’assistance se soit mise en route bien plus vite que je n’aurait pu le faire, me rendant une visibilité rassurante en un clin d’œil).
Pour finir, le cas particulier de la France en ce qui concerne la boite automatique, qui même si elle se propage, n’est pas encore majoritaire : je reste persuadé qu’une partie des refus de priorité aux piétons vient d’une réticence à rétrograder puis relancer son véhicule. (Le caractère soit-disant sportif de la boite manuelle me fait bien rire quand ça fait belle lurette que les coureurs automobiles utilisent des boites au moins séquentielles et qu’une marque comme Ferrari vend plus de 99 % de sa production avec des boites automatiques, mais passons).
Bref, ça fait longtemps « qu’on nous assiste ».
Ce qui change c’est le niveau d’intervention : utilisateur de longue date du régulateur, la première fois que mon véhicule (nouvellement acheté) a freiné en descente, ça m’a fait — vraiment — bizarre !
Et je pense que la réelle problématique est là : un manque de standardisation des aides à la conduite, et un manque d’apprentissage.
Personnellement, mon véhicule dispose d’un régulateur adaptatif, actif dès 30 km/h : de fait, à part en manœuvre, j’utilise très peu l’accélérateur.
Je pense être sorti de l’ère « primaire » de la conduite : au lieu de demander une puissance (appuyer sur le champignon), je demande une vitesse.
Corollairement, je le contrefiche des radars : une partie de ma conduite consiste à demander la vitesse règlementaire.
J’insiste sur le fait que c’est parce le régulateur est adaptatif (donc fait plus de chose à ma place) que c’est possible : quand je demande 80 et que le véhicule devant roule à 74 « seulement », le véhicule « s’adapte », ralentit ou accélère en fonction du véhicule devant moi (jusqu’à la vitesse limite programmée, ou jusqu’à l’arrêt s’il le faut : un vrai bonheur dans les bouchons).
J’en reviens à la partie apprentissage : sauf erreur de ma part, il n’est pas indiqué dans le manuel que le véhicule ne s’adapte pas aux véhicules à l’arrêt ! Ça m’a valu une belle sueur froide au premier feu rouge. Une fois intégrée cette limitation, ça permet vraiment une conduite hyper-décontractée .
Contrairement à ceux qui ne connaissent généralement pas et donc ne la pratique pas, conduite de manière assisté n’endort pas du tout : il fut veiller constamment aux autres (notamment ceux qui viennent de vous dépasser alors que vous roulez à la vitesse limite et pilent devant le radar qui suit, n’ayant visiblement toujours pas compris qu’un radar sur une voie à 90 ne flashe pas à 70…).
Dernier point non négligeable : boite auto + régulateur + respect des vitesses règlementaire = consommation très raisonnable (d’autant plus en choisissant de rouler à 110 plutôt qu’à 130 pour les trajets de moins de 3 heures).
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On pourrait discuter longuement de la pertinence d'attribuer à une personne la totalité des émissions carbone de son patrimoine.
C’est bizarre, parce que pourtant c’est ce que l’on fait quand on attribue à un français « lambda » une empreinte écologique : son smartphone, sa voiture, son logement plus ou moins bien isolé.
Ce qui a été fait dans le rapport est d’affecter à chaque milliardaire sa part d’empreinte dans les actifs qu’il possède : si un milliardaire détient 20 % de telle entreprise, alors on lui affecte 20 % des émissions de ladite entreprise.
Parce que dire « les entreprises » émettent du CO2 c’est bien, mais la façon dont elles fonctionnent (et donc émettent plus ou moins de CO2) dépend grandement des choix de leurs propriétaires.
Exactement comme on attribue à un tel les émission de CO2 du logement dont il est propriétaire.
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :
Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
À elle seule, la famille Mulliez (Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.
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# Premier petit pas...
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Le poste de travail Linux : un objectif gouvernemental ?. Évalué à 10. Dernière modification le 19 décembre 2022 à 07:58.
Ça fait si longtemps que je me demande ce qu'on attend pour mettre en œuvre le SI France avec (dans le désordre) :
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[^] # Re: Sponsors institutionnels ?
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche GIMP fête ses 27 ans avec la version de développement 2.99.14. Évalué à 3.
Je pense que c'est fondamentalement vrai : ce qui a de la valeur, c'est votre travail, votre expertise, bref, vos compétences.
Vous êtes la démonstration éclatante de ce que l'on gagnerait à basculer dans un système à la Friot de salaire à vie (voir les brochures de réseau-salariat).
Je pense que d'une certaine manière, c'est bien ce qui distingue le logiciel libre du logiciel propriétaire : faire croire que chaque copie d'un logiciel peut valoir en elle-même xx €.
Par exemple, j'ai beau trouver le travail de Nintendo extraordinaire sur Zelda BOTW, je ne pense pas que ça vaille 75 € par copie vendue. Et on a la preuve par GIMP qu'il existe des personnes pour développer des logiciels de qualité même en sans être payé pour ça.
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[^] # Re: Comme le vin...
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche GIMP fête ses 27 ans avec la version de développement 2.99.14. Évalué à 1.
Ben lesdites personnes ne pourraient rien critiquer parce qu'elles ne sauraient même pas que ça existe.
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# Et alors ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Twitter suspend les comptes de journalistes travaillant sur Elon Musk. Évalué à 2.
Je préviens que je n'ai rien à faire de Twitter, je n'ai pas de compte Twitter (ou autre d'ailleurs…).
Comment reprocher à une entreprise privée de résilier un compte client ?
Twitter n'est pas un service public que je sache.
On finit par donner à ces entreprises une importance sociétale qu'elles n'ont (à mon avis) pas. Se poser la question de leur puissance financière me semble bien plus important.
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[^] # Re: Ordres de grandeur
Posté par PhRæD . En réponse au lien Nucléaire - Six mois de retard supplémentaire pour l'EPR de Flamanville. Évalué à -1.
Le souci c'est que ça ne prend pas en compte les coûts de gestions des déchets (ou si peu).
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
C’est encore une fois à mon sens un problème d’habitude et d’interface : plutôt que de demander un chemin à un utilisateur qui n’a qu’une vague idée de ce à quoi peut correspondre l’arborescence de fichiers qu’on va lui afficher, et en ajoutant le fait qu’il sera confronté au dilemme déjà évoqué plusieurs fois, ranger un fichier est effectivement une corvée.
Si l’interface d’enregistrement ne demande plus un chemin, mais une liste d’étiquette alimentée à partir de celles existantes et / ou d’une suggestion en fonction du contenu et du type du fichier, je pense que ça serait moins douloureux.
D’ailleurs, il pourrait y avoir des étiquettes « système » et des étiquettes utilisateurs, les premières permettant au système une rangement « minimal » que l’utilisateur peut surcharger : un fichier maison.png pourrait avoir l’étiquette système photo, et les étiquettes utilisateur maison, automne2022, habitat & famille.
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
La possibilité d’un étiquetage ne signifie pas l’abandon de la possibilité d’une hiérarchie, du moment que cette dernière n’est pas exclusive.
Le classement thématique nécessite un autre regard et peut même à mon sens répondre au besoin hiérarchique alors que le classement hiérarchique est incapable de permettre le classement thématique.
Il faut évidemment que soit livré avec le classement thématique une méthode de récupération des fichiers. On ne s’aperçoit même pas que le système actuel utilise une méthode tellement c’est implicite : mais c’est une méthode : accéder à une ressource demande d’en indiquer le chemin. Cette méthode utilise d’ailleurs certains mécanisme « élaboré » comme des caratères spéciaux se substituant à tout ou partie du chemin qui peut d'ailleurs être relatif ou absolu.
En bref, ça n’a rien de naturel.
Pour répondre enfin à la question, il suffirait d’étiqueter les tous les fichiers d’un projet avec le nom_du_projet puis éventuellement leur rôles (mais c’est plus ou moins contenu dans leur type) pour que lorsqu’on en a besoin, pouvoir les appeler en précisant juste le nom du projet et leur rôle : c’est finalement ce qui se passe quand on range les fichiers d’un projet dans un dossier du même nom !
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[^] # Re: Ah ça revient?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 2.
La difficulté vient justement du fait de devoir choisir entre plusieurs classements inconciliables : ce document doit-il être rangé dans le dossier « LibreOffice » ou « Travail » ? Ce livre doit-il être rangé dans « 20ème siècle » ou « Tolkien » ou « Fantasy » ?
Je pense d’ailleurs que c’est qui explique l’existence de logiciels dédiés au rangement de photos ou de livres (même si ces logiciels font plus que ça).
Je pense que nous sommes plutôt dans le cas d’un mauvais apprentissage de départ dû à une fonctionnalité manquante ou méconnue (exemple de Confluence : 90 % de mes collègues gardent l’habitude d’un rangement hiérarchique issu de l’absence d’outils de gestion de documents pendant des décennies et donc d’utilisation de la hiérarchie de dossier Windows).
Un aspect intéressant est la différence de comportement inconscient : alors qu’il ne viendrait à personne de parcourir l’internet autrement que par un moteur de recherche, le réflexe premier de mes collègues dans Confluence (qui s’utilise au travers d’un navigateur) est de passer par l’arborescence (qui a été implémenté pour ne pas « effrayer » les utilisateurs habitués au rangement hiérachique je pense) alors que le moteur de recherche est plutôt efficace et la barre de recherche toujours visible. Un biais possible est qu’ils vont souvent mettre à jour les documents qu’ils ont déposé eux-même : ils en connaissent donc le chemin. Le souci, c’est que s’agissant souvent d’arborescence à plus de 3 niveaux, et qu’au final il s’agit de partager lesdits documents, personne « ne trouve jamais rien », en tout cas, les documents des autres…
Un autre exemple : les bureaux virtuels.
Ça existe depuis très longtemps sous Linux, mais depuis quelques années seulement sur Windows avec une implémentation si minimale qu’ils ne servent à rien.
Résultat : cette fonctionnalité si pratique n’est toujours pas utilisable au boulot, et par ricochet chez soi parce que l’immense majorité des utilisateurs reproduisent chez eux la manière de faire qu’ils rencontrent au boulot (et que Windows y est majoritaire).
Un dernier exemple est l’accentuation des majuscules : c’est (généralement) si simple sous Linux (et dérivés), mais si compliqué sous Windows que l’usage général veut que la plupart des gens ne la pratique pas.
Bref tout ça pour dire que ça n’est pas toujours la faute « dégens » si certaines (mauvaises) habitudes restent ancrées dans les usages.
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[^] # Re: À tester
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 1.
Je pense que « l’imbricabilité » est une mauvaise chose pour ce genre rangement : il n’est pas plus « logique » de hiérarchiser des dossiers que des étiquettes.
Comme je l’ai écrit plus haut, la « puissance » des étiquettes se révèle avec le principe de recherche « à la Confluence » : récupérer la liste des étiquettes liées par une page est redoutable d’efficacité pour la recherche de contenu.
Je ne sait pas si Dolphin le propose (il faut vraiment que je prenne le temps de faire le test).
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[^] # Re: À tester
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 4.
Simplement parce que il ça permet de placer une photo à la fois dans le dossier vacances et mer et pas de devoir faire le choix cornélien de faire du dossier « mer » un sous-dossier de « vacance » (ou l’inverse) ce qui n’est jamais satisfaisant.
Au boulot, nous utilisons Confluence, et m’échine à pousser mes collègues à ne pas ranger à la mode « Windows » : le souci étant qu’il n’y a aucune raison que le chemin choisi par celui qui dépose un document soit celui que prendra celui qui cherchera le document. Les étiquettes permettent un rangement « en vrac », le moteur de recherche bénéficiant d’une puissante fonction de recherche par étiquette : choisir une étiquette me donne la liste des pages avec cette étiquette mais aussi (et surtout) la liste des étiquettes liées à celle-ci (apposées en commun sur au moins une page) : résultat : trouver un document réclame généralement moins de 4 clics.
C’est aussi ce que je fais depuis longtemps avec mes courriels pro : je les range par catégorie, c’est bien plus souple : faut-il que je range ce courriel dans test/projetA ou projetA/test ? Je ne choisi pas, je lui assigne les catégories test & projetA.
En mettant en place des règles automatiques d’affectation de catégorie, 70 % de mes messages se rangent « tous seuls ».
Et j’ai à côté de ça des dossiers « logiques » par catégorie. De cette manière, selon mon humeur je cherche le message précédent parfois dans le dossier « projetA », des fois dans le dossier « test », à moins que je n’aie créé un dossier « tests des projetA » (ˆ_ˆ)
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# À tester
Posté par PhRæD . En réponse au lien Un jour, on pourra étiqueter ses fichiers plutôt que de les enfouir dans des sous-dossiers. Évalué à 4.
J’avais essayé il a quelque temps de mettre en place cette façon de faire sans grand succès.
Lire cette entrée m’a incité à refaire une recherche sur le sujet et je suis tombé là-dessus : https://itsfoss.com/file-tagging-kde/
Je vais tester ça prochainement, et si ça marche, je n’hésiterai pas à poster une dépêche, car il est effectivement grand temps de sortir du rangement hiérarchique des fichiers.
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[^] # Re: C'est quoi?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le Parlement européen adopte l’usage d’un chargeur universel (USB-C) à compter de 2024. Évalué à 1. Dernière modification le 06 octobre 2022 à 08:38.
Merci pour la traduction (et correction) !
J'avais hésité, pourtant je sais bien qu'il faut toujours expliciter un sigle à sa première occurrence…
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# À quand le tour des EPDM et des VAE ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien Le Parlement européen adopte l’usage d’un chargeur universel (USB-C) à compter de 2024. Évalué à -2.
Il y a de quoi faire !
Entre la normalisation des chargeurs et des batteries (l’un allant peut-être avec l’autre ceci dit…).
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# Problème de transitivité
Posté par PhRæD . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 1.
Je pense qu’on peut résumer cette problématique par la peur d’être associé à ce que l’on pense être mal :
- je participe ou j’utilise du libre par ce que je pense que c’est bien ;
- d’autres utilisent le libre pour faire ce que je considère comme étant mal ;
- ce mal rejaillit sur moi, parce qu’en participant au libre, j’ai aidé le mal à se répandre.
Je pense qu’il y a pour certaines personnes une crainte viscérale de la souillure, et que ça n’est pas un hasard si ces remises en question surgissent maintenant : les réseaux sociaux sont des ferments de systèmes de pureté par fermeture progressive de toute pensée alternative.
Ça se voit très bien dans ce qu’Emmanuel TODD a qualifié d’extrême-centre : si vous ne pensez pas comme moi, vous favorisez les extrêmes, mon courant de pensée est l’unique voie raisonnable (toute ressemblance avec le premier discours d’une première ministre française n’est pas une coïncidence…).
Je pense que cette façon de voir est un réel danger pour la pluralité des idées, et que bien des sujets sont « contaminés » : informatique, féminisme, racisme, médecine, etc.
Tous ces sujets clivants sont désormais arrivés à niveau de paroxysme de « politiquement correct » qui devient effrayant.
Une autre bonne raison de se passer de réseau social (ou tout du moins d’en maitriser totalement le flux).
« Y a même des gens qui ont l’air vivant, mais ils sont morts depuis longtemps ! »
# Reprocherait-on à un coutelier l’usage d’un de ses produits lors d’un meurtre à l’arme blanche ?
Posté par PhRæD . En réponse au lien les drones utilisent linux : le logiciel libre ce n’est pas suffisant. Évalué à 4.
Tout est dans cette question selon moi.
Il faut savoir distinguer ce qui est mis à disposition de tous et l’usage qui en est fait.
Je pourrais aider un prochain à récupérer l’eau d’un puits pour qu’il empoisonne je ne sais qui avec cette eau.
Bref les exemples sont innombrables.
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[^] # Re: Liberté
Posté par PhRæD . En réponse au lien Crypto-économie : la résistance s'organise. Évalué à 4.
Le souci avec le casino financier, qu’il soit « cryptique » ou pas, c’est d’emporter l’économie réelle quand la banque vient à sauter.
On en revient toujours aux mêmes fondamentaux : interdire ou isoler la finance dans sa bulle, sans contact avec l’économie réelle.
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[^] # Re: Pour un habitué de youtube?
Posté par PhRæD . En réponse à la dépêche Newpipe - Une autre manière de lire des vidéos sur son téléphone. Évalué à 3.
Newpipe propose un système d’abonnement, mais en propre : l’application ne permet pas d’importer des abonnements souscrits dans Youtube.
À part ça, c’est le même système : on s’abonne à une chaine et on reçoit une notification à chaque nouveau contenu.
La différence vient de la possibilité de pouvoir s’abonner à des chaines qui ne sont pas sur Youtube.
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[^] # Re: Finance in a Nutshell
Posté par PhRæD . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 8.
Ce dont il faut se méfier dans un cours de finance, c’est du biais de confirmation. Il n’y a par exemple aucun questionnement sur le justification de l’existence de l’intérêt, à part une soit-disant « préférence naturelle » (basée sur quelles études et quelle population ?).
Au travers de ses conférences et du site https://www.reseau-salariat.info/brochures/, Bernard FRIOT rappelle sans cesse qu’il a été possible de financer la construction du système hospitalier français en se passant du crédit, donc sans intérêt.
Comprendre que l’intérêt (que ça soit pour la banque, l’entreprise ou le particulier, créancier ou débiteur) n’est pas nécessaire, qu’il est même au cœur de la domination capitaliste est le premier pas indispensable au passage à (réellement) autre chose.
Petit pas pour soi, grand pas pour l’humanité. (ˆ-ˆ)
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[^] # Re: Unité Bernard Arnault
Posté par PhRæD . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 4.
La base de calcul n’est pas la bonne : il faudrait plutôt diviser la fortune de Bezos par le nombre d’employés d’Amazon (1 608 000 il semble
Ça fait quand même environ 115 000 € par employé !
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[^] # Re: Unité Bernard Arnault
Posté par PhRæD . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 4.
C’est d’ailleurs pourquoi le capitalisme porte en lui les crises qui le secoue régulièrement (quand d’aucuns croient qu’elles sont externes) : il y a une telle décorrélation entre le monde financier et le monde physique que lorsque certains cherchent à concrétiser leur avoirs (comme quand un quidam souhaite retirer de l’argent de son compte), ça met le système réel par terre (parce qu’en plus, ils font toujours ça en meute).
Un des problèmes des riches est justement « d’exiger » que leur fortune (très largement obtenu au casino financier) puisse se concrétiser (en plus de ne jamais vouloir perdre audit casino).
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[^] # Re: 2 poids, 2 mesures
Posté par PhRæD . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 2.
Il est important de rappeler que la richesse en soit n’est pas le problème. Le problème est qu’elle sous-tend une capacité à dominer (beaucoup, beaucoup) d’autres et à leur imposer des conditions de vie allant en déclinant (mais s’il existe de grandes avancées sociales dans le monde du travail qui m’auraient échappées ces dix dernières années, je suis preneur).
Quand il sera possible chez Amazon d’ouvrir un syndicat aussi facilement que de licencier, nous pourrons discuter tranquillement de « l’injustice » faite à ces riches qui ont « tant œuvré pour le bien commun ».
D’ailleurs, à ce propos, quelles bienheureuses œuvres devons-nous à ces dix les plus riches de France ?
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# 2 poids, 2 mesures
Posté par PhRæD . En réponse au journal La richesse des ultra-riches, à raison de 1000 USD par pixel. Évalué à 10.
Un détail « amusant » : ceux qui cherchent à défendre le côté « virtuel » de ces chiffres astronomiques (et donc finalement pas si grave) sont souvent les mêmes qui pensent qu’il faut faire des sacrifices pour éponger « la dette » toute aussi astronomique et « virtuelle » (voire infondée) qu’elle soit…
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# Pour la conduite assistée
Posté par PhRæD . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 6.
En premier lieu, l’assistance à la conduite n’est pas récente : qui achèterait aujourd’hui une voiture sans rappel de direction ou de clignotant, sans direction assistée, sans assistance de freinage, sans ABS, etc.
Sans oublier le confort avec la fermeture centralisée, les vitres électriques, la climatisation automatique.
Une dernière énumération avec les essuies-glaces et feux automatiques également (pour les premiers, j’étais sceptique quant à leur utilité jusqu’à ce que le passage d’un camion un jour de grosse pluie n’éclabousse complètement mon pare-brise et que l’assistance se soit mise en route bien plus vite que je n’aurait pu le faire, me rendant une visibilité rassurante en un clin d’œil).
Pour finir, le cas particulier de la France en ce qui concerne la boite automatique, qui même si elle se propage, n’est pas encore majoritaire : je reste persuadé qu’une partie des refus de priorité aux piétons vient d’une réticence à rétrograder puis relancer son véhicule. (Le caractère soit-disant sportif de la boite manuelle me fait bien rire quand ça fait belle lurette que les coureurs automobiles utilisent des boites au moins séquentielles et qu’une marque comme Ferrari vend plus de 99 % de sa production avec des boites automatiques, mais passons).
Bref, ça fait longtemps « qu’on nous assiste ».
Ce qui change c’est le niveau d’intervention : utilisateur de longue date du régulateur, la première fois que mon véhicule (nouvellement acheté) a freiné en descente, ça m’a fait — vraiment — bizarre !
Et je pense que la réelle problématique est là : un manque de standardisation des aides à la conduite, et un manque d’apprentissage.
Personnellement, mon véhicule dispose d’un régulateur adaptatif, actif dès 30 km/h : de fait, à part en manœuvre, j’utilise très peu l’accélérateur.
Je pense être sorti de l’ère « primaire » de la conduite : au lieu de demander une puissance (appuyer sur le champignon), je demande une vitesse.
Corollairement, je le contrefiche des radars : une partie de ma conduite consiste à demander la vitesse règlementaire.
J’insiste sur le fait que c’est parce le régulateur est adaptatif (donc fait plus de chose à ma place) que c’est possible : quand je demande 80 et que le véhicule devant roule à 74 « seulement », le véhicule « s’adapte », ralentit ou accélère en fonction du véhicule devant moi (jusqu’à la vitesse limite programmée, ou jusqu’à l’arrêt s’il le faut : un vrai bonheur dans les bouchons).
J’en reviens à la partie apprentissage : sauf erreur de ma part, il n’est pas indiqué dans le manuel que le véhicule ne s’adapte pas aux véhicules à l’arrêt ! Ça m’a valu une belle sueur froide au premier feu rouge. Une fois intégrée cette limitation, ça permet vraiment une conduite hyper-décontractée .
Contrairement à ceux qui ne connaissent généralement pas et donc ne la pratique pas, conduite de manière assisté n’endort pas du tout : il fut veiller constamment aux autres (notamment ceux qui viennent de vous dépasser alors que vous roulez à la vitesse limite et pilent devant le radar qui suit, n’ayant visiblement toujours pas compris qu’un radar sur une voie à 90 ne flashe pas à 70…).
Dernier point non négligeable : boite auto + régulateur + respect des vitesses règlementaire = consommation très raisonnable (d’autant plus en choisissant de rouler à 110 plutôt qu’à 130 pour les trajets de moins de 3 heures).
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[^] # Re: Petits gestes et grand vide
Posté par PhRæD . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 5.
C’est bizarre, parce que pourtant c’est ce que l’on fait quand on attribue à un français « lambda » une empreinte écologique : son smartphone, sa voiture, son logement plus ou moins bien isolé.
Ce qui a été fait dans le rapport est d’affecter à chaque milliardaire sa part d’empreinte dans les actifs qu’il possède : si un milliardaire détient 20 % de telle entreprise, alors on lui affecte 20 % des émissions de ladite entreprise.
Parce que dire « les entreprises » émettent du CO2 c’est bien, mais la façon dont elles fonctionnent (et donc émettent plus ou moins de CO2) dépend grandement des choix de leurs propriétaires.
Exactement comme on attribue à un tel les émission de CO2 du logement dont il est propriétaire.
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[^] # Re: Petits gestes et grand vide
Posté par PhRæD . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à -1.
L’impact des ultra-riches ne se limite pas à leur activité en propre : il faut prendre en considération « l’écosystème » complet :
https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs/
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