Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Ce n'est donc plus du Logiciel Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment protéger le #logiciellibre #CoopCycle de la prédation capitaliste ? . Évalué à 6.

    Mais peut importe, un logiciel libre implique qu'un grand méchant capitaliste, un militant d'extrême droite ou un industriel de l'armement peut bénéficier des mêmes libertés que les autres concernant le code et l'usage du logiciel en question.

    C'est une partie de ce qui fait l'intérêt du concept de LL d'être universel et pas discriminant sur l'usager. Un peu comme les Droits de l'Homme qui sont les mêmes pour tous, que tu sois gentil citoyen, terroriste ou violeur pédophile… tout le monde doit bénéficier de ce socle de protections de base.

    Bref, en voulant protéger un Logiciel Libre, ils le retirent de la liste des Logiciels Libres et donc de la mise en commun.

  • # Ce n'est donc plus du Logiciel Libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Comment protéger le #logiciellibre #CoopCycle de la prédation capitaliste ? . Évalué à 10.

    Comme il y a des limitations plus fortes que les 4 libertés de la FSF (ou les 10 critères de l'OSI), ce qu'ils font n'est plus du Logiciel Libre.

    Donc pour protéger du Logiciel Libre, ils n'en font plus, pas très cohérent.

  • # Déjà discuté ici

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [bookmark] terminaux et protection contre la copie. Évalué à 10.

    Et oui, 5 ans auparavant cela a déjà fait l'objet de débats ici même : https://linuxfr.org/users/dgellow/journaux/bookmark-don-t-copy-paste-me

    Et ce n'est pas aussi simple que tu ne le penses.

  • [^] # Re: Sendmail

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 3.

    En effet. Mais pourquoi choisir le plus mauvais (et de loin) ?

    Décision probablement historique et pas prioritaire => status quo.

    Ces liens éclairent sur son retrait, pas sur le fait d’avoir conservé celui-là en particulier.
    Après, je ne dis pas que Red Hat a fait pression pour conserver sendmail.
    L’autocensure peut suffire à expliquer. Si je participais à un projet où une grosse boîte fournissait la majorité des moyens (en particulier en développeurs), j’hésiterais aussi avant de demander qu’on jette son gagne pain.

    Deux choses :

    • Red Hat vend du support certes, mais son cœur de métier n'est pas sendmail, garder sendmail uniquement dans le but de faire du chiffre est un non sens ;
    • L'auto-censure ? Vraiment ? Arrête, les gens chez Fedora sont libres, proposer tout et n'importe quoi ça se fait chez Fedora. Et aucune proposition publique pour supprimer sendmail car les gens ont peur ? Faut vraiment arrêter.

    D'ailleurs dans les liens que je pose, tu vois que différents ingénieurs de Red Hat se sont penchés sur la question de supprimer sendmail et que cela a pris trois ans pour aboutir. Non pas à cause d'une décision hiérarchique, mais parce que ce n'était pas la priorité et tout le monde s'en foutait.

    Un goût pour les usines à gaz boguées, semblerait-il.

    Tu as un goût prononcé pour le troll. Personnellement je m'arrête là.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 1.

    Tu résumes un long poste par sa dernière phrase, donc forcément tu passes à coté.

    Désolé mais si ta conclusion insinue l'inverse de ce que tu penses, il y a un problème.

    Le sujet était le chômage avec des statistiques des pays.

    Bah non, il est plus vaste étant donné que tu parles du non emploi, du travail à temps partiel, etc.

    Ensuite, je parle de temps partiel en France, avec l'état actuel des choses. Si on augmente le temps partiel, les salaires seront réduit d'autant, forcément.

    Toujours faux. On peut augmenter le travail à temps partiel en agissant sur les chômeurs et les personnes en situation de non-emploi (et donc sans convertir des temps plein en temps partiel). Et dans ce cas là, c'est difficile de prouver que l'augmentation de l'emploi à temps partiel se ferait avec une augmentation de la pauvreté. Cela pourrait même être l'inverse.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 1.

    Pour les bas salaires, c'est le cas. Regardes avec quoi vivent la cohorte de caissière et de femmes de ménage à temps partiel payé au SMIC horaire.

    Deux choses :

    • Les temps partiels ne concernent pas que les bas salaires (et oui, désolé) ;
    • Beaucoup de personnes (notamment les femmes) avec un emploi à temps partiel ne vivent pas seules et ont un conjoint potentiellement à temps plein avec un salaire bien suffisant pour que le couple ne soit pas en situation financière difficile.

    Ces deux catégories de situations de temps partiel n'introduisent pas de pauvreté. Le soucis du temps partiel concerne les foyers où personne n'est à temps plein et si le salaire de base est faible.

    Tu peux le faire aussi ! Mais cela ne change rien. Le temps partiel étant corrélé avec le taux de chômage, et le chômage ne l'étant pas avec la pauvreté, la pauvreté n'est pas corrélé avec le temps partiel.

    Vraiment je ne te suit pas du tout depuis le début. Tu dis vraiment tout et son contraire. C'est ton journal qui insinue que temps partiel = pauvreté. Et maintenant tu dis que non. On marche sur la tête.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 2.

    Non, mais tu insinues que temps partiel élevé = pauvreté élevé alors que c'est faux manifestement.

    Je cite ton journal :

    On en déduirait que pour faire baisser le chômage, il faudrait développer le temps partiel. Mais quel intérêt si c’est pour faire augmenter la pauvreté ?

    Bref, tu insinues des choses sur la pauvreté sans la mesurer, ni la corréler avec le taux de temps partiel d'un pays.

  • [^] # Re: Chômage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 4.

    je sais qu'une experience n'est PAS une generalité mais je ne me souviens pas d'avoir connu UN seul employeur (et j'en ai vu -_-) qui a mentionné ne serais ce que l'idée de s'inquiété du chomage qui augmente fait baissé la consomation.

    Cela ne prouve rien, et cela ne dit pas que leur raisonnement est correct non plus.

    une jolie fraude fiscale ou optimisation et il s'en tamponne grave de leur augmentation

    C'est connu, tout le monde fraude en particulier avec les patrons. La plupart des patrons n'ont pas les moyens de le faire car bon une PME ça ne gagne pas assez pour que cela justifie d'une telle chose.

    au pire c'est basé sur le salaire brut et cela touche plus le salarié que son budget.

    Bah… non. La part employeur (en France) sur le chômage est par ailleurs plus élevé que la quote part employé. Donc ton patron en payant ton salaire paye plus que ce qui est prélevé sur ton salaire brut pour financer le chômage. Donc si la valeur de la cotisation chômage monte, il sera plus touché que le salarié (et gagnera plus si jamais cela baisse évidemment).

  • [^] # Re: Chômage

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 5.

    Si c'est vrai qu'il y a des patrons qui pensent comme ça, il ne faut pas trop généraliser (ou du moins penser que pour eux un chômage très élevé c'est cool).

    Car si le chômage est trop haut ils en ont des effets collatéraux :

    • Les cotisations sociales resteront élevées pour financer les chômeurs, donc cela pèse sur leur finance ;
    • Un chômeur, de par sa situation plus précaire et avec des revenus moindre consommera moins ce qui pénalise à la longue l'activité de la dite entreprise directement ou indirectement.

    La situation est plus complexe que des slogans politiques.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 7.

    C'est quand même une information extrêmement pertinente, puisque j'imagine qu'on vit dans un pays où facilement, 80% de la population doit être un collègue ingénieur, j'imagine.

    C'est juste une des explication possible pour justifier le fait que malgré un taux de travailleurs à temps partiel (ou de non emploi) élevés, nos pays voisins pouvaient avoir un taux de pauvreté similaire voire inférieure à la nôtre. Donc elle est où la magie que ces deux facteurs = pauvreté alors que les taux montrent une incohérence ?

    Je ne dis pas que le facteur cadre bien payé au 4/5e explique tout (mais oui, ça explique aussi), loin de là, cela peut s'expliquer partiellement aussi par le fait que le salaire médian / moyen est plus écarté chez nous (car beaucoup ne dépassent pas le SMIC) ce qui oblige plus facilement à un couple de travailler à temps plein ensemble pour avoir un niveau de vie souhaité par rapport à nos voisins où le temps partiel voire le non emploi d'un conjoint est plus supportable (car l'autre a un salaire plus haut).

    Mais bon, si plutôt que de montrer sur tes grands chevaux sur des hypothèses (avec base chiffrée tout de même) tu élaborais un petit peu l'explication de l'incohérence du propos de Nicolas ce serait bénéfique pour tout le monde.

  • [^] # Re: C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 9.

    On se fout de tes expériences de temps partiel de copain Bac+5. Le fait est que le temps partiel explique le taux de chômage plus haut en France qu'ailleurs, c'est le sujet de mon journal.

    Attends, c'est toi qui dit que si le taux de chômage chez nos voisins sont faibles, leur taux de pauvreté est plus élevé que chez nous. Faut savoir si tu ne parles que de chômage ou si tu insinues des choses sur la pauvreté.

    Le taux de pauvreté sert à ça.

    Bah non, le taux de pauvreté mesure la taille de la population avec un revenu en dessous d'un seuil du salaire médian national. Il n'y a aucun lien direct avec le salaire minimum (tu peux avoir un taux élevé de personnes au salaire minimum et aucune pauvreté, ou peu de personnes à ce salaire et beaucoup de pauvreté).

    Mais tu étais ou ces 30 dernières années ? Le gvt passe sont temps à essayer de le faire, et cela ne marche pas.

    Mais moi je te parle de pauvreté, le gouvernement veut faire baisser le chômage sans évaluer si c'est le bon indicateur à employer pour obtenir l'objectif voulu. Si jamais l'objectif est clairement défini (ce que je ne pense pas).

  • [^] # Re: Dash

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Dans quel shell tapez-vous vos lignes de commandes ?. Évalué à 7.

    Mais je ne comprends pas, je croyais que c'était du Dash 3 en 1 !

  • # C'est dommage de ne pas être complet

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [HS ou presque] Réduire le chômage ?. Évalué à 10.

    Ce qui est amusant c'est que tu critiques l'indicateur du chômage pour en évoquer d'autres mais en en oubliant d'autres et pas des moindres.

    Par exemple pour contre balancer les biais du chômage, tu regardes le taux d'emploi, le taux d'emploi partiel, etc. tu corolaires tout cela avec une notion de pauvreté qui est en fait même pas mesuré par ton analyse !

    Par exemples tu sous-entends largement que travail à temps partiel ou que le taux de non emploi élevé = pauvreté. Pourtant si on regarde des chiffres d'Eurostat de 2011 : https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-en-Europe on peut contre-balancer certaines de tes idées :

    • Les Pays-Bas malgré un emploi partiel très présent a l'un des taux de pauvreté les plus bas ;
    • L'Allemagne malgré un taux d'emploi partiel (et un taux de non emploi) très fort aussi, a une pauvreté à peine plus haute que la France.

    Cependant plus on abaisse le seuil du taux de pauvreté (taux de 60% du salaire médian national à 40% par exemple) la France monte largement dans le classement, grâce sans doute au couple RSA + APL + autres dispositifs qui limitent grandement le taux de pauvreté extrême (en dessous de 500€ par mois en France donc).

    Cela peut s'expliquer de plusieurs façons :

    • Un temps partiel ce n'est pas forcément un salaire de misère, je connais beaucoup de collègues ingénieurs qui font du 4/5e pour s'occuper des gosses, niveau revenu ils sont très confortables et pourtant ce n'est pas du temps plein ;
    • Un couple avec un des conjoints avec salaire stable à temps plein peut subvenir aux besoins du couple sans que l'autre n'occupe un travail temps plein comme partiel et donc n'en recherche pas (ce qui augmente le taux de non emploi).

    Après ce genre d'analyses un peu trop macro peut aussi entraîner des aberrations. En France il faudrait presque séparer Paris de la Province sur la question, tant que le coût de la vie que des salaires divergent fortement rendant toute analyse nationale peu précise.

    Il faudrait aussi analyser le taux de personnes payées au salaire minimum (s'il existe), de souvenir en France c'est assez élevé. Analyser également les montants et la quantité de personnes qui bénéficient de minima sociaux s'ils existent (en France c'est ce qui limite grandement le taux de pauvreté de 40% du salaire médian national).

    Je dirais que normalement dans ce genre d'analyse, on devrait mesurer le taux de pauvreté et la quantité d'argent nécessaire pour l'éradiquer au maximum (donc augmenter les minima sociaux) et utiliser le taux de chômage, de non emploi, de taux partiel, etc. pour déterminer les mesures nécessaires pour réaliser le financement de ces aides. Quitte à devoir en mettre plus au travail pour que ce soit soutenable. Car finalement, un emploi, temps plein ou partiel, cela est très important que si tu es pauvre. Si tu ne l'es pas, cela permet d'accéder à plus de confort, mais si tu peux vivre sans emploi cela contenterait bien des gens rendant la suppression du chômage inutile.

  • [^] # Re: Sendmail

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 3.

    Explique-moi plutôt pourquoi Fedora a conservé Sendmail des années (facilement une dizaine) après que les autres distributions (sauf RHEL) l’aient viré (elle n’a même jamais installé un autre serveur mail par défaut, elle a juste arrêté d’installer un serveur mail par défaut).

    On va faire simple : certains outils (comme cron) par défaut avaient besoin d'un MTA pour communiquer avec l'utilisateur avant l'utilisation de certains fichiers logs. Fedora a mis plus de temps que les autres pour s'en débarrasser, en tout cas il n'y a aucune discussion où un non employé Red Hat a tenté de s'en débarrasser (et je rappelle que les décisions techniques de ce genre sont prises en majorité par des personnes issues de la communauté).

    Et quand les employés de Red Hat se sont bougés pour le virer, ça a mis 3 ans :

    https://fedoraproject.org/wiki/Features/NoMTA
    https://fedoraproject.org/wiki/Changes/NoDefaultSendmail

    Preuve que les gens n'étaient pas spécialement motivés pour s'en débarrasser. Car bon soyons honnête, si ce n'était pas la meilleure solution technique existante, elle remplissait son besoin de base et si l'utilisateur voulait mieux il y avait postfix ou exim dans les dépôts. Je ne vois pas ce que Red Hat a avoir là dedans…

  • [^] # Re: Red Hat

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 4.

    Comment expliques-tu que Fedora ait très longtemps installé par défaut le calamiteux Sendmail 8

    Sendmail était fournie sur d'autres OS que Linux je le rappelle (notamment Mac OS X fut un temps). Il ne faut pas croire que ce logiciel était si mauvais que cela d'autant qu'il avait quelques atouts.

    alors que les autres distributions l’avaient remplacé avec raison, si ce n’est que RedHat l’installait sur RHEL et vendait du support dessus (il y aurait moins de support à vendre sur un logiciel beaucoup plus facile à configurer comme Postfix ou Exim) ?

    Ah la fameuse théorie du complot de fournir un logiciel compliqué pour vendre du support. Il est en général plus efficace de vendre un bon produit, agréable à utiliser pour attirer le client que l'inverse. Car configurer un serveur de courriels cela demande des compétences aussi, même si tu utilises des solutions plus simples.

    On peut soupçonner que ça aide à ce qu’un projet (disons GNOME) adopte les solutions apportées par un autre projet (systemd).

    Ou peut être que systemd propose des solutions pour répondre à des besoins de GNOME en fait ?

    GNOME n'est pas développé uniquement par Red Hat hein, si les autres développeurs ne veulent pas de systemd ou veulent maintenir une alternative, ils en étaient largement capables de le faire.

    L’expérience a effectivement montré que les autres distributions finissent bon gré mal gré par adopter les changements impulsés sur Fedora par les employés de RedHat

    Ouaaaaaa, Red Hat a menacé tout le monde tu crois ? Les débats pour les adoptions ont rarement étaient longues en fait… Et rappel, PulseAudio a été développé sur une base d'Ubuntu avant que Fedora ne l'adopte. Donc bon le complot de Red Hat pour s'imposer on va arrêter ici.

    et n’ont souvent pas les moyens d’imposer leurs solutions, voire de les maintenir (Upstart, Mir, Unity…)

    Upstart a été utilisé par Red Hat et Fedora qui y ont contribué. systemd a toujours été vu comme un successeur de upstart, son créateur ayant lui même expliqué que les défauts d'upstart nécessitaient la réécriture complète. Upstart n'était donc pas un concurrent de systemd mais comme une étape intermédiaire (et Canonical n'a pas discuté longuement avant d'utiliser systemd).

    Wayland n'a pas été lancé par Red Hat mais par des développeurs de X11 d'une part, et ce avant Mir. Mir a été conçu car Canonical plutôt que de participer à Wayland a ses débuts s'est plaint des choix faits techniquement et a préféré faire quelque chose de son côté. N'inverse pas les rôles donc.

    Quant à Unity, personne ne l'a adopté à part Ubuntu (étrange non ? Un complot de Red Hat sans doute) du coup Canonical supportait seule sa maintenance et son évolution ce qui est trop lourd. Cela n'avançait pas assez vite et trop de problèmes restaient en suspend.

    Bref, ce serait bien d'éviter les clichés et autres théories du complot qui se basent sur des faits et des théories fumeuses.

  • [^] # Re: inutile de cramer le banquier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 10.

    Oui enfin la quasi totalité des clients ne sont pas des experts en sécurité et confidentialité (j'espère que les banques en ont quand même). C'est à la banque de ne pas tendre des pièges à ses utilisateurs mais de justement proposer de bout en bout la solution la plus sécurisée.

  • [^] # Re: inutile de cramer le banquier

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal «Votre avis nous intéresse !» − Cette fois, je crame mon banquier…. Évalué à 8.

    Même sans les histoires de HTTPS / HTTP, dans les courriels "institutionnels" tu peux avoir :

    • Des factures, avec nom, coordonnées physiques complètes, valeur de la facture (de l'eau, l'électricité, etc.) ;
    • Des rappels avec trop d'info dedans, genre Boursorama qui envoie un courriel pour me dire "attention il ne reste que XX euros sur votre compte, n'oubliez pas de vous renflouer en cas de dépenses", que l'alerte soit envoyée pourquoi pas mais pourquoi y foutre le montant exact du compte ?
    • Quand tu as oublié le mot de passe, ils te renvoient l'ancien en clair et là tu as peur.

    Bref, il y a beaucoup à faire pour que les bonnes pratiques de sécurité et de confidentialité soient correctement respectés. Même si je trouve que depuis quelques années cela s'améliore grandement.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    La construction en hauteur n'est pas la panacée pour densifier : au delà de quelques étages (4 ?), on est obligé d'espacer les immeubles, ce qui fait de l'espace difficile à exploiter car dans l'ombre des grands immeubles, sans parler du vent etc.

    Rien n'est parfait, tout est question de choix. Je suis d'accord que des immeubles de 20 étages a des impacts par rapport à ceux de 4, mais cela améliore malgré tout la densité au détriment d'autres choses.

    En gros, une ville de taille "raisonnable" permet d'aller d'un point à l'autre en vélo ou à pieds en moins d'une demi heure, d'approvisionner la ville en denrées fraîches issues de son arrière-pays, de fournir des équipements de haut niveau pas trop saturés pour l'éducation, la culture, les loisirs, les jardins d'enfants… et une boucle d'activité économique locale stable.

    Cela rejoint la densité globalement sur ce sujet. Il faut faire des villes compactes. Ou alors avec une banlieue autonome (c'est-à-dire pour un francilien qu'il peut rester aux alentours de sa commune pour travailler, les loisirs, voir son entourage, etc. sans aller sur Paris)

    Mais comme toujours en géographie, la taille ou le nombre d'habitants n'est pas suffisant selon moi. Faut tenir compte de la topographie du lieu, de la répartition des activités et des habitations dans la ville pour avoir une bonne vue d'ensemble de ce qui est soutenable ou pas.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 3.

    Je pense que c'est plus compliqué que cela, le nombre d'habitants est un indicateur mais pas suffisant.

    Par exemple Paris a une agglomération énorme, pas à taille humaine. Mais la situation pourrait être largement meilleure malgré sa taille. Paris a une limite dans la hauteur de ses habitations qui est assez stricte, du coup il est difficile d'augmenter la densité de population ce qui engendre une hausse drastique du prix de l'immobilier local car tout est au centre ville mais pas assez d'habitations disponibles par rapport à la demande ce qui entraine un étalement de l'agglomération progressive.

    Après on a des villes avec contraintes géographique. À Marseille ou Toulon, des villes et agglomérations plutôt importantes, sont entre mer et montagne. Du coup l'étalement urbain se concentre sur certains axes ce qui allonge la distance banlieue / centre ville (car ce n'est pas un cercle avec une répartition équilibrée) et la présence de la montagne et de la mer limitent le recours aux transports en commun : le métro ou le tramway ne sont pas possibles partout, le vélo est plus délicat à employer, etc.

    Puis après il y a la question de la répartition des habitations par rapport aux lieux de travail ou de vie (et je crois que Paris est globalement une catastrophe sur le sujet). Ou aussi des choix urbanistiques. Les villes américaines avec un étalement urbain plus important qu'en Europe (villes plus modernes) engendre des soucis à ce niveau pour des villes de tailles équivalentes.

  • [^] # Re: La poutre et l'oeil

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 9.

    D'après le contexte, sa photo est justement une critique de la pollution dans les villes chinoises, pas dans les grandes villes du monde entier.

  • [^] # Re: Gratuité des transports

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 10.

    Tout à fait.

    Après si on veut favoriser l'usage des transports en commun, cela peut être un levier intéressant de forcer tout le monde à payer le dit transport entièrement, de manière collective au lieu d'en laisser une partie aux usagers.

    D'autant que les systèmes à abonnement ont un coût : ce sont des employés pour les gérer, du papier et du courrier pour la communication avec la société de transport, des contrôleurs, des machines pour valider les tickets, du temps de perdu pour les chauffeur de bus qui doivent délivrer des tickets à l'unité. Une partie de l'abonnement sert donc à payer le principe même de l'abonnement. Coût qui disparaît en cas de mise à disposition gratuite des transports.

    Après c'est donc une question de choix de société que d'arbitrer là dessus. Honnêtement je ne pense pas que l'abonnement soit le principal frein, avoir une offre de transport bien fichue (horaires larges, bonne fréquence) est plus importante.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 8.

    En moyenne, le trajet domicile-travail c'est 25 minutes.

    Cela reste une moyenne, très sensible aux effets de bords (tu as des gens qui font 1h30, d'autres 0 minute car c'est à la maison).

    Puis c'est 25 minutes par trajet, donc presque 1h par jour. Cela fait beaucoup.

    mais ça veut aussi dire que tu ne sors pas de chez toi de la journée.

    Quitte à sortir, je préfère faire un tour de mon quartier ou aller voir un ami au bar le soir que de faire le trajet du boulot quotidien.

    Pour le transport, peut-être, mais autrement, pas sûr. Typiquement, tu vas être obligé de chauffer chez toi 24/24, alors que maintenant c'est courant de réguler la température…

    La surconsommation énergétique pour le chauffage est compensé par plusieurs choses :

    • Environ 5-10% et 50-80% des femmes en couples ne travaillent pas en France (mais le conjoint oui), donc pour ceux là le changement sera nul car cela aurait été chauffé par la présence du dit conjoint de toute façon (c'est d'ailleurs mon cas).
    • L'énergie dans les transports économisés ;
    • Bâtiments de travail plus petits (car moins de gens en même temps dans les locaux) donc moins grande empreinte au sol, moins de consommation, plus facile à isoler et plus facile à chauffer car volume plus petit.

    Je n'ai pas de chiffres en tête, mais de mes souvenirs de Jacovici c'est largement bénéficiaire.

    C'est douteux, la densification des centres urbains au détriment de l'étalement est plutôt la solution privilégiée maintenant.

    Je parle plutôt de repeupler certaines zones qui deviennent des déserts plutôt que d'agrandir les villes encore plus.

    En fonction de ton boulot, ça n'est pas forcément possible de bosser à n'importe quelle heure

    Personne n'a dit que le télétravail était fait pour tout. Mais de nombreux métiers y ont accès sans trop de contraintes.

    et puis ça veut aussi dire que si tu compenses le soir ou le week-end les heures passées à faire les courses ou autres démarches, bah c'est la vie privée qui s'en prend un gros coup dans la tronche.

    Je ne passe pas 8h dans les courses ou autres rendez-vous dans la semaine en général. Mais une heure par ci par là oui. Et ce gain de temps à ne pas attendre (car faire mes courses un jeudi midi plutôt qu'un samedi, je gagne facilement 15 minutes), ce temps gagné est au bénéfice justement de ma vie de famille.

    Cette souplesse est un confort incroyable, tu devrais tester avant de cracher dessus sans savoir ce que cela donne en pratique.

    Sans compter que le temps gagné dans les transports (ou par la flexibilité horaire) peut augmenter aussi ton temps de sommeil et diminuer le stress (car bon se taper les bouchons à Marseille tous les jours, ça énerve je te l'assure). C'est aussi très appréciable.

    Rien que l'injustice entre ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne peuvent pas, sur le fond, est problématique.

    Et tu crois que l'injustice de ceux qui font du travail de nuit, ou avec des horaires très variables et imprévisibles, qui doivent faire des tâches physiques même sous un soleil de plomb ou dans un froid désagréable par rapport à celui qui est dans son bureau chauffé / climatisé qui fait ses 35h tranquillement derrière un clavier n'existe pas ? Je ne vois pas pourquoi le télétravail serait à éviter pour cette raison, dans ce cas supprimons tous les métiers pénibles !

    L'argument courant, c'est "si l'employeur et l'employé sont d'accord et que tous deux font des économies, où est le problème?", mais c'est quand même ignorer les changements de société et de paradigme que ça implique.

    Mais on doit changer la société de toute façon. Gaspiller de l'énergie et polluer les centres villes pour aller bosser dans un lieu physique précis est une aberration dans un monde où le gaspillage énergétique doit être limité au maximum.

    Et ces changements de société (lien social, organisation du travail, vie privée) impactés par le télétravail sont finalement assez limités.

    Vraiment, teste le télétravail un peu.

  • [^] # Re: Voitures électriques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 10.

    Ton point de vue sur le télétravail est assez incomplet. Tu oublies les éléments suivant qui rendent le télétravail pertinent. Je précise que comme beaucoup de gens, je le pratique :

    • On est pas obliger de faire du télétravail à temps plein, tu peux mixer temps chez ton employeur et temps ailleurs ce qui permet de libérer du temps, les voies de transport sans se couper du monde ce qui rend la coupure sociale moins forte ;
    • On peut travailler et discuter à distance ce qui maintient le lien social. Après tous dans les Logiciels Libres on partage rarement les bureaux, cela n'empêche pas de sympathiser avec des gens qu'on côtoie durant le développement et de passer des moments agréables lors des rencontres physiques ou lors d'évènements.
    • Il existe en général dans toutes villes importantes des lieux de coworking, si ton logement ne permet pas le télétravail ou que tu n'aimes pas être trop isolé, c'est disponible. Cela te permet même d'être plus près de ton boulot parfois.

    Tout le monde ne peut pas être en télétravail, encore moins à temps complet, mais avec ces éléments là on réduit pas mal la portée des inconvénients du télétravail. Beaucoup de gens pratique un télétravail complet ou partiel sans ressentir ce que tu émets.

    De plus, il m'arrive souvent que je vienne aux bureaux et à part lors des pauses, je ne parle à personne. Quel a été réellement le bénéfice de passer du temps dans les transports et que je consomme une montagne d'énergie pour un truc que j'aurais pu faire chez moi tout aussi bien ?

    Les gains restent bien sûrs évidents :

    • Moins de perte de temps dans les transport (plus de temps pour soi, moins de fatigue) ;
    • Moins d'embouteillage, réduction de la consommation énergétique, transports en commun moins surchargés ;
    • Meilleur aménagement du territoire, travailler depuis un village perdu n'est plus un problème pour avoir certains emplois ce qui réduit aussi la pression immobilière par endroit ;
    • Plus de flexibilité, pas obliger de prendre des rendez-vous ou de faire mes courses comme tout le monde tard le soir ou le samedi (voire de poser des congés pour ton rendez-vous médical).

    Je pense qu'il faut arrêter les clichés sur le télétravail. Ce n'est pas la solution miracle mais cela fait parti des solutions au problème de gaspillage de l'énergie et de mobilité.

  • [^] # Re: Finalement adoptée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 6.

    que l'une est moins libre de mouvement (Fedora) que l'autre

    Fedora n'est pas moins libre de mouvement que Debian, c'est quoi cette ânerie ?

    Fedora reste un Logiciel Libre (donc tout le monde est libre de le forker) avec un développement communautaire (non, Fedora ne suit pas un calendrier de Red Hat, beaucoup de bénévoles y proposent ou y font des choses sans rapport).

    Red Hat fait son chiffre d'affaire sur le cloud, containers etc… si ils décidaient d'arrêter les frais avec Fedora, il y a peu de chance qu'elle survive

    Fedora a une communauté assez large et a une place assez centrale pour rebondir.

    N'oublions pas que Red Hat a des contributeurs clés (entre 10 et 50% des contributions) dans systemd, LibreOffice, le noyau Linux ou même GNOME (étrange pour une distribution que pour un usage serveur ?), tu crois que Debian saurait gérer une perte d'autant de contributeurs dans autant de logiciels clés pour elle ? Tu penses que GNOME, Linux ou LibreOffice ne sont pas libres de mouvement car Red Hat ou d'autres entreprises proposent l'essentiel du travail ? Debian se reposant sur des logiciels dont elle n'en a aucun contrôle est-elle vraiment libre de ses mouvements ?

    Selon moi ça n'a pas de rapport, ce n'est pas parce qu'une entreprise finance ou contribue fortement qu'un logiciel est moins libre de mouvement qu'un autre. D'ailleurs par transitivité, Debian tomberait dans ta critique en fait, si tu étais cohérent.

    Debian, libre et communautaire depuis le début n'a pas ce problème.

    Fedora est libre et communautaire depuis le début. Merci pour elle.

    Donc en GROS, voilà pourquoi on devrait principalement focaliser sur Debian.

    Fedora, Ubuntu, ArchLinux et autres ont un impact significatif dans l'écosystème du Logiciel Libre en général. Debian n'est pas seul et ne peut remplir tous les rôles des autres distributions. Tu crois que Wayland serait aussi avancé sans l'implication de Fedora ? Tu crois qu'on aurait autant d'utilisateurs Linux (et donc indirectement de développeurs) sans Ubuntu ? Etc.

    Chaque distribution (du moins majeure) a son intérêt, sa communauté et son influence positive.

  • [^] # Re: Énergie verte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le Bitcoin va-t-il détruire la planète ? Contre‐point. Évalué à 6. Dernière modification le 10 avril 2018 à 20:18.

    Je n'ai pas mis cela sous le tapis, je pensais bien au cycle complet.

    Si tu veux des sources sur le cycle complet : https://jancovici.com/transition-energetique/transports/la-voiture-electrique-est-elle-la-solution-aux-problemes-de-pollution-automobile/ (qui se fonde sur l'analyse de ADEME).

    Contrairement à un ordinateur, la voiture est plus nuisible sur le climat à l'utilisation que lors de la fabrication (pour le thermique). Mais bien entendu cette analyse ne concerne que l'impact en émission de gaz à effet de serre. Après tout je pense que le changement climatique est un enjeu plus immédiat et important qu'une surpollution locale pour produire les voitures. Notons d'ailleurs que la conception d'une voiture normale est polluante aussi, les voitures électriques n'ont pas inventé ce problème.

    De toute façon le passage à l'échelle de la voiture individuelle électrique me semble compromise. Mais une voiture électrique et totalement autonome en tant que service de covoiturage universel me semble bien plus atteignable et réaliste.