Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Province ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les JT c'était déjà pas glorieux, mais là on atteint des sommets.... Évalué à 5.

    Je vis en dehors de l'Île de France.
    Je me permettais de faire la distinction, à but satirique, car si tu regardes l'information journalistique est globalement produite à Paris et sa banlieue (la plupart des médias y ont leurs centres).

    Il ne faut pas prendre ça méchamment, et je pense qu'il faut être conscient que la France reste malgré des efforts un État où de nombreux services et son mode de vie reste très influencées par ce qui se déroule à Paris.

  • [^] # La France se rappelle qu’elle a des journalistes qui servent à autres choses qu’à dire s’il pleut

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les JT c'était déjà pas glorieux, mais là on atteint des sommets.... Évalué à 6.

    Est-ce qu'un journaliste qui risque sa vie en front de guerre fait réellement du journalisme aussi ? Je n'en suis pas sûr. Souvent c'est pour faire toujours dans les sentiments ou le sensationnel, sur un sujet plus risqué et brûlé certes, mais ce n'est pas forcément informatif.

    Je serais plus intéressé par des journalistes qui restent au chaud à Paris ou en Province pour commenter proprement l'économie, la politique, la diplomatie ou n'importe quelle information. Bah oui, en restant au chaud dans son bureau on peut produire des papiers intéressants car le boulot du journaliste reste de collecter, trier et analyser l'information pour la synthétiser et la vulgariser. Aller sur le terrain n'est pas une obligation pour faire du vrai journalisme. Même en terrain de guerre.

    Et vu la qualité des productions dans les domaines que j'ai cité, je me demande s'il ne faudrait pas y mettre plus de journalistes dans des bureaux pour améliorer cela avant d'envisager d'en envoyer dans des endroits dangereux.

  • [^] # Re: Oh oh oh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour en finir avec cette histoire de vocabulaire.. Évalué à 0.

    Je croyais que c'était une simple correction d'orthographe. Je souhaitais profiter de l'aubaine.

  • [^] # Re: Oh oh oh

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour en finir avec cette histoire de vocabulaire.. Évalué à -7.

    C'est plutôt la lettre à Élise. ;)

  • # Non, mais...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Le kernel linux il est testé à la main ?. Évalué à 6.

    Tester un noyau ne se fait pas de la même manière qu'un logiciel "classique".
    Déjà parce que cela dépend du matériel en dessous et le noyau ayant le plus gros du code en commun pour des machines fortes différentes et non disponibles partout, des bogues peuvent s'introduire par mégarde sans le détecter avant.

    En plus le noyau interagit avec les logiciels au dessus de lui et les gèrent. Gérer un noyau est un peu empirique au niveau des paramètres pour concilier performance et fluidité des tâches et il y a des situations où ça peut merder. Car ces situations sont souvent imprévisibles.

    Sans oublier qu'il y a chaque jour des ajouts de fonctionnalités ou de pilotes souvent testés par le mainteneur et le développeur seul dans sa configuration. Il ne peut prévoir toutes les configurations possibles en terme de modules noyau activés, matériels et logiciels utilisés et le contexte de tout ceci…

    Je ne sais pas si tu as vu mais de nombreux problèmes ne se rencontrent que dans des cas tordus que tu ne peux pas faire chez toi à moins de disposer d'un matériel de plusieurs dizaines de milliers de dollars ou encore pour un usage très spécifique (donc pas un ordinateur familial).

  • [^] # Re: Broson ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'IBM PC est orphelin. Évalué à 4.

    Exactement.
    Pardon aux familles tout ça pour cette erreur.

  • [^] # Re: Sans agressivité, sans snobisme mais avec bienveillance

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal GNOME/GTK+: WTF? (et au passage une astuce). Évalué à 2.

    La redondance n'est pas un mal, cet effet de style permet d'insister particulièrement sur un point.
    Mais je suis d'accord sur la correction de cette faute assez courante (même au sein des littéraires de profession).

  • [^] # Re: Commission de déontologie...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mise en demeure, suite et fin. Évalué à 5.

    Ce type d'organisation ne s'occupe que de ce qui est en dehors de la loi (sinon on utiliserait la justice d’État pour traiter l'affaire) mais permet d'analyser et sanctionner ce qui serait une violation d'un code de bonne conduite de la profession.

    Chaque branche professionnelle a ses codes de fonctionnement, ses règles officielles et officieuses dont la plupart n'a aucune base légale. Cependant le respect de ces principes permet de donner une bonne image à la profession.

    C'est pour ça que ce type d'organismes centrés sur une profession et utilisant ses pairs ne défendent pas l'indéfendable. Il n'est pas dans leur intérêt que la profession ait des individus incompétents ou avec une image désastreuse.

  • [^] # Re: Illustration?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 25. Évalué à 2.

    Et oui.
    Tous les amateurs de ce jeu connaissent son numéro de la première génération. Et ceux des 251 premiers (après ça ne compte plus) ;)

    Un Pokémon emblématique.

  • [^] # Re: A propos de Ubuntu Gnome

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Ubuntu 13.10 The Saucy Salamander. Évalué à 6.

    Ou peut être que simplement certains composants de Gnome dépendent de systemd pour la simple raison que ces composants peuvent nécessiter des informations que seul systemd sait fournir ?
    En somme, Gnome serait compatible avec l'API de systemd et qu'une autre implémentation permettrait de parvenir au même résultat et donc détruire cette idée de dépendance.

    GNOME est une collection de logiciels, chaque logiciel est en soit indépendant des uns et des autres (la preuve, on peut utiliser la plupart des logiciels Gnome sous KDE, Windows ou Mac OS X, mais parfois il manquera des fonctionnalités car il y a des dépendances non satisfaites).

    Pour faire une analogie, Firefox dépend de bibliothèque multimédia pour lire du son et de la vidéo. Pourtant, on peut l'installer sans ses composantes et il fonctionnera… sauf pour lire ces contenus. Gnome et systemd c'est un peu la même histoire, sans systemd Gnome fonctionnera bien mais des trucs non comme sans doute tout ce qui est lié à la gestion des sessions. Et là encore, c'est une API qui est nécessaire et seul systemd la fournit. Fourni le même service avec System V et il n'y aura plus ce problème (mais bonne chance pour réaliser ce qui est demandé).

  • [^] # Re: Non mais sérieusement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GTK+ 3 disponible officiellement pour Win32 !. Évalué à 7.

    D'ailleurs, ça ne veut plus rien dire « appli native » pour Windows, il y a tellement de frameworks graphiques que c'est pas tellement mieux que Linux…

    La Win API native.
    Normalement GTK et Qt comme les autres font une redirection de leurs appels vers ceux de la Win API mais ils peuvent ajouter leur propre truc par dessus dont un thème différent.
    C'est comme utiliser X nativement sous Unix,en soit c'est possible et ses applications sont très reconnaissables. La Win API a des particularités graphiques assez spécifiques.

  • [^] # Re: ISO 9001

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mise en demeure, suite et fin. Évalué à 10.

    Qui a tenté de faire certifier son système digestif ISO9001 ?

  • [^] # Re: Merci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Passage par référence. Évalué à 2.

    Encore plus con.
    Prend un pointeur non initialisé et fait des opération avec.

    En C, les variables non initialisées peuvent avoir n'importe qu'elle valeur suivant l'état de la RAM à ce moment là. Si ton pointeur non initialisé contient une adresse ou une valeur qui rend l'opération non valide, c'est le crash garantie.

  • [^] # Re: réponse + facebook et défauts de JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 2.

    Les diplômes de langues ne sont pas liées à une méthode d'apprentissage mais valident un niveau, des acquis. Peut importe la manière dont tu as appris la dite langue.
    Quand tu as un diplôme de langue, tu as validé quelque chose de concret que le recruteur ou l'employeur peut avoir confiance plutôt qu'à un niveau auto-évalué et sans doute surévalué.

  • [^] # Re: réponse + facebook et défauts de JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 3.

    J'ai trop remarqué que la plupart des projet informatiques gâchaient leur potentiel par un manque d'attention à tous ces petits détails insignifiants sauf pour les utilisateurs à qui ça gâche la vie. Donc mon objectif, c'est de contribuer à les régler. Je peux en régler pas mal vu que je suis généraliste, et pour ceux que je ne peux pas régler, je sais à quels spécialistes il faut faire appel.

    Tu peux aussi dire que tu es perfectionniste. Cela fait moins chieur, et moins négatif.
    Il faut essayer de passer les contraintes pour une qualité en l'abordant sous le bon angle, sinon ça détruit tes chances.

    Disons que à la question mal posée : "parlez-vous anglais ?", je trouve à peu près toutes les réponses classiques (mis à part "langue maternelle) d'une ignorance crasse.

    Sauf que l'évaluation de soi même du niveau est de facto ridicule. Ce qui a de la valeur c'est un diplôme concernant la langue. Il y en a des tas, qui ont des niveaux différents et des particularités différentes pour permettre aux employeurs d'avoir l'assurance du niveau.
    Et si la langue est importante dans un poste, en général c'est testé avant. Sinon c'est secondaire.

    Je sais, je pourrais baratiner et metre "Bilingue" comme tout le monde.

    Les gens qui mettent bilingue en général ont un excellent niveau et n'ont pas peur d'un entretien dans cette langue. Si des gens mettent ça alors qu'ils sont mauvais, ça se voit très vite.
    Tu as des personnes bilingues qui ont un meilleur niveau que ceux dont c'est la langue maternelle tu sais.

    Alors oui, là tout à fait d'accord. Justement, comme c'est moi qui cible les entreprises qui m'intéressent, je prends la peine d'envoyer une vraie lettre de motivation. Ce qui est facile, étant donné que je suis vraiment motivé.

    Être motivé et transmettre cette motivation sont des concepts différents. Il y a des gens très motivés mais dont la lettre de motivation est pitoyable car l'exercice de style est délicat.
    De plus pour un job technique, la motivation compte moins que le CV en général.

  • [^] # Re: réponse + facebook et défauts de JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 2.

    Sans compter que pour de nombreux postes, la pratique orale de la langue est totalement secondaire, avoir un bon niveau à l'écrit mais médiocre à l'oral peut passer dans ce contexte. Quand la plupart du temps c'est pour envoyer des courriels ou lire de la doc, ça passe tranquillement. Sans compter que l'anglais technique est plus rudimentaire que celui pour les commerciaux.

  • [^] # Re: m'en fous

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Multi bookmark] Le Monde dévoile sa collaboration (indirecte) avec Snowden. Évalué à 2.

    Non mais si tu contactes des gens avec une telle adresse, ils en savent quand même des choses.

  • [^] # Re: réponse + facebook et défauts de JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 3.

    Le truc c'est qu'il y a une mentalité derrière les DRH, en général.
    Le directeur technique apprécierais ce type de CV, mais pas un DRH.

    Des DRH que j'ai pu contacter sur ce sujet me le confirment : le premier tri nécessite 2-3 minutes de lecture par CV pour dire s'il faut jeter ou pas le papier. La deuxième lecture nécessite plus de 10 minutes en général.

    Tout dépend de la boîte après, mais un CV aussi long est pénalisant pour la première lecture car nécessite trop de temps. Pour peu que l'offres a beaucoup de candidats, c'est mort d'avance.

  • [^] # Re: réponse + facebook et défauts de JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 4.

    C'est clair, contrairement à l'Allemagne, en France le standard du CV c'est une page. Surtout qu'ici tu as 10 ans d'expérience, pas 40 ans…
    Sans compter que la présentation, en plus de ne pas être tip top, il y a pas mal de rabaissement inutiles.

    Bref, avec un tel CV, normal qu'aucun recruteur ne regarde.

  • [^] # Re: JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 3.

    Je ne dis pas que c'est impossible. Je disais que les couches que tu as cité ne sont pas assimilables à un OS en tant que tel.

  • [^] # Re: JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 8.

    C'est le système d'exploitation qui gère ça avec ses propres mécanismes ou ses pilotes.
    Les couches dont tu parles récupèrent les requêtes normalisées pour les transmettre au système qui lui affectera un ordre d'accès à chaque ressource s'il y a conflit.

    Le but de ces abstractions est d'être indépendant de l'OS, voire du navigateur mais pas du matériel (cette abstraction étant faite au niveau de l'OS).. Mais ils ne sont qu'une redirection vers des mécanismes plus bas niveaux gérés par le système en dessous.
    La preuve, c'est que tout système d'exploitation même orienté Web embarque un noyau traditionnel, car ces cocuhes ne savent pas dialoguer avec le matériel, ils délèguent ça au noyau.

  • [^] # Re: JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 4.

    Le processeur (Web Worker), la carte graphique (WebGL), la carte son (WebAudio), le disque (WebStorage)…

    Sauf que aucune de ces couches d'abstractions ne fait gestionnaire de ressources pour gérer les accès concurrents, et ils ne communiquent pas avec le matériel et en sont incapables.
    Ce n'est donc pas un OS.

    Ce n'est pas parce qu'il y a une couche d'abstraction en plus que ce qui est au dessus n'est pas un OS. Quand Linux tourne sur KVM, on ne dit pas que ce n'est plus un OS.

    La virtualisation c'est plutôt feindre le logiciel en faisant croire que le logiciel est en fait un matériel particulier.
    L'OS virtualisé reste un OS car il gère les accès concurrents, les ressources et l’abstraction pour les logiciels qui s'appuient dessus. KVM est considéré comme un matériel mis sous forme logicielle. Il n'y a pas tellement d'abstraction dedans mais une tromperie.

    Ne pas oublier que le logiciel et le matériel sont en soit équivalent, passer de l'un à l'autre est toujours possible. Donc KVM peut être considéré comme du matériel pour l'OS (pour simplifier la vision de la chose).

  • [^] # Re: JRO

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal JRO, le système d'exploitation n°1 en 2013. Évalué à 10.

    Un système d'exploitation, c'est ce qui permet à des éditeurs de logiciels (du simple développeur au mastodonte) de concevoir et réaliser des applications qui vont trouver des utilisateurs en nombre suffisant.

    Et c'est faux.
    Un système d'exploitation est un logiciel qui permet de faire abstraction du matériels aux logiciels plus haut niveau et à l'utilisateur. C'est-à-dire que LibreOffice n'a pas à se soucier du type de périphérique pour enregistrer le document, qu'il soit un disque dur, un SSD, une mémoire Flash, à travers le réseau ou non, le FS utilisé, etc.
    De plus le système d'exploitation doit gérer aussi les accès concurrents aux ressources matérielles, c'est donc un gestionnaire de ressources matérielles.

    Ce que tu dis n'a pas de sens. Ta définition pourrait convenir partiellement à un OS, à une bibliothèque, à une couche d'abstraction quelconque, etc.
    Un OS a une définition extrêmement précise, il faut la respecter. Tout mot par ailleurs a un sens précis, c'est le protocole humain pour éviter les quiproquos et autres ambiguïtés.

  • [^] # Re: il y a le bon informaticien et le mauvais informaticien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quel outil utilisez vous pour écrire ?. Évalué à 5.

    Le second stage, tu le connais, le monde du travail.

    woauou ! quelle efficacité dans l'apprentissage. Trêve de plaisanterie, je veux bien la recette…

    C'est surtout que l'erreur est de croire que le monde du travail est un ensemble homogène et universel.
    C'est faux. Chaque entreprise a sa culture, ses méthodes, ses rapports sociaux codés (officiellement ou officieusement). Tu ne t'adresses pas de la même façon au PDG du CAC40 qu'à celui d'une PME ou d'une start-up. Les attentes changent suivant la taille de la boîte (plus elle est petite, plus il y a de chance que tu doives être multitâche et anticiper).

    Bref, c'est comme les rapports sociaux en dehors de l'entreprise, il faut s'adapter à chaque situation car rien n'est unique. Et apprendre ça, tu le fais toute ta vie pas avec un seul stage.

  • [^] # Re: rien de neuf ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Rapport Anses sur les effets des OEM sur la santé. Évalué à 3.

    Bon, je ne pense pas que le nucléaire détruise toute vie sur terre non plus, mais de là à le trouver inoffensif (du moins par rapport à d'autres énergies), il y a un pas. Après la catastrophe de Fukushima, les japonais avaient bien arrêté toutes les centrales (et presque toutes le sont encore), donc vu ce que ça a dû leur coûter on peut imaginer qu'ils y ont vu un vrai danger. Un tel phénomène généralisé ne s'est jamais produit avec une autre énergie, ou bien je demande à voir. Et l'enérgie nucléaire est la seule qui échappe à ce point au contrôle humain quand il y a une catastrophe, on peut vivre ou non avec ça, mais on peut difficilement le nier.

    Le coût estimé du réchauffement climatique est à mille lieu du coût d'une catastrophe type Tchernobyl. Et tout le monde paye pour la connerie du monde entier. Fukushima n'est payé que par les japonais par exemple. Sans compter les morts dus au thermique qui sont là aussi très nombreux, bien plus que les catastrophes nucléaires sur le même laps de temps.

    Bref, je ne pense pas que le nucléair soit forcément plus sûr, mais ce n'est pas la seule énergie « hors de contrôle » selon moi.

    Il y a un témoignage que j'ai aimé sur le travail effectif sur les centrales d'un japonais qui a travaillé toute sa vie dans les centrales, et explique tous les « à peu près » qui s'y font, le manque de compétence autour d'une centrale, etc… et c'est intéressant que cet article date déjà de 1997, donc bien avant la catastrophe de Fukushima.
    Un passage que j'ai trouvé particulièrement effrayant, explique comment ils avaient dû s'y prendre à trente personnes pour tourner de quelques tours une vis située à un endroit sensible près du réacteur : ils couraient, tournaient un peu la vice, puis revenaient en courant, chacun à son tour. Le tout pour un coût de 4 millions de yens pour une seule vis. On dirait juste un film de science fiction.

    L'industrie nucléaire est assez transparente par rapport à de nombreuses industries de l'énergie.
    Tout est consigné, même une vis mal mise dans un endroit sans danger. Et ces données sont pour la plupart publique.

    Du plus, une autorité nationale autour du nucléaire est censé valider la sécurité des centrales. Donc on peut estimer que ces experts ont un point de vue plus intéressant que nous sur la question. Et si on ne leur fait pas confiance, pourquoi garder une telle institution ? Autant les virer si c'est pour ne pas tenir comptes de leurs avis, de leurs règles, etc.