Renault a écrit 7419 commentaires

  • [^] # Re: Moralité

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Fermeture de Silk Road par le FBI. Évalué à 3.

    Je dis pas le contraire. Sauf que l'État fait qu'il est beaucoup plus dangereux de planter que d'acheter…

    Pas forcément, tout dépend du volume.
    Si le volume suffit pour une personne ou deux et guère plus, ça ressemble à de la production personnelle ce qui est peu punie (car tu ne fais pas de profits et tu n'alimentes pas des activités et filières plus terribles encore).

    S'ils te saisissent plusieurs dizaines de plants et que tu fais passer ça pour de la consommation personnelle, ça ne fonctionnera pas et tu vas prendre cher car on se doutera de ce que devient tout cela. Mais ce serait pareil si tu achètes à un fournisseur un gros volume aussi.

    Un texte de loi fixe des maximum et des minimum pour les peines, souvent la fourchette est très large pour pondérer suivant la situation (circonstances atténuantes ou aggravantes).

  • [^] # Re: 94 ans

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Apollinaire dans le domaine public 94 ans et 272 jours après sa mort !. Évalué à 5.

    On pourrait décider que seul le conjoint pourrait toucher les dividendes jusqu'à sa propre mort, et les enfants jusqu'à un certain âge arbitraire comme 25-30 ans. Cela règle le problème que tu évoques et limite les durées trop longues.

    Dans le cadre d'une entreprise, comme pour le brevet : 10 à 20 ans…

  • [^] # Re: Pourquoi ?!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 1.

    Leur stratégie militaire n'est pas défaillante, ce qui défaille c'est uniquement le processus d'entrée ou non en guerre.
    Moi je te parle de la possibilité des américains de contrer une attaque ou même de participer à une guerre. La décision d'entrer ou non en guerre n'entre pas en considération ici.

    Tu vas dire que la France et l'Angleterre ont fait une erreur stratégique en déclarant la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939 (il y a eu des erreurs, mais pas l'entrée en guerre qui répondait à une autre problématique). Le jeu des alliances peut te plonger dans une guerre sans que le côté militaire importe dans la décision de la cible.

    Je pense qu'on est pas d'accord de ce qu'on inclus ou pas dans la discussion.

  • [^] # Re: Cimetières américains fermés

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 3.

    Est-ce qu'un cimetière a besoin d'un entretien quotidien ?
    Tu peux laisser le cimetière en l'état quelques jours ou semaines le temps de retrouver des fonds et tout remettre en ordre après.

    C'est comme pour la NASA, la fermeture de ces services temporairement permet de ne pas alourdir la facture sans avoir d'effet néfaste sur un temps si court.
    C'est mieux que de fermer des hôpitaux…

  • [^] # Re: Pourquoi ?!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 5.

    On parle de puissance militaire et de capacité d'intervention, pas de savoir si ces conflits avaient un intérêt indiscutable.
    Ne mélange pas les débats.

  • [^] # Re: Pourquoi ?!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 8.

    Il me semblait que les russes étaient les seuls à encore pouvoir encore ravitailler l'ISS ? Et que les chinois, on ne sait pas vraiment où ils en sont…

    Car les américains n'ont plus d'équivalent à la navette qui remplissait ce rôle.
    Lancer un satellite ou un système d'armement dans l'espace est dans leur corde.

    La guerre de l'espace c'est surtout une guerre psychologique. Il est plus facile de se promener avec une de ces fameuses attaché-cases contenant un engin nucléaire que de jouer à wargame de l'espace.

    Si les Etats-Unis veulent détruire un pays, des attaques terroristes simultanées ne suffira pas (coordination délicate, matériel assez encombrant, dégâts légers).
    Car bon, il ne faut pas comparer les dégâts d'une bombe sale qui font mal pour un quartier en général qu'une attaque atomique généralisée sur l'ensemble d'un territoire. Le deuxième acs nécessite la maitrise de l'espace aérien et spatial.

    Les « terroristes », la menace actuelle, sont plutôt une (très petite) armée de guérilla et pourtant, ils font trembler les américains. Il n'y a pas besoin d'énorme moyens technologiques pour faire beaucoup de dégâts.

    Les terroristes font peu de dégâts.
    Compare le résultat de la seconde guerre mondiale et des attaques terroristes. Le premier cas a dévasté tout sur son passage, le second tue des personnes de manière hasardeuse et en faible quantité. Oui je considère que quelques milliers de morts en plus de 10 ans c'est plutôt faible pour une guerre qui fait beaucoup de dégâts.
    Psychologiquement le terrorisme c'est dur car imprévisible, mais l'impact reste local et très temporaire comparé à une véritable guerre.

    Et rappelons que si le terrorisme est la menace actuelle la plus forte pour l'Occident, à l'avenir on ignore si les pays de l'OTAN ne vont pas se mettre sur la gueule de quelqu'un.

    Les américains sont passés maîtres dans l'art de faire croire qu'ils sont plus puissant qu'ils ne sont réellement.

    Les américains ont juste l'armée doté de moyens technologiques la plus aboutie (drones, avions de combats, flotte plutôt imposante, système de missiles variés et à longue portée), ils ont une grande armée plutôt bien formée (même si ce côté n'est pas forcément mieux que de nombreux autres pays), ils ont également l'arme atomique et le rayon d'action le plus grand (ils sont capables de partir à l'autre bout du monde avec un contingent en total autonomie, peu de pays peuvent le faire aussi rapidement et loin).
    Bref, leur armée est puissante, mais toute armée n'est efficace que contre d'autres armées. La guérilla n'est pas une armée car ils se cofondent dans les civils et sont dispersés ce qui rend la tâche d'une armée délicate.

    Toutes les armées puissantes ont cédé devant des guérillas, les américains ne sont pas les premiers. Par exemple Napoléon a été refoulé de l'Espagne avec l'armée la plus puissante d'Europe à ce moment là car la guérilla a fatigué l'armée psychologiquement et en ratio de pertes.

    Il ne faut pas négliger l'armée américaine, aucun pays n'aurait fait mieux au Viet-Nam, Irak ou Afghanistan qu'eux…

  • [^] # Re: Pourquoi ?!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal La NASA au ralenti :(. Évalué à 5.

    Si le gouvernement ne peut pas se financer faute d'accord sur le budget, c'est tout qui ferme. Pour retarder cette échéance, il faut fermer progressivement les services dispensables sur le court terme.

    L'exploration spatiale a un but scientifique, c'est vrai, mais surtout de prestige et géostratégique pour les États-Unis.
    Avec la victoire des américains dans la conquête de la Lune, ils ont renversé le rapport de force avec l'URSS, ils ont pu s'assurer que l'URSS ne pourrait pas mener une guerre militaire via l'espace sans que les États-Unis puissent riposter (et actuellement, pas beaucoup de pays seraient capables de contrer une éventuelle guerre militaire menée de l'espace de la part des américains, les plus au point sur ce type d'armements et de dispositifs).

    C'est pas pour rien que la Chine, l'Inde, l'Europe et la Russie souhaite garder une indépendance logistique pour l'espace vis à vis des américains, car c'est vital de ne pas laisser les américains dominer entièrement ce secteur. La guerre des systèmes de navigation par satellite qui veulent supplanter le GPS va également dans ce but.

    Sans compter que de nombreux pays espèrent rentabiliser économiquement l'espace via l'extraction de matériau ou même la préparation à la conquête de l'espace. Cela nécessite d'investir pour améliorer ce secteur et ne pas être largué par les autres pays et ne pouvoir rien y faire une fois que l'intérêt sera à porté de main.

    Mais l'espace est un budget qui peut être coupé quelques mois sans incidence forte pour les USA…

  • [^] # Re: Oublies le C.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 1.

    On parle de maitrise complète de tous les sous-ensembles du langage afin d'en avoir un contrôle absolu.
    Oui on peut devenir programmeur C++ très correct en quelques années, je parle d'un niveau supérieur qui est atteignable en C car sa légèreté font qu'il est possible de le maitriser entièrement.

    Du coup en C++ tu vas sans doute te spécialiser dans certains domaines du langage au détriment d'autres… Cela ne te rend pas incompétent pour autant, je ne dirais jamais ça.

  • [^] # Re: Oublies le C.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 4.

    Vraiment ? Le C simple et élégant ? Honnêtement, si t'amuses à faire de la POO en C,

    J'ai dit que le C utilisé tel qu'il a été conçu (donc pas pour faire la POO) c'est simple et élégant.
    je ne parle pas des bricolages pour transformer le C en un langage qu'il n'est pas à la base.

    me diras qu'on peut aussi éviter la POO (bah oui, c'est bien connu la POO c'est qu'une mode/ça a été inventé par les SSII pour faire du fric

    La POO est une bonne chose mais il n'y a pas que ça dans la vie pour programmer proprement.

    Quand au troll sur le fait qu'il faut une vie entière pour apprendre le C++, je ne sais même pas quoi répondre. C'est complètement exagéré. Certes c'est un langage compliqué, y'a des pièges un peu partout, mais enfin, on est quand même plusieurs milliers sur cette planète à l'utiliser pour faire des logiciels, c'est donc que c'est faisable.

    Tu n'as pas compris ce que je voulais dire par là.
    On parle de maitriser le langage de font en comble. Quand tu développes un logiciel tu maitrises rarement le langage et encore moins l'entièreté.
    On estime qu'un expert C nécessite un bon paquets d'années d'expérience pour y parvenir à ce stade. Le C++ est bien plus vaste et avec bien plus de possibilités. Cela rend le langage riche et puissant mais très tortueux (surtout que sa conception est étrange) et rallonge la durée d'apprentissage.

    C'est le créateur du langage lui même qui le dit, je pense qu'il est bien placé pour l'affirmer.

  • [^] # Re: des détails

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 8.

    La programmation modulaire au sens strict du terme n'est pas réservé qu'à la POO ou la présence de classe.
    C'est la possibilité de faire des modules dans le code et dont l'élaboration de bibliothèque ce que le C sait faire nativement sans bidouille via des structures, des fonctions (et pointeurs de fonctions) et des fichiers séparés.

  • [^] # Re: Oublies le C.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 3.

    Ça dépend complètement de l'application

    Je suis entièrement d'accord.

    le système peut très bien tourner sainement et quand-même refuser une alloc trop grosse.

    C'est ce que je dis, si l'allocation d'un gros objet échoue tu peux fermer proprement ou revenir à un état stable, suivant l'importance de l'application et de l'allocation en question. Cela est plus délicat quand l'allocation est petite (mais là encore, totu dépend du contexte).

    Dans un domaine différent on peut mettre des quotas sur les processus, ça peut aussi être une raison pour lesquelles la demande de mémoire échoue, sans que le système ne soit particulièrement sous pression.

    Dans ce cas c'est ton application qui n'a plus de mémoire et tu trouves un problème : tu ne peux plus avancer avec ton programme. Bien sûr ça dépend des cas, il se peut que l'allocation petite soit mineure et qu'on s'en passe et qu'il n'y a pas besoin de mémoire supplémentaire. C'est à voir, je voulais surtout dire qu'un échec d'allocation ne devait pas systématiquement être traité proprement car c'est inutile. Mais c'est au programmeur d'analyser le cas et de sortir la procédure adaptée.

  • [^] # Re: Sans pointeurs de fonction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 0.

    C'est en cela que c'est dynamique. Le C++ fait cela pour nous de manière transparente, en utilisant une table des méthodes virtuelles, qui n'est rien d'autre qu'une table de pointeur (la fameuse vtable manquante si on oublie de déclarer le destructeur comme étant virtuel par exemple ;)). En C, il faut faire cela à la main, en gérant des pointeurs de fonctions.

    Je t'ai dis uniquement que c'était possible en C, pas que c'était aussi simple qu'en C++.
    En gros il est possible de retrouver un C avec la plupart des éléments de la POO mais cela demande de gros efforts et c'est plus tordu à réaliser qu'en C++. Mais c'est possible.

    Je suis d'accord donc sur le fait d'éviter de simuler la POO avec du C dans la mesure du possible car le C++ offre un confort intéressant de ce côté là.

    Enfin, tu noteras que l'explication que tu donnes sur la manière d'avoir du polymorphisme en C est exactement la même que celle proposée par Taurre, avec comme inconvénient un certain gaspillage de la mémoire proportionnelle au nombre de méthodes virtuelles.

    Il est peut être possible de régler ce problème, je n'ai pas trop réfléchi à cette question de consommation de ce côté.
    Note aussi qu'on peut contourner la difficulté, par exemple ta fonction précédente pourrait être refaite pour prendre en paramètre l'aire en non une figure géométrique pour retomber sur tes pattes car l'appel de fonction sera facilement traité par l'éditeur de liens par exemple.

    Je suis conscient que c'est tordu après. Mais certains le font (j'ai un peu regarder la Win API et GTK de ce côté).

  • [^] # Re: Oublies le C.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 5.

    Un boulier compteur est plus « simple et cohérent » qu'une calculatrice électronique. Mais je préfère utiliser une calculatrice.

    En fait il n'a quand même pas tort, la simplicité et l'élégance du C sont très appréciables (ce qui lui confèrent aussi des difficultés supplémentaires).
    Tu peux voir à peu près l'ensemble des mécanisme du C en quelques mois d'apprentissage et maitriser le langage après quelques années de pratiques bien intensifs. Le C++ est tellement vaste qu'une vie entière rend ceci impossible (le concepteur du langage lui même le dit) et si tu ajoutes l'apprentissage des bibliothèques comme Boost ou Qt, tu es obligé de faire un choix dans le sous-ensemble que tu souhaites apprendre du C++.
    La réalisation de compilateur complet pour le C est du coup aussi beaucoup plus simple ce qui l'a rendu très attractif pour les systèmes embarqués (le C++ y arrive de plus en plus mais souvent avec un support partiel uniquement).

    C'est un autre sujet, mais, en fonction du type d'application, je conseil de ne pas geré de cas de out of memory, et de simplement laisser l'application segfaulter. (Mais que l'application soie conçue pour ne pas perdre des données en cas de crash, et d'avoir une restauration rapide)

    Tu as raison en partie sur ce point.
    Il est clair que si l'allocation d'un objet de quelques octets échoue, c'est que ta machine est à la ramasse partout car elle n'a de mémoire nulle part et doit swapper à mort depuis un moment. Que l'application crash à ce moment (sans destruction de données bien entendu) est un traitement d'erreur qu'on pourrait considérer comme acceptable car après tout à part quitter tu n'as pas grand chose à faire.

    Si par contre l'objet est plus conséquent il peut être intéressant de fermer le tout proprement voire d'essayer de revenir à un état stable précédent. C'est par exemple ce que font les SGBD en général.

  • [^] # Re: Sans pointeurs de fonction

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal C(++) ?. Évalué à 3.

    Je ne vois pas le rapport entre le polymorphisme et le côté dynamique. D'autant plus que le C++ permet le polymorphisme alors que là aussi tout est géré à la compilation.
    Si tu veux du polymorphisme en C, il y a moyen de ruser pour y parvenir. Tu prends deux structures qui ont en commun une fonction avec le même nom (et la même propriété, comme le calcul d'une aire d'une surface) via des pointeurs de fonctions et en réalisant des fonctions static tu peux isoler ces fonctions de sorte à éviter la collision des noms malgré la présence des deux structures et tu as ton polymorphisme.

    Je n'ai pas testé en vrai mais je pense que la piste est bonne, en tout cas il me semble bien que GTK+ arrive en C à gérer ce cas de figure.

  • [^] # Re: Petit problème ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal FirefoxOS: de nouvelles plateformes. Évalué à 2.

    En fait, dans la culture occidentale, le noir est une couleur très associée au luxe par rapport à d'autres couleurs (le dorée, l'argenté, le blanc et le pourpre ont également ce privilège).
    Après cela ne reste qu'une perception mais ce type de code couleur est très utilisée en marketing (à adapter suivant la culture bien entendu).

    De là à ne juger que sur ce critère c'est un peu exagérer, puis je pense qu'ici on choisit le téléphone sur d'autres critères que la couleur (plusieurs études montrent que le design du téléphone est le premier critère d'achat de l'appareil aujourd'hui, si personne ne crache sur un appareil élégant nous savons juger un appareil au delà de sa devanture).

  • [^] # Re: Merci pour ce peu de fraîcheur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Régime faible en glucide. Évalué à 6.

    C'est pas très agréable de ne pouvoir partager mes convictions avec cette communauté que j'apprécie beaucoup mais c'est ainsi.

    Tu peux croire ce que tu veux, je ne jette pas la pierre sur ceux qui tirent des théories sur des choses inexplicables. Ce que je rejette c'est la tentative de nous convaincre alors qu'en réalité il n'y a pas d'arguments convaincants et que tu y mêles la science qui a au final invalidé tes propos.

    Pour l'exemple du rhume de trois jours, c'est marrant car c'est exactement l'exemple que j'utilisais pour prouver l'inutilité des remèdes allopathiques pour le rhume. Comme quoi, l'inefficacité peut être des deux côtés. Je n'ai de mon côté plus de rhume de trois jours, toujours ce fameux effet placebo qui me maintient en forme !

    Le rhume est une maladie bénigne bien que très chiante et courante. Ce qui fait que le virus responsable du rhume mute très très souvent (plus que la grippe ou le SIDA qui posent des problèmes de ce côté) ce qui fait qu'aucun vaccin ou traitement n'est très efficace à ce jour sur l'ensemble des cas.
    Tu noteras que pour la grippe c'est une course contre la montre pour produire chaque année des vaccins adaptés à ce virus…

    Donc c'est normal que ces traitements ne soient pas efficaces en général, ils le sont dans certains cas. Mais beaucoup d'autres maladies sont largement contrôlés grâce à l'allopathie ce que l'homéopathie ne sait pas faire statistiquement.

    Pour ce qui est de la mémoire de l'eau, la réponse à pourquoi l'eau ne mémorise pas tout et n'importe quoi est assez simple: il y a un processus à mettre en route pour activer cette mémoire. C'est donc une mémoire sélective.

    Mécanisme dont on ignore les tenants et aboutissements et si cela fonctionne réellement.
    En l'absence de preuve d'un réel effet, tu peux ou pas y croire, mais tu ne peux pas accuser les gens de ne pas y croire alors que c'est une attitude raisonnable à adopter en science.

  • [^] # Re: Merci pour ce peu de fraîcheur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Régime faible en glucide. Évalué à 5.

    Non, ce n'est pas le cas. En revanche, imaginons que deux études sérieuses prouvent des effets réels de l'homéopathie. Face à toutes les études qui disent que c'est du pipo, l'effet sera simplement que ces études seront critiqués sur tous les fronts possibles (méthodologies, personnes, accusation de tricherie, etc). Un tout petit petit pourcentage de gens aura peut-être un doute raisonnable en disant que s'il y a 10 études de plus, ils accepteront de dire que peut-être que l'homéopathie a un effet.

    Si actuellement il n'y a que des études qui disent que son effet n'est pas supérieur à un effet placebo, c'est peut être que c'est vrai non ?
    Personnellement je préfère attendre les résultats d'une étude positive sur le sujet avant de réfléchir de nouveau à la question, débattre sur une situation qui pour le moment n'existe pas n'a pas grand intérêt.

    Je n'accuse pas les détracteurs de l'homéopathie, c'est simplement le fonctionnement du genre humain. Les humains ont beaucoup de difficulté à croire, même preuves scientifiques à l'appui, à des choses qui vont à l'encontre de leurs convictions profondes. De même je doute que beaucoup de gens croient à la dualité onde-corpuscule parce que c'est trop éloigné de notre expérience personnelle.

    On parle de scientifiques, pas du grand public ici.
    Des physiciens étudiant les particules qui ne croient pas en la dualité onde-corpuscule, je n'en connais pas vraiment. Bref, ne mélangeons pas les genres.

    Actuellement la communauté scientifique rejette globalement l'efficacité de l'homéopathie autre qu'un effet placebo ou approchant car ce sont les conclusions des études actuellement menées sur le sujet.

    C'est là où je trouve que tu manques d'honnêteté intellectuelle. Tu pars du postulat que si ce n'est pas scientifiquement prouvé, ça n'existe pas, c'est forcément du placebo.

    Règle numéro un en science : on ne peut prouver l'inexistence, la charge de la preuve est dans l’existence de la propriété recherchée.
    Donc non, c'est très honnête que de partir qu'en l'absence de preuve, cela n'existe pas (ou du moins, n'a pas de fondement scientifique) et qu'on doit se méfier.

    C'est comme l'existence de Dieu, on ne peut prouver son inexistence et comme il n'y a pas preuve d'existence, il peut être sain de douter de sa réalité.
    Après je ne dis pas que tout ce qui n'est pas démontré et expliqué n'existe pas, mais que douter est sain.

    Pour ce qui est de l'effet placebo, les études montrent (cela ne surprendra personne) qu'il marche mieux si la personne qui le prescrit a une blouse blanche, que les pilules de couleur rouge sont les plus efficaces, qu'une grosse pilule est plus efficace qu'une petite. Autre effet intéressant, si on informe la personne qu'elle prend un placebo sans aucun principe actif, cela n'affecte pas le résultat, ça guérit aussi bien.

    Intéressant car l'homéopathie est des petites granulées onéreuses blanches. Chez Boiron ils devraient revoir leurs procédés.

    Cela signifie notamment que les médicaments allopathiques conventionnels bénéficient d'un énorme effet placebo, qui me semble bien plus important que celui de l'homéopathie.

    Nombre de médicaments allopathes ont un effet largement supérieur à un effet placebo, ce qu'aucune étude sérieuse n'a réussi à montrer pour l'homéopathie.
    Tous les médicaments allopathes ne sont pas forcément fonctionnels, certains n'ont qu'un effet placebo. Personne ne dira le contraire.

    Le coeur du sujet, c'est que ta certitude que l'homéopathie ne fonctionne que sur un effet placebo n'est pas fondée sur un raisonnement scientifique. Elle est fondée sur une conviction personnelle et à ce titre, elle tout aussi irrationnelle que ma conviction personnelle en un effet réel.

    Elle est fondée sur le fait que ses résultats ne sont jamais meilleurs qu'un effet placebo, cela semble suffisant pour en tirer une conclusion tant qu'on aura pas de preuve du contraire…

    Pourquoi l'effet placebo n'a pas fonctionné dans ce cas ? Et quid de l'effet réel du médicament qui est censé fonctionner aussi ?

    Règle numéro deux en science : un cas personnel isolé n'a pas d'intérêt statistique.
    Certains médicaments fonctionnent chez 99% des patients (ce qui est largement mieux qu'un placebo), pourtant certains y échappent. Est-ce parce que le médicament ne fonctionne pas ? Non, c'est juste que le système immunitaire et les maladies sont des sujets : vastes, complexes, avec tellement de variables que cela peut changer. Pas tout le monde répond de la même façon aux médicaments car suivant l'individu il faudrait une dose plus forte par exemple ou un autre principe actif…

    De même, l'effet placebo ne fonctionne pas à tous les coups, pour toutes les maladies et pour toutes les personnes…

    Il y a une liste incroyable de miracles médicales où des personnes guérissent d'eux mêmes de maladies incurables. Est-ce un effet placebo ? Ou Dieu ? Ou une autre raison inexpliquée ?
    Scientifiquement il est plutôt sain de chercher la réponse et de ne pas conclure directement. Toi tu as choisi une conclusion directe sans étude sur le sujet : tu es convaincu d'un phénomène et tu cherches les preuves qui le démontrent tout comme certains accumulent les preuves pour montrer l'existence d'un être supérieur. Personnellement je préfère ne croire en rien tant qu'une étude n'a pas été donnée pour en donner une réponse.

  • [^] # Re: Formation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Free Electrons recrute. Évalué à 3.

    Mais quand tu dis que la Rasberry Pi n'est pas de l'embarqué car très puissant, alors effectivement, on peut dire que je ne suis pas d'accord. Un grand nombre de nos clients utilisent des plateformes bien plus puissantes que la Rasberry Pi (qui est en fait une brouette poussive comparée à ce qui se fait actuellement dans le monde ARM), et ce pour des applications vraiment embarquées/enfouies.

    C'est une question de point de vue, non pas que je sois en désaccord avec ta vision des choses mais de nombreux professionnels ne sont pas d'accord avec ta vision des choses et il faut le savoir. Je pense qu'il est important, notamment quand on postule pour de l'embarqué, de savoir ce que l'entreprise sous-entend par cette définition.

    C'est comme le terme PC, sa définition a évolué avec le temps et les usages pour aujourd'hui dire tout et n'importe quoi suivant l'interlocuteur en face.

    Personnellement je suis d'accord avec ta vision de choses dans certains cas, faire de l'informatique enfouie avec un Raspberry Pi ou assimilé est je pense de l'embarqué mais pas si son usage est pour faire quelque chose de plus commun…

  • [^] # Re: Merci pour ce peu de fraîcheur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Régime faible en glucide. Évalué à 9.

    Ca arrive par deux côtés, d'une part les travaux sur la mécanique quantique (désolé, il me manque la référence à cette heure)

    Dommage car cela m'intéresse…

    et d'autre part, par le reprise de la réflexion sur la "mémoire de l'eau". Pour rafraichir la mémoire, ce principe analysé par Benvéniste a été ridiculisé et Benvéniste à peu près lapidé publiquement pour avoir oser imaginer un truc pareil.

    La réflexion sur l mémoire de l'eau revient mais jusqu'ici il n'y a aucune preuve scientifique de son fondement (jusque là c'est même plutôt le contraire qui prévaut) mais en plus aucune publication sérieuse avec comité de relecture n'a je crois fait mention de ce sujet depuis le scandale précédent.
    Bref, comme le dit Wikipedia, cela restent des hypothèses émises certes par un détenteur d'un prix Nobel mais il est bon de garder du recul, cela pouvant être expliqué autrement.

    Note que ce n'est pas l'hypothèse de Benvéniste qui a conduit à sa lapidation mais à des erreurs méthodologiques dans la réalisation de ses expériences qui rendent ses conclusions fausses (ou du moins, non prouvées). A cela s'ajoute des hypothèses qu'il aurait truqué les résultats…

    L'homéopathie commence à avoir une base scientifique.

    Jusqu'à une expérience validée proprement le montre, l'homéopathie est pour le moment invalidée scientifiquement.

    Mais heureusement qu'elle n'a pas attendu cela pour fonctionner, c'est utilisé avec succès depuis plus de deux siècles.

    Succès à modérer…

    Quand à l'effet placebo, c'est vraiment dommage qu'on en tire aussi peu parti: un médicament qui est efficace à la même hauteur qu'un médicament "scientifiquement prouvé" dans 60% des cas, et qui ne coûte rien à produire ! Faut être con quand même pour le mettre à la poubelle et se concentrer uniquement sur les trucs qui coûte cher (mais j'oubliais, c'est une industrie, il faut bien dépenser tous ces millions). Et quant aux médicaments "scientifiquement efficaces", il suffirait de les distribuer en pilules rouges et plus grosses pour doubler leur efficacité (ce sont des facteurs d'améliorations de l'effet placebo, qui marchent même quand on sait qu'on est face à du placebo).

    Je n'ai rien contre l'effet placebo, je pense que son mécanisme devrait être exploité.
    Cependant, ça n’enlève rien au fait qu'un effet placebo vient d'une absence d'effet du principe actif, le travail étant réalisé par le corps humain seul.

    Présenter l'homéopathie comme une solution miracle et valide scientifiquement je le rejette en bloc (et nombre de médecins le vendent ainsi). L’honnêteté intellectuelle voudrait qu'on présente ces médicaments sous leur vrai réalité : c'est du sucre qui coût cher et qui ne fait à priori rien de plus.

    J'attends d'ailleurs de trouver le médicament "scientifiquement efficace" qui sera aussi efficace que l'homéopathie le placébo que je prends quand je suis malade… Enfin, je suis pas pressé en fait…

    Je connais pas mal de gens qui utilisent l'homéopathie (au sein de ma famille), les guérisons de maladies simples sont lentes quand on compare avec ceux qui utilisent des antibiotiques, antiviraux ou autres produits de ce style.
    Je ne dis pas que l'industrie pharmacologique est parfaite, loin de là, mais nombre de maladies sont traités efficacement ce que l’homéopathie ne sait pas faire.

  • [^] # Re: Formation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Free Electrons recrute. Évalué à 5.

    Souvent quand on demande de l'expérience dans un domaine, soit la pratique chez soit est très intensive et peut être vérifier (typiquement un contributeur régulier du noyau devrait s'en sortir assez facilement) mais aussi dans le cadre de l'entreprise.

    Il y a des boîtes qui forment de jeunes diplômés à l'embarqué après l'école, on peut se diriger vers ce type de poste pour acquérir de l'expérience avant de passer à des trucs plus poussés ailleurs.

    Après l'embarqué, il faut faire très attention sur la définition du domaine où on y met pas mal de choses, parfois à tort :
    * Un téléphone moderne est de l'embarqué au sens où ses périphériques d'entrées/sorties et ses dimensions physiques sont loin des standards des ordinateurs actuels (quoique, ça progresse de ces côtés là…), mais côté puissance tu n'as aucune contrainte ;
    * Un Raspberry Pi ou assimilé peut être exclu également car trop puissant, bien que la présences de GPIO et une architecture matérielle "simple" rende aisée sa manipulation (pour travailler sur les noyaux c'est peut être plus simple qu'un ordinateur standard) ;

    Pourtant tu as des boîtes qui vont considérer que embarqué c'est tout ce qui est différent d'un ordinateur personnel, serveur ou centre de calcul… Pour d'autres ce seront des cartes ou périphériques avec de grosses contraintes physiques (pour les dimensions, ou la résistance à de nombreux phénomènes comme la poussière, la chaleur, les chocs, le rayonnement électromagnétique, etc.) mais aussi de grosses contraires matérielles (programmer certains logiciels complets dans une taille mémoire ridicule et avec une faible puissance de calcul peut devenir très délicat quand on est à l'octet près).

    Personnellement je pense que travailler sur le noyau Linux en général, pas particulièrement sur l'embarqué, peut suffire à ce type d'offre car ce qui est important c'est de comprendre le code du noyau, écrire des pilotes, le compiler finement (et de le faire en mode compilation croisée), évaluer les besoins fonctionnels, lire les manuels des cartes fournies pour en écrire un pilote compatible, etc. Après j'ignore si cette offre cherche des particularités en plus mais j’ai constaté que ce n'était pas souvent le cas.

    Après si tu veux travailler sur l'électronique embarquée (ce qui est différent de l'aspect logiciel), c'est bien moins accessible en dehors du milieu industriel tellement que c'est sophistiqué…

  • [^] # Re: Merci pour ce peu de fraîcheur

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Régime faible en glucide. Évalué à 10.

    et des médecins sensibilisés au sujet pourront te le confirmer (cherche du côté des médecins homéopathes unicistes).

    Oh oui, il faut écouter les médecins qui croient qu'une molécule active diluée en une quantité astronomique de fois va garder son efficacité intacte tout en diminuant les effets secondaires et dont les études nombreuses montrent que l'efficacité est semblable à celle de l'effet placebo…

    Bref, autant écouter un anti-nucléaire parler du nucléaire…

  • [^] # Re: Oulà…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.10 : chantier public. Évalué à 7.

    C'est toi qui comprend mal.
    Le gestionnaire de paquets fait les tâches que tu cites, tout le monde le sait, le problème c'est que le système et certaines applications posent problèmes avec les mises à jour en place dans un environnement hyper variable. Des bogues apparaissent dans ce contexte.

    systemd ne s'occupe pas de ça, c'est uniquement à l'extinction, si l'utilisateur l'a voulu, il lance le gestionnaire de paquet pour installer les mises à jour téléchargées dans un contexte avec pratiquement aucune application de lancé.

    Ce mécanisme n'a rien de sale, c'est au contraire bien foutu car tu perds peu de temps (les mises à jour sont téléchargées et sont assez légères en général), tu limites le risque de bogues car le contexte d'exécution est maitrisé et en plus tu as toujours le choix de faire comme avant. En plus ça t'évite d'avoir un système tout lent parce qu'il fait des mises à jour ce qui bouffe tes entrées/sorties du disque dur et le processeur… Combien de fois j'ai des vidéos qui ralentissent quand je fais une mise à jour ?

    Après tu peux mettre tes œillères et croire que tout fonctionne parfaitement actuellement, ce qui est vrai en général mais pas de manière systématique.

  • [^] # Re: Oulà…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.10 : chantier public. Évalué à 3.

    C'est le second cas.

  • [^] # Re: Oulà…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche GNOME 3.10 : chantier public. Évalué à 7.

    Quel est le problème avec le fait de mettre à jour directement au juste ?

    Précisions, sous Fedora 19 cette fonctionnalité a été mise en place.
    Tu as toujours trois possibilités : mise à jour en place, mise à jour au redémarrage, et redémarrage normal.

    Pourquoi proposer ça ? Mettre à jour une application en place pose différents problèmes : chargement du fichier de configuration, écrasement de la précédente si nécessaire, conflits éventuels sur des fichiers avec notamment un conflit avec la version du programme qui est chargée en mémoire, il faut parfois relancer l'application tout ça…

    Bref, souvent ça fonctionne sans encombre mais parfois tu as des bogues qui surviennent à cause de ça car l'environnement de mise à jour n'est pas contrôlé. En le faisant au prochain redémarrage, l'environnement restreint limite ce type de problèmes.
    Et comme tu as le choix, on ne va pas s'en priver.

    Et soyons honnête, j'ai toujours trouvé les mises à jour de Windows particulièrement long par rapport à la taille des correctifs (une demi-heure d'installation pour 150 Mo, c'est rarement plus long que 10 minutes sous Fedora personnellement)…
    D'autant qu'ici l'option ne se met en place que si les paquets ont été téléchargés, Windows parfois télécharge des mises à jour s'il en manque durant la procédure d'extinction… Là encore on gagne du temps par rapport à Windows.

  • [^] # Re: gstreamer spoiler

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Firefox 24. Évalué à 1.

    Sur Youtube en tout cas, si…
    Mais bon, est-ce que installer Flash pour deux vidéo de chatons par mois ça vaut le coup ? Vraiment ?