Pour la consommation en diesel, d'après un cheminot avec qui j'ai discuté lors d'une éternelle attente d'un train qui n'arrivera jamais sur un trajet Lyon/Saint-Etienne, un TER ferait en moyenne du 1L/100. Je ne sais pas s'il m'a dit une grosse connerie ou non mais c'est à ce moment là que j'ai appris que les trains n'étaient pas 100% électrique.
C'est plutôt 1L / km (page 41) ;)
1L / 100 km c'est-à-dire consommer 5 fois moins de carburant qu'une petite voiture tout en étant beaucoup plus lourd, cela n'a pas beaucoup de sens.
Sachant que la quasi-totalité des trains sont équipés pour utiliser 2 sources d'énergie : électrique et diesel.
Non, la majorité des trains en France fonctionnent à l'électrique seulement, une autre grande minorité au Diesel seul et le reste en technologie alternative dont le bi-mode électrique/disel. Le bi-mode c'est assez récent, ça existe depuis 2004, et ce n'est utile que sur les lignes ayant une grande part de réseau électrifié avec des portions qui ne le sont pas encore (car trop cher ou demande encore du temps). La moitié des lignes en France sont totalement électrifiées, et ce sont évidemment les plus fréquentées.
A 15€ t'as tout juste les taxes aéroportuaire. Grosso modo c'est comme si la compagnie aérienne ne se rémunérait pas…
Notons que le prix d'un billet d'avion n'est pas fixe. La plupart des passagers d'un vol n'auront pas payé le même prix.
Par exemple quand tu achètes à la dernière minute un vol, la compagnie préfèrera vendre à faible prix pour augmenter la rentabilité du vol par rapport à un siège vide. Même si le prix est en dessous du coût réel par passager. Car à part si l'avion n'a pas de passager (et encore), le vol aura lieu.
Je me demande comment ils font car il me semblait qu'il était interdit de vendre à perte.
La vente à perte est très mal comprise, elle ne s'adresse finalement que dans les commerces. Il est interdit à Carrefour d'acheter du Nutella à 1€ HT et de le revendre à 0.8€ HT. Sauf les soldes qui sont la seule exception pour les commerçants. Notons d'ailleurs que Carrefour peut le revendre à 1€ HT, en un sens Carrefour vendrait ce Nutella à perte car sans marge, Carrefour ne peut pas payer ses employés et bâtiments mais la loi ne s'intéresse pas à ça (comment tu évalues le coût nécessaire pour la vente ?).
Pour un produit physique ou un service cela ne s'applique pas, car déjà la question du coût est impossible à définir.
Par exemple quel est le coût réel d'une PS5 ? Ça dépend de son volume de vente. Car pour produire une PS5 il y a énormément de coûts fixes : les emplois de R&D ne changent pas que tu vendes 1 PS5 ou 20 millions, les usines et emplois qui y sont liés non plus. Etc. Donc si tu ne pouvais pas vendre à perte, la 1ère PS5 devrait coûter très cher car tous les coûts fixes seraient dans son prix de vente, et pour les suivantes seulement les coûts variables et la marge seraient dedans. C'est absurde.
Pour le vol d'avion ici considéré c'est pareil. Que ton vol ait 1 passager ou 120, le coût du vol pour la compagnie sera la même. Même carburant (on néglige l'ajout du poids par chaque passager), même frais de personnel et d'entretien technique, même taxe aéroportuaire, etc.
Donc quel est le vrai prix de la place d'un vol ? En théorie le coût total + marge divisée par le nombre de passagers. C'est facile à définir par rapport au cas de la PS5. Mais pour l'implémenter en pratique c'est délicat. Car quand un passager achète son billet, on ignore combien de passagers seront dans l'avion. Donc la compagnie devrait changer son prix une fois le décollage effectué quand son coût est connu, ce qui n'est pas possible car les passagers ont payé un prix garanti et tu ne peux pas leur annoncer au dernier moment finalement ce sera 200€ de plus car vous n'êtes que 10. Les compagnies essayent d'anticiper les prix pour être le plus rentable possible mais cela ne fonctionne pas toujours.
Puis parfois un vol n'est pas rentable du tout mais ce n'est pas spécialement important. Par exemple tu as un vol Bruxelles-Nice en début de période estivale. Tu auras bien plus de Belges qui iront à Nice que de Français qui iront à Bruxelles en cette période. Tu auras l'avion bombé à l'aller, et à cause du faible nombre de places disponibles, ils seront vendus peut être plus chers que d'habitude car la compagnie peut se le permettre. Comme l'avion devra revenir à Bruxelles de toute façon, et que le vol sera difficile à rentabiliser dans l'autre sens, ce n'est pas grave de vendre à perte pour la compagnie le vol retour car ce coût aura été payé dans le vol aller.
Pour un État qui devrait avoir sa politique étrangère gérée par la France (si on suit la définition d'un protectorat), Monaco négocie (seule) depuis 2015 d'un traité de coopération (avec une éventuelle adhésion future) avec l'UE (que cette dernière effectue aussi pour ses copains Andorre et St-Marin entre autres). L'État est membre de différentes organisations internationales de son plein gré et en tant que membre à part (ONU, Conseil de l'Europe, etc.) avec des dates d'adhésion très différentes de celles de la France, a des ambassades d'autres pays sur place et elle a une représentation propre à l'étranger. Monaco signe pas mal de traités internationaux de son nom aussi.
Je ne nie pas le lien France-Monaco qui est étroit sur de nombreux sujets (ce qui est inévitable étant donné la taille de Monaco, et le nombre important de résidents étrangers sur son sol), mais tout ces éléments rendent assez discutables le fait que ce soit un protectorat français comme a été par exemple le Maroc dans le passé colonial français.
Sauf que là tu cites en gros le traité de Versailles de 1919, or en 1962 il y a eu une grande crise franco-monégasque, la France a pu obtenir des concessions côté monégasque mais Monaco a obtenu beaucoup plus d'indépendance vis à vis de la France. Cette crise a rebattu les cartes entre les deux pays.
Et globalement Monaco lors de cette crise a agi comme un état souverain qui cherchait justement à se démarquer de la France. Qui depuis a pu rejoindre des organismes internationaux comme l'ONU en son nom propre. Et Monaco est par ailleurs en dehors de l'UE et de Schengen, ce qui est d'ailleurs l'objet de débats réguliers au sein de la principauté.
Bref, la relation Monaco-France est complexe, même aujourd'hui, mais on est assez loin du protectorat dans le sens colonial du terme. C'est plus une coopération très forte qu'une réelle ingérence.
N'oublions pas non plus la principauté de Monaco qui est un protectorat français depuis le Second Empire.
Monaco n'est pas un protectorat français au sens où on l'entend, le prince de Monaco est reconnu par la France comme un chef d'État étranger, au même titre que la reine d'Angleterre. Ce n'est pas parce que deux états ont un lien fort pour différentes raisons que cela relève du protectorat.
Et sans compter que Jupiter est toujours Coprince de Andorre à ma connaissance.
De même, Andorre a décidé que le président français était automatiquement co-prince d'Andorre. C'est leur choix. Demain ils décideraient que ce serait le président américain à la place, cela ne transformerait pas les USA en monarchie ou comme une reconnaissance de noblesse de leur part.
Andorre a fait ses choix (imposé par la France à l'origine, mais non abolie depuis), qui dépendant de la France, mais la France n'accorde rien à ce statut. Typiquement tu ne verras pas en dessous de la signature de Macron sur un document portant sur la France la mention de son titre andorran.
Deuxième objection: les titres de noblesse et de courtoisie qui attestent les lignées de haute extraction, bien qu'ils ne donnent plus droit à des privilèges depuis la III République, gardent quand même une reconnaissance légale comme distinction honorifique.
Ça semble avoir autant de valeur que le pseudonyme d'un artiste, cela ne vaut rien.
Moi je vois surtout que cela permet éventuellement de garder trace de la noblesse en acs de rétablissement de la monarchie un jour (après tout qui sait ?), c'est complexe les règles de successions pour la France, il faudra choisir l'une des trois maisons prétendantes. :P
Bref, tu tires vraiment les éléments par les cheveux ce qui n'apporte rien.
La seule chose ayant changé était le vaccin, le docteur a donc voulu pousser en ce sens mais pas moyen (examen non pris en charge etc..).
Sauf qu'en vrai dans notre monde et avec un corps complexe, ce n'est jamais la seule chose qui change sur une longue période de temps. Mais beaucoup de ces impacts sont difficiles à déceler ou tellement dans le passé qu'on l'attribue erronément à un phénomène plus récent qui n'en est pourtant pas responsable.
Exemple bête, admettons qu'on ignore comment le SIDA peut survenir et donc le lien avec une infection du VIH. Tu te fais infecté en 2000 pour une relation non protégée, tu es un peu malade. Tu te fais vacciner en 2006 contre l'hépatite. En 2007 tu développes un SIDA avéré.
Dans ton raisonnement, car le VIH est encore inconnu à ce stade, tu déclares que le responsable est le vaccin car c'est le changement le plus récent. Sauf que, non, la cause est bien antérieure. Le fait qu'il y a des années qui peuvent s'écouler entre une maladie et sa cause rend difficile l'identification de l'origine d'une maladie.
C'est d'ailleurs l'un des soucis qu'on a avec la médecine, le corps est influencé par tellement de facteurs, parfois sur des périodes longues que le lien de causalité est difficile à mettre en évidence avec certitude.
Le vaccin est un facteur connu contre beaucoup non connu (dans le cas présent). De là, quand tu as une spécificité, comment ne pas avoir un doute. Un doute n'est en rien une vérité, je le dis depuis le début, j'en fais pas une réalité mais une possibilité.
Sauf que le vaccin est étudié sous toutes les coutures et que jusqu'ici les formes graves que tu indiques n'ont pas été mises en évidence. Et que d'accorder sa confiance plus en son intuition qu'à l'avis des scientifiques experts en la question est un raisonnement problématique pour la plupart des sujets de notre quotidien.
J'ai un problème assumé avec les statistiques, mais j'accepte que l'on puisse être d'un autre avis pour des raisons qui nous sont propres et ne sont pas forcément une idée farfelue sans fondement.
Tu as un soucis avec la science en général en fait.
Prenons un exemple. Admettons que pour une raison totalement inconnu tu as une probabilité de 1 sur 1 milliard de développer une maladie grave suite au vaccin contre l'hépatite B. Comment tu le prouves ? À part si tu as un test précis ou une compréhension parfaite du phénomène qui pourrait l'expliquer, tu ne pourras pas. Car statistiquement tu n'auras sur Terre que 8 cas similaires, bonne chance pour les identifier d'une part, mais aussi pour évaluer leur dossier médical au complet pour trouver les points communs et divergents.
La médecine ne pourra jamais se baser sur un cas pour tirer un enseignement quelconque, il faut plusieurs patients avec des informations pour tirer une conclusion.
On passe peut être à côté de certaines choses très rares, mais comment tu ferais autrement ? Car non il ne suffit pas de sortir son intuition sur un cas pour le résoudre, l'intuition c'est bien pour donner une piste d'investigation mais pas pour influer une politique de vaccination.
En attendant, les maladie pour lesquelles on vaccine sont bien connus, quand elles circulent les risques et le danger sont très bien cernés et très élevés.
Enfin j'entends que l'on ne peut pas prendre en compte toutes les spécificités parce que économiquement on ne peut pas
Ce n'est pas que économiquement comme je l'ai expliqué, c'est aussi scientifiquement. Des phénomènes trop rares sont indétectables et impossibles à analyser.
Et c'est le cas ici puisque le système a refusé de juste imaginé que potentiellement…
Définir le système.
Comme je l'ai dit, le système politique et de santé prennent bien en compte les effets secondaires connus pour la politique vaccinale, ils ne sont pas dogmatiques.
Ils savent très bien que les études cliniques ne suffisent pas, c'est pour ça qu'ils font de la pharmacovigilance pour tous les traitements, pour détecter d'éventuels soucis qu'ils ne peuvent pas être décelés avec les moyens actuels, sur un temps d'évaluation trop court ou avec une population de tests trop faible pour visualiser le problème.
Cependant ils ne peuvent se baser que sur l'état des connaissances, mais aussi sur ce qui est décelable. Si le phénomène est tellement rare statistiquement, ils ne pourront pas le voir, ni tester cette hypothèse. Ce n'est pas par manque de volonté ou de moyens, mais parce que scientifiquement tu n'auras rien de concluant.
Ils ont en tout cas bien plus de compétences sur la question (et bien plus de données) que ton médecin, toi ou moi.
Encore une fois, je ne suis pas anti-vaccin je n'encouragerai certainement personne à ne pas me faire vacciner.
Je m'en moque pas mal que tu sois anti ou pro vaccin, je dis juste que ton raisonnement ne tient pas et je me contente de critiquer ton raisonnement et rien de plus. Notons qu'une partie de ce raisonnement est de la rhétorique des anti vaccins par ailleurs.
Non tu prouves juste que pour être pris en compte il faut un pool assez important ou puissant, ce que je disais déjà dans le post précédent…
Car pour détecter un phénomène il n'y a pas d'autres solutions en fait, sauf si tu as du bol et que un mécanisme précis a été découvert.
Tu admettras que ta mise en cause est insistante et parfois lourde de sous-entendu, j'ai beau te relire j'ai franchement l'impression d'être pris pour un simple d'esprit par moments.
Je ne sous entends rien du tout, et je ne dis pas que tu es simple d'esprit. Encore une fois je critique ton raisonnement qui ne me semble pas raisonnable car fondé sur ton intuition personnelle uniquement sans tenir compte de l'avis et de la méthode scientifique.
Ce qui m'amuse c'est qu'à te lire mes décisions n'est pas rationnel. Genre je prends une décision sur un avis que je me suis forgé à partir de mon expérience.
Étant donné ta manière d'argumenter, qui semble plus basé sur l'opinion et un cas personnel que sur des faits, la rationalité peut être questionnée oui. Car tu exprimes une plus grande méfiance envers les vaccins qu'envers les maladies qu'elles protègent alors que rien n'indique que ce soit effectivement plus probable d'avoir un effet secondaire grave d'un vaccin moderne que les formes graves de la maladie en question.
Je ne suis pas sûr de comprendre, les immunodéprimés sont encouragés à se faire vacciner.
Tu constateras que oui, les immunodéprimés doivent faire des vaccins pour diminuer le risque d'infection. Mais, il est aussi recommandé que son entourage le fasse, pour limiter encore plus le risque de transmission d'autant que le vaccin fonctionne moins bien chez eux que pour la population générale. Et que certains vaccins, qui sont des formes atténuées de la maladie sont déconseillées car elles représentent un risque trop important.
Puis par exemple sur le même site le vaccin de la polio il est mentionné que
Le vaccin contre la poliomyélite ne sera pas administré aux personnes qui sont hypersensibles à la streptomycine, l’antibiotique qui aide à la conservation du produit.
C'est pourtant un vaccin obligatoire en Belgique, mais ils ont identifié une raison suffisante pour éviter de vacciner certaines personnes et donc autorisent une telle dispense pour celles-ci.
Donc tu vois que la médecine et les autorités tiennent compte des particularités. Que ce n'est pas appliqué à tout le monde en aveugle.
Surtout quand il y a une ou des pathologies qui dépassent largement les statistiques nationales à l'échelle d'une famille. La méfiance est de mise… Sinon on peut aussi exterminer aussi tous ceux qui ne sont pas dans la norme, et oui je peux aussi exagérer.
Des gens vaccinés contre l'hépatite, il y en a des tas, ce n'est pas parce que ta famille a une maladie plus que d'autres que le vaccin est à mettre en cause, cela peut être génétique ou environnemental comme des tas de choses.
Ce que je remets en question c'est que tu établis un lien vaccin -> maladie alors que tu n'as aucune preuve tangible à priori (en dehors de ton observation). Et que du coup tu refuses le vaccin en te basant sur une perception infondée. Un corps humain est une usine biochimique complexe, on respire de l'air pollué plus ou moins selon l'endroit, on mange et bois des tas de substances très variés à longueur d'année, on prend des médicaments aussi régulièrement , le corps subi des infections plus ou moins fortes tout aussi régulièrement mais pour une raison étrange ton entourage a eu un vaccin, quelques mois après une maladie apparaît et tu mets cela sur le dos du vaccin alors que finalement ça pourrait être tellement d'autres choses.
Je ne dis pas que ce n'est pas impossible que le vaccin soit en cause, mais tu établis un lien direct sur base d'aussi peu d'éléments, cela me laisse perplexe aussi oui.
Ce n'est pas du tout ce que je veux dire… Par contre quand tu as des maladies familiales, tu devrais avoir un suivi dédié.
Cela est à voir avec le médecin, qui est habilité aussi à dispenser quelqu'un d'un vaccin si c'est fondé sur des éléments médicaux.
Je dis pas il ne faut pas vacciner, j'ai moi-même mes vaccins à jour. Mais il est possible quelquefois, que pour un petit nombre de vaccins et un petit nombre de personnes, il ne soit pas conseillé de… et l'bligation me pose problème parce que trop souvent elle interdit cette différence.
Je viens te démontrer plus haut que non, les autorités sanitaires tiennent compte des spécificités de chacun pour dispenser ou non un vaccin pourtant obligatoire à tous.
Mais c'est basé évidemment sur nos connaissance du moment et sur des motifs médicaux établis. Pour le reste il est effectivement mieux de se faire vacciner car le bénéfice est bien plus grand que le risque de manière tout à fait objectif.
Et là je retourne ton affirmation, ou le problème si les autres sont vaccinés ?
Un vaccin n'est pas efficace à 100%, cela veut dire qu'une personne voulant se protéger de la maladie peut la subir quand même, si tout le monde se vaccine les agents pathogènes circuleront beaucoup moins ce qui réduira la probabilité qu'un vaccin qui n'a pas marché conduise à une infection. C'est ça l'immunité de groupe.
D'autant que comme je l'ai montré aussi, certaines personnes pour des raisons médicales ne peuvent pas avoir accès au vaccin car le risque serait trop grand, leur protection repose donc sur la vaccination du reste de son entourage et de fait de la population globale.
Donc oui, la liberté de choix au niveau individuel n'est pas pleinement satisfaisant.
Je pense que c'est de la déresponsabilisation tout simplement, pas besoin de me protéger puisque je suis vacciné.
Je vis quand même plus tranquillement en sachant que la plupart des maladies gravement infectieuses ne circulent plus trop en Europe grâce aux vaccins.
Je suis bien content aussi de savoir que de mettre mon enfant à l'école ne produise pas une boîte à pétri géante pour faire une épidémie d'une maladie gravement contagieuse.
Cette tranquillité d'esprit n'a honnêtement pas de prix.
C'est comme en politique sinon tu laisses les autres prendre les décisions pour toi parce que tu n'es pas expert ! Sinon ce n'est plus une démocratie mais une dictature….
Pour moi la démocratie ce n'est pas tout le monde s'exprime sur tout en ne sachant rien, ça n'a pas grand intérêt finalement. Une des forces de la démocratie c'est que des gens intéressés par un sujet et avec des compétences peuvent s'exprimer.
On a tous des sujets sur lesquelles nous sommes plus ou moins impliqués, cela forme des groupes d'intérêt et la confiance permet de bâtir une société autour de cela. Ce n'est pas à moi de définir la politique agricole du pays, on peut donner un avis haut niveau ou certaines limites, mais il faut avant tout écouter les agriculteurs, les scientifiques et les industriels du secteur qui sont les plus à même d'arbitrer une solution que moi qui n'y connaît absolument rien sur ce sujet. De même que c'est plus intéressant de laisser la CNIL, APRIL, la Quadrature du net ou ce que tu veux s'exprimer sur la Hadopi que ma grand mère.
Bref, en démocratie tu ne peux pas connaître suffisamment pour avoir une opinion un minimum éclairé sur tout, dont les vaccins. C'est trop chronophage et exigeant en compétences comme en expérience. Il faut savoir avoir confiance envers les autres membres de la société qui ont à priori une meilleure connaissance du dossier. C'est pourquoi il faut avant tout être attentif à l'avis des professionnels de santé, des scientifiques de ce milieu et des autorités sanitaires.
Ce n'est donc pas vivre en dictature, car finalement le peuple a son destin en main, mais c'est avant tout savoir faire confiance aux autres citoyens dans le processus et être assez humble pour dire bon là dessus je n'y connais pas assez, je vais suivre la loi et écouter l'avis des pro sur le sujet.
Tu touches au problème, si tu n'es pas dans les statistiques on ne fait pas d'étude. Je ne demande que ça qu'il y ait une étude pour être tranquille et être fixé, mais comme pas dans les statistiques ont fait pas d'étude et on en fera pas.
Des études sur l'effet secondaire des vaccins, il y en a. Les États, les fabricants, les scientifiques suivent justement tout cela. Mais bon ils ne vont pas inventer une causalité pour te faire plaisir, ni pouvoir écarter à 100% un lien de cause à effet possible car finalement c'est trop difficile d'en être si certain.
Ensuite pour l'alcool je te remercie d'injurier une personne qui s'est vacciné à 14 ans sans comportement à risque et qui vit un calvaire depuis plus de 30 ans… mais ce n'est pas grave elle n'est pas statistiquement représentative.
Je n'injure personne, mon idée est de mettre en cause le lien de cause à effet que tu as établi naturellement en négligeant tous les autres éléments de vie (qui sont fort nombreuses) qui peuvent expliquer aussi des maladies. Pourquoi seul le vaccin est retenu ? Mystère.
Pardonnez svp mon manque de rigueur sur mon choix de vocabulaire, même si je pense que vous avez bien compris mon précédent message.
Le problème n'est pas tellement un soucis de vocabulaire qu'un manque de compréhension du mécanisme réel derrière en fait.
La théorie de l'évolution est un mécanisme finalement assez mal compris par beaucoup de gens et ton message reflète en partie certaines erreurs courantes.
Il faut savoir placer une frontière quelque part entre les gros dangers (la variole, la tuberculose, la polio, le tétanos, etc) et les faibles dangers (grippe, covid, …). Je pense que la meilleure stratégie vis à vis des 1ers n'est pas forcément adaptée au 2nds.
En quoi le COVID serait dans la seconde partie et pas la première ? Au niveau individuel cela ne reste pas rien (la grippe non plus, d'ailleurs), et surtout son fort taux d'hospitalisation la rend néfaste car le système de santé qui ne suit plus c'est très très problématique, tout autant que de chopper une infection grave.
Ça se discute, puis étant donnés que les vaccins en question (grippe comme covid) ont des taux d'effets secondaires graves plus bas que celui des effets graves de chaque maladie la balance bénéfice risque de se faire vacciner est très favorable, en quoi ne pas vacciner serait en bonne stratégie contre le COVID ?
Cela peut être remis en question le jour où le COVID à force de circuler pourrait être assimilable à un simple rhume ou à une grippe légère, mais nous n'y sommes pas encore et c'est si jamais nous atteignons ce stade un jour aussi ce qui n'est pas garantie.
L'instruction l'est, tu peux être hors d'un établissement scolaire.
Quel moyen coercitif as-tu pour empêcher les gens de ne pas vacciner, si les lois obligatoires ne le sont finalement pas tant que ça ?
Toute loi n'est pas respectée par tout le monde. Cela ne veut pas dire que c'est inutile ou inefficace.
Par exemple le code de la route est violée quotidiennement. Est-ce pour autant qu'il faut supprimer les limitations de vitesse ? Non, car malgré tout une majorité les respecte bien, et que à force de taper dessus via les amendes ou des pertes de permis, d'autres ont réduit leur vitesse aussi.
Et surtout cela permet aussi en cas d'accident dégager des responsabilités et d'avertir la population que oui sans un minimum de règles la route serait très dangereuse.
De plus il me semble mieux pour tous le monde de faire des choix responsables en fonction des informations disponibles que d'obliger.
Cela revient à dire que les gens doivent s'y connaître en tout, sur tout, tout le temps. Le citoyen a autre chose à faire qu'à lire en détail des études scientifiques sur chaque vaccin, études qu'il ne saura de toute façon pas lire car ça demande de l'expérience et des compétences précises.
C'est là aussi l'intérêt du politique et du droit, permettre de fixer un cadre pour la société sans que chaque citoyen soit expert en tout. Cela n'empêche pas la réflexion et le débat, mais ça pose un cadre.
Et là on rentre dans une dérive à mon sens. Si on suit cette logique le jour ou on a un vaccin contre le sida ou doit vacciner tout le monde…. Et bien non je suis et serais toujours contre cette logique qui déresponsabilise en partie les personnes, imagine si nous avons un vaccin pour toutes les MST connues pas besoin de se protéger !
En quoi est-ce horrible ?
Beaucoup de gens se chopent des maladies type hépatite ou SIDA malgré les campagnes de prévention, et ces maladies ne sont pas une partie de plaisir pour le patient ou le système de santé (un vaccin même largement diffusé ça coûte moins cher que de soigner les malades su SIDA). En quoi éviter que cela ne se propage via un vaccin est donc un problème ?
Le tout est d'avoir une approche bénéfice / risque, si le vaccin apporte plus de bien à la société qu'il n'induit de problèmes, le rendre obligatoire ça peut faire sens. Sinon le mettre à disposition sans le forcer peut être la voie à suivre évidemment. Il faut agir rationnellement et pas ériger des principes personnels absolus à ne pas franchir qui ne reposent sur rien d'autre que de la pure idéologie comme la liberté personnelle.
Enfin un dernier point, le problème du vaccin est que certains l'acceptent mal et les réactions peuvent être importantes et graves. Le problème est que l'on refuse cette vérité au nom de l'intérêt général. Mais quand tu es dans le cas particulier ? Il y a finalement très peu d'études parce que ça ne touche que trop peu de personnes. Et quand tu es concerné pas possible de faire reconnaitre pour prise en compte. Qu'on le veuille ou non ça s'imprime dans les consciences.
Non cet aspect n'est pas ignoré. Ce n'est pas pour rien qu'il y a une pharmacovigilance pour détecter ces problèmes (et ça a bien fonctionné, on l'a vu ici). Certains patients comme les immuno-déprimés ne reçoivent pas le vaccin car on le sait que la balance bénéfice risque n'est pas bonne pour eux.
Et si, cet aspect est étudié mais comme tu le mentionnes, comme le problème est rare et que certains cas de figures sont bien identifiés comme les immuno déprimés, on ne peut pas faire plus.
Car de toute façon, si la maladie pour laquelle on vaccine circule, il y a plus de probabilité que le non vacciné le choppe et en paye le prix que d'avoir un problème avec le vaccin : en quoi refuser le vaccin serait donc rationnel ? Si tu as peur de l'effet secondaire du vaccin, tu devrais au moins avoir aussi peur de la maladie dont il est question, valable pour le COVID, la rougeole, le tétanos, etc.
Prenons le cas du vaccin astra-zeneca, quand on annonce quelques potentiels cas de thrombose le message que l'on reçoit par les autorités c'est il ne lui y a rien à voir circuler. Il est tout à fait possible que le vaccin n'ait rien à voir, mais la réponse ce n'est statistiquement pas significative ça ne rassure pas.
Mais tu veux que les autorités sanitaires disent quoi de plus ?
Les thromboses en question, c'est comme un cancer, tu n'as pas imprimé sur le caillot l'origine de celui-ci. Pour définir si la vaccination est en cause, on se base sur des statistiques. On regarde si les thromboses survenus ont une récurrence liée au vaccin : durée entre le vaccin et l'épisode, la liste des symptômes, comparaison du taux de thrombose pour cette catégorie de la population vs celle des non vaccinés du même âge, etc.
Si l'évènement est rare et que les données ne montrent pas que ce soit réellement corrélés, on peut affirmer que oui statistiquement le vaccin ne semble pas avoir un tel effet secondaire, mais sans l'exclure à 100%. Ça s'appelle être prudent, scientifiquement c'est difficile sur la question d'être certain à 100%. Et un scientifique doit être prudent quand il affirme quelque chose, encore un truc qu'on a pu observer depuis un an.
Dans ma famille nous avons un le sang épais, syndrome métabolique me dit le docteur mais la foi fonctionne bien… bah excuse moi l'Astra ne me rassure pas ! une chance à mon âge c'est le Pfizer ouf!
Tu sais que même si Astra Zenecca cause des thromboses, le taux est si faible que choper le COVID quelque soit ton âge est en fait plus risqué pour ta vie ou ta bonne santé ?
Pourtant quand on te lit tu sembles avoir plus peur du vaccin que du COVID, ce qui ne semble pas rationnel là encore. Et cela montre que le vaccin obligatoire fait sens, on néglige collectivement le danger du COVID et on se focalise sur les soucis (très rares à priori) des vaccins.
Quant à la communication autour de ce vaccin c'est une catastrophe, et là le politique crée les conditions de la défiance. Quand on te met le vaccin pour les moins de 50 ans, puisqu'n le bascule pour les plus de 55 ans, parce que "le risque n'est pas significatif " après 55 ans…
Notons que les politiques sur le sujet ont été énormément influencés par la population aussi. Car oui la population a mis une pression énorme devant les cas de thromboses suspectés, si le gouvernement n'avait pas réagi tout le monde aurait critiqué aussi.
Bref, en fait le gouvernement quoiqu'il fasse sur la question aurait eu tort.
La seule personne de ma famille ayant le même trouble que moi qui ai tenté l'expérience à développer une sclérose 6 mois après, sans antécédent connu dans la famille. En plus une crise aiguë du jour au lendemain…
Et ça démontre quoi une telle expérience personnelle ?
Et pourquoi attribuer ça au vaccin et pas par exemple à sa consommation d'alcool la veille au soir ? J'exagère un peu mais ça montre que l'expérience personnelle sans protocole en médecine ça n'apporte rien. Si tu veux déduire la responsabilité du vaccin dans le trouble, il faut passer par un processus protocolaire précis, sinon ton cerveau fait des liens de cause à effet qui ne reposent sur rien.
Ca n'a possiblement rien à voir, et on le sait tous dans la famille, mais quand tu te retrouves face à un mur qui te dit sans faire d'examens, ce n'est pas statistiquement pas significatif, ça crispe, ça fait peur etc…
Mais quel examen tu penses permet de révéler qu'une maladie a été causé par le vaccin ? Ce n'est pas marqué sur le malade d'où vient la cause exacte de ce genre de problèmes.
La seule chose qui est fait c'est la pharmacovigilance, la maladie est notifiée et des services font des analyses pour voir si la maladie connaît une poussée, si on peut trouver un schéma explicatif, etc. Pour des évènements de ce type, c'est la seule façon pour laquelle tu peux espérer trouver une réponse fiable un jour et c'est en place.
Même si je n'aime absolument pas le programme de Le Pen et de ce qu'elle raconte, résumer électeur FN à fachos c'est un peu exagéré, il y a plusieurs raisons pour voter pour elle que par amour de ses idées nauséabondes, d'ailleurs pas mal d'ouvriers pauvres de gauches votent aussi pour elle car elle est populiste, je ne pense pas qu'ils se soit converti à al cause fachiste.
Et clairement le programme du Front National flatte la police et son rôle (plus de budget, plus de pouvoirs, etc.), du coup ce n'est pas étonnant qu'elle collecte autant de voix chez eux.
Après rien n'empêche qu'une grosse partie de la police ait des idées nauséabondes, mais il faudra des données plus précises pour le certifier.
Il ne faut pas parler de responsabilité (individuelle) pour les vaccins.
Ça dépend, dans le cas du tétanos la vaccination ne sert que pour le vacciné. Mais c'est bien une exception, dans la majorité des cas les vaccins sont effectivement utiles pour limiter la transmission de la maladie à d'autres.
Les fonctionnaires de police sont des agents de l'état, ce sont nos impôts qui les finance, ils ont des comptes à rendre à la population.
Je n'aime pas le raisonnement : payés par nos impôts = droit de regard absolu sur leur taf.
Attention, il faut en effet que la police serve l'État et sa population, et le citoyen doit pouvoir dénoncer les manquements des policiers à leurs missions. Je suis d'accord avec ça, mais c'est surtout l'argument qu'il faut éviter les abus policiers qui justifie ça, plus que le fait que leur salaire est payé par nos impôts.
Sinon avec ce raisonnement tu pourrais justifier de débarquer en plein milieu d'une mairie pour fliquer l'activité de chaque fonctionnaire qui passe pour s'assurer qu'ils font bien leur boulot, non ce n'est pas vraiment convenable comme idée.
Maintenant doucement sur le "boulot difficile". C'est aussi un des boulots les mieux payés à l'embauche sans diplôme. Tous les boulots sont "difficiles". Un agriculteur (non-céréalier/sucrier) travaille 80h par semaine pour 800e mensuels, n'a pas de vacances, ne dispose pas d'une entité juge et parti (IGPN) pour le protéger dans le cas ou il exercerait mal sa profession, a plus de chance de se suicider que le reste de la population, n'a pas vraiment d'avantage social et termine avec une retraite de misère.
Et le paysans n'a pas à se plaindre car en attendant en Chine des enfants travaillent dans des conditions plus difficiles encore avec des droits sociaux comme légaux inexistants.
Bref, là encore ce n'est pas parce qu'il y a pire ailleurs que cela démontre quoique ce soit. Le travail d'un policier est difficile, c'est un fait, il y a sans doute plus ingrat encore en France mais cela ne rend pas magiquement la situation des policiers meilleure.
La police doit aussi obéir à des ordres qu'elle n'approuve pas, elle fait face à la misère sociale, à des situations humaines difficiles, à des agressions contre eux, des collègues ou des proches, ils risquent leur vie en intervention, etc. C'est un métier plus difficile que la profession de la plupart des français. C'est un fait.
Est-ce que cela justifie des abus ? Pas du tout, mais ça peut aussi expliquer en partie certains problèmes qu'il faut tenter de résoudre.
Mais il ne faut pas fermer les yeux sur la tendance bien réelle de l'augmentation de la violence dans la police française. En 2019, l'IGPN enregistrait 23,7% d'enquêtes en plus par rapport à 2018 dont 868 pour violences policières (+41% par rapport à 2018).
Ce chiffre peut aussi témoigner que la population n'hésite plus à contacter l'IGPN aussi, tout comme pour d'autres types de plaintes (comme les viols) qui avec l'évolution des mœurs et des mentalités permet une libération de la parole.
Après cela peut aussi être une augmentation quantitative de violence de leur part évidemment.
Dans tous les cas, la situation actuelle ne favorise pas la nuance, ni dans les actes, ni dans les idées.
J'ai bien conscience que la situation est tendue, mais comme tu sembles conscient qu'il y a un cercle vicieux dans ce processus, ne pas ajouter de l'huile sur le feu me semble être aussi la bonne attitude à adopter, non ?
Sinon tu ne verras aucun problème à ce que d'autres gens disent racailles pour parler des habitants des banlieues difficiles, à dénigrer les noirs / arabes / musulmans car certains d'entre eux ont mal agi, etc. La généralisation abusive c'est mal, tous les citoyens, manifestants et jeunes des quartiers difficiles ne sont pas des violents agresseurs de policiers en herbe, bien que certains le soient. C'est pareil pour la police, de nombreux policiers sont intègres, de nombreux autres sont des pourritures. Faire des cases pour y mettre tout le monde dedans d'un côté comme de l'autre c'est mal.
Mais si on juge à ce qui se fait chez nos voisins, c'est bien à la police d'amorcer la stratégie de désescalade pour essayer de calmer les tensions. Tant qu'elle fera l'inverse, elle continuera de renforcer la polarisation et d'envenimer la situation. Soit par incompétence, soit à dessin mais dans un cas comme dans l'autre, il semble nécessaire de changer les responsables.
Comme tout cercle vicieux, il faut de la bonne volonté si possible des deux côtés. La police sera réticente d'être plus douce si en face l'agressivité ne change pas. Cela peut se comprendre.
Je suis pour des réformes structurelles de la police pour améliorer son contrôle, évincer ou condamner les éléments nuisibles et changer certaines méthodes.
Et je pense que certaines personnes devraient aussi changer leur approche d'une manifestation par exemple. On peut faire les deux en même temps, et comme on est aussi des adultes on peut essayer d'agir convenablement avant d'attendre que l'autre fasse le premier pas.
Je trouve l'idée de l'application intelligente, après je demande à voir en pratique pour voir si c'est vraiment efficace pour cet objectif car il faut effectivement être capable d'envoyer la vidéo rapidement, mais aussi que les images permettent une bonne compréhension de la situation. Mais qui sait. En le tout sans recourir à plus de violence ou d'escalade.
o Par le passé, toutes les morts causées par les divers virus et bactéries n'ont pas été des morts gratuites, elles ont renforcé nos défenses immunitaires par le biais de la sélection naturelle (je parle ici du pool génétique de l'humanité).
Pour info, le système immunitaire est très adaptatif dans le cadre des infections et tout ce qu'il met en œuvre pour protéger le corps n'est pas transmis à la génération suivante car cela n'est pas dans le patrimoine génétique qui est dans les gamètes.
Ce n'est pas parce que ton corps a développé des super anticorps contre l'infection de la variole que ta descendance sera mieux protégée que celle du voisin contre une telle infection à l'avenir, ça peut mais c'est loin d'être si direct que ça.
o De même que l'utilisation trop importante d'antibiotiques affaiblit l'humanité sur le long terme vis à vis des bactéries, les confinements affaiblissent le pool génétique de l'humanité sur le long terme.
En quoi un confinement réduit le pool génétique ? Rappel le pool génétique n'augmente essentiellement que par la reproduction entre êtres vivants si possible avec des allèles très différents, donc c'est plutôt avec des morts en masse avant la reproduction, ou une baisse de reproduction), ou s'ils ne se reproduisent qu'entre eux (inceste ou communauté très isolée) que tu as ce phénomène. Pas en isolant les gens quelques mois pour contrer une infection.
Je dirais même qu'aujourd'hui on a sans doute une humanité avec une diversité génétique très larges, les maladies génétiques sont moins mortelles qu'avant, un européen peut se reproduire avec n'importe qui autour du globe si cela lui chante, c'était plus difficile il y a quelques siècles.
De plus, de part le fait que la diversité génétique se fasse au moment de la reproduction signifie que toute personne qui ne se reproduit pas (par choix, par stérilité ou car trop âgée) n'a aucun impact sur la diversité génétique. Si ma grand mère demain meurt ou pas du COVID, cela aura un impact nul sur la diversité génétique car elle n'aura aucune descendance après l'infection de toute façon.
--> A l'époque de la conquête de l'Amérique par les Européens, beaucoup d'Amérindiens sont morts de cela (des confinements en quelques sortes), ils avaient vécu un peu trop en vase clos en comparaison au reste de la planète.
De plus, la diversité génétique ne fait pas tout. L'Humanité a vécu des milliers / millions d'années avec la variole, la tuberculose, la polio, le tétanos, etc. dans les parages et ces maladies n'ont eu un pronostic favorable que depuis l'apparition des traitements antibiotiques ou vaccins. Tuant pour rien des millions de personnes, laissant d'autres millions avec des séquelles plus ou moins importantes.
Le problème des indiens en Amériques n'est pas tellement leur diversité génétique, mais surtout le fait que les maladies étaient nouvelles comme le COVID pour nous l'année dernière. Par exemple la variole a eu plusieurs souches plus ou moins fortes qui circulaient en Europe, cela a permis aux européens avec des souches plus sympas de se protéger contre les souches les plus dangereuses. Mais en Amérique, n'ayant pas eu de contact avec des souches plus sympas, ils n'avaient aucune immunité contre celles les plus dangereuses qui furent rapidement fatales.
D'ailleurs l'origine du principe du vaccin, qui vient de la vaccine, reprend en fait ce concept : on entraine le système immunitaire sur des souches moins dangereuses pour offrir une protection contre les souches qui le sont plus.
Enfin, la sélection naturelle ne fait une sélection génétique que pour favoriser certaines caractéristiques sur le temps longs (il faut plusieurs générations donc minimum un siècle pour avoir un début de sélection), mais aussi dans un environnement donné. Si ton être humain a le pool génétique le plus formidable pour survivre contre une maladie comme le COVID et que demain une bactérie d'un genre nouveau et mortel apparaît, ton être humain malgré sa variabilité génétique va mourir car la sélection naturelle n'a pas favorisé quoique ce soit pour lutter contre cette infection.
Pour les facteurs de réduction de risque du vaccin, je dis juste que j'aimerais qu'ils soient plus médiatisés
Franchement, les journaux et chaines d'infos l'abordent souvent. Le message est clairement passé, on pourrait peut être faire plus, mais il ne faut pas oublier que certains aussi filtrent les infos ou ne s'informent pas du tout (voire très mal) et que même en insistant dessus ils l'ignoreront.
Suffit de voir comment les gestes barrières sont régulièrement flouées sans raisons pour se convaincre de ça, malgré l'insistance de la communication autour.
et que donc pour être vraiment efficace la vaccination doit être assez rapide, à l'échelle mondiale.
Et elle l'est, je pense que tu ne réalises pas à quel point on vaccine vite finalement, ces vaccins n'ont été livrés que depuis 6 mois ! Vacciner environ 7 milliards de personnes rapidement c'est un défi, pour tuer la variole (ou la polio qui est en court) il a fallu des décennies de travail…
Il faut donc vacciner le plus possible, le plus vite possible, pour réduire ce risque, c'est un fait.
Et tout comme toi j'aurai tendance à dire "Laissons les spécialistes évaluer cela". Mais en l'état une vaccination de masse à répétition ne laisse pas le temps aux spécialistes pour le faire.
L'immunologie n'est pas née en 2020, c'est une discipline qui a des connaissances, on a des reculs et travaux sur des vaccins antérieurs, etc. Il faudra encore du temps, et des recherches mais manifestement aucun expert du domaine n'a trouvé nécessaire de dire que d'introduire un nouveau vaccin obligatoire était un problème de santé publique majeure, si le vaccin est évidemment en lui même assez sûr.
Le COVID a lui un impact sur la mortalité assez immédiat et important, tu ne peux pas te permettre d'attendre 30 ans pour avoir un recul parfait pour considérer le risque, il y a de l'urgence aussi à agir maintenant, du tant qu'on a éliminé les gros risques potentiels autour de ces vaccins en suivant des protocoles durant leur élaboration.
Par contre ce n'est pas exactement une opinion que de dire que l'excès est mauvais. Il n'y a pas de produit (ou d'habitude, ou de pensée, ou …) qui n'a que des bénéfices. En général, en toxicologie c'est surtout la dose qui détermine le risque, par exemple, même l'eau en excès peut te tuer.
La dose fait le poison, tout le monde connaît cette phrase (ou devrait la savoir). Bien sûr, mais le fait de le dire ou de le rappeler à tout bout de champ n'est pas pertinent non plus.
Par exemple il ne me viendrait pas à l'idée de répéter à tout le monde attention, la consommation d'eau est dangereuse pour la santé alors que le volume d'eau nécessaire pour tuer ou causer des dégâts est tellement élevé que cela n'arrive que dans des cas pathologiques ou quand les gens ont pris des risques inutiles lors d'un défi par exemple.
Ici c'est pareil, oui l'excès est néfaste et de nombreux traitements médicaux efficaces sont dangereux en cas de surdosage, mais en le disant tu jettes le doute sur le fait que d'introduire un vaccin en plus est un risque avéré. Alors que tu n'en sais rien, et qu'avec les données à disposition manifestement les experts en immunologie ne s'émeuvent pas, car sans doute que notre corps a une marge et qu'on n'est pas à un vaccin près si celui-ci est assez sûr.
Pour moi c'est aux experts de prévenir et d'alerter en cas de risques importants à ce sujet, dire attention la dose fait le poison sans plus d'éléments qui viendrait dire qu'effectivement un vaccin en plus c'est très risqué, c'est une phrase en l'air qui n'a pas un grand intérêt.
Les idées derrière certains arguments doivent être prises en compte : par exemple si dit comme ça, l'argument de "limiter la propagation pour sauver des vies" marche pour la vaccination, il marche mieux pour un confinement strict : il est parfois (souvent ?) nécessaire d'être plus complexe, comme l'a bien montré le fil sur l'opposition libertés / sécurité.
Tout à fait, et je pense que globalement personne ne dit ou soutien qu'on doit tendre vers le 0 mort COVID à tout prix. Le tout est de trouver un équilibre entre les libertés individuelles et sociétales tout en ayant une situation sanitaire sous contrôle pour limiter les décès.
Notons que c'est globalement comme ça pour tous les sujets, l'être humain pollue, tue, emmerde ses voisins, etc. C'est inévitable, le tout est à chaque fois de trouver un curseur acceptable, c'est l'enjeu de la politique et du droit que de trouver une solution à cela.
Le tout en se basant si possible aussi sur les connaissances scientifiques, car quitte à prendre une décision, autant que cela soit basé sur des connaissances.
tel que prévu aujourd'hui, limité aux événements de plus de milles personnes, aussi valable avec test PCR, cela paraît raisonnable, mais cela ouvre surtout le chemin à de possibles évolutions bien plus drastiques, en particulier si le taux de vaccination est insuffisant : être pour demande donc de prendre le temps de se poser la question d'où poser la limite.
Être contre demande aussi de visualiser la situation si justement on ne fait pas attention et d'en assumer les conséquences. Or à titre personnel cela ne me fait pas envie un tel monde, et je ne suis même pas sûr que économique ou bien être de la population ce soit optimal de ne rien faire. Car bon accumuler les décès avec la peur d’attraper ou transmettre la maladie a ses proches, on a connu plus serein comme environnement.
j'ai l'impression qu'on insiste pas assez sur le fait que le passe sanitaire ne suffit pas à garantir l'absence de risque d'être porteur du covid : il le réduit beaucoup, mais il ne l'annule pas.
Personne ne dit le contraire, le tout est de réduire le risque de façon suffisante. C'est la notion même d'équilibre que tu voulais plus haut.
Les vaccins ne suppriment pas le risque de contamination : une efficacité de 95 % de Pfizer signifie qu'il diminue par 20 1 le risque de contamination sur le variant Wuhan (pour les variants anglais, et sud-africain, il semblerait que le risque soit seulement divisé par 10 et par 4, respectivement - lien FuturaScience)
Une diminution aussi importante du risque de transmission reste essentielle, et dans l'objectif de retrouver une vie normale rapidement sans pour autant nuire à la santé publique, c'est très intéressant.
Comme on le dit, le but n'est pas d'avoir 0 mort COVID en décembre 2021 par exemple, ce serait top si c'était le cas mais ce n'est pas l'objectif car probablement trop difficile à atteindre. Le but est qu'on puisse retrouver une vie normale, avec le COVID qui circule un peu, tout en ayant le système hospitalier qui tourne.
il me semble que ça favorise aussi les variations immunorésistantes du virus : il est nécessaire de ne pas se satisfaire de cela : si ça suffit, ça voudra surtout dire qu'on a eu de la chance, et surtout on ne sera pas prêt à l'avenir.
Pas du tout, au contraire.
Disons que le vaccin peut favoriser le fait qu'un variant domine un autre car il sera résistant au vaccin. C'est vrai. Mais cela ne favorise pas l'apparition soudaine de variants résistants, au contraire car plus il y a de virus en circulation car il y a plus de malades, plus tu as la probabilité qu'une mutation apparaisse et plus tu vas avoir une probabilité non négligeable d'avoir un variant plus contagieux, mortel ou autre.
En ce sens le vaccin est donc utile, même auprès des jeunes, car tu réduis la circulation du virus et tu réduis ainsi le risque qu'une mutation chiante fasse surface. Et il faut d'autant le faire vite et maintenant qu'on a des vaccins qui pour l'instant sont efficaces contre tous les variants communs identifiés.
en particulier, on ne sait vraiment pas grand chose de notre système immunitaire, mais il y a une chose certaine, par contre, c'est que l'excès en tout est mauvais, et quand je lis que "En raison de l’incertitude liée aux variants, les personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer pourraient recevoir une troisième dose d’ici à six mois ou un an" (selon Le Monde), je me dis que sur-stimuler comme ça le système immunitaire peut avoir des répercussions pour certains (après tout, la principale forme grave du covid est quand même une sur-réaction du système immunitaire)
Cela relève de l'opinion, on a beaucoup de choses à apprendre sur le système immunitaire c'est certain (c'est très très complexe dans le détail). Mais on sait pas mal de choses aussi.
Il ne suffit pas de partir du bon sens pour tirer une conclusion sur un sujet si technique. Tu n'as aucun élément concret qui montre qu'un vaccin en plus ou une dose de ce vaccin en plus pose soucis au système immunitaire. Laissons les spécialistes évaluer cela.
D'ailleurs, on pourrait même approximer plutôt dans l'autre sens. Sachant qu'un être humain rencontre des dizaines d'infections différentes au cours de sa vie, probablement des milliers de corps étrangers différents auquel il va réagir, que beaucoup de pays ont une bonne poignées de vaccins administrés dans sa population depuis un paquet de temps, croire que une dose ou un vaccin de plus va soudainement provoquer un excès irrémédiable pour le système immunitaire semble bien discutable.
C'est peut être vrai, mais c'est douteux, et laissons les scientifiques étudier la question plutôt que de sortir une phrase bateau qui ne repose sur rien.
Il ne faut quand même pas perdre de vue une chose: si le virus est problématique c'est uniquement parce que notre système de santé est délabré et déjà en flux tendu tous les hivers.
Euh, non. Quand on voit les ordres de grandeur, une maladie nouvelle qui mène à l’hospitalisation de 1-5% des malades et qui se répand vite et facilement, aucun système de santé ne peut décemment prendre en charge un tel flux de patients. Aucun, c'est impayable. Tu aurais trop d’hôpitaux (ou ils seraient trop grands), de médecins et d'infirmiers qui le reste du temps ne serviraient pas ou trop peu.
Alors oui la France et d'autres pays peuvent mieux faire, mais il n'y a aucune possibilité d'éviter une surcharge hospitalière dans ce genre de cas de figures autrement qu'en adoptant des mesures pour limiter la transmission.
En conclusion, si vous avez peur de mourir, restez chez vous. Ou faites-vous vacciner. Ou sortez en scaphandre, je ne sais pas. Ne demandez pas aux autres de se justifier. Vous n'avez pas à savoir si je suis vacciné, ou si j'ai fait un test ce matin, ça ne vous regarde absolument pas.
C'est de la santé publique, cela concerne tout le monde de savoir si les évènements à grand risque de contamination vont accélérer le rythme de transmission ou pas. De la même façon que cela regarde aussi tout le monde de savoir que les enfants à l'école ne se refilent pas toutes les maladies qui trainent via un vaccin obligatoire aussi.
C'est la vie en société, les actions de chacun ont des impacts sur les autres et c'est le rôle de l'État et de la politique de de décider de ce qui doit relever d'une démarche purement personnelle et de ce qui est obligatoire au niveau de la société.
Ça fonctionne ainsi dans le domaine du vivant depuis des milliers d'années, et l'humanité s'en est toujours sortie.
Mais à quel prix l'humanité a du payer pour ces épidémies par le passé sans jamais réellement s'en sortir par ailleurs ? Car bon, la variole, ce n'est pas par l'immunité collective naturelle qu'on s'en est débarrassé.
Je rappelle que la mort, ce n'est pas bon pour l'économie (un mort le cotise et ne consomme pas), et c'est une entrave assez forte à l'exercice de ses libertés que certains semblent mettre au dessus de tout.
Donc je prends bien en compte le désordre provoqué dans les hopitaux. Comme dit plus haut, en date d'hier on est à moins de 1000 personnes en dessous de 40 ans à l'hopital donc l'afflux massif qui engorgera les services ne viendra pas à priori de ceux là.
Il ne t'aura pas échappé que depuis un an et quelques maintenant on ne vit pas normalement et que depuis quelques semaines même des personnes peu âgées ont accès au vaccin (en dehors des services de secours). Tu ne peux pas te baser sur ce chiffre pour conclure quoique ce soit avec la situation en France qui n'est pas en mode normale depuis trop longtemps.
Quand tu regardes en Inde et au Brésil au plus fort de la crise, tu constates que les jeunes sont aussi source de tension de leur système de santé, tout n'est pas lié qu'aux personnes âgées.
Doucement sur la vaccination obligatoire parce qu'en ces temps de défiance (défiance largement alimentée par le gouvernement lui-même avec ses nombreux revirements) ça pourrait ne faire que multiplier le nombre d'antivax. En dessous d'un certain âge( 50 ? 60 ?) le COVID c'est peanuts que ce soit en terme d'hospitalisations ou de décès. Donc il faudrait tenir compte de ce paramètre pour ne pas vacciner la moitié de la population (doigt mouillé) "pour rien", ajouter mécaniquement des cas exceptionnels genre allergie grave chez un adolescent qu'on aurait évitée en ne le vaccinant tout simplement pas, et apporter de l'eau au moulin de ceux qui disent que c'est juste pour enrichir BigPharma… Le COVID ce n'est pas la grippe mais pour une grosse partie de la population, en fait oui c'est comparable en termes de conséquences. Doliprane, dodo, ça ira mieux dans 7j. Et le vaccin contre la grippe n'est pas obligatoire (là encore sauf exceptions genre personnel hospitalier). Donc obligation oui mais mise en œuvre à calibrer correctement.
Tu oublies aussi le principal problème de la maladie, ce n'est pas forcément la maladie en elle même, mais ses conséquences pour les non malades du COVID aussi.
On l'a vu en Italie, au Brésil ou en Inde, le COVID qui se répand trop (même parmi les plus jeunes), cela sature les soins de santé rapidement quelque soit le pays en question (donc même en ayant un nombre de lits d'hôpitaux élevés tu auras ce problèmes).
Cela a deux conséquences. Les services hospitaliers débordés soigneront moins bien le COVID qui sera plus mortel ou grave que en situation normale comme aujourd'hui en France.
L'autre conséquence est que cela rendra pendant des mois voire années le traitement, le suivi ou le diagnostic d'autres maladies très difficiles. Dont des maladies (cancers, diabètes, autres troubles graves) ou accidents de la vie comme une chute qui concernent des bébés, enfants, ados et jeunes adultes. Cela concerne des millions de malades ou accidentés pour un pays comme la France.
Donc en fait si, tout le monde est concerné, plus ou moins directement, mais la jeunesse a aussi besoin d'un système hospitalier qui tourne normalement.
Et comme d'autres l'ont mentionné juste avant moi, la vaccination permet aussi de réduire la quantité de virus qui se balade sur le territoire. Cela renforce la protection contre ceux chez qui le vaccin n'a pas fonctionné (car l'efficacité n'est pas de 100%, en particulier chez les plus vieux ou fragiles). Mais aussi cela réduit le risque qu'une variante de cette maladie plus chiante fasse surface.
Ce n'est pas une question simple car il y a toujours en face la population qui peut exprimer une défiance vis à vis un vaccin obligatoire aussi ce qui n'est pas bon, mais le rendre obligatoire a aussi de grands bénéfices qu'il ne faut pas sous-estimer.
Oui, produire un ordinateur et une infra réseau c'est coûteux pour l'environnement.
Mais, si tu as un serveur existant pour héberger le site web et quelques services de base, en ayant une production de magasines papiers à côté, quel est le plus avantageux pour l'environnement ? Prendre quelques Gio de plus sur le disque (donc pas besoin de créer un nouveau disque dur) + quelques Gio de transferts réseaux en plus (sans impact sur l'infrastructure globale) pour héberger ce contenu virtuel ou produire plusieurs fois par ans des magasines avec toute la logistique qui s'impose ?
Le numérique permet ici une économie de ressources (énergie, espace, ressources naturelles) très importante par rapport à son équivalent papier. Car l’hébergement de PDF même de qualité n'est pas exigeant en volume et peut très bien être sur un petit serveur qui héberge déjà du contenu pour cette entreprise.
Ce serait l'hébergement de contenus vidéos, donc bien plus lourds en poids et plus sensible à la latence, ce serait plus complexe à analyser car dans ce cas il est évident qu'il faudra créer des machines dédiées et améliorer le réseau pour fournir ce service.
Dans le cas du vaccin à ARN ce n'est pas vrai. Dans la mesure ou la séquence est disponible et les méthodes de synthèses accessibles à tous, le seul obstacle pour que d'autres labos produisent une copie du vaccin Pfizer est l'obstacle légal.
Bah non, produire un vaccin c'est un processus compliqué et chaque produit a ses spécificités dans sa production. Cela demande donc des installations, un savoir faire par rapport à sa production, pouvoir dédier des lignes de productions (les industriels pharmaceutiques font d'autres traitements qu'ils doivent poursuivre), il faut aussi du matériel en quantité suffisante par rapport à la demande que ce soit pour des flacons comme les réactifs du vaccin. Cela demande probablement de trouver les fournisseurs adéquats aussi et qu'eux même puissent fournir assez de matériel à la fois.
Bref, produire en masse les vaccins comme on l'assiste aujourd'hui c'est un vrai défi et il n'est pas certain que même sans brevets depuis le début la vitesse de vaccination aurait pu être significativement différente.
D'ailleurs, même avec les brevets, des labos sans vaccins ont pu signer des accords pour en produire avec leurs usines sous la supervision de la boîte qui en a fait la R&D. Aux USA certains brevets essentiels doivent être soumis à licence d'exploitation à un prix juste pour éviter de bloquer le marché, cela s'est vu d'ailleurs dans le secteur technologique plusieurs fois. Rien n'empêche de faire pareil.
Mon but n'est pas de défendre les brevets, et encore moins en pharmacie, mais difficile de dire si c'était un vrai point limitant pour la production tellement que produire une telle quantité d'un nouveau vaccin est un exercice difficile d'un point de vue industriel et logistique.
J'aime bien leur proposition finale, mais je trouve dommage d'avoir perdu le signe de l'infini. Je pense qu'il ne se voit plus et que, à la longue, on va penser que c'est juste un f stylisé.
Après est-ce un si grand problème de perdre l'infini ou l'aspect phylactère de l'ancien logo ?
Je ne dis pas que ce n'était pas chouette, mais un logo ça évolue aussi et je pense que le F stylisé a plus d'importance que le reste. :)
En fait, la question que je me pose vraiment, c'est que, finalement, au lieu de changer le logo, il aurait peut être été plus simple d'assouplir les règles d'utilisation du logo et de la marque ?
Je ne connais pas assez le droit des marques pour répondre, surtout dans un contexte américain et international. Déjà qu'avec des règles strictes ce n'est pas évident de s'assurer que le logo est utilisé convenablement, alors qu'il y a peu de libertés, introduire du flou dedans j'ai des doutes sur le bon résultat et surtout sur sa validité à l'internationale pour protéger la marque après.
Et cela ne répond pas à la problématique de la confusion avec le logo de Facebook, le nombre de couleurs, etc. ;)
Perso je pense qu'un projet doit s'identifier autour d'un logo bien identifiable en évitant les variantes, pour justement maximiser sa reconnaissance en un coup d’œil.
Je doute que ce comportement soit normal. D'autres ont ce genre de problème?
Chez moi ça marche bien, donc malheureusement je ne peux pas t'aider plus.
Tu as essayé en désactivant toutes les extensions pour voir ? Juste au cas où.
Ce n'est pas à charge contre KDE, qui a une base de code plus vaste et plus de difficultés à embrasser ce genre de changements.
Juste un rappel que oui ça a demandé du temps, mais au moins une partie du travail avait déjà été dégrossi. Je trouve cela bien que KDE rejoigne GNOME sur ce point.
[^] # Re: Le problème n'est pas technique/pratique mais moral
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 5. Dernière modification le 26 mai 2021 à 13:00.
C'est plutôt 1L / km (page 41) ;)
1L / 100 km c'est-à-dire consommer 5 fois moins de carburant qu'une petite voiture tout en étant beaucoup plus lourd, cela n'a pas beaucoup de sens.
Non, la majorité des trains en France fonctionnent à l'électrique seulement, une autre grande minorité au Diesel seul et le reste en technologie alternative dont le bi-mode électrique/disel. Le bi-mode c'est assez récent, ça existe depuis 2004, et ce n'est utile que sur les lignes ayant une grande part de réseau électrifié avec des portions qui ne le sont pas encore (car trop cher ou demande encore du temps). La moitié des lignes en France sont totalement électrifiées, et ce sont évidemment les plus fréquentées.
Le Diesel en France ne représente que 20% du parcours total des trains. (page 49), c'est en voie d'amélioration pour les passagers mais pas pour le fret, le premier étant géré quasiment exclusivement par la SNCF, mais pas le fret.
En Belgique pour le transport passager les lignes sont aussi quasiment toutes électriques, à part deux-trois tronçons mais à faible fréquence.
[^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 10.
Notons que le prix d'un billet d'avion n'est pas fixe. La plupart des passagers d'un vol n'auront pas payé le même prix.
Par exemple quand tu achètes à la dernière minute un vol, la compagnie préfèrera vendre à faible prix pour augmenter la rentabilité du vol par rapport à un siège vide. Même si le prix est en dessous du coût réel par passager. Car à part si l'avion n'a pas de passager (et encore), le vol aura lieu.
La vente à perte est très mal comprise, elle ne s'adresse finalement que dans les commerces. Il est interdit à Carrefour d'acheter du Nutella à 1€ HT et de le revendre à 0.8€ HT. Sauf les soldes qui sont la seule exception pour les commerçants. Notons d'ailleurs que Carrefour peut le revendre à 1€ HT, en un sens Carrefour vendrait ce Nutella à perte car sans marge, Carrefour ne peut pas payer ses employés et bâtiments mais la loi ne s'intéresse pas à ça (comment tu évalues le coût nécessaire pour la vente ?).
Pour un produit physique ou un service cela ne s'applique pas, car déjà la question du coût est impossible à définir.
Par exemple quel est le coût réel d'une PS5 ? Ça dépend de son volume de vente. Car pour produire une PS5 il y a énormément de coûts fixes : les emplois de R&D ne changent pas que tu vendes 1 PS5 ou 20 millions, les usines et emplois qui y sont liés non plus. Etc. Donc si tu ne pouvais pas vendre à perte, la 1ère PS5 devrait coûter très cher car tous les coûts fixes seraient dans son prix de vente, et pour les suivantes seulement les coûts variables et la marge seraient dedans. C'est absurde.
Pour le vol d'avion ici considéré c'est pareil. Que ton vol ait 1 passager ou 120, le coût du vol pour la compagnie sera la même. Même carburant (on néglige l'ajout du poids par chaque passager), même frais de personnel et d'entretien technique, même taxe aéroportuaire, etc.
Donc quel est le vrai prix de la place d'un vol ? En théorie le coût total + marge divisée par le nombre de passagers. C'est facile à définir par rapport au cas de la PS5. Mais pour l'implémenter en pratique c'est délicat. Car quand un passager achète son billet, on ignore combien de passagers seront dans l'avion. Donc la compagnie devrait changer son prix une fois le décollage effectué quand son coût est connu, ce qui n'est pas possible car les passagers ont payé un prix garanti et tu ne peux pas leur annoncer au dernier moment finalement ce sera 200€ de plus car vous n'êtes que 10. Les compagnies essayent d'anticiper les prix pour être le plus rentable possible mais cela ne fonctionne pas toujours.
Puis parfois un vol n'est pas rentable du tout mais ce n'est pas spécialement important. Par exemple tu as un vol Bruxelles-Nice en début de période estivale. Tu auras bien plus de Belges qui iront à Nice que de Français qui iront à Bruxelles en cette période. Tu auras l'avion bombé à l'aller, et à cause du faible nombre de places disponibles, ils seront vendus peut être plus chers que d'habitude car la compagnie peut se le permettre. Comme l'avion devra revenir à Bruxelles de toute façon, et que le vol sera difficile à rentabiliser dans l'autre sens, ce n'est pas grave de vendre à perte pour la compagnie le vol retour car ce coût aura été payé dans le vol aller.
[^] # Re: À propos de faire valoir le titre de Royauté ou de Noblesse
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Multiple démissions dans l'équipe du réseau IRC Freenode. Évalué à 4. Dernière modification le 22 mai 2021 à 22:06.
Pour un État qui devrait avoir sa politique étrangère gérée par la France (si on suit la définition d'un protectorat), Monaco négocie (seule) depuis 2015 d'un traité de coopération (avec une éventuelle adhésion future) avec l'UE (que cette dernière effectue aussi pour ses copains Andorre et St-Marin entre autres). L'État est membre de différentes organisations internationales de son plein gré et en tant que membre à part (ONU, Conseil de l'Europe, etc.) avec des dates d'adhésion très différentes de celles de la France, a des ambassades d'autres pays sur place et elle a une représentation propre à l'étranger. Monaco signe pas mal de traités internationaux de son nom aussi.
Je ne nie pas le lien France-Monaco qui est étroit sur de nombreux sujets (ce qui est inévitable étant donné la taille de Monaco, et le nombre important de résidents étrangers sur son sol), mais tout ces éléments rendent assez discutables le fait que ce soit un protectorat français comme a été par exemple le Maroc dans le passé colonial français.
[^] # Re: À propos de faire valoir le titre de Royauté ou de Noblesse
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Multiple démissions dans l'équipe du réseau IRC Freenode. Évalué à 3. Dernière modification le 22 mai 2021 à 14:28.
Sauf que là tu cites en gros le traité de Versailles de 1919, or en 1962 il y a eu une grande crise franco-monégasque, la France a pu obtenir des concessions côté monégasque mais Monaco a obtenu beaucoup plus d'indépendance vis à vis de la France. Cette crise a rebattu les cartes entre les deux pays.
Et globalement Monaco lors de cette crise a agi comme un état souverain qui cherchait justement à se démarquer de la France. Qui depuis a pu rejoindre des organismes internationaux comme l'ONU en son nom propre. Et Monaco est par ailleurs en dehors de l'UE et de Schengen, ce qui est d'ailleurs l'objet de débats réguliers au sein de la principauté.
Bref, la relation Monaco-France est complexe, même aujourd'hui, mais on est assez loin du protectorat dans le sens colonial du terme. C'est plus une coopération très forte qu'une réelle ingérence.
[^] # Re: À propos de faire valoir le titre de Royauté ou de Noblesse
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Multiple démissions dans l'équipe du réseau IRC Freenode. Évalué à 4.
Monaco n'est pas un protectorat français au sens où on l'entend, le prince de Monaco est reconnu par la France comme un chef d'État étranger, au même titre que la reine d'Angleterre. Ce n'est pas parce que deux états ont un lien fort pour différentes raisons que cela relève du protectorat.
De même, Andorre a décidé que le président français était automatiquement co-prince d'Andorre. C'est leur choix. Demain ils décideraient que ce serait le président américain à la place, cela ne transformerait pas les USA en monarchie ou comme une reconnaissance de noblesse de leur part.
Andorre a fait ses choix (imposé par la France à l'origine, mais non abolie depuis), qui dépendant de la France, mais la France n'accorde rien à ce statut. Typiquement tu ne verras pas en dessous de la signature de Macron sur un document portant sur la France la mention de son titre andorran.
Ça semble avoir autant de valeur que le pseudonyme d'un artiste, cela ne vaut rien.
Moi je vois surtout que cela permet éventuellement de garder trace de la noblesse en acs de rétablissement de la monarchie un jour (après tout qui sait ?), c'est complexe les règles de successions pour la France, il faudra choisir l'une des trois maisons prétendantes. :P
Bref, tu tires vraiment les éléments par les cheveux ce qui n'apporte rien.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 6.
Sauf qu'en vrai dans notre monde et avec un corps complexe, ce n'est jamais la seule chose qui change sur une longue période de temps. Mais beaucoup de ces impacts sont difficiles à déceler ou tellement dans le passé qu'on l'attribue erronément à un phénomène plus récent qui n'en est pourtant pas responsable.
Exemple bête, admettons qu'on ignore comment le SIDA peut survenir et donc le lien avec une infection du VIH. Tu te fais infecté en 2000 pour une relation non protégée, tu es un peu malade. Tu te fais vacciner en 2006 contre l'hépatite. En 2007 tu développes un SIDA avéré.
Dans ton raisonnement, car le VIH est encore inconnu à ce stade, tu déclares que le responsable est le vaccin car c'est le changement le plus récent. Sauf que, non, la cause est bien antérieure. Le fait qu'il y a des années qui peuvent s'écouler entre une maladie et sa cause rend difficile l'identification de l'origine d'une maladie.
C'est d'ailleurs l'un des soucis qu'on a avec la médecine, le corps est influencé par tellement de facteurs, parfois sur des périodes longues que le lien de causalité est difficile à mettre en évidence avec certitude.
Sauf que le vaccin est étudié sous toutes les coutures et que jusqu'ici les formes graves que tu indiques n'ont pas été mises en évidence. Et que d'accorder sa confiance plus en son intuition qu'à l'avis des scientifiques experts en la question est un raisonnement problématique pour la plupart des sujets de notre quotidien.
Tu as un soucis avec la science en général en fait.
Prenons un exemple. Admettons que pour une raison totalement inconnu tu as une probabilité de 1 sur 1 milliard de développer une maladie grave suite au vaccin contre l'hépatite B. Comment tu le prouves ? À part si tu as un test précis ou une compréhension parfaite du phénomène qui pourrait l'expliquer, tu ne pourras pas. Car statistiquement tu n'auras sur Terre que 8 cas similaires, bonne chance pour les identifier d'une part, mais aussi pour évaluer leur dossier médical au complet pour trouver les points communs et divergents.
La médecine ne pourra jamais se baser sur un cas pour tirer un enseignement quelconque, il faut plusieurs patients avec des informations pour tirer une conclusion.
On passe peut être à côté de certaines choses très rares, mais comment tu ferais autrement ? Car non il ne suffit pas de sortir son intuition sur un cas pour le résoudre, l'intuition c'est bien pour donner une piste d'investigation mais pas pour influer une politique de vaccination.
En attendant, les maladie pour lesquelles on vaccine sont bien connus, quand elles circulent les risques et le danger sont très bien cernés et très élevés.
Ce n'est pas que économiquement comme je l'ai expliqué, c'est aussi scientifiquement. Des phénomènes trop rares sont indétectables et impossibles à analyser.
Définir le système.
Comme je l'ai dit, le système politique et de santé prennent bien en compte les effets secondaires connus pour la politique vaccinale, ils ne sont pas dogmatiques.
Ils savent très bien que les études cliniques ne suffisent pas, c'est pour ça qu'ils font de la pharmacovigilance pour tous les traitements, pour détecter d'éventuels soucis qu'ils ne peuvent pas être décelés avec les moyens actuels, sur un temps d'évaluation trop court ou avec une population de tests trop faible pour visualiser le problème.
Cependant ils ne peuvent se baser que sur l'état des connaissances, mais aussi sur ce qui est décelable. Si le phénomène est tellement rare statistiquement, ils ne pourront pas le voir, ni tester cette hypothèse. Ce n'est pas par manque de volonté ou de moyens, mais parce que scientifiquement tu n'auras rien de concluant.
Ils ont en tout cas bien plus de compétences sur la question (et bien plus de données) que ton médecin, toi ou moi.
Je m'en moque pas mal que tu sois anti ou pro vaccin, je dis juste que ton raisonnement ne tient pas et je me contente de critiquer ton raisonnement et rien de plus. Notons qu'une partie de ce raisonnement est de la rhétorique des anti vaccins par ailleurs.
Car pour détecter un phénomène il n'y a pas d'autres solutions en fait, sauf si tu as du bol et que un mécanisme précis a été découvert.
Je ne sous entends rien du tout, et je ne dis pas que tu es simple d'esprit. Encore une fois je critique ton raisonnement qui ne me semble pas raisonnable car fondé sur ton intuition personnelle uniquement sans tenir compte de l'avis et de la méthode scientifique.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 9.
Étant donné ta manière d'argumenter, qui semble plus basé sur l'opinion et un cas personnel que sur des faits, la rationalité peut être questionnée oui. Car tu exprimes une plus grande méfiance envers les vaccins qu'envers les maladies qu'elles protègent alors que rien n'indique que ce soit effectivement plus probable d'avoir un effet secondaire grave d'un vaccin moderne que les formes graves de la maladie en question.
Ça dépend du vaccin et de la source de l'immunodépression, si on se base par exemple sur le site suivant : https://www.vaccination-info.be/immunodepression/
Tu constateras que oui, les immunodéprimés doivent faire des vaccins pour diminuer le risque d'infection. Mais, il est aussi recommandé que son entourage le fasse, pour limiter encore plus le risque de transmission d'autant que le vaccin fonctionne moins bien chez eux que pour la population générale. Et que certains vaccins, qui sont des formes atténuées de la maladie sont déconseillées car elles représentent un risque trop important.
Puis par exemple sur le même site le vaccin de la polio il est mentionné que
C'est pourtant un vaccin obligatoire en Belgique, mais ils ont identifié une raison suffisante pour éviter de vacciner certaines personnes et donc autorisent une telle dispense pour celles-ci.
Donc tu vois que la médecine et les autorités tiennent compte des particularités. Que ce n'est pas appliqué à tout le monde en aveugle.
Des gens vaccinés contre l'hépatite, il y en a des tas, ce n'est pas parce que ta famille a une maladie plus que d'autres que le vaccin est à mettre en cause, cela peut être génétique ou environnemental comme des tas de choses.
Ce que je remets en question c'est que tu établis un lien vaccin -> maladie alors que tu n'as aucune preuve tangible à priori (en dehors de ton observation). Et que du coup tu refuses le vaccin en te basant sur une perception infondée. Un corps humain est une usine biochimique complexe, on respire de l'air pollué plus ou moins selon l'endroit, on mange et bois des tas de substances très variés à longueur d'année, on prend des médicaments aussi régulièrement , le corps subi des infections plus ou moins fortes tout aussi régulièrement mais pour une raison étrange ton entourage a eu un vaccin, quelques mois après une maladie apparaît et tu mets cela sur le dos du vaccin alors que finalement ça pourrait être tellement d'autres choses.
Je ne dis pas que ce n'est pas impossible que le vaccin soit en cause, mais tu établis un lien direct sur base d'aussi peu d'éléments, cela me laisse perplexe aussi oui.
Cela est à voir avec le médecin, qui est habilité aussi à dispenser quelqu'un d'un vaccin si c'est fondé sur des éléments médicaux.
Je viens te démontrer plus haut que non, les autorités sanitaires tiennent compte des spécificités de chacun pour dispenser ou non un vaccin pourtant obligatoire à tous.
Mais c'est basé évidemment sur nos connaissance du moment et sur des motifs médicaux établis. Pour le reste il est effectivement mieux de se faire vacciner car le bénéfice est bien plus grand que le risque de manière tout à fait objectif.
Un vaccin n'est pas efficace à 100%, cela veut dire qu'une personne voulant se protéger de la maladie peut la subir quand même, si tout le monde se vaccine les agents pathogènes circuleront beaucoup moins ce qui réduira la probabilité qu'un vaccin qui n'a pas marché conduise à une infection. C'est ça l'immunité de groupe.
D'autant que comme je l'ai montré aussi, certaines personnes pour des raisons médicales ne peuvent pas avoir accès au vaccin car le risque serait trop grand, leur protection repose donc sur la vaccination du reste de son entourage et de fait de la population globale.
Donc oui, la liberté de choix au niveau individuel n'est pas pleinement satisfaisant.
Je vis quand même plus tranquillement en sachant que la plupart des maladies gravement infectieuses ne circulent plus trop en Europe grâce aux vaccins.
Je suis bien content aussi de savoir que de mettre mon enfant à l'école ne produise pas une boîte à pétri géante pour faire une épidémie d'une maladie gravement contagieuse.
Cette tranquillité d'esprit n'a honnêtement pas de prix.
Pour moi la démocratie ce n'est pas tout le monde s'exprime sur tout en ne sachant rien, ça n'a pas grand intérêt finalement. Une des forces de la démocratie c'est que des gens intéressés par un sujet et avec des compétences peuvent s'exprimer.
On a tous des sujets sur lesquelles nous sommes plus ou moins impliqués, cela forme des groupes d'intérêt et la confiance permet de bâtir une société autour de cela. Ce n'est pas à moi de définir la politique agricole du pays, on peut donner un avis haut niveau ou certaines limites, mais il faut avant tout écouter les agriculteurs, les scientifiques et les industriels du secteur qui sont les plus à même d'arbitrer une solution que moi qui n'y connaît absolument rien sur ce sujet. De même que c'est plus intéressant de laisser la CNIL, APRIL, la Quadrature du net ou ce que tu veux s'exprimer sur la Hadopi que ma grand mère.
Bref, en démocratie tu ne peux pas connaître suffisamment pour avoir une opinion un minimum éclairé sur tout, dont les vaccins. C'est trop chronophage et exigeant en compétences comme en expérience. Il faut savoir avoir confiance envers les autres membres de la société qui ont à priori une meilleure connaissance du dossier. C'est pourquoi il faut avant tout être attentif à l'avis des professionnels de santé, des scientifiques de ce milieu et des autorités sanitaires.
Ce n'est donc pas vivre en dictature, car finalement le peuple a son destin en main, mais c'est avant tout savoir faire confiance aux autres citoyens dans le processus et être assez humble pour dire bon là dessus je n'y connais pas assez, je vais suivre la loi et écouter l'avis des pro sur le sujet.
Des études sur l'effet secondaire des vaccins, il y en a. Les États, les fabricants, les scientifiques suivent justement tout cela. Mais bon ils ne vont pas inventer une causalité pour te faire plaisir, ni pouvoir écarter à 100% un lien de cause à effet possible car finalement c'est trop difficile d'en être si certain.
Je n'injure personne, mon idée est de mettre en cause le lien de cause à effet que tu as établi naturellement en négligeant tous les autres éléments de vie (qui sont fort nombreuses) qui peuvent expliquer aussi des maladies. Pourquoi seul le vaccin est retenu ? Mystère.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 9.
Le problème n'est pas tellement un soucis de vocabulaire qu'un manque de compréhension du mécanisme réel derrière en fait.
La théorie de l'évolution est un mécanisme finalement assez mal compris par beaucoup de gens et ton message reflète en partie certaines erreurs courantes.
En quoi le COVID serait dans la seconde partie et pas la première ? Au niveau individuel cela ne reste pas rien (la grippe non plus, d'ailleurs), et surtout son fort taux d'hospitalisation la rend néfaste car le système de santé qui ne suit plus c'est très très problématique, tout autant que de chopper une infection grave.
Ça se discute, puis étant donnés que les vaccins en question (grippe comme covid) ont des taux d'effets secondaires graves plus bas que celui des effets graves de chaque maladie la balance bénéfice risque de se faire vacciner est très favorable, en quoi ne pas vacciner serait en bonne stratégie contre le COVID ?
Cela peut être remis en question le jour où le COVID à force de circuler pourrait être assimilable à un simple rhume ou à une grippe légère, mais nous n'y sommes pas encore et c'est si jamais nous atteignons ce stade un jour aussi ce qui n'est pas garantie.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 6.
L'instruction l'est, tu peux être hors d'un établissement scolaire.
Toute loi n'est pas respectée par tout le monde. Cela ne veut pas dire que c'est inutile ou inefficace.
Par exemple le code de la route est violée quotidiennement. Est-ce pour autant qu'il faut supprimer les limitations de vitesse ? Non, car malgré tout une majorité les respecte bien, et que à force de taper dessus via les amendes ou des pertes de permis, d'autres ont réduit leur vitesse aussi.
Et surtout cela permet aussi en cas d'accident dégager des responsabilités et d'avertir la population que oui sans un minimum de règles la route serait très dangereuse.
Cela revient à dire que les gens doivent s'y connaître en tout, sur tout, tout le temps. Le citoyen a autre chose à faire qu'à lire en détail des études scientifiques sur chaque vaccin, études qu'il ne saura de toute façon pas lire car ça demande de l'expérience et des compétences précises.
C'est là aussi l'intérêt du politique et du droit, permettre de fixer un cadre pour la société sans que chaque citoyen soit expert en tout. Cela n'empêche pas la réflexion et le débat, mais ça pose un cadre.
En quoi est-ce horrible ?
Beaucoup de gens se chopent des maladies type hépatite ou SIDA malgré les campagnes de prévention, et ces maladies ne sont pas une partie de plaisir pour le patient ou le système de santé (un vaccin même largement diffusé ça coûte moins cher que de soigner les malades su SIDA). En quoi éviter que cela ne se propage via un vaccin est donc un problème ?
Le tout est d'avoir une approche bénéfice / risque, si le vaccin apporte plus de bien à la société qu'il n'induit de problèmes, le rendre obligatoire ça peut faire sens. Sinon le mettre à disposition sans le forcer peut être la voie à suivre évidemment. Il faut agir rationnellement et pas ériger des principes personnels absolus à ne pas franchir qui ne reposent sur rien d'autre que de la pure idéologie comme la liberté personnelle.
Non cet aspect n'est pas ignoré. Ce n'est pas pour rien qu'il y a une pharmacovigilance pour détecter ces problèmes (et ça a bien fonctionné, on l'a vu ici). Certains patients comme les immuno-déprimés ne reçoivent pas le vaccin car on le sait que la balance bénéfice risque n'est pas bonne pour eux.
Et si, cet aspect est étudié mais comme tu le mentionnes, comme le problème est rare et que certains cas de figures sont bien identifiés comme les immuno déprimés, on ne peut pas faire plus.
Car de toute façon, si la maladie pour laquelle on vaccine circule, il y a plus de probabilité que le non vacciné le choppe et en paye le prix que d'avoir un problème avec le vaccin : en quoi refuser le vaccin serait donc rationnel ? Si tu as peur de l'effet secondaire du vaccin, tu devrais au moins avoir aussi peur de la maladie dont il est question, valable pour le COVID, la rougeole, le tétanos, etc.
Mais tu veux que les autorités sanitaires disent quoi de plus ?
Les thromboses en question, c'est comme un cancer, tu n'as pas imprimé sur le caillot l'origine de celui-ci. Pour définir si la vaccination est en cause, on se base sur des statistiques. On regarde si les thromboses survenus ont une récurrence liée au vaccin : durée entre le vaccin et l'épisode, la liste des symptômes, comparaison du taux de thrombose pour cette catégorie de la population vs celle des non vaccinés du même âge, etc.
Si l'évènement est rare et que les données ne montrent pas que ce soit réellement corrélés, on peut affirmer que oui statistiquement le vaccin ne semble pas avoir un tel effet secondaire, mais sans l'exclure à 100%. Ça s'appelle être prudent, scientifiquement c'est difficile sur la question d'être certain à 100%. Et un scientifique doit être prudent quand il affirme quelque chose, encore un truc qu'on a pu observer depuis un an.
Tu sais que même si Astra Zenecca cause des thromboses, le taux est si faible que choper le COVID quelque soit ton âge est en fait plus risqué pour ta vie ou ta bonne santé ?
Pourtant quand on te lit tu sembles avoir plus peur du vaccin que du COVID, ce qui ne semble pas rationnel là encore. Et cela montre que le vaccin obligatoire fait sens, on néglige collectivement le danger du COVID et on se focalise sur les soucis (très rares à priori) des vaccins.
Notons que les politiques sur le sujet ont été énormément influencés par la population aussi. Car oui la population a mis une pression énorme devant les cas de thromboses suspectés, si le gouvernement n'avait pas réagi tout le monde aurait critiqué aussi.
Bref, en fait le gouvernement quoiqu'il fasse sur la question aurait eu tort.
Et ça démontre quoi une telle expérience personnelle ?
Et pourquoi attribuer ça au vaccin et pas par exemple à sa consommation d'alcool la veille au soir ? J'exagère un peu mais ça montre que l'expérience personnelle sans protocole en médecine ça n'apporte rien. Si tu veux déduire la responsabilité du vaccin dans le trouble, il faut passer par un processus protocolaire précis, sinon ton cerveau fait des liens de cause à effet qui ne reposent sur rien.
Mais quel examen tu penses permet de révéler qu'une maladie a été causé par le vaccin ? Ce n'est pas marqué sur le malade d'où vient la cause exacte de ce genre de problèmes.
La seule chose qui est fait c'est la pharmacovigilance, la maladie est notifiée et des services font des analyses pour voir si la maladie connaît une poussée, si on peut trouver un schéma explicatif, etc. Pour des évènements de ce type, c'est la seule façon pour laquelle tu peux espérer trouver une réponse fiable un jour et c'est en place.
[^] # Re: tentative de nuire à l'autorité…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien UVP (Urgence violences policières), une application mobile pour filmer les violences policières . Évalué à 5. Dernière modification le 20 mai 2021 à 00:17.
Même si je n'aime absolument pas le programme de Le Pen et de ce qu'elle raconte, résumer électeur FN à fachos c'est un peu exagéré, il y a plusieurs raisons pour voter pour elle que par amour de ses idées nauséabondes, d'ailleurs pas mal d'ouvriers pauvres de gauches votent aussi pour elle car elle est populiste, je ne pense pas qu'ils se soit converti à al cause fachiste.
Et clairement le programme du Front National flatte la police et son rôle (plus de budget, plus de pouvoirs, etc.), du coup ce n'est pas étonnant qu'elle collecte autant de voix chez eux.
Après rien n'empêche qu'une grosse partie de la police ait des idées nauséabondes, mais il faudra des données plus précises pour le certifier.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 5.
Attention à ne traverser la chaussée de l'humour uniquement sur les passages cloutés.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 5.
Ça dépend, dans le cas du tétanos la vaccination ne sert que pour le vacciné. Mais c'est bien une exception, dans la majorité des cas les vaccins sont effectivement utiles pour limiter la transmission de la maladie à d'autres.
[^] # Re: tentative de nuire à l'autorité…
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien UVP (Urgence violences policières), une application mobile pour filmer les violences policières . Évalué à 2. Dernière modification le 19 mai 2021 à 14:09.
Je n'aime pas le raisonnement : payés par nos impôts = droit de regard absolu sur leur taf.
Attention, il faut en effet que la police serve l'État et sa population, et le citoyen doit pouvoir dénoncer les manquements des policiers à leurs missions. Je suis d'accord avec ça, mais c'est surtout l'argument qu'il faut éviter les abus policiers qui justifie ça, plus que le fait que leur salaire est payé par nos impôts.
Sinon avec ce raisonnement tu pourrais justifier de débarquer en plein milieu d'une mairie pour fliquer l'activité de chaque fonctionnaire qui passe pour s'assurer qu'ils font bien leur boulot, non ce n'est pas vraiment convenable comme idée.
Et le paysans n'a pas à se plaindre car en attendant en Chine des enfants travaillent dans des conditions plus difficiles encore avec des droits sociaux comme légaux inexistants.
Bref, là encore ce n'est pas parce qu'il y a pire ailleurs que cela démontre quoique ce soit. Le travail d'un policier est difficile, c'est un fait, il y a sans doute plus ingrat encore en France mais cela ne rend pas magiquement la situation des policiers meilleure.
La police doit aussi obéir à des ordres qu'elle n'approuve pas, elle fait face à la misère sociale, à des situations humaines difficiles, à des agressions contre eux, des collègues ou des proches, ils risquent leur vie en intervention, etc. C'est un métier plus difficile que la profession de la plupart des français. C'est un fait.
Est-ce que cela justifie des abus ? Pas du tout, mais ça peut aussi expliquer en partie certains problèmes qu'il faut tenter de résoudre.
Ce chiffre peut aussi témoigner que la population n'hésite plus à contacter l'IGPN aussi, tout comme pour d'autres types de plaintes (comme les viols) qui avec l'évolution des mœurs et des mentalités permet une libération de la parole.
Après cela peut aussi être une augmentation quantitative de violence de leur part évidemment.
J'ai bien conscience que la situation est tendue, mais comme tu sembles conscient qu'il y a un cercle vicieux dans ce processus, ne pas ajouter de l'huile sur le feu me semble être aussi la bonne attitude à adopter, non ?
Sinon tu ne verras aucun problème à ce que d'autres gens disent racailles pour parler des habitants des banlieues difficiles, à dénigrer les noirs / arabes / musulmans car certains d'entre eux ont mal agi, etc. La généralisation abusive c'est mal, tous les citoyens, manifestants et jeunes des quartiers difficiles ne sont pas des violents agresseurs de policiers en herbe, bien que certains le soient. C'est pareil pour la police, de nombreux policiers sont intègres, de nombreux autres sont des pourritures. Faire des cases pour y mettre tout le monde dedans d'un côté comme de l'autre c'est mal.
Comme tout cercle vicieux, il faut de la bonne volonté si possible des deux côtés. La police sera réticente d'être plus douce si en face l'agressivité ne change pas. Cela peut se comprendre.
Je suis pour des réformes structurelles de la police pour améliorer son contrôle, évincer ou condamner les éléments nuisibles et changer certaines méthodes.
Et je pense que certaines personnes devraient aussi changer leur approche d'une manifestation par exemple. On peut faire les deux en même temps, et comme on est aussi des adultes on peut essayer d'agir convenablement avant d'attendre que l'autre fasse le premier pas.
Je trouve l'idée de l'application intelligente, après je demande à voir en pratique pour voir si c'est vraiment efficace pour cet objectif car il faut effectivement être capable d'envoyer la vidéo rapidement, mais aussi que les images permettent une bonne compréhension de la situation. Mais qui sait. En le tout sans recourir à plus de violence ou d'escalade.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 10.
Pour info, le système immunitaire est très adaptatif dans le cadre des infections et tout ce qu'il met en œuvre pour protéger le corps n'est pas transmis à la génération suivante car cela n'est pas dans le patrimoine génétique qui est dans les gamètes.
Ce n'est pas parce que ton corps a développé des super anticorps contre l'infection de la variole que ta descendance sera mieux protégée que celle du voisin contre une telle infection à l'avenir, ça peut mais c'est loin d'être si direct que ça.
En quoi un confinement réduit le pool génétique ? Rappel le pool génétique n'augmente essentiellement que par la reproduction entre êtres vivants si possible avec des allèles très différents, donc c'est plutôt avec des morts en masse avant la reproduction, ou une baisse de reproduction), ou s'ils ne se reproduisent qu'entre eux (inceste ou communauté très isolée) que tu as ce phénomène. Pas en isolant les gens quelques mois pour contrer une infection.
Je dirais même qu'aujourd'hui on a sans doute une humanité avec une diversité génétique très larges, les maladies génétiques sont moins mortelles qu'avant, un européen peut se reproduire avec n'importe qui autour du globe si cela lui chante, c'était plus difficile il y a quelques siècles.
De plus, de part le fait que la diversité génétique se fasse au moment de la reproduction signifie que toute personne qui ne se reproduit pas (par choix, par stérilité ou car trop âgée) n'a aucun impact sur la diversité génétique. Si ma grand mère demain meurt ou pas du COVID, cela aura un impact nul sur la diversité génétique car elle n'aura aucune descendance après l'infection de toute façon.
De plus, la diversité génétique ne fait pas tout. L'Humanité a vécu des milliers / millions d'années avec la variole, la tuberculose, la polio, le tétanos, etc. dans les parages et ces maladies n'ont eu un pronostic favorable que depuis l'apparition des traitements antibiotiques ou vaccins. Tuant pour rien des millions de personnes, laissant d'autres millions avec des séquelles plus ou moins importantes.
Le problème des indiens en Amériques n'est pas tellement leur diversité génétique, mais surtout le fait que les maladies étaient nouvelles comme le COVID pour nous l'année dernière. Par exemple la variole a eu plusieurs souches plus ou moins fortes qui circulaient en Europe, cela a permis aux européens avec des souches plus sympas de se protéger contre les souches les plus dangereuses. Mais en Amérique, n'ayant pas eu de contact avec des souches plus sympas, ils n'avaient aucune immunité contre celles les plus dangereuses qui furent rapidement fatales.
D'ailleurs l'origine du principe du vaccin, qui vient de la vaccine, reprend en fait ce concept : on entraine le système immunitaire sur des souches moins dangereuses pour offrir une protection contre les souches qui le sont plus.
Enfin, la sélection naturelle ne fait une sélection génétique que pour favoriser certaines caractéristiques sur le temps longs (il faut plusieurs générations donc minimum un siècle pour avoir un début de sélection), mais aussi dans un environnement donné. Si ton être humain a le pool génétique le plus formidable pour survivre contre une maladie comme le COVID et que demain une bactérie d'un genre nouveau et mortel apparaît, ton être humain malgré sa variabilité génétique va mourir car la sélection naturelle n'a pas favorisé quoique ce soit pour lutter contre cette infection.
[^] # Re: DRM humain
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 4.
Franchement, les journaux et chaines d'infos l'abordent souvent. Le message est clairement passé, on pourrait peut être faire plus, mais il ne faut pas oublier que certains aussi filtrent les infos ou ne s'informent pas du tout (voire très mal) et que même en insistant dessus ils l'ignoreront.
Suffit de voir comment les gestes barrières sont régulièrement flouées sans raisons pour se convaincre de ça, malgré l'insistance de la communication autour.
Et elle l'est, je pense que tu ne réalises pas à quel point on vaccine vite finalement, ces vaccins n'ont été livrés que depuis 6 mois ! Vacciner environ 7 milliards de personnes rapidement c'est un défi, pour tuer la variole (ou la polio qui est en court) il a fallu des décennies de travail…
Il faut donc vacciner le plus possible, le plus vite possible, pour réduire ce risque, c'est un fait.
L'immunologie n'est pas née en 2020, c'est une discipline qui a des connaissances, on a des reculs et travaux sur des vaccins antérieurs, etc. Il faudra encore du temps, et des recherches mais manifestement aucun expert du domaine n'a trouvé nécessaire de dire que d'introduire un nouveau vaccin obligatoire était un problème de santé publique majeure, si le vaccin est évidemment en lui même assez sûr.
Le COVID a lui un impact sur la mortalité assez immédiat et important, tu ne peux pas te permettre d'attendre 30 ans pour avoir un recul parfait pour considérer le risque, il y a de l'urgence aussi à agir maintenant, du tant qu'on a éliminé les gros risques potentiels autour de ces vaccins en suivant des protocoles durant leur élaboration.
La dose fait le poison, tout le monde connaît cette phrase (ou devrait la savoir). Bien sûr, mais le fait de le dire ou de le rappeler à tout bout de champ n'est pas pertinent non plus.
Par exemple il ne me viendrait pas à l'idée de répéter à tout le monde attention, la consommation d'eau est dangereuse pour la santé alors que le volume d'eau nécessaire pour tuer ou causer des dégâts est tellement élevé que cela n'arrive que dans des cas pathologiques ou quand les gens ont pris des risques inutiles lors d'un défi par exemple.
Ici c'est pareil, oui l'excès est néfaste et de nombreux traitements médicaux efficaces sont dangereux en cas de surdosage, mais en le disant tu jettes le doute sur le fait que d'introduire un vaccin en plus est un risque avéré. Alors que tu n'en sais rien, et qu'avec les données à disposition manifestement les experts en immunologie ne s'émeuvent pas, car sans doute que notre corps a une marge et qu'on n'est pas à un vaccin près si celui-ci est assez sûr.
Pour moi c'est aux experts de prévenir et d'alerter en cas de risques importants à ce sujet, dire attention la dose fait le poison sans plus d'éléments qui viendrait dire qu'effectivement un vaccin en plus c'est très risqué, c'est une phrase en l'air qui n'a pas un grand intérêt.
[^] # Re: DRM humain
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 7.
Tout à fait, et je pense que globalement personne ne dit ou soutien qu'on doit tendre vers le 0 mort COVID à tout prix. Le tout est de trouver un équilibre entre les libertés individuelles et sociétales tout en ayant une situation sanitaire sous contrôle pour limiter les décès.
Notons que c'est globalement comme ça pour tous les sujets, l'être humain pollue, tue, emmerde ses voisins, etc. C'est inévitable, le tout est à chaque fois de trouver un curseur acceptable, c'est l'enjeu de la politique et du droit que de trouver une solution à cela.
Le tout en se basant si possible aussi sur les connaissances scientifiques, car quitte à prendre une décision, autant que cela soit basé sur des connaissances.
Être contre demande aussi de visualiser la situation si justement on ne fait pas attention et d'en assumer les conséquences. Or à titre personnel cela ne me fait pas envie un tel monde, et je ne suis même pas sûr que économique ou bien être de la population ce soit optimal de ne rien faire. Car bon accumuler les décès avec la peur d’attraper ou transmettre la maladie a ses proches, on a connu plus serein comme environnement.
Personne ne dit le contraire, le tout est de réduire le risque de façon suffisante. C'est la notion même d'équilibre que tu voulais plus haut.
Une diminution aussi importante du risque de transmission reste essentielle, et dans l'objectif de retrouver une vie normale rapidement sans pour autant nuire à la santé publique, c'est très intéressant.
Comme on le dit, le but n'est pas d'avoir 0 mort COVID en décembre 2021 par exemple, ce serait top si c'était le cas mais ce n'est pas l'objectif car probablement trop difficile à atteindre. Le but est qu'on puisse retrouver une vie normale, avec le COVID qui circule un peu, tout en ayant le système hospitalier qui tourne.
Pas du tout, au contraire.
Disons que le vaccin peut favoriser le fait qu'un variant domine un autre car il sera résistant au vaccin. C'est vrai. Mais cela ne favorise pas l'apparition soudaine de variants résistants, au contraire car plus il y a de virus en circulation car il y a plus de malades, plus tu as la probabilité qu'une mutation apparaisse et plus tu vas avoir une probabilité non négligeable d'avoir un variant plus contagieux, mortel ou autre.
En ce sens le vaccin est donc utile, même auprès des jeunes, car tu réduis la circulation du virus et tu réduis ainsi le risque qu'une mutation chiante fasse surface. Et il faut d'autant le faire vite et maintenant qu'on a des vaccins qui pour l'instant sont efficaces contre tous les variants communs identifiés.
Cela relève de l'opinion, on a beaucoup de choses à apprendre sur le système immunitaire c'est certain (c'est très très complexe dans le détail). Mais on sait pas mal de choses aussi.
Il ne suffit pas de partir du bon sens pour tirer une conclusion sur un sujet si technique. Tu n'as aucun élément concret qui montre qu'un vaccin en plus ou une dose de ce vaccin en plus pose soucis au système immunitaire. Laissons les spécialistes évaluer cela.
D'ailleurs, on pourrait même approximer plutôt dans l'autre sens. Sachant qu'un être humain rencontre des dizaines d'infections différentes au cours de sa vie, probablement des milliers de corps étrangers différents auquel il va réagir, que beaucoup de pays ont une bonne poignées de vaccins administrés dans sa population depuis un paquet de temps, croire que une dose ou un vaccin de plus va soudainement provoquer un excès irrémédiable pour le système immunitaire semble bien discutable.
C'est peut être vrai, mais c'est douteux, et laissons les scientifiques étudier la question plutôt que de sortir une phrase bateau qui ne repose sur rien.
[^] # Re: DRM humain
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 8.
Euh, non. Quand on voit les ordres de grandeur, une maladie nouvelle qui mène à l’hospitalisation de 1-5% des malades et qui se répand vite et facilement, aucun système de santé ne peut décemment prendre en charge un tel flux de patients. Aucun, c'est impayable. Tu aurais trop d’hôpitaux (ou ils seraient trop grands), de médecins et d'infirmiers qui le reste du temps ne serviraient pas ou trop peu.
Alors oui la France et d'autres pays peuvent mieux faire, mais il n'y a aucune possibilité d'éviter une surcharge hospitalière dans ce genre de cas de figures autrement qu'en adoptant des mesures pour limiter la transmission.
C'est de la santé publique, cela concerne tout le monde de savoir si les évènements à grand risque de contamination vont accélérer le rythme de transmission ou pas. De la même façon que cela regarde aussi tout le monde de savoir que les enfants à l'école ne se refilent pas toutes les maladies qui trainent via un vaccin obligatoire aussi.
C'est la vie en société, les actions de chacun ont des impacts sur les autres et c'est le rôle de l'État et de la politique de de décider de ce qui doit relever d'une démarche purement personnelle et de ce qui est obligatoire au niveau de la société.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 10.
Mais à quel prix l'humanité a du payer pour ces épidémies par le passé sans jamais réellement s'en sortir par ailleurs ? Car bon, la variole, ce n'est pas par l'immunité collective naturelle qu'on s'en est débarrassé.
Je rappelle que la mort, ce n'est pas bon pour l'économie (un mort le cotise et ne consomme pas), et c'est une entrave assez forte à l'exercice de ses libertés que certains semblent mettre au dessus de tout.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 6.
Il ne t'aura pas échappé que depuis un an et quelques maintenant on ne vit pas normalement et que depuis quelques semaines même des personnes peu âgées ont accès au vaccin (en dehors des services de secours). Tu ne peux pas te baser sur ce chiffre pour conclure quoique ce soit avec la situation en France qui n'est pas en mode normale depuis trop longtemps.
Quand tu regardes en Inde et au Brésil au plus fort de la crise, tu constates que les jeunes sont aussi source de tension de leur système de santé, tout n'est pas lié qu'aux personnes âgées.
[^] # Re: Trolldi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sanipasse : le déconfinement libre !. Évalué à 10.
Tu oublies aussi le principal problème de la maladie, ce n'est pas forcément la maladie en elle même, mais ses conséquences pour les non malades du COVID aussi.
On l'a vu en Italie, au Brésil ou en Inde, le COVID qui se répand trop (même parmi les plus jeunes), cela sature les soins de santé rapidement quelque soit le pays en question (donc même en ayant un nombre de lits d'hôpitaux élevés tu auras ce problèmes).
Cela a deux conséquences. Les services hospitaliers débordés soigneront moins bien le COVID qui sera plus mortel ou grave que en situation normale comme aujourd'hui en France.
L'autre conséquence est que cela rendra pendant des mois voire années le traitement, le suivi ou le diagnostic d'autres maladies très difficiles. Dont des maladies (cancers, diabètes, autres troubles graves) ou accidents de la vie comme une chute qui concernent des bébés, enfants, ados et jeunes adultes. Cela concerne des millions de malades ou accidentés pour un pays comme la France.
Donc en fait si, tout le monde est concerné, plus ou moins directement, mais la jeunesse a aussi besoin d'un système hospitalier qui tourne normalement.
Et comme d'autres l'ont mentionné juste avant moi, la vaccination permet aussi de réduire la quantité de virus qui se balade sur le territoire. Cela renforce la protection contre ceux chez qui le vaccin n'a pas fonctionné (car l'efficacité n'est pas de 100%, en particulier chez les plus vieux ou fragiles). Mais aussi cela réduit le risque qu'une variante de cette maladie plus chiante fasse surface.
Ce n'est pas une question simple car il y a toujours en face la population qui peut exprimer une défiance vis à vis un vaccin obligatoire aussi ce qui n'est pas bon, mais le rendre obligatoire a aussi de grands bénéfices qu'il ne faut pas sous-estimer.
[^] # Re: Besoin d'une version dématérialisée!
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Une dernière chance pour le magazine scientifique papier. Évalué à 7.
Il faut faire attention dans ces comparaisons.
Oui, produire un ordinateur et une infra réseau c'est coûteux pour l'environnement.
Mais, si tu as un serveur existant pour héberger le site web et quelques services de base, en ayant une production de magasines papiers à côté, quel est le plus avantageux pour l'environnement ? Prendre quelques Gio de plus sur le disque (donc pas besoin de créer un nouveau disque dur) + quelques Gio de transferts réseaux en plus (sans impact sur l'infrastructure globale) pour héberger ce contenu virtuel ou produire plusieurs fois par ans des magasines avec toute la logistique qui s'impose ?
Le numérique permet ici une économie de ressources (énergie, espace, ressources naturelles) très importante par rapport à son équivalent papier. Car l’hébergement de PDF même de qualité n'est pas exigeant en volume et peut très bien être sur un petit serveur qui héberge déjà du contenu pour cette entreprise.
Ce serait l'hébergement de contenus vidéos, donc bien plus lourds en poids et plus sensible à la latence, ce serait plus complexe à analyser car dans ce cas il est évident qu'il faudra créer des machines dédiées et améliorer le réseau pour fournir ce service.
[^] # Re: Écoutons les Échos à 7h48, il tombe parfois très juste
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Covid-19 vaccins: Biden soutient la suspension des brevets face à des « circonstances extraordinaire. Évalué à 8.
Bah non, produire un vaccin c'est un processus compliqué et chaque produit a ses spécificités dans sa production. Cela demande donc des installations, un savoir faire par rapport à sa production, pouvoir dédier des lignes de productions (les industriels pharmaceutiques font d'autres traitements qu'ils doivent poursuivre), il faut aussi du matériel en quantité suffisante par rapport à la demande que ce soit pour des flacons comme les réactifs du vaccin. Cela demande probablement de trouver les fournisseurs adéquats aussi et qu'eux même puissent fournir assez de matériel à la fois.
Bref, produire en masse les vaccins comme on l'assiste aujourd'hui c'est un vrai défi et il n'est pas certain que même sans brevets depuis le début la vitesse de vaccination aurait pu être significativement différente.
D'ailleurs, même avec les brevets, des labos sans vaccins ont pu signer des accords pour en produire avec leurs usines sous la supervision de la boîte qui en a fait la R&D. Aux USA certains brevets essentiels doivent être soumis à licence d'exploitation à un prix juste pour éviter de bloquer le marché, cela s'est vu d'ailleurs dans le secteur technologique plusieurs fois. Rien n'empêche de faire pareil.
Mon but n'est pas de défendre les brevets, et encore moins en pharmacie, mais difficile de dire si c'était un vrai point limitant pour la production tellement que produire une telle quantité d'un nouveau vaccin est un exercice difficile d'un point de vue industriel et logistique.
[^] # Re: Très sympa le nouveau logo :) Mais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Rétrospective de l'adoption du nouveau logo de Fedora. Évalué à 8.
Après est-ce un si grand problème de perdre l'infini ou l'aspect phylactère de l'ancien logo ?
Je ne dis pas que ce n'était pas chouette, mais un logo ça évolue aussi et je pense que le F stylisé a plus d'importance que le reste. :)
Je ne connais pas assez le droit des marques pour répondre, surtout dans un contexte américain et international. Déjà qu'avec des règles strictes ce n'est pas évident de s'assurer que le logo est utilisé convenablement, alors qu'il y a peu de libertés, introduire du flou dedans j'ai des doutes sur le bon résultat et surtout sur sa validité à l'internationale pour protéger la marque après.
Et cela ne répond pas à la problématique de la confusion avec le logo de Facebook, le nombre de couleurs, etc. ;)
Perso je pense qu'un projet doit s'identifier autour d'un logo bien identifiable en évitant les variantes, pour justement maximiser sa reconnaissance en un coup d’œil.
[^] # Re: Gnome 40
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Fedora 34 du nouveau : logo, versions de logiciels, documentation et un peu de Borsalinux. Évalué à 3.
Chez moi ça marche bien, donc malheureusement je ne peux pas t'aider plus.
Tu as essayé en désactivant toutes les extensions pour voir ? Juste au cas où.
[^] # Re: KDE
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Fedora 34 du nouveau : logo, versions de logiciels, documentation et un peu de Borsalinux. Évalué à 5.
Ce n'est pas à charge contre KDE, qui a une base de code plus vaste et plus de difficultés à embrasser ce genre de changements.
Juste un rappel que oui ça a demandé du temps, mais au moins une partie du travail avait déjà été dégrossi. Je trouve cela bien que KDE rejoigne GNOME sur ce point.