Et c'est quoi un communisme sans croissance ? Tu connais beaucoup d'ouvriers, employés, ménages ou citoyens qui accepteraient de vivre avec moins de revenus, de biens ou de services ? Personnellement j'ai beau chercher, je ne trouve pas beaucoup de gens qui l'accepteraient. Même si l'idée commence à faire son chemin.
Le problème n'est pas la répartition du capital, ce sont les gens qui en veulent plus. La société dans son ensemble en veut plus, pas que les actionnaires…
Sorties de leur contexte? Tirée de la page Wikipedia sur le capitalisme, c'est sortie du contexte?
Ce n'est pas la définition du capitalisme que tu cites mais une œuvre qui étudie la mise en œuvre du capitalisme dans son époque et des conséquences. Pour proposer un nouveau modèle alternative (pour autant pas écologique). Sans compter que l’œuvre de Marx n'est pas sans critiques et est daté.
Le fait que le communisme, pourtant l'exact opposé du capitalisme, n'est pas forcément vertueux pour l'environnement montre que le problème n'est pas qui détient le capital mais de comment ce capital est utilisé. Sinon par définition le communisme est vertueux environnementalement parlant, or ce n'est pas forcément le cas en pratique.
Un but? Oui, rappeler que le capitalisme n'est pas et ne peut pas être écologique peut être considéré comme un but, mais c'est surtout une forme d'honnêteté intellectuelle justement .
Il peut, si les gens le veulent vraiment. Tout comme le communisme peut être une aberration environnementale ou pas selon ce que veulent les gens. C'est totalement indépendant de ces notions.
Il faut bien comprendre ce qu'implique la décroissance. Ce n'est pas un mot tendance et sans effets de bords. La croissance c'est quoi ? La croissance signifie plus de revenus, plus de budget pour l'État et les entreprises ou ménages, plus de biens matériels ou de services.
Une décroissance mécaniquement va signifie moins de bien matériels, moins de services, moins de budget pour l'État (donc potentiellement pour la santé, l'éducation, les retraites, les aides sociales, etc.). Cela ne fait rêver personne, quand tu en discutes avec les gens, même renoncer à pas grand chose cela semble difficile, alors renoncer à beaucoup de choses (les vacances loin de chez soi, des loisirs variés, des biens neufs, sophistiqués et très performants renouvelés fréquemment, etc.) tu penses bien… Car oui, la croissance n'est pas une donnée abstraite, c'est concrètement une élévation globale de la richesse nationale ou mondiale.
On serait dans un système communisme, avoir les employés, ouvriers, ménages et autres citoyens accepter volontairement de baisser la richesse du pays et donc personnelle, cela n'est pas gagné. Ce n'est pas différent pour le capitalisme en fait car l'effort demandé n'est pas un détail pour personne.
Bref, le problème n'est pas la répartition du capital et des moyens de production, le problème est que la population ne veut pas baisser son niveau de richesse et ce que cela implique. Car cela ne fait pas rêver, car individuellement nous sommes trop nombreux à en vouloir plus. Et c'est ça le problème.
La voiture électrique est un concept urbain qui permet de limiter et de réduire la pollution urbaine, pas, en soi, une façon de réduire la pollution.
Ce n'est pas si simple. En tout cas pour la pollution de l'air locale, la voiture électrique est une bonne idée par rapport à une voiture thermique.
En terme de matériaux (consommation et pollution liée à la production et au recyclage de ces matériaux), c'est pire qu'une voiture thermique.
En terme d'émissions de gaz à effet de serre, c'est mieux si la voiture roule un minimum dans un pays où l'électricité n'est pas très carbonée comme en France.
Idéalement oui, il faut moins de voitures, et si voiture il y a des modèles plus petites. Mais des voitures il y en aura, peu probable qu'on n'ait plus d'engins motorisés du genre…
Après le choix thermique / électrique dépend du pays où on est et de sa priorité. Si on considère les GES comme prioritaire ou la pollution de l'air, l'électrique peut être avantageuse.
En fait un objet écologique dépend de quel critère on priorise. Un objet n'est jamais écologique dans l'absolu, il y aura forcément un critère où il ne le sera pas. La question est de minimiser leur nombre et de choisir le meilleur compromis.
Le capitalisme implique une croissance (de la production) et compte donc sur la société de consommation pour absorber.
Et où cette implication existe dans la définition du capitalisme ? Nulle part !
Mon boulanger qui détient le capital de sa boulangerie n'est pas obsédé par la croissance par exemple. Il chercher juste à produire du pain et à en venir. Il ne cherche pas à avoir une villa en Espagne pour ses vacances…
Si on table sur une douche de 50 litres qu'on chauffe à 35°C
Notons qu'on doit chauffer l'eau à minimum 55°C pour tuer les bactéries qui pourraient s'y développer. Donc si tu veux de l'eau chaude, tu ne peux pas te contenter de cette basse température.
Le capitalisme est une course à la croissance liée à la consommation, donc à la production (parfois déguisée sous forme d'«économie circulaire», mais la novlangue c'est une autre histoire).
Non, c'est la société de consommation qui est comme ça, tu peux faire du capitalisme sans société de consommation (sous entendu à outrance) ou du communisme avec société de consommation, ou productiviste ou que sais-je.
Le capitalisme ou le communisme ne sont que des définitions de qui détient le capital, elles ne présument en rien de ce qui en sera fait.
Y a un mec super réputé qui écrit dans une dizaine de journaux ainsi que des bouquins scientifiques depuis 35 ans, et notamment sur les virus et l'évolution, qui est bardé de prix
Globalement j'ai lu vite fait le CV du gars, c'est un littéraire et pas un scientifique. Et étant donné la tournure de ses phrases en tout cas rapportées par cet article j'émets des doutes sur sa compréhension réelle du sujet.
Et quand bien même il comprendrait parfaitement, expliquer ainsi est idiot. Le concept de sélection naturelle n'est pas si simple et évident et beaucoup de gens l'interprètent mal. Donc encourager cette mauvaise compréhension par des phrases qui travestissent la réalité est à bannir oui.
on a un super-expert (acclamé par son fanclub de moules) qui vient lui expliquer la vie niveau lycée.
La théorie de l'évolution, la phylogénétique, etc. c'est étudié au lycée en France. Donc oui, ce qu'il dit est expliqué de manière pas trop mal par un cours du lycée ce qu'il semble incapable de faire lui même.
Donc pour moi, exit certaines questions comme :
c'est parce qu'on les a bouffés,
Euh, en quoi ?
Beaucoup d'agents infectieux passent de l'animal à l'Homme par le fait de les manger alors qu'il y avait des virus qui pouvaient contaminer l'Homme dedans. On ignore si c'est le cas ici, mais ce n'est pas un scénario à exclure pour autant.
Je n'ai pas dit que tous les cas étaient dans ces zones là, mais que globalement c'était dans ce genre de zones que cela arrivait car en terme de probabilité c'est là que c'est le plus favorable à un tel développement.
Et si cela doit recommencer, c'est probablement dans ces zones aussi qu'il faudra faire attention.
En fait ce qui est gênant dans ce genre de texte c'est que le concept de la sélection naturelle est totalement incomprise.
Un virus (dont la qualité de vivant par ailleurs est sujet à débat) n'a pas une volonté propre. Il ne mute pas volontairement pour tuer ou pour passer d'un hôte en voie de disparition à un hôte qui s'étend. Or ce texte, comme d'autres dans la presse, sous entend cela.
C'est de la connerie et démontre un total manque de culture scientifique pourtant du niveau lycée (ce qui est donc à la portée d'un journaliste même non scientifique).
Le virus par des mécanismes biologiques et chimiques mute. Tout comme un être vivant mute mais ce n'est pas un mécanisme volontaire. Dans le lot de ces mutations, certaines vont permettre de contaminer des hôtes différents, certaines seront plus ou moins virulents, plus ou moins contagieuses, etc. Selon la nature de ces mutations aléatoires, imprévisibles et non contrôlées, le virus pourra peu à peu changer et les versions du virus qui sont favorables à son expansion seront conservées car ils auront un terrain favorable pour se développer. Le virus ne mute pas spécifiquement pour changer d'hôte, mais si une version qui le permet entre en contact avec le nouvel hôte et que cela lui permet de facilement se répandre car cet hôte a un mode de vie qui le favorise, alors oui il pourra continuer la contamination de cette espèce dans le temps.
Pour en revenir à l'écologie, il y a des zones dans notre monde où des virus ont des réservoirs animaliers qui pourraient avec quelques mutations devenir contagieux pour l'Homme. Donc si l'Homme entre en contact fréquent avec ces animaux réservoirs, la probabilité qu'un virus mutant capable de contaminer l'Homme puisse contaminer un être humain et déclencher le début d'une épidémie augmente.
Ce n'est pas un hasard si les épidémies du XXIe siècle ont globalement débuté dans des zones à forte densité de population animale et humaine : Asie du Sud-Est et Amérique centrale. Les animaux exotiques réservoirs y sont nombreux, les porcs et oiseaux élevés aussi en masse et avec beaucoup d'humains autour.
Comme la personne au dessus, il interroge des gens intéressant, qui ont le temps de développer des choses sympas mais la personne qui mène l'entretien est assez nulle. Il fait baisser la qualité du contenu plutôt que l'augmenter. C'est dommage et personnellement j'ai arrêté à cause de ça.
En fait il essaye toujours de mettre en évidence un sorte de complot qui sort d'on ne sait où. Même quand finalement il n'y en a pas et qu'il n'y a pas de raisons particulières de le soupçonner. Et il est assez insistant sur ce thème. Je veux bien que le boulot d'un journaliste c'est aussi poser des questions qui fâchent mais avoir une sorte de fascination pour ce sujet me semble malsain.
Et il a un bagage scientifique assez faible ce qui fut assez criant avec Klein ou Jancovici. Donc quand on interroge des scientifiques quand on ne l'est pas soit même, on fait preuve d'humilité et on évite de faire le malin… Je ne le trouvais pas très pertinent dans ce domaine personnellement. Il n'y a pas de mal à ne pas être expert en science, mais quand on est journaliste on prépare ses questions en avance et on prépare le sujet.
Je me doute. Et même sur le sujet, si tu as pris le temps de regarder la vidéo, tu constateras une limite à ton utilitarisme. (puisque le sujet c'est justement de sauver des vies)
J'avais vu la vidéo lors de sa sortie. Je n'ai pas dit que le raisonnement que je tenais était infaillible, il n'y a pas de choix magique parfait. Chaque choix à ses avantages et inconvénients et il convient de trouver l'équilibre qu'on veut.
Je ne suis pas capable de choisir qui sauver, sincèrement. J'entends bien l'intérêt de sauver la patient le moins à risque mais je serai incapable de le justifier à celui que je devrai laisser mourir.
Et si c'est un tirage au sort ou basé sur le premier arrivé premier servi, tu seras aussi en difficulté de le justifier devant la personne que tu condamnes par ce système.
Bref, ton problème se généralise à tout situation où un choix doit être fait.
Oui, c'est un choix pour sauver un maximum de vie, je veux bien le concevoir. Mais merde… j'ai aucun droit sur la vie des gens…
Mais si un choix doit être fait, peu importe la méthode retenue, tu as décidé de qui vivra ou pas. Tu pourras reporter la faute sur le dé ou au hasard de la vie mais tu as décidé de te reposer dessus. Et en agissant ainsi tu auras plus de chance en plus d'avoir plus de morts sur les bras donc niveau lot de consolation c'est plutôt faible.
Oui ce n'est pas simple, personne ne veut ou ne devrait prendre cette décision mais la vie réelle exige que cela soit fait d'une façon ou d'une autre. Covid-19 ou pas.
Pas irréel, puisque quelques pays ont réussi à atteindre, dans une certaine mesure, mon cas utopique. Le Vietnam c'est le 47ème PIB mondial, la France c'est le 6ème PIB mondial. Sans chercher des coupables, je remarque juste qu'on est censé avoir beaucoup plus de moyens que le Vietnam.
Tu parles du Covid-19 mais le sujet n'a en fait rien à voir avec le Covid-19. Je crois que tous les pays du monde ont cette question qui arrive un jour ou l'autre dans d'autres circonstances. En France, c'est chaque année depuis longtemps et y mettre tout l'argent du monde ne résoudrait pas ce problème.
Quel est l'individu le plus capable d'apporter à la société ? La sagesse et l'expérience des anciens n'est pas à négliger, pas plus que les capacités de travail des plus jeunes. Peut-être aussi qu'un criminel devrait avoir moins le droit d'être sauvé qu'une personne honnête (encore une fois, je ne défends pas ce point de vue, je dis juste qu'il n'est pas plus ridicule que les autres).
Sauf que là tu entres dans des critères subjectifs ou difficilement évaluables. L'état de santé d'un patient à un moment donné et son risque d'y rester dans la manœuvre sont quant à eux quantifiables et objectivables même s'il y a des limites dans la mesure.
C'est ça qui est amusant ici, si on n'est pas d'accord avec toi (ou qu'on conteste), c'est qu'on ne réfléchit pas, qu'on répète bêtement ce que les médias en disent.
Peut-on ne pas me prêter des mots que je n'ai jamais tenu ?
Pourtant tu as dit :
Que personne ne se pose de questions ! Puisqu'à la téle, on vous dit qu'ils gèrent !
ou
Heureusement que je n'en ai pas parlé ici avant les médias, je n'aurai plus le droit de poster aujourd'hui je pense…
Pourquoi tenir ces propos si finalement tu ne penses pas que notre point de vue est réfléchi et n'est pas juste le reflet des médias ? Cela n'est pas cohérent.
Ca n'a rien de scandaleux si tu es utilitariste. Et nous les sommes tous dans une certaine mesure. Mais justement, je peux te donner des cas où ton raisonnement utilitariste va être mis à mal par ta propre morale, et pour ça je te renvoie vers une vidéo de Monsieur Phi et Science4All :
Ce n'est pas parce que le raisonnement sur le sujet est utilitariste que je le suis pour tout. Mon raisonnement est plutôt rationnel : perdre du temps et des ressources pour une personne qui a plus de chance de crever qu'un autre qui a besoin aussi de ces ressources n'est pas optimal sur aucun plan.
Mais est-il moralement plus acceptable de sauver le premier venu ou celui qui a le plus de chance d'avoir de longues années devant soi ? Visiblement toi tu as ta réponse, moi je ne suis pas aussi catégorique. A vrai dire, je n'arrive pas à savoir à quel moment il est moralement acceptable de sauver l'un ou l'autre. Nous avons tous le droit à la vie et il faut quand même être bien prétentieux pour affirmer "lui il a le droit de vivre et pas lui".
On a tous le droit à la vie, oui. Et les médecins le respectent. La question ne se pose finalement quand on n'a pas le choix, si les ressources ne permettent pas de sauver quelqu'un, il est évident qu'on doit essayer de sauver celui qui a le plus d'opportunité d'y survivre.
Ton raisonnement fait tout reposer sur le hasard. En ne laissant pas le médecin de faire un choix (en sachant que ce genre de décision est collégiale et basée sur des critères objectifs), cela revient à faire un choix. Car le non choix est finalement un choix. Une loterie basée sur rien. Super. Le gars de 30 ans en pleine santé peut mourir pendant qu'on essaye de sauver un alcoolique de 80 ans qui est dans un état plus critique. Et à sa famille on va lui dire quoi, il fallait arriver à l'hôpital 20 minutes plus tôt pour lui passer devant dans la liste ? Je ne crois pas que cela soit plus réconfortant.
Tu vas me répondre : on fait comment alors ? Utopiquement, je te répondrai qu'on met tous les moyens en places pour 1/ minimiser le nombre de malades (on ne l'a pas fait, voir Corée du Sud ou Vietnam pour de bons exemples en la matière), 2/ fournir sans compter les équipements et le personnel nécessaires (on ne l'a pas fait, par contre on a tout fait pour sauver les entreprises).
En fait le problème est là, tu raisonnes dans un monde irréel où cette question ne se pose jamais. Sauf que déjà elle se pose dans certains pays aujourd'hui (et je m'en fou de savoir qui est coupable, cela ne résout pas la question du quotidien actuel de certains praticiens).
Puis même avec un Covid19 super bien traité. Il y a d'autres cas où cela arrivait et arrivera. On ne sait pas faire pousser des organes pour soigner ceux qui en ont besoin. Et il n'y a pas assez d'organes qui arrivent pour soigner tout le monde qui en a besoin. Donc on fait comment ? Pareil, premier arrivé, premier servi ? C'est un choix, que je trouve très discutable sur le plan éthique aussi.
Tu fais comment quand tu as des centaines de personnes blessées par une bombe et que tu n'auras jamais assez d'équipement et de personnels sur place dans le temps imparti pour sauver tout le monde ? Tu dois trier et le meilleur tri c'est d'évaluer au maximum qui a le plus de chance de s'en tirer.
Est-ce que toi tu acceptes de mettre fin à ta vie parce que Jonathan, que tu ne connais ni en blanc, ni en noir, devrait vivre 30 ans de plus que toi ? Si ça se trouve, demain il aura un accident de voiture. On aura sacrifié ta vie pour en sauver une très succinctement. C'est con. On pouvait pas savoir mais pourtant, c'est bien sur une probabilité qu'on a joué ta vie.
Déjà en éthique, il ne faut pas raisonner sur soi (ou un proche) car c'est biaisé. On veut forcément privilégier soi même ou sa famille… Personnellement je ne change pas mon raisonnement (alors que je ne suis pas dans le top priorité des files d'attente du genre pourtant hein). Oui cela me ferait chier de mourir ainsi, mais cela me ferait chier aussi que je meurs et l'autre aussi alors qu'ils se sont concentrés sur moi d'abord.
Oui c'est une probabilité, on n'est sûr de rien à 100%, c'est le jeu. Mais bon, ces probabilités ont aussi une validité. Un malade de 85 ans du Covid19 a plus de chance d'en crever qu'un qui a 30 ans (et pas qu'un peu). Et s'il survit, ce sera en plus probablement peu de temps. En quoi c'est pertinent de le privilégier ?
Il faut faire forcément un choix, et ne rien faire car le papi est arrivé avant en est un qu'on peut largement discuté. Comme je l'ai fait.
Je peux continuer avec tous les scandales sanitaires, ils se ressemblent tous : les preuves apparaissent, il ne se passe rien tant que les citoyens ne portent pas plainte, les stocks continuent d'être écoulés et les médecins continuent de prescrire.
Tu prends le problème par le mauvais bout.
Tu prends des cas historiques où globalement on n'avait pas des données (car masquées ou inconnues au départ) puis ensuite la recherche a permis d'identifier que finalement il y a des problèmes avec ces traitements ou cette procédure.
Or il faut du temps aussi pour passer de on n'en sait rien à il ne faut plus prescrire ce truc dans telle condition, il ne suffit pas d'une étude et il faut du temps pour que les médecins intègrent l'info aussi.
Ici, le médicament à priori à cet effet de secondaire qui est connu et documenté depuis le début. Tout médecin qui le prescrit en a donc conscience ou peut facilement le voir car c'est sur l'étiquette. Ce n'est donc pas comparable.
Exactement et l'éthique médicale, c'est le serment d'Hippocrate. Les soignants ont juré de soigner toutes les personnes, sans discrimination aucune. Ne pas s'occuper d'un patient est une véritable trahison vis-à-vis de soi-même pour la quasi-totalité des soignants. C'est totalement contraire à leur éthique.
C'est plus compliqué que ça et tu fais semblant de ne pas le voir.
Je t'ai déjà donné des cas où il y a des arbitrages pour sauver des gens : sinistres (genre inondations, tremblement de terre, terrorisme, etc.), zone de guerre ou plus simplement le don d'organe.
Tu crois qu'on donne le rein au premier patient venu ? Non la liste d'attente pour un organe a été établi avec des critères objectifs pour maximiser l'utilité de ce don. Et ce n'est pas débile, est-ce que donner un rein à quelqu'un qui va mourir dans 6 mois d'autres choses est une bonne chose à faire quand ce rein aurait pu être utilisé chez un jeune en bonne santé qui a de grandes probabilités de tenir des dizaines d'années avec ? Ce serait du gâchis que de ne pas réfléchir à des critères d'évaluation.
Ici, c'est pareil, si les ressources ne sont pas suffisantes, on essaye de consacrer ces ressources à ceux qui ont le plus de chance de s'en sortir à la fin. Cela n'a rien de scandaleux, ni contre le fameux serment d'Hippocrate…
Et ce sont bien les médecins qui les ont prescris. Ils ne l'ont pas fait pour les beaux yeux des dirigeants au pouvoir, ils l'ont fait parce qu'on leur a dit que c'était bien.
Oui, car globalement ces scandales ont eu lieu car les médecins n'avaient pas touts les cartes en main et ont prescrit de la merde sans le savoir.
Ici ils ont accès à cette contre indication, les pharmaciens aussi. Donc s'ils prennent la décision, c'est qu'ils ont décidé eux même que c'était la meilleure chose à faire.
Bref, tu compares des situations incomparables juste pour faire de l'association d'idées malhonnête car cela arrange ton point de vue.
Que personne ne se pose de questions ! Puisqu'à la téle, on vous dit qu'ils gèrent !
C'est ça qui est amusant ici, si on n'est pas d'accord avec toi (ou qu'on conteste), c'est qu'on ne réfléchit pas, qu'on répète bêtement ce que les médias en disent.
Par contre, toi, forcément tu as bien réfléchi à la situation, tu te poses toujours les bonnes questions, tu n'es jamais manipulé, tu n'as pas de biais non plus… ou pas.
C'est donc potentiellement 100% des personnes âges qu'on peut éliminer.
Sauf que toutes les personnes âgées finissent dans un état grave et encore moins tous auront besoin d'un traitement risqué.
Si tu veux te débarrasser des vieux, le mieux c'est de laisser les contaminations se faire sans confinement. L'économie ne souffre pas et les malades meurent en masse.
Dans différents pays ils trient déjà à l'entrée des hôpitaux selon l'âge des patients. C'est pas du complotisme, c'est un fait, il y a des endroits où l'on choisit déjà qui a le droit de vivre ou de mourir.
Et alors ?
Je veux dire, les médecins ne privilégient pas les jeunes dans ces cas là pour la beauté du geste ou pour améliorer la santé budgétaire de l'État.
Il y a la question éthique qui se pose, est-ce qu'il vaut mieux sauver un patient qui a une vie derrière lui ou un patient qui a une vie devant lui ? Puis en général un patient âgé a d'autres maladies ou difficultés avec lui, rendant sa survie même avec les ressources adéquates plus faible. Donc lui consacrer ces ressources au détriment d'un jeune pourrait faire baisser le nombre de patients guéris.
C'est une question difficile et pas simple, mais quand il n'y a pas le choix, un triage doit être fait oui. Cela se fait aussi en zone de guerres ou en cas de grosse catastrophe.
Et je ne connais pas de médecins qui trouve ce genre de choix agréable, mais ils le font, leur but est de sauver des vies, pas d'en tuer. Même ceux qui sont pour euthanasier le souhaite (ou le font) pour limiter les souffrances, pas par plaisir ou par un complot étatique.
Et là encore dans ce dossier, tu montres que l'État a autorisé cette démarche, mais les médecins ne sont pas aux ordres de l'État. Ce sont eux qui décident des traitements à employer et je doute qu'ils euthanasient en masse pour les beaux yeux de Macron.
Un confinement ne rime pas forcément avec arrêt total des sorties extérieures. Si on peut obtenir des résultats satisfaisant tout en ayant des gens qui vont voter ou travailler, je ne vois pas de problèmes.
Il y a plus d'amendes distribuées pour non respect du "confinement" que de tests Covid-19 réalisés dans ce pays mais bien sur, ils essayent de nous protéger.
Peut être aussi que de faire des tests médicaux c'est plus compliqué et demande des ressources (en réactifs) qu'on n'a pas en quantité suffisante que de dresser un PV…
les faits m'ont donné raison et personne n'est venu s'excuser des noms d'oiseaux qu'on m'a porté.
J'ai relu ton journal et ses commentaires et je n'ai pas trouvé d'insultes ou même d'agressivité dans les commentaires. Donc en quoi des gens devraient s'excuser envers toi ?
Aucun complot, juste un fait. Nous utilisons un médicament contre-indiqué.
Cela ne veut pas dire pour autant que le but de son usage est de tuer les patients mais peut être que c'est finalement un meilleur choix que de ne rien faire. Même si cela comporte des risques.
En médecine c'est rarement tout blanc et noir, parfois oui tu dois utiliser des médicaments contre indiqués dans une situation car finalement ne pas le faire serait pire et qu'il n'y a pas d'alternatives avec un meilleur rapport bénéfice / risque.
D'autant plus qu'ici apparemment le but est d'intuber les gens avec, donc la contre indication suite à un risque d'arrêt respiratoire n'est pas pertinent.
Ça ressemble à l'argumentation "si le logiciel ne te convient pas, tu n'as qu'à le corriger", qui est fallacieuse dans le sens où ceux qui pourraient se plaindre, à juste titre, des failles ou défaillances d'un logiciel n'en ont pas nécessairement les compétences pour les corriger.
Je ne dis pas le contraire, mais ici il y a beaucoup de gens qui ont de l'expérience pour aider certains projets, que ce soit en codant ou en faisant autre chose. Il ne faut pas l'oublier.
Après ma remarque aussi rappelle quelque chose de fondamental dans le LL. Comme les licences aiment le dire, il n'y a aucune garantie. S'il y a un bogue qui nous gêne ou une fonctionnalité que l'on souhaiterait, personne n'est forcé de s'en occuper. Dans ce cas parfois oui, il faut soit se retrousser les manches pour obtenir ce qu'on veut, voire essayer d'impliquer quelqu'un qu'on connaît ou en payant un développeur pour cela.
Je pense vraiment d'ailleurs que les projets libres un minimum d'envergure devraient essayer de se faire rétribuer de manière collective pour la prise en charge de grosses fonctionnalités ou de bogues très pénibles. Cela pourrait être une alternative plus constructive et motivante que des dons.
Il s’agit bêtement d’une application de la Loi en l’occurrence, il « suffit » que le mandat impératif impose au dirigeant de prendre les mesures nécessaires en cas d’urgence sanitaire.
Oui, mais quelles mesures sont définies et à partir de quel moment elles peuvent être enclenchées ? Ce n'est pas simple du tout à prévoir proprement et cela fait peser un gros risque si finalement il est évalué que le plan a été mis en ouvre trop tôt ou avoir un écart dans ce qui était prévu malgré le fait que ce soit nécessaire.
Je ne crois pas qu’un mandat impératif empêche absolument ce genre de décision, le truc c’est que ce genre d’exceptions rendent souvent déjà en pratique assez impossible à un gouvernement de totalement appliquer son programme « bon bah là on a eu une crise financière » / là il y a eu une autre circonstance indépendante de notre volonté …
Mais même sans, faire une coalition devient difficile.
Admettons que l'AN n'a pas de majorité naturelle et que tu doives faire une coalition de plusieurs partis comme LR / LREM / PS. Comment tu gères le compromis dans un mandat impératif ? Pas simple, il faudrait probablement retourner aux urnes plusieurs fois pour valider ces accords ce qui peut aussi mener à un blocage politique.
Ici au moins les partis et parlementaires ont main libre pour conclure le compromis qu'il faut. Plus simple, moins de risque de blocage même si cela n'est pas impossible bien entendu.
Je ne dis pas que le mandat impératif mène à des impossibilités mais il y a de nombreuses situations où cela peut mener à des latences de réaction ou à un blocage politique. Il faut en avoir conscience, c'est tout.
Et en l’occurrence dans le cas actuel, rien ne permet de dire que cela aurait amélioré la situation. Au contraire.
Hum… je crains que tu ne tendes un bâton pour te battre, sauf à admettre que l’exécutif s'est adapté rapidement et efficacement dans l'épisode que nous vivons.
Sauf que oui, l'exécutif a retourné sa veste en une semaine du tout au tout sur le sujet. Et avant que la situation soit dramatique.
Ça aurait été bien que cela arrive plus tôt, mais le gouvernement a quand même réagit rapidement. Finalement notre confinement national n'a qu'une semaine de retard sur l'Italie alors qu'ils l'ont décrété quand ils étaient déjà dans une situation plus critique.
Je ne vois pas comment un système impératif permettrait une réaction si forte et rapide. Ce n'est pas possible.
ais quand bien-même : on peut admettre que dans le cas du mandat impératif et en cas de situation impérieuse le contrôle populaire puisse se faire avec un léger délai de quelques semaines.
Le modèle du mandat impératif c'est que le peuple impose au politique quoi faire avec un contrôle si cela a été bien fait ensuite. Ce n'est pas le politique fait ce qu'il veut et ensuite on contrôle.
Du coup sans mandat initial pour gérer la situation, le politique ne peut rien faire de nouveau. Il doit suivre ce qui a été décrété. Et si jamais tu lui autorises, reste à définir dans quelles circonstances le politique peut outrepasser ce droit (et là encore, est-ce que la liste des exceptions est assez claire, précise et exhaustive ?), et ensuite c'est la porte ouverte à un changement de gouvernement en pleine crise ce qui pose dans ce genre de situations plus de difficultés que de solutions.
Le modèle du mandat impératif fonctionne potentiellement quand le monde va bien et que l'avenir est assez prévisible, autrement il n'a pas vraiment de sens et manque de souplesse. Il faut savoir reconnaître les défauts de chaque modèle, car aucune solution n'est parfaite à ce sujet.
Par opposition je lui préfère le "mandat impératif" : relire le contrat social de Rousseau et/ou voir sur Wikipédia. Bien sûr son coté gauchiste voire révolutionnaire n'est pas du tout à la mode et sans doute peu adapté au monde dans lequel nous vivons. Mais justement, j'aimerai en changer de monde et le mandat impératif me semble l'outil le plus adapté pour cela.
Le mandat impératif a ses limites aussi et c'est pourquoi il est interdit. D'autant qu'il y a plusieurs modèles.
Si Macron a un mandat impératif par exemple, cela signifie qu'il n'a aucune marge de négociation, la réforme des retraites passe ou ne passe pas. Et que ce passe-t-il si cela ne passe pas ?
Cela signifie qu'en cas de crise, guerre ou pandémie, où s'adapter rapidement est la clé, l'exécutif ne peut rien faire et doit au contraire agir comme si rien n'était. Et convoquer des élections prend du temps, beaucoup trop pour un évènement soudain.
Bref, le système représentatif n'est pas exceptionnel, mais il n'est pas sans avantages aussi. L'impératif ne me semble en tout cas pas être une solution pour une situation de crise, au contraire même car le politique n'aurait aucune marge de manœuvre.
Le problème du Covid-19 n'est pas un problème individuel, c'est un problème collectif comme tu le soulignes : pas assez d'immunité de groupe signifie trop de besoin hospitalière pour gérer la vague de contamination ce qui est dangereux.
Mais au niveau individuel, si le Covid-19 est une belle saloperie aussi, ce n'est pas non plus extraordinaire. Des cas de grippes qui sont aussi violents que le Covid-19 il y en a et pas qu'un peu.
C'est tout le sens de mon propos, à l'origine de la discussion c'est abricotde qui devient un syndrome grippal en déduit que c'est forcément le Covid-19 alors que des grippes peuvent prendre la même forme clinique. Et au niveau date la probabilité penchait plus pour une grippe qu'un Covid-19.
D'où mon propos, on sous-estime grandement la grippe car on en a l'habitude. Le Covid-19 n'est pas une grippette, mais la grippe n'est pas un rhume non plus.
Le but était d'être capable de vacciner tout le monde (sauf les personnes inéligibles évidemment), quitte à l'imposer légalement.
En gros il y avait de quoi prescrire à tout le monde la dose nécessaire pour avoir une immunité collective efficace. Si le H1N1 avait duré plus longtemps (et était plus agressif comme estimé initialement), cela aurait été utile et on se serait moqué du gouvernement qui avait mal anticipé le problème… Comme on l'a fait cette année tiens.
[^] # Re: L’individu a bon dos
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 0.
Et c'est quoi un communisme sans croissance ? Tu connais beaucoup d'ouvriers, employés, ménages ou citoyens qui accepteraient de vivre avec moins de revenus, de biens ou de services ? Personnellement j'ai beau chercher, je ne trouve pas beaucoup de gens qui l'accepteraient. Même si l'idée commence à faire son chemin.
Le problème n'est pas la répartition du capital, ce sont les gens qui en veulent plus. La société dans son ensemble en veut plus, pas que les actionnaires…
[^] # Re: L’individu a bon dos
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 1.
Ce n'est pas la définition du capitalisme que tu cites mais une œuvre qui étudie la mise en œuvre du capitalisme dans son époque et des conséquences. Pour proposer un nouveau modèle alternative (pour autant pas écologique). Sans compter que l’œuvre de Marx n'est pas sans critiques et est daté.
Le fait que le communisme, pourtant l'exact opposé du capitalisme, n'est pas forcément vertueux pour l'environnement montre que le problème n'est pas qui détient le capital mais de comment ce capital est utilisé. Sinon par définition le communisme est vertueux environnementalement parlant, or ce n'est pas forcément le cas en pratique.
Il peut, si les gens le veulent vraiment. Tout comme le communisme peut être une aberration environnementale ou pas selon ce que veulent les gens. C'est totalement indépendant de ces notions.
Il faut bien comprendre ce qu'implique la décroissance. Ce n'est pas un mot tendance et sans effets de bords. La croissance c'est quoi ? La croissance signifie plus de revenus, plus de budget pour l'État et les entreprises ou ménages, plus de biens matériels ou de services.
Une décroissance mécaniquement va signifie moins de bien matériels, moins de services, moins de budget pour l'État (donc potentiellement pour la santé, l'éducation, les retraites, les aides sociales, etc.). Cela ne fait rêver personne, quand tu en discutes avec les gens, même renoncer à pas grand chose cela semble difficile, alors renoncer à beaucoup de choses (les vacances loin de chez soi, des loisirs variés, des biens neufs, sophistiqués et très performants renouvelés fréquemment, etc.) tu penses bien… Car oui, la croissance n'est pas une donnée abstraite, c'est concrètement une élévation globale de la richesse nationale ou mondiale.
On serait dans un système communisme, avoir les employés, ouvriers, ménages et autres citoyens accepter volontairement de baisser la richesse du pays et donc personnelle, cela n'est pas gagné. Ce n'est pas différent pour le capitalisme en fait car l'effort demandé n'est pas un détail pour personne.
Bref, le problème n'est pas la répartition du capital et des moyens de production, le problème est que la population ne veut pas baisser son niveau de richesse et ce que cela implique. Car cela ne fait pas rêver, car individuellement nous sommes trop nombreux à en vouloir plus. Et c'est ça le problème.
[^] # Re: C'te bonne blague
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 3.
Ce n'est pas si simple. En tout cas pour la pollution de l'air locale, la voiture électrique est une bonne idée par rapport à une voiture thermique.
En terme de matériaux (consommation et pollution liée à la production et au recyclage de ces matériaux), c'est pire qu'une voiture thermique.
En terme d'émissions de gaz à effet de serre, c'est mieux si la voiture roule un minimum dans un pays où l'électricité n'est pas très carbonée comme en France.
Idéalement oui, il faut moins de voitures, et si voiture il y a des modèles plus petites. Mais des voitures il y en aura, peu probable qu'on n'ait plus d'engins motorisés du genre…
Après le choix thermique / électrique dépend du pays où on est et de sa priorité. Si on considère les GES comme prioritaire ou la pollution de l'air, l'électrique peut être avantageuse.
En fait un objet écologique dépend de quel critère on priorise. Un objet n'est jamais écologique dans l'absolu, il y aura forcément un critère où il ne le sera pas. La question est de minimiser leur nombre et de choisir le meilleur compromis.
[^] # Re: L’individu a bon dos
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 0.
Et où cette implication existe dans la définition du capitalisme ? Nulle part !
Mon boulanger qui détient le capital de sa boulangerie n'est pas obsédé par la croissance par exemple. Il chercher juste à produire du pain et à en venir. Il ne cherche pas à avoir une villa en Espagne pour ses vacances…
[^] # Re: Ce qui manque dans ces listes (oui je sais on peut le rajouter mais...)
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 4.
Notons qu'on doit chauffer l'eau à minimum 55°C pour tuer les bactéries qui pourraient s'y développer. Donc si tu veux de l'eau chaude, tu ne peux pas te contenter de cette basse température.
[^] # Re: L’individu a bon dos
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à -1.
Non, c'est la société de consommation qui est comme ça, tu peux faire du capitalisme sans société de consommation (sous entendu à outrance) ou du communisme avec société de consommation, ou productiviste ou que sais-je.
Le capitalisme ou le communisme ne sont que des définitions de qui détient le capital, elles ne présument en rien de ce qui en sera fait.
[^] # Re: Demande d'explication
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 9. Dernière modification le 05 avril 2020 à 17:16.
Globalement j'ai lu vite fait le CV du gars, c'est un littéraire et pas un scientifique. Et étant donné la tournure de ses phrases en tout cas rapportées par cet article j'émets des doutes sur sa compréhension réelle du sujet.
Et quand bien même il comprendrait parfaitement, expliquer ainsi est idiot. Le concept de sélection naturelle n'est pas si simple et évident et beaucoup de gens l'interprètent mal. Donc encourager cette mauvaise compréhension par des phrases qui travestissent la réalité est à bannir oui.
La théorie de l'évolution, la phylogénétique, etc. c'est étudié au lycée en France. Donc oui, ce qu'il dit est expliqué de manière pas trop mal par un cours du lycée ce qu'il semble incapable de faire lui même.
[^] # Re: Avis perso
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 3.
Euh, en quoi ?
Beaucoup d'agents infectieux passent de l'animal à l'Homme par le fait de les manger alors qu'il y avait des virus qui pouvaient contaminer l'Homme dedans. On ignore si c'est le cas ici, mais ce n'est pas un scénario à exclure pour autant.
[^] # Re: Demande d'explication
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 5.
Je n'ai pas dit que tous les cas étaient dans ces zones là, mais que globalement c'était dans ce genre de zones que cela arrivait car en terme de probabilité c'est là que c'est le plus favorable à un tel développement.
Et si cela doit recommencer, c'est probablement dans ces zones aussi qu'il faudra faire attention.
[^] # Re: Demande d'explication
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal À titre individuel, que faisons-nous, pour l'écologie ?. Évalué à 10.
En fait ce qui est gênant dans ce genre de texte c'est que le concept de la sélection naturelle est totalement incomprise.
Un virus (dont la qualité de vivant par ailleurs est sujet à débat) n'a pas une volonté propre. Il ne mute pas volontairement pour tuer ou pour passer d'un hôte en voie de disparition à un hôte qui s'étend. Or ce texte, comme d'autres dans la presse, sous entend cela.
C'est de la connerie et démontre un total manque de culture scientifique pourtant du niveau lycée (ce qui est donc à la portée d'un journaliste même non scientifique).
Le virus par des mécanismes biologiques et chimiques mute. Tout comme un être vivant mute mais ce n'est pas un mécanisme volontaire. Dans le lot de ces mutations, certaines vont permettre de contaminer des hôtes différents, certaines seront plus ou moins virulents, plus ou moins contagieuses, etc. Selon la nature de ces mutations aléatoires, imprévisibles et non contrôlées, le virus pourra peu à peu changer et les versions du virus qui sont favorables à son expansion seront conservées car ils auront un terrain favorable pour se développer. Le virus ne mute pas spécifiquement pour changer d'hôte, mais si une version qui le permet entre en contact avec le nouvel hôte et que cela lui permet de facilement se répandre car cet hôte a un mode de vie qui le favorise, alors oui il pourra continuer la contamination de cette espèce dans le temps.
Pour en revenir à l'écologie, il y a des zones dans notre monde où des virus ont des réservoirs animaliers qui pourraient avec quelques mutations devenir contagieux pour l'Homme. Donc si l'Homme entre en contact fréquent avec ces animaux réservoirs, la probabilité qu'un virus mutant capable de contaminer l'Homme puisse contaminer un être humain et déclencher le début d'une épidémie augmente.
Ce n'est pas un hasard si les épidémies du XXIe siècle ont globalement débuté dans des zones à forte densité de population animale et humaine : Asie du Sud-Est et Amérique centrale. Les animaux exotiques réservoirs y sont nombreux, les porcs et oiseaux élevés aussi en masse et avec beaucoup d'humains autour.
[^] # Re: Et ThinkerView ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Regarder pour apprendre : ces contenus que vous devriez connaître. Évalué à 5.
Comme la personne au dessus, il interroge des gens intéressant, qui ont le temps de développer des choses sympas mais la personne qui mène l'entretien est assez nulle. Il fait baisser la qualité du contenu plutôt que l'augmenter. C'est dommage et personnellement j'ai arrêté à cause de ça.
En fait il essaye toujours de mettre en évidence un sorte de complot qui sort d'on ne sait où. Même quand finalement il n'y en a pas et qu'il n'y a pas de raisons particulières de le soupçonner. Et il est assez insistant sur ce thème. Je veux bien que le boulot d'un journaliste c'est aussi poser des questions qui fâchent mais avoir une sorte de fascination pour ce sujet me semble malsain.
Et il a un bagage scientifique assez faible ce qui fut assez criant avec Klein ou Jancovici. Donc quand on interroge des scientifiques quand on ne l'est pas soit même, on fait preuve d'humilité et on évite de faire le malin… Je ne le trouvais pas très pertinent dans ce domaine personnellement. Il n'y a pas de mal à ne pas être expert en science, mais quand on est journaliste on prépare ses questions en avance et on prépare le sujet.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 2.
J'avais vu la vidéo lors de sa sortie. Je n'ai pas dit que le raisonnement que je tenais était infaillible, il n'y a pas de choix magique parfait. Chaque choix à ses avantages et inconvénients et il convient de trouver l'équilibre qu'on veut.
Et si c'est un tirage au sort ou basé sur le premier arrivé premier servi, tu seras aussi en difficulté de le justifier devant la personne que tu condamnes par ce système.
Bref, ton problème se généralise à tout situation où un choix doit être fait.
Mais si un choix doit être fait, peu importe la méthode retenue, tu as décidé de qui vivra ou pas. Tu pourras reporter la faute sur le dé ou au hasard de la vie mais tu as décidé de te reposer dessus. Et en agissant ainsi tu auras plus de chance en plus d'avoir plus de morts sur les bras donc niveau lot de consolation c'est plutôt faible.
Oui ce n'est pas simple, personne ne veut ou ne devrait prendre cette décision mais la vie réelle exige que cela soit fait d'une façon ou d'une autre. Covid-19 ou pas.
Tu parles du Covid-19 mais le sujet n'a en fait rien à voir avec le Covid-19. Je crois que tous les pays du monde ont cette question qui arrive un jour ou l'autre dans d'autres circonstances. En France, c'est chaque année depuis longtemps et y mettre tout l'argent du monde ne résoudrait pas ce problème.
Sauf que là tu entres dans des critères subjectifs ou difficilement évaluables. L'état de santé d'un patient à un moment donné et son risque d'y rester dans la manœuvre sont quant à eux quantifiables et objectivables même s'il y a des limites dans la mesure.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 3.
Pourtant tu as dit :
ou
Pourquoi tenir ces propos si finalement tu ne penses pas que notre point de vue est réfléchi et n'est pas juste le reflet des médias ? Cela n'est pas cohérent.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 3. Dernière modification le 04 avril 2020 à 00:36.
Ce n'est pas parce que le raisonnement sur le sujet est utilitariste que je le suis pour tout. Mon raisonnement est plutôt rationnel : perdre du temps et des ressources pour une personne qui a plus de chance de crever qu'un autre qui a besoin aussi de ces ressources n'est pas optimal sur aucun plan.
On a tous le droit à la vie, oui. Et les médecins le respectent. La question ne se pose finalement quand on n'a pas le choix, si les ressources ne permettent pas de sauver quelqu'un, il est évident qu'on doit essayer de sauver celui qui a le plus d'opportunité d'y survivre.
Ton raisonnement fait tout reposer sur le hasard. En ne laissant pas le médecin de faire un choix (en sachant que ce genre de décision est collégiale et basée sur des critères objectifs), cela revient à faire un choix. Car le non choix est finalement un choix. Une loterie basée sur rien. Super. Le gars de 30 ans en pleine santé peut mourir pendant qu'on essaye de sauver un alcoolique de 80 ans qui est dans un état plus critique. Et à sa famille on va lui dire quoi, il fallait arriver à l'hôpital 20 minutes plus tôt pour lui passer devant dans la liste ? Je ne crois pas que cela soit plus réconfortant.
En fait le problème est là, tu raisonnes dans un monde irréel où cette question ne se pose jamais. Sauf que déjà elle se pose dans certains pays aujourd'hui (et je m'en fou de savoir qui est coupable, cela ne résout pas la question du quotidien actuel de certains praticiens).
Puis même avec un Covid19 super bien traité. Il y a d'autres cas où cela arrivait et arrivera. On ne sait pas faire pousser des organes pour soigner ceux qui en ont besoin. Et il n'y a pas assez d'organes qui arrivent pour soigner tout le monde qui en a besoin. Donc on fait comment ? Pareil, premier arrivé, premier servi ? C'est un choix, que je trouve très discutable sur le plan éthique aussi.
Tu fais comment quand tu as des centaines de personnes blessées par une bombe et que tu n'auras jamais assez d'équipement et de personnels sur place dans le temps imparti pour sauver tout le monde ? Tu dois trier et le meilleur tri c'est d'évaluer au maximum qui a le plus de chance de s'en tirer.
Déjà en éthique, il ne faut pas raisonner sur soi (ou un proche) car c'est biaisé. On veut forcément privilégier soi même ou sa famille… Personnellement je ne change pas mon raisonnement (alors que je ne suis pas dans le top priorité des files d'attente du genre pourtant hein). Oui cela me ferait chier de mourir ainsi, mais cela me ferait chier aussi que je meurs et l'autre aussi alors qu'ils se sont concentrés sur moi d'abord.
Oui c'est une probabilité, on n'est sûr de rien à 100%, c'est le jeu. Mais bon, ces probabilités ont aussi une validité. Un malade de 85 ans du Covid19 a plus de chance d'en crever qu'un qui a 30 ans (et pas qu'un peu). Et s'il survit, ce sera en plus probablement peu de temps. En quoi c'est pertinent de le privilégier ?
Il faut faire forcément un choix, et ne rien faire car le papi est arrivé avant en est un qu'on peut largement discuté. Comme je l'ai fait.
Tu prends le problème par le mauvais bout.
Tu prends des cas historiques où globalement on n'avait pas des données (car masquées ou inconnues au départ) puis ensuite la recherche a permis d'identifier que finalement il y a des problèmes avec ces traitements ou cette procédure.
Or il faut du temps aussi pour passer de on n'en sait rien à il ne faut plus prescrire ce truc dans telle condition, il ne suffit pas d'une étude et il faut du temps pour que les médecins intègrent l'info aussi.
Ici, le médicament à priori à cet effet de secondaire qui est connu et documenté depuis le début. Tout médecin qui le prescrit en a donc conscience ou peut facilement le voir car c'est sur l'étiquette. Ce n'est donc pas comparable.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 6.
C'est plus compliqué que ça et tu fais semblant de ne pas le voir.
Je t'ai déjà donné des cas où il y a des arbitrages pour sauver des gens : sinistres (genre inondations, tremblement de terre, terrorisme, etc.), zone de guerre ou plus simplement le don d'organe.
Tu crois qu'on donne le rein au premier patient venu ? Non la liste d'attente pour un organe a été établi avec des critères objectifs pour maximiser l'utilité de ce don. Et ce n'est pas débile, est-ce que donner un rein à quelqu'un qui va mourir dans 6 mois d'autres choses est une bonne chose à faire quand ce rein aurait pu être utilisé chez un jeune en bonne santé qui a de grandes probabilités de tenir des dizaines d'années avec ? Ce serait du gâchis que de ne pas réfléchir à des critères d'évaluation.
Ici, c'est pareil, si les ressources ne sont pas suffisantes, on essaye de consacrer ces ressources à ceux qui ont le plus de chance de s'en sortir à la fin. Cela n'a rien de scandaleux, ni contre le fameux serment d'Hippocrate…
Oui, car globalement ces scandales ont eu lieu car les médecins n'avaient pas touts les cartes en main et ont prescrit de la merde sans le savoir.
Ici ils ont accès à cette contre indication, les pharmaciens aussi. Donc s'ils prennent la décision, c'est qu'ils ont décidé eux même que c'était la meilleure chose à faire.
Bref, tu compares des situations incomparables juste pour faire de l'association d'idées malhonnête car cela arrange ton point de vue.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 5.
C'est ça qui est amusant ici, si on n'est pas d'accord avec toi (ou qu'on conteste), c'est qu'on ne réfléchit pas, qu'on répète bêtement ce que les médias en disent.
Par contre, toi, forcément tu as bien réfléchi à la situation, tu te poses toujours les bonnes questions, tu n'es jamais manipulé, tu n'as pas de biais non plus… ou pas.
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 7.
Sauf que toutes les personnes âgées finissent dans un état grave et encore moins tous auront besoin d'un traitement risqué.
Si tu veux te débarrasser des vieux, le mieux c'est de laisser les contaminations se faire sans confinement. L'économie ne souffre pas et les malades meurent en masse.
Et alors ?
Je veux dire, les médecins ne privilégient pas les jeunes dans ces cas là pour la beauté du geste ou pour améliorer la santé budgétaire de l'État.
Il y a la question éthique qui se pose, est-ce qu'il vaut mieux sauver un patient qui a une vie derrière lui ou un patient qui a une vie devant lui ? Puis en général un patient âgé a d'autres maladies ou difficultés avec lui, rendant sa survie même avec les ressources adéquates plus faible. Donc lui consacrer ces ressources au détriment d'un jeune pourrait faire baisser le nombre de patients guéris.
C'est une question difficile et pas simple, mais quand il n'y a pas le choix, un triage doit être fait oui. Cela se fait aussi en zone de guerres ou en cas de grosse catastrophe.
Et je ne connais pas de médecins qui trouve ce genre de choix agréable, mais ils le font, leur but est de sauver des vies, pas d'en tuer. Même ceux qui sont pour euthanasier le souhaite (ou le font) pour limiter les souffrances, pas par plaisir ou par un complot étatique.
Et là encore dans ce dossier, tu montres que l'État a autorisé cette démarche, mais les médecins ne sont pas aux ordres de l'État. Ce sont eux qui décident des traitements à employer et je doute qu'ils euthanasient en masse pour les beaux yeux de Macron.
[^] # Re: Complot pas très efficace
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 7.
Un confinement ne rime pas forcément avec arrêt total des sorties extérieures. Si on peut obtenir des résultats satisfaisant tout en ayant des gens qui vont voter ou travailler, je ne vois pas de problèmes.
Peut être aussi que de faire des tests médicaux c'est plus compliqué et demande des ressources (en réactifs) qu'on n'a pas en quantité suffisante que de dresser un PV…
[^] # Re: Ce n'est (toujours) pas un complot...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Covid-19] Une euthanasie déguisée des personnes les plus âgées ?. Évalué à 10. Dernière modification le 03 avril 2020 à 18:58.
J'ai relu ton journal et ses commentaires et je n'ai pas trouvé d'insultes ou même d'agressivité dans les commentaires. Donc en quoi des gens devraient s'excuser envers toi ?
Cela ne veut pas dire pour autant que le but de son usage est de tuer les patients mais peut être que c'est finalement un meilleur choix que de ne rien faire. Même si cela comporte des risques.
En médecine c'est rarement tout blanc et noir, parfois oui tu dois utiliser des médicaments contre indiqués dans une situation car finalement ne pas le faire serait pire et qu'il n'y a pas d'alternatives avec un meilleur rapport bénéfice / risque.
D'autant plus qu'ici apparemment le but est d'intuber les gens avec, donc la contre indication suite à un risque d'arrêt respiratoire n'est pas pertinent.
[^] # Re: Dénigrement ou réalité, dogme ou pratique?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Jitsi dénigre Firefox et décrédibilise des logiciels libres. Évalué à 4.
Je ne dis pas le contraire, mais ici il y a beaucoup de gens qui ont de l'expérience pour aider certains projets, que ce soit en codant ou en faisant autre chose. Il ne faut pas l'oublier.
Après ma remarque aussi rappelle quelque chose de fondamental dans le LL. Comme les licences aiment le dire, il n'y a aucune garantie. S'il y a un bogue qui nous gêne ou une fonctionnalité que l'on souhaiterait, personne n'est forcé de s'en occuper. Dans ce cas parfois oui, il faut soit se retrousser les manches pour obtenir ce qu'on veut, voire essayer d'impliquer quelqu'un qu'on connaît ou en payant un développeur pour cela.
Je pense vraiment d'ailleurs que les projets libres un minimum d'envergure devraient essayer de se faire rétribuer de manière collective pour la prise en charge de grosses fonctionnalités ou de bogues très pénibles. Cela pourrait être une alternative plus constructive et motivante que des dons.
[^] # Re: Reconnaître ses erreurs ne paie malheureusement pas
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 5.
Oui, mais quelles mesures sont définies et à partir de quel moment elles peuvent être enclenchées ? Ce n'est pas simple du tout à prévoir proprement et cela fait peser un gros risque si finalement il est évalué que le plan a été mis en ouvre trop tôt ou avoir un écart dans ce qui était prévu malgré le fait que ce soit nécessaire.
Mais même sans, faire une coalition devient difficile.
Admettons que l'AN n'a pas de majorité naturelle et que tu doives faire une coalition de plusieurs partis comme LR / LREM / PS. Comment tu gères le compromis dans un mandat impératif ? Pas simple, il faudrait probablement retourner aux urnes plusieurs fois pour valider ces accords ce qui peut aussi mener à un blocage politique.
Ici au moins les partis et parlementaires ont main libre pour conclure le compromis qu'il faut. Plus simple, moins de risque de blocage même si cela n'est pas impossible bien entendu.
Je ne dis pas que le mandat impératif mène à des impossibilités mais il y a de nombreuses situations où cela peut mener à des latences de réaction ou à un blocage politique. Il faut en avoir conscience, c'est tout.
Et en l’occurrence dans le cas actuel, rien ne permet de dire que cela aurait amélioré la situation. Au contraire.
[^] # Re: Reconnaître ses erreurs ne paie malheureusement pas
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 5.
Sauf que oui, l'exécutif a retourné sa veste en une semaine du tout au tout sur le sujet. Et avant que la situation soit dramatique.
Ça aurait été bien que cela arrive plus tôt, mais le gouvernement a quand même réagit rapidement. Finalement notre confinement national n'a qu'une semaine de retard sur l'Italie alors qu'ils l'ont décrété quand ils étaient déjà dans une situation plus critique.
Je ne vois pas comment un système impératif permettrait une réaction si forte et rapide. Ce n'est pas possible.
Le modèle du mandat impératif c'est que le peuple impose au politique quoi faire avec un contrôle si cela a été bien fait ensuite. Ce n'est pas le politique fait ce qu'il veut et ensuite on contrôle.
Du coup sans mandat initial pour gérer la situation, le politique ne peut rien faire de nouveau. Il doit suivre ce qui a été décrété. Et si jamais tu lui autorises, reste à définir dans quelles circonstances le politique peut outrepasser ce droit (et là encore, est-ce que la liste des exceptions est assez claire, précise et exhaustive ?), et ensuite c'est la porte ouverte à un changement de gouvernement en pleine crise ce qui pose dans ce genre de situations plus de difficultés que de solutions.
Le modèle du mandat impératif fonctionne potentiellement quand le monde va bien et que l'avenir est assez prévisible, autrement il n'a pas vraiment de sens et manque de souplesse. Il faut savoir reconnaître les défauts de chaque modèle, car aucune solution n'est parfaite à ce sujet.
[^] # Re: Reconnaître ses erreurs ne paie malheureusement pas
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les girouettes. Évalué à 7.
Le mandat impératif a ses limites aussi et c'est pourquoi il est interdit. D'autant qu'il y a plusieurs modèles.
Si Macron a un mandat impératif par exemple, cela signifie qu'il n'a aucune marge de négociation, la réforme des retraites passe ou ne passe pas. Et que ce passe-t-il si cela ne passe pas ?
Cela signifie qu'en cas de crise, guerre ou pandémie, où s'adapter rapidement est la clé, l'exécutif ne peut rien faire et doit au contraire agir comme si rien n'était. Et convoquer des élections prend du temps, beaucoup trop pour un évènement soudain.
Bref, le système représentatif n'est pas exceptionnel, mais il n'est pas sans avantages aussi. L'impératif ne me semble en tout cas pas être une solution pour une situation de crise, au contraire même car le politique n'aurait aucune marge de manœuvre.
[^] # Re: Je suis persuadé de l'avoir eu mais comment le savoir
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Sars-CoV-2 et moi. Évalué à 4.
Le problème du Covid-19 n'est pas un problème individuel, c'est un problème collectif comme tu le soulignes : pas assez d'immunité de groupe signifie trop de besoin hospitalière pour gérer la vague de contamination ce qui est dangereux.
Mais au niveau individuel, si le Covid-19 est une belle saloperie aussi, ce n'est pas non plus extraordinaire. Des cas de grippes qui sont aussi violents que le Covid-19 il y en a et pas qu'un peu.
C'est tout le sens de mon propos, à l'origine de la discussion c'est abricotde qui devient un syndrome grippal en déduit que c'est forcément le Covid-19 alors que des grippes peuvent prendre la même forme clinique. Et au niveau date la probabilité penchait plus pour une grippe qu'un Covid-19.
D'où mon propos, on sous-estime grandement la grippe car on en a l'habitude. Le Covid-19 n'est pas une grippette, mais la grippe n'est pas un rhume non plus.
[^] # Re: Non
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Covid moins dangereux que la crise économique ? . Évalué à 7.
Le but était d'être capable de vacciner tout le monde (sauf les personnes inéligibles évidemment), quitte à l'imposer légalement.
En gros il y avait de quoi prescrire à tout le monde la dose nécessaire pour avoir une immunité collective efficace. Si le H1N1 avait duré plus longtemps (et était plus agressif comme estimé initialement), cela aurait été utile et on se serait moqué du gouvernement qui avait mal anticipé le problème… Comme on l'a fait cette année tiens.