Parce que tu estimes que ce n'est pas nécessaire. Si la personne veut avoir la dernière version de Firefox (non ESR) quel qu’en soit la raison mais le reste des logiciels de Debian comme d'habitude, tu n'as pas de choix simple.
Ce n'est pas un besoin aberrant de vouloir bénéficier des dernières évolutions de son navigateur Internet comme macOS ou Windows le proposent. C'est un peu facile de dire que Flatpak est inutile si on considère que le besoin qu'il tente de résoudre n'existe pas. Sauf que c'est quand même une critique récurrent de l'écosystème actuelle, à savoir que les distributions sont trop rigides sur les versions proposées, il est bien d'essayer d'en tenir compte et de le résoudre.
Ce qui m'amuse c'est que toutes les critiques concernant Flatpak sont assez isolés sur un point fourni, jamais sur l'entièreté du concept. Du coup vous passez à côté.
Ce qui est intéressant dans Flatpak n'est pas ses fonctionnalités pris isolément, où effectivement il y a des solutions pour ça, nous parlons ici d'un concept global où il n'y a aucune alternative aussi complète.
Ce que Flatpak propose en pêle-mêle c'est :
De quoi installer une application indépendamment de son système, en étant plus ou moins statique ;
Que cette application soit installable par un utilisateur sans droit super utilisateurs, simple d'utilisation et intégré (disponible via le menu système) sans complications ;
Permettre de mutualiser autant que possible les bibliothèques de base entre les applications ;
Isoler l'application dans un bac à sable et permettre à l'utilisateur d'allouer au cas par cas à l'application des droits supplémentaires ou certains accès en dehors de ce bac à sable.
Je suis désolé mais tout ce que vous présentez ici comme alternatives sont des solutions qui ne répondent qu'à certaines problématiques et où ajouter les autres fonctionnalités ne sont pas simples.
En résumé, pour les gros softs, il est facile d'obtenir la version upstream voire nightly sans avoir à recourir à la compilation.
Mais il n'y a pas le bac à sable, ni même les demandes de permissions pour que l'isolation ne soit pas trop stricte ni trop statique. Il n'y a pas d'intégration avec le système, tu dois aller chercher le binaire sur le site officiel plutôt que de passer par un dépôt, tu n'as pas le lanceur accessible directement depuis le menu de ton environnement, tu n'as pas de mutualisation possible des bibliothèques communes, etc.
Oui c'est donc possible de suivre ce chemin, mais on voit qu'il manque pas mal de choses que Flatpak propose. Que ce soit appImage, firejail ou Nix, aucun ne propose entièrement ce que souhaite proposer Flatpak à terme entièrement.
Renault pourra sans doute apporter plus d'informations à ce sujet, mais j'ai récemment lu que Fedora travaillait à améliorer l'infrastructure pour construire des Flatpaks à partir de RPMS et automatiser ce qui pouvait l'être. Avec pour objectif de pouvoir proposer certaines applications sous forme de Flatpak dans une prochaine Fedora et sans doute à terme, y proposer toutes les applications sous cette forme.
C'est en effet en projet. L'objectif derrière est multiple :
Remplacer peu à peu certains RPM par des Flatpak ;
Permettre à d'autres distributions d'avoir la fraîcheur applicative de Fedora via les Flatpak, dont notamment CentOS (mais valable pour Ubuntu, Debian, etc.) ;
Cela ferait sans doute un bon complément à Flathub à ce sujet en ayant un choix plus large et simple à maintenir car réutilisant une infrastructure existante.
Quant à remplacer les applications graphiques RPM par des Flatpak, cela serait la continuité du projet Fedora Silverblue avec une séparation des paquets en 3 groupes distincts, utilisant un maximum Flatpak et autres Fedora Toolbox (via Podman) pour avoir le système de fichier principal en lecture seule et les applications dans un bac à sable nativement.
Techniquement, le sandboxing est une avancée. Personnellement je trouve que c'est une mauvaise idée d'exécuter un logiciel dont on n'a pas confiance sur son ordinateur, mais parfois on n'a pas le choix.
Oui nous devons éviter d'installer des logiciels dont l'origine n'inspire pas confiance, mais comme tu le dis, nous n'avons pas forcément le choix.
Mais je pense que de croire qu'il suffit d'avoir confiance en ce qu'on exécute pour être en sécurité est un mauvais raisonnement. Je pense que la sécurité doit être le plus indépendante possible de la question de la confiance.
La confiance n'est pas une sécurité absolue. Une erreur peut arriver par exemple, ou une faille être inconnue.
Par exemple j'ai confiance en Firefox et Mozilla, mais c'est un gros logiciel, probablement avec des failles existantes mais non identifiées en amont et pourtant déjà exploitées. Donc en limitant ses droits au maximum, j'évite qu'une exploitation de faille fasse trop de dégâts.
Par contre, est ce qu'on peut avoir un effet inverse sur la sécurité? À trop se croire protégé, ne risque-t-on pas d'installer n'importe quoi sur son ordinateur, et quand la faille arrivera on sera bien embêté?
Donc la moralité c'est supprimer toutes les protections pour qu'on utilise nos 5 sens pour assurer la protection ? Mouais, ça me paraît bien simpliste comme point de vue. La sécurité est un domaine complexe, croire qu'on peut s'en sortir en supprimant toutes les protections me semble ridicule pour que notre vulnérabilité nous rende méfiant par nature.
Il faut trouver un bon compromis entre sécurité et utilisabilité / performance, mais aussi assurer une interface et enseigner les pratiques pour que les gens ne se sentent pas invulnérables parce qu'ils ont tel dispositif de sécurité activé. Mais cela ajoute une couche de sécurité légitime et essentielle. Car même un logiciel où tu as confiance peut avoir des failles et il est important de s'en prémunir au maximum de ses effets par défaut.
D’ailleurs à mon avis, il n’est pas vraiment résolu avec Flatpak, car en étant bien plus compliquée qu’elle n’en avait besoin
Pourtant c'est bien plus simple que de se farcir RPM et DEB et autres.
Déjà car tu as moins de formats, avec leurs outils et spécificités, à gérer. Tu peux te contenter d'un format et ça ira partout.
Ensuite, même en considérant que RPM et DEB sont simples (ce qui n'est pas le cas non plus), chaque distribution avec ce format a ses spécificités. Fedora n'utilise pas les mêmes noms pour les paquets que OpenSuse, ils ne partagent pas les mêmes versions de bibliothèques, ils ne partagent pas le même découpage des paquets, ils n'ont pas les mêmes options de compilations par défaut, etc.
Il reste la solution de fournir un binaire entier en statique, mais cela ne résout pas la question du bac à sable que propose Flatpak, ni même l'intégration. Oui quand j'installe un logiciel je veux le voir dans les menus de mon bureau ou le retrouver facilement, alors qu'avec un .tar.gz avec le binaire précompilé tu dois te démerder pour placer le fichier .desktop voire le créer toi même. Super.
Pour un éditeur externe qui veut déployer son application partout, Flatpak est bien une avancée que de recourir aux solutions traditionnelles.
Moi je n'y crois pas. Je n'aime pas flatpak pour la plupart des raisons que tu as citées. Pour moi ça fonctionnait déjà très bien avant et il n'y avait rien à corriger. C'est une fausse solution à un faux problème. Le vrai problème était la simplicité à installer des paquets et depuis un moment on a des interfaces graphiques conviviales qui le permettent comme anciennement GNOME Packagekit et maintenant GNOME Software, qui vous donne même des captures d'écrans.
Peut être que pour toi cela convient ainsi, mais il faut arrêter de croire que son cas d'usage est universel et de penser que les gens qui se plaignent depuis longtemps du problème ne sont que des idiots ou des gens malhonnêtes.
Je vais donner un cas d'usage où Flatpak m'a été très utile. Avec ma boîte nous faisons de temps en temps des LAN avec des jeux libres. Mais chaque employé a sur sa machine la distribution de son choix, on a du Debian, Ubuntu, Fedora, OpenSuse, Archlinux, etc. Et même un Windows.
Globalement avec la méthode traditionnelle c'était très difficile de jouer ensemble à un jeu. Car il faut que le jeu soit à la même version pour tout le monde, et disponible dans des dépôts. À part pour les jeux qui évoluent peu, c'était mission impossible. Compiler nous même n'était pas vraiment une option car c'est long et casse gueule. Du coup on perdait du temps à chercher dans des dépôts alternatifs de chaque distribution pour trouver la version commune. Or, nous ce qu'on veut c'est jouer ensemble et rapidement, pas perdre du temps à les installer.
Avec Flatpak et Flathub, ce fut réglé en 2 minutes, le temps de choisir le jeu, l'installer et plus de problèmes !
Voilà, ça c'est un cas très concret d'un problème difficilement soluble avec la méthode à l'ancienne. Et c'est un bonheur.
Sans oublier les gens qui potentiellement veulent la dernière version de Firefox ou de Libreoffice sans pour autant changer de distributions car le reste leur convient ou jouer avec des dépôts alternatifs dans tous les sens. Pour ce cas d'usage aussi Flatpak est une très bonne solution.
Basculant entre plusieurs machines physiques, dont serveurs à multiple eths, tout le temps et tous les jours, ça ne m'a toujours pas sauté aux yeux si ce n'est le côté ennuyant et imprévisible.
Bah oui, c'est ça l'intérêt de ce renommage, il y a un lien physique entre l'interface et le matériel. Alors que sinon, au redémarrage, cela peut changer d'affectation. Ce qui est bien pénible.
La plupart des distributions y sont passés il y a longtemps sans soucis. Fedora l'a fait même pour Fedora 15, en 2011.
Oui, enfin tu oublies une part essentielle de son propos :
or you yourself must carry the burden of supporting that libc.
En gros, rien n'empêche à ce que ce composant soit compatible avec musl mais il ne va pas se charger lui même pour ton plaisir de s'en occuper.
Le libre et le développement communautaire ne signifient pas que les développeurs doivent répondre au moindre desiderata de ses utilisateurs. Si tu veux une fonctionnalité ou un support, tu as le code, envoie un correctif et maintiens le.
C'est trop facile d'exiger aux autres de faire l'effort.
Snap et Flatpak ne visent pas les mêmes buts. Le but de Snap c'est de facilement installer n'importe quel composant logiciel sur un système sans se préoccuper des dépendances et autres.
Flatpak partage en partie ce but, mais son objectif c'est aussi de fournir une couche commune pour mutualiser un maximum de choses entre les Flatpak, de fournir de limiter les droits d'accès des applications par défaut en utilisant un système de permission ou de requêtes de permissions pour faire plus (comme sur les téléphone mobile) et autres. Pour plus de sécurité et d'isolation des dites applications.
Bref, la conception n'est pas la même, ils ne visent pas vraiment le même besoin. Ce n'est donc pas choquant qu'il y ait cohabitation des deux.
Systemd après Upstart, Flatpak après Snap. Il y a d'autres choses mais je n'ai plus toute la liste en tête.
Red Hat a collaboré sur upstart et l'a même adopté. L'abandon d'upstart s'est fait quand ils (Red Hat et Canonical) ont identifié les limites d'upstart qui nécessitait une profonde reconception de la chose. Quand systemd était prêt, on notera que Canonical et Ubuntu n'ont pas fait un scandale et l'ont adopté assez sobrement. Ce n'est pas aussi manichéen qu'on pourrait le croire.
Note : je ne défends en aucun cas Canonical, pour moi ça reste une entreprise qui « détruit » tout autant la simplicite et beauté de Linux que Red Hat.
Pourtant ces entreprises ont fait énormément pour l'écosystème, le libre n'a jamais signifié être gratuit et on devrait se féliciter que le libre permette à des gens d'être payé pour le faire avancer. Et ils font un gros travail.
Marseille - Nice c'est au minimum 2h30 de trajet en TER. C'est donc plus que Paris - Nice en avion et de loin. Et c'est sans compter les retards fréquents sur cette ligne.
Paris - Nice en TGV c'est 5h45 au plus rapide. Si tu dois changer à Marseille tu perds du temps dans le transfert, et comme c'est un TER qui peut être chargé en heure de pointe en particulier, niveau confort ce n'est pas forcément la joie.
Ce n'est pas un hasard si la liaison aérienne Paris - Nice est très utilisée, le gain de temps est notable, le confort est moins bon mais comme la peine dure moins longtemps ça vaut le coup.
De plus, ça n'évite pas d'acheter des trains, parce que pendant que ton TGV sert de TER (et remplace un TER donc), ce TGV n'est pas disponible pour faire du TGV.
Après, peut être que si le TGV ne faisait pas ce tronçon, il serait au hangar et donc inutilisé ? Cela réduirait les frais de maintenances liés à l'usure, mais rentabiliserait moins le coût fixe du TGV en lui même, et pourrait nécessiter l'achat d'autres TER pour compenser qui seraient également sous exploités. Ce n'est donc pas forcément optimal de réserver le TGV exclusivement aux liaisons LGV.
Il faudrait évaluer si effectivement ce temps là économisé aux TGV permettrait de l'utiliser sur une liaison LGV.
C'est d'ailleurs ce que dit l'article du blog en question. Commercialement parlant il peut être plus avantageux d'utiliser le TGV sur les lignes avec des sections sans grande vitesse.
C'est d'ailleurs aussi le cas de la liaison Marseille - Nice qui est également couvert par un TGV au départ / destination de Paris via Lyon. Cette section n'étant pas pourvue encore d'une LGV.
Je présume que ces liaisons étant très fréquentées (l'axe Paris / Marseille est l'une des lignes TGV les plus remplies), laisser le train aller à Nice pour éviter aux voyageurs de se taper une correspondance avec un TER pour plusieurs heures leur permet de gagner des PdM face à l'avion. Surtout que cela passe par des grandes villes. L'avion étant en effet fréquent pour Paris - Nice ou Paris - Bretagne, cela peut doper les ventes avec une telle pratique.
Ne pas oublier qu'un TER niveau confort ce n'est clairement pas un TGV, donc quand tu te fais une journée de trains pour traverser la France, le passer en grande partie dans un TER peut être gênant pour les passagers et les inciter à privilégier autre chose. Et la correspondance implique une perte de temps non négligeable avec le risque en cas de retard de la louper et d'être en difficulté.
Je présume que la SNCF a évalué la question pour éviter de dépenser trop par rapport à l'option TGV sur LGV uniquement et TER pour compléter le trajet de ces grands axes.
Mieux, tu saisies une adresse de départ et d'arrivée et il se charge de trouver le trajet le plus adéquat, éventuellement en combinant train / bus / vélo / marche.
Le voyageur en général ne se préoccupe pas de partir et d'arriver à une gare précise, son but est de relier deux adresses précises de la manière la plus efficiente (en temps ou en nombre de correspondances). Les sites du genre devraient se focaliser de simplifier ce genre de démarches.
De fait, le CIO arrive à imposer sa loi aux états, et donc est plus puissant que ces états.
Il ne faut pas le voir ainsi je pense.
Le CIO lie l'octroi de l'organisation des Jeux Olympiques sous certaines conditions au pays hôtes. Ces éléments sont connus lors du dépôt de la candidature qui est toujours un acte politique fort approuvé au sommet de l'État étant donné les besoins en infrastructures et financements.
Donc si le pays dépose une candidature, il sait que si elle est retenue il faudra se plier aux exigences émises par le CIO au préalable. Il n'y a pas de surprises. Si ces conditions sont inacceptables, le pays peut ne pas candidater.
Le CIO n'est donc pas plus puissant qu'un État, ce sont les États qui acceptent ces conditions de manière volontaire. Et pour l'instant cela fonctionne car les JO sont une belle vitrine médiatique, politique et touristique et les candidatures ne manquent pas. Si demain tous les pays protestaient contre ces conditions et boycottaient les JO pour cela, le CIO s'alignerait je pense assez rapidement.
Et si les États le voulaient aussi, ils pourraient très facilement faire un JO parallèle sous l'égide d'un autre organisme (l'ONU ?) et le CIO ne pourrait rien faire du tout pour les en empêcher. Tu parles d'un pouvoir.
Aucun changement de politique : on favorise le TGV.
Bien moins, les projets des futures lignes LGV ont été très rationalisés au profit de la modernisation des lignes classiques. C'est un changement important, jusqu'à il y a peu, tous les investissements étaient en faveur du TGV exclusivement.
Pour moi il ne faut pas comparer TGV et TER, ce n'est pas le même public ni le même segment de marché.
Le TGV doit servir à relier les grands pôles nationaux et régionaux. L'espacement entre ces arrêts lui permet d'aller plus vite et d'être plus rentable. Son but est de concurrencer l'avion pour les liaisons nationales voire la voiture / car pour les longues distances à but de loisirs ou de vacances. Il n'est clairement pas conçu pour le transport maison / boulot régulier.
Le TER vise le transport du quotidien entre deux villes de taille raisonnables en rejoignant des villes importantes au milieu. Plus d'arrêts donc moins rapide. Son but est clairement de viser les liaisons maisons / boulots et concurrence donc l'usage de la voiture pour cela.
Il est intéressant d'avoir les deux offres au sein du réseau rapide, suivant ton besoin et la liaison que tu dois faire tu privilégieras l'une ou l'autre solution. Voire les deux, comme prendre le TER pour rejoindre une ville plus grande à proximité avant d'utiliser le TGV pour rejoindre une grande métropole à plus longue distance.
Cela est d'autant plus important si on veut pouvoir favoriser l'usage du ferroviaire au détriment de la voiture et de l'avion, si ton trajet Marseille / Paris est trop lent en train, les gens vont se rabattre sur les deux autres solutions ce qui n'est pas terrible d'un point de vue environnemental.
Par contre si l'on décide que c'est un service publique et que le pays doit être désservi correctement on fait comme on faisait avant, en gardant un réseau dense en horaires, lignes et en gares. À l'image de ce que des pays comme la Suisse ou le japon font toujours.
Attention aux comparaisons entre les pays sur les questions d'infrastructures, que ce soit ferroviaire, d'accès à Internet, etc.
Non pas que la France ne peut pas s'améliorer sur ce point, la marge de progression est notable, mais comparer la France qui a une densité d'environ 100 hab / km2 contre des pays qui ont le double voire le triple n'est pas vraiment logique. Il est bien plus simple en Suisse et surtout au Japon de rentabiliser une infrastructure ferroviaire qu'en France pour couvrir le même pourcentage de population.
D'autant plus que la France a un autre inconvénient de taille, historique par le fait que l'ensemble des liaisons ferroviaires ont été conçues avec la liaison vers Paris en tête, en plus d'avoir les gares parisiennes qui ne communiquent pas entre elles directement. Et la répartition de la population est bien moins homogène qu'ailleurs. Paris a un poids démographique et économique trop important dans le pays ce qui a un impact sur la conception des voies de communications où Paris est privilégié au reste.
Mais une diffusion télévisée reste hypothétique. Je suppose qu'il y a beaucoup de demandes pour peu d'élus sur ce marché de la diffusion de contenu. Il faut donc que le documentaire les intéresse vraiment, ça peut mais loin d'être joué d'avance. Combien de temps de négociations avant de considérer cette piste comme morte ?
Au moins avec une auto diffusion, pas de garantie sur l'impact auprès du public mais la diffusion est garantie et rapide.
Les options de compilations utilisées entre les distributions ne sont pas les mêmes, les noms et la version des paquets (pour les dépendances) non plus de même que leur découpage. Il n'est pas rare qu'un gros logiciel soit scindé en différents paquets mais que le choix des noms ou du contenu de chacun diffère.
Bref, en effet le format RPM (ou DEB) ne garantit pas une telle compatibilité entre les distributions.
Le TCE n'est pas le traité de Lisbonne même si l'essentiel du texte est là.
Et entre temps un gouvernement français a été élu avec pour objet du programme d'introduire un traité similaire à celui qui a été rejeté en 2005. La situation est quand même forte différente.
Maintenant, j'attends que tu me démontres que c'est une opération honnête et rationnelle (ou disons qu'elle a une certaine forme de rationalité).
Tu renverses totalement la situation. Je n'ai rien à démontrer car à titre personnel je n'ai rien affirmé du tout, je n'ai jamais dit que l'opération du gouvernement était forcément positif. J'ai même mentionné mes réserves à ce sujet.
Tout ce que j'ai dit, et c'est la base de mon argumentaire, c'est que tu affirmes que le dossier est de manière évidente absurde. Le tout en te basant sur un entretien douteux d'un journal qui a fait des raccourcis budgétaires assez énormes qu'une recherche de 5 minutes permet de mettre en évidence. Ils ont juste oubliés de tenir compte que la vente des parts n'était que partiel. Dire une telle sottise dans ce genre de dossier c'est fort le café. Sans compter que tu affirmais que l'État pourrait influencer largement Engie en étant majoritaire alors que ce n'est pas le cas, l'État n'était pas majoritaire dans Engie bien avant la cession des parts en question.
Donc, soit ton discours n'est pas honnête, à savoir que tu prends les chiffres qui t'arrangent même s'ils sont bidons, pour mieux soutenir ton propos. Soit tu es honnête mais tu t'es assez peu renseigné sur le sujet. Dans ce dernier cas, tu ne peux prétendre que la logique même fait que seul ton point de vue importe car finalement tu n'as pas tous les éléments chiffrés bien en tête pour prendre ta décision à ce sujet, car ton point de vue est fondé sur l’idéologisme plus que par réalisme.
Après peut être que tu as finalement raison, je critique juste que tes sources de base étaient mauvaises et qu'il faut bien analyser ce dossier avant de tirer une conclusion. Je ne cherche pas à défendre un point de vue ou l'autre. Donc je n'ai pas à prouver que tu aies tort car j'admets volontiers que tu peux avoir raison finalement (mais en tout cas pas dans des proportions que tu as soutenu au départ).
Autant pour ADP, il est souhaitable que le trafic aérien stagne ou baisse et donc, effectivement à long terme, peut-être d'ailleurs par la force des choses, ça ne sera pas la joie. Mais à moyen terme, ce n'est pas le cas.
C'est amusant comme tu es absolument certain que l'avenir d'ADP est radieux.
Je ne dis pas que cela va forcément se casser la gueule, mais il faut se méfier de croire que les parts dans une boîte offre une quelconque garantie de rentabilité. Des entreprises qui coulent alors qu'on ne l'avait pas anticipé ça arrive régulièrement. Si un investissement quelconque offre de si grandes garanties de rentabilité, cela se saurait.
Autant pour Engie, je crois au contraire qu'elle a un avenir radieux parce que l'énergie est déjà un enjeu majeur de notre civilisation. Et l'État aurait tout intérêt à garder la main sur une telle entreprise et, en tant qu'actionnaire majoritaire, la faire bifurquer vers une production bien plus renouvelable.
L'État n'est pas majoritaire dans Engie, il n'a que 34% des droits de vote.
Notons que l'État français est déjà pas mal impliqué dans EDF et Areva, où il a en effet des parts majoritaires, est-ce qu'Engie est forcément nécessaire dans ce porte feuille ? Malgré l'importance de l'énergie, avons nous des garantie que la voie qu'empruntera Engie sera la bonne ? Ce n'est pas si simple.
L'article que tu cites dit quand même que, même dans le moins pire des cas, l'État perdra quand même 150 millions. C'est pas délirant mais en ce moment, on nous dit qu'on n'a plus de sous, c'est con de cracher sur 150 millions d'euros.
Sans tenir compte de l'impact sur la dette française qu'entraînerait l'annulation de la vente de ces parts.
Bref, je te trouve vraiment sûr de toi dans ce dossier et que tu occultes un peu facilement les scénarios alternatifs. Je ne suis pas forcément en faveur de la manœuvre du gouvernement et je trouve que justement cette question électrise un peu les foules alors que la partie technique et financière d'une telle opération n'est pas simple du tout. Surtout avec les données dont nous disposons.
L'article du Figaro exagère un peu trop l'impact financier. Il semble considérer que l'État vendrait tous les parts qu'il a dans ces trois entreprises alors qu'il semble que l'État français conserve entre 15 et 20% dans la FdJ et Engie. Donc l'État continuera à percevoir une partie des 700 millions évoqués, et sans doute une large part.
Et il faudrait évaluer le gain sur le montant des charges de la dette que cela permet d'économiser. Un crédit ne coûte pas énormément aujourd'hui mais l'impact n'est pas nul non plus.
Et c'est considérer que bien entendu les dividendes sont stables dans le temps (ou garanties) ce qui n'est évidemment pas le cas. D'autant plus dans le cadre d'activités fortement liés à la conjecture politique, économique et énergétique que sont Engie et ADP. Rien ne dit qu'ils ont un avenir radieux même à moyen terme.
Un autre journal évoquait donc que l'État percevrait 630 millions d'euros par an (sans tenir compte de la dette) donc on est bien au dessus des 250 millions que Le Figaro évoque.
Bref, je ne dis pas que le scénario envisagé par le gouvernement est le meilleur, mais il ne faut pas non plus exagérer son impact au delà du raisonnable pour défendre son point de vue.
[^] # Re: Sans moi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 5.
Parce que tu estimes que ce n'est pas nécessaire. Si la personne veut avoir la dernière version de Firefox (non ESR) quel qu’en soit la raison mais le reste des logiciels de Debian comme d'habitude, tu n'as pas de choix simple.
Ce n'est pas un besoin aberrant de vouloir bénéficier des dernières évolutions de son navigateur Internet comme macOS ou Windows le proposent. C'est un peu facile de dire que Flatpak est inutile si on considère que le besoin qu'il tente de résoudre n'existe pas. Sauf que c'est quand même une critique récurrent de l'écosystème actuelle, à savoir que les distributions sont trop rigides sur les versions proposées, il est bien d'essayer d'en tenir compte et de le résoudre.
[^] # Re: Sans moi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 7.
Ce qui m'amuse c'est que toutes les critiques concernant Flatpak sont assez isolés sur un point fourni, jamais sur l'entièreté du concept. Du coup vous passez à côté.
Ce qui est intéressant dans Flatpak n'est pas ses fonctionnalités pris isolément, où effectivement il y a des solutions pour ça, nous parlons ici d'un concept global où il n'y a aucune alternative aussi complète.
Ce que Flatpak propose en pêle-mêle c'est :
Je suis désolé mais tout ce que vous présentez ici comme alternatives sont des solutions qui ne répondent qu'à certaines problématiques et où ajouter les autres fonctionnalités ne sont pas simples.
[^] # Re: Sans moi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 1.
Mais il n'y a pas le bac à sable, ni même les demandes de permissions pour que l'isolation ne soit pas trop stricte ni trop statique. Il n'y a pas d'intégration avec le système, tu dois aller chercher le binaire sur le site officiel plutôt que de passer par un dépôt, tu n'as pas le lanceur accessible directement depuis le menu de ton environnement, tu n'as pas de mutualisation possible des bibliothèques communes, etc.
Oui c'est donc possible de suivre ce chemin, mais on voit qu'il manque pas mal de choses que Flatpak propose. Que ce soit appImage, firejail ou Nix, aucun ne propose entièrement ce que souhaite proposer Flatpak à terme entièrement.
[^] # Re: Sans moi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 4.
C'est en effet en projet. L'objectif derrière est multiple :
Quant à remplacer les applications graphiques RPM par des Flatpak, cela serait la continuité du projet Fedora Silverblue avec une séparation des paquets en 3 groupes distincts, utilisant un maximum Flatpak et autres Fedora Toolbox (via Podman) pour avoir le système de fichier principal en lecture seule et les applications dans un bac à sable nativement.
[^] # Re: Littérature
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 8.
Oui nous devons éviter d'installer des logiciels dont l'origine n'inspire pas confiance, mais comme tu le dis, nous n'avons pas forcément le choix.
Mais je pense que de croire qu'il suffit d'avoir confiance en ce qu'on exécute pour être en sécurité est un mauvais raisonnement. Je pense que la sécurité doit être le plus indépendante possible de la question de la confiance.
La confiance n'est pas une sécurité absolue. Une erreur peut arriver par exemple, ou une faille être inconnue.
Par exemple j'ai confiance en Firefox et Mozilla, mais c'est un gros logiciel, probablement avec des failles existantes mais non identifiées en amont et pourtant déjà exploitées. Donc en limitant ses droits au maximum, j'évite qu'une exploitation de faille fasse trop de dégâts.
Donc la moralité c'est supprimer toutes les protections pour qu'on utilise nos 5 sens pour assurer la protection ? Mouais, ça me paraît bien simpliste comme point de vue. La sécurité est un domaine complexe, croire qu'on peut s'en sortir en supprimant toutes les protections me semble ridicule pour que notre vulnérabilité nous rende méfiant par nature.
Il faut trouver un bon compromis entre sécurité et utilisabilité / performance, mais aussi assurer une interface et enseigner les pratiques pour que les gens ne se sentent pas invulnérables parce qu'ils ont tel dispositif de sécurité activé. Mais cela ajoute une couche de sécurité légitime et essentielle. Car même un logiciel où tu as confiance peut avoir des failles et il est important de s'en prémunir au maximum de ses effets par défaut.
[^] # Re: Sans moi
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Mais pourquoi flatpak ?. Évalué à 8.
Pourtant c'est bien plus simple que de se farcir RPM et DEB et autres.
Déjà car tu as moins de formats, avec leurs outils et spécificités, à gérer. Tu peux te contenter d'un format et ça ira partout.
Ensuite, même en considérant que RPM et DEB sont simples (ce qui n'est pas le cas non plus), chaque distribution avec ce format a ses spécificités. Fedora n'utilise pas les mêmes noms pour les paquets que OpenSuse, ils ne partagent pas les mêmes versions de bibliothèques, ils ne partagent pas le même découpage des paquets, ils n'ont pas les mêmes options de compilations par défaut, etc.
Il reste la solution de fournir un binaire entier en statique, mais cela ne résout pas la question du bac à sable que propose Flatpak, ni même l'intégration. Oui quand j'installe un logiciel je veux le voir dans les menus de mon bureau ou le retrouver facilement, alors qu'avec un .tar.gz avec le binaire précompilé tu dois te démerder pour placer le fichier .desktop voire le créer toi même. Super.
Pour un éditeur externe qui veut déployer son application partout, Flatpak est bien une avancée que de recourir aux solutions traditionnelles.
Peut être que pour toi cela convient ainsi, mais il faut arrêter de croire que son cas d'usage est universel et de penser que les gens qui se plaignent depuis longtemps du problème ne sont que des idiots ou des gens malhonnêtes.
Je vais donner un cas d'usage où Flatpak m'a été très utile. Avec ma boîte nous faisons de temps en temps des LAN avec des jeux libres. Mais chaque employé a sur sa machine la distribution de son choix, on a du Debian, Ubuntu, Fedora, OpenSuse, Archlinux, etc. Et même un Windows.
Globalement avec la méthode traditionnelle c'était très difficile de jouer ensemble à un jeu. Car il faut que le jeu soit à la même version pour tout le monde, et disponible dans des dépôts. À part pour les jeux qui évoluent peu, c'était mission impossible. Compiler nous même n'était pas vraiment une option car c'est long et casse gueule. Du coup on perdait du temps à chercher dans des dépôts alternatifs de chaque distribution pour trouver la version commune. Or, nous ce qu'on veut c'est jouer ensemble et rapidement, pas perdre du temps à les installer.
Avec Flatpak et Flathub, ce fut réglé en 2 minutes, le temps de choisir le jeu, l'installer et plus de problèmes !
Voilà, ça c'est un cas très concret d'un problème difficilement soluble avec la méthode à l'ancienne. Et c'est un bonheur.
Sans oublier les gens qui potentiellement veulent la dernière version de Firefox ou de Libreoffice sans pour autant changer de distributions car le reste leur convient ou jouer avec des dépôts alternatifs dans tous les sens. Pour ce cas d'usage aussi Flatpak est une très bonne solution.
[^] # Re: schéma de nommage
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Debian 10 Buster : une distribution qui a du chien. Évalué à 9.
Bah oui, c'est ça l'intérêt de ce renommage, il y a un lien physique entre l'interface et le matériel. Alors que sinon, au redémarrage, cela peut changer d'affectation. Ce qui est bien pénible.
La plupart des distributions y sont passés il y a longtemps sans soucis. Fedora l'a fait même pour Fedora 15, en 2011.
[^] # Re: « Guerres »
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Canonical refait cavalier seul et annonce une nouvelle boutique logicielle centrée sur Snap. Évalué à 7.
Oui, enfin tu oublies une part essentielle de son propos :
En gros, rien n'empêche à ce que ce composant soit compatible avec musl mais il ne va pas se charger lui même pour ton plaisir de s'en occuper.
Le libre et le développement communautaire ne signifient pas que les développeurs doivent répondre au moindre desiderata de ses utilisateurs. Si tu veux une fonctionnalité ou un support, tu as le code, envoie un correctif et maintiens le.
C'est trop facile d'exiger aux autres de faire l'effort.
[^] # Re: Toujours le même
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Canonical refait cavalier seul et annonce une nouvelle boutique logicielle centrée sur Snap. Évalué à 8.
Snap et Flatpak ne visent pas les mêmes buts. Le but de Snap c'est de facilement installer n'importe quel composant logiciel sur un système sans se préoccuper des dépendances et autres.
Flatpak partage en partie ce but, mais son objectif c'est aussi de fournir une couche commune pour mutualiser un maximum de choses entre les Flatpak, de fournir de limiter les droits d'accès des applications par défaut en utilisant un système de permission ou de requêtes de permissions pour faire plus (comme sur les téléphone mobile) et autres. Pour plus de sécurité et d'isolation des dites applications.
Bref, la conception n'est pas la même, ils ne visent pas vraiment le même besoin. Ce n'est donc pas choquant qu'il y ait cohabitation des deux.
Red Hat a collaboré sur upstart et l'a même adopté. L'abandon d'upstart s'est fait quand ils (Red Hat et Canonical) ont identifié les limites d'upstart qui nécessitait une profonde reconception de la chose. Quand systemd était prêt, on notera que Canonical et Ubuntu n'ont pas fait un scandale et l'ont adopté assez sobrement. Ce n'est pas aussi manichéen qu'on pourrait le croire.
Pourtant ces entreprises ont fait énormément pour l'écosystème, le libre n'a jamais signifié être gratuit et on devrait se féliciter que le libre permette à des gens d'être payé pour le faire avancer. Et ils font un gros travail.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2019 à 10:23.
Marseille - Nice c'est au minimum 2h30 de trajet en TER. C'est donc plus que Paris - Nice en avion et de loin. Et c'est sans compter les retards fréquents sur cette ligne.
Paris - Nice en TGV c'est 5h45 au plus rapide. Si tu dois changer à Marseille tu perds du temps dans le transfert, et comme c'est un TER qui peut être chargé en heure de pointe en particulier, niveau confort ce n'est pas forcément la joie.
Ce n'est pas un hasard si la liaison aérienne Paris - Nice est très utilisée, le gain de temps est notable, le confort est moins bon mais comme la peine dure moins longtemps ça vaut le coup.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 2.
Un TER bondé, ce n'est clairement pas confortable. Et le temps de trajet n'est pas le même non plus.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 4.
Après, peut être que si le TGV ne faisait pas ce tronçon, il serait au hangar et donc inutilisé ? Cela réduirait les frais de maintenances liés à l'usure, mais rentabiliserait moins le coût fixe du TGV en lui même, et pourrait nécessiter l'achat d'autres TER pour compenser qui seraient également sous exploités. Ce n'est donc pas forcément optimal de réserver le TGV exclusivement aux liaisons LGV.
Il faudrait évaluer si effectivement ce temps là économisé aux TGV permettrait de l'utiliser sur une liaison LGV.
C'est d'ailleurs ce que dit l'article du blog en question. Commercialement parlant il peut être plus avantageux d'utiliser le TGV sur les lignes avec des sections sans grande vitesse.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 3. Dernière modification le 11 juillet 2019 à 11:56.
C'est d'ailleurs aussi le cas de la liaison Marseille - Nice qui est également couvert par un TGV au départ / destination de Paris via Lyon. Cette section n'étant pas pourvue encore d'une LGV.
Je présume que ces liaisons étant très fréquentées (l'axe Paris / Marseille est l'une des lignes TGV les plus remplies), laisser le train aller à Nice pour éviter aux voyageurs de se taper une correspondance avec un TER pour plusieurs heures leur permet de gagner des PdM face à l'avion. Surtout que cela passe par des grandes villes. L'avion étant en effet fréquent pour Paris - Nice ou Paris - Bretagne, cela peut doper les ventes avec une telle pratique.
Ne pas oublier qu'un TER niveau confort ce n'est clairement pas un TGV, donc quand tu te fais une journée de trains pour traverser la France, le passer en grande partie dans un TER peut être gênant pour les passagers et les inciter à privilégier autre chose. Et la correspondance implique une perte de temps non négligeable avec le risque en cas de retard de la louper et d'être en difficulté.
Je présume que la SNCF a évalué la question pour éviter de dépenser trop par rapport à l'option TGV sur LGV uniquement et TER pour compléter le trajet de ces grands axes.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 3.
Mieux, tu saisies une adresse de départ et d'arrivée et il se charge de trouver le trajet le plus adéquat, éventuellement en combinant train / bus / vélo / marche.
Le voyageur en général ne se préoccupe pas de partir et d'arriver à une gare précise, son but est de relier deux adresses précises de la manière la plus efficiente (en temps ou en nombre de correspondances). Les sites du genre devraient se focaliser de simplifier ce genre de démarches.
[^] # Re: Question juridique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 2.
Il ne faut pas le voir ainsi je pense.
Le CIO lie l'octroi de l'organisation des Jeux Olympiques sous certaines conditions au pays hôtes. Ces éléments sont connus lors du dépôt de la candidature qui est toujours un acte politique fort approuvé au sommet de l'État étant donné les besoins en infrastructures et financements.
Donc si le pays dépose une candidature, il sait que si elle est retenue il faudra se plier aux exigences émises par le CIO au préalable. Il n'y a pas de surprises. Si ces conditions sont inacceptables, le pays peut ne pas candidater.
Le CIO n'est donc pas plus puissant qu'un État, ce sont les États qui acceptent ces conditions de manière volontaire. Et pour l'instant cela fonctionne car les JO sont une belle vitrine médiatique, politique et touristique et les candidatures ne manquent pas. Si demain tous les pays protestaient contre ces conditions et boycottaient les JO pour cela, le CIO s'alignerait je pense assez rapidement.
Et si les États le voulaient aussi, ils pourraient très facilement faire un JO parallèle sous l'égide d'un autre organisme (l'ONU ?) et le CIO ne pourrait rien faire du tout pour les en empêcher. Tu parles d'un pouvoir.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 5.
Bien moins, les projets des futures lignes LGV ont été très rationalisés au profit de la modernisation des lignes classiques. C'est un changement important, jusqu'à il y a peu, tous les investissements étaient en faveur du TGV exclusivement.
Pour moi il ne faut pas comparer TGV et TER, ce n'est pas le même public ni le même segment de marché.
Le TGV doit servir à relier les grands pôles nationaux et régionaux. L'espacement entre ces arrêts lui permet d'aller plus vite et d'être plus rentable. Son but est de concurrencer l'avion pour les liaisons nationales voire la voiture / car pour les longues distances à but de loisirs ou de vacances. Il n'est clairement pas conçu pour le transport maison / boulot régulier.
Le TER vise le transport du quotidien entre deux villes de taille raisonnables en rejoignant des villes importantes au milieu. Plus d'arrêts donc moins rapide. Son but est clairement de viser les liaisons maisons / boulots et concurrence donc l'usage de la voiture pour cela.
Il est intéressant d'avoir les deux offres au sein du réseau rapide, suivant ton besoin et la liaison que tu dois faire tu privilégieras l'une ou l'autre solution. Voire les deux, comme prendre le TER pour rejoindre une ville plus grande à proximité avant d'utiliser le TGV pour rejoindre une grande métropole à plus longue distance.
Cela est d'autant plus important si on veut pouvoir favoriser l'usage du ferroviaire au détriment de la voiture et de l'avion, si ton trajet Marseille / Paris est trop lent en train, les gens vont se rabattre sur les deux autres solutions ce qui n'est pas terrible d'un point de vue environnemental.
[^] # Re: Honte
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal OUI-Léger : une extension Firefox pour rendre le site oui.sncf plus léger. Évalué à 5.
Attention aux comparaisons entre les pays sur les questions d'infrastructures, que ce soit ferroviaire, d'accès à Internet, etc.
Non pas que la France ne peut pas s'améliorer sur ce point, la marge de progression est notable, mais comparer la France qui a une densité d'environ 100 hab / km2 contre des pays qui ont le double voire le triple n'est pas vraiment logique. Il est bien plus simple en Suisse et surtout au Japon de rentabiliser une infrastructure ferroviaire qu'en France pour couvrir le même pourcentage de population.
D'autant plus que la France a un autre inconvénient de taille, historique par le fait que l'ensemble des liaisons ferroviaires ont été conçues avec la liaison vers Paris en tête, en plus d'avoir les gares parisiennes qui ne communiquent pas entre elles directement. Et la répartition de la population est bien moins homogène qu'ailleurs. Paris a un poids démographique et économique trop important dans le pays ce qui a un impact sur la conception des voies de communications où Paris est privilégié au reste.
[^] # Re: rhha toujours la même chose …
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au message Informaticien expérimenté recherche emploi en télétravail ou dans l'est Lyonnais . Évalué à 7.
Je pense que c'est de l'humour. ;)
[^] # Re: Comment le voir?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche LoL, une affaire sérieuse, compte‐rendu de l’avant‐première. Évalué à 5.
Mais une diffusion télévisée reste hypothétique. Je suppose qu'il y a beaucoup de demandes pour peu d'élus sur ce marché de la diffusion de contenu. Il faut donc que le documentaire les intéresse vraiment, ça peut mais loin d'être joué d'avance. Combien de temps de négociations avant de considérer cette piste comme morte ?
Au moins avec une auto diffusion, pas de garantie sur l'impact auprès du public mais la diffusion est garantie et rapide.
[^] # Re: Paquets
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bienvenue Mageia 7. Évalué à 3.
Qui a dit ou insinué ça ?
[^] # Re: Paquets
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Bienvenue Mageia 7. Évalué à 4.
Puis il y a d'autres choses à prendre en compte.
Les options de compilations utilisées entre les distributions ne sont pas les mêmes, les noms et la version des paquets (pour les dépendances) non plus de même que leur découpage. Il n'est pas rare qu'un gros logiciel soit scindé en différents paquets mais que le choix des noms ou du contenu de chacun diffère.
Bref, en effet le format RPM (ou DEB) ne garantit pas une telle compatibilité entre les distributions.
[^] # Re: Il n'y aura pas de référendum
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à 3.
Le TCE n'est pas le traité de Lisbonne même si l'essentiel du texte est là.
Et entre temps un gouvernement français a été élu avec pour objet du programme d'introduire un traité similaire à celui qui a été rejeté en 2005. La situation est quand même forte différente.
[^] # Re: Une seule solution ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à -1.
Tu renverses totalement la situation. Je n'ai rien à démontrer car à titre personnel je n'ai rien affirmé du tout, je n'ai jamais dit que l'opération du gouvernement était forcément positif. J'ai même mentionné mes réserves à ce sujet.
Tout ce que j'ai dit, et c'est la base de mon argumentaire, c'est que tu affirmes que le dossier est de manière évidente absurde. Le tout en te basant sur un entretien douteux d'un journal qui a fait des raccourcis budgétaires assez énormes qu'une recherche de 5 minutes permet de mettre en évidence. Ils ont juste oubliés de tenir compte que la vente des parts n'était que partiel. Dire une telle sottise dans ce genre de dossier c'est fort le café. Sans compter que tu affirmais que l'État pourrait influencer largement Engie en étant majoritaire alors que ce n'est pas le cas, l'État n'était pas majoritaire dans Engie bien avant la cession des parts en question.
Donc, soit ton discours n'est pas honnête, à savoir que tu prends les chiffres qui t'arrangent même s'ils sont bidons, pour mieux soutenir ton propos. Soit tu es honnête mais tu t'es assez peu renseigné sur le sujet. Dans ce dernier cas, tu ne peux prétendre que la logique même fait que seul ton point de vue importe car finalement tu n'as pas tous les éléments chiffrés bien en tête pour prendre ta décision à ce sujet, car ton point de vue est fondé sur l’idéologisme plus que par réalisme.
Après peut être que tu as finalement raison, je critique juste que tes sources de base étaient mauvaises et qu'il faut bien analyser ce dossier avant de tirer une conclusion. Je ne cherche pas à défendre un point de vue ou l'autre. Donc je n'ai pas à prouver que tu aies tort car j'admets volontiers que tu peux avoir raison finalement (mais en tout cas pas dans des proportions que tu as soutenu au départ).
[^] # Re: Une seule solution ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à 2.
C'est amusant comme tu es absolument certain que l'avenir d'ADP est radieux.
Je ne dis pas que cela va forcément se casser la gueule, mais il faut se méfier de croire que les parts dans une boîte offre une quelconque garantie de rentabilité. Des entreprises qui coulent alors qu'on ne l'avait pas anticipé ça arrive régulièrement. Si un investissement quelconque offre de si grandes garanties de rentabilité, cela se saurait.
L'État n'est pas majoritaire dans Engie, il n'a que 34% des droits de vote.
Notons que l'État français est déjà pas mal impliqué dans EDF et Areva, où il a en effet des parts majoritaires, est-ce qu'Engie est forcément nécessaire dans ce porte feuille ? Malgré l'importance de l'énergie, avons nous des garantie que la voie qu'empruntera Engie sera la bonne ? Ce n'est pas si simple.
Sans tenir compte de l'impact sur la dette française qu'entraînerait l'annulation de la vente de ces parts.
Bref, je te trouve vraiment sûr de toi dans ce dossier et que tu occultes un peu facilement les scénarios alternatifs. Je ne suis pas forcément en faveur de la manœuvre du gouvernement et je trouve que justement cette question électrise un peu les foules alors que la partie technique et financière d'une telle opération n'est pas simple du tout. Surtout avec les données dont nous disposons.
[^] # Re: Une seule solution ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Référendum d’initiative partagée : couvrez ces noms que je ne saurais voir. Évalué à -2.
L'article du Figaro exagère un peu trop l'impact financier. Il semble considérer que l'État vendrait tous les parts qu'il a dans ces trois entreprises alors qu'il semble que l'État français conserve entre 15 et 20% dans la FdJ et Engie. Donc l'État continuera à percevoir une partie des 700 millions évoqués, et sans doute une large part.
Et il faudrait évaluer le gain sur le montant des charges de la dette que cela permet d'économiser. Un crédit ne coûte pas énormément aujourd'hui mais l'impact n'est pas nul non plus.
Et c'est considérer que bien entendu les dividendes sont stables dans le temps (ou garanties) ce qui n'est évidemment pas le cas. D'autant plus dans le cadre d'activités fortement liés à la conjecture politique, économique et énergétique que sont Engie et ADP. Rien ne dit qu'ils ont un avenir radieux même à moyen terme.
Un autre journal évoquait donc que l'État percevrait 630 millions d'euros par an (sans tenir compte de la dette) donc on est bien au dessus des 250 millions que Le Figaro évoque.
Bref, je ne dis pas que le scénario envisagé par le gouvernement est le meilleur, mais il ne faut pas non plus exagérer son impact au delà du raisonnable pour défendre son point de vue.