Euh, étant donné que les budgets publics pour la recherche sont pas forcément hallucinants, tout le monde se bat pour les budgets, l'ambiance est pas nécessairement au top dans les labos et les chercheurs sont poussés à trouver des financements et à bosser avec le privé.
Ils sont pas du tout tous très content de ça, et tu en trouveras pleins pour le regretter, ils ont par exemple été dans la rue pour les dernières manifs contre la dernière réforme des universités.
avec une autre politique, on découvrirait la même chose, mais qu'on en ferait un autre usage.
Je ne vois pas pourquoi ce serait pas en partie vrai. En réalité, ce qui est accessible à la recherche dépend de l'état précédent des recherches (on se base sur ce qu'on sait pour inventer le reste), certaines voix de recherches sont "faciles", donc on les suit naturellement (tout chercheur actuellement recherche des publications, qui lui assurent un certain financement et une certaine indépendance dans l'usage) - tout le monde rêve de fruits murs en bas de l'arbre ( http://www.urbandictionary.com/define.php?term=low-hanging+fruit ), donc ces voix faciles seront explorées quoi qu'il arrive. Elle peuvent être ouverte par des résultats fondamentaux qui sont en général moins cherchés par l'industrie parce qu'on en voit pas facilement les applications. Et la recherche fondamentale c'est pas ce qui est financé par l'industrie le plus facilement parce qu'on en calcule pas facilement les conséquences.
Intéresse toi aussi à la sérendipité par exemple, et si on trouve pas nécessairement ce qu'on cherche ou ce qui est cherché par l'industrie, on trouve souvent des trucs à côté qu'on ne cherchait même pas. Avoir transpiré sur un problème n'assure pas le succès, mais ta réflexion peut très bien t'emmener ailleurs.
Ce n'est pas non plus parce qu'un truc est cherché par l'industrie qu'il est fondamentalement mauvais.
Mais on ne les entend pas beaucoup critiquer ouvertement ou publiquement leur domaine ou leurs collègues sans vertu
Peut être parce que la situation est plus complexe et moins manichéenne que tu l'imagines et que c'est ni simple ni malin de désigner des "méchants" ? Tu préférerai que ces chercheurs bossent directement dans les labos de recherches opaques des industriels avec une communication totalement verrouillée et l'interdiction de publier leurs résultats ? Je ne vois pas trop ce que ça apporterai. D'autant plus que les chercheurs sont pas forcément tendre entre eux, et que ça doit pas être si compliqué de trouver des critiques publiques les uns des autres …
Par quel bout qu'on prenne le problème, je vois pas très bien ou ça mène.
Si ils existaient pas en tant que chercheurs, ils seraient peut être ingénieurs qui bossent pour de grands industriels :)
Dans une société capitaliste, et il faut bien reconnaître que nous sommes dans une société capitaliste, si on doit rejeter tout ce qui a un lien direct ou indirect avec le capital on est pas rendu.
On pourrait probablement reprocher à à peu prêt n'importe qui de faire parfois ses courses au supermarché dans la même veine, mais on serait pas forcément plus avancé. Le capitalisme fonctionne par recherche de profit, c'est assez normal qu'il saute sur les recherches qui lui semblent pouvoir être valorisée sous cette forme. Faut-il pour autant arrêter de faire des recherches ?
Elle rend un poil les chercheurs responsables de l'utilisation et des conséquences de leurs inventions par la société actuelle. Une vraie critique de l'organisation sociale se demanderait probablement aussi de comment on pourrait utiliser ces découvertes différemment … or je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.
Ce qui revient presque à rendre ces recherches responsables de tous les maux de la société et à tout rejeter en bloc, ce qui manque pour le moins de subtilité.
Il y a d'autres facteurs en jeu, sur la vie et le travail. La flexibilité ambiante a imposé aux gens de devoir se déplacer pour pouvoir travailler. Du coup des vieux qui vivaient avec leurs enfants au temps jadis se retrouvent seuls à vieillir sans leurs proches, alors que ni les uns ni les autres n'en sont forcément satisfaits.
C'est une contrainte imposés par certains impératifs d'efficacités de l'industrie qui fait qu'au lieux de profiter du progrès, il apporte des contraintes fortes. De même la concentration industrielle fait que certaines régions se trouvent sinistrées, ou les gens restent parce qu'ils n'ont pas la force ou les finances d'en partir. Ou des générations sacrifiées le temps d'absorber le changement.
On arrive à un point de rupture sur ce plan je pense ou certaines activités sont tellement concentrées et tellement efficaces qu'elles peuvent se concentrer dans un seul pays et déménager à l'envie. Et ou les anciens boulot que tout ça a fait disparaître ne trouvent pas de remplacements, ou alors des remplacements qui sont tellement concurrencés par les automatisme qu'il y a une pression énorme pour avoir des boulots mal payés. Et c'est la seule réponse qu'on trouve : avoir des boulots dévalorisés, et qui curieusement peinent à recruter ce qui n'est pas étranger au fait qu'ils sont mal payés.
Mais on en est toujours à courir après l'emploi, quitte à ce qu'il soit sous valorisé ou sur qualifié avec des milliers de startups dont il ne restera qu'une poignée à l'arrivée. Donc travailler comme un taré pour avoir de bonne chances de s'écraser comme une merde à l'arrivée. Ça fait rêver.
Sans vouloir verser dans l'angélisme et vouloir se passer de toute forme de critique du progrès, cette critique sent un peu le moisi dans le genre "critique du progrès technologique". Rien de très neuf dans les arguments.
Quitte à interroger la place des technologies dans nos vie et leur impact sur l'emploi, pourquoi on en arrive jamais à rediscuter sérieusement les vieilles promesses du progrès qui permettrait d'automatiser les trucs chiants pour profiter un peu de la vie, donc réinterroger radicalement la place du travail dans nos vies et nos sociétés ?
L'exemple typique qui me vient à l'esprit ici c'est la manière de s'occuper des vieux. Peut être que la technologie pourrait apporter des choses sur ce plan, mais ce qui me semble être au coeur du problème c'est qu'on passe une bonne partie de notre temps à travailler, et pendant ce temps là ben on s'occupe pas des vieux. Profiter du progrès, ça pourrait pas être dégager globalement du temps libre pour que les gens puissent passer plus de temps avec leurs proches ? Rajouter du personnel dans les maisons de retraîte qui soit un peu plus considéré socialement qu'actuellement et soumis à des pressions d'efficacités qui les empêchent de passer du temps avec les gens ?
Évidemment c'est une critique ultra radicale vu la vision structurante du travail et du salaire dans nos vies, nos sociétés et notre pouvoir sur la société …
Il y eu quand même une tonnes de journaux (et de commentaires) sur le sujet, ici même
Oui enfin comme ça vire souvent au troll pour des raisons étranges et que c'est quand même des questions un poil chiantes, faut 1) avoir eu envie de lire les threads interminable 2) avoir supporté le ton cassant de certains commentateurs 3) s'en souvenir. C'est des conditions qui font qu'un rappel clair sans bruit parasite autour peut être utile.
Oui c'est exactement ce qui est dit dans la dépêche :) le truc que ça dit justement c'est qu'il y a beaucoup de lignes de code dans un navigateur qui ne servent parfois que sur des niches, et que le nombre de ligne de code utilisées par tous les sites est probablement relativement faible en comparaison du nombre de lignes de code totales.
Globalement avec les migrations qui s'accumulent il doit commencer à avoir une base d'utilisateurs relativement solide qui va pas disparaître du jour au lendemain quand même.
Ouais comme c'est ouvert sur tout le web comme techno à la base, il y a des namespace dans tous les sens, et comme Wikidata est un projet multilingue il faut se taper les numéros de propriétés illisible et le code de traduction des ids en labels dans une langue pour avoir un résultat lisible, mais clairement c'est prometteur.
Le modèle de données atypique de Wikidata par rapport au RDF classique facilite pas les choses non plus et rend les requêtes plus verbeuse, mais c'est le prix à payer pour avoir un modèle relativement simple et flexible.
Mais globalement oui, ça valide complètement les technos RDF et SPARQL qui montrent qu'elles s'adaptent pas trop mal, et quand on aura des surcouches pour gérer un peu le boilerplate nécessaire ça va donner et ça va être relativement accessible aux amateurs d'écrire des requêtes.
Donc ça peut planter lamentablement en partant en boucle infinie ? Il se passe quoi du coup, ça mobiliserait toute la puissance de calcul du réseau en dépenssant toutes les "ressources" de minage ? Ou il y a des gardes fous ?
Faudrait une API du VFS de l'OS sur laquelle les bureaux, dbus et autres loggers pourraient se brancher pour qu'une interface un peu plus haut niveau puisse présenter l'information à l'utilisateur/admin non ?
Euh non on s'en fout pas, c'est comme la sécurité, plus tu rajoutes de barrière, non ça ne découragera pas les plus motivés, mais ça pourra réduire signicativement le nombre de candidat. Là dans l'article ils parlent de "tache sysiphéenne". Donc ça rend sans doute les abus plus facilement gérables.
D'autre part, il est possible de respecter le pseudonymat quand même, de la même manière qu'aujourd'hui il y a peu d'utilisateurs Wikipédias, les stewards, qui sont capables de vérifier si deux utilisateurs utilisent la même IP pour abuser de la gentillesse des Wikipédiens, il peut aussi exister un système ou l'identité réelle n'est pas forcément dévoilée.
Sinon clairement je pense que ton raisonnement ne tient pas. C'est une question d'échelle : déjà passer d'un réseau ou une seule personne peut créer pleins de comptes pour noyer le poisson à trouver des prêtes noms, c'est plus du tout pareil et ça complexifie largement la tâche.
Ensuite il y a une question que tu ne prends pas en compte : la réputation. Le principe des 50 éditions, c'est que quelqu'un qui a pris la peine de faire 50 éditions est plus digne de confiance qu'une IP anonyme qui a déjà été revertée auparavant pour avoir remplacer tout le contenu d'un article par "caca". Y compris si c'est un pseudo, un pseudo même anonyme avec 100 vraies éditions s'est investi vraiment et est plus digne de confiance qu'un anonyme qui a auparavant fait de la merde. Il n'est pas impossible qu'il commence à faire de la merde ensuite mais là encore on a réduit les risques largement parce que si il détruit la réputation de son compte, et il doit recommencer.
Le soucis actuellement c'est qu'une édition bidon comme "rajouter un retour chariot dans un article" c'est compté de la même manière que créer un article complet hors ligne et le rajouter en un seul coup sur Wikipédia. C'est donc facile de se fabriquer une réputation avec un robot …
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 3.
Euh, étant donné que les budgets publics pour la recherche sont pas forcément hallucinants, tout le monde se bat pour les budgets, l'ambiance est pas nécessairement au top dans les labos et les chercheurs sont poussés à trouver des financements et à bosser avec le privé.
Ils sont pas du tout tous très content de ça, et tu en trouveras pleins pour le regretter, ils ont par exemple été dans la rue pour les dernières manifs contre la dernière réforme des universités.
Je ne vois pas pourquoi ce serait pas en partie vrai. En réalité, ce qui est accessible à la recherche dépend de l'état précédent des recherches (on se base sur ce qu'on sait pour inventer le reste), certaines voix de recherches sont "faciles", donc on les suit naturellement (tout chercheur actuellement recherche des publications, qui lui assurent un certain financement et une certaine indépendance dans l'usage) - tout le monde rêve de fruits murs en bas de l'arbre ( http://www.urbandictionary.com/define.php?term=low-hanging+fruit ), donc ces voix faciles seront explorées quoi qu'il arrive. Elle peuvent être ouverte par des résultats fondamentaux qui sont en général moins cherchés par l'industrie parce qu'on en voit pas facilement les applications. Et la recherche fondamentale c'est pas ce qui est financé par l'industrie le plus facilement parce qu'on en calcule pas facilement les conséquences.
Intéresse toi aussi à la sérendipité par exemple, et si on trouve pas nécessairement ce qu'on cherche ou ce qui est cherché par l'industrie, on trouve souvent des trucs à côté qu'on ne cherchait même pas. Avoir transpiré sur un problème n'assure pas le succès, mais ta réflexion peut très bien t'emmener ailleurs.
Ce n'est pas non plus parce qu'un truc est cherché par l'industrie qu'il est fondamentalement mauvais.
Peut être parce que la situation est plus complexe et moins manichéenne que tu l'imagines et que c'est ni simple ni malin de désigner des "méchants" ? Tu préférerai que ces chercheurs bossent directement dans les labos de recherches opaques des industriels avec une communication totalement verrouillée et l'interdiction de publier leurs résultats ? Je ne vois pas trop ce que ça apporterai. D'autant plus que les chercheurs sont pas forcément tendre entre eux, et que ça doit pas être si compliqué de trouver des critiques publiques les uns des autres …
Par quel bout qu'on prenne le problème, je vois pas très bien ou ça mène.
[^] # Re: Mauvaises questions
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 1. Dernière modification le 13 octobre 2015 à 09:04.
Si ils existaient pas en tant que chercheurs, ils seraient peut être ingénieurs qui bossent pour de grands industriels :)
Dans une société capitaliste, et il faut bien reconnaître que nous sommes dans une société capitaliste, si on doit rejeter tout ce qui a un lien direct ou indirect avec le capital on est pas rendu.
On pourrait probablement reprocher à à peu prêt n'importe qui de faire parfois ses courses au supermarché dans la même veine, mais on serait pas forcément plus avancé. Le capitalisme fonctionne par recherche de profit, c'est assez normal qu'il saute sur les recherches qui lui semblent pouvoir être valorisée sous cette forme. Faut-il pour autant arrêter de faire des recherches ?
[^] # Re: Pourquoi traduire?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Linux From Scratch 7.8 : nouvelle version de la distro dont vous êtes le dictateur !. Évalué à 3.
La mode est au multidisciplinaire !
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Elle rend un poil les chercheurs responsables de l'utilisation et des conséquences de leurs inventions par la société actuelle. Une vraie critique de l'organisation sociale se demanderait probablement aussi de comment on pourrait utiliser ces découvertes différemment … or je n'ai pas l'impression que ce soit le cas.
Ce qui revient presque à rendre ces recherches responsables de tous les maux de la société et à tout rejeter en bloc, ce qui manque pour le moins de subtilité.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Il y a d'autres facteurs en jeu, sur la vie et le travail. La flexibilité ambiante a imposé aux gens de devoir se déplacer pour pouvoir travailler. Du coup des vieux qui vivaient avec leurs enfants au temps jadis se retrouvent seuls à vieillir sans leurs proches, alors que ni les uns ni les autres n'en sont forcément satisfaits.
C'est une contrainte imposés par certains impératifs d'efficacités de l'industrie qui fait qu'au lieux de profiter du progrès, il apporte des contraintes fortes. De même la concentration industrielle fait que certaines régions se trouvent sinistrées, ou les gens restent parce qu'ils n'ont pas la force ou les finances d'en partir. Ou des générations sacrifiées le temps d'absorber le changement.
On arrive à un point de rupture sur ce plan je pense ou certaines activités sont tellement concentrées et tellement efficaces qu'elles peuvent se concentrer dans un seul pays et déménager à l'envie. Et ou les anciens boulot que tout ça a fait disparaître ne trouvent pas de remplacements, ou alors des remplacements qui sont tellement concurrencés par les automatisme qu'il y a une pression énorme pour avoir des boulots mal payés. Et c'est la seule réponse qu'on trouve : avoir des boulots dévalorisés, et qui curieusement peinent à recruter ce qui n'est pas étranger au fait qu'ils sont mal payés.
Mais on en est toujours à courir après l'emploi, quitte à ce qu'il soit sous valorisé ou sur qualifié avec des milliers de startups dont il ne restera qu'une poignée à l'arrivée. Donc travailler comme un taré pour avoir de bonne chances de s'écraser comme une merde à l'arrivée. Ça fait rêver.
# Encore à côté du sujet
Posté par thoasm . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 10.
Sans vouloir verser dans l'angélisme et vouloir se passer de toute forme de critique du progrès, cette critique sent un peu le moisi dans le genre "critique du progrès technologique". Rien de très neuf dans les arguments.
Quitte à interroger la place des technologies dans nos vie et leur impact sur l'emploi, pourquoi on en arrive jamais à rediscuter sérieusement les vieilles promesses du progrès qui permettrait d'automatiser les trucs chiants pour profiter un peu de la vie, donc réinterroger radicalement la place du travail dans nos vies et nos sociétés ?
L'exemple typique qui me vient à l'esprit ici c'est la manière de s'occuper des vieux. Peut être que la technologie pourrait apporter des choses sur ce plan, mais ce qui me semble être au coeur du problème c'est qu'on passe une bonne partie de notre temps à travailler, et pendant ce temps là ben on s'occupe pas des vieux. Profiter du progrès, ça pourrait pas être dégager globalement du temps libre pour que les gens puissent passer plus de temps avec leurs proches ? Rajouter du personnel dans les maisons de retraîte qui soit un peu plus considéré socialement qu'actuellement et soumis à des pressions d'efficacités qui les empêchent de passer du temps avec les gens ?
Évidemment c'est une critique ultra radicale vu la vision structurante du travail et du salaire dans nos vies, nos sociétés et notre pouvoir sur la société …
[^] # Re: Les brevets source de discorde.
Posté par thoasm . En réponse au journal x265 passe en version 1.8. Évalué à 7.
Oui enfin comme ça vire souvent au troll pour des raisons étranges et que c'est quand même des questions un poil chiantes, faut 1) avoir eu envie de lire les threads interminable 2) avoir supporté le ton cassant de certains commentateurs 3) s'en souvenir. C'est des conditions qui font qu'un rappel clair sans bruit parasite autour peut être utile.
# Des années après ;..
Posté par thoasm . En réponse au journal Phylogénie, licence propriétaire et immigration. Évalué à 7.
On dirait que des gens choisissent toujours leur vocation pour prouver que des races humaines existent.
Jolie piqure de rappel, si il y en avait besoin.
[^] # Re: Remarque à la c...
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Servo fin 2015 : où en est-on ?. Évalué à 3.
Oui c'est exactement ce qui est dit dans la dépêche :) le truc que ça dit justement c'est qu'il y a beaucoup de lignes de code dans un navigateur qui ne servent parfois que sur des niches, et que le nombre de ligne de code utilisées par tous les sites est probablement relativement faible en comparaison du nombre de lignes de code totales.
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à 1.
Jamais j'mapproche.
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à 2.
Non ce serait plutôt option 24 : je me suis trmopé de buoton
[^] # Re: Phase terminale
Posté par thoasm . En réponse au journal Microsoft sort sa distribution Linux, dédiée au réseau du Cloud Azure. Évalué à -4.
Oups, j'ai inutilisé pour cause d'inattention (il manquait cette option au sondage) /o\
Ça mérite vengeance.
[^] # Re: Creative Commons
Posté par thoasm . En réponse au journal Le ministère italien de la défense en cours de migration vers Libre Office et ODF. Évalué à 5.
Globalement avec les migrations qui s'accumulent il doit commencer à avoir une base d'utilisateurs relativement solide qui va pas disparaître du jour au lendemain quand même.
[^] # Re: C'est très intéressant....
Posté par thoasm . En réponse au journal Chroniques de Wikidata : Évitez le fork, cherchez le Join !. Évalué à 3.
Ça doit être ça que tu cherches, mais je sais pas si c'est vraiment à jour : https://www.wikidata.org/wiki/Wikidata:List_of_properties/fr
Sinon les projets thématiques sur Wikidata doivent maintenir une liste des propriétés qui les intéressent, https://www.wikidata.org/wiki/Wikidata:List_of_properties/fr Il y a ça aussi : https://www.wikidata.org/wiki/Category:All_Properties
C'est Wikidata, c'est un projet en construction un peu perpétuelle, tout s'organise de manière communautaire et un peu ad hoc :)
[^] # Re: SPARQL c'est génial
Posté par thoasm . En réponse au journal Chroniques de Wikidata : du visible ! requêtes et unités. Évalué à 4.
Ouais comme c'est ouvert sur tout le web comme techno à la base, il y a des namespace dans tous les sens, et comme Wikidata est un projet multilingue il faut se taper les numéros de propriétés illisible et le code de traduction des ids en labels dans une langue pour avoir un résultat lisible, mais clairement c'est prometteur.
Le modèle de données atypique de Wikidata par rapport au RDF classique facilite pas les choses non plus et rend les requêtes plus verbeuse, mais c'est le prix à payer pour avoir un modèle relativement simple et flexible.
Mais globalement oui, ça valide complètement les technos RDF et SPARQL qui montrent qu'elles s'adaptent pas trop mal, et quand on aura des surcouches pour gérer un peu le boilerplate nécessaire ça va donner et ça va être relativement accessible aux amateurs d'écrire des requêtes.
[^] # Re: HS langues
Posté par thoasm . En réponse au journal Qui fait des trucs "cools" en France et en Europe?. Évalué à 4.
Si ça ne jouait un tour qu'au PS et à l'UMP …
# Turing complet ?
Posté par thoasm . En réponse au journal Ethereum, désormais officiellement lancé. Évalué à 4.
Donc ça peut planter lamentablement en partant en boucle infinie ? Il se passe quoi du coup, ça mobiliserait toute la puissance de calcul du réseau en dépenssant toutes les "ressources" de minage ? Ou il y a des gardes fous ?
[^] # Re: Faut faire un choix ...
Posté par thoasm . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 2.
Arf, maintenant on est parti dans une partie de billard à 42 bandes pour tenter d'interpréter ton geste, c'est malin !
# Faut faire un choix ...
Posté par thoasm . En réponse au sondage Sur LinuxFr.org, quand je vote pertinent/inutile, en fait je vote.... Évalué à 1.
J'avoue que parfois je cède à l'option 2. Mais comme souvent ça revient au même que mon vote, j'ai pas voté 2.
[^] # Re: Système de fichiers ?
Posté par thoasm . En réponse à la dépêche Sortie de Fim 1.0.2, qui vérifie l'intégrité de vos fichiers. Évalué à 2.
Faudrait une API du VFS de l'OS sur laquelle les bureaux, dbus et autres loggers pourraient se brancher pour qu'une interface un peu plus haut niveau puisse présenter l'information à l'utilisateur/admin non ?
# De là à dire que Bolloré est un dictateur ...
Posté par thoasm . En réponse au journal 2017 : On change les têtes et on fait le grand ménage avant que le vent tourne. Évalué à 6.
http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/05/video-lapsus-nicolas-sarkozy-dictateurs-politique-video_n_8093392.html
[^] # Re: bof
Posté par thoasm . En réponse au journal Wikipédia, Anonymat et honnêteté : un gros réseau d'éditeurs Wikipédia payés demantelé. Évalué à 1.
Oui alors ce genre de réaction c'est exactement ce dont je parle quand je parle de réfléchir autrement /o\
[^] # Re: bof
Posté par thoasm . En réponse au journal Wikipédia, Anonymat et honnêteté : un gros réseau d'éditeurs Wikipédia payés demantelé. Évalué à 5.
On sait bien que tu es blasé mais quand même, tu pourrais essayer un peu de réfléchir autrement :p
[^] # Re: bof
Posté par thoasm . En réponse au journal Wikipédia, Anonymat et honnêteté : un gros réseau d'éditeurs Wikipédia payés demantelé. Évalué à 3.
Euh non on s'en fout pas, c'est comme la sécurité, plus tu rajoutes de barrière, non ça ne découragera pas les plus motivés, mais ça pourra réduire signicativement le nombre de candidat. Là dans l'article ils parlent de "tache sysiphéenne". Donc ça rend sans doute les abus plus facilement gérables.
D'autre part, il est possible de respecter le pseudonymat quand même, de la même manière qu'aujourd'hui il y a peu d'utilisateurs Wikipédias, les stewards, qui sont capables de vérifier si deux utilisateurs utilisent la même IP pour abuser de la gentillesse des Wikipédiens, il peut aussi exister un système ou l'identité réelle n'est pas forcément dévoilée.
[^] # Re: bof
Posté par thoasm . En réponse au journal Wikipédia, Anonymat et honnêteté : un gros réseau d'éditeurs Wikipédia payés demantelé. Évalué à 5.
Sinon clairement je pense que ton raisonnement ne tient pas. C'est une question d'échelle : déjà passer d'un réseau ou une seule personne peut créer pleins de comptes pour noyer le poisson à trouver des prêtes noms, c'est plus du tout pareil et ça complexifie largement la tâche.
Ensuite il y a une question que tu ne prends pas en compte : la réputation. Le principe des 50 éditions, c'est que quelqu'un qui a pris la peine de faire 50 éditions est plus digne de confiance qu'une IP anonyme qui a déjà été revertée auparavant pour avoir remplacer tout le contenu d'un article par "caca". Y compris si c'est un pseudo, un pseudo même anonyme avec 100 vraies éditions s'est investi vraiment et est plus digne de confiance qu'un anonyme qui a auparavant fait de la merde. Il n'est pas impossible qu'il commence à faire de la merde ensuite mais là encore on a réduit les risques largement parce que si il détruit la réputation de son compte, et il doit recommencer.
Le soucis actuellement c'est qu'une édition bidon comme "rajouter un retour chariot dans un article" c'est compté de la même manière que créer un article complet hors ligne et le rajouter en un seul coup sur Wikipédia. C'est donc facile de se fabriquer une réputation avec un robot …