Et pour ceux qui l'ont déjà passé (ça commence à faire un certain nombre de millions), ça n'a d'avantage nulle-part ni pour soi ni pour les autres, vu les chances très faibles de réinfection.
J'imagine que ça dépend si on parle d'une vague de cas (possiblement une vague de tests) ou d'une vague d'hospitalisations intensives ou décès (vraiment pas clair pour l'instant) : source officielle (je lis pas le suédois, mais sauf erreur, on a trois graphiques : cas, hospitalisations intensives, décès dans l'ordre). Et même pour ce qui est des tests positifs et en tenant compte de la différence de population, on est loin de la situation en France (l'équivalent serait 6 ou 7 mil cas par jour, ils sont entre mil et mil cinq cents).
On est bien d'accord, c'est juste une constatation de qui a le pouvoir d'imposer sa méthode actuellement, que ce soit dans la relation entre professeur et étudiant comme dans la relation entre gouvernement et peuple.
En vrai, l'image est plus compliquée, car le professeur doit appliquer le programme et méthodes de l'Éducation, donc c'est pas vraiment lui qui fait le choix de l'infantilisation non plus, c'est de nouveau le gouvernement ;-)
Comme tu le dis, la question de la responsabilité est secondaire, c'est plutôt la question de savoir qui a potentiellement les moyens d'initier une sortie de la boucle : a proiri l'entité qui planifie l'éducation et qui a le pouvoir de décision pour déterminer les obligations et recommandations (le gouvernement). Mais tu as peut-être une idée de comment faire en sorte que le peuple initie lui-même cette sortie de boucle ?
Sauf que c'est pas vraiment une boucle : il y a un début. Un enfant qu'on habitue à être traité en enfant idiot agira en tant que tel. Utiliser cela pour justifier par la suite encore plus d'infantilisation conduit à une boucle facile. Mais le choix initial de la méthode (infantilisation ou responsabilité) appartient au professeur, pas à l'étudiant.
Ce serait criminel que le gouvernement dise que c'est de bonne éducation de faire la bise et de serrer la main à tout le monde et que le masque n'est recommandé nulle-part (situation culturelle avant-mars). Pour les bars ouverts, je sais pas : perso, ça ne me dérange pas qu'ils les ferment (j'y vais pas souvent), mais pour beaucoup c'est un lieu important pour s'amuser, socialiser et se défaire du stress. Je verrais ça raisonnable uniquement localement si on voit sous peu que les hôpitaux vont être surchargés dans une région (en pratique une grosse ville). Utiliser le nombre de cas pour décider combien et où réagir n'est pas forcément pertinent : si c'est surtout des jeunes (ou personnes non à risque en général) qui l'attrapent en début de saison et qu'ils font globalement attention à ne pas le passer aux personnes âgées (masque etc.), c'est peut-être à terme utile pour réduire la taille et l'impact d'une vague cet hiver.
Après, bien sûr, si les effets à long terme du covid que tu mentionnes étaient terribles et ce même chez les jeunes au point qu'il faille essayer d'éliminer la maladie et pas seulement la ralentir, ce serait autre chose. Sauf que cet objectif semble de toutes façons trop difficile à atteindre, donc sans stats sur ces effets, c'est se lancer dans une mission presque impossible demandant de gros sacrifices (pas juste fermer les bars) sans pouvoir évaluer si c'est justifié.
Je me demande comment ne pas accepter un argument sans la moindre statistique est devenu pour toi ne pas accepter un argument sans savoir TOUT et ne RIEN faire ;-)
C'est comme il n'y a pas longtemps, dans un média espagnol, un article est passé annonçant qu'un bébé était mort du covid, sauf que suite à des plaintes (possiblement la famille) ils ont rectifié leur titre : le bébé est mort en fait d'un cancer, mais a été testé positif une fois (une fois, pas la deuxième). Diffuser des informations sans rigueur ni parfois la moindre éthique, en générant du stress en trop, c'est positif ?
C'est tout l'intérêt du truc, diffuser le message « inutile de se rebeller, les méchants sont punis maintenant, vous pouvez nous faire confiance de nouveau » :-)
Ouais, mais d’un autre côté, on sait maintenant que Covid peut avoir des conséquences à long terme sur la santé, même si tu en guéri
On a des stats sur ça ? Autrement, d'un point de vue purement qualitatif, c'est vrai pour la plupart des maladies attrapées par des centaines de millions de personnes (40 millions de cas confirmés). Le stress et la pauvreté provoqués par la gestion peuvent aussi avoir des conséquences à long terme sur la santé. Pour que ça devienne une information utilisable, il faut des études qui permettent d'évaluer quantitativement ces conséquences ; autrement, ce genre d'information contribue juste sans rigueur à la peur (donc au stress qui nuit à la santé).
Oui, mais avec plus de fonctionnalités : tu peux bloquer non seulement les scripts, mais le css, les images, les frames, etc.
Après, ça vient aussi avec une liste de sites bloqués par défaut, perso je ne l'utilise pas (je bloque tout par défaut sauf css et images du site, puis autorise ce qui m'intéresse si besoin).
En même temps, c'est un texte qui liste des défauts de certaines pratiques courantes d'écritures inclusives d'un point de vue linguistique.
Pour certaines critiques, comme la pratique de préférer des doublons ou formes pairées à l'utilisation du masculin pluriel comme neutre, il y a des arguments en face fondés sur des études psychologiques qui expliquent que le genre grammatical a une influence sur notre pensée. Mais le domaine de l'influence du langage sur la pensée en général, bien que très intéressant, est quand même assez balbutiant. Les chercheurs en linguistique cognitive semblent en général penser que l'influence existe mais est faible. Les cas d'études sont encore des tests avec des résultats très spécifiques dont l'impact pratique dans la société est impossible à évaluer. Pas de quoi préconiser des changements avec confiance pour le moment : au mieux les tester à petite échelle et voir s'il y a moyen d'en tirer quelque chose.
Pour le cas du point médian, je ne sais même pas s'il y a une seule étude sur son effet.
D'habitude, les homophones sont sur des mots aux champs sémantiques très différents ou appartenant à des catégories grammaticales différentes, donc la confusion est facile à résoudre à l'aide du contexte.
Après, pour les cas qui posent problème, faudrait faire l'expérience et voir. C'est pas forcément un drame de garder des écritures différentes du moment qu'il y a une logique morphologique claire, du genre part (car partie) au lieu de par, même si c'est pas clair que ça aide plus que ça ne complique les choses, car ce sont des mots appartenant à des classes grammaticales différentes, la confusion est très difficile. Un bon début, ce serait d'enlever toutes les lettres muettes correspondant à des phénomènes grammaticaux inexistants dans la langue orale (comme beaucoup de variations fictives dans les conjugaisons, certains -e et pluriels fictifs -s muets et ne conduisant même pas à des liaisons), qui apportent des distinctions artificielles dont beaucoup de langues se passent sans soucis.
C'est bien dommage, j'espère qu'un fork poursuivra le projet. C'est le plugin n°1 que j'installe à chaque fois, ça rend tellement de pages plus utilisables ; et certaines inutilisables à raison :-)
Ça doit être spécifique à certains milieux ou régions, ou alors une mode récente. À l'école, j'ai toujours entendu « est-ce que quelqu'un connait la réponse ? » ou « est-ce que quelqu'un a un stylo à me prêter ? ».
L'usage de « quelqu'une » m'est d'autant plus surprenant, que dans des phrases qui n'autorisent pas les deux à la fois, comme « Je parlais avec quelqu'un » ou « J'ai vu quelqu'un », je ne pense pas l'avoir jamais vu employé ni à l'écrit ; « Je parlais avec quelqu'une » sonne très étrange, en tous cas pour moi, donc « quelqu'une » ne semble pas être un équivalent féminin (ni féminisé) de « quelqu'un » auquel son usage serait subordonné.
L'utilisation de « quelqu'une », mais seulement après « quelqu'un ou », me fait l'effet d'une parodie de galanterie assez douteuse ou au mieux d'une formule de politesse ad hoc.
Pour le genre si « quelqu'une » existe, il me semble qu'il est en vois d’extinction
Perso, à part dans certains écrits, j'ai jamais vu ça, je ne suis pas sûr que ça ait vraiment appartenu à la langue orale. Ça me donne un peu la même impression que si quelques rares écrivains créent le néologisme « un person » au lieu de « une personne », puis des gens veulent du coup éviter « une personne », car l'existence rare de « un person » rendrait « une personne » non neutre.
En quoi le pronom indéfini « quelqu'un » est différent du mot « personne » ? (à part que l'un est un pronom indéfini masculin singulier et l'autre un nom singulier féminin)
Dans l'écrit français, on retrouve beaucoup d'éléments « élitistes » qui ne suivent pas la linguistique de la langue naturelle : par exemple, les conjugaisons fictives à l'écrit. La langue orale a peu de conjugaisons réelles pour la plupart des verbes : par exemple, au présent de l'indicatif les verbes en -er n'ont des variations qu'aux formes plurielles chantons, chantez, le reste sont des homophones de chante. Ça reste plus que l'anglais (qui n'a qu'une seule variation à la troisième personne du singulier), mais moins que les 5 formes de l'écrit français.
Par contre, même si moins présent qu'à l'écrit (par exemple -e muets marquant un genre fictif « élitiste » à la fin, style ami vs amie), le genre est un phénomène grammatical qui existe dans la langue orale, ce n'est pas le fruit d'un élitisme, mais d'une évolution naturelle. Dans certaines langues comme le français, c'est partiellement corrélé au genre sexuel (donc pas de disjonction totale des genres grammatical et sexuel). D'autres langues ont des genres différents (animé vs non-animé, fort vs faible, rationnel vs irrationnel, humain vs animal vs non-animé, humain vs animal vs plante vs abstrait vs fruit/liquide … etc.). Beaucoup de langues ayant un système ayant un système de genre grammatical forcent beaucoup de mots à rentrer dans une des catégories, même quand le système a priori ne les concernerait pas : ce qui décide à la fin, c'est la chance et des considérations comme la phonétique (du style par quel son ça commence ou termine) ou la morphologie, rarement des influences culturelles (du genre les chaises seraient utilisées par les femmes et les tabourets par les hommes) ou élitistes.
Au fond, le résumé, c'est que toute réforme de l'écrit avec un but non scientifique, c'est-à-dire différent du but linguistique (retranscrire la langue orale), rendra l'écriture plus excluante.
Ça ne devrait pas être une surprise. On sait bien en français que toute disparité entre écrit et oral est source d'erreurs : la plupart des fautes qu'on fait s'expliquent par une disparité de ce type. Homophones ou lettres muettes, temps inutilisés à l'oral (passé simple), etc. sont toutes des choses qui rendent la maîtrise de l'écrit plus difficile, donc excluante ; sauf que pour l'écriture inclusive, la difficulté atteint de nouveaux sommets, car le système ne suit même pas une logique phonétique ou morphologique.
Je ne pense pas qu'il y ait vraiment encore de bonne solution pour l'EPUB à partir de LaTeX. Tu peux essayer pandoc, qui produit de l'EPUB3 en utilisant mathml (pas géré par toutes les liseuses), mais son parseur LaTeX laisse peut-être encore à désirer (plein de choses n'étaient pas bien gérées quand j'avais essayé, mais c'était il y a quelques années). Sinon, dans cette question stackexchange la deuxième solution propose d'utiliser latexml puis ebook-convert (de calibre), mais je sais pas ce que ça donne, j'ai jamais testé.
Merci pour cette analyse détaillée sur les mécaniques de Unvanquished !
C'est vrai que la classification dans un genre particulier est difficile pour beaucoup de jeux (jouant aux roguelikes, j'en sais quelque chose) et pas forcément utile en soi. Elle dépend trop de la sensibilité de chacun : tel ou tel critère est plus important et attractif ou non suivant les personnes.
En pratique, j'ai l'impression que le plus clair pour réintroduire vite-fait dans un post, c'est juste d'essayer de condenser le plus d'aspects en précisant les termes un peu trop vastes comme stratégie : genre ici, « jeu de tir et stratégie entre joueurs (incluant construction et gestion) à la première personne en temps-réel » ou quelque chose dans ce goût là. Les deux points qui sont peut-être inattendus pour un jeu de tir en première personne, c'est le côté élaboration d'une stratégie entre joueurs et la partie construction/gestion qui, d'ailleurs, n'est pas totalement mise en avant dans le premier paragraphe du about du site qui mentionne uniquement les upgrades (après, j'avoue, c'est pas facile à bien résumer tout ça).
Perso, je comprends ton point de vue : en lisant simplement jeu de tir à la première personne, même avec le mot stratégie à côté, c'est facile de faire un raccourci et de rester sur une image erronée du jeu. Par contre, le risque de résumer simplement en un jeu de stratégie temps réel dans un post, c'est qu'on ne s'imagine pas que c'est un jeu d'action à la première personne entre joueurs ; enfin, avec les images un peu quand même :-) Même si le cœur du jeu est la stratégie entre joueurs, les actions de base effectuées (bouger, tirer, etc.) correspondent aux sensations d'un jeu de tir à la première personne, l'interface utilisateur en est fortement dépendante. Je dirais que l'interface utilisateur n'est pas vraiment un aspect du jeu : même si ça ne définit pas l'essence du jeu (c'est plus de la stratégie), ça nous dit à quel type d'interaction de base on doit s'attendre, ce qui est aussi important dans un jeu vidéo.
c'est le confinement dur de ce printemps et pas les mesures actuelles, le port du masque, etc.
Le confinement, c'était bien sûr plus impactant, mais l'obligation de port de masque et la peur conduisent quand même à beaucoup moins de monde dans certains types de commerces (genre bars, restaurants) ou évènements (concerts, etc.). Ça n'affecte pas les supermarchés, ça dépend vraiment des cas. Et le tourisme international n'est pas à négliger en France (de mémoire première destination touristique), suivant les endroits l'effet est soit négligeable, soit positif (genre plus de tourisme local), ou catastrophique.
C'est peut-être triste, mais sur un sujet complexe comme celui-ci, à un moment il faut mettre des limites dans la réaction. Pousser les mesures trop loin (port du masque à l'extérieur ou dans des lieux sans personnes à risques comme l'école) et la médiatisation trop loin aussi (du genre, annoncer tous les jours le nombre de morts, ou surmédiatiser les rares cas de morts ou séquelles graves chez les jeunes), à un moment le retour sur investissement est nul par rapport à l'objectif théorique (éviter des débordements dans les hôpitaux).
Les accidents de la route enlèvent probablement plus d'années de vie aux citoyens chaque année (si on compte que ça affecte plus des jeunes que des vieux) et on n'assiste pas à la même réaction : on a des mesures (normes et signalisation routières, améliorations de la sécurité des voitures), mais en dehors de quelques vidéos choquantes qui sont passées à un moment ou un autre, rien qui ait conduit nos gouvernements à considérer des mesures difficiles pour l'économie et la société, ni une médiatisation transformant ceci en préoccupation principale de la société sur une période aussi longue (pourtant, à mon avis, le sujet mériterait plus d'attention).
Et je dis les accidents de la route, mais on peut dire de même d'autres causes, comme les suicides, qui reçoivent encore moins d'attention que les accidents de la route (et pour le coup, là c'est mal), ou les noyades (deuxième cause de décès accidentelle pour les enfants après la route, pourtant on n'a pas encore interdit la plage ni les piscines, même pas les privées).
Et plusieurs grippes combinées ont le même effet, pourtant d'habitude on n'assiste à aucune mesure (malgré des débordements occasionnels dans les hôpitaux), même pas la semaine de pic maximal de cas (alors qu'a priori, ce serait utile), c'est l'autre extrême.
Être manichéen, c'est tout ramener soit au bien soit au mal ; c'est un peu ce que tu fais en rejetant comme improbable tout ce que tu considères comme « mal ».
J'ai l'impression que tu pars de principe que les décideurs ne sont pas calés dans leur propre domaine. La politique et culture de la peur sont des outils étudiés et utilisés en long et en large depuis des centaines voire milliers d'années. Autant les politiques et les médias ne sont souvent pas calés en science, ça me semble naïf de penser qu'ils ne sont pas un minimum calés dans ces domaines, ignorant leur littérature, juste parce que sinon ils risqueraient de devenir « méchants ». C'est plus intrinsèque au domaine de la politique et des médias que l'économie pour laquelle ils n'ont pas besoin d'être aussi calés.
Il n'est pas question de grand complot ou que sais-je, la diffusion de plus de peur que nécessaire n'a pas besoin d'être issue d'une volonté organisée, quelque chose de plus naturel et spontané s'approchant de la simple déformation professionnelle est amplement suffisant pour l'expliquer.
Elle a clairement été prouvée par les faits. C’est bien ça qui a permis d’enrayer la première vague de l’épidémie.
J'avais compris la phrase comme faisant référence à l'effet du caractère obligatoire du confinement : je ne pense pas qu'ils mettent en doute le fait que réduire les contacts entre les gens réduit les risques de contagion.
Sans aller chercher des cas de gestion exceptionnelle comme la Corée du Sud, la Suède par exemple (a priori mauvais élève, se contentant presque que de recommandations), dans les faits ne semble actuellement pas clairement en pire position que la France.
Bref, des gens, même spécialistes, qui trouvent qu’on réagit trop fort parce qu’il y a encore peu de morts ne m’inspirent pas plus confiance que le gouvernement (qui ne réagit déjà pas très fort).
Mais quel est l'objectif des mesures ? Initialement, j'avais compris que l'intérêt, c'était d'éviter une surcharge des hôpitaux qui augmentait la mortalité, pas d'essayer d'endiguer complètement la maladie. Ce dernier objectif semblait difficile à atteindre, surtout sans savoir quand ou même si un vaccin serait jugé suffisamment mûr et testé pour être distribué.
Mais autant l’importance de la première vague et les 21000 morts de plus qu’en Allemagne peuvent être imputés à l’incurie du gouvernement
Pour le coup, faudrait voir si l'Allemagne a vraiment mieux fait : ils ne comptaient probablement pas les morts pareil, il me semble (à vérifier) qu'ils essayaient une sorte de distinction entre les morts avec le virus (du genre personne âgée avec plein d'autres pathologies) et celles dues plus clairement au virus.
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 1.
Et pour ceux qui l'ont déjà passé (ça commence à faire un certain nombre de millions), ça n'a d'avantage nulle-part ni pour soi ni pour les autres, vu les chances très faibles de réinfection.
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 2.
J'imagine que ça dépend si on parle d'une vague de cas (possiblement une vague de tests) ou d'une vague d'hospitalisations intensives ou décès (vraiment pas clair pour l'instant) : source officielle (je lis pas le suédois, mais sauf erreur, on a trois graphiques : cas, hospitalisations intensives, décès dans l'ordre). Et même pour ce qui est des tests positifs et en tenant compte de la différence de population, on est loin de la situation en France (l'équivalent serait 6 ou 7 mil cas par jour, ils sont entre mil et mil cinq cents).
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 0. Dernière modification le 23 octobre 2020 à 21:29.
On est bien d'accord, c'est juste une constatation de qui a le pouvoir d'imposer sa méthode actuellement, que ce soit dans la relation entre professeur et étudiant comme dans la relation entre gouvernement et peuple.
En vrai, l'image est plus compliquée, car le professeur doit appliquer le programme et méthodes de l'Éducation, donc c'est pas vraiment lui qui fait le choix de l'infantilisation non plus, c'est de nouveau le gouvernement ;-)
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 6.
Si le peuple est un enfant, le gouvernement est un enfant gâté :-)
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 8.
Comme tu le dis, la question de la responsabilité est secondaire, c'est plutôt la question de savoir qui a potentiellement les moyens d'initier une sortie de la boucle : a proiri l'entité qui planifie l'éducation et qui a le pouvoir de décision pour déterminer les obligations et recommandations (le gouvernement). Mais tu as peut-être une idée de comment faire en sorte que le peuple initie lui-même cette sortie de boucle ?
[^] # Re: Bof… le peuple n’a juste pas confiance
Posté par anaseto . En réponse au journal De l'inutilité de débattre de la confidentialité de l'application StopCovid. Évalué à 10.
Sauf que c'est pas vraiment une boucle : il y a un début. Un enfant qu'on habitue à être traité en enfant idiot agira en tant que tel. Utiliser cela pour justifier par la suite encore plus d'infantilisation conduit à une boucle facile. Mais le choix initial de la méthode (infantilisation ou responsabilité) appartient au professeur, pas à l'étudiant.
[^] # Re: Il est temps de mettre ces gens face à leurs responsabilités
Posté par anaseto . En réponse au journal H.S. En France petite leçon de démocratie (de séparation des pouvoir, surtout). Évalué à 1.
Ce serait criminel que le gouvernement dise que c'est de bonne éducation de faire la bise et de serrer la main à tout le monde et que le masque n'est recommandé nulle-part (situation culturelle avant-mars). Pour les bars ouverts, je sais pas : perso, ça ne me dérange pas qu'ils les ferment (j'y vais pas souvent), mais pour beaucoup c'est un lieu important pour s'amuser, socialiser et se défaire du stress. Je verrais ça raisonnable uniquement localement si on voit sous peu que les hôpitaux vont être surchargés dans une région (en pratique une grosse ville). Utiliser le nombre de cas pour décider combien et où réagir n'est pas forcément pertinent : si c'est surtout des jeunes (ou personnes non à risque en général) qui l'attrapent en début de saison et qu'ils font globalement attention à ne pas le passer aux personnes âgées (masque etc.), c'est peut-être à terme utile pour réduire la taille et l'impact d'une vague cet hiver.
Après, bien sûr, si les effets à long terme du covid que tu mentionnes étaient terribles et ce même chez les jeunes au point qu'il faille essayer d'éliminer la maladie et pas seulement la ralentir, ce serait autre chose. Sauf que cet objectif semble de toutes façons trop difficile à atteindre, donc sans stats sur ces effets, c'est se lancer dans une mission presque impossible demandant de gros sacrifices (pas juste fermer les bars) sans pouvoir évaluer si c'est justifié.
[^] # Re: Il est temps de mettre ces gens face à leurs responsabilités
Posté par anaseto . En réponse au journal H.S. En France petite leçon de démocratie (de séparation des pouvoir, surtout). Évalué à 9.
Je me demande comment ne pas accepter un argument sans la moindre statistique est devenu pour toi ne pas accepter un argument sans savoir TOUT et ne RIEN faire ;-)
C'est comme il n'y a pas longtemps, dans un média espagnol, un article est passé annonçant qu'un bébé était mort du covid, sauf que suite à des plaintes (possiblement la famille) ils ont rectifié leur titre : le bébé est mort en fait d'un cancer, mais a été testé positif une fois (une fois, pas la deuxième). Diffuser des informations sans rigueur ni parfois la moindre éthique, en générant du stress en trop, c'est positif ?
[^] # Re: paire de baffes
Posté par anaseto . En réponse au journal H.S. En France petite leçon de démocratie (de séparation des pouvoir, surtout). Évalué à 4.
C'est tout l'intérêt du truc, diffuser le message « inutile de se rebeller, les méchants sont punis maintenant, vous pouvez nous faire confiance de nouveau » :-)
[^] # Re: Il est temps de mettre ces gens face à leurs responsabilités
Posté par anaseto . En réponse au journal H.S. En France petite leçon de démocratie (de séparation des pouvoir, surtout). Évalué à 7.
On a des stats sur ça ? Autrement, d'un point de vue purement qualitatif, c'est vrai pour la plupart des maladies attrapées par des centaines de millions de personnes (40 millions de cas confirmés). Le stress et la pauvreté provoqués par la gestion peuvent aussi avoir des conséquences à long terme sur la santé. Pour que ça devienne une information utilisable, il faut des études qui permettent d'évaluer quantitativement ces conséquences ; autrement, ce genre d'information contribue juste sans rigueur à la peur (donc au stress qui nuit à la santé).
[^] # Re: Tests
Posté par anaseto . En réponse au lien ...Le Bon Coin multiplie déjà les appels à des sociétés marketing.... Évalué à 3.
Oui, mais avec plus de fonctionnalités : tu peux bloquer non seulement les scripts, mais le css, les images, les frames, etc.
Après, ça vient aussi avec une liste de sites bloqués par défaut, perso je ne l'utilise pas (je bloque tout par défaut sauf css et images du site, puis autorise ce qui m'intéresse si besoin).
[^] # Re: Un texte bien décevant
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 6.
En même temps, c'est un texte qui liste des défauts de certaines pratiques courantes d'écritures inclusives d'un point de vue linguistique.
Pour certaines critiques, comme la pratique de préférer des doublons ou formes pairées à l'utilisation du masculin pluriel comme neutre, il y a des arguments en face fondés sur des études psychologiques qui expliquent que le genre grammatical a une influence sur notre pensée. Mais le domaine de l'influence du langage sur la pensée en général, bien que très intéressant, est quand même assez balbutiant. Les chercheurs en linguistique cognitive semblent en général penser que l'influence existe mais est faible. Les cas d'études sont encore des tests avec des résultats très spécifiques dont l'impact pratique dans la société est impossible à évaluer. Pas de quoi préconiser des changements avec confiance pour le moment : au mieux les tester à petite échelle et voir s'il y a moyen d'en tirer quelque chose.
Pour le cas du point médian, je ne sais même pas s'il y a une seule étude sur son effet.
[^] # Re: Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 3.
D'habitude, les homophones sont sur des mots aux champs sémantiques très différents ou appartenant à des catégories grammaticales différentes, donc la confusion est facile à résoudre à l'aide du contexte.
Après, pour les cas qui posent problème, faudrait faire l'expérience et voir. C'est pas forcément un drame de garder des écritures différentes du moment qu'il y a une logique morphologique claire, du genre part (car partie) au lieu de par, même si c'est pas clair que ça aide plus que ça ne complique les choses, car ce sont des mots appartenant à des classes grammaticales différentes, la confusion est très difficile. Un bon début, ce serait d'enlever toutes les lettres muettes correspondant à des phénomènes grammaticaux inexistants dans la langue orale (comme beaucoup de variations fictives dans les conjugaisons, certains -e et pluriels fictifs -s muets et ne conduisant même pas à des liaisons), qui apportent des distinctions artificielles dont beaucoup de langues se passent sans soucis.
# Dommage
Posté par anaseto . En réponse au lien Le développement de uMatrix s'arrête. Évalué à 4.
C'est bien dommage, j'espère qu'un fork poursuivra le projet. C'est le plugin n°1 que j'installe à chaque fois, ça rend tellement de pages plus utilisables ; et certaines inutilisables à raison :-)
[^] # Re: Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 3.
Ça doit être spécifique à certains milieux ou régions, ou alors une mode récente. À l'école, j'ai toujours entendu « est-ce que quelqu'un connait la réponse ? » ou « est-ce que quelqu'un a un stylo à me prêter ? ».
L'usage de « quelqu'une » m'est d'autant plus surprenant, que dans des phrases qui n'autorisent pas les deux à la fois, comme « Je parlais avec quelqu'un » ou « J'ai vu quelqu'un », je ne pense pas l'avoir jamais vu employé ni à l'écrit ; « Je parlais avec quelqu'une » sonne très étrange, en tous cas pour moi, donc « quelqu'une » ne semble pas être un équivalent féminin (ni féminisé) de « quelqu'un » auquel son usage serait subordonné.
L'utilisation de « quelqu'une », mais seulement après « quelqu'un ou », me fait l'effet d'une parodie de galanterie assez douteuse ou au mieux d'une formule de politesse ad hoc.
[^] # Re: Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 2.
Perso, à part dans certains écrits, j'ai jamais vu ça, je ne suis pas sûr que ça ait vraiment appartenu à la langue orale. Ça me donne un peu la même impression que si quelques rares écrivains créent le néologisme « un person » au lieu de « une personne », puis des gens veulent du coup éviter « une personne », car l'existence rare de « un person » rendrait « une personne » non neutre.
[^] # Re: Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 10.
En quoi le pronom indéfini « quelqu'un » est différent du mot « personne » ? (à part que l'un est un pronom indéfini masculin singulier et l'autre un nom singulier féminin)
[^] # Re: Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 4.
Dans l'écrit français, on retrouve beaucoup d'éléments « élitistes » qui ne suivent pas la linguistique de la langue naturelle : par exemple, les conjugaisons fictives à l'écrit. La langue orale a peu de conjugaisons réelles pour la plupart des verbes : par exemple, au présent de l'indicatif les verbes en -er n'ont des variations qu'aux formes plurielles chantons, chantez, le reste sont des homophones de chante. Ça reste plus que l'anglais (qui n'a qu'une seule variation à la troisième personne du singulier), mais moins que les 5 formes de l'écrit français.
Par contre, même si moins présent qu'à l'écrit (par exemple -e muets marquant un genre fictif « élitiste » à la fin, style ami vs amie), le genre est un phénomène grammatical qui existe dans la langue orale, ce n'est pas le fruit d'un élitisme, mais d'une évolution naturelle. Dans certaines langues comme le français, c'est partiellement corrélé au genre sexuel (donc pas de disjonction totale des genres grammatical et sexuel). D'autres langues ont des genres différents (animé vs non-animé, fort vs faible, rationnel vs irrationnel, humain vs animal vs non-animé, humain vs animal vs plante vs abstrait vs fruit/liquide … etc.). Beaucoup de langues ayant un système ayant un système de genre grammatical forcent beaucoup de mots à rentrer dans une des catégories, même quand le système a priori ne les concernerait pas : ce qui décide à la fin, c'est la chance et des considérations comme la phonétique (du style par quel son ça commence ou termine) ou la morphologie, rarement des influences culturelles (du genre les chaises seraient utilisées par les femmes et les tabourets par les hommes) ou élitistes.
# Distance entre l'oral et l'écrit
Posté par anaseto . En réponse au lien Une "écriture excluante" qui "s’impose par la propagande". Évalué à 10. Dernière modification le 20 septembre 2020 à 09:49.
Au fond, le résumé, c'est que toute réforme de l'écrit avec un but non scientifique, c'est-à-dire différent du but linguistique (retranscrire la langue orale), rendra l'écriture plus excluante.
Ça ne devrait pas être une surprise. On sait bien en français que toute disparité entre écrit et oral est source d'erreurs : la plupart des fautes qu'on fait s'expliquent par une disparité de ce type. Homophones ou lettres muettes, temps inutilisés à l'oral (passé simple), etc. sont toutes des choses qui rendent la maîtrise de l'écrit plus difficile, donc excluante ; sauf que pour l'écriture inclusive, la difficulté atteint de nouveaux sommets, car le système ne suit même pas une logique phonétique ou morphologique.
# EPUB
Posté par anaseto . En réponse à la dépêche Le Frido et Giulietta : la mathématique libre. Évalué à 4.
Je ne pense pas qu'il y ait vraiment encore de bonne solution pour l'EPUB à partir de LaTeX. Tu peux essayer pandoc, qui produit de l'EPUB3 en utilisant mathml (pas géré par toutes les liseuses), mais son parseur LaTeX laisse peut-être encore à désirer (plein de choses n'étaient pas bien gérées quand j'avais essayé, mais c'était il y a quelques années). Sinon, dans cette question stackexchange la deuxième solution propose d'utiliser latexml puis ebook-convert (de calibre), mais je sais pas ce que ça donne, j'ai jamais testé.
[^] # Re: Jeu de stratégie ‽
Posté par anaseto . En réponse à la dépêche Unvanquished : maintenant nous sommes libres !. Évalué à 4.
Merci pour cette analyse détaillée sur les mécaniques de Unvanquished !
C'est vrai que la classification dans un genre particulier est difficile pour beaucoup de jeux (jouant aux roguelikes, j'en sais quelque chose) et pas forcément utile en soi. Elle dépend trop de la sensibilité de chacun : tel ou tel critère est plus important et attractif ou non suivant les personnes.
En pratique, j'ai l'impression que le plus clair pour réintroduire vite-fait dans un post, c'est juste d'essayer de condenser le plus d'aspects en précisant les termes un peu trop vastes comme stratégie : genre ici, « jeu de tir et stratégie entre joueurs (incluant construction et gestion) à la première personne en temps-réel » ou quelque chose dans ce goût là. Les deux points qui sont peut-être inattendus pour un jeu de tir en première personne, c'est le côté élaboration d'une stratégie entre joueurs et la partie construction/gestion qui, d'ailleurs, n'est pas totalement mise en avant dans le premier paragraphe du about du site qui mentionne uniquement les upgrades (après, j'avoue, c'est pas facile à bien résumer tout ça).
Perso, je comprends ton point de vue : en lisant simplement jeu de tir à la première personne, même avec le mot stratégie à côté, c'est facile de faire un raccourci et de rester sur une image erronée du jeu. Par contre, le risque de résumer simplement en un jeu de stratégie temps réel dans un post, c'est qu'on ne s'imagine pas que c'est un jeu d'action à la première personne entre joueurs ; enfin, avec les images un peu quand même :-) Même si le cœur du jeu est la stratégie entre joueurs, les actions de base effectuées (bouger, tirer, etc.) correspondent aux sensations d'un jeu de tir à la première personne, l'interface utilisateur en est fortement dépendante. Je dirais que l'interface utilisateur n'est pas vraiment un aspect du jeu : même si ça ne définit pas l'essence du jeu (c'est plus de la stratégie), ça nous dit à quel type d'interaction de base on doit s'attendre, ce qui est aussi important dans un jeu vidéo.
[^] # Re: Peur / liberté ce ne sont pas les facteurs pertinents.
Posté par anaseto . En réponse au lien Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur - tribune. Évalué à 2.
Le confinement, c'était bien sûr plus impactant, mais l'obligation de port de masque et la peur conduisent quand même à beaucoup moins de monde dans certains types de commerces (genre bars, restaurants) ou évènements (concerts, etc.). Ça n'affecte pas les supermarchés, ça dépend vraiment des cas. Et le tourisme international n'est pas à négliger en France (de mémoire première destination touristique), suivant les endroits l'effet est soit négligeable, soit positif (genre plus de tourisme local), ou catastrophique.
[^] # Re: Peur / liberté ce ne sont pas les facteurs pertinents.
Posté par anaseto . En réponse au lien Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur - tribune. Évalué à 2.
C'est peut-être triste, mais sur un sujet complexe comme celui-ci, à un moment il faut mettre des limites dans la réaction. Pousser les mesures trop loin (port du masque à l'extérieur ou dans des lieux sans personnes à risques comme l'école) et la médiatisation trop loin aussi (du genre, annoncer tous les jours le nombre de morts, ou surmédiatiser les rares cas de morts ou séquelles graves chez les jeunes), à un moment le retour sur investissement est nul par rapport à l'objectif théorique (éviter des débordements dans les hôpitaux).
Les accidents de la route enlèvent probablement plus d'années de vie aux citoyens chaque année (si on compte que ça affecte plus des jeunes que des vieux) et on n'assiste pas à la même réaction : on a des mesures (normes et signalisation routières, améliorations de la sécurité des voitures), mais en dehors de quelques vidéos choquantes qui sont passées à un moment ou un autre, rien qui ait conduit nos gouvernements à considérer des mesures difficiles pour l'économie et la société, ni une médiatisation transformant ceci en préoccupation principale de la société sur une période aussi longue (pourtant, à mon avis, le sujet mériterait plus d'attention).
Et je dis les accidents de la route, mais on peut dire de même d'autres causes, comme les suicides, qui reçoivent encore moins d'attention que les accidents de la route (et pour le coup, là c'est mal), ou les noyades (deuxième cause de décès accidentelle pour les enfants après la route, pourtant on n'a pas encore interdit la plage ni les piscines, même pas les privées).
Et plusieurs grippes combinées ont le même effet, pourtant d'habitude on n'assiste à aucune mesure (malgré des débordements occasionnels dans les hôpitaux), même pas la semaine de pic maximal de cas (alors qu'a priori, ce serait utile), c'est l'autre extrême.
[^] # Re: Initiative courageuse…
Posté par anaseto . En réponse au lien Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur - tribune. Évalué à 3. Dernière modification le 13 septembre 2020 à 09:36.
Être manichéen, c'est tout ramener soit au bien soit au mal ; c'est un peu ce que tu fais en rejetant comme improbable tout ce que tu considères comme « mal ».
J'ai l'impression que tu pars de principe que les décideurs ne sont pas calés dans leur propre domaine. La politique et culture de la peur sont des outils étudiés et utilisés en long et en large depuis des centaines voire milliers d'années. Autant les politiques et les médias ne sont souvent pas calés en science, ça me semble naïf de penser qu'ils ne sont pas un minimum calés dans ces domaines, ignorant leur littérature, juste parce que sinon ils risqueraient de devenir « méchants ». C'est plus intrinsèque au domaine de la politique et des médias que l'économie pour laquelle ils n'ont pas besoin d'être aussi calés.
Il n'est pas question de grand complot ou que sais-je, la diffusion de plus de peur que nécessaire n'a pas besoin d'être issue d'une volonté organisée, quelque chose de plus naturel et spontané s'approchant de la simple déformation professionnelle est amplement suffisant pour l'expliquer.
[^] # Re: Moyennement convaincant
Posté par anaseto . En réponse au lien Covid-19 : nous ne voulons plus être gouvernés par la peur - tribune. Évalué à 2.
J'avais compris la phrase comme faisant référence à l'effet du caractère obligatoire du confinement : je ne pense pas qu'ils mettent en doute le fait que réduire les contacts entre les gens réduit les risques de contagion.
Sans aller chercher des cas de gestion exceptionnelle comme la Corée du Sud, la Suède par exemple (a priori mauvais élève, se contentant presque que de recommandations), dans les faits ne semble actuellement pas clairement en pire position que la France.
Mais quel est l'objectif des mesures ? Initialement, j'avais compris que l'intérêt, c'était d'éviter une surcharge des hôpitaux qui augmentait la mortalité, pas d'essayer d'endiguer complètement la maladie. Ce dernier objectif semblait difficile à atteindre, surtout sans savoir quand ou même si un vaccin serait jugé suffisamment mûr et testé pour être distribué.
Pour le coup, faudrait voir si l'Allemagne a vraiment mieux fait : ils ne comptaient probablement pas les morts pareil, il me semble (à vérifier) qu'ils essayaient une sorte de distinction entre les morts avec le virus (du genre personne âgée avec plein d'autres pathologies) et celles dues plus clairement au virus.