Si tu retrouves ta source, ça m'intéresse, de mémoire j'ai toujours pensé que la fin se trouvait avant la fin du XIXème, avec des minimums au XVIIème.
Après, je ne sais pas si c'est par abus de langage que tu fais la confusion, mais le petit âge glaciaire n'est pas un phénomène global a priori, c'est quelque chose à comparer à l'optimum médiéval — ce n'est d'ailleurs pas un âge glaciaire à proprement parler (d'où le qualificatif « petit »), qui correspond à un phénomène de beaucoup plus longue durée (alternant périodes glaciaires et inter-glaciaires), différent donc lui aussi de la notion de période glaciaire. Le petit âge glaciaire n'en est pas une non plus : le dernier minimum de période glaciaire, c'est il y a autour de 13 mil ans; on est maintenant en période inter-glaciaire (l'Holocene).
Par ailleurs, il n'est pas clair que le petit âge glaciaire s'agisse d'un seul phénomène et ses causes ne sont pas clairement établies, il se pourrait qu'elles soient diverses. C'est pour ça que ton commentaire m'étonne d'autant plus, même en mettant de côté les confusions de termes.
c'était exploitable depuis javascript, probablement à moindre vitesse
Maintenant que j'y pense, ce point n'est de mémoire pas correct : en ce qui concerne Meltdown, depuis javascript, c'est plus compliqué que ça : les proofs of concept javascript que j'ai vus sont pour Spectre. Meltdown est facile à exploiter depuis du code compilé uniquement, donc impacte surtout les systèmes multi-utilisateur où il est facile d'exécuter son propre binaire ; après, javascript/wasm utilisent un JIT : peut-être qu'il y a moyen quand même d'écrire du javascript/wasm qui compile vers ce qu'il faut, mais c'est moins évident a priori, en tous cas je ne vois perso pas à quoi ça ressemblerait.
Je ne veux pas paraître pessimiste, mais tu tombes dans le piège classique qui consiste à affirmer catégoriquement dès le départ « dire que la cause du réchauffement est le CO2 est aberrant » : ça n'a pas de sens d'être aussi catégorique avec tes arguments — tu fais en fait exactement pareil que pas mal d'alarmistes avec la thèse opposée qui se contentent de l'argument d'autorité, sauf que toi tu n'as pas ce joker. Tu dis que corrélation n'est pas causation : évidemment les scientifiques le savent aussi et, le fait que tu sous-entendes sans faire exprès le contraire, décrédibilise pas mal ta position. Le CO2 est un gaz à effet de serre. En labo, c'est facile à prouver. Ensuite, il est relativement admis que dans la troposphère le CO2 agit comme gaz à effet de serre et dans la stratosphère comme un obstacle aux rayons : il y a bien un effet. L'intensité de l'effet est une autre question.
Tu mélanges donc plusieurs choses : l'existence de l'effet du CO2, la mesure de son effet (et type d'effet), l'origine du CO2 et les échanges naturels de CO2 avec l'écosystème. Malgré la complexité du sujet, tu sembles avoir des convictions bien établies du fait de quelques données spécifiques et tu espères les communiquer en quelques paragraphes. Rassure-toi, la plupart du monde a déjà ses convictions sur le sujet aussi (moi je n'en ai plus, les ayant estimé inutiles), sans pour autant avoir vraiment de connaissances solides sur la question non plus (moi non plus — surtout que ça fait plusieurs années que je ne me documente plus sérieusement sur le sujet) ; du coup, en pratique, ça se passe comme ça : chacun balance quelques chiffres/graphiques, quelques vidéos Youtube et un ou deux arguments d'autorité et ça finit en dialogue de sourds ; un dialogue de sourds d'autant plus inutile que même dans le cas improbable d'une personne convaincue par une autre, les émissions de CO2 vont rester les mêmes, car c'est encore moins probable qu'une personne modifie son train de vie de façon significative suite à l'échange.
Surtout que la situation classique est : les deux parties opposées consomment et polluent toutes deux de façon non responsable. Parfois, plus rarement, on a aussi la situation cocasse : les deux parties consomment de façon responsable. Et puis, bon, il faut se dire que si quelqu'un est convaincu de quelque chose d'aussi complexe suite à la lecture de quelques commentaires dans un forum… bon, ce serait peut-être même préoccupant :-)
Je suis bien d'accord sur le fait que remettre en question la consommation actuelle est la vraie chose à faire. Pour le reste, ce que je voulais dire, c'est qu'avoir ces ultra riches en tant qu'intermédiaires pour ceci n'est pas la méthode la plus rentable pour la population a priori, donc parler de « grand » profit, c'est peut-être un peu précipité.
J'ai tendance à éviter les sources d'infos qui ont l'air plus centrées sur convaincre qu'informer, ce qui arrive parfois avec les vulgarisations « engagées » (je sais pas si c'est le cas ici, j'ai pas regardé).
Perso, le sujet du climat est un sujet qui m'a fait « perdre » pas mal de temps et m'a conduit à reconsidérer à quel point il est important ou non de connaître la vérité d'un sujet scientifique.
Comme il n'est pas toujours évident de savoir pourquoi un phénomène est à un moment particulièrement médiatisé, à une époque je me posais la question de me faire une idée, en consultant moi-même la littérature, à quel point le CO2 pouvait avoir une influence (suivant présence dans la troposphère ou la stratosphère), quels autres facteurs n'avaient encore pas assez été étudiés (océans, soleil), etc., et dans quelle mesure il y avait lieu de vraiment s'alarmer.
Avec le temps, je me suis rendu compte que tous mes efforts au fond n'avaient aucun intérêt : que les conséquences soient 10%, 50%, 90% ou 200% des prévisions les plus alarmantes, les mesures à prendre sont de toutes façons les mêmes mesures de bon sens qui aident la planète déjà de bien d'autres façons (évitant pollutions diverses de l'air et la terre, gaspillage des ressources, etc.). En deux mots : consommation responsable.
Malheureusement, les dirigeants ne prennent pas la chose au sérieux et se contentent de faire des demi-mesures statistiquement non significatives, de légiférer pour l'achat/vente de quotas CO2, de créer des subventions diverses en son nom (voitures électriques, recherches dont certaines qui n'ont parfois rien à voir, etc.). Bref, le sujet attire des intérêts parasitaires de tout type qui n'ont pas de sentiments pour la planète : ils viennent pour profiter de la situation, quelle qu'elle soit. Réduire la consommation reçoit une médiatisation inversement proportionnelle à celle que reçoit le CO2, ça n'a absolument aucun sens lorsqu'on sait que la première est la cause principale du CO2 humain. La médiatisation se fait plutôt dans le sens inverse : plutôt que réduire la part de la voiture individuelle et repenser la société et le travail, il faut passer à la voiture électrique subventionnée, recycler une partie pour continuer à travailler plus pour consommer plus, etc. Aucune des mesures qui se font a une chance réelle d'avoir une influence significative sur le cours des choses — les vraies mesures sont incompatibles avec la croissance.
Du coup, cette focalisation sur le consensus chaque fois qu'un « sceptique » apparaît me surprend, car les actes ne suivent pas : le dit consensus est traité par une partie de la population (particulièrement les médias, politiciens et certains milieux sociaux aisés) plus comme un acte de foi religieux, comme si « croire » au consensus était suffisant en soi pour réussir à changer quoi que ce soit, un permis pour continuer son train de vie sans arrières-pensées, en attendant que le Consensus vienne tout régler ; le danger c'est les « hérétiques » qui n'ont pas la foi, peu importe s'ils polluent en fait pareil que les « croyants » et n'ont en fait pratiquement pas d'influence. Remarque : je mets entre guillemets pour dire que l'argument peut être valable peu importe ce que pense la personne et donc que je ne sous-entends pas qu'être d'un avis ou d'un autre fasse de la personne un croyant.
J'ai l'impression que la plupart des gens, peu importe ce qu'ils pensent, n'ont pas l'intention de modifier leur train de vie significativement pour la planète. À partir de cette constatation, à moins que ça change, peu importe ce que dit la science et peu importe s'il y a des hérétiques : les profiteurs et les je-m-en-foutistes sont ceux qui décident en pratique. Dans ce genre de sujets qui demandent de vrais changements de fond, tant essayer de se convaincre plus soi-même en creusant plus le sujet, comme essayer de partager ses connaissances pour convaincre les autres, est au final, à mon avis, assez inutile, si ce n'est pour le plaisir d'apprendre des choses s'il s'agit d'un sujet qui nous plaît.
Je rappelle que tout français, même au SMIC ou au RSA tire un grand profit de ces extractions en terme de confort matériel ou de services par rapport à la population mondiale.
J'aimerais des sources, ou au moins quelques arguments, m'expliquant que l'argent des nos impôts dépensé de maintes manières (transport, subventions, militaire, etc.) pour maintenir un système de consommation non responsable tire « grand profit » du fait d'« engraisser une partie de la population ».
Mon expérience personnelle me conduit à penser qu'il s'agit juste d'un mythe bien pratique pour justifier les inégalités sociales :-)
Spectre était pas totalement évident à exploiter et le leakage d'information se faisait à moindre vitesse (moins de 50K/s de mémoire) et c'est pourquoi il a suscité moins de réactions. Meltdown était exploitable avec autour de 500K/s de fuite d'information par n'importe quel utilisateur d'un système en exécutant un programme pas trop long (sans les patchs dans les navigateurs pour réduire la précision des timers, c'était exploitable depuis javascript, probablement à moindre vitesse) — c'est bien pour cela que ça a enragé autant de monde et que les OS ont mis en place des patchs rapidement malgré la perte importante de performances et donc le coût de ces patchs. Notons que les chiffres que je donne, c'était avec les premiers prototypes pour exploiter la faille, il se peut que des gens aient réussi à faire mieux depuis.
Si tu veux voire des exemples, le site officiel de Meltdown a quelques vidéos, comme celle-ci.
Meltdown est spécifique à Intel. Il me semble que certains problèmes récents du SMT (ZombieLoad) ne concernent que Intel également. AMD a son lot de bugs également, ceci dit, il semble juste que pour la spéculation ils aient été un peu plus raisonnables, mais l'histoire nous dira.
Spectre est plus général et affecte en effet la plupart des archis (pas toutes).
Dans le cas d'Intel et Meltdown (Spectre était plus subtil) le risque potentiel devait être à mon avis assez évident pour Intel : aller spéculativement chercher des choses en mémoire (et donc modifier le cache avec) avant de faire le test vérifiant que le processus peut accéder à cette mémoire, ça « paraît risqué », quoiqu'on pense de cette formule :-) C'est le genre d'optimisation tordue dont les conséquences sont floues : ils ont parié et perdu.
Pour les failles utilisant le SMT, pareil : optimisations tordues. OpenBSD trouvait ça suffisamment louche pour avoir désactivé ça il y a un an, l'histoire leur a donné raison bien vite. Pas étonnant, car la méfiance s'étant installée, plus de monde cherche les failles.
Je dirais que pour démonter un argument via comparaison il faudrait que la comparaison soit valable. La seule chose que tu démontes serait la formule générale « quelque soit le contexte, légiférer … » sur laquelle tout le monde sera d'accord qu'elle est fausse. Sauf qu'avec une telle prémisse, à peu près tout énoncé non trivial sur la société est faux, ça nous avance donc pas beaucoup :-)
Pour que ce soit comparable, il faudrait que la vente de drogue soit légale, mais monopolisée par quelques vendeurs uniquement ; la proposition de loi forcerait alors les gros acteurs à ne pas abuser de leur position dominante afin de faciliter la création de vendeurs de drogues alternatifs et décentralisés :-)
Moi si. L'école a failli me dégouter à jamais de la lecture.
Je suis d'accord, c'est probablement le cas de beaucoup. C'est d'autant plus risible que pendant toute l'éducation on explique à l'élève qu'il faut faire du sujet-verbe-complément. Si le jour du bac de philo t'écris comme Rousseau, il y a de bonnes chances que le correcteur s'énerve :-)
Perso, c'est en lisant de la fantasy, c'est-à-dire de la paralittérature aux yeux de l'Éducation, que j'ai fini par prendre goût à la lecture. Dans l'écriture il y a l'art d'exprimer simplement et puis l'art d'exprimer de façon extravagante ; le premier sert à communiquer et raconter des histoires, le deuxième à s'amuser à faire souffrir les élèves, c'est une sorte de code golf institutionnalisé ;)
En fait, balancer des points médians partout ce n'est pas de l'écriture inclusive. C'est de la paresse et ça ne sert à rien qu'à enquiquiner les lecteurs et les lectrices et à poser des problèmes à toutes les personnes qui ont des difficultés d’accès à l'écrit (et ça fait un paquet).
Surtout que le français est déjà en soi une langue particulièrement difficile à l'écrit.
Sinon, je préconise de parler des utilisateurs et des utilisatrices, des directeurs et des directrices, des présidents et des présidentes, des maitres et des maitresses de conférence, des pharmaciens et des pharmaciennes.
En un certain sens, ça ressemble à ce que font certaines langues neutres comme le basque où « grands-parents » se dit « grand-père-grand-mère » (« aitona-amona » ou « aitite-amama » suivant les régions). La même méthode est utilisée dans tous les cas similaires (frères et sœurs, etc.).
Après, la différence c'est qu'en basque ça n'arrive que sur certains mots précis où ça a un sens, car 99% des mots, dont ceux de tes exemples, sont neutres et il n'y a même pas de marque au niveau des pronoms. L'inclusivité n'a donc que très peu d'impact au niveau de la verbosité, c'est le truc par défaut, dans l'idéal le français évoluerait vers une simplification grammaticale et disparition des marques avec création d'un neutre. Toutes ces marques inutiles, c'est un artéfact des langues romanes. Après, est-ce que ça a un impact en pratique, je sais pas ; ceci dit, on entend parfois dire que le Pays Basque a une tradition plus matriarcale (mon expérience me dit qu'en tous cas il semble qu'il soit plus courant que les femmes gèrent les sous dans la famille), je ne sais pas si la langue y est pour quelque chose, probablement non, mais qui sait ?
En CM1 je savais pas encore écrire des « · », j'ai appris à faire ça après le bac.
PS : un peu d'humour, ça fait du bien même après le CM2 ! :-)
PS2 : j'ai failli te faire remarquer en premier qu'on dit « débilité·es », mais j'ai eu peur que tu le prennes au premier degré :)
Je sais plus très bien pourquoi j'ai mis à 0 le resizable, sans doute pour éviter de le faire sans faire exprès ou parce que j'automatisais le changement entre compact et non compact.
Pour les écrans petit, en pratique j'utilise le mode compact dans les options Toggle normal/compact layout, un peu moins verbeux et sans menus et mémo des raccourcis, mais suffisant une fois qu'on connaît un peu le jeu.
Tu peux aussi essayer l'option harmonist -c pour le mode caméra-centrée, bien que c'est expérimental (pas trop testé et améliorable).
Bah, chacun écrit comme il veut et lit ce qu'il veut. Un texte alambiqué de Rousseau, Proust ou autre écrivain extravagant classique du style est bien plus difficile et obfusqué à lire et moins de monde en fait tout un plat ; la preuve c'est que là j'ai tout lu, alors que les deux écrivains en question, en dehors des cas obligatoire dans le cursus scolaire, j'ai toujours eu envie de jeter le livre au bout de quelques paragraphes.
Ceci dit, l'écriture inclusive est imprononçable par construction, donc pour les gens qui lisent en prononçant dans leur tête (je fais ça généralement), c'est quand même déroutant. Je préfère lire les variantes où on choisit que le féminin ou que le masculin.
Quand je vois ces lois spécifiques aux GAFAs, j'ai toujours un peu l'impression que, d'un point de vue éducatif, ça joue un rôle opposé à ce qu'on voudrait : les États font alors passer les GAFAs pour des entités d'intérêt public qu'elles ne sont pas, ce qui au final ne fait que rendre l'utilisation de ces sites comme apparemment plus normal et sans risque au yeux du citoyen normal naïf vis-à-vis de ces technologies : puisque les États légifèrent pour les contrôler et les rendre inoffensifs, c'est qu'il est raisonnable d'utiliser les services des GAFAs.
Après, comme tu dis, la meilleure solution (les gens arrêtent d'utiliser les services des GAFAs) n'est pas facile à mettre en œuvre, donc peut-être que ceci fait plus de bien que de mal.
Oups, le --tags tk est en effet mal placé dans l'exemple du README.md, j'ai corrigé :
go get -u --tags tk github.com/anaseto/harmonist Il faut le mettre avant l'argument.
Pour git.tuxfamily.org, c'est normal, le serveur git est en panne depuis vendredi, ça devrait remarcher bientôt, je suppose.
L'objectif était très simple, degré zéro : montrer que la conscience du réchauffement climatique semble être loin d'être partagé par tout le monde (une majorité de citoyens ?).
Là, on est plutôt d'accord, mais j'irais même plus loin : une majorité écrasante de personnes dans le milieu académique est dans ce cas aussi, du moins dans les faits si ce n'est dans la théorie ; je ne dis pas que c'est facile, l'inertie et pressions sociales sont là, mais quand j'étais dans la recherche j'ai refusé de prendre avion ou taxi et ne suis allé qu'aux confs où je pouvais me déplacer en train ou en bus.
En voyant que ce type de comportement passe pour (très) déraisonnable même dans le milieu académique, je me suis dit qu'avant d'espérer sensibiliser sérieusement le reste de la population, le minimum serait de réussir à donner l'exemple dans ce milieu, autrement les « gourous » dont tu parlais sont le moindre de nos soucis, le mauvais exemple des cadres (encore plus celui des politiciens qui prêchent que celui des chercheurs ceci dit) ayant bien plus d'influence à mon avis.
Les chauffeurs de taxis, transportant un grand nombre de personne pourraient être un bon transmetteur des conversations préoccupant les personnes (je ne suis pas SHS, c'est une hypothèse de néophyte).
Héhé, peut-être. Ceci dit, de nos jours, le citoyen de classe basse ou moyenne prend très rarement le taxi, il y a des chances qu'ils se retrouvent à parler à d'autres chercheurs ou cadres prenant régulièrement l'avion :-)
C'est possible, mais parler de « pleins de chauffeurs de taxi » en particulier m'a donné l'impression (à tort peut-être) que le chercheur vivait un peu beaucoup dans sa tour d'ivoire, comme si c'est en parlant avec les chauffeurs de taxi qu'il découvre que son sujet de recherche n'est pas une source de préoccupation majeure pour beaucoup de gens. Et puis, le commentaire auquel je réponds parle juste après, dans le même paragraphe, de la difficulté de se remettre en question etc., donc j'ai pensé que ça visait les pauvres ignorants en question (l'exemple était je pense censé illustrer ce propos).
Et bon, ça ne change rien au fait que l'ignorance des conducteurs de taxis n'est peut-être pas une question méritant une mention particulière, quand le chercheur prouve qu'on peut mener un train de vie tout sauf écologique tout en étant éclairé :-)
[^] # Re: Spam politique
Posté par anaseto . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 1. Dernière modification le 29 mai 2019 à 10:06.
Si tu retrouves ta source, ça m'intéresse, de mémoire j'ai toujours pensé que la fin se trouvait avant la fin du XIXème, avec des minimums au XVIIème.
Après, je ne sais pas si c'est par abus de langage que tu fais la confusion, mais le petit âge glaciaire n'est pas un phénomène global a priori, c'est quelque chose à comparer à l'optimum médiéval — ce n'est d'ailleurs pas un âge glaciaire à proprement parler (d'où le qualificatif « petit »), qui correspond à un phénomène de beaucoup plus longue durée (alternant périodes glaciaires et inter-glaciaires), différent donc lui aussi de la notion de période glaciaire. Le petit âge glaciaire n'en est pas une non plus : le dernier minimum de période glaciaire, c'est il y a autour de 13 mil ans; on est maintenant en période inter-glaciaire (l'Holocene).
Par ailleurs, il n'est pas clair que le petit âge glaciaire s'agisse d'un seul phénomène et ses causes ne sont pas clairement établies, il se pourrait qu'elles soient diverses. C'est pour ça que ton commentaire m'étonne d'autant plus, même en mettant de côté les confusions de termes.
[^] # Re: Et sinon, directement récupérer le json fourni par le service ? ^^
Posté par anaseto . En réponse au journal Récupérer une liste de lecture Apple. Évalué à 3.
Ils sont un, à moins que tu parles des Silmarils, auquel cas ils sont trois :-)
[^] # Re: Nuance
Posté par anaseto . En réponse au journal Réflexion d'un utilisateur de Firefox avec un processeur Intel en 2019. Évalué à 3.
Maintenant que j'y pense, ce point n'est de mémoire pas correct : en ce qui concerne Meltdown, depuis javascript, c'est plus compliqué que ça : les proofs of concept javascript que j'ai vus sont pour Spectre. Meltdown est facile à exploiter depuis du code compilé uniquement, donc impacte surtout les systèmes multi-utilisateur où il est facile d'exécuter son propre binaire ; après, javascript/wasm utilisent un JIT : peut-être qu'il y a moyen quand même d'écrire du javascript/wasm qui compile vers ce qu'il faut, mais c'est moins évident a priori, en tous cas je ne vois perso pas à quoi ça ressemblerait.
[^] # Re: D'excellentes ressources pour en savoir plus sur le sujet
Posté par anaseto . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 6.
Je ne veux pas paraître pessimiste, mais tu tombes dans le piège classique qui consiste à affirmer catégoriquement dès le départ « dire que la cause du réchauffement est le CO2 est aberrant » : ça n'a pas de sens d'être aussi catégorique avec tes arguments — tu fais en fait exactement pareil que pas mal d'alarmistes avec la thèse opposée qui se contentent de l'argument d'autorité, sauf que toi tu n'as pas ce joker. Tu dis que corrélation n'est pas causation : évidemment les scientifiques le savent aussi et, le fait que tu sous-entendes sans faire exprès le contraire, décrédibilise pas mal ta position. Le CO2 est un gaz à effet de serre. En labo, c'est facile à prouver. Ensuite, il est relativement admis que dans la troposphère le CO2 agit comme gaz à effet de serre et dans la stratosphère comme un obstacle aux rayons : il y a bien un effet. L'intensité de l'effet est une autre question.
Tu mélanges donc plusieurs choses : l'existence de l'effet du CO2, la mesure de son effet (et type d'effet), l'origine du CO2 et les échanges naturels de CO2 avec l'écosystème. Malgré la complexité du sujet, tu sembles avoir des convictions bien établies du fait de quelques données spécifiques et tu espères les communiquer en quelques paragraphes. Rassure-toi, la plupart du monde a déjà ses convictions sur le sujet aussi (moi je n'en ai plus, les ayant estimé inutiles), sans pour autant avoir vraiment de connaissances solides sur la question non plus (moi non plus — surtout que ça fait plusieurs années que je ne me documente plus sérieusement sur le sujet) ; du coup, en pratique, ça se passe comme ça : chacun balance quelques chiffres/graphiques, quelques vidéos Youtube et un ou deux arguments d'autorité et ça finit en dialogue de sourds ; un dialogue de sourds d'autant plus inutile que même dans le cas improbable d'une personne convaincue par une autre, les émissions de CO2 vont rester les mêmes, car c'est encore moins probable qu'une personne modifie son train de vie de façon significative suite à l'échange.
Surtout que la situation classique est : les deux parties opposées consomment et polluent toutes deux de façon non responsable. Parfois, plus rarement, on a aussi la situation cocasse : les deux parties consomment de façon responsable. Et puis, bon, il faut se dire que si quelqu'un est convaincu de quelque chose d'aussi complexe suite à la lecture de quelques commentaires dans un forum… bon, ce serait peut-être même préoccupant :-)
[^] # Re: La forêt résiste !
Posté par anaseto . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 1.
Je suis bien d'accord sur le fait que remettre en question la consommation actuelle est la vraie chose à faire. Pour le reste, ce que je voulais dire, c'est qu'avoir ces ultra riches en tant qu'intermédiaires pour ceci n'est pas la méthode la plus rentable pour la population a priori, donc parler de « grand » profit, c'est peut-être un peu précipité.
[^] # Re: Spam politique
Posté par anaseto . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 2. Dernière modification le 26 mai 2019 à 15:51.
J'ai tendance à éviter les sources d'infos qui ont l'air plus centrées sur convaincre qu'informer, ce qui arrive parfois avec les vulgarisations « engagées » (je sais pas si c'est le cas ici, j'ai pas regardé).
Perso, le sujet du climat est un sujet qui m'a fait « perdre » pas mal de temps et m'a conduit à reconsidérer à quel point il est important ou non de connaître la vérité d'un sujet scientifique.
Comme il n'est pas toujours évident de savoir pourquoi un phénomène est à un moment particulièrement médiatisé, à une époque je me posais la question de me faire une idée, en consultant moi-même la littérature, à quel point le CO2 pouvait avoir une influence (suivant présence dans la troposphère ou la stratosphère), quels autres facteurs n'avaient encore pas assez été étudiés (océans, soleil), etc., et dans quelle mesure il y avait lieu de vraiment s'alarmer.
Avec le temps, je me suis rendu compte que tous mes efforts au fond n'avaient aucun intérêt : que les conséquences soient 10%, 50%, 90% ou 200% des prévisions les plus alarmantes, les mesures à prendre sont de toutes façons les mêmes mesures de bon sens qui aident la planète déjà de bien d'autres façons (évitant pollutions diverses de l'air et la terre, gaspillage des ressources, etc.). En deux mots : consommation responsable.
Malheureusement, les dirigeants ne prennent pas la chose au sérieux et se contentent de faire des demi-mesures statistiquement non significatives, de légiférer pour l'achat/vente de quotas CO2, de créer des subventions diverses en son nom (voitures électriques, recherches dont certaines qui n'ont parfois rien à voir, etc.). Bref, le sujet attire des intérêts parasitaires de tout type qui n'ont pas de sentiments pour la planète : ils viennent pour profiter de la situation, quelle qu'elle soit. Réduire la consommation reçoit une médiatisation inversement proportionnelle à celle que reçoit le CO2, ça n'a absolument aucun sens lorsqu'on sait que la première est la cause principale du CO2 humain. La médiatisation se fait plutôt dans le sens inverse : plutôt que réduire la part de la voiture individuelle et repenser la société et le travail, il faut passer à la voiture électrique subventionnée, recycler une partie pour continuer à travailler plus pour consommer plus, etc. Aucune des mesures qui se font a une chance réelle d'avoir une influence significative sur le cours des choses — les vraies mesures sont incompatibles avec la croissance.
Du coup, cette focalisation sur le consensus chaque fois qu'un « sceptique » apparaît me surprend, car les actes ne suivent pas : le dit consensus est traité par une partie de la population (particulièrement les médias, politiciens et certains milieux sociaux aisés) plus comme un acte de foi religieux, comme si « croire » au consensus était suffisant en soi pour réussir à changer quoi que ce soit, un permis pour continuer son train de vie sans arrières-pensées, en attendant que le Consensus vienne tout régler ; le danger c'est les « hérétiques » qui n'ont pas la foi, peu importe s'ils polluent en fait pareil que les « croyants » et n'ont en fait pratiquement pas d'influence. Remarque : je mets entre guillemets pour dire que l'argument peut être valable peu importe ce que pense la personne et donc que je ne sous-entends pas qu'être d'un avis ou d'un autre fasse de la personne un croyant.
J'ai l'impression que la plupart des gens, peu importe ce qu'ils pensent, n'ont pas l'intention de modifier leur train de vie significativement pour la planète. À partir de cette constatation, à moins que ça change, peu importe ce que dit la science et peu importe s'il y a des hérétiques : les profiteurs et les je-m-en-foutistes sont ceux qui décident en pratique. Dans ce genre de sujets qui demandent de vrais changements de fond, tant essayer de se convaincre plus soi-même en creusant plus le sujet, comme essayer de partager ses connaissances pour convaincre les autres, est au final, à mon avis, assez inutile, si ce n'est pour le plaisir d'apprendre des choses s'il s'agit d'un sujet qui nous plaît.
[^] # Re: La forêt résiste !
Posté par anaseto . En réponse au journal Impressions sur la campagne pour les européennes. Évalué à 1.
J'aimerais des sources, ou au moins quelques arguments, m'expliquant que l'argent des nos impôts dépensé de maintes manières (transport, subventions, militaire, etc.) pour maintenir un système de consommation non responsable tire « grand profit » du fait d'« engraisser une partie de la population ».
Mon expérience personnelle me conduit à penser qu'il s'agit juste d'un mythe bien pratique pour justifier les inégalités sociales :-)
[^] # Re: Nuance
Posté par anaseto . En réponse au journal Réflexion d'un utilisateur de Firefox avec un processeur Intel en 2019. Évalué à 10.
Spectre était pas totalement évident à exploiter et le leakage d'information se faisait à moindre vitesse (moins de 50K/s de mémoire) et c'est pourquoi il a suscité moins de réactions. Meltdown était exploitable avec autour de 500K/s de fuite d'information par n'importe quel utilisateur d'un système en exécutant un programme pas trop long (sans les patchs dans les navigateurs pour réduire la précision des timers, c'était exploitable depuis javascript, probablement à moindre vitesse) — c'est bien pour cela que ça a enragé autant de monde et que les OS ont mis en place des patchs rapidement malgré la perte importante de performances et donc le coût de ces patchs. Notons que les chiffres que je donne, c'était avec les premiers prototypes pour exploiter la faille, il se peut que des gens aient réussi à faire mieux depuis.
Si tu veux voire des exemples, le site officiel de Meltdown a quelques vidéos, comme celle-ci.
[^] # Re: Nuance
Posté par anaseto . En réponse au journal Réflexion d'un utilisateur de Firefox avec un processeur Intel en 2019. Évalué à 6.
Meltdown est spécifique à Intel. Il me semble que certains problèmes récents du SMT (ZombieLoad) ne concernent que Intel également. AMD a son lot de bugs également, ceci dit, il semble juste que pour la spéculation ils aient été un peu plus raisonnables, mais l'histoire nous dira.
Spectre est plus général et affecte en effet la plupart des archis (pas toutes).
[^] # Re: Nuance
Posté par anaseto . En réponse au journal Réflexion d'un utilisateur de Firefox avec un processeur Intel en 2019. Évalué à 3.
Dans le cas d'Intel et Meltdown (Spectre était plus subtil) le risque potentiel devait être à mon avis assez évident pour Intel : aller spéculativement chercher des choses en mémoire (et donc modifier le cache avec) avant de faire le test vérifiant que le processus peut accéder à cette mémoire, ça « paraît risqué », quoiqu'on pense de cette formule :-) C'est le genre d'optimisation tordue dont les conséquences sont floues : ils ont parié et perdu.
Pour les failles utilisant le SMT, pareil : optimisations tordues. OpenBSD trouvait ça suffisamment louche pour avoir désactivé ça il y a un an, l'histoire leur a donné raison bien vite. Pas étonnant, car la méfiance s'étant installée, plus de monde cherche les failles.
[^] # Re: Légiférer, est-ce vraiment la solution ?
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 2.
Je dirais que pour démonter un argument via comparaison il faudrait que la comparaison soit valable. La seule chose que tu démontes serait la formule générale « quelque soit le contexte, légiférer … » sur laquelle tout le monde sera d'accord qu'elle est fausse. Sauf qu'avec une telle prémisse, à peu près tout énoncé non trivial sur la société est faux, ça nous avance donc pas beaucoup :-)
[^] # Re: Légiférer, est-ce vraiment la solution ?
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 3. Dernière modification le 24 mai 2019 à 13:00.
Pour que ce soit comparable, il faudrait que la vente de drogue soit légale, mais monopolisée par quelques vendeurs uniquement ; la proposition de loi forcerait alors les gros acteurs à ne pas abuser de leur position dominante afin de faciliter la création de vendeurs de drogues alternatifs et décentralisés :-)
[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à -1.
Sympa ce style, tu as réussi à faire pire que l'écriture inclusive, il a fallu que je m'y reprenne à deux fois pour lire ton deuxième paragraphe :-)
[^] # Re: pas cool les gens
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 5.
Peut-être Khaganat, MMORPG libre, dépêche rédigé par la personne à qui tu réponds :-)
[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 3.
Je suis d'accord, c'est probablement le cas de beaucoup. C'est d'autant plus risible que pendant toute l'éducation on explique à l'élève qu'il faut faire du sujet-verbe-complément. Si le jour du bac de philo t'écris comme Rousseau, il y a de bonnes chances que le correcteur s'énerve :-)
Perso, c'est en lisant de la fantasy, c'est-à-dire de la paralittérature aux yeux de l'Éducation, que j'ai fini par prendre goût à la lecture. Dans l'écriture il y a l'art d'exprimer simplement et puis l'art d'exprimer de façon extravagante ; le premier sert à communiquer et raconter des histoires, le deuxième à s'amuser à faire souffrir les élèves, c'est une sorte de code golf institutionnalisé ;)
[^] # Re: pas cool les gens
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 2.
Surtout que le français est déjà en soi une langue particulièrement difficile à l'écrit.
En un certain sens, ça ressemble à ce que font certaines langues neutres comme le basque où « grands-parents » se dit « grand-père-grand-mère » (« aitona-amona » ou « aitite-amama » suivant les régions). La même méthode est utilisée dans tous les cas similaires (frères et sœurs, etc.).
Après, la différence c'est qu'en basque ça n'arrive que sur certains mots précis où ça a un sens, car 99% des mots, dont ceux de tes exemples, sont neutres et il n'y a même pas de marque au niveau des pronoms. L'inclusivité n'a donc que très peu d'impact au niveau de la verbosité, c'est le truc par défaut, dans l'idéal le français évoluerait vers une simplification grammaticale et disparition des marques avec création d'un neutre. Toutes ces marques inutiles, c'est un artéfact des langues romanes. Après, est-ce que ça a un impact en pratique, je sais pas ; ceci dit, on entend parfois dire que le Pays Basque a une tradition plus matriarcale (mon expérience me dit qu'en tous cas il semble qu'il soit plus courant que les femmes gèrent les sous dans la famille), je ne sais pas si la langue y est pour quelque chose, probablement non, mais qui sait ?
[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 7.
En CM1 je savais pas encore écrire des « · », j'ai appris à faire ça après le bac.
PS : un peu d'humour, ça fait du bien même après le CM2 ! :-)
PS2 : j'ai failli te faire remarquer en premier qu'on dit « débilité·es », mais j'ai eu peur que tu le prennes au premier degré :)
[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 10.
Au moins le SMS a le mérite d'être concis et très souvent phonétique :-) L'écriture inclusive, c'est comme écrire du Perl avec la verbosité du Cobol.
Bon, je sors ---->[], j'ai dit suffisamment de bêtises sur le sujet ;)
[^] # Re: Super projet (bis)
Posté par anaseto . En réponse à la dépêche Harmonist: Dayoriah Clan Infiltration, un jeu rogue‐like d’infiltration. Évalué à 2.
Je sais plus très bien pourquoi j'ai mis à 0 le resizable, sans doute pour éviter de le faire sans faire exprès ou parce que j'automatisais le changement entre compact et non compact.
Pour les écrans petit, en pratique j'utilise le mode compact dans les options
Toggle normal/compact layout
, un peu moins verbeux et sans menus et mémo des raccourcis, mais suffisant une fois qu'on connaît un peu le jeu.Tu peux aussi essayer l'option
harmonist -c
pour le mode caméra-centrée, bien que c'est expérimental (pas trop testé et améliorable).[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 10.
Bah, chacun écrit comme il veut et lit ce qu'il veut. Un texte alambiqué de Rousseau, Proust ou autre écrivain extravagant classique du style est bien plus difficile et obfusqué à lire et moins de monde en fait tout un plat ; la preuve c'est que là j'ai tout lu, alors que les deux écrivains en question, en dehors des cas obligatoire dans le cursus scolaire, j'ai toujours eu envie de jeter le livre au bout de quelques paragraphes.
Ceci dit, l'écriture inclusive est imprononçable par construction, donc pour les gens qui lisent en prononçant dans leur tête (je fais ça généralement), c'est quand même déroutant. Je préfère lire les variantes où on choisit que le féminin ou que le masculin.
# Légiférer, est-ce vraiment la solution ?
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 3.
Quand je vois ces lois spécifiques aux GAFAs, j'ai toujours un peu l'impression que, d'un point de vue éducatif, ça joue un rôle opposé à ce qu'on voudrait : les États font alors passer les GAFAs pour des entités d'intérêt public qu'elles ne sont pas, ce qui au final ne fait que rendre l'utilisation de ces sites comme apparemment plus normal et sans risque au yeux du citoyen normal naïf vis-à-vis de ces technologies : puisque les États légifèrent pour les contrôler et les rendre inoffensifs, c'est qu'il est raisonnable d'utiliser les services des GAFAs.
Après, comme tu dis, la meilleure solution (les gens arrêtent d'utiliser les services des GAFAs) n'est pas facile à mettre en œuvre, donc peut-être que ceci fait plus de bien que de mal.
[^] # Re: Premier vote
Posté par anaseto . En réponse au journal Appel de plusieurs organisations à imposer un minimum d'interopérabilité pour les GAFA. Évalué à 10.
Tu veux sans doute dire « la·e flem·me intellectuel·le » :-)
[^] # Re: Super projet (bis)
Posté par anaseto . En réponse à la dépêche Harmonist: Dayoriah Clan Infiltration, un jeu rogue‐like d’infiltration. Évalué à 2.
Oups, le
--tags tk
est en effet mal placé dans l'exemple du README.md, j'ai corrigé :
Il faut le mettre avant l'argument.go get -u --tags tk github.com/anaseto/harmonist
Pour git.tuxfamily.org, c'est normal, le serveur git est en panne depuis vendredi, ça devrait remarcher bientôt, je suppose.
[^] # Re: Outrance
Posté par anaseto . En réponse au journal Ma journée en garde à vue.. Évalué à 3.
Là, on est plutôt d'accord, mais j'irais même plus loin : une majorité écrasante de personnes dans le milieu académique est dans ce cas aussi, du moins dans les faits si ce n'est dans la théorie ; je ne dis pas que c'est facile, l'inertie et pressions sociales sont là, mais quand j'étais dans la recherche j'ai refusé de prendre avion ou taxi et ne suis allé qu'aux confs où je pouvais me déplacer en train ou en bus.
En voyant que ce type de comportement passe pour (très) déraisonnable même dans le milieu académique, je me suis dit qu'avant d'espérer sensibiliser sérieusement le reste de la population, le minimum serait de réussir à donner l'exemple dans ce milieu, autrement les « gourous » dont tu parlais sont le moindre de nos soucis, le mauvais exemple des cadres (encore plus celui des politiciens qui prêchent que celui des chercheurs ceci dit) ayant bien plus d'influence à mon avis.
Héhé, peut-être. Ceci dit, de nos jours, le citoyen de classe basse ou moyenne prend très rarement le taxi, il y a des chances qu'ils se retrouvent à parler à d'autres chercheurs ou cadres prenant régulièrement l'avion :-)
[^] # Re: Outrance
Posté par anaseto . En réponse au journal Ma journée en garde à vue.. Évalué à 1.
C'est possible, mais parler de « pleins de chauffeurs de taxi » en particulier m'a donné l'impression (à tort peut-être) que le chercheur vivait un peu beaucoup dans sa tour d'ivoire, comme si c'est en parlant avec les chauffeurs de taxi qu'il découvre que son sujet de recherche n'est pas une source de préoccupation majeure pour beaucoup de gens. Et puis, le commentaire auquel je réponds parle juste après, dans le même paragraphe, de la difficulté de se remettre en question etc., donc j'ai pensé que ça visait les pauvres ignorants en question (l'exemple était je pense censé illustrer ce propos).
Et bon, ça ne change rien au fait que l'ignorance des conducteurs de taxis n'est peut-être pas une question méritant une mention particulière, quand le chercheur prouve qu'on peut mener un train de vie tout sauf écologique tout en étant éclairé :-)