CHP a écrit 3496 commentaires

  • [^] # Re: Journaux

    Posté par  . En réponse au journal Fermeture de la tribune. Évalué à 7.

    Fils et neveu de grand scientifiques, très versé en littérature

    Tiens ? Je croyais qu'en lisant on apprenait l'orthographe, la grammaire et la conjugaison...

  • [^] # Re: Ma liste perso

    Posté par  . En réponse au journal Le téléphone portable idéal du libriste. Évalué à 4.

    Cet article est interessant a plus d'un titre, mais pour le découvrir il faut garder un oeil critique.

    Prenons un exemple utilisé dans le documentaire, celui des collants féminins qui filent très vite, au point qu'il faut les changer toutes les deux semaines. Si un collant coûte 4€ et dure deux semaines, à l'issue desquelles les clientes en rachètent un, elles montrent à l'entreprise qu'elles sont disposées à dépenser 104€ par an en collants. Or, fabriquer un collant très solide coûte peut-être un peu plus cher à l'entreprise, mais certainement pas autant que de fabriquer 26 collants vendus 104 euros. Elle pourrait donc réaliser un profit largement supérieur, en vendant par exemple un collant garanti un an (avec remplacement gratuit s'il se file entretemps, pour rassurer les clientes) pour une centaine d'euros.

    Oui, mais non. Il est beaucoup plus facile de faire acheter un collant à 4euros toutes les deux semaines qu'un collant à 100 euros tous les ans, meme si ce dernier reviens moins cher de 4 euros. Son argumentation ne tient pas : "elles démontrent qu'elles sont pretes a mettre 104 euros par an dans des collants". Non ! Elles démontrent qu'elles sont pretes à mettre 4 euros toutes les deux semaines. Ce n'est pas du tout la meme chose.

    Bien sûr les choses ne sont pas si simples, et en pratique, beaucoup des produits que nous achetons ne sont pas particulièrement durables. Il peut y avoir deux raisons à cela. La première tient aux contraintes de la production. La durabilité est une qualité désirable; mais il y a d'autres, nombreuses qualités désirables, comme un faible coût de production, ou des caractéristiques spécifiques. Pour rester sur l'exemple des collants, on a supposé au dessus que faire un collant de durée de vie d'un an ne coûte pas cher. Ce n'est pas certain : si faire 26 collants durant deux semaines coûte au total moins cher qu'un seul collant durant un an, alors, il est préférable de fabriquer les produits moins durables - et les consommatrices soucieuses de leur pouvoir d'achat pourront préférer ceux-ci. Si pour que les collants soient durables, il faut qu'ils aient l'apparence de bas de contention, je connais beaucoup de femmes qui préféreront d'autres modèles moins solides.

    Oui, mais non : ce n'est pas plus cher de faire des collants qui durent 1 an. C'est moins cher ! Rappel : on rajoute quelque chose, on fait un traitement en plus au nylon pour qu'il devienne moins résistant. Je vois pas comment ca pourrait être moins cher de faire un traitement en plus !

    Et c'est la seconde raison qui explique pourquoi les produits ne sont pas toujours très durables; soumis au choix entre des produits durables et des produits rapidement obsolètes, nous avons souvent tendance à préférer les seconds. Nous aimons la variété et la nouveauté. Consommer n'est pas seulement satisfaire un besoin utilitaire; c'est aussi une source de satisfaction, de démonstration de diverses qualités personnelles à notre entourage. On peut qualifier ces sentiments de frivoles, se moquer de ces gens qui vont se ruer sur un Ipad 2 dont ils n'ont rien à faire; mais constater aussi que les sociétés qui ont voulu substituer à ces caractéristiques humaines la stricte austérité (ha, le col Mao pour tout le monde) n'étaient pas particulièrement respectueuses des libertés, ou de la vie humaine.

    On vient de froler le point Godwin, là !

    Et noter que jamais personne ne vous a obligé à acheter quoi que ce soit.

    On ne nous met pas un pistolet sur la tempe, c'est vrai. Mais bon, les publicitaires savent quand meme bien étudier et utiliser toutes les techniques de manipulation mentale connues.

    Le documentaire commence par un vieux canard qui ressort à intervalles réguliers : les ampoules électriques. Dans les années 20, un cartel entre producteurs d'ampoules aurait cyniquement établi une entente pour réduire la durée de vie des ampoules électriques à 1000 heures de fonctionnement, alors qu'auparavant, il n'était pas rare de fabriquer des ampoules de durée de vie largement supérieure. Un cartel, voilà qui éveille tout de suite l'attention de l'économiste. Comment fonctionnait-il? Comment empêchait-ils ses membres d'adopter un comportement opportuniste (par exemple, en vendant des ampoules de plus longue durée que les autres, ou des ampoules moins chères)?

    Bah c'est le principe d'un cartel : on comprend qu'on a bien tous interet a bien s'entendre, donc on garde les memes prix élevés et la meme qualité pour tous. Pas besoin de s'assurer qu'aucun membre ne rompe l'accord : il suffit de s'assurer que tous les membres aient bien compris qu'ils n'y ont aucun interet.
    Visiblement, d'apres ces economistes, les cartels n'existent pas. Moui.... La téléphonie mobile, en france, jusqu'a dernièrement, c'etait tellement pas un cartel, que lorsqu'un concurrent est arrivé, ils ont tous trouvé le moyen de faire entre moitié moins cher et 5 fois moins cher...

    Le documentaire est muet sur cette question. Tout au plus est-il question d'amendes pour les membres fautifs et de "partage de technologies".

    Bah oui, mais si le gars qui fait le reportage dispose d'une heure, il est obligé de faire des raccourcis. Il ne peut pas consacrer 2heures a expliquer le fonctionnement de ce fameux cartel.

    Et d'interminables minutes sur un bâtiment public au fin fond des USA dans lequel une ampoule brille sans discontinuer depuis un siècle, d'une lueur un peu pâlotte, mais qui fait l'admiration des habitants qui organisent des fêtes anniversaire de l'ampoule (on se distrait comme on peut).

    C'est pathétique d'essayer de tourner les gens au ridicule de cette facon...

    Poussant vers les années 30, le documentaire nous fait le portrait d'un américain, Bernard London, présenté comme le "père spirituel" de l'obsolescence programmée, pour avoir écrit un pamphlet en 1932 intitulé "sortir de la crise par l'obsolescence programmée". La lecture de ce document, en fait, n'indique rien sur l'opportunité d'une stratégie des entreprises pour inciter les consommateurs à remplacer leurs produits; la préconisation de l'auteur est celle d'une vaste prime à la casse obligatoire, portant sur tous les produits manufacturés, l'Etat rachetant de façon obligatoire tous les produits à partir d'une certaine durée prévue à l'avance. Une idée économique stupide, mais dans le désarroi provoqué par la déflation et 25% de chômeurs en 1932, celles-ci étaient légion. Alors qu'un quart de la population américaine ne parvenait pas à se nourrir, le gouvernement américain payait les fermiers pour qu'ils abattent leurs troupeaux de vaches, afin de faire remonter le prix du lait. Nous savons aujourd'hui qu'il suffisait de sortir de l'étalon-or et d'appliquer une politique monétaire non-suicidaire pour se sortir de la crise; à l'époque, on ne le savait pas, et on assistait au grand concours des idées farfelues. Nous n'avons pas tellement changé, mais nous avons moins d'excuses.

    Oui, en 1930, on etait cons, mais maintenant, on sait comment on sort des crises economiques. On le sait tellement bien, qu'on est en crise economique depuis bientot 4 ans, et que ca risque de durer encore. Quand il dit "nous n'avons pas tellement changé, mais nous avons moins d'excuses", bah on est d'accord. Surtout s'il parle des economistes.

    Les designers sont opposés aux ingénieurs, que l'on présente comme scandalisés parce qu'on les obligeait à concevoir des produits moins durables que ce qu'ils auraient pu faire.
    Ce passage m'a irrésistiblement rappelé cette phrase de J.M. Folz, ancien PDG de Peugeot, qui a déclaré un jour "qu'il y a trois façons de se ruiner : le jeu, les femmes et les ingénieurs. Les deux premières sont les plus agréables, la troisième est la plus sûre". Il entendait par là que ce que les ingénieurs aiment concevoir n'est pas toujours ce que les clients désirent, et qu'à trop suivre les ingénieurs, on finit par faire des produits hors de prix et qui n'intéressent pas les clients (ayant dirigé Citroen, il savait de quoi il parlait). Etant donnée la mentalité des ingénieurs dans les années 50, il est fort probable qu'ils n'ont pas apprécié de perdre une partie de leur pouvoir dans les grandes entreprises industrielles au profit des services de design et de marketing, et regretté de ne plus pouvoir fabriquer ce qui leur plaisait. Il est certain que tout le monde, consommateurs et entreprises, y a gagné.

    Bah non, le consommateur n'y a pas gagné : lorsqu'un ingénieur concevait quelque chose qui ne correspondait pas à ce que le consommateur désirait, il n'achetait pas, et l'entreprise perdait de l'argent (ou fermait). Donc ceux qui y ont gagné, dans l'histoire, c'est les entreprises, pas les consomateurs. Perso je vois pas ce que le consommateur a gagné a avoir un iphone premiere generation qui soit "design" et "hype" mais incapable d'envoyer un mms...
    Le marketing et le design, c'est vraiment deux choses qui me font hurler, alors les voir ainsi portés aux nues...

    On en arrive ensuite à l'episode de l'imprimante, où ils déforment clairement la réalité : le problème n'est pas qu'ici on change alors qu'ailleurs on répare parce qu'ici le travail est trop cher, le problème vient du fait qu'on ait mis un compteur qui bloque l'imprimante après un certain nombre de pages. Mais ca, ils oublient bien d'en parler, nos deux "economistes" qui sont pourtant si prompts à souligner les choses dont le documentaire en question ne parle pas. C'est bizzare, cette chose qu'ils oublient, c'est un truc qui prouve que l'obsolecence programmée est une réalitée, et non pas un mythe, comme le suggère le titre de leur article...

  • [^] # Re: Ma liste perso

    Posté par  . En réponse au journal Le téléphone portable idéal du libriste. Évalué à 1.

    ah ok ^^

    Je pense qu'il faisait allusion aux espèces de mallettes electroniques de diagnostique. Ce sont des malettes, bourrées de bidules et de trucs, que tu branche sur ta voiture, et qui te disent : "ya CECI et CELA qui vont pas".

    Ces mallettes sont TRES cheres, différentes pour chaque marque, et on ne peut plus vraiment esperer ouvrir un garage sans acheter toutes les malettes pour toutes les marques.

  • [^] # Re: Je me demande si...

    Posté par  . En réponse au journal Les blogs financent Internet.... Évalué à 2.

    Je crois que tu te trompe de personne à qui répondre...

    J'ai jamais dit que l'information n'avait aucune valeur, ni qu'elle n'avait aucun cout.

    Simplement que, face à l'avalanche de gratuits qui n'offrent aucune valeure ajoutée, les payants, s'ils sont bons, s'ils ont une vraie valeur ajoutée, peuvent certainement arriver a tirer leur epingle du jeu.

  • [^] # Re: Ma liste perso

    Posté par  . En réponse au journal Le téléphone portable idéal du libriste. Évalué à 3.

    Pour comprendre, remplace raquette par racket

  • # J'aime pas : j'utilise pas

    Posté par  . En réponse au journal Twitter et les politiques de censure.. Évalué à 0.

    Ca me fait marrer tous ces gens qui gueulent contre ce que fait twitter...

    Vous aimez pas ce qu'ils font ? Arreter d'utiliser leur service. Ca sera beaucoup plus efficace que de gueuler dans le vent !

    Je vous assure qu'on peut se passer de twitter : j'ai jamais utilisé, je ne m'en porte pas plus mal pour autant.

  • [^] # Re: Je me demande si...

    Posté par  . En réponse au journal Les blogs financent Internet.... Évalué à 1.

    Ben le problème, c'est qu'il y a deux sortes de "générateurs de contenus":

    ceux pour qui c'est une activité annexe, purement désintéressée ou pour faire leur propre promotion
    ceux dont c'est le métier et qui n'ont pas d'autre source de revenus

    Ceux dont c'est le metier et qui n'ont pas d'autre source de revenus, ils doivent normalement être assez bon pour sortir du lot et arriver a se générer des revenus. Sinon, c'est qu'il faut qu'ils changent de métier.

  • [^] # Re: Parasitisme

    Posté par  . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 2.

    Bof. le regard esthétique s'exerce, et un regard exercé sait faire abstraction de ses goût personnels pour donner un jugement objectif sur une œuvre d'art.

    Je ne pense pas qu'il soit possible d'être totalement objectif. On peut essayer de l'etre, on peut meme arriver à l'etre de plus en plus, s'améliorer à ce niveau là. Mais atteindre l'objectivité parfaite ca me parait totalement illusoire.

  • [^] # Re: Parasitisme

    Posté par  . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 2.

    Si on subventionne les lieux qui diffusent, on favorise la fluidité, on peut orienter le développement territorial, mais une partie des subventions nourrissent des personnes qui ne créent pas, de sorte que tout un ensemble de personnes vivent de la culture mieux que les artistes (emplois stables, salaires réguliers et viables).

    Franchement, si tu cherches un emploi stable et un salaire régulier, tu ne fais pas artiste. Tu fais fonctionnaire.

  • [^] # Re: Ce clip

    Posté par  . En réponse au journal You wouldn't download a car !?. Évalué à 5.

    C'est marrant, j'achète des DVD et pourtant je n'ai pas ce genre de problème.

    Ma méthode à l'achat du DVD:

    insertion dans le PC ;
    ouverture de Handbrake ;
    extraction
    copie sur clef USB ;
    lecture sur la TV.

    Le temps de l'opération : environ la moitié de la durée du film. Je ne vois jamais aucune pub ni même aucun menu. Et j'ai toutes les pistes audio et sous-titres.

    Donc au lieu de te farcir 20 min de pubs, trailers, legal warnings, etc, tu te farcis 45 min de conversion. Et tu ne vois toujours pas en quoi c'est toujours plus contraignant qu'un truc pirate, pour lequel je met le dvd, hop le film ce lance, point.

    Tu parles de mauvaise foi.
    Je trouve que souvent les pirates font preuve de mauvaise foi, mais là, l'argument est tout a fait juste : les gens qui payent sont au final moins bien traités que ceux qui piratent : obligé de voir des pubs et trailers, un menu qui sert à rien, des "legal warning", etc.
    Ne pas comprendre cet argument, ou plutot faire semblant de ne pas le comprendre, c'est LA qu'est la mauvaise foi, à mon avis.

  • [^] # Re: Juste un site de telechargement comme les autres...

    Posté par  . En réponse au journal Victimes collatérale de Megaupload . Évalué à 2. Dernière modification le 25 janvier 2012 à 14:14.

    Tout ce que je dis, c'est qu'il est normal que personne ne veuille perdre d'argent en réeditant des films qui ne se vendront pas.

    Ensuite, que les cinéphiles veuillent pouvoir les voir, je peux le comprendre. Mais dans ce cas, il faut soit modifier la loi, soit qu'une collectivité (pourquoi pas l'unesco ? C'est son role de défendre la culture dans le monde) se charge de les rééditer. Mais tant que ce n'est pas rentable, il est normal que les sociétés privées ne le fassent pas.

    Dire que les editeurs sont "nuls" parce qu'ils ne veulent pas perdre d'argent à editer des films qui ne se vendront pas, c'est idiot : ce sont des entreprises privées, pas des oeuvres philanthropiques, donc si c'est pas rentable, ils ne le font pas. C'est normal, et ce n'est pas être "nul".

    (Edit : ajout du "pas" dans "pourquoi pas l'unesco")

  • [^] # Re: Juste un site de telechargement comme les autres...

    Posté par  . En réponse au journal Victimes collatérale de Megaupload . Évalué à 1.

    Eh oui, c'est bien ça le souci. Les éditeurs français sont nuls et ne sortent les titres qu'en fonction de la rentabilité.

    Mais je t'en prie, prends tous les films qui ne sont pas réédité car pas rentable, négocie les droits, et réédite les en perdant de l'argent.

    Quoi ? T'as pas envie de perdre de l'argent pour ca ? Bah eux non plus !
    Si quelque chose n'est pas rentable, il est NORMAL que des sociétés privées ne le fassent pas !

    "La presentation du site et l'hypocrisie des "hors-commerce", "mis à disposition qu'à titre documentaire", "100% benevole" et autre justificatifs auxquels personne ne croit vraiment, par contre j'ai tendance a trouver ca pitoyable."
    Ben si mon gars, tu ne trouves aucune des versions présentées sur le site dans le commerce, la qualité très moyenne de certaines VHS montre bien qu'elles ne sont là qu'à titre documentaire (pour certaines il faut vraiment avoir envie de prendre connaissance du contenu du film pour les visionner), 100% bénévole oui, je le confirm : aucune publicité, aucune participation, aucune rétribution, je te mets au défi de prouver le contraire, et ce sont ces accusations stupides que personnellement je trouve pitoyable.

    +1

    Le pire dans l'affaire, c'est que les boites specialisees dans l'achat des droits et la reedition de ce genre de films rares/epuisees ont du coup enormement de mal a fonctionner."

    Probablement la plus grosse absurdité du message... Il se trouve que nous sommes assez proches de boîtes d'édition, dont l'une a réédité de nombreux titres de la Caverne (que nous avons bien sur supprimés). Leur verdict est sans appel : ces titres se vendent exactement comme les autres, voire mieux pour certains.

    Une autre boite proche qui distribue certains titres en VO nous a confirmé qu'à chaque fois que nous les sortions en VOST, ils faisaient des ventes dans la foulée sur des titres qui dormaient depuis des mois dans leur catalogue.

    La Caverne est à l'origine directe d'une trentaine de rééditions officielles depuis sa création et en est fière.

    Félicitations !

  • [^] # Re: Outils automatisés disponibles sur le web

    Posté par  . En réponse au journal Quelques aspects de la securite qui n'ont rien a voir avec le "Sandboxing" . Évalué à 1.

    L'outil web se vautre comme une otarie bourrée à la bière sur la règle de à/a

  • [^] # Re: précision

    Posté par  . En réponse au journal Vidéoprotection c'est efficace - témoignage.. Évalué à 3.

    Bon à savoir, ca !

    Merci pour l'info

  • [^] # Re: précision

    Posté par  . En réponse au journal Vidéoprotection c'est efficace - témoignage.. Évalué à 3.

    Le mot de passe du bios ne saute plus lorsqu'on retire la pile ?

  • [^] # Re: réponse du micro...

    Posté par  . En réponse au journal Tester votre chaîne Hi-Fi avec Qloud. Évalué à 1.

    (...) encore faut-il avoir plusieurs jeux d'enceintes pour faire des comparaisons. En l'absence de comparaison, on ne peut donc rien déduire.

    "Ça permet d'obtenir un joli graphique de courbe de réponse en fréquences, en comparant les haut-parleurs internes d'un portable à des enceintes à 10k€ vous saurez s'il fallait investir ou pas ;-)"

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 1.

    Donc, d'apres toi, c'est l'artiste qui devrait assumer tous les couts de production de son album, dans le seul espoir de peut-être pouvoir vendre des places de concert plus tard ?

    Bah franchement, je peux comprendre pourquoi ca ne se passe pas comme ca. Et je préfere le systeme actuel...

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 1. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 18:43.

    Oui, c'est le principe d'un travail : on te commande un album, on te paye pour ça. Sauf si tu veux faire de la philanthropie, ce qui est tout à fait respectable.

    Et QUI paye pour ce travail ? Le producteur ? Et comment le producteur se rembourse-t-il ? En faisant payer le premier exemplaire (edit : j'avais ecrit album, mais c'est moins clair) à être vendu au prix total de la production de l'album ?

  • # Meme la démarche me parait étrange

    Posté par  . En réponse au journal Qu'est ce que le vol ?. Évalué à 5.

    L'ayant relu pas plus tard qu'à l'instant, il m'a parut suffisamment mature pour en retirer le bandeau d'ébauche. Je souhaiterais du coups avoir des avis, ou d'autres retours de la communauté comme des corrections grammaticales.

    Histoire de ne pas faire complètement journal marque page, je vous copie colle l'essai ci-dessous, mais sachez que j'ai grave la flemme de me taper la conversion mediawiki vers markdown à la main.

    Donc, tu veux qu'on fasse l'effort de corriger tes fautes de grammaire, mais tu n'es pas pret à faire l'effort d'une mise en page ?

  • [^] # Re: Euh ... non ...

    Posté par  . En réponse au journal Qu'est ce que le vol ?. Évalué à 4. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 15:03.

    Pareil pour moi, c'est cette phrase qui m'a fait arreter de lire (pour passer quand meme aux commentaires ^^).

    Voler, c'est priver d'un objet l'actuel détenteur de celui-ci, hors de sa propre détermination.

    Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les « vol ».

    Je remplace le "vol(e)" de la derniere phrase par ta définition, pour te montrer que cette phrase est fausse :

    "Or, l'actuel détenteur n'a pas fait jaillir cet objet du néant. Tout au plus l'aura-t-il obtenu en combinant d'autres objets, mais au final, il aura bien fallut à un moment qu'il s'octroie la détention d'objets, c'est à dire qu'il les obtienne en en privant l'ancien détenteur, hors de sa volonté".

    Bah non, il peut très bien avoir obtenu l'objet par la volonté de l'ancien détenteur (echange, don).

    Partant de là, toute ton argumentation se casse là gueule.

    Edit : en fait, je pense que ce que tu as voulu dire, c'est, "la propriété c'est du vol". Alors, à ca, 2 réponses : 1/ y'a déja une mauvaise chanson qui circule en ce moment dont c'est le titre, et 2/ espece de sale communiste !

    PS : c'est de l'humour bien sur. Tous les communistes ne sont pas sales ^^

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 2.

    Le monsieur le dit bien : dans ce cas, la radio a en effet envoyé du pognon à la sacem, mais elle n'avait pas a le faire... Quand au couillon d'assistant qui dit "et je déclare quoi à la sacem moi, qu'on a passé 15 min de silence", bah c'est un couillon : il a qu'a déclarer qu'il a passé 15 min de musique qui n'appartient pas à la sacem !

    Sur ce coup là, je trouve hallucinant qu'en fait la radio n'ait pas comprit qu'elle n'avait rien a payé, et, n'ayant pas trouvé à qui envoyer l'argent, l'ait envoyé à la sacem...

    Là, ca va : le gars place sa musique sous licence CC, mais si en plus le gars ne l'avait pas fait, bah en plus le gars aurait quand meme pu gueuler qu'on diffuse sa musique sans son autorisation, alors que la radio avait dans l'idée qu'elle avait payé pour la diffuser...

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 2. Dernière modification le 19 janvier 2012 à 13:48.

    Dans ce cas, la première personne qui achete l'album devrait payer tout le cout de production de l'album.

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 2.

    Je parle de spoliation car, par exemple, un artiste en dehors de ces circuits ne touchera pas un centime des revenus de la taxe pour copie privée. S'il passe à la radio, la radio paiera.. la SACEM et la SACEM attendra qu'il s'y inscrive pour lui rendre son argent.

    Tu es sur de toi ? Je ne connais rien du tout à ce milieu, donc je suis tout à fait pret à le croire, mais ca me parait étrange qu'une radio paye quoi que ce soit à la SACEM pour diffuser quelque chose dont la SACEM ne dispose pas des droits !

  • [^] # Re: Heu..

    Posté par  . En réponse au journal Sénat : Liberté de l'Internet et rémunération des créateurs. Évalué à 1.

    Le problème est dans la définition du problème : comment rémunérer des artistes pour quelque chose qui a un coût marginal nul. Le cas normal est l'actuel, où tout est disponible gratuitement. L'exception était la situation passée.

    Je ne vois pas d'où tu tires ca...

  • # Mouaip, bof

    Posté par  . En réponse à la dépêche SOPA opera. Évalué à 0.

    Bien sûr, cette loi aurait un impact impressionnant sur beaucoup de logiciels libres tels que Firefox, par exemple. Une extension existe – MAFIAAFire_Redirection – qui redirige l'utilisateur vers de nouveaux domaines saisis par les États-Unis. Sous SOPA, ce genre de chose sera considéré comme « piraterie en ligne » et donc, passible de sanctions...

    Je ne vois pas d'impact sur Firefox, dans cet exemple. Pour l'extension en question, oui, mais pour firefox ?

    Et ça ouvre la porte à toutes les fenêtres : n'importe quel autre État peut décider d'introduire une législation semblable et mettre sur liste noire des sites au choix, que ce soit liés à des contenus en infraction avec le droit d'auteur ou produits par des dissidents politiques...

    C'est pas parce que les etats-unis reviendront sur ce projet de loi que les autres etats ne décideront pas d'introduire une législation semblable. De plus, j'ai pas l'impression qu'on soit si en retard que ca au niveau de la volonté de censure controle d'internet ce repère de pédophiles nazis mangeurs de schtroumpf