ElVirolo a écrit 476 commentaires

  • [^] # Re: re: Python: Please stop screwing over Linux distros

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Python: Please stop screwing over Linux distros. Évalué à 7.

    Drew DeVault n'est pas l'auteur de Zig - il est même relativement critique de ce langage : https://news.ycombinator.com/item?id=15494222

    Tu confonds peut-être avec Hare.

    Par ailleurs, je ne vois pas en quoi Sourcehut réinvente la roue. C'est un service qui se distingue assez radicalement de ses concurrents, au contraire. Personnellement, je ne vois pas d'équivalent.

    Ne pas réinventer la roue ne signifie pas ne pas inventer du tout.

  • [^] # Re: Distance du tracé

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche SafeCycle - Itinéraire pour vélo, centré sur la sécurité. Évalué à 1.

    (pour les moins de 60ans j'entends)

    J'ai beaucoup moins de 60 ans et me fais régulièrement doubler par des plus de 60 ans - et pourtant, ma vitesse "de croisière" (celle que j'atteins sans forcer ni y réfléchir) est d'un peu plus de 30 km/h. Le vélo semble avoir cet avantage que de sembler être davantage, en termes de performances, liées à l'entraînement qu'à l'âge.

    Je ne suis pas un mauvais cycliste, et me suis fait doubler (franchement) par un cycliste de plus de 80 ans (on a discuté avant qu'il me double) sur un gros col récemment.

  • [^] # Re: distance travail/maison

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 4. Dernière modification le 15 octobre 2021 à 16:24.

    40 km, ça commence à être beaucoup. J'ai des amis qui font jusqu'à 60 km (et jusqu'à 1400m de dénivelé) pour aller au travail, mais ce sont des mordus de vélo.

    Cela dit, la distance moyenne domicile-travail est autour de 11 km… Et presque 80 % des actifs qui vivent entre 5 et 15 km de leur lieu de travail y vont en voiture.

    Certes, il peut y avoir des problèmes d'aménagement/danger (encore que, d'après mon expérience, c'est plus dans la tête que réel). Mais (et ce n'est pas ton cas), on entend beaucoup de « oui, mais moi », comme si la France entière était peuplée d'exceptions. C'est tout simplement faux. Une grande partie des gens pourrait facilement (11 km, c'est 30 minutes de vélo à tout casser…) prendre son vélo. Tout le monde a une bonne excuse : la pluie (comme s'il pleuvait tous les jours - quand il pleut, je m'habille en conséquence, comme pour marcher dans la rue), la transpiration (il suffit de ne pas rouler vite ou de se changer - je suis allé pendant plusieurs années à des séminaires de recherche, en prenant une chemise de rechange avec moi, et je n'ai pas l'impression d'avoir été le pauvre type qui sent mauvais, ou alors on me l'a bien caché).

    Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5013868

    PS : et je ne parle pas des vélos "électriques", dont j'estime qu'ils sont pour une large part une abomination écologique et très souvent inutiles (le nombre de gens qui me disent que c'est indispensable à Paris, comme si on devait grimper le Galibier tous les jours…), mais s'ils pouvaient permettre de moins recourir à la voiture pour les gens qui ont une longue distance à parcourir ou sont ne mauvaise santé, pourquoi pas. Rouler à VAE ne demande strictement aucun effort.

  • [^] # Re: Transport en commun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 9.

    Je ne vois pas en quoi je « triche[rais] », étant donné que je répondais à ton commentaire qui… parlait du métro :

    perso je considère que plus de 5 minutes pour aller au métro c'est loin. [1]

    Par ailleurs, j'ai précisé au début de ma réponse que je parlais de Paris intra-muros (hormis la remarque qui conclut mon message).

    Le métro ne concerne pour l'instant que Paris intra-muros et une toute petite partie de la très proche banlieue. Cela va changer avec la nouvelle ligne 15, mais ce n'est qu'une ligne (!).

    c'est parfois même trop, par exemple 5 minutes à pied entre 2 stations où j'ai habité quelques temps, un peu trop)

    Du coup, je ne comprends pas, 5 minutes, c'est l'objectif à atteindre (cf [1]) mais il ne faut pas plus de 5 minutes de marche entre deux stations ? Donc il faut au plus 5 minutes de marche pour atteindre une station, mais pas moins de 2 minutes 30 ^ ? Cela risque d'être compliqué, en terme d'aménagement.

    Ce n'est pas délirant quand on n'a pas une offre de transport adéquate. Perso la dernière fois que je suis allé à Paris, j'ai vu "1h30" en transport (et pas du délirant comme endroits, de l'aéroport, c'est gros, à un arrêt de tram) et "20 min (40 en heure de pointe)", j'ai craqué et j'ai pris un taxi, et je comprend ceux qui préfèrent la voiture avec ce genre de différence.

    Donc tu parles d'aller en Île-de-France, pas d'aller à Paris. Dans ce cas, on est d'accord.

    Mais en fait pas que : pour Paris il faut aussi que ça tourne la nuit. Dans d'autres métropoles les métros sont ouverts toute la nuit le WE, c'est incompréhensible pour une ville qui dit vouloir motiver les gens à ne pas prendre la bagnole de leur bloquer l'accès au métro la nuit du moins le WE. Bon parait que maintenant il y a un peu plus de bus de nuit mais à une époque avoir 30 minutes ou 1 heures entre les bus ben désolé mais ça donne envie d'avoir une bagnole.

    Encore une fois, le beurre et l'argent du beurre :) La raison pour laquelle les ouvertures la nuit sont rares est simple : comme le métro est très dense, il y a trop peu de lignes de service pour permettre la maintenance. A New York, on peut ouvrir la nuit en déviant le trafic, parce qu'on a la place pour des lignes secondaires. A Paris, ce n'est pas possible. Ce n'est pas qu'on « bloque » l'accès aux lignes, c'est qu'on a besoin d'y faire des vérifications/travaux. On ne peut pas avoir 1) une ville très dense 2) un métro très dense 3) des lignes ouvertes tout le temps, partout. Ou alors, on va râler parce que, certes, le métro est ouvert la nuit le week-end, mais le salaud se permet en plus se tomber en panne.

    Alors si on veut que 1) toute l'Île-de-France soit à moins de 5 minutes d'une station de métro et que 2) ceux-ci ouvrent la nuit, non seulement il va falloir des investissements pharaoniques, mais en plus, il va falloir trouver un sous-sol de rechange.

    Je suis essentiellement d'accord en ce qui concerne le tram, qui n'est pas une solution optimale. En revanche, il n'est pas si "lent" que ça : la vitesse commerciale du T3, auquel tu sembles faire allusion, est de 18 km/h.

    Sur le fait qu'il faille rediriger les monumentaux budgets que l'on accorde à la voiture vers les transports en commun, je ne peux être que d'accord. Mais il ne faut pas non plus négliger le fait que beaucoup de gens préfèrent le confort de la voiture (même si, en agrégeant ses effets, on se rend compte qu'ils sont dévastateurs) coûte que coûte : on le voit aux faux procès faits à l'encontre des transports en commun. Et au type d'usage qu'on a de la voiture : en agglo, 40 % des trajets en voiture font moins de 3 km (qui se parcourent à vélo en 10 minutes…). 42% des gens qui vivent à moins d'1 km (3 minutes à vélo, 12 minutes à pied) de leur lieu de travail y vont en voiture. Je maintiens : c'est délirant. Certes, il y a des problèmes de desserte et de fréquence, mais il y aussi d'énormes problèmes de grosse flemme.

  • [^] # Re: Transport en commun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 9.

    (Attention, je parle de Paris intra-muros)

    Là, tu veux le beurre et l'argent du beurre.
    Difficile de faire des métros plus rapides en augmentant encore plus le nombre de stations… Cela me paraît tout à fait contradictoire. Et étant donné que Paris une ville très dense et toute petite, je vois mal comment faire. Un grande nombre de stations (comme la gare de Lyon) sont déjà, en terme d'espace, ultra-saturées. Il n'y a plus un centimètre cube de libre.

    Le métro de Paris est déjà le plus dense du monde. Tout point de la ville est à moins d'un kilomètre d'une station de métro. Je ne sais pas ce qu'il te faut de plus…

    La vitesse moyenne d'une voiture y est de 14 km/h (en aparté, c'est 15 km/h pour le vélo), celle du métro 25 km/h (on exclut ici la marche d'approche et, dans le cas de la voiture, le temps de stationnement).

    En moyenne, une voiture transporte 1,1 personne. Si l'on exclut le cas des lourdes charges à transporter (livraisons, artisans, déménagements, etc.), c'est délirant.

    L'usage de la voiture par les Parisiens est déjà relativement faible, mais la meilleure des motivations pour "pousser les gens à lâcher leur sacro-sainte voiture", pour celles et ceux qui le peuvent, c'est qu'on réglemente son usage, comme dans beaucoup de métropoles, et qu'on améliore drastiquement la desserte de transports en commun en banlieue.

  • [^] # Re: Transport en commun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 7.

    (Je voudrais ajouter le fait que je suis un homme et ne fais pas l'objet du harcèlement dont peuvent être victimes les femmes dans les transports en commun - c'est, AMHA, un sujet autrement plus important que les "odeurs" mais qu'on mentionne beaucoup moins souvent).

  • [^] # Re: Transport en commun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 4. Dernière modification le 13 octobre 2021 à 14:52.

    Oui, j'ai vécu ça en Amérique du nord aussi, mais j'ai considéré que le combat était perdu d'avance :)
    Les franciliens sont des athlètes de haut niveau à côté…

    Le corollaire de ça, c'est que ça me fait rire d'entendre des Parisiens dire qu'ils habitent "loin" du métro, c'est-à-dire à 10 minutes à pied quand, en Amérique du nord, lorsqu'on a la chance de vivre dans une métropole dotée d'un métro, être à 10 minutes d'un arrêt, c'est en être extrêmement près :)

  • [^] # Re: Transport en commun

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le pétrole, le GPL, la voiture électrique, et mon portefeuille. Évalué à 10.

    Oui, les franciliens exagèrent beaucoup l'inconfort dans les transports en commun.

    S'il y a bien un problème fondamental de différences entre Paris et banlieue en terme de densité du réseau, de fréquence et de retards, pour le reste, j'ai l'impression qu'on adore détester les transports en commun (peut-être pour justifier à soi-même l'utilisation de la voiture).

    Il y a un nombre incalculable de gens qui se plaignent du bruit, des odeurs (!) et de l'inconfort. A ces gens-là, j'ai envie de demander si nous vivons dans la même région. J'utilise beaucoup moins les transports en commun qu'avant[1], mais j'ai pris métro et/ou RER quotidiennement pendant un peu moins de dix ans, sur beaucoup de lignes différentes, et vivant toujours en petite couronne. J'ai passé l'essentiel de mes trajets (aux heures de pointe) à lire, sans ressentir particulièrement de nuisances. Certaines lignes bondées, comme la 13, sont pénibles, mais pour le reste, RAS.
    Les seuls trajets pénibles (agressions, violence verbale, nuisances sonores) ont été en bus de nuit.

    [1] Je suis passé au vélo ("musculaire") pour les trajets de moins d'une heure trente, été comme hiver, et le fait de pouvoir lire en me déplaçant me manque beaucoup. Cela mis à part, le vélo est de plus en plus agréable en Île-de-France. Ce qui m'a le plus frappé, c'est à quel point un grand nombre de gens sont paresseux. Presque tous mes trajets, même "longs" (~ 30 km), sont un peu plus rapides que si je les effectuais en transports en commun. Mais je ne compte plus le nombre de gens (ni très âgés ni en mauvaise santé) qui ne me croient pas quand je leur dis que je fais tel ou tel trajet "long" à vélo. Ou qui me disent que les dénivelés sont "insoutenables", quand je fais au plus, à tout casser 100 mètres (autrement dit rien, même pour quelqu'un qui n'est pas sportif du tout).

  • [^] # Re: Quand tu ne peux pas critiquer en direct, invente...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le ministère de l’éducation nationale lance une étrange campagne d’affichage sur la "laïcité". Évalué à 9.

    La fille est probablement de religion musulmane.

    Ça, c'est ton interprétation. Elle correspond certainement à une réalité sociologique, mais nous ne somme pas face à un article de recherche ici, mais à une production discursive d'un ministère (par définition productrice de normes et de conduites) qui lui-même dit explicitement refuser (tant par application de la loi que par volonté politique) de "voir" des couleurs de peau différentes (Blanquer dit "je ne les vois même pas"). N'y a-t-il pas (du moins en apparence) un paradoxe ?

    Ce n'est pas le rôle d'un État laïque que d'opérer de telles associations. Si le problème, c'est le sexisme, parlons de sexisme. Si c'est le racisme, parlons de racisme. Pas de la laïcité, qui n'a aucun rapport.

    Cette religion ne tolère pas trop les bains mixtes…

    Où, quand, comment, dans quel contexte ? Je suis prêt à parier (et c'est aisément vérifiable dans la littérature sociologique) que la majorité des musulmans français s'accommodent tout à fait des bains mixtes. Les religions et leurs pratiques ne sont pas des blocs monolithiques. Qu'est-ce que c'est que l'islam ? L'islam saoudien ? Pakistanais ? Britannique ? Belge ? Français ? Est-ce un corpus de règles ? De pratiques ? Qui les définit ?

    Le fait que tu émettes cet avis confirme précisément la visée du discours en question : essentialisation-assimilation d'une "race"/religion/opinion politique ("arabe"/musulman/réactionnaire). Ce qui est tout à fait contradictoire avec les objectifs affichés…

    Est-ce que des religions chrétiennes ou juives extrêmes interdisent aussi la mixités ?

    C'est le cas chez certains juifs orthodoxes. J'imagine que c'est également le cas au Vatican.

    Il y a intolérance pour une affiche qui prône la tolérance

    Tu confonds le discours sur soi de l'institution et ses effets. En l'occurrence, peu importe qu'elle prône ou non la tolérance (laquelle d'ailleurs ? à quoi précisément renvoie-t-elle ? dans quel cadre ? reposant sur quels ressorts ? la "tolérance", in abstracto, ça ne veut pas dire grand'chose) : ce n'est pas cela qui est en discussion ici, me semble-t-il (que l'on approuve ou réprouve le discours en question d'ailleurs). Ce qui compte sont ses effets et les ressorts sur lesquels elle repose. Ce n'est pas parce que je dis A que je fais A.

  • [^] # Re: Quand tu ne peux pas critiquer en direct, invente...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Le ministère de l’éducation nationale lance une étrange campagne d’affichage sur la "laïcité". Évalué à 10. Dernière modification le 29 août 2021 à 13:06.

    Sauf que cette campagne est à remettre dans son contexte. Les commentaires de Sud sont un peu laconiques, format oblige, mais ils me semblent, pour l'essentiel, justes.

    Le plus ironique, c'est que la campagne ne s'inscrit ni dans l'esprit, ni dans la lettre de la loi de 1905, dont il faut se rappeler qu'elle vise à protéger les citoyens de l'institution en général, et les élèves de l’Église en particulier. Quel est le rapport entre les situations illustrées et la laïcité ici ? Il s'agit de se concentrer sur la neutralité des élèves, alors que comme le rappellent les commentaires, la loi de 1905 s'applique à l'État et aux fonctionnaires (ce n'est pas un hasard si la loi sur le port des signes religieux à l'école - pour chacun de ses usagers - est bien postérieure à celle de 1905 : elle s'inscrit dans un contexte tout autre, celui de la crispation identitaire d'une partie de la population majoritaire).

    Or, à part quelques groupes religieux musulmans intégristes et une petite partie de l'extrême-droite catholique, personne ne remet en cause la laïcité (dans l'esprit et la lettre de la loi de 1905) en France. Les institutions ne bougent pas d'un iota à cet égard, et ne sont guère remises en cause. Le "péril" ne vient donc pas de l'application de la laïcité elle-même.

    Les thèmes évoqués dans la campagne sont d'une nature toute autre : d'abord, elle porte sur des questions ethniques plutôt que religieuses, voire sur le multiculturalisme (lui aussi perçu en terme ethniques plutôt que strictement culturels, d'ailleurs) et le "vivre ensemble". Mais étant donné que, tradition républicaine (au sens du modèle républicain) française oblige, il est impossible de poser la question ouvertement en termes ethniques ou culturels, c'est l'argument de la laïcité qui est brandi - comme si le "vivre ensemble" était impossible dans les pays non laïcs, qui ne sont même pas majoritaires au sein de l'UE. Cela n'a aucun sens.

    Cette campagne s'inscrit dans la continuation de la dénonciation/fabrication de l'"islamo-gauchisme" et de la fermeture de l'Observatoire de la laïcité, dans le cadre desquelles le péril n'est plus perçu, comme dans le contexte de la loi de 1905, comme provenant d'en haut - c'est-à-dire des institutions religieuses - mais d'en bas - c'est-à-dire des usagers des administrations eux-mêmes.

    Les commentaires qu'a émis le ministre vis-à-vis de cette campagne sont, à cet égard, assez parlants : https://nitter.fdn.fr/RTLFrance/status/1431156640162754564

    1) Il insinue que les critiques proviennent d'adversaires de la laïcité, alors qu'au contraire, ce sont ceux qui en défendent l'esprit et la lettre (quoiqu'on pense de leurs positions par ailleurs).

    2) Il dit refuser le terme de "racisé" et être aveugle à la couleur de peau, alors que, précisément, c'est le ressort sur lequel la campagne repose. Il s'agit précisément d'un processus de racisation : la campagne est censée traiter, par le biais de la laïcité, de questions religieuses, mais elle montre des enfants dont le prénom indique l'origine "ethnique" (juive, arabe, etc.) : est donc mise en place une assimilation de l'une à l'autre. C'est précisément ce à quoi le terme "racisé" renvoie. Nous sommes face à un Etat (ici, une administration) qui se dit "color blind" mais qui met en place un discours reposant sur la couleur de peau en prétendant en faire une question religieuse.

  • [^] # Re: M'en fiche je prends jamais je train.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à -1.

    Elle sera belle, la préfecture régionale, quand la planète sera invivable.

  • [^] # Re: Oublions l’avion, revenons aux bases

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 2.

    Voire 24 heures pour quelqu'un que je connais qui a parcouru la même distance (mais pas entre les mêmes villes). Mais c'est un surhomme :)

  • [^] # Re: Le rapport avec le libre

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 5.

    On ne peux pas créer un menu dans le haut et les virer de l'affichage par défaut ? aka la fonctionnalité "Séparer les torchons et les serviettes".

    A ta place, je me méfierais. Avec un ton pareil, tu risques de finir dans les torchons :)

  • [^] # Re: Le problème n'est pas technique/pratique mais moral

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à -1.

    Certes, mais il y a de la marge entre ne plus prendre l'avion et ne plus s'habiller. On me sort souvent l'argument du "retour à la bougie", mais je trouve que c'est un argument de mauvaise foi : d'une part, il ne s'agit (espérons !) pas de cela, d'autre part, c'est une pirouette permettant de botter en touche.

    De toute façon, l'avion tel qu'il est utilisé n'est tout simplement pas tenable écologiquement. Les besoins sont peut-être difficiles à évaluer mais les limites du tenable, elles, le sont davantage.

    Et, quitte à individualiser la question, on peut la renverser : si les besoins sont arbitraires, je ne vois pas pourquoi l'on m'imposerait l'arbitraire de ceux qui prennent beaucoup l'avion quand je fais moi-même des efforts. Il y a un enjeu collectif de la pollution et du réchauffement climatique.

    En faisant un rapprochement un peu hasardeux avec la morale, la question de la généralisation du comportement individuel se pose : que se passerait-il si tout le monde prenait beaucoup l'avion ? Certains considèrent qu'ils ont un droit à polluer alors qu'ils savent qu'ils ne peuvent le faire qu'à la condition que les autres ne le fassent pas (ou moins).

  • [^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 9. Dernière modification le 25 mai 2021 à 16:06.

    Oui, un bon d'achat pour un autre billet. Non, le préjudice subi n'est pas remboursé (je ne suis pas certain que ça soit bien mieux, à retard égal, dans l'aérien, mais peut-être me trompé-je). S'il s'agit d'un voyage ponctuel mon bon d'achat me sert… lors de mon prochain voyage (de mémoire, le mien était valable deux ans), ce qui me convient tout à fait.

    Incidemment, le taux de retard des voyages en train (plus de 6 minutes) était en France, d'après l'ART, de 10% en 2016, ce qui la situe dans la moyenne des grands pays européens (l'Allemagne et la Suisse font mieux). Pour les vols domestiques (retard supérieur à 15 minutes), il était de 17% la même année d'après l'AOST. Les vols domestiques semblent, de façon générale, connaître davantage de retards que les trains. Est-ce que c'est un grand sujet de société pour autant ? Je n'en ai pas l'impression.

    Résultat : les transports peuvent avoir du retard, c'est la vie. Certains pays européens font mieux que la France, on peut certainement faire mieux. Dans tous les cas, ce n'est pas propre au rail.

  • [^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 4.

    Bah, c'est peut-être parce qu'il y a réellement n problème avec le système ferroviaire français non ?

    Peut-être, mais peut-être pas, il faudrait le mesurer précisément. Ce n'est pas parce que tout le monde pense que la Terre est plate qu'elle l'est (ni qu'elle ne l'est pas).

    Le train ça reste cher quand tu as plus de 25 ans, ou que tu commence à être un peu plus nombreux que deux (et que tu ne rentres pas dans les cases "famille nombreuse" ou "très pauvre" (note que je ne critique pas les aides apportées - ces aides, j'en ai bénéficié plus jeune - c'est juste un constat), et que tu ne prévois pas de partir très longtemps à l'avance. En prenant l'exemple Marseille Lille, ma soeur avec 3 enfants payait moins cher l'avion pour 3, avec meilleure fiabilité qu'en train.

    (En aparté, les prix que j'ai indiqués sont des prix sans carte de réduction). Encore une fois, c'est le même problème : la comparaison avec l'avion ne me semble pas appropriée car on ne parle pas de la même chose. Être porté par des esclaves coûterait encore moins cher que l'avion, ce n'en est pas pour autant un point de comparaison pertinent. Ce n'est pas le train qui est trop cher mais l'avion qui l'est trop peu. Encore une fois, ce n'est pas parce que c'est disponible que c'est souhaitable. Si le kérosène était taxé autant que les autres carburants et que l'on prenait en compte les externalités négatives d'un voyage en avion, son coût serait bien supérieur à celui du train. A titre personnel - et j'imagine que ce n'est pas nécessairement facile pour tout le monde - si je n'ai pas les moyens ou le temps de prendre le train, je ne voyage pas. Peu importe que l'avion soit peu cher et rapide, son impact est pour moi inacceptable, et contrebalance largement le petit désagrément que je subis en ne le prenant pas. Ce n'est que mon opinion, mais au vu des conséquences catastrophiques du réchauffement climatique, je ne comprends vraiment pas comment on peut en venir à prendre l'avion parce que c'est moins cher ou plus rapide. Ce sont deux ordres de grandeur absolument incomparables.

    C'est un problème d'entretien de matériel.

    Et de sous-financement des infrastructures, qu'on ne tolèrerait jamais pour le réseau routier. Pour ce qui est du remboursement des billets, encore une fois une anecdote personnelle, mais ça m'est arrivé deux fois cette année et j'ai été remboursé de plus de deux fois le prix du billet (au point que j'ai fait mon fameux aller-retour Paris-Grenoble pour -4 euros, je vous mets au défi de faire mieux :)

  • [^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 3.

    Le prix du livre est déjà unique en France : il suffirait juste d'interdire de les envoyer à perte et ça suffirait.

    C'est vrai, et c'est une grosse lacune de la loi votée sous Hollande.

    Pour le reste, on revient toujours un peu à la même chose. Il y a un très grand nombre de librairies en région parisienne (certes pour leur grande majorité à Paris) auxquelles on peut se faire livrer à peu près ce qu'on veut pour rien. Je n'utilise plus du tout Amazon depuis plusieurs années et commande tout (y compris de façon groupée) dans la librairie du coin (et j'habite dans une banlieue pauvre). Cela ne me coûte rien. Je fais d'ailleurs la même chose dans mon petit village natal, qui n'est doté que d'une maison de la presse des plus sommaires, à laquelle je me fais livrer ce que je veux.

    Encore une fois, ce n'est pas parce qu'en apparence Amazon propose mieux (au prix d'un impact social et écologique fort) qu'on doit s'aligner, d'autant plus que les solutions existantes ne sont pas le bagne non plus (et qu'en plus Amazon fait baisser le prix éditeur et cause la fermeture de librairies).

  • [^] # Re: PAs d'avion en France métropolitaine je veux bien ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Pourquoi arrêter l’avion ne devrait plus être un débat. Évalué à 10. Dernière modification le 24 mai 2021 à 21:36.

    Vous avez déjà tenté de faire un Paris Marseille ?

    Pourrait-on avoir des précisions, des données empiriques, une analyse comparée, toussa ? Je sais que le fait de cracher sur le système ferroviaire français est censé emporter mécaniquement l'adhésion de son interlocuteur par le bon vieux mécanisme du "on voit bien que…", mais bon… Puisque l'on s'en tient à notre petite expérience personnelle, dans mon cas, je constate :

    • que je prends souvent le TGV, et que j'ai très rarement des problèmes. Et quand il y a du retard - ce qui, encore une fois, est rare - je n'en fais pas tout une histoire. Les retards de train, ça arrive (de plus, ce qui est très pratique pour les râleurs, c'est que le coupable est unique et tout désigné dans le cas du train. J'entends moins de hargne contre la voiture (alors que les bouchons peuvent être autrement plus chronophages) parce que d'un coup, il n'y a plus de coupable.

    • que je paie globalement très peu cher. J'ai fait d'innombrables aller-retours Paris-Grenoble pour 70 euros. Je n'ai jamais vu des prix aussi bas nulle part ailleurs dans le monde pour un trajet aussi court et qui couvre une telle distance. J'aimerais bien que tous ceux qui se plaignent des prix m'indiquent où dans le monde on peut parcourir 600 kilomètres en trois heures pour 35 euros en n'émettant pas des tonnes de CO2 par passager.

    • qu'il me paraît tout bonnement inimaginable de prendre un vol domestique en France, qui est dotée d'un énorme réseau de LGV. J'ai déjà du mal avec les vols à l'étranger, et les limite le plus possible, mais alors en France, vraiment, je vois pas. Ce n'est pas parce que l'avion propose d'aller vite pour pas cher que c'est une chose désirable, d'autant plus quand on peut faire Lille-Marseille en moins de cinq heures en train.

    • que la concurrence entre l'avion et le train est à la défaveur de ce dernier. Ce n'est pas parce qu'on peut faire un Lille-Marseille en avion pour 15 euros que le train doit s'aligner. C'est tout bonnement intenable.

    Si la "culture du service", c'est avoir tout, tout de suite, pour très peu d'argent, et très vite quels qu'en soient les coûts écologiques (et dans le cas de certaines compagnies aériennes, sociaux), son "absence" ne va pas m'empêcher de dormir.

  • [^] # Re: Emacs distant par ssh, il y a mieux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les doutes d'un gars qui écrit: sérieusement se mettre à Emacs, ou pas ?. Évalué à 4.

    Il y a toute une série de réglages qui permettent de pallier plus ou moins ces problèmes. Un certain nombre d'entre eux sont listés là : https://www.emacswiki.org/emacs/TrampMode

  • [^] # Re: Emacs distant par ssh, il y a mieux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les doutes d'un gars qui écrit: sérieusement se mettre à Emacs, ou pas ?. Évalué à 2.

    Tramp est très pratique et puissant (notamment du fait du multi-hop, qui permet d'enchaîner les protocoles ou sudo), mais malheureusement assez lent. Il fait souvent "freezer" Emacs chez moi.

  • [^] # Re: Ce n'est plus qu'une question de temps…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Private-equity firm revives zombie fossil-fuel power plant to mine bitcoin. Évalué à 1.

    minimiser le risque de s'attirer des militants à capuche bien exaltés.

    Je serais étonné que ça marche :)

  • [^] # Re: Spacemacs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les doutes d'un gars qui écrit: sérieusement se mettre à Emacs, ou pas ?. Évalué à 1.

    Pour les anglophones (et amateurs de vidéo, ce que je ne suis pas), je recommande fortement la chaîne System Crafters, dont tu as mentionné une vidéo. Son auteur propose notamment une introduction à l'Emacs Lisp assez bien faite - j'espère qu'il aura le temps d'en faire une retranscription.

  • [^] # Re: Spacemacs

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les doutes d'un gars qui écrit: sérieusement se mettre à Emacs, ou pas ?. Évalué à 5.

    J'ajouterais la mention de Doom Emacs, qu'à titre personnel, je préfère.

    Chacun a l'approche qui lui plaît, mais je ferais, si j'étais débutant, attention à ne pas trop passer de temps à configurer Emacs. Aussi plaisant celui peut-il être, cela peut être extrêmement chronophage. J'ai, au début de mon utilisation, passé énormément de temps à le configurer pour ensuite me rendre compte que :
    - en utilisation réelle, quotidienne, certaines choses basiques ne fonctionnaient pas ou m'étaient inconnues : je ne m'étais pas concentré sur l'essentiel
    - d'autres avaient déjà fait ce que je voulais faire, beaucoup mieux et avec beaucoup plus de talent

    (et je dis ça en étant un grand fan de Prot :)

  • [^] # Re: Dépôt logiciel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Quel téléphone (plus ou moins) libre en 2021 ?. Évalué à -1.

    Il me semble avoir lu un post intéressant sur Hacker News récemment dont l'auteur expliquait avoir "sniffé" le traffic d'AOSP (ou LineageOS, je ne sais plus) et en avoir déduit qu'un très grand nombre de requêtes vers les serveurs de Google étaient codées en dur.
    Désolé pour le manque de précisions, mais me disais que quelqu'un ici l'avait peut-être également lu et pourrait nous fournir la référence.

  • [^] # Re: Delta.chat

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien messageries pour remplacer WhatsApp selon Proton. Évalué à 3.