Et si tu en veux plus je te conseille de faire une recherche sur " african bone density " ou sur "african osteoporosis" dans Google. Un papier sur deux mentionne le fait que les descendants africains ont une densité osseuse plus forte que les caucasiens et que les risques d'ostéoporose sont plus faible chez les noirs que chez les blancs.
Est-tu bien sur que ce n'est pas essentiellement du au manque d'infrastructure sportive (et de piscine) en Afrique et dans les quartiers pauvres des USA, ou à un autre phénomène socio-culturel?
Bio-mécaniquement parlant avoir des os lourds dans une piscine est un handicap. Ça ne veut absolument pas dire qu'un noir ne peut pas devenir champion de natation, juste que ça va être plus dur pour lui,
L'utilisation de ces notions pour classer les populations humaines est raciste par nature.
A noter que les médecins sont horriblement racistes. Par exemple si tu es noir, le salaud d'anesthésiste va rajouter 10% de produit en plus par rapport à ton poids parce que tes os sont plus denses. L'ordure d'oncologue va te prescrire des médicaments particuliers parceque ton sang est statistiquement plus fragile et que tes reins sont plus à même de se bloquer quand aux creuvures d'urgentistes ils vont te faire passer une batterie d'examens en plus sous pretexte que les hématomes profonds sont plus complexes à distinguer sous une peau matte...
Bref on a affaire à une section professionnelle entière qui utilise ces notions pour classer les populations humaines...
Le classement d'invidus au sein de sous-groupes (races, sous-espèces, ethnies, classe sociales et j'en passe) n'a rien de raciste. C'est la hiérarchisation qui est dangereuse, le fait de considérer une des classes comme supérieure à une autre dans un ou plusieurs domaines. Et encore même elle n'est pas forcément dangereuse à tous les coups, par exemple la charpente musculaire des noirs en fait d'excellent coureurs, mais leur charpente osseuse en fait de piètres nageurs. Ca se vérifie quasiment à chaque rencontre sportive, difficile donc de taxer une personne énonçant ce simple fait de racisme. Par contre si la personne commence à estimer que la course à pied est un sport animal alors que la natation est un sport plus noble, là ça peut déraper.
Moi ce que j'ai compris c'est qu'avant le pilote ne prévoyais pas le cas où la FIFO était pleine. Et maintenant quand elle est pleine elle envoie un paquet pour dire "laisse moi déjà digérer ça".
C'est l'inverse, avant on envoyait une interruption à la carte pour qu'elle envoie un paquet "pause", mais l'interruption en question est mal supportée par la carte ce qui peut entrainer un freeze.
Maintenant la carte se met en erreur réception quand elle reçoit un paquet de trop.
Le seul problème avec cette méthode est que la machine qui a émit le paquet va alors le réémettre en boucle jusqu'à ce qu'il passe
Quand la réception de la carte (RX) est en mode FIFO (First In First Out, premier arrivé, premier parti) elle fonctionne comme un pipe. Si le système n'est pas assez rapide pour récupérer les données que lui envoie la carte réseau, le tampon mémoire de réception se remplit. Quand il est plein on a deux solution : soit on envoie un paquet "pause" pour expliquer gentiment au routeur/switch/ordi à l'origine des données qu'il faut laisser la carte réseau respirer un peu, soit on ne fait rien et on retourne une erreur si un paquet arrive alors que le tampon est plein.
Le RX FIFO threshold (niveau FIFO de reception) est le moment ou l'on juge que le tampon est trop rempli et qu'il faut dire pouce (envoyer un paquet pause)
Le Pujolle personnellement je trouve qu'il est vraiment pas terrible, trop axé sur des technos dépassées, un peu trop bref sur un certain nombre de protocoles, trop orienté description statique et pas assez dynamique, bref j'aime pas.
Le Pujolle a pour bout d'expliquer aux gens qui veulent devenir FAI, ou équivalent en terme de connexions réseau, dans quoi il mettent les pides. dans cette optique il est très très bien fait. parce que les technos "dépassées" ce sont encore elles qui forment l'ossature de de 80% du net à l'heure actuelle.
Il y a à peu près tout ce que l'on a besoin de savoir pour utiliser un réseau IP fournit par un provider petit ou gros. Bon après pour monter son propre réseau à partir de rien c'est le Pujolle.
en supposant un tf à 273K (0°c , ce qui est trés optimiste), et donc un rendement de 80%, ca nous donne Tc = 1092°c (j'ai fait la conversion).
il faut donc un moteur avec une source froide à 0°c et une source chaude à 1092°c
Dans un sous marin à gaz (modèle expérimental jamais produit pour utilisation), la source froide avant détente (la flotte autour) est à 277k (3 à 4°c) après détente le gaz tourne plutôt dans les 260k. A la combustion le gaz est à 1700 à 2000k.
On a donc un rendement maximal théorique de 1-277/2000 = 0,8615
Bien sur il s'agit toujours d'un maximum théorique pour un moteur seul (ie un moteur qui tourne dans le vide en laboratoire). Le rendement utile sur un outil comme un sous-marin est nettement en dessous.
En terme de rendement utile, utilisé dans la vraie vie (ie qu'on a sorti du labo pour les tester) le mieux que l'on est est à ma connaissance les croiseurs des années 50/60 qui tournaient à un peu plus de 50% de rendement en vitesse de croisière.
Enfin de plus quand tu dis "un moteur thermique actuel à un rdmt de 30-40%" la j'ai a nouveau du mal à le croire, quand ont sait qu'on perd juste dans la boite de vitesse 10% de la puissance de sortie du moteur
Onb ne parle pas de la même chose. Je parle du rendement du moteur, pas su rendement utile. Les moteurs actuel ont un rendement de 30 à 40%, mais le rendement utile (ie le moteur dans une voiture en train d'être conduite) est de l'ordre de 20-25% maximum.
Des moteurs thermiques avec un rendement de 80% mais j'y crois mais même pas une seule seconde.
Les diesels deux-temps des cuirassés des années 50/60 arrivaient déjà à des rendements théoriques de l'ordre de 60% en test et plus de 50% en utilisation réelle.
Le rendement théorique maximal en température ambiante est de l'ordre de 65%.
Bien sur pour avoir un rendement de 80% il faut utiliser des gaz particuliers (hypercompressibles) et des lubrifiants de folie, et avoir de grosses différences de température entre les différents points de la chaine. Mais si on prend un sous-marin par exemple on s'en sort pas trop mal.
Le rendement des moteurs à explosion moderne tourne plus autour des 30 à 40%, mais il est très complexe de faire des moteurs pour véhicule terrestre ayant de meilleurs rendement. Pour être parfaitement exact on sait déjà faire (rendement de 60 à 80%) mais au moindre à coup dans la conduite c'est le moteur qui prend. Donc les moteurs à haut rendement consomment des quantités de lubrifiants assez impressionnant et cassent beaucoup plus facilement. (De façon assez simple si 80% de l'énergie du moteur se transmet à la voiture, alors en cas de freinage ou de virage brutal, 80% de l'énergie de la voiture va se transmettre au moteur)
En fait même les moteurs électriques qui ont de bons rendement doivent être couplés à des pièces mécaniques qui dissipent l'énergie de retour pour éviter la casse moteur. Au final on perd beaucoup en terme d'inertie et de frein moteur et bien que le rendement du moteur seul soit élevé, le rendement utile en conduite se retrouve dans les 40/50%...
Avec un bœuf ou un cheval je dis pas.
Mais vu la quantité de pétrole que consomme un humain indirectement je ne suis pas sur que ce soit rentable.
Non franchement, l'élevage d'humains n'est pas une alternative écologique viable.
ainsi ils peuvent voir ou on sont les technologies les plus prometeuses puis les acheter(/acheter les brevets) pour ne jamais les produire
Ils auraient tort de se priver, à l'heure actuelle toutes les energies "alternatives" consomment indirectement plus de pétrole que leurs équivalents à l'or noir....
Par exemple produire 1 litre d'équivalent pétrole avec du colza coute 1,2 litres de pétrole.
Et je vous raconte pas la quantité de pétrole qu'il faut pour créer les polymères et l'armature d'une cellule photo électrique ou d'une batterie rechargeable.
Ca veut dire quoi au juste bien maitrisé ?
Pour moi c'était
notions < connu < bonnes connaissances < utilisé régulièrement < maitrisé
Mais là on a une maitrise parfaite de l'anglais (ca veut dire quoi ? le mec est à l'académie linguistique d'Oxford ?) et on demande à ce que GNU/Linux soit "bien maitrisé". Juste pour savoir à quel niveau ca correspond ?
L'UE va saisir les comptes de MS ? Ah bon, ils ont des comptes en Europe ? :-)
Dans la plupart des pays d'Europe, MS est propriétaire de ses locaux. Rien qu'en Irlande il doit y avoir largement assez en biens immobiliers pour couvrir l'amende.
Ensuite le nombre de mesure que peut prendre les tribunaux européens contre MS est très vaste. Une manœuvre simple et efficace par exemple est de vérifier la solvabilité de MS (action standard en cas de non recouvrement d'amende) en gelant la comptabilité de Microsoft et en confisquant les matériels informatiques pour audit des comptes. Bref MS avec tous ses ordinateurs confisqués ou au moins sous scellés dans l'ensemble des pays de l'union européenne. Je me demande ce qui se passe pour une compagnie comme MS si elle n'a plus du tout d'ordinateurs du jour au lendemain et aucun accès à ses bases de données...
Sans compter que le CPU ne peut pas savoir si une suite de donnée c'est de l'aléas ou pas.
Les CPU modernes possèdent leurs propres générateurs aléatoires. Si ceux-ci sont plombés, il y a moyen de faire des trucs rigolos.
Euh pas vraiment besoin, vu que la norme dis "il faut que des clés non-migrables soit migrables".
Les psecs insistent aussi lourdement sur le fait qu'avant de lancer uen procédure de migration ou de maintenance le TPM doit s'assurer de la présence physique de l'opérateur.
Ensuite les specs insistent aussi lourdement sur le fait que les clefs non migrables sont à usage strictement interne (en d'autres termes ce sont des clefs qui sont utilisés par le TPM pour le chiffrement en interne et elles ne doivent en aucun cas interagir avec des demandes de chiffrement ou du déchiffrement venant de l'extérieur)
Toutes les clefs utilisables par les profils TPM sont migrables.
Donc déjà on migre pas les clés "pour une sauvegarde", mais pour une maintenance.
C'est normal, il s'agit ici de réinitialiser un TPM et de le remettre en état de marche. C'est le seul cas ou l'on peut avoir besoin de toucher aux clefs non migrables.
on doit avoir une entière confiance dans le constructeur.
Ou alors on casse l'init du TPM en enregistrant un endorsement key bidon (possible depuis TPM 1.2) et là même le constructeur ne peut plus rien pour nous d'après les specs. Il suffit ensuite de s'arranger pour ne jamais avoir à migrer des clefs non migrables. Pour cela il suffit de ne jamais utiliser les mécanismes d'authentification par tiers de confiance du TPM. A noter qu'à l'heure actuelle aucun fabriquant de TPM n'a mis en place de système d'authentification par tiers, s'en passer ne devrait donc pas poser de problèmes.
Si la puce TPM "n'est pas si inviolables que ça", alors elle sert A RIEN.
La puce TPM est un coffre à données. En tant que paranoïaque de première plutôt que de sauvegarder la clef privée chiffrée, protégée par mot de passe des liaisons SSL de mon serveur apache sur le disque dur, je décide de la rentrer dans un block TPM. A noter qu'il faut TOUJOURS que je tape mon mot de passe, simplement je n'ai accès au contenu de la clef que si je suis dans un environnement certifié. Si le TPM fonctionne bien : personne n'a accès a ma clef car elle n'est pas sur disque dur et qu'elle n'est disponible que si la séquence de boot convient au TPM. Si le TPM a des back-doors je me retrouve alors dans la même situation que si j'avais sauvegardé ma clef sur disque dur. En cas d'accès à mon disque dur, je n'ai plus qu'à prier que mon mot de passe résiste aux attaques.
On peut imaginer que le nombre de gens ayant accès à la back door TPM est infiniment plus réduit que le nombre de gens ayant accès à la lecture du système de fichier EXT3 ou UFS. De fait je me sens plus en sécurité derrière un TPM. Maintenant je suis d'accord qu'il ne faut pas lui faire une confiance aveugle non plus.
On parle du CONCEPTEUR de la puce, pas du pekin moyen.
En l'occurrence pour ma part là je parle de la norme. Il n'y a pas plus de raisons de faire confiance à une puce TPM qu'à une puce de carte bleue par exemple.
Après effectivement on peut imaginer que le fabriquant de la puce a une backdoor qui lui permet de passer au travers des 4 ou 5 mécanismes de sécurisation (nécessité d'ownership, nécessité de présence physique, validité des hashs etc.) ou de lire toutes les clefs en clair.
En fait on peut toujours l'imaginer. On peut imaginer une backdoor dans les CPU qui permet de forcer les suites aléatoires à des valeurs prédéfinies, on peut imaginer une copie en zone cache de l'ensemble des opérations demandées aux fonctionnalités cryptographiques etc.
Les CPU étant eux même proprios, on ne sait pas trop comment ils sont fait. D'après ton raisonnement il serait donc extrêmement dangereux de faire de la crypto avec.
Evidement je prefererais que le specs du TPM soient libres. Elles l'étaient à une époque avant que que la levée de boucliers TCPA=Lagrande=Palladium n'ait lieu. Maintenant je reste persuadé que sur un PC surveillé raisonnablement (pas d'accès physique facile sur la machine pour un Intrus, surveillance des émissions réseau), TPM apporte un vrai plus. Bien sur on peut imaginer qu'à la demande de certains gouvernements la puce TPM ne soit pas tout à fait aussi inviolable que çà, auquel cas il faut faire des partages de secrets et rajouter des protections par dessus TPM.
D'après la norme TCPA, le fabricant peut migrer d'un TPM à un autre toutes les clés, y compris les non migrables. => possibilité de récupérer les clés contenues dans la puce. -> Absolument nul si c'est implémenté.
C'est pas parce que tu migres les clefs, que tu as accès aux clefs. Déjà pour que les clefs soient migrables par le fabriquant il faut que l'endorsement key ait été activée en plein. C'est à dire mise en place ET non révoquée lors de l'initialisation du TPM ET associée à tous les profils.
Ensuite on ne peut migrer les clefs que d'un TPM à un autre. On peut bien sur imaginer que le fabriquant est capable de construire un simulateur de TPM et de lire les clefs "en clair" dans la ram du simulateur.
Les mécanismes de migrations sont nécessaires pour éviter que la mort d'une puce n'implique la mort de toutes les clefs associées à cette puce. Et il faut des droits assez élevés vis à vis du TPM ET vis à vis de la clef à migrer pour lancer une migration. Typiquement sur un TPM initialisé ou réinitialisé à la main, un fabriquant ne pourra migrer aucune clef sans l'assistance du TPM owner pour lui ouvrir les portes.
Pour la ram chiffrée je veux bien, mais la clef elle est stockée où ? Dans un composant supplémentaire (c'est donc une protection matérielle) ?
Ca s'appelle TPM (ex TCPA) et c'est livrée en standard sur l'immense majorité des portables modernes. On en trouve aussi sur quasiment tous les PC de bureau à base de chips Intel.
Les usa ont-il de vrais moyens d'empêcher le dollar d'être abandonné ?
Les USA pas vraiment, mais le reste du monde n'a aucun intérêt à ce que le dollar se dévalue trop vite. En effet l'immense majorité des banques centrales possèdent des tonnes de dollars. Donc si le dollar baisse trop, elles se pètent la gueule aussi...
Bref ce qui tient le dollar en haut à l'heure actuelle est quel les banques centrales qui n'ont pas de moyens faciles de renvoyer les dollars aux US font des pieds et des mains pour empêcher le dollar de trop tomber, quitte à racheter encore plus de dollars au prix fort sur les marchés de change...
Alors effectivement, personne ne veut plus de dollar, mais pour le moment, l'équivalent en $ de 10 % du PIB américain se promène pour payer la facture énergétique.
Donc, on veut plus de dollar, mais il en faut quand même. Le problème est évidemment différents pour les pays pétroliers...
Tout à fait, les États-Unis ont pendant des années financé leur dette avec les bonds vendus à l'étranger tout en ayant la quasi assurance qu'ils ne reviendraient jamais sur le sol US.
En fait depuis 1971 c'est le pétrole qui tient le dollar à bout de bras.
Ce qui se passait avant est que les pays avaient besoin de plus en plus de dollars pour acheter du pétrole à cause de la hausse des prix, de fait le prix du dollar restait stable tout en permettant aux États Unis de réémettre de la dette en boucle. Dans les pays exportateurs de pétrole, comme le dollar restait stable, les fortunes du pétrole se moquaient d'être des fortunes en dollars.
Seulement le dollar est en chute suite à la politique monétaire désastreuse de M Bush jr.
Les fortunes en dollars voient donc leur capitaux fondre au fur et à mesure que le dollar s'affaisse. Ils commencent donc à chercher à se débarrasser du dollar. deux façons de le faire :
1) échanger leurs dollars contre des richesses américaines, en achetant des terrains, des centres industriels ou des techniques américaines sur le sol américain.
2) revendre leurs dollars contre d'autres monnaies sur les marchés de change.
La première méthode a été contrée à de nombreuses reprises par le Sénat Américain qui s'oppose à ce que des pays potentiellement "dangereux" puissent acquérir des morceaux des US. Les mécanismes anti-OPA se chargent d'empêcher ces mêmes pays de prendre le contrôle de sociétés américaines. En effet si les capitaux extérieurs reviennent sur les US pour être échangées contre des biens américains, cela revient alors à faire payer la dette américaine non plus par des pays étrangers assoiffés de dollars, mais par les US eux mêmes...
La seconde méthode est incontrable, de fait la masse de dollars disponibles sur les marchés de change augmente et donc par le levier de l'offre et de la demande le dollar continue à descendre.
On est déjà au stade ou il est plus intéressant financièrement d'acheter du dollar sur les marchés que de financer la dette des US => plus personne ou presque ne finance la dette US. Les bonds ne se vendent plus aussi bien qu'avant et les courtiers spécialisés dans l'achat et la revente de bonds se retrouvent avec des fortunes en coupon sur les bras.
Bien entendu devoir payer être payé en dollars pour un bien avant de courir échanger lesdits dollars contre d'autres monnaies fortes (Yuan, Yen, Euro) n'amuse aucun des pays producteur de pétrole, Donc soit on tente d'ouvrir des bourses au pétrole dans d'autres monnaies, soit on échange le pétrole contre des biens et services plutôt que contre de la monnaie (CF Venezuela)
Par contre, sur l'investissement étranger aux us, je pensais que l'investissement mondial était actuellement principalement aux usa. Et que si le pays était en crise, les investissements iraient ailleurs.
Ce qui se passe est assez bizarre : c'est vrai que la majorité des investissements se font dans des boites US. La capitalisation des sociétés US en bourse en est d'ailleurs la preuve. Seulement ce n'est pas de l'argent qui rentre sur le territoire américain (ou très peu). En fait les investissements étrangers sur le territoire américain (ouverture de filiales, constructions d'infrastructures etc.) sont assez limités et assez fortement taxés. Officiellement il est beaucoup plus simple d'ouvrir une branche américano-américaine d'une société aux US que de créer une filiale. La raison en est simple : les Etats-Unis n'ont aucun intérêt à voir les dollars extérieurs revenir. Tant qu'ils restent à l'extérieur, la dette US est payé par le reste du monde. Dès qu'ils reviennent aux US il faut échanger ces dollars contre des richesses américaines et donc d'une certaine façon rembourser...
Typiquement on peut acheter autant de parts dans General Electrics ou Apple qu'on le désire, mais acheter un port américain pose un vrai problème, surtout quand l'acheteur est un pays producteur de pétrole (donc un pays qui n'a pas besoin d'acheter de la dette américaine pour pouvoir acheter du carburant).
Bien entendu les usines d'Apple ou de General Electrics sont extérieures aux US, dans des pays qui ne sont pas ou peu exportateurs de pétrole et qui ont besoin des dollars US pour pouvoir avoir accès au carburant.
OURF Vaste question. Là il faudrait une batterie de vrais économistes et probablement ressortir Greenspan du placard.
Mais bon pour éviter la casse il faudrait d'abord que les US admettent qu'ils sont en crise, or si ils admettent la crise cela va avoir des effets très désagréables pour eux, à commencer par une baisse de la consommation dans leur pays (avec tout ce que ça implique au niveau des salaires américains et des faillites d'entreprises américaines), sans compter que çà achèverait définitivement le dollar au niveau des marchés. Bref reconnaitre la crise = doubler la crise.
Autre problème : quand un pays a du mal à dynamiser son industrie, la solution simple est de faire venir des investisseurs étrangers en leur facilitant la fiscalité. Le truc ici c'est que toutes les banques du monde et une grosse majorité des entreprises possèdent déjà des dollars à ne plus savoir qu'en faire. Il ne s'agirait donc pas d'un investissement à proprement parlé (ie un pays/société étranger qui met de l'argent dans un autre pays) mais d'un retour à l'envoyeur de masse de dollars qui ne servent plus à grand chose. En d'autres termes si des sociétés étrangères venaient à s'implanter massivement aux US il y a de fortes chances qu'elles le fassent avec l'argent qui finance la dette US. (Bien entendu si l'argent qui finance la dette US revient aux US et sert à créer des sociétés ou à payer des salaires américains, il ne finance alors plus la dette US)
Au final les US doivent donc résoudre le problème sans pour autant laisser apparaitre qu'ils sont en train de gérer une situation de crise et sans faire appel aux capitaux étranger de peur de se reprendre leur propre dette dans les gencives. Autant dire qu'ils ont les deux mains attachées dans le dos.
Maintenant je ne suis pas assez bon en économie pour pouvoir me permettre de proposer une solution. En plus en l'état actuel des choses je ne vois pas comment sauver à la fois la face et les meubles ie comment garder au dollar un statut de monnaie internationale tout en empêchant le pays de sombrer.
[^] # Re: races
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Traduire le discours d'Obama. Évalué à 3.
http://lib.bioinfo.pl/pmid:17874032
http://app1.unmc.edu/PublicAffairs/TodaySite/sitefiles/print(...)
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7785456
Et si tu en veux plus je te conseille de faire une recherche sur " african bone density " ou sur "african osteoporosis" dans Google. Un papier sur deux mentionne le fait que les descendants africains ont une densité osseuse plus forte que les caucasiens et que les risques d'ostéoporose sont plus faible chez les noirs que chez les blancs.
[^] # Re: races
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Traduire le discours d'Obama. Évalué à 2.
Bio-mécaniquement parlant avoir des os lourds dans une piscine est un handicap. Ça ne veut absolument pas dire qu'un noir ne peut pas devenir champion de natation, juste que ça va être plus dur pour lui,
[^] # Re: races
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Traduire le discours d'Obama. Évalué à 9.
A noter que les médecins sont horriblement racistes. Par exemple si tu es noir, le salaud d'anesthésiste va rajouter 10% de produit en plus par rapport à ton poids parce que tes os sont plus denses. L'ordure d'oncologue va te prescrire des médicaments particuliers parceque ton sang est statistiquement plus fragile et que tes reins sont plus à même de se bloquer quand aux creuvures d'urgentistes ils vont te faire passer une batterie d'examens en plus sous pretexte que les hématomes profonds sont plus complexes à distinguer sous une peau matte...
Bref on a affaire à une section professionnelle entière qui utilise ces notions pour classer les populations humaines...
Le classement d'invidus au sein de sous-groupes (races, sous-espèces, ethnies, classe sociales et j'en passe) n'a rien de raciste. C'est la hiérarchisation qui est dangereuse, le fait de considérer une des classes comme supérieure à une autre dans un ou plusieurs domaines. Et encore même elle n'est pas forcément dangereuse à tous les coups, par exemple la charpente musculaire des noirs en fait d'excellent coureurs, mais leur charpente osseuse en fait de piètres nageurs. Ca se vérifie quasiment à chaque rencontre sportive, difficile donc de taxer une personne énonçant ce simple fait de racisme. Par contre si la personne commence à estimer que la course à pied est un sport animal alors que la natation est un sport plus noble, là ça peut déraper.
[^] # Re: C'est quoi le "RX FIFO threshold" ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Fin du freeze avec le driver re(4) sous OpenBSD. Évalué à 2.
C'est l'inverse, avant on envoyait une interruption à la carte pour qu'elle envoie un paquet "pause", mais l'interruption en question est mal supportée par la carte ce qui peut entrainer un freeze.
Maintenant la carte se met en erreur réception quand elle reçoit un paquet de trop.
Le seul problème avec cette méthode est que la machine qui a émit le paquet va alors le réémettre en boucle jusqu'à ce qu'il passe
[^] # Re: C'est quoi le "RX FIFO threshold" ?
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Fin du freeze avec le driver re(4) sous OpenBSD. Évalué à 7.
Le RX FIFO threshold (niveau FIFO de reception) est le moment ou l'on juge que le tampon est trop rempli et qu'il faut dire pouce (envoyer un paquet pause)
[^] # Re: C'est de l'hébreux
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Nouveautés ipv6 chez Free. Évalué à 2.
Le Pujolle a pour bout d'expliquer aux gens qui veulent devenir FAI, ou équivalent en terme de connexions réseau, dans quoi il mettent les pides. dans cette optique il est très très bien fait. parce que les technos "dépassées" ce sont encore elles qui forment l'ossature de de 80% du net à l'heure actuelle.
[^] # Re: C'est de l'hébreux
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Nouveautés ipv6 chez Free. Évalué à 3.
Il y a à peu près tout ce que l'on a besoin de savoir pour utiliser un réseau IP fournit par un provider petit ou gros. Bon après pour monter son propre réseau à partir de rien c'est le Pujolle.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 3.
il faut donc un moteur avec une source froide à 0°c et une source chaude à 1092°c
Dans un sous marin à gaz (modèle expérimental jamais produit pour utilisation), la source froide avant détente (la flotte autour) est à 277k (3 à 4°c) après détente le gaz tourne plutôt dans les 260k. A la combustion le gaz est à 1700 à 2000k.
On a donc un rendement maximal théorique de 1-277/2000 = 0,8615
Bien sur il s'agit toujours d'un maximum théorique pour un moteur seul (ie un moteur qui tourne dans le vide en laboratoire). Le rendement utile sur un outil comme un sous-marin est nettement en dessous.
En terme de rendement utile, utilisé dans la vraie vie (ie qu'on a sorti du labo pour les tester) le mieux que l'on est est à ma connaissance les croiseurs des années 50/60 qui tournaient à un peu plus de 50% de rendement en vitesse de croisière.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 3.
Onb ne parle pas de la même chose. Je parle du rendement du moteur, pas su rendement utile. Les moteurs actuel ont un rendement de 30 à 40%, mais le rendement utile (ie le moteur dans une voiture en train d'être conduite) est de l'ordre de 20-25% maximum.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 4.
Les diesels deux-temps des cuirassés des années 50/60 arrivaient déjà à des rendements théoriques de l'ordre de 60% en test et plus de 50% en utilisation réelle.
Le rendement théorique maximal en température ambiante est de l'ordre de 65%.
Bien sur pour avoir un rendement de 80% il faut utiliser des gaz particuliers (hypercompressibles) et des lubrifiants de folie, et avoir de grosses différences de température entre les différents points de la chaine. Mais si on prend un sous-marin par exemple on s'en sort pas trop mal.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 6.
En fait même les moteurs électriques qui ont de bons rendement doivent être couplés à des pièces mécaniques qui dissipent l'énergie de retour pour éviter la casse moteur. Au final on perd beaucoup en terme d'inertie et de frein moteur et bien que le rendement du moteur seul soit élevé, le rendement utile en conduite se retrouve dans les 40/50%...
# C'est la définition même de la vente liée
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Microsoft Windows dans les ordinateurs : un autre argument que la vent liée ?. Évalué à 10.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 2.
Mais vu la quantité de pétrole que consomme un humain indirectement je ne suis pas sur que ce soit rentable.
Non franchement, l'élevage d'humains n'est pas une alternative écologique viable.
[^] # Re: Nos dirigeants ont une vision! \o/
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal 38 Téraflops pour Renault F1...et Linux !. Évalué à 3.
Ils auraient tort de se priver, à l'heure actuelle toutes les energies "alternatives" consomment indirectement plus de pétrole que leurs équivalents à l'or noir....
Par exemple produire 1 litre d'équivalent pétrole avec du colza coute 1,2 litres de pétrole.
Et je vous raconte pas la quantité de pétrole qu'il faut pour créer les polymères et l'armature d'une cellule photo électrique ou d'une batterie rechargeable.
[^] # Re: Simple question
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Archos cherche des stagiaires .... Évalué à 3.
# Simple question
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Archos cherche des stagiaires .... Évalué à 10.
Pour moi c'était
notions < connu < bonnes connaissances < utilisé régulièrement < maitrisé
Mais là on a une maitrise parfaite de l'anglais (ca veut dire quoi ? le mec est à l'académie linguistique d'Oxford ?) et on demande à ce que GNU/Linux soit "bien maitrisé". Juste pour savoir à quel niveau ca correspond ?
[^] # Re: Utopie
Posté par Jerome Herman . En réponse à la dépêche La Commission inflige à Microsoft une amende de 899 millions € pour non-respect de la décision de mars 2004. Évalué à 4.
Dans la plupart des pays d'Europe, MS est propriétaire de ses locaux. Rien qu'en Irlande il doit y avoir largement assez en biens immobiliers pour couvrir l'amende.
Ensuite le nombre de mesure que peut prendre les tribunaux européens contre MS est très vaste. Une manœuvre simple et efficace par exemple est de vérifier la solvabilité de MS (action standard en cas de non recouvrement d'amende) en gelant la comptabilité de Microsoft et en confisquant les matériels informatiques pour audit des comptes. Bref MS avec tous ses ordinateurs confisqués ou au moins sous scellés dans l'ensemble des pays de l'union européenne. Je me demande ce qui se passe pour une compagnie comme MS si elle n'a plus du tout d'ordinateurs du jour au lendemain et aucun accès à ses bases de données...
MS va payer l'amende, ils n'ont pas le choix.
[^] # Re: Il y a bien une solution...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Comment voler facilement des données chiffrées. Évalué à 2.
Les CPU modernes possèdent leurs propres générateurs aléatoires. Si ceux-ci sont plombés, il y a moyen de faire des trucs rigolos.
Euh pas vraiment besoin, vu que la norme dis "il faut que des clés non-migrables soit migrables".
Les psecs insistent aussi lourdement sur le fait qu'avant de lancer uen procédure de migration ou de maintenance le TPM doit s'assurer de la présence physique de l'opérateur.
Ensuite les specs insistent aussi lourdement sur le fait que les clefs non migrables sont à usage strictement interne (en d'autres termes ce sont des clefs qui sont utilisés par le TPM pour le chiffrement en interne et elles ne doivent en aucun cas interagir avec des demandes de chiffrement ou du déchiffrement venant de l'extérieur)
Toutes les clefs utilisables par les profils TPM sont migrables.
Donc déjà on migre pas les clés "pour une sauvegarde", mais pour une maintenance.
C'est normal, il s'agit ici de réinitialiser un TPM et de le remettre en état de marche. C'est le seul cas ou l'on peut avoir besoin de toucher aux clefs non migrables.
on doit avoir une entière confiance dans le constructeur.
Ou alors on casse l'init du TPM en enregistrant un endorsement key bidon (possible depuis TPM 1.2) et là même le constructeur ne peut plus rien pour nous d'après les specs. Il suffit ensuite de s'arranger pour ne jamais avoir à migrer des clefs non migrables. Pour cela il suffit de ne jamais utiliser les mécanismes d'authentification par tiers de confiance du TPM. A noter qu'à l'heure actuelle aucun fabriquant de TPM n'a mis en place de système d'authentification par tiers, s'en passer ne devrait donc pas poser de problèmes.
Si la puce TPM "n'est pas si inviolables que ça", alors elle sert A RIEN.
La puce TPM est un coffre à données. En tant que paranoïaque de première plutôt que de sauvegarder la clef privée chiffrée, protégée par mot de passe des liaisons SSL de mon serveur apache sur le disque dur, je décide de la rentrer dans un block TPM. A noter qu'il faut TOUJOURS que je tape mon mot de passe, simplement je n'ai accès au contenu de la clef que si je suis dans un environnement certifié. Si le TPM fonctionne bien : personne n'a accès a ma clef car elle n'est pas sur disque dur et qu'elle n'est disponible que si la séquence de boot convient au TPM. Si le TPM a des back-doors je me retrouve alors dans la même situation que si j'avais sauvegardé ma clef sur disque dur. En cas d'accès à mon disque dur, je n'ai plus qu'à prier que mon mot de passe résiste aux attaques.
On peut imaginer que le nombre de gens ayant accès à la back door TPM est infiniment plus réduit que le nombre de gens ayant accès à la lecture du système de fichier EXT3 ou UFS. De fait je me sens plus en sécurité derrière un TPM. Maintenant je suis d'accord qu'il ne faut pas lui faire une confiance aveugle non plus.
[^] # Re: Il y a bien une solution...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Comment voler facilement des données chiffrées. Évalué à 2.
En l'occurrence pour ma part là je parle de la norme. Il n'y a pas plus de raisons de faire confiance à une puce TPM qu'à une puce de carte bleue par exemple.
Après effectivement on peut imaginer que le fabriquant de la puce a une backdoor qui lui permet de passer au travers des 4 ou 5 mécanismes de sécurisation (nécessité d'ownership, nécessité de présence physique, validité des hashs etc.) ou de lire toutes les clefs en clair.
En fait on peut toujours l'imaginer. On peut imaginer une backdoor dans les CPU qui permet de forcer les suites aléatoires à des valeurs prédéfinies, on peut imaginer une copie en zone cache de l'ensemble des opérations demandées aux fonctionnalités cryptographiques etc.
Les CPU étant eux même proprios, on ne sait pas trop comment ils sont fait. D'après ton raisonnement il serait donc extrêmement dangereux de faire de la crypto avec.
Evidement je prefererais que le specs du TPM soient libres. Elles l'étaient à une époque avant que que la levée de boucliers TCPA=Lagrande=Palladium n'ait lieu. Maintenant je reste persuadé que sur un PC surveillé raisonnablement (pas d'accès physique facile sur la machine pour un Intrus, surveillance des émissions réseau), TPM apporte un vrai plus. Bien sur on peut imaginer qu'à la demande de certains gouvernements la puce TPM ne soit pas tout à fait aussi inviolable que çà, auquel cas il faut faire des partages de secrets et rajouter des protections par dessus TPM.
[^] # Re: Il y a bien une solution...
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Comment voler facilement des données chiffrées. Évalué à 4.
C'est pas parce que tu migres les clefs, que tu as accès aux clefs. Déjà pour que les clefs soient migrables par le fabriquant il faut que l'endorsement key ait été activée en plein. C'est à dire mise en place ET non révoquée lors de l'initialisation du TPM ET associée à tous les profils.
Ensuite on ne peut migrer les clefs que d'un TPM à un autre. On peut bien sur imaginer que le fabriquant est capable de construire un simulateur de TPM et de lire les clefs "en clair" dans la ram du simulateur.
Les mécanismes de migrations sont nécessaires pour éviter que la mort d'une puce n'implique la mort de toutes les clefs associées à cette puce. Et il faut des droits assez élevés vis à vis du TPM ET vis à vis de la clef à migrer pour lancer une migration. Typiquement sur un TPM initialisé ou réinitialisé à la main, un fabriquant ne pourra migrer aucune clef sans l'assistance du TPM owner pour lui ouvrir les portes.
[^] # Re: facilement
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Comment voler facilement des données chiffrées. Évalué à 4.
Ca s'appelle TPM (ex TCPA) et c'est livrée en standard sur l'immense majorité des portables modernes. On en trouve aussi sur quasiment tous les PC de bureau à base de chips Intel.
[^] # Re: Il manque juste le principal dasn l'article d'Agoravox.
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Le dollar et l'empire. Évalué à 3.
Les USA pas vraiment, mais le reste du monde n'a aucun intérêt à ce que le dollar se dévalue trop vite. En effet l'immense majorité des banques centrales possèdent des tonnes de dollars. Donc si le dollar baisse trop, elles se pètent la gueule aussi...
Bref ce qui tient le dollar en haut à l'heure actuelle est quel les banques centrales qui n'ont pas de moyens faciles de renvoyer les dollars aux US font des pieds et des mains pour empêcher le dollar de trop tomber, quitte à racheter encore plus de dollars au prix fort sur les marchés de change...
Absurde non ?
[^] # Re: Il manque juste le principal dans l'article d'Agoravox.
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Le dollar et l'empire. Évalué à 5.
Donc, on veut plus de dollar, mais il en faut quand même. Le problème est évidemment différents pour les pays pétroliers...
Tout à fait, les États-Unis ont pendant des années financé leur dette avec les bonds vendus à l'étranger tout en ayant la quasi assurance qu'ils ne reviendraient jamais sur le sol US.
En fait depuis 1971 c'est le pétrole qui tient le dollar à bout de bras.
Ce qui se passait avant est que les pays avaient besoin de plus en plus de dollars pour acheter du pétrole à cause de la hausse des prix, de fait le prix du dollar restait stable tout en permettant aux États Unis de réémettre de la dette en boucle. Dans les pays exportateurs de pétrole, comme le dollar restait stable, les fortunes du pétrole se moquaient d'être des fortunes en dollars.
Seulement le dollar est en chute suite à la politique monétaire désastreuse de M Bush jr.
Les fortunes en dollars voient donc leur capitaux fondre au fur et à mesure que le dollar s'affaisse. Ils commencent donc à chercher à se débarrasser du dollar. deux façons de le faire :
1) échanger leurs dollars contre des richesses américaines, en achetant des terrains, des centres industriels ou des techniques américaines sur le sol américain.
2) revendre leurs dollars contre d'autres monnaies sur les marchés de change.
La première méthode a été contrée à de nombreuses reprises par le Sénat Américain qui s'oppose à ce que des pays potentiellement "dangereux" puissent acquérir des morceaux des US. Les mécanismes anti-OPA se chargent d'empêcher ces mêmes pays de prendre le contrôle de sociétés américaines. En effet si les capitaux extérieurs reviennent sur les US pour être échangées contre des biens américains, cela revient alors à faire payer la dette américaine non plus par des pays étrangers assoiffés de dollars, mais par les US eux mêmes...
La seconde méthode est incontrable, de fait la masse de dollars disponibles sur les marchés de change augmente et donc par le levier de l'offre et de la demande le dollar continue à descendre.
On est déjà au stade ou il est plus intéressant financièrement d'acheter du dollar sur les marchés que de financer la dette des US => plus personne ou presque ne finance la dette US. Les bonds ne se vendent plus aussi bien qu'avant et les courtiers spécialisés dans l'achat et la revente de bonds se retrouvent avec des fortunes en coupon sur les bras.
Bien entendu devoir payer être payé en dollars pour un bien avant de courir échanger lesdits dollars contre d'autres monnaies fortes (Yuan, Yen, Euro) n'amuse aucun des pays producteur de pétrole, Donc soit on tente d'ouvrir des bourses au pétrole dans d'autres monnaies, soit on échange le pétrole contre des biens et services plutôt que contre de la monnaie (CF Venezuela)
[^] # Re: Il manque juste le principal dasn l'article d'Agoravox.
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Le dollar et l'empire. Évalué à 2.
Ce qui se passe est assez bizarre : c'est vrai que la majorité des investissements se font dans des boites US. La capitalisation des sociétés US en bourse en est d'ailleurs la preuve. Seulement ce n'est pas de l'argent qui rentre sur le territoire américain (ou très peu). En fait les investissements étrangers sur le territoire américain (ouverture de filiales, constructions d'infrastructures etc.) sont assez limités et assez fortement taxés. Officiellement il est beaucoup plus simple d'ouvrir une branche américano-américaine d'une société aux US que de créer une filiale. La raison en est simple : les Etats-Unis n'ont aucun intérêt à voir les dollars extérieurs revenir. Tant qu'ils restent à l'extérieur, la dette US est payé par le reste du monde. Dès qu'ils reviennent aux US il faut échanger ces dollars contre des richesses américaines et donc d'une certaine façon rembourser...
Typiquement on peut acheter autant de parts dans General Electrics ou Apple qu'on le désire, mais acheter un port américain pose un vrai problème, surtout quand l'acheteur est un pays producteur de pétrole (donc un pays qui n'a pas besoin d'acheter de la dette américaine pour pouvoir acheter du carburant).
Bien entendu les usines d'Apple ou de General Electrics sont extérieures aux US, dans des pays qui ne sont pas ou peu exportateurs de pétrole et qui ont besoin des dollars US pour pouvoir avoir accès au carburant.
[^] # Re: Il manque juste le principal dasn l'article d'Agoravox.
Posté par Jerome Herman . En réponse au journal Le dollar et l'empire. Évalué à 3.
Mais bon pour éviter la casse il faudrait d'abord que les US admettent qu'ils sont en crise, or si ils admettent la crise cela va avoir des effets très désagréables pour eux, à commencer par une baisse de la consommation dans leur pays (avec tout ce que ça implique au niveau des salaires américains et des faillites d'entreprises américaines), sans compter que çà achèverait définitivement le dollar au niveau des marchés. Bref reconnaitre la crise = doubler la crise.
Autre problème : quand un pays a du mal à dynamiser son industrie, la solution simple est de faire venir des investisseurs étrangers en leur facilitant la fiscalité. Le truc ici c'est que toutes les banques du monde et une grosse majorité des entreprises possèdent déjà des dollars à ne plus savoir qu'en faire. Il ne s'agirait donc pas d'un investissement à proprement parlé (ie un pays/société étranger qui met de l'argent dans un autre pays) mais d'un retour à l'envoyeur de masse de dollars qui ne servent plus à grand chose. En d'autres termes si des sociétés étrangères venaient à s'implanter massivement aux US il y a de fortes chances qu'elles le fassent avec l'argent qui finance la dette US. (Bien entendu si l'argent qui finance la dette US revient aux US et sert à créer des sociétés ou à payer des salaires américains, il ne finance alors plus la dette US)
Au final les US doivent donc résoudre le problème sans pour autant laisser apparaitre qu'ils sont en train de gérer une situation de crise et sans faire appel aux capitaux étranger de peur de se reprendre leur propre dette dans les gencives. Autant dire qu'ils ont les deux mains attachées dans le dos.
Maintenant je ne suis pas assez bon en économie pour pouvoir me permettre de proposer une solution. En plus en l'état actuel des choses je ne vois pas comment sauver à la fois la face et les meubles ie comment garder au dollar un statut de monnaie internationale tout en empêchant le pays de sombrer.