Marotte ⛧ a écrit 8701 commentaires

  • [^] # Re: Le problème n'est pas GTK non plus

    Posté par  . En réponse au journal SVP arrêtez d'utiliser Python pour vos logiciels en GUI.. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 31 mars 2025 à 04:04.

    De ce que j’ai compris, ici @totof2000 a installé l’outil venant de la distribution.
    Pourquoi l’outil n’a pas été retiré de la distribution ou corrigé ?

    Parce que ce n’est pas Debian ? Alors il y a quelques bugs qui commence à être trop nombreux et la distribution se meurt ? Quelle est cette distribution d’ailleurs ? ^^

  • [^] # Re: Excellent.

    Posté par  . En réponse au journal IA : Imitation Artificielle. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 31 mars 2025 à 03:48.

    Pour les échecs, les ordinateurs ont commencé à égaler les humains, pour finir par les battre, par ce qui n’était que les prémices de l’IA me semble-t-il. c’était plutôt de l’algorithmie plus ou moins empirique et du calcule de probabilités classique. Ceci dit, est-ce que tu considères comme doué d’intelligence une machine (ou un humain d’ailleurs), qui ne sait que jouer aux échecs ?

    le repliement des protéines, que l'humain est bien incapable de comprendre (juste de modéliser mais mal) et que l'IA comprends mieux que toutes les modélisation qui consomment pourtant plus de ressources et sont faites avec rigueurs (AlphaFold).

    Alors je n’y connais rien en repliement de protéine mais je peux te garantir que l’ordinateur ne « comprend » strictement rien, il est « juste » capable de trouver des solutions grâce à la mise en œuvre d’un réseau de neurone, c’est à dire en quelque sorte en testant un maximum de possibilités et en « mémorisant » au fur et à mesure le chemin le plus court pour trouver ces solutions. L’humain sait, « comprend » donc, lui. Il comprend ce qu’est une protéine, ses rôles, l’intérêt qu’ont ces repliements, il n’est pas capable de trouver les solution car son cerveau n’est pas en mesure d’effectuer ce balayage des combinaisons possibles, mais il a conscience par exemple que la chimie est à l’action dans le processus, et bien d’autres choses connexes dont l’IA ne possède pas la moindre représentation…

    juste de modéliser mais mal

    Sans modélisation il n’y a rien que peut faire l’IA !
    Au passage, je pense que tes mots sont mal choisis, car à ma connaissance on ne peut pas modéliser un processus qu’on ne comprend pas au moins partiellement.

    il a abandonné le calcul mathématiques aux "computers" (Qui aujourd'hui vérifie à la main que 2 nombres sont premiers entre eux?)

    Mais seul des humains sont capables de « faire des mathématiques » dans le vrai sens du terme. Le calcul est les mathématiques ce ne sont pas du tout, mais alors pas du tout, la même chose. C’est sûr que sans ordinateurs on ne saurait pas par exemple les je ne sais plus combien de millions de décimale du nombre pi qu’on a fait calculer par ordinateur (et ce n’est pas l’ordinateur qui a trouvé l’algorithme). Ce n’est pas de l’IA dans ce cas, je donnais cet exemple pour l’aspect « calcul » de ton propos. Mais quoi qu’il en soit ce n’est pas pour autant qu’un ordinateur n’a peut avoir la moindre idée de ce qu’est le nombre pi, ou de ce qu’est la transcendance d’un nombre réel.

    Un exemple : il y a quelques années maintenant on été découverts/trouvés, les, de mémoire deux, derniers pentagones pavant le plan. Les deux mathématiciens à l’origine de cette découverte ont certes utilisé des ordinateurs pour éliminer un tas de pentagones qui ne pouvaient pas convenir, mais c’est leur intuition et leur réflexion bien humaine de mathématiciens, qui leur ont, non seulement permis de mettre le doigt sur ces deux spécimens manquants, mais aussi, et ça l’IA en est encore loin, d’établir la preuve mathématique que ce sont bien les derniers pentagones manquant parmi les seize au total, il n’y en a pas d’autre. En tous cas leur démonstration n’a pas été invalidé par d’autres mathématiciens à ma connaissance.

    Titre de l'image

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pavage_pentagonal

    Ceci étant, oui, sur le fond je suis bien d’accord avec toi, « l’IA » est plus performante que l’humain pour de nombreuses tâches, j’ai en tête un « concours » ayant opposé une IA à une équipe de médecins. Il s’agissait sur un ensemble de radiographies des poumons, de dire, de diagnostiquer, si un cancer pouvait être suspecté ou détecté. C’était bien sûr une série de radiographies de cas réels, dont on savait si effectivement il y avait eu un cancer avéré quelques temps après. L’IA a été beaucoup plus rapide à se prononcer, et par ailleurs plus fiable, elle s’est trompé moins de fois que les médecins spécialistes. Maintenant, ce n’est qu’une expérience, donc c’est à prendre avec précaution. Note que cette IA diagnostiqueuse ne joue pas aux échecs, alors qu’un certains nombre de ces médecins le font sûrement, ou ne joue pas d’un instrument, etc…

    Si on considère par exemple la reconnaissance faciale (de personnes bien entendu) sur une vidéo, là aussi, je pense qu’une IA performante doit pouvoir reconnaître, beaucoup plus de gens différents, et nettement plus vite, peut être sur un nombre de flux vidéos qu’un humain seul ne peut même pas ne serait-ce que visionner en même temps…

    Je pense que tu as plutôt raison sur le fond, mais tes exemples sont vraiment très mal choisi. (àmha cela va de soi).

  • [^] # Re: Autre proposition.

    Posté par  . En réponse au journal IA : Imitation Artificielle. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 31 mars 2025 à 02:39.

    C'est pourquoi je propose IM

    C’est pris par Instant Messaging, tu ne peux pas ! ^^

    Mais je suis d’accord que IA (ou AI) est un terme bien mauvais. Tout comme « réalité virtuelle » qui est un bel oxymore lui.

    l'ordinateur ne fonctionne pas comme le cerveau humain

    Le principe fondamental de l’IA c’est pourtant bien de reproduire le fonctionnement de notre cerveau, de ce dont on en connaît du moins, ce qui n’est pas encore quelque chose de tout à fait compris.

    L’ordinateur ne fonctionne pas comme notre cerveau, ce serait plutôt la manière dont on l’utilise, en pratique le logiciel qu’il met en œuvre, que l’on vise à rendre semblable à notre cerveau. « Que l’humain lui fait mettre en œuvre » d’ailleurs, ce serait plus exact de le dire comme ça.

    pour les béotiens elle serait réellement intelligente

    « Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie » comme à dit je ne sais plus qui. Un béotien ne sait pas plus comment fonctionne un ordinateur, un circuit intégré, la relativité générale ou un chromosome ou que sais-je encore. Je ne suis pas sûr que la majorité des gens pense qu’un IA peut « penser », c’est tout juste si elle considère que c’est une question pertinente, ou plutôt, digne d’intérêt. Bien sûr, si certains peuvent croire que la Terre est plate, ou que la technologie terrienne a une origine extra-terrestre, l’idée d’un ordinateur intelligent c’est presque banal finalement.

    Quelqu'un aurait-il une autre proposition de dénomination ?

    Je propose : analgorithmie, intelligence monte-carliste, ou cogitronique ! C’est à peine plus nul :)

  • [^] # Re: ia = intelligence

    Posté par  . En réponse au journal IA : Imitation Artificielle. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 31 mars 2025 à 02:07.

    Intéressant votre discussion. Perso en lisant le commentaire de Benoit j’avais (visiblement mal) compris « imitation de l’intelligence » comme le fais qu’un réseau de neurone dans l’IA, en deep-learning typiquement, imite (c’est me semble-t-il le bon mot), le fonctionnement, du moins son principe, de ce que sont nos synapses : La synapse (du grec σύναψις / súnapsis, « contact, point de jonction », dérivé de συνάπτω / sunáptô, « joindre, connecter ») est une zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule

    Pour moi il est bien question d’imiter l’intelligence humaine, pour la dépasser. Non pas imiter sa fonction, son rôle, mais imiter son fonctionnement, sa mécanique si on peut dire. Cette idée est apparue il y a fort longtemps, mais c’est seulement aujourd’hui qu’on a accès à une puissance de calcule qui nous permette des applications dans la vie réelle. Certains parlent d’intelligence faible (pour l’IA), qui s’opposerait à l’intelligence forte (humaine), ça me semble assez bancale comme termes car pour certaines tâches bien définies, un réseau de neurones artificiels peut déjà faire aussi bien, voire mieux, et très souvent infiniment plus rapidement, en quelques secondes, ce que des dizaines de cerveaux humains peinent à faire en plusieurs jours. Et le fait parfois, voire souvent, de manière plus fiable.

    C’est merveilleux, mais l’aspect hautement révolutionnaire que certaines personnes prêtent à ces applications me paraît très exagéré. Je pense qu’il n’est pas plus, voire moins, révolutionnaire que l’a été l’invention du transistor puis de l’informatique électronique. Ça fait belle lurette qu’une « intelligence artificielle », (parce que je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas nommer ainsi, également, un ordinateur ne recourant qu’à de l’algorithmie pure), peut faire plusieurs milliers de divisions de nombre à moult chiffres, en moins de temps qu’il faut à un humain pour saisir son crayon pour faire l’opération. Même les cas hyper rares d’ « idiots savants » comme il furent appelé jadis, se font battre à plate couture par une calculette à 5 €).

    Une IA n’imite pas notre intelligence, du point de vue fonctionnel, comme je le disais ce qu’elle imite c’est nos cellules cérébrales, pas notre intelligence en tant que telle. En effet une IA « apprend ». Seule, à condition qu’on lui formate bien les données, qu’on la « recâble » quand on voit que ça déconne, bref, qu’on y consacre notre intelligence à nous, humains, au moins un minimum. Parce que ce dont nous nous sommes capables, et c’est ce qu’est notre intelligence, c’est de comprendre quelque chose qui ne nous a pas été enseigné, ni même suggéré. La faculté de s’adapter à un problème nouveau, imprévu, c’est ça l’intelligence. Ceci étant, l’approche par l’IA nous permet tout de même parfois de trouver des réponses à des questions que nous ne nous étions pas posées. C’est l’idée qui sous-tend la branche « data-mining » : trouver dans la donnée la question en même temps que sa réponse. et ça c’est quand même fabuleux ! Bien que ça ne change pas la constante caractérisant les sciences et la découverte : de nouvelles réponses amènent de nouvelles questions.

  • # Bonne question

    Posté par  . En réponse au journal Faire une recherche d'images exclusivement générées par intelligence naturelle. Évalué à 3 (+0/-0).

    Ça me paraît plus dur à détecter que des images retouchées. Mais c’est juste là l’hypothèse de l’intelligence biologique assez détérioré que j’ai à disposition. En demandant à l’intelligence de Google je trouve ces liens qui pourraient peut-être t’intéresser, ici.
    Pas le temps de creuser le sujet, surtout que je ne crois pas être aussi inquiet de, ou plutôt agacé par, ce raz-de-marée de contenus générés par l’IA, je les trouve même très intéressant parfois je dois dire. Hésite pas à revenir nous faire un petit topo de ce que tu auras éventuellement trouvé. Ça doit intéresser pas mal de monde.

  • [^] # Re: De l’excellence opérationnelle

    Posté par  . En réponse au journal La Macsf assure, mais pas leurs développeurs web. Évalué à 4 (+1/-0).

    Tout à fait, c’est entre l‘Idiotie Artistique et l’Ineptie Attristante, mais garantie avec un taux d’intelligence inférieur à -5 % !

  • # De l’excellence opérationnelle

    Posté par  . En réponse au journal La Macsf assure, mais pas leurs développeurs web. Évalué à 10 (+8/-0).

    Je leur signalerais bien le problème directement, mais leur formulaire de contact est buggé.

    « Grâce à nos efforts permanents et à l’application de tous à chaque instant dans la mise en œuvre de nos très hautes compétences au service des nos clients dont la satisfaction totale est notre priorité absolue, nous pouvons nous enorgueillir d’un taux de réclamations de 0%. Je pense que vous êtes prêts mes chères collaborateurices, à relever le challenge que représente l’objectif d’arriver à un taux de -5% d’ici fin Q4. Je sais que vous pouvez le faire, j’ai confiance en vous, comme j’ai confiance en moi : pas autant que la confiance que j’ai en nous ! Santé ! »

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 3 (+0/-0).

    J’étais pas sûr de dire une connerie pour le coup des erreurs de syntaxe mais en fait ça va c’était bien le cas. Merci à toi pour la correction.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 3 (+0/-0).

    dit qu’il y a certainement une erreur de syntaxe

    En fait je crois qu’un shell Unix ne dit jamais ça, il essaye de faire ce qu’il a à faire et produit éventuellement une erreur, mais pas "Erreur de syntaxe". En plus (et ça c’est un point de différence notable entre un shell et un véritable langage de programmation), à moins d’avoir changé le comportement avec set -e (ou set -o errexit qui revient au même), il ne va pas s’arrêter, mais passer à la ligne suivante.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 26 mars 2025 à 17:12.

    ici, je suppose que ça commence par « [ » il ne cherche même pas la commande et te dit qu’il y a certainement une erreur de syntaxe) ;-)

    Je ne pense pas :

    $ echo -e "#\!/bin/bash\necho \"I love *NIX\"" >  '[plop' && chmod u+x '[plop' && ./[plop
    I love *NIX

    Faut garder à l’esprit que seul deux caractères ne peuvent pas se trouver dans le nom d’un fichier : le caractère NUL et le caractère qui sert à indiquer l’arborescence. En général c’est / mais il me semble qu’on peut en utiliser un autre en recompilant le noyau, la libc et sûrement quelques autres trucs (à vérifier, ou pas…). Alors que NUL c’est vraiment impossible dans tous les cas de figure, de part son utilisation comme marqueur de fin de chaîne de caractères dans un programme (si je ne raconte pas de connerie).

    Ne pas avoir eu cela à l’esprit quand j’ai dû lancer une commande copiée depuis un fichier texte édité sous notepad.exe de Windows, m’a bien fait tourner en bourrique une fois. Parce que oui, CR (ie: retour chariot) est un caractère valide pour un token…

  • [^] # Re: Clair

    Posté par  . En réponse au journal Linus répond à la controverse sur R4L (Rust pour Linux). Évalué à 3 (+0/-0).

    Je ne sais pas s'il y a beaucoup de gens qui sont en accord avec sa façon de voir les relations humaines.

    Trop peu, c’est une réalité indéniable ! ^^

    Je suis d’accord avec toi, excepté pour :

    Dans tous les cas, c'est seulement sa compétence technique qui peut expliquer sa longévité, parce que sans ça il aurait giclé depuis très très longtemps.

    Affirmation pour laquelle j’ai un très gros doute.

    Ça nécessite, à mon avis, plus qu’une compétence purement technique. Il a je crois, non sans mal, fini par admettre que sur la plupart des parties du noyau il n’était plus la référence technique et qu’il devait accepter parfois de faire confiance à d’autres, à défaut d’être lui-même le plus compétant techniquement sur tel ou tel aspect.

    S’il était à la ramasse techniquement, déjà, il n’aurait pas produit un noyau, sinon un truc foireux. Donc l’idée qu’il pourrait être leader du projet, « à gicler » pour manque de compétences techniques ne me paraît pas avoir beaucoup de sens. C’est peut-être au contraire sa personnalité « froissante », manifestement peu encline à exprimer de l’empathie et au contraire sans grand doute sur la pertinence d’exprimer de l’antipathie en toute occasion, la qualité (qualité au sens littéral) de celle-ci qui lui a permis de mener Linux où il en est et de continuer à le faire.

    Je l’expliquerais ainsi, dans un projet d’une telle ampleur, les possibilités de dissensions internes sont nombreuses. En particulier quand les parties impliquées, de part leur position économiques ou leur expertise technique, sont promptes à montrer de quoi sont fait leur égo en cas de conflit.

    Pour éviter cela il me semble que permettre à tous de penser qu’il sont traités de la même manière que les autres est indispensable. Or, là encore c’est un avis personnel discutable, il est beaucoup moins coûteux pour quiconque de traiter tout le monde sans égard, qu’avec. Il est envisageable de pouvoir ne faire aucune concession à personne, alors qu’en accorder de manière équivalente à tous me semble condamné à mener soit au surmenage soit au renoncement.

  • [^] # Re: Compléments ....

    Posté par  . En réponse au lien Firefucks. Évalué à 3 (+0/-0).

    j’en étais pratiquement sûr mais un rappel peut pas faire de mal je pense. Merci à toi.

  • # Le manchot c’est un pingouin ou bier c’est l’inverse ?

    Posté par  . En réponse au journal Clavier une main. Évalué à 2 (+0/-1). Dernière modification le 07 mars 2025 à 03:12.

    Avec ce titre de journal, la partie de mon cerveau d’où naisse les certitudes étant bien plus rapide que celle qui se charge de mener l’analyse primaire du sens de ce qu’il est en train de lire ça a fait :

    Clavier à une main : Je suis du genre à m'engouffrer dans les tunnels tête baissée mais le bras qui sort par la fenêtre.

    Mais plus sérieusement, un clavier à une main serait plus carré qu’un clavier 105 touches standard, non ?

  • [^] # Re: Balles en polystyrène

    Posté par  . En réponse au lien Narcotrafic : Bruno Retailleau veut un « fantôme » dans les échanges chiffrés. Évalué à 3 (+1/-1). Dernière modification le 07 mars 2025 à 00:05.

    Je ne savais pas que les balles dites "en caoutchouc" était en polystyrène, bien que je susse qu’elle n’était pas en caoutchouc ou d’une autre gomme végétale naturelle, mais plus exactement en « plastique ». Il me semble que le pouvoir suggestif de non-létalité est écorné de ce fait : caoutchouc super doux, caoutchouc super mou, or le polystyrène rien que le mot est agressif. De surcroît, on (qui est un con comme chacun sait mais qui a le droit à une écoute attentive comme tout le monde, dont chacun sait qu’il sont pire qu’un on tout seul) a tendance à penser tout de suite au polystyrène expansé, qui est doux et rigolo, bien qu’à ma connaissance, ou croyance si vous voulez, un des matériaux qu’il est le plus dur d’écraser. On peut placer un objet très très lourd sur un bloc de polystyrène, il ne va pas s’écraser, je trouve ça assez contraire à l’intuition, mais c’est possiblement mon intuition qui est déficiente ou mal calibrée, ou les deux. Le bloc ne doit pas être en porte-à-faux, autant le préciser pour les plus capillotractophiles, qui noteront que dans une telle configuration le bloc rompt, mais ne s’écrase toujours pas.

    Les boîtier de compact-disques (ou « galette optique de support de données », parfois appelé « data rondelle optique », ou pas, mes souvenirs n’étaient pas sauvegardés, c’est mon intelligence générative qui s’exprime ici) sont en polystyrène pas expansé, en polystyrène « normal » quoi. Du moins, l’une des deux parties du boîtier l’est, l’autre et en polypropylène. Ne me demandez pas laquelle est laquelle, il y a une chance sur deux que je me trompe. Aussi incroyable que cela puisse paraître, oui, j’ai vérifié auprès de google cette affirmation cruciale :

    Le polystyrène et le polypropylène sont les deux types de plastique les plus couramment utilisés pour les boîtiers de CD. Bien que le polystyrène soit léger et facile à mouler, ce n'est pas le plastique le plus respectueux de l'environnement. Le polypropylène est plus durable, plus flexible et plus respectueux de l'environnement.21 avr. 2023

    alors j’en suis fort aise, j’espère que vous aussi, le polypropylène m’ayant toujours apparu comme LE plastique qui déchire, car précisément il ne se déchire pas aussi facilement !

    Vous vous demandez où je veux en venir ? Et bien nous y sommes ! Précisément, là →

  • [^] # Re: Marre

    Posté par  . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 05 mars 2025 à 23:11.

    Mettre sur le même les boursicoteurs et les chômeurs dans un gagnant-perdant me semble une vision toute personnelle aussi teintée de naïveté et de biais cognitifs.

    Et après ce que j'ai écrit plus haut, cette belle logique capitaliste a comme un air de réchauffé et un goût bien amer.

    Merci de rappeler cette évidence que, selon moi, une majorité de gagnants comme de perdants offusquent, refusent de concevoir, autant les uns que les autres, pour des raisons diamétralement opposées. Au point que je parie que tu considères, chère lecteurice, que toi-même est plutôt sur un match nul. Non ? ;)

    On peut faire match nul bien sûr, mais c’est rare, et dans ce cas il y a jamais eux égalité dans tous les sets…

    Il n’y a pas un gagnant-perdant, il y a en parallèle un gagnant-gagnant-perdant et un perdant-gagnant-perdant. Et la récompense des gagnants et le sort des perdants sont bien éloignés dans chacun de ces deux cas.

    Heureusement que la vie n’est pas un jeu !

  • [^] # Re: Marre

    Posté par  . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 2 (+0/-1).

    L'IA est en tout cas un moyen crédible pour sortir du cauchemar bureaucratique de la fonction publique.

    Possiblement.

    Mais je pense que la Sainte Fonction Publique Française saura faire en sorte de maintenir une continuité cauchemardesque afin de ne pas risquer de traumatiser trop d’usager⋅ère⋅s par une soudaine absence de pression psychologique républicaine. C’est tout de même le gage de l’existence d’une nation prétentieuse et colérique. On le dit assez en ce moment, quelle importance revêt l’identité nationale française.

  • [^] # Re: Marre

    Posté par  . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 3 (+0/-0).

    D'un strict point de vue économique et social, c'est un gaspillage d'énergie humaine sans nom.

    C’est un gaspillage du point de vu de qui ?

    Les grandes entreprises du numérique faisant cela pour le profit, les progrès bénéfiques généraux prévisibles seront des effets secondaires.

    Donc rien de nouveau sous le soleil. L’IA (terme fourre-tout par excellence…) n’est pas une chose anodine, les progrès techniques le sont-ils parfois ? On peut prendre l’exemple de l’électro-ménager (pour ne pas parler de l’électricité elle-même), ça a profondément changé la société. La découverte de la pénicilline, la télé, ou que sais-je encore. Les techniques et méthodes qu’on inclut fourre dans le terme, ne sont rien d’autre que les fruits de l’acquisition de cette puissance de calcul. Une puissance devenue telle que dans la recherche de solutions à des problème, la nécessité de concevoir des algorithmes est moins pertinente que le méthode « brutale » du deep-learning.

    Pour faire une analogie foireuse comme il se doit : c’est come si aujourd’hui on pouvait résoudre des équations différentielles qui possèdent des millers voire des millions d’inconnues simplement en testant bêtement chaque cas..

    Des scientifiques l’avaient déjà annoncé il y a une bonne cinquantaines d’années. C’était parfaitement inepte de procéder de la sorte à leur époque, étant donné la puissance de calcul qu’offrait les premiers ordinateurs. Qui toute insignifiante qu’elle nous paraisse aujourd’hui, étant pourtant incroyablement plus rapide qu’un cerveau humain pour additionner des nombres.

    J’ai tendance à croire un neurologue que j’ai entendu, dont le nom m’échappe (tent pis pour lui, il avait qu’a avoir un nom mémorable !) qui expliquait que l’invention/découverte de l’écriture était sans doute le bouleversement de loin le plus impactant de l’évolution ed notre espèce, de son cerveau, de l’histoire de notre conscience.

    Si on met en regard (ça c’est moi qui le fais, lui j’en sais rien) ce changement majeur avec les suivants de même nature, qui sont d’près moi l’invention de l’imprimerie, puis celle de l’informatique, ou encore, dans un domaine connexe comme « l’image », la découverte du principe photographique, puis l’invention du cinéma, ou encore d’autres évolutions majeures comparables (la conquête de l’air, de la mer, …), on se rend compte que certes, les phases de progrès sont de plus en plus proches dans le temps, on peut donc constater une accélération, mais ces phases sont chaque fois moins « bouleversante » que la précédente, et ainsi chaque fois moins structurante pour l’humanité (ou pour le cerveau des individus humains, ce qui revient au même¿);

    Comme si le progrès restait constant en quantité, mais d’intensité toujours davantage lissée dans le temps.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 4 (+1/-0).

    Je précise qu’à ce que je sais, [ est à proscrire, sauf à devoir faire du shell strictement conforme à POSIX. [[ le remplace toujours avantageusement. C’est un mot-clé et son comportement est mieux défini, avec moins de « recoins » dangereux.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 6 (+3/-0). Dernière modification le 27 février 2025 à 20:13.

    page de manuel de test

    Je ne sais pas si tu connais mais il existe une commande interne, un builtin, nommé help.

    Personnellement c’est une chose que j’ai appris bien trop tard à mon goût, alors je tiens à en parler.

    Comme pour toute les commandes ayant une version interne au shell la page man (de test) indique :

    NOTE : votre interpréteur de commandes peut avoir sa propre version de test et/ou de [ qui remplace en général la version décrite ici. Veuillez vous référer à la documen‐
           tation de votre interpréteur de commandes pour en connaître les options. 
    
    $ help help
    help: help [-dms] [motif ...]
        Affiche des informations sur les commandes intégrées.
    
        Affiche de courts résumés des commandes intégrées.  Si MOTIF est
        spécifié, une aide détaillée de toutes les commandes correspondantes
        au MOTIF est affichée, sinon la liste des sujets d'aide est affichée.
    
        Options :
          -d        affiche une courte description pour chaque sujet
          -m        affiche l'aide dans un format proche des pages de man(uel)
          -s        n'affiche qu'une courte aide pour chaque sujet correspondant au
                    MOTIF
    
        Arguments :
          MOTIF     Motif spécifiant un sujet d'aide
    
        Code de retour :
        Renvoie le code de succès à moins que le MOTIF ne soit pas trouvé ou qu'une
        option non valable ne soit donnée.

    Note que tu peux faire appel au programme test qui est concerné par la page de manuel, soit en spécifiant tout le chemin : /usr/bin/test, soit en préfixant avec command (command test …).

    Les builtins se comportent grosso-modo pareil que la commande qu’ils remplacent (pour plus de performance en évitant un appel système gourmand), mais c’est plus ou moins vrai. Le builtin time de Bash et le programme /usr/bin/time, par exemple, sont très différents, l’un et l’autre ont leur intérêt respectif.

    Pour la commande help, si je peux éviter à des personnes des man bash | grep -C3 truc qui n’ont pour ma part que trop longtemps contrarié ma bonne santé capillaire, je suis content.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 5 (+2/-0). Dernière modification le 27 février 2025 à 19:54.

    C'est amusant que bash ne sache pas s'en sortir sans les espaces. C'est un comportement plutôt rare dans les langages de programmation.

    Disons surtout que c’est ainsi qu’est conçu le langage, qui n’est d’ailleurs pas initialement conçu comme un langage de programmation en tant que tel, même si on peut dire que s’en est un, du fait d’être « Turing-complet ». Accessoirement le langage SQL l’est aussi, et donc un langage de programmation d’après cette définition (pour les implémentations/standards les plus récentes).

    Le shell est… un shell ! D’abord conçu pour que l’utilisateurice interagisse avec lea machin⋅e.

    Ton commentaire c’est comme si tu disais : « C’est amusant que Python ne sache pas s’en sortir sans l’indentation ». ^^

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 4 (+1/-0).

    Et [[ est une builtin du shell,

    [[ est un mot-clé du shell. En Bash du moins, je ne crois pas que ça existe en shell POSIX. [ est bien une « commande interne », aka builtin.

    $ command -V [[
    [[ est un mot-clé du shell

    la commande compgen -k (un builtin) donne la liste des mots-clés, et compgen -b celle des builtins.

    Par ailleurs j’ai découvert que ]] dispensait d’utiliser le ; pour indiquer la fin d’une commande :

    $ if [[ 0 -eq  0 ]]; then echo plop; fi
    plop
    $ if [[ 0 -eq  0 ]] then echo plop; fi
    plop

    Pour ma part je continue à le mettre parce que la coloration syntaxique dans l’éditeur n’a pas l’air d’être au courant ! Puis faut avouer que c’est pénible pour elle ce genre de « facilité » syntaxique.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 3 (+0/-0).

    Merci pour ton explication, je vois bien l’idée maintenant.

  • [^] # Re: J'aime bien mais...

    Posté par  . En réponse au journal Connaissez-vous le rap ? . Évalué à 3 (+0/-0).

    Je connais Orelsan mais je ne sais pas à quel département ce numéro correspond…

    Le 85, berceau du ploucstarap, n’invite pas beaucoup à la rime non plus. Mais je réalise soudain pourquoi ils arrivent par paquets de cinq en R5 dès que ça trinque pour se requinqu’ ! ^^

  • [^] # Re: Marre

    Posté par  . En réponse au journal LLM (encore), effondrement et travail humain. Évalué à 3 (+0/-0). Dernière modification le 24 février 2025 à 23:19.

    Possibilité d'usage en local pur ?
    Fournisseur qui garanti qu'il n'analyse pas les prompts ni fait d'apprentissage dessus + code / doc envoyés ?

    Ce qui fait la force de l’IA c’est précisément la masse des données disponibles, ainsi qu leur « exhaustivité sémantique ». Je ne sais pas comment le dire mais si on imagine développer une IA capable de faire la différence entre une image d’un mammifère et une image d’une insecte, avoir des péta-octets d’images uniquement de raton-laveur, de cochon, de cigale et de fournies ce sera moins efficace qu’un jeu de données beaucoup moins volumineux mais bien plus varié. Les données doivent être hétérogènes dans ce qu’elles sont, autant que le plus parfaitement homogène possible sur le « comment » elles sont. Et ceci, parce que précisément, cette notion fondamentale pour nous humain, de distinguer le fond et la forme (même si on peut se tromper parfois), est hors de portée d’une intelligence artificielle.

    Je crois qu’on peut faire un parallèle entre les statistiques « classiques x et l’IA. C’est comme si on disposait aujourd’hui de la faculté de pouvoir appliquer la méthode de Monte-Carlo à des modèles qui ne serait-ce que trente ans plus tôt cela relevait du rêve, car nous n’avions aucun moyen de collecter les données le permettant, d’ailleurs ces données n’existaient tout simplement pas, bien que les évènements, réalité et objets qu’elles concernent existaient eux sans aucun doute, ni la puissance de calcul que cela allait nécessiter.

    C’est peut-être pour cela que « l’IA » semble si révolutionnaire à tant de gens : car même en ayant toutes les connaissances nécessaires pour savoir que c’était possible, tout autant abreuvé de représentations littéraires de ce phénomène, et même résolument convaincu de son avènement, il nous était, du moins c’est ce que je pense, impossible de prévoir l’effet que cela nous ferait d’y parvenir concrètement.

    Donc, on peut le craindre ou le souhaiter, s’y résigner ou lutter contre, y croire ou s’en moquer, mais à mon avis, il ne peut pas y avoir ces potentielles réalisations présentées comme sociologiquement structurante : « ça va modifier profondément notre société », « nous vivons un tournant », etc, ce que tant de gens prédisent voire promettent aujourd’hui avec l’IA, si, précisément, il n’est pas admis par tous que :

    « Nos données ne nous appartiennent pas, à nous en tant qu’individu, juste du simple fait qu’elles nous concernent, elles doivent appartenir d’abord à ceux qui les produisent et les exploitent..Pour le bien de l’humanité toute entière, en principe, malgré tous les abus, injustices et crimes auxquels cela donnera lieu.

    Par exemple : pensez-vous qu’on puisse mettre au point une IA qui parviendrait à découvrir un remède, universel à une maladie touchant potentiellement l’ensemble des humains , telle que Parkinson, le cancer ou la calvitie, si l’intégralité des données de santé existantes ne sont pas systématiquement croisées à l’échelle mondiale ? Ou une IA qui puisse jouer un rôle significatif pour nous prévenir des pires conséquence du changement climatique si toutes les données sur l’environnement ne sont pas de la même manière que les données de santé croisées entre-elles, et également croisées avec les premières, comme avec possiblement toutes les données possibles.

    Volonté de préservation maximal de la vie privée et espérance d’apports bénéfiques majeurs de l’IA me semble s’opposer.mutuellement.

  • [^] # Re: Maintenant qu'on est vendredi...

    Posté par  . En réponse au journal Python à trou : trouve ton environnement. Évalué à 4 (+1/-0). Dernière modification le 23 février 2025 à 22:58.

    pourquoi le code suivant, dont les seules différences sont les espaces dans les accolades, produit-il une erreur ?

    Parce que le mot-clé { n’est pas reconnu comme tel sans cet espace ?

    Tu peux expliquer ce code?

    je dirais que tu déclare un variable a, et une fonction a que tu appelles ensuite. Cette fonction a() est récursive, le | est un pipe, le & exécute la commande en arrière plan. Je devine que c’est une fork bomb vu que tu préviens qu’il faut éviter de le lancer et vu le commentaire de la personne qui t’a répondu. Mais j’avoue que je comprends pas pourquoi ou comment ça marche. Naïvement j’aurais pensé qu’un truc comme a() { a & }; a suffirait. C’est pas vraiment le genre d’expérience que je tente. Quand une fork bombe explose chez moi c’était pas volontaire…

    J’ai même ces alias là dont je me sers parfois quand je développe certains scripts :

    $ alias ts ks
    alias ts='pkill -term -e -A -s $$'
    alias ks='pkill -kill -e -A -s $$'

    ^^