Un ASIC (application‐specific integrated circuit, en anglais) est un circuit intégré d’électronique numérique conçu pour une application spécifique et qui ne peut être modifié une fois produit. Un ASIC est à mettre en opposition avec le FPGA qui lui est un circuit intégré d’électronique numérique que l’on peut reconfigurer à l’infini.
Les FPGA sont très liés aux ASIC. En effet, la plupart des outils utilisés en FPGA pour la synthèse HDL, la preuve formelle, le placement routage ou l’analyse des timings sont les mêmes que ceux à destination des ASIC. Seules les bibliothèques et les configurations changent. La grosse différence (de taille) avec les FPGA c’est que l’ASIC n’est pas reconfigurable, et les « frais d’initialisation » sont très élevés. Les délais de production sont également très longs (on parle en trimestres voire en semestres de délais).
Avec de telles contraintes, on comprend pourquoi les développeurs ne se mouillent pas trop avec des logiciels exotiques et restent sur ceux qu’ils connaissent. Vu les tarifs de production, le coût des licences des logiciels est assez négligeable. Pourquoi « grenouiller » avec des outils libres dans ce cas ?
Toutes ces contraintes n’ont pas découragé Tim Edwards de se lancer intégralement avec des outils libres dans la conception et la fabrication d’un microcontrôleur.