La quadrature du net y est aussi enregistré. Un lobby n'est pas forcément mauvais.
Tout à fait, un lobby est tout organisme qui cherche à influencer le débat politique pour une cause donnée. Il n'y a aucune valeur positive ou négative dans cette notion. Mais souvent le terme lobby est utilisé de manière inutilement négative alors qu'en réalité elle couvre aussi des actions associatives ou de notre centre d'intérêts.
Il est bon de rappeler que ce terme est large. Qu'il n'y a pas que les industriels qui ont un lobby et que ce qui est perçu comme positif par certains est aussi du lobbying.
La France a une électricité décarbonée. Ce que peu de pays sont parvenus à atteindre. Il y a un gros travail pour décarboner le transport, le chauffage et l'agriculture. L'argent et le temps du pays n'étant pas infini, allouer du budget pour décarboner ces secteurs plutôt que de remplacer le nucléaire par autre chose qui n'aura aucun impact pour le climat semble préférable étant donné le point précédent.
Si le nucléaire est l'énergie la plus propre à notre disposition actuellement, rien n'est moins certain sur le fait que ce soit la plus sûre.
Attention ici, on pointe souvent le danger du nucléaire (qui est réel) mais on confond cela avec le risque. Et souvent dans le débat du nucléaire on se focalise sur ses conséquences en cas d'accident en omettant de dire ce qui se passerait si le nucléaire n'était pas là.
Tout d'abord sur la notion de danger et risque. Un accident nucléaire c'est dangereux. C'est évident. Par contre est-ce que des accidents sérieux ont une forte probabilité d'arriver, quand l'industrie est correctement supervisée ? Quelle est la probabilité de tuer un certain nombre de personnes avec un tel accident ? Et sur quelle échelle de temps et d'espace ? Cela est moins sûr, jusqu'ici le nucléaire (malgré Tchernobyl et Fukushima) reste l'énergie ayant le moins de décès par unité d'énergie produite.
Le nucléaire a l'avantage énorme de fournir une densité énergétique énorme, avec quelques tonnes de minerais on peut alimenter la France pendant des mois / quelques années en électricité. Donc nécessite finalement peu d'infrastructure et peu de dégâts pour la collecte comparativement aux autres formes d'énergie. Oui je rappelle qu'une éolienne ou le solaire nécessitent des métaux ou du béton en gros volume.
Pour le second point, on oublie d'évaluer le risque des autres énergies. L'hydraulique noie des vallées entière et en cas de rupture (et c'est arrivée) les dégâts sont aussi énormes en terme de vies humaines. L'extraction du gaz, pétrole ou charbon génèrent aussi beaucoup de pollution locaux sur l'ensemble du globe pour les obtenir. Sans compter les morts générés par leur simple combustion, de manière directe avec les particules fines et de manière indirecte via le réchauffement climatique. Notons d'ailleurs que la combustion du charbon rejette aussi de la radioactivité (celle contenue dans la roche) qui est libérée dans la nature sans grandes précautions. Comme quoi.
Ensuite il faut savoir choisir ses combats et évaluer le risque. Le nucléaire au pire des cas peut contaminer sévèrement une zone de quelques kilomètres carrés durablement. Et le risque que cela arrive est finalement assez faible.
Le réchauffement climatique à l'heure actuelle a plutôt une certitude de faire des dégâts. Son effet sera global. Peut être que la France aura moins de dégâts que la Somalie, mais aucun pays ne sera totalement épargné par le phénomène qui s'annonce désastreux si rien n'est fait. Et les dégâts que le réchauffement climatique fera est sans commune mesure semblable à celui d'un problème d'une centrale nucléaire. Le nombre de morts ne sera pas en centaines ou milliers, mais plutôt en millions voire milliards d'individus.
Lutter contre le réchauffement climatique avec le nucléaire, qui est peu carboné, sera déjà difficile. Le GIEC est notamment assez clair dessus et cela paraît évident quand on voit nos difficultés à tenir des engagements déjà faiblards. Voulons-nous vraiment faire comme les allemands et risquer de rater le coche de cette lutte car on a souhaité en même temps s'attaquer aux problématiques du nucléaire ? Alors qu'il y a urgence à agir le plus vite possible ? Est-ce que le risque du nucléaire n'est finalement pas plus faible que les autres sources d'énergie s'ils ne parviennent pas à stopper le réchauffement climatique ?
Comme l'article le souligne, ce facteur de conversion est en réalité débile. L'idée de base paraît pertinente mais elle ne prend pas en compte l'impact réel sur le climat et autres ressources. Si effectivement l'électricité a un facteur de conversion d'environ 33%, il vaut mieux un chauffage électrique nucléaire qu'un chauffage au gaz. Or ce facteur de conversion incite les gens à utiliser le gaz, cherchez l'erreur.
Bref ce facteur est assez arbitraire et ne permet pas de faire les bons choix pour l'État et la population. Il ne permet pas de réussir les objectifs environnementaux identifiés.
Il faudrait en effet que les pompes à chaleur soient favorisées plutôt que ces radiateurs. Mais ça reste mieux que la situation qui prévalait jusqu'alors. Ne rien faire ce serait en fait céder au lobby du gaz pour reprendre ton expression.
Dans tous les cas, la bonne mesure à prendre était favorable à EDF et au secteur électrique.
Je me demande si cet accord de non concurrence inter-entreprise a l'embauche est légal? Mais je n'arrive pas a cherche ne sachant a quelle qualification juridique cela se rattacherai.
C'est légal mais soumis à différentes conditions.
Tout d'abord cet accord doit être limité dans le temps et l'espace. C'est-à-dire que l'accord de non concurrence n'est pas éternel, ni mondial ou national. En général c'est plutôt en ordre de grandeur 6 mois / 1 ans sur une surface d'une région française au maximum.
Donc si tu vis à Bordeaux et que tu veux un job à Lille, aucun accord ne peut t'en empêcher.
De plus, tu dois aussi toucher une indemnité importante liée à cette limitation. En gros ton entreprise doit te verser une somme définie à l'avance quand tu t'en vas pour subvenir à tes besoins d'ici la fin de cette période de validité de cette clause.
Tu peux lever cette limitation en payant un forfait à ton employeur actuel aussi pour te libérer du contrat. Et bien sûr tout cela doit être mentionné sur ton contrat de travail.
Enfin, il faut que le job dans les deux boîtes soit semblable.
Si la clause ne respecte pas ces éléments, elle n'est pas valide et tu peux donc l'ignorer.
Un paragraphe bien hypocrite et loin de la réalité des titres service.
C'est un secteur difficile, je le sais. Mais les personnes concernées savent faire grève aussi et ça se voit.
Tu vis si loin que ça de la téci ? 🙄 Tu ne dois pas savoir ce que c'est de se lever et de voir qu'on a coupé tes freins. 🙄
Je ne vois pas le rapport avec mon propos.
Qu'est ce tu en sais ? D'expérience les bourgeois ne traînent qu'avec des comptables, des avocats, des médecins spécialiste… Bref des gens qui vivent loin de tout les problèmes de société actuel mais qui se font bien entendu passer pour des experts en sociologie.
Tu essayes de deviner mes fréquentations et de ce que j'en sais du milieu. Mais en vrai tu ne connais pas ma situation, ni mes fréquentations. Je ne fréquente pas que des gens aisés (loin s'en faut).
Mais il suffit de voir que par exemple la fonction publique est très représentée dans ces manifestations. Ou d'autres professions qui s'ils sont difficiles physiquement payent de manière suffisante. S'ils ne sont pas riches, ils ont un salaire bien suffisant pour payer les factures et vivre. Peut être pas pour passer des vacances à l'autre bout du monde chaque année mais ce n'est pas le sujet.
Ces gens là ne sont donc pas dans la misère, ni en situation désespérée. Dans la cohorte il y en a probablement mais il n'y a aucune information comme quoi ils sont majoritaires.
Encore une fois, ils manifestent ou font grèves cela ne me pose pas de problèmes. Mais une bonne partie est dans la classe moyenne tout de même.
Aaaah la dictature des juges au profit des mondialistes, ces tribunaux d'arbitrage, sa censure pseudo bien pensante, ces "ayant-droits" imposant leur quatre volontés, l'histoire aaron schwartz, l'histoire dieudonné, …
Bah voyons, le juge est forcément un idiot incapable manipulé c'est bien connu. C'est sans doute pourtant des trois pouvoirs celui qui fonctionne le mieux en terme de servir la population. Si ce n'est les délais extrêmement longs des procédures mais qui sont plus un problème de moyens qu'autre chose.
Mais comme toujours, quand la décision judiciaire ne plaît pas, il est toujours facile de critiquer le juge. Des erreurs judiciaires ou l'incompétence peuvent survenir mais ils sont loin d'être aussi idiots ou manipulés que tu le dis.
Pour info dans le dossier Aaron Schwartz c'est le procureur qui a été mise en cause. Le juge n'a rien à voir là dedans (le procès n'avait justement pas commencé).
Je ne vois qu'une excuse visant à se cacher derrière une EULA pour défendre une dictature aux pieds d'argile. Tu sais très bien ce que pense les milléniales et les Z du système représentatif où l'on file le droit de vote à n'importe qui pour diluer l'avis des locaux et où on matraque télé et internet de propagande mensongère.
Aller, encore de la faute des étrangers si tout va mal. Je ne vois même pas le rapport avec le sujet des grèves (les étrangers ne votent que pour les élections locales).
Un exemple connexe serait d'avoir un véhicule assuré au tiers car peu de valeur, et de se le faire dégrader par des pénibles. Et là il faut allonger la monnaie pour changer les vitres ou les pneus alors qu'on n'a rien demandé à la base.
Ce qui n'est vrai que si tu ne sais pas qui a commis le délit. Autrement ce sont eux (ou leur assurance en cas d'accrochage) qui payeraient la note.
Je traduis ce que le client m'a dit, je n'ai pas vérifié. Quoi qu'il en soit sa sauvegarde était nase et il a perdu son procès.
D'où le fait qu'il faudrait que ton client voit la facture et le contrat avant. Pour voir ce qui a été vraiment vendu. Et voir si le conseil prodigué était de qualité ou pas.
D'un côté c'est de la faute du client de ne pas avoir choisi le bon prestataire (sauvegarde HS vu qu'il a mis ça sur un NAS sans compte de service, pas de surveillance des disques, ou autre stupidité du genre), mais le client n'est justement pas spécialiste du domaine. Il s'attend à un minimum de tenue de la part du prestataire, mais dans nos métiers c'est rarement le cas.
À voir ce qui a été vendu par l'ancien prestataire comme service auprès de ton client. Mais ici il semble quand même qu'il y a faute de sa part à ce sujet. Le client pourrait envisager une action en justice pour que ce soit à l'ancien prestataire de couvrir tes frais + dommages et intérêts de ton client. Ce qui par ailleurs pourrait être payé par l'assurance professionnelle du dit prestataire.
Oui la justice c'est long, cher et chiant mais ça sert aussi à ça en cas de problèmes.
Je ne pense pas que les erreurs que tu pointes ont eu un si gros impact. Même dans la population avertie, peu sont au courant de ces histoires (et beaucoup s'en foutent).
Chrome a surtout gagné par un avantage concurrentiel à une époque. C'était le navigateur le plus performant. Firefox était vraiment lent.
Et Google a fait une bonne publicité via ses sites + Android pour bien imprégner le marché. Firefox sur mobile est vraiment invisible…
Firefox a rattrapé avec brio son retard mais trop tard. Chrome reste bon, Firefox n'a pas de killers features comme à l'époque de IE6. Donc faire revenir les utilisateurs est difficile. D'où le virage sur des fonctionnalités anti pub ou anti tracker par défaut pour se démarquer mais je doute que cela suffise.
Les femmes de ménages savent que faire grève sera invisible donc inutile.
Si leur travail n'était pas visible, elles ne bosseraient pas.
Si je ne nettoie pas chez moi régulièrement, je vais vite le voir et ça posera des problèmes. Des locaux d'entreprise sales ça arrive vite et je t'assure que pas grand monde ne veut travailler dans ce genre de locaux. Et si les employés doivent faire le ménage eux même pour compenser, tu perds en productivité donc le client n'est pas content.
Et si la femme de ménage est une employée, bah c'est simple, le chiffre d'affaire va baisser faute d'activité. Ils ne seront pas contents non plus.
Alors que 25 000 métallos savaient très bien que s'ils brûlaient la gare des Guillemin, les dirigeants seraient obligé d'écouter leurs plaintes.
Ok donc demain je peux menacer d'incendier ton logement pour mes revendications politiques ? Comme ça j'aurais du poids pour négocier avec le gouvernement.
Bref en étant inutile, bref en ayant aucun moyen de pression envers des gens qui n'ont que faire de la population locale.
Beaucoup d'entreprises ont des problèmes à court terme si les gens ne bossent plus. Une usine qui n'a pas assez d'ouvriers va devoir fermer le temps de la grève par exemple faute de pouvoir la faire tourner. Cela signifie donc des retards de production, un chiffre d'affaire qui baisse, etc. Les patrons n'aiment pas ça, le gouvernement non plus. Et cela est valide pour toute entreprise.
Un employé n'est employé par une entreprise que si son activité permet de générer plus de profits que le coût du dit employé (donc salaires + équipements + impôts associés). Sinon l'entreprise n'engagerait pas.
Si l'employé est en grève, cela génèrera forcément une perte de profit préjudiciable au patron. Donc arrêter de travailler est efficace en lui même, pas besoin d'être violent et dans l'illégalité.
Et pourquoi pas ?
L'État de droit (combiné avec les Droits de l'Homme) est nécessaire pour garantir à tous certains droits minimum et qui permettent de résoudre ou d'arbitrer pacifiquement le droit qui régit la vie en société de celle-ci.
Tant qu'il y a des moyens institutionnels de faire valoir ses opinions, entrer dans l'illégalité est juste une tentative d'user de la loi du plus fort qui n'est pas vraiment un modèle de société sympa. Cela pourrait se retourner justement contre les initiateurs par ailleurs.
Je rappelle par ailleurs aussi que Macron et le Parlement ont été élus par les Français et qu'ils représentent de fait aussi l'avis d'une partie significative de la population. Il n'y a pas que des opposants à cette loi (et d'ailleurs certaines professions comme les agriculteurs sont plutôt favorables à cette loi, alors qu'ils ne sont pas riches).
Tu ne semble pas en capacité d'appréhender ce que c'est que le désespoir des gens qui ont l'impression d'être esclave d'une strate de la société complètement larguée par leur problème.
Les gens qui manifestent actuellement (ou qui ont manifesté par le passé) ne sont pas des gens qui sont en désespoir de manière globale. Il faut savoir relativiser.
Déjà car qui dit grève dit travail, dit donc revenu. Les grévistes ne roulent pas tous sur l'or c'est certain, mais ils ne sont pas non plus tous pauvres. Peu d'entre eux le sont sans doute réellement.
Puis le dossier en cours sur la retraite n'a rien d'un combat entre les riches privilégiés et les misérables de la société. C'est plutôt la classe moyenne qui défend son bout de gras social. Ils ont le droit de le faire, je ne conteste pas. Mais pour peu d'entre eux la situation après la réforme serait réellement problématique (et encore que, ce serait probablement l'inverse).
Il faut savoir relativiser. Je peux comprendre tout à fait (sans le justifier) des actions illégales quand tu meurs de faim, que tu n'as pas de toit, quand tu ne peux pas subvenir à tes besoins de base de survie. Mais on est clairement loin d'être dans ce cas de figure dans les grandes manifestations récentes.
Je comprends parfaitement ces gens quand je lis tout ces commentaires ici même, en train de prétendre que la solution a tout les ennuis des gens comme moi c'est de "les forcer à travailler".
Je ne force personne à travailler. D'ailleurs je suis pour le revenu de base et je n'ai rien contre le droit de grève en lui même. Si le conducteur de train par exemple fait grève et donc qu'un train ne roule pas à cause de ça, avec les conséquences qui l'accompagne, très bien. C'est le jeu.
Dans le cas d'un rapport de force avec le gouvernement, la grève n'a "aucun" impact.
Si tu es seul, non. D'un autre côté si tu es seul à faire grève contre le gouvernement, ce dernier s'en fou de ton avis avec raison.
Mais une grève ça signifie moins d'activité économique, moins de cotisation, moins de consommation (car moins de salaires versées), etc. Des millions de travailleurs qui arrêtent toute activité professionnelle n'est pas rien pour l'État même si dans le lot certains ont une activité peu visible du gouvernement.
Et avoir des millions de manifestants dans la rue ça fait plier aussi des gouvernements (on l'a vu plusieurs fois dans le passé même récent). Pas toujours mais ça reste des opérations de force pourtant légaux.
Après je dirais aussi que la grève n'est pas le seul moyen possible de faire un rapport de force légal au sein de l'État. Les élections par exemple (ou le système judiciaire dans certains cas) sont très efficaces aussi. Contre ton employeur pour négocier il n'y a pas vraiment d'instruments juridiques ou institutionnels pour peser. La grève est donc souvent employé dans ce cadre.
Ce qui peu mener à penser que Rosa Parks n'a pas eu de pensée humaniste.
Sauf qu'on peut légitimement penser que l'application de la loi la concernant à l'époque était une violation manifeste de l'État de droit américain et du concept des Droits de l'Homme.
C'est autre chose que d'aller au delà de ce que le droit de grève autorise.
La première phrase de la citation se suffit à elle même, la deuxième si je puis, dire est de "trop", car très orientée politiquement.
En quoi ? Si un gréviste va dans l'illégalité pour ses revendications, cela signifie qu'il pense sa revendication comme légitime et supérieure aux intérêts des personnes concernées par cette action. Sinon le gréviste ne ferait pas ça.
Or, il n'y a rien de naturel ou d'évident à penser que ses revendications propres sont supérieures à celle des autres. Et donc à même de justifier une violation de la loi pour ça.
D'autant que le pays dispose de moyen légaux et institutionnels pour faire ses revendications politiques tout en respectant les autres citoyens : la grève (légale), les manifestations, le vote, la candidature électorale, le système judiciaire, etc.
Donc, dans le titre, j'indiquais que c'était une façon de faire grève adaptée au numérique.
Ce n'est pas une grève car c'est au delà du simple arrêt de son activité professionnelle.
Une grève n'a d'intérêt que si elle a un impact, grand ou petit, mais elle doit avoir un impact.
Toute grève a un impact par définition. Sinon cela veut dire que ton activité professionnelle ne sert à rien. Dans ce cas tu n'aurais pas de travail.
Mais oui, le numérique est un secteur où les impacts sont rarement immédiats et rarement d'une grande ampleur en tout cas pour des grèves de courtes durées.
Mais cela ne justifie pas pour autant d'aller au delà du droit de grève pour essayer d'impacter aussi fort que d'autres secteurs d'activité. Quelle serait la limite par ailleurs, quitte à dépasser le droit de grève pour améliorer la visibilité de ses revendications ? Et pourquoi les revendications des grévistes justifieraient de violer le droit des autres personnes impliquées par ces débordements illégaux ? Est-ce que ces personnes concernées pourraient suivre la loi du Talion et donc dépasser le cadre de la loi en retour pour se venger ?
Trouver des formes d'action pour lutter contre une politique qui détruit le contrat social fait partie de cet humanisme.
Il faut aussi respecter l'État de droit et la démocratie dans la procédure. Faire des actions sans bases légales ne vont pas dans ce sens. Sinon cela revient à penser que ses revendications sont d'un intérêt supérieur à celui des autres ce qui n'est pas une pensée humaniste.
Non, le but c'est de faire pression afin de forcer le patronat, le politique, une classe sociale ou tout autre instance administrative.
Oui, faire pression en arrêtant le travail (et éventuellement en manifestant). Pas en bloquant le pays ou les entreprises au delà du simple arrêt de son activité.
La grève est là pour établir un rapport de force. Si vous passez votre grève a manger des Mc Do le rapport de force est à zero et donc l'action inefficace peu importe le nombre, la rhétorique, etc
Si les conducteurs de la SNCF sont au McDo au lieu de travailler, le rapport de force sera là : les trains ne roulent pas. Tout employé qui arrête de travailler impactera l'activité de son entreprise (ou alors cela signifie que le boulot effectué par l'employé ne sert à rien). L'impact n'est pas toujours spectaculaire suivant le poste ou la durée de la grève, mais il reste réel.
La contestation sociale n'est pas un problème binaire que l'on peut résoudre à coups de "tel à raison et tel à tort". C'est de la confrontation.
Je ne parle pas d'avoir raison ou tort. Ici dans mon propos le gréviste peut avoir raison ou tort cela ne change rien.
La motivation du gréviste à faire grève est personnelle et propre. Elle est rarement universellement partagée par tous ces collègues. Pourquoi le gréviste aurait le droit de bloquer l'activité professionnelle des non grévistes ? Ou celui des clients ? Pourquoi ses idéaux politiques ou revendications professionnelles auraient plus d'importance que ceux des autres ?
Le rapport de force ne signifie pas qu'on peut faire tout et n'importe quoi. Et il me semble sain que ce genre d'actions se fasse en respectant les opinions des autres.
Un logiciel de traitement de texte n'est pas un logiciel spécifiquement militaire.
Non, et alors ? Si c'est utilisé par l'armée, il faut plus de garanties que pour le grand public quand même. Si Word est troué et permet de fuiter les documents militaires stratégiques élaborés ou consultés avec Word, c'est un problème.
Pour prendre un autre exemple, le téléphone du président de la République n'est pas un outil militaire. Mais de par les échanges effectués avec, il est sensible et les applications employées doivent exiger plus que pour le grand public.
C'est une pratique très fréquente lors des audits. Il est impossible d'auditer de façon exhaustive donc on va prendre des morceaux choisis. C'est vrai pour du code mais aussi pour des processus de fabrication.
Cela dépend, et cela n'est valide que si la qualité est assez homogène au sein du produit. Pour un logiciel de cette taille cela me paraît assez improbable.
Et beaucoup d'audits sont exhaustifs, sinon ils n'ont pas d'intérêts non plus.
C'est là toute la beauté de la machine et de l'informatique : une fois actionnée, elle ne se met pas en grève.
Non, mais elle peut tomber en panne. Dans certains secteurs tu ne peux laisser une machine tourner sans un minimum de surveillance. Donc si la grève est très suivie, ces machines doivent être coupées.
En tant qu'informaticien(ne), on peut se mettre en grève sans que cela ne dérange qui que ce soit.
Peu probable. Personnellement si je me mets en grève mes développements s'arrêtent, les bogues ne sont pas corrigés, le projet prend du retard. Et s'il y a un problème quelconque je n'aiderais pas à le résoudre donc le soucis peut durer.
Bref c'est peu spectaculaire par rapport à un conducteur SNCF en grève c'est certain. Certains de ces effets sont plutôt sur le long terme. Mais l'impact n'est pas nul. Si l'impact était nul, pourquoi tu serais employé en fait ?
D'ailleurs, ni éteindre les machines, ni pratiquer ce genre de détournement, ne sont du sabotage, puisque rien n'est détruit.
Tu sabotes le service rendu. Le sabotage ne signifie pas qu'il y a dégradation physique, cela s'applique aussi au service ou au travail effectué. En coupant des machines tu dégrades volontairement le service rendu par la machine sans que cela ne soit justifié autrement que par revendication politique. Ce qui est illégal et peut être très problématique par ailleurs suivant le secteur d'activité.
Ce n'est pas conforme à ce qu'est une grève. Appelons un chat un chat. Bloquer autrui n'est pas un droit fondamental. Faire grève oui.
Il y a aussi des raisons pour laquelle le droit de grève est ainsi.
Tout d'abord une grève est rarement totalement collective. Pourquoi le fait que certains employés revendiquent quelque chose signifie qu'ils peuvent entraver volontairement le travail des employés qui ne se sentent pas concernés par leurs revendications ? Soit en sabotant l'outil de travail, soit en bloquant l'accès aux locaux, etc. Leur droit à l'expression et à la revendication ne doit pas outrepasser celui des autres employés.
Ensuite l'objet d'une grève c'est de montrer l'importance de son travail à la bonne marche de l'entreprise. En se retirant, l'entreprise tournera moins bien d'elle même. Plus le mouvement est suivi, plus ce sera vrai. Si tu sabotes, tu casses le concept. 5 employés dans une grande structure comme EDF peuvent faire de gros dégâts par exemple en agissant ainsi, en coupant des machines bien choisies, alors qu'en faisant grève suivant le droit l'impact sera probablement très limité. En agissant ainsi ils rendent leur poids plus puissant qu'il ne l'est en réalité.
Puis enfin dans le cas qui nous intéresse, les clients payent pour un service qui est d'héberger du contenu. En faisant grève normalement, les développement et la maintenance sont stoppées. Des problèmes de sécurité de l'infra peuvent se mettre en place faute de maintenance. Cela peut être problématique mais gérable pour les clients. En agissant comme ils le font, ils utilisent les ressources à destination des clients pour porter un message politique. Alors que les clients n'ont rien demandé. Je ne vois pas selon quel principe cela est normal d'agir ainsi. Peut importe ce qu'on revendique avec.
La grève est définie comme un arrêt volontaire et concerté de travailler des employés pour faire pression sur l'État ou l'entreprise.
Ici, ce n'est pas de la grève. Rediriger du contenu qu'ils hébergent vers un lien de revendication c'est du sabotage technique du service de l'entreprise. Cela n'est pas conforme aux contrats signés entre clients et fournisseurs, ni avec le droit de grève.
Faire grève signifie de ne pas travailler avec les conséquences que cela a (ou pas) sur la bonne marche de l'entreprise. Cela ne signifie pas qu'on peut bloquer l'entreprise de tourner, d'empêcher les autres de travailler ou encore de saboter le service rendu aux clients. Cela signifie juste de ne pas travailler. Comme quand on est en congé (sans la paye par contre).
Or je doute que quand l'équipe est en vacances, toute l'infrastructure redirige les requêtes vers une page de revendication quelconque…
L'acheteur n'a pas à demander un cpu avec x fréquence, y nombre de cores, z taille de cache. Il veut le bas, milieu ou haut de gamme. Un peu comme le mec qui va chez son concessionnaire BMW et demande une série 5 parce que c'est plus gros, ça va plus vite et c'est plus comfortable qu'une série 1 ou série 3.
Tu as raison sur la théorie. Mais en pratique Intel n'a pas bien segmenté les i3/i5/i7. Un i5 n'est pas forcément plus puissant qu'un i3, le nombre de cœurs par exemple n'est pas uniforme dans une gamme donnée. Etc. C'est inutilement complexe bien que cela donne une certaine indication.
Pour info, la gamme Intel est ainsi (du bas au haut de gamme) :
Celeron < Pentium < i3 < i5 < i7 < i9
Le i3 est donc plutôt un milieu de gamme qu'un bas de gamme. Il est largement suffisant pour des usages pas très exigeants. Et convient tout à fait pour des usages un peu plus soutenus.
C'est le phénomène du survivant. On s'extasie sur quelques structures qui ont tenu des siècles en oubliant tout ce qui n'a pas tenu. Et en général les structures romaines encore visibles ont été entretenus depuis, elles n'ont pas été laissées à l'abandon.
C'est donc à relativiser même si cela reste impressionnant à contempler.
Wahou, 2,8% qui n'ouvrent le droit à rien… Quand on gagne plus de 10K mensuels. C'est vrai, quelle misère ! Mais comme ils cotiseront beaucoup moins, ils mettront ça dans un fond de pension et auront une bien belle retraite tout en ne participant plus que partiellement au système de solidarité.
Mais je croyais que les fonds de pension ne profitaient qu'aux banques car à la moindre crise les cotisations disparaissaient ? On m'aurait donc menti.
Donc soit tu considères que le fond de pension est un régime sûr et dans ce cas c'est amusant de le critiquer quand l'État essaye de l'imposer, soit on considère que finalement il y a des risques et dans ce cas tu dois tenir compte que les riches qui investissent dedans peuvent perdre gros aussi.
Et dans ce cas les riches ne sont clairement pas gagnants…
C'est tellement évident que nos records de température de cet été… les modèles basés sur l'effet CO2 les prévoyaient… dans 30 ans!
Ne pas confondre météo et climat.
L'étude du climat estime une probabilité qu'un phénomène climatique ait lieu à un moment et dans un lieu donné. Donc annoncer par exemple que les canicules seront par exemple plus intenses et longues en France en 2050 par rapport à aujourd'hui.
Cela ne signifie pas que de tels épisodes n'auront pas lieu avant. Ni que le 3 août 2052 on n'aura pas de la neige en France en plein été.
Le climat s'intéresse à des tendances et des moyennes, pas à des évènements pris isolément comme une canicule particulière.
Alors soit ils sont archi faux et ceux qui sont payés à les affiner depuis des décennies devraient être invités à changer de métier, soit il y a d'autres facteurs bien plus conséquents à un réchauffement que personne ne conteste.
Sauf que pour l'instant les modèles climatiques sont très proches des mesures moyennes de la surface du globe depuis quelques temps.
En fait, et le logiciel libre n'y échappe, il s'agit bel et bien d'obsolescence programmée (ben oui, ne plus pouvoir se servir d'un matériel parce qu'il n'est plus assez puissant, même s'il fonctionne tout à fait bien, c'est aussi ça). Et, oui c'est gavant.
Ce n'est pas de l'obsolescence programmée. Qui est par définition un sabotage volontaire du produit pour le rendre inopérant à une date définie pour augmenter le taux de renouvellement.
Si ton PC matériellement fonctionne bien mais n'a plus la puissance nécessaire pour exécuter de nouveaux logiciels, ce n'est pas un sabotage volontaire du fabricant. Sauf si tu démontres une collusion mondiale pour que tous les logiciels refusent de s'exécuter sur du matériel légèrement ancien dans ce but mais bon courage pour le prouver.
Le problème de l'informatique est le suivant. Une machine X est définie avec des performances +/- figées d'une époque. Il a été conçu pour être apte en théorie à exploiter les logiciels de cette époque. Mais cette machine va fonctionner pendant longtemps. Or, le reste du domaine va évoluer avec plus de performances, de fonctionnalités, autres. Du coup cette machine sera de moins en moins apte à exécuter ces nouveautés.
C'est une évolution naturelle qui est très difficile de contrer. Comment rendre par exemple Firefox capable d'ajouter des fonctionnalités pour ceux qui peuvent s'en servir tout en étant aussi léger pour que les machines un peu plus vieux en soit capable aussi ?
Garder une telle compatibilité est très difficile. Certains le font d'ailleurs +/- comme iOS qui selon le matériel qui reçoit la MaJ certaines nouveautés ne sont pas proposées (ce qui n'empêche pas des critiques sur la lourdeur des nouvelles versions avec du matériel ancien en passant).
Les logiciels pourraient éventuellement avoir un support d'une version qui est plus longue mais c'est coûteux financièrement et en temps. En plus d'être difficile car corriger des bogues ou des failles de sécurité sur des codes qui ont beaucoup bougés ce n'est pas une tâche aisée.
Ne pas faire évoluer les logiciels reviendraient à gâcher des capacités matérielles qui évoluent sans progrès logiciels pour l'exploiter.
Puis de combien d'années de support il faut garantir ? Une machine doit-elle tenir 10, 15 ou 20 ans ? Selon les gens, cela dépend.
Le plus simple est d'utiliser d'autres logiciels plus légers ou de restreindre son usage. C'est chiant mais faire autrement ne fera pas que des heureux. Le coût des logiciels (humains pour ceux qui sont gratuits) serait bien plus élevé.
[^] # Re: « Lobby du nucléaire » ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Chauffage - La nouvelle réglementation environnementale RE 2020 est un cadeau au lobby du nucléaire. Évalué à 3.
Tout à fait, un lobby est tout organisme qui cherche à influencer le débat politique pour une cause donnée. Il n'y a aucune valeur positive ou négative dans cette notion. Mais souvent le terme lobby est utilisé de manière inutilement négative alors qu'en réalité elle couvre aussi des actions associatives ou de notre centre d'intérêts.
Il est bon de rappeler que ce terme est large. Qu'il n'y a pas que les industriels qui ont un lobby et que ce qui est perçu comme positif par certains est aussi du lobbying.
[^] # Re: « Lobby du nucléaire » ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Chauffage - La nouvelle réglementation environnementale RE 2020 est un cadeau au lobby du nucléaire. Évalué à 10.
J'ajoute en conclusion aussi.
La France a une électricité décarbonée. Ce que peu de pays sont parvenus à atteindre. Il y a un gros travail pour décarboner le transport, le chauffage et l'agriculture. L'argent et le temps du pays n'étant pas infini, allouer du budget pour décarboner ces secteurs plutôt que de remplacer le nucléaire par autre chose qui n'aura aucun impact pour le climat semble préférable étant donné le point précédent.
[^] # Re: « Lobby du nucléaire » ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Chauffage - La nouvelle réglementation environnementale RE 2020 est un cadeau au lobby du nucléaire. Évalué à 10.
Attention ici, on pointe souvent le danger du nucléaire (qui est réel) mais on confond cela avec le risque. Et souvent dans le débat du nucléaire on se focalise sur ses conséquences en cas d'accident en omettant de dire ce qui se passerait si le nucléaire n'était pas là.
Tout d'abord sur la notion de danger et risque. Un accident nucléaire c'est dangereux. C'est évident. Par contre est-ce que des accidents sérieux ont une forte probabilité d'arriver, quand l'industrie est correctement supervisée ? Quelle est la probabilité de tuer un certain nombre de personnes avec un tel accident ? Et sur quelle échelle de temps et d'espace ? Cela est moins sûr, jusqu'ici le nucléaire (malgré Tchernobyl et Fukushima) reste l'énergie ayant le moins de décès par unité d'énergie produite.
Le nucléaire a l'avantage énorme de fournir une densité énergétique énorme, avec quelques tonnes de minerais on peut alimenter la France pendant des mois / quelques années en électricité. Donc nécessite finalement peu d'infrastructure et peu de dégâts pour la collecte comparativement aux autres formes d'énergie. Oui je rappelle qu'une éolienne ou le solaire nécessitent des métaux ou du béton en gros volume.
Pour le second point, on oublie d'évaluer le risque des autres énergies. L'hydraulique noie des vallées entière et en cas de rupture (et c'est arrivée) les dégâts sont aussi énormes en terme de vies humaines. L'extraction du gaz, pétrole ou charbon génèrent aussi beaucoup de pollution locaux sur l'ensemble du globe pour les obtenir. Sans compter les morts générés par leur simple combustion, de manière directe avec les particules fines et de manière indirecte via le réchauffement climatique. Notons d'ailleurs que la combustion du charbon rejette aussi de la radioactivité (celle contenue dans la roche) qui est libérée dans la nature sans grandes précautions. Comme quoi.
Ensuite il faut savoir choisir ses combats et évaluer le risque. Le nucléaire au pire des cas peut contaminer sévèrement une zone de quelques kilomètres carrés durablement. Et le risque que cela arrive est finalement assez faible.
Le réchauffement climatique à l'heure actuelle a plutôt une certitude de faire des dégâts. Son effet sera global. Peut être que la France aura moins de dégâts que la Somalie, mais aucun pays ne sera totalement épargné par le phénomène qui s'annonce désastreux si rien n'est fait. Et les dégâts que le réchauffement climatique fera est sans commune mesure semblable à celui d'un problème d'une centrale nucléaire. Le nombre de morts ne sera pas en centaines ou milliers, mais plutôt en millions voire milliards d'individus.
Lutter contre le réchauffement climatique avec le nucléaire, qui est peu carboné, sera déjà difficile. Le GIEC est notamment assez clair dessus et cela paraît évident quand on voit nos difficultés à tenir des engagements déjà faiblards. Voulons-nous vraiment faire comme les allemands et risquer de rater le coche de cette lutte car on a souhaité en même temps s'attaquer aux problématiques du nucléaire ? Alors qu'il y a urgence à agir le plus vite possible ? Est-ce que le risque du nucléaire n'est finalement pas plus faible que les autres sources d'énergie s'ils ne parviennent pas à stopper le réchauffement climatique ?
# Ce facteur de conversion est de toute façon une hérésie
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Chauffage - La nouvelle réglementation environnementale RE 2020 est un cadeau au lobby du nucléaire. Évalué à 8.
Comme l'article le souligne, ce facteur de conversion est en réalité débile. L'idée de base paraît pertinente mais elle ne prend pas en compte l'impact réel sur le climat et autres ressources. Si effectivement l'électricité a un facteur de conversion d'environ 33%, il vaut mieux un chauffage électrique nucléaire qu'un chauffage au gaz. Or ce facteur de conversion incite les gens à utiliser le gaz, cherchez l'erreur.
Bref ce facteur est assez arbitraire et ne permet pas de faire les bons choix pour l'État et la population. Il ne permet pas de réussir les objectifs environnementaux identifiés.
Il faudrait en effet que les pompes à chaleur soient favorisées plutôt que ces radiateurs. Mais ça reste mieux que la situation qui prévalait jusqu'alors. Ne rien faire ce serait en fait céder au lobby du gaz pour reprendre ton expression.
Dans tous les cas, la bonne mesure à prendre était favorable à EDF et au secteur électrique.
# C'est légal, sous conditions
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal HS libre : une question emploi et ressources humaines qui me chiffonne. Évalué à 7. Dernière modification le 21 janvier 2020 à 11:44.
C'est légal mais soumis à différentes conditions.
Tout d'abord cet accord doit être limité dans le temps et l'espace. C'est-à-dire que l'accord de non concurrence n'est pas éternel, ni mondial ou national. En général c'est plutôt en ordre de grandeur 6 mois / 1 ans sur une surface d'une région française au maximum.
Donc si tu vis à Bordeaux et que tu veux un job à Lille, aucun accord ne peut t'en empêcher.
De plus, tu dois aussi toucher une indemnité importante liée à cette limitation. En gros ton entreprise doit te verser une somme définie à l'avance quand tu t'en vas pour subvenir à tes besoins d'ici la fin de cette période de validité de cette clause.
Tu peux lever cette limitation en payant un forfait à ton employeur actuel aussi pour te libérer du contrat. Et bien sûr tout cela doit être mentionné sur ton contrat de travail.
Enfin, il faut que le job dans les deux boîtes soit semblable.
Si la clause ne respecte pas ces éléments, elle n'est pas valide et tu peux donc l'ignorer.
[^] # Re: Ce n'est pas de la grève
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 5. Dernière modification le 17 janvier 2020 à 14:57.
C'est un secteur difficile, je le sais. Mais les personnes concernées savent faire grève aussi et ça se voit.
Je ne vois pas le rapport avec mon propos.
Tu essayes de deviner mes fréquentations et de ce que j'en sais du milieu. Mais en vrai tu ne connais pas ma situation, ni mes fréquentations. Je ne fréquente pas que des gens aisés (loin s'en faut).
Mais il suffit de voir que par exemple la fonction publique est très représentée dans ces manifestations. Ou d'autres professions qui s'ils sont difficiles physiquement payent de manière suffisante. S'ils ne sont pas riches, ils ont un salaire bien suffisant pour payer les factures et vivre. Peut être pas pour passer des vacances à l'autre bout du monde chaque année mais ce n'est pas le sujet.
Ces gens là ne sont donc pas dans la misère, ni en situation désespérée. Dans la cohorte il y en a probablement mais il n'y a aucune information comme quoi ils sont majoritaires.
Encore une fois, ils manifestent ou font grèves cela ne me pose pas de problèmes. Mais une bonne partie est dans la classe moyenne tout de même.
Bah voyons, le juge est forcément un idiot incapable manipulé c'est bien connu. C'est sans doute pourtant des trois pouvoirs celui qui fonctionne le mieux en terme de servir la population. Si ce n'est les délais extrêmement longs des procédures mais qui sont plus un problème de moyens qu'autre chose.
Mais comme toujours, quand la décision judiciaire ne plaît pas, il est toujours facile de critiquer le juge. Des erreurs judiciaires ou l'incompétence peuvent survenir mais ils sont loin d'être aussi idiots ou manipulés que tu le dis.
Pour info dans le dossier Aaron Schwartz c'est le procureur qui a été mise en cause. Le juge n'a rien à voir là dedans (le procès n'avait justement pas commencé).
Aller, encore de la faute des étrangers si tout va mal. Je ne vois même pas le rapport avec le sujet des grèves (les étrangers ne votent que pour les élections locales).
[^] # Re: Temps/argent
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Facturer comme un chirurgien. Évalué à 1.
Ce qui n'est vrai que si tu ne sais pas qui a commis le délit. Autrement ce sont eux (ou leur assurance en cas d'accrochage) qui payeraient la note.
[^] # Re: Justice
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Facturer comme un chirurgien. Évalué à 3.
D'où le fait qu'il faudrait que ton client voit la facture et le contrat avant. Pour voir ce qui a été vraiment vendu. Et voir si le conseil prodigué était de qualité ou pas.
# Justice
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Facturer comme un chirurgien. Évalué à 8.
À voir ce qui a été vendu par l'ancien prestataire comme service auprès de ton client. Mais ici il semble quand même qu'il y a faute de sa part à ce sujet. Le client pourrait envisager une action en justice pour que ce soit à l'ancien prestataire de couvrir tes frais + dommages et intérêts de ton client. Ce qui par ailleurs pourrait être payé par l'assurance professionnelle du dit prestataire.
Oui la justice c'est long, cher et chiant mais ça sert aussi à ça en cas de problèmes.
[^] # Re: Part de marché
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Mozilla licencie 70 employés. Évalué à 10.
Je ne pense pas que les erreurs que tu pointes ont eu un si gros impact. Même dans la population avertie, peu sont au courant de ces histoires (et beaucoup s'en foutent).
Chrome a surtout gagné par un avantage concurrentiel à une époque. C'était le navigateur le plus performant. Firefox était vraiment lent.
Et Google a fait une bonne publicité via ses sites + Android pour bien imprégner le marché. Firefox sur mobile est vraiment invisible…
Firefox a rattrapé avec brio son retard mais trop tard. Chrome reste bon, Firefox n'a pas de killers features comme à l'époque de IE6. Donc faire revenir les utilisateurs est difficile. D'où le virage sur des fonctionnalités anti pub ou anti tracker par défaut pour se démarquer mais je doute que cela suffise.
[^] # Re: Façon numérique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 6.
C'est illégal et pas un droit fondamental.
Donc il ne faut pas s'étonner si cela est suivi d'une sanction (judiciaire ou professionnelle).
[^] # Re: Ce n'est pas de la grève
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 10.
Si leur travail n'était pas visible, elles ne bosseraient pas.
Si je ne nettoie pas chez moi régulièrement, je vais vite le voir et ça posera des problèmes. Des locaux d'entreprise sales ça arrive vite et je t'assure que pas grand monde ne veut travailler dans ce genre de locaux. Et si les employés doivent faire le ménage eux même pour compenser, tu perds en productivité donc le client n'est pas content.
Et si la femme de ménage est une employée, bah c'est simple, le chiffre d'affaire va baisser faute d'activité. Ils ne seront pas contents non plus.
Ok donc demain je peux menacer d'incendier ton logement pour mes revendications politiques ? Comme ça j'aurais du poids pour négocier avec le gouvernement.
Beaucoup d'entreprises ont des problèmes à court terme si les gens ne bossent plus. Une usine qui n'a pas assez d'ouvriers va devoir fermer le temps de la grève par exemple faute de pouvoir la faire tourner. Cela signifie donc des retards de production, un chiffre d'affaire qui baisse, etc. Les patrons n'aiment pas ça, le gouvernement non plus. Et cela est valide pour toute entreprise.
Un employé n'est employé par une entreprise que si son activité permet de générer plus de profits que le coût du dit employé (donc salaires + équipements + impôts associés). Sinon l'entreprise n'engagerait pas.
Si l'employé est en grève, cela génèrera forcément une perte de profit préjudiciable au patron. Donc arrêter de travailler est efficace en lui même, pas besoin d'être violent et dans l'illégalité.
L'État de droit (combiné avec les Droits de l'Homme) est nécessaire pour garantir à tous certains droits minimum et qui permettent de résoudre ou d'arbitrer pacifiquement le droit qui régit la vie en société de celle-ci.
Tant qu'il y a des moyens institutionnels de faire valoir ses opinions, entrer dans l'illégalité est juste une tentative d'user de la loi du plus fort qui n'est pas vraiment un modèle de société sympa. Cela pourrait se retourner justement contre les initiateurs par ailleurs.
Je rappelle par ailleurs aussi que Macron et le Parlement ont été élus par les Français et qu'ils représentent de fait aussi l'avis d'une partie significative de la population. Il n'y a pas que des opposants à cette loi (et d'ailleurs certaines professions comme les agriculteurs sont plutôt favorables à cette loi, alors qu'ils ne sont pas riches).
Les gens qui manifestent actuellement (ou qui ont manifesté par le passé) ne sont pas des gens qui sont en désespoir de manière globale. Il faut savoir relativiser.
Déjà car qui dit grève dit travail, dit donc revenu. Les grévistes ne roulent pas tous sur l'or c'est certain, mais ils ne sont pas non plus tous pauvres. Peu d'entre eux le sont sans doute réellement.
Puis le dossier en cours sur la retraite n'a rien d'un combat entre les riches privilégiés et les misérables de la société. C'est plutôt la classe moyenne qui défend son bout de gras social. Ils ont le droit de le faire, je ne conteste pas. Mais pour peu d'entre eux la situation après la réforme serait réellement problématique (et encore que, ce serait probablement l'inverse).
Il faut savoir relativiser. Je peux comprendre tout à fait (sans le justifier) des actions illégales quand tu meurs de faim, que tu n'as pas de toit, quand tu ne peux pas subvenir à tes besoins de base de survie. Mais on est clairement loin d'être dans ce cas de figure dans les grandes manifestations récentes.
Je ne force personne à travailler. D'ailleurs je suis pour le revenu de base et je n'ai rien contre le droit de grève en lui même. Si le conducteur de train par exemple fait grève et donc qu'un train ne roule pas à cause de ça, avec les conséquences qui l'accompagne, très bien. C'est le jeu.
[^] # Re: Façon numérique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 5.
Si tu es seul, non. D'un autre côté si tu es seul à faire grève contre le gouvernement, ce dernier s'en fou de ton avis avec raison.
Mais une grève ça signifie moins d'activité économique, moins de cotisation, moins de consommation (car moins de salaires versées), etc. Des millions de travailleurs qui arrêtent toute activité professionnelle n'est pas rien pour l'État même si dans le lot certains ont une activité peu visible du gouvernement.
Et avoir des millions de manifestants dans la rue ça fait plier aussi des gouvernements (on l'a vu plusieurs fois dans le passé même récent). Pas toujours mais ça reste des opérations de force pourtant légaux.
Après je dirais aussi que la grève n'est pas le seul moyen possible de faire un rapport de force légal au sein de l'État. Les élections par exemple (ou le système judiciaire dans certains cas) sont très efficaces aussi. Contre ton employeur pour négocier il n'y a pas vraiment d'instruments juridiques ou institutionnels pour peser. La grève est donc souvent employé dans ce cadre.
[^] # Re: Façon numérique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 6.
Sauf qu'on peut légitimement penser que l'application de la loi la concernant à l'époque était une violation manifeste de l'État de droit américain et du concept des Droits de l'Homme.
C'est autre chose que d'aller au delà de ce que le droit de grève autorise.
En quoi ? Si un gréviste va dans l'illégalité pour ses revendications, cela signifie qu'il pense sa revendication comme légitime et supérieure aux intérêts des personnes concernées par cette action. Sinon le gréviste ne ferait pas ça.
Or, il n'y a rien de naturel ou d'évident à penser que ses revendications propres sont supérieures à celle des autres. Et donc à même de justifier une violation de la loi pour ça.
D'autant que le pays dispose de moyen légaux et institutionnels pour faire ses revendications politiques tout en respectant les autres citoyens : la grève (légale), les manifestations, le vote, la candidature électorale, le système judiciaire, etc.
[^] # Re: Façon numérique
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 8.
Ce n'est pas une grève car c'est au delà du simple arrêt de son activité professionnelle.
Toute grève a un impact par définition. Sinon cela veut dire que ton activité professionnelle ne sert à rien. Dans ce cas tu n'aurais pas de travail.
Mais oui, le numérique est un secteur où les impacts sont rarement immédiats et rarement d'une grande ampleur en tout cas pour des grèves de courtes durées.
Mais cela ne justifie pas pour autant d'aller au delà du droit de grève pour essayer d'impacter aussi fort que d'autres secteurs d'activité. Quelle serait la limite par ailleurs, quitte à dépasser le droit de grève pour améliorer la visibilité de ses revendications ? Et pourquoi les revendications des grévistes justifieraient de violer le droit des autres personnes impliquées par ces débordements illégaux ? Est-ce que ces personnes concernées pourraient suivre la loi du Talion et donc dépasser le cadre de la loi en retour pour se venger ?
Il faut aussi respecter l'État de droit et la démocratie dans la procédure. Faire des actions sans bases légales ne vont pas dans ce sens. Sinon cela revient à penser que ses revendications sont d'un intérêt supérieur à celui des autres ce qui n'est pas une pensée humaniste.
[^] # Re: Ce n'est pas de la grève
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 7.
Oui, faire pression en arrêtant le travail (et éventuellement en manifestant). Pas en bloquant le pays ou les entreprises au delà du simple arrêt de son activité.
Si les conducteurs de la SNCF sont au McDo au lieu de travailler, le rapport de force sera là : les trains ne roulent pas. Tout employé qui arrête de travailler impactera l'activité de son entreprise (ou alors cela signifie que le boulot effectué par l'employé ne sert à rien). L'impact n'est pas toujours spectaculaire suivant le poste ou la durée de la grève, mais il reste réel.
Je ne parle pas d'avoir raison ou tort. Ici dans mon propos le gréviste peut avoir raison ou tort cela ne change rien.
La motivation du gréviste à faire grève est personnelle et propre. Elle est rarement universellement partagée par tous ces collègues. Pourquoi le gréviste aurait le droit de bloquer l'activité professionnelle des non grévistes ? Ou celui des clients ? Pourquoi ses idéaux politiques ou revendications professionnelles auraient plus d'importance que ceux des autres ?
Le rapport de force ne signifie pas qu'on peut faire tout et n'importe quoi. Et il me semble sain que ce genre d'actions se fasse en respectant les opinions des autres.
[^] # Re: Sécurité hors de portée
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Réponse du Ministère des armées à la question écrite sur l'Open bar. Évalué à 5. Dernière modification le 15 janvier 2020 à 15:52.
Non, et alors ? Si c'est utilisé par l'armée, il faut plus de garanties que pour le grand public quand même. Si Word est troué et permet de fuiter les documents militaires stratégiques élaborés ou consultés avec Word, c'est un problème.
Pour prendre un autre exemple, le téléphone du président de la République n'est pas un outil militaire. Mais de par les échanges effectués avec, il est sensible et les applications employées doivent exiger plus que pour le grand public.
Cela dépend, et cela n'est valide que si la qualité est assez homogène au sein du produit. Pour un logiciel de cette taille cela me paraît assez improbable.
Et beaucoup d'audits sont exhaustifs, sinon ils n'ont pas d'intérêts non plus.
[^] # Re: Ce n'est pas du sabotage non plus
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 9.
Non, mais elle peut tomber en panne. Dans certains secteurs tu ne peux laisser une machine tourner sans un minimum de surveillance. Donc si la grève est très suivie, ces machines doivent être coupées.
Peu probable. Personnellement si je me mets en grève mes développements s'arrêtent, les bogues ne sont pas corrigés, le projet prend du retard. Et s'il y a un problème quelconque je n'aiderais pas à le résoudre donc le soucis peut durer.
Bref c'est peu spectaculaire par rapport à un conducteur SNCF en grève c'est certain. Certains de ces effets sont plutôt sur le long terme. Mais l'impact n'est pas nul. Si l'impact était nul, pourquoi tu serais employé en fait ?
Tu sabotes le service rendu. Le sabotage ne signifie pas qu'il y a dégradation physique, cela s'applique aussi au service ou au travail effectué. En coupant des machines tu dégrades volontairement le service rendu par la machine sans que cela ne soit justifié autrement que par revendication politique. Ce qui est illégal et peut être très problématique par ailleurs suivant le secteur d'activité.
[^] # Re: Ce n'est pas de la grève
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 9.
Ce n'est pas conforme à ce qu'est une grève. Appelons un chat un chat. Bloquer autrui n'est pas un droit fondamental. Faire grève oui.
Il y a aussi des raisons pour laquelle le droit de grève est ainsi.
Tout d'abord une grève est rarement totalement collective. Pourquoi le fait que certains employés revendiquent quelque chose signifie qu'ils peuvent entraver volontairement le travail des employés qui ne se sentent pas concernés par leurs revendications ? Soit en sabotant l'outil de travail, soit en bloquant l'accès aux locaux, etc. Leur droit à l'expression et à la revendication ne doit pas outrepasser celui des autres employés.
Ensuite l'objet d'une grève c'est de montrer l'importance de son travail à la bonne marche de l'entreprise. En se retirant, l'entreprise tournera moins bien d'elle même. Plus le mouvement est suivi, plus ce sera vrai. Si tu sabotes, tu casses le concept. 5 employés dans une grande structure comme EDF peuvent faire de gros dégâts par exemple en agissant ainsi, en coupant des machines bien choisies, alors qu'en faisant grève suivant le droit l'impact sera probablement très limité. En agissant ainsi ils rendent leur poids plus puissant qu'il ne l'est en réalité.
Puis enfin dans le cas qui nous intéresse, les clients payent pour un service qui est d'héberger du contenu. En faisant grève normalement, les développement et la maintenance sont stoppées. Des problèmes de sécurité de l'infra peuvent se mettre en place faute de maintenance. Cela peut être problématique mais gérable pour les clients. En agissant comme ils le font, ils utilisent les ressources à destination des clients pour porter un message politique. Alors que les clients n'ont rien demandé. Je ne vois pas selon quel principe cela est normal d'agir ainsi. Peut importe ce qu'on revendique avec.
# Ce n'est pas de la grève
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La grève façon numérique. Évalué à 8. Dernière modification le 15 janvier 2020 à 15:03.
La grève est définie comme un arrêt volontaire et concerté de travailler des employés pour faire pression sur l'État ou l'entreprise.
Ici, ce n'est pas de la grève. Rediriger du contenu qu'ils hébergent vers un lien de revendication c'est du sabotage technique du service de l'entreprise. Cela n'est pas conforme aux contrats signés entre clients et fournisseurs, ni avec le droit de grève.
Faire grève signifie de ne pas travailler avec les conséquences que cela a (ou pas) sur la bonne marche de l'entreprise. Cela ne signifie pas qu'on peut bloquer l'entreprise de tourner, d'empêcher les autres de travailler ou encore de saboter le service rendu aux clients. Cela signifie juste de ne pas travailler. Comme quand on est en congé (sans la paye par contre).
Or je doute que quand l'équipe est en vacances, toute l'infrastructure redirige les requêtes vers une page de revendication quelconque…
[^] # Re: consistance dans le nommage
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal C'est quoi ce bordel dans les CPU.. Évalué à 7.
Tu as raison sur la théorie. Mais en pratique Intel n'a pas bien segmenté les i3/i5/i7. Un i5 n'est pas forcément plus puissant qu'un i3, le nombre de cœurs par exemple n'est pas uniforme dans une gamme donnée. Etc. C'est inutilement complexe bien que cela donne une certaine indication.
Pour info, la gamme Intel est ainsi (du bas au haut de gamme) :
Celeron < Pentium < i3 < i5 < i7 < i9
Le i3 est donc plutôt un milieu de gamme qu'un bas de gamme. Il est largement suffisant pour des usages pas très exigeants. Et convient tout à fait pour des usages un peu plus soutenus.
[^] # Re: A relativiser
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Tout cela me fatigue…. Évalué à 10.
C'est le phénomène du survivant. On s'extasie sur quelques structures qui ont tenu des siècles en oubliant tout ce qui n'a pas tenu. Et en général les structures romaines encore visibles ont été entretenus depuis, elles n'ont pas été laissées à l'abandon.
C'est donc à relativiser même si cela reste impressionnant à contempler.
[^] # Re: Monde de merde ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Que retenir de l’année 2019 ? Le point de vue de quelques membres de LinuxFr.org. Évalué à 2.
Mais je croyais que les fonds de pension ne profitaient qu'aux banques car à la moindre crise les cotisations disparaissaient ? On m'aurait donc menti.
Donc soit tu considères que le fond de pension est un régime sûr et dans ce cas c'est amusant de le critiquer quand l'État essaye de l'imposer, soit on considère que finalement il y a des risques et dans ce cas tu dois tenir compte que les riches qui investissent dedans peuvent perdre gros aussi.
Et dans ce cas les riches ne sont clairement pas gagnants…
[^] # Re: Mouais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Que retenir de l’année 2019 ? Le point de vue de quelques membres de LinuxFr.org. Évalué à 5.
Ne pas confondre météo et climat.
L'étude du climat estime une probabilité qu'un phénomène climatique ait lieu à un moment et dans un lieu donné. Donc annoncer par exemple que les canicules seront par exemple plus intenses et longues en France en 2050 par rapport à aujourd'hui.
Cela ne signifie pas que de tels épisodes n'auront pas lieu avant. Ni que le 3 août 2052 on n'aura pas de la neige en France en plein été.
Le climat s'intéresse à des tendances et des moyennes, pas à des évènements pris isolément comme une canicule particulière.
Sauf que pour l'instant les modèles climatiques sont très proches des mesures moyennes de la surface du globe depuis quelques temps.
[^] # Re: développement durable...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Tout cela me fatigue…. Évalué à 6.
Ce n'est pas de l'obsolescence programmée. Qui est par définition un sabotage volontaire du produit pour le rendre inopérant à une date définie pour augmenter le taux de renouvellement.
Si ton PC matériellement fonctionne bien mais n'a plus la puissance nécessaire pour exécuter de nouveaux logiciels, ce n'est pas un sabotage volontaire du fabricant. Sauf si tu démontres une collusion mondiale pour que tous les logiciels refusent de s'exécuter sur du matériel légèrement ancien dans ce but mais bon courage pour le prouver.
Le problème de l'informatique est le suivant. Une machine X est définie avec des performances +/- figées d'une époque. Il a été conçu pour être apte en théorie à exploiter les logiciels de cette époque. Mais cette machine va fonctionner pendant longtemps. Or, le reste du domaine va évoluer avec plus de performances, de fonctionnalités, autres. Du coup cette machine sera de moins en moins apte à exécuter ces nouveautés.
C'est une évolution naturelle qui est très difficile de contrer. Comment rendre par exemple Firefox capable d'ajouter des fonctionnalités pour ceux qui peuvent s'en servir tout en étant aussi léger pour que les machines un peu plus vieux en soit capable aussi ?
Garder une telle compatibilité est très difficile. Certains le font d'ailleurs +/- comme iOS qui selon le matériel qui reçoit la MaJ certaines nouveautés ne sont pas proposées (ce qui n'empêche pas des critiques sur la lourdeur des nouvelles versions avec du matériel ancien en passant).
Les logiciels pourraient éventuellement avoir un support d'une version qui est plus longue mais c'est coûteux financièrement et en temps. En plus d'être difficile car corriger des bogues ou des failles de sécurité sur des codes qui ont beaucoup bougés ce n'est pas une tâche aisée.
Ne pas faire évoluer les logiciels reviendraient à gâcher des capacités matérielles qui évoluent sans progrès logiciels pour l'exploiter.
Puis de combien d'années de support il faut garantir ? Une machine doit-elle tenir 10, 15 ou 20 ans ? Selon les gens, cela dépend.
Le plus simple est d'utiliser d'autres logiciels plus légers ou de restreindre son usage. C'est chiant mais faire autrement ne fera pas que des heureux. Le coût des logiciels (humains pour ceux qui sont gratuits) serait bien plus élevé.