Simplement parce que l'Inca a cru que les Espagnols étaient les dieux de la fin du monde dont il venait de rêver et qu'il les accueillis comme tels, tu penses que l'empire s'est créé à coups de câlins et de bisous ?
Certes t'a peut-être raison j'ai pas exprimé toute ma pensée,
Ah bah, pour sûr, quand on exprime la moitié de sa pensée, faut pas s'étonner de s'entendre dire qu'on a moitié tort ;o)
je voulais dire comme au dessus la proportion de personne qui voient leur gêne exprimé,
Il faut qu'il y ait mélange (ce que les phénomènes culturels et sociaux freinent fortement) et qu'il n'y ait pas d'autres phénomènes génétiques (p.ex. mutations).
mais c'est pas une raison pour démolir en bloc mon raisonnement qui est juste tout de même (enfin tu ne peux pas démonter l'argument au dessus qui est le raisonnement complet)
Ben si. C'est ce que dit la génétique des populations et les faits : la population de blonds est stable.
On ne peut pas simplement appliquer les règles de Mendel en prenant 2 personnes, BB (pas blond) et bb (blond), et en croisant sur n générations pour finir par compter le nombre de BB, de Bb/bB et de bb et déduire que les bb sont de moins en moins nombreux.
Il y a n personnes avec une proportion p de BB, q de Bb/bB et r de bb et, pour tout un tas de raisons compliquées et pas forcément connues, ça reste comme ça.
Ensuite, si tu ajoutes m personnes BB dans ta population, ou si tu modifies les facteurs socio-culturels, tu changes la donne.
Ce contre quoi je lutte (même si le terme est un peu fort), c'est les conneries du genre de celles qui ressortent de temps en temps dans les médias, conneries nous expliquant que dans cinquante ou cent ans, toute la population sera composée de bruns au teint hâlé et aux yeux marrons.
1. C'est pas JJSS (je ne crois pas que Coluche en ait jamais parlé, je ne me souviens que d'un sketch de Guy Bedos à son sujet (« Jusqu'au bout avec JJSS »)) ;
2. c'est de Jean Lecanuet (je crois que c'était pendant une éléction présidentielle 1974 ? 1981 ?) ;
3. on pourrait aussi dire que c'est de charlax (citant Coluche citant Lecanuet).
Voyons, un programme pour convertir un système de fichiers en un autre système de fichiers... on pourrait même l'appeler convertfs, ce serait clair comme nom.
Ah, mes doigts deviennent indépendants, que tapent-ils ? $ apt-cache show convertfs
[...]
Description: in-place filesystem conversion
This simple toolset allows you to change type of file system in the lack of
backup space. You can convert from virtually any filesystem type to virtually
any one as long as they are both block-oriented and supported by Linux for
read/write, and as long as primary filesystem supports sparse files.
[...]
Traduction rapide :
Description : conversion « sur place » de système de fichier
Cette boîte à outils simple vous permet de changer le type d'un système de fichier en cas de manque d'espace de sauvegarde. Vous pouvez convertir de virtuellement tout type de système de fichiers vers virtuellement n'importe quel autre, du moment que les deux sont orientés bloc et supportés en lecture/écriture par Linux, et que le système de fichiers d'origine supporte les fichiers éclatés.
À part si tout le monde entre dans la secte Moun (et encore : ils ont beau forcer les mariages, je ne sais pas s'ils font ce genre de mélanges), les mélanges entre les populations sont très limités.
Arguer de limites à l'infini avec des modèles simplistes, c'est se rattrapper à des branches déjà sciées...
C'est encore pire : il y en plus une accusation (de sexisme).
Donc, parmi les avantages :
- elle ne répond pas à la question ;
- elle se pose en victime ;
- mais elle montre qu'elle peut se défendre ;
- elle change le sujet (=> elle n'a plus à répondre à la question) ;
- le journaliste se retrouve déstabilisé :
= qu'est-ce que le sexisme vient faire là ?
= suis-je coupable ?
= dois-je répondre ?
= comment répondre ?
= comment rebondir ?
- il va marcher sur des ½ufs pour les questions suivantes pour ne plus prêter le flanc à cette parade-riposte.
Tu devrais revoir la génétique des populations : la proportion de blonds est stable.
Les règles de Mendel ne s'appliquent pas aussi simplement sur une population de plusieurs milliards d'individus que sur une « population » de trois petits pois.
le nouveau concept à la mode est "convention over configuration" ou le grand retour du "comment je colle tout en dur dans le code pour pas m'emmerder et je peux plus rien changer après"
Tu pousses un peu.
D'une, on peut « changer après » parce qu'on est « agile » ;o)
De deux, on peut aussi le voir comme : « j'arrête de coller la même information dans quatorze fichiers de configuration différents et incompréhensiblement compliqués ».
Juste pour dire que, personnellement, j'ai bien vu ton désir :
- de ne pas imposer tes vues ;
- d'essayer de les exposer.
Bref, de discuter.
Il est vrai que certains de tes arguments sont des croyances, parfois dues à ta foi. C'est justement ce que tu essaies de montrer : ce que t'apporte la foi, qui n'est ni obligation ni interdiction.
Par contre, c'est un peu autoréférent : la foi que la foi apporte quelque chose apporte cette chose. Comme tu as la foi, c'est vrai pour toi. Ne pas avoir la foi n'implique pas ne pas avoir cette chose, sauf si tu as la foi du contraire.
Comment ça : « C'est pas clair ! » ?
Sinon, je pense que briaeros007 a trop l'habitude de troller avec pBpG ;o)
Moi je crois qu'un choix peut tout à fait être libre, et aussi dans le cadre de la religion.
Alors nous ne sommes pas d'accord. Un choix n'est jamais tout à fait libre : il est fait dans un contexte, à la suite d'autres choix. Le simple fait d'avoir choisi modifie le contexte et donc les autres choix qui se présenteront.
Le fait de ne pas choisir peut aussi être considéré comme un choix.
Soit il n'est pas possible de ne pas choisir : le choix est contraint et non libre.
Soit il est possible de ne pas choisir, ce qui revient à avoir une option « aucune des autres options ». Ce qui revient au cas précédent.
P.ex., certains estiment qu'être athée, c'est avoir une certaine foi, celle de ne pas avoir la foi.
De plus, dans l'absolu, on peut toujours présenter des choix comme comportant de nombreuses options, toutes équiprobables. Mais, dans la réalité, avec un contexte, le nombre d'options diminue fortement : la liberté de choix diminue.
pourrais tu faire le choix du 'aimez les autres' si
supposons tu crois principalement au diable ?
Il y a deux raisons principalement, pour lesquelles je fais le choix d'essayer d'aimer les autres, donc une que j'estime objective :
- Parce que je crois en Dieu et que l'amour vient de lui, et que sans amour (ie sans Dieu) pas de bonheur.
- Parce que dans les faits, ceux qui aiment sont toujours les plus heureux (et de ce que j'ai pu constater, ce n'est pas dans l'autre sens que ça marche : ce n'est pas parce que les gens sont heureux qu'ils aiment, c'est bien plus parce qu'ils aiment qu'ils sont heureux).
La première est une croyance de ta foi. Elle ne peut être objective.
La seconde est un sentiment, une estimation, donc une croyance, que tu fais. Elle ne peut être objective.
De toute façon, tu t'étais bloqué dès le départ (c'est une obligation de ton choix ;o) : tu as choisi de parler du bonheur alors que l'on ne sait pas objectivement ce que cela peut être. Le bonheur est subjectif par essence.
Comme le disait un grand théologien, Balavoine, "aimer est plus fort que d'être aimé".
Disons que la manière de voir la religion peut être très différente selon qu'on y adhère ou non, et ce qui de l'extérieur peut être vu comme obligation, de l'intérieur sera vu comme un choix de liberté.
Extérieur/intérieur : objectif/subjectif :oP
Exemple : Jésus a dit "Aimez-vous les uns les autres". J'ai deux solutions, soit j'obéis bêtement (et je me rends ensuite compte qu'on ne peut pas aimer par obéissance, donc j'échoue), soit j'adhère totalement, et ce n'est alors plus une obligation, mais un choix libre.
Si, c'est une obligation. Le fait que ce soit un choix, ou la conséquence d'un choix, ne change pas cette nature d'obligation.
Comme le dit briaeros007 par la suite, un choix n'est pas libre. C'est même une perte de liberté. Les philosophes ont glosé là-dessus pendant un moment (et ils glosent encore)...
Un choix c'est plusieurs options. Chacune de ces options implique des obligations et apporte des avantages.
Faire un choix -- avec ou sans raison objective, peu importe --, c'est décider d'accepter les obligations d'une option et d'abandonner les avantages des autres.
Il y a comme un paradoxe (qui me plaît) dans ce commandement (qui est le commandement par excellence pour les chrétiens) : y obéir simplement pour y obéir, c'est impossible. On ne peut pas obéir à ce commandement sans d'abord y adhérer (je dirais même l'aimer).
Je crois que je ne suis pas très clair, mais ce que je veux souligner c'est le caractère très particulier de cette "obligation".
C'est de la foi. Mais tu le dis : c'est une obligation ;o)
Je viens de voir que Wikipedia a un bon article sur la foi (mais il me semble un peu orienté).
Un autre point sur les commandements de la Bible, c'est Jésus qui dit (en gros) : "Mon fardeau (ie celui que je vous demande de porter) est un fardeau léger".
Cela a plusieurs significations pour un chrétien, d'après ce qui dit le reste de la Bible :
- Oui, les commandements sont une "obligation", mais une obligation qui rend plus libre que l'absence d'obligation. Je pense que tu évoques déjà cette vision des choses
Oui. Une obligation n'est pas forcément quelque chose de négatif.
- Pour porter ce "fardeau" (par exemple pour "aimer son prochain"), Dieu vient lui-même porter le fardeau dont il nous charge, ce qui le rend léger.
Encore une fois : c'est de la foi.
Bon, voilà... Je ne suis pas toujours très clair, mais j'espère que tu comprends ma vision des choses. Je ne discute pas pour te contredire, simplement pour tenter d'apporter une vision "de l'intérieur".
Oui. Je ne discute pas non plus pour contredire, juste pour discuter. En l'occurrence, j'étais parti sur la différence d'approche du logiciel libre et
des religions.
Dans la forme,
- le LL édicte des libertés pour l'utilisateur ;
- les religions des dogmes et des règles (obligations et interdictions) pour le fidèle.
Sinon, dans les conséquences, et le LL et les religions demandent des obligations et apportent des avantages et des libertés.
Je vois une troisième manière de concevoir la religion,
Il y en a encore sûrement d'autres. J'ai subit ma culture informatique : approches top-down et bottom-up :o)
notamment chrétienne (Je ne vais pas trop m'avancer sur ce que je ne connais pas bien.), mais pour y adhérer vraiment il faut être croyant :
Je ne comprends pas bien :
- il faut être croyant pour adhérer à la religion chrétienne (ce qui serait une lapalissade) ;
- ou il faut être croyant pour adhérer à cette manière de concevoir la religion [chrétienne] ? (ce qui supposerait que cette manière[...] est inaccessible à un non-croyant, ce qui expliquerait la suite ;o).
la religion chrétienne repose sur une relation personnelle entre chaque humain et Dieu, une relation qui "implique" tout entier à la foi le croyant et Dieu,
Jusque là, je comprends.
et la "théorie" se révèle avoir un effet sur la "pratique".
Et là je ne vois pas trop.
Quand je disais « deux façons de voir », je parlais des deux bouts d'une même corde. Bien que les cas d'endoctrinement forcés (pléonasme ?) soient courants (passés et présents), si l'on considère un fidèle « entier » (volontaire...), celui-ci est conscient, à la fois de ce que lui apporte la religion : un sens, et de ce que la religion lui demande : les règles et la foi.
Par exemple : l'esprit saint (l'esprit de Dieu donné aux hommes) agit "en pratique" (affirmation à accueillir selon vos croyances, bien sûr) :
"Ce que l’Esprit Saint produit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi."
Il y a là plus que des obligations et des interdits, mais des "fruits" d'un tout autre ordre.
Ceci me semble (seulement) être une croyance que le fidèle a/doit avoir. Je formulerais cette croyance ainsi : les qualités sont dues à la présence de Dieu en chacun.
C'est une croyance, même un dogme, donc une obligation de la religion, de la foi en ce dogme. En tant que fidèle, tu acceptes pleinement cette croyance (tu as foi). Que tu le fasses en conscience, en gardant ton libre arbitre, n'enlève pas son caractère dogmatique (= obligation).
Un autre intérêt de mettre en GPL un logiciel sur mesure, c'est de libérer le client de sa dépendance au fournisseur.
Posons que F fournit le logiciel en GPL à C. C peut vouloir modifier son logiciel.
Si F disparaît, ne peut pas, ne veut pas modifier le logiciel ou si C ne veut plus que ce soit F (parce que trop cher, pas bon, puduku...) qui modifie le logiciel, alors C peut facilement demander à un autre fournisseur, sans se soucier de F.
La phrase que tu cites suit un autre paragraphe. Donc, évidemment, la prendre isolée comme une absolue définition des religions la fait paraître extrêmement réductrice.
Ceci dit, ce que je voulais montrer, c'est que le logiciel libre se définit par des libertés données : il est énoncé ce que l'on _peut_ faire, ni ce que l'on _doit_ faire, ni ce que l'on ne _doit_pas_ faire.
Je vais utiliser deux façons de voir une religion : « par le haut » (théorie) et « par le bas » (pratique).
Par le haut : une religion « concerne les différents aspects de la vie » en ce sens qu'elle essaie de répondre à la quête de sens de l'homme. En fait, cette quête est surtout celle de réponses rassurantes à toutes les peurs de l'homme (mort, phénomènes inexpliqués...).
Pour apporter ces réponses, les religions font appel à des croyances et à des dogmes. Au moins, les religions se contentent de conseiller à suivre ses croyances et dogmes. Au plus, ceux-ci sont obligatoires.
Par le bas : une religion « concerne les différents aspects de la vie » en ce sens qu'elle définit des règles de vie et des pratiques.
Ces règles sont des conseils (forts), des obligations et des interdits.
Donc, les religions définissent ce que le pratiquant, le fidèle, doit ou ne doit pas croire, doit ou ne doit pas faire.
Le logiciel libre, lui, est défini par ce que l'utilisateur peut en faire.¹
(¹ : Notez le passage à la voie passive : « est défini par » et à l'objet : « peut _en_ faire ».)
0. Utiliser le logiciel comme bon te semble tu pourras.
1. Étudier et adapter le logiciel tu pourras.
2. Distribuer le logiciel tu pourras.
3. Modifier le logiciel et distribuer tes modifications tu pourras.
(¹ : C'est chouette la base 4.)
Les religions édictent des interdits et des obligations².
[^] # Re: Barbouzeries
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Top 500. Évalué à 2.
[^] # Re: Proposition
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal (Moi aussi) je fait un summer of code. Évalué à 6.
Surtout pour ceux qui sont déjà dans le métier.
Travail gratuit : ok.
Troc : mouaif.
Argent : pas bon !
[^] # Re: Barbouzeries
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Top 500. Évalué à 4.
Ah pardon, tu veux sûrement parler de l'Océan Pacifique...
[^] # Re: Le chemin continue.
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Les cent-jours. Évalué à 2.
Il faut donc avouer que c'est une possibilité qui manque.
[^] # Re: La minute blond
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Programmation Java pour les enfants, les parents et les grands-parents. Évalué à 2.
Ah bah, pour sûr, quand on exprime la moitié de sa pensée, faut pas s'étonner de s'entendre dire qu'on a moitié tort ;o)
Il faut qu'il y ait mélange (ce que les phénomènes culturels et sociaux freinent fortement) et qu'il n'y ait pas d'autres phénomènes génétiques (p.ex. mutations).
Ben si. C'est ce que dit la génétique des populations et les faits : la population de blonds est stable.
On ne peut pas simplement appliquer les règles de Mendel en prenant 2 personnes, BB (pas blond) et bb (blond), et en croisant sur n générations pour finir par compter le nombre de BB, de Bb/bB et de bb et déduire que les bb sont de moins en moins nombreux.
Il y a n personnes avec une proportion p de BB, q de Bb/bB et r de bb et, pour tout un tas de raisons compliquées et pas forcément connues, ça reste comme ça.
Ensuite, si tu ajoutes m personnes BB dans ta population, ou si tu modifies les facteurs socio-culturels, tu changes la donne.
Ce contre quoi je lutte (même si le terme est un peu fort), c'est les conneries du genre de celles qui ressortent de temps en temps dans les médias, conneries nous expliquant que dans cinquante ou cent ans, toute la population sera composée de bruns au teint hâlé et aux yeux marrons.
[^] # Re: pour
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Pour ou contre les journaux hors sujets ?. Évalué à 2.
1. C'est pas JJSS (je ne crois pas que Coluche en ait jamais parlé, je ne me souviens que d'un sketch de Guy Bedos à son sujet (« Jusqu'au bout avec JJSS »)) ;
2. c'est de Jean Lecanuet (je crois que c'était pendant une éléction présidentielle 1974 ? 1981 ?) ;
3. on pourrait aussi dire que c'est de charlax (citant Coluche citant Lecanuet).
[^] # Re: compatibilité ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Le développement d'ext4 a commencé. Évalué à 10.
Ah, mes doigts deviennent indépendants, que tapent-ils ?
$ apt-cache show convertfs
[...]
Description: in-place filesystem conversion
This simple toolset allows you to change type of file system in the lack of
backup space. You can convert from virtually any filesystem type to virtually
any one as long as they are both block-oriented and supported by Linux for
read/write, and as long as primary filesystem supports sparse files.
[...]
Traduction rapide :
[^] # Re: La minute blond
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Programmation Java pour les enfants, les parents et les grands-parents. Évalué à 2.
Arguer de limites à l'infini avec des modèles simplistes, c'est se rattrapper à des branches déjà sciées...
[^] # Re: pour
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Pour ou contre les journaux hors sujets ?. Évalué à 2.
(Par contre, tu peux garder les CD...)
[^] # Re: Pardon, je suis un professionel des infrastructures informatiques
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Un gestionnaire de fenêtre par semaine: Windows Vista Beta 2. Évalué à 10.
tache : salissure
tâche : travail
Avoue, tu l'as fait exprès !
[^] # Re: Reste à voir...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Une présidentiable de gauche rencontre une figure emblématique du LL. Évalué à 3.
Donc, parmi les avantages :
- elle ne répond pas à la question ;
- elle se pose en victime ;
- mais elle montre qu'elle peut se défendre ;
- elle change le sujet (=> elle n'a plus à répondre à la question) ;
- le journaliste se retrouve déstabilisé :
= qu'est-ce que le sexisme vient faire là ?
= suis-je coupable ?
= dois-je répondre ?
= comment répondre ?
= comment rebondir ?
- il va marcher sur des ½ufs pour les questions suivantes pour ne plus prêter le flanc à cette parade-riposte.
C'est tout bénéf.
[^] # Re: La minute blond
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Programmation Java pour les enfants, les parents et les grands-parents. Évalué à 2.
[^] # Re: La minute blond
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Programmation Java pour les enfants, les parents et les grands-parents. Évalué à 2.
Les règles de Mendel ne s'appliquent pas aussi simplement sur une population de plusieurs milliards d'individus que sur une « population » de trois petits pois.
[^] # Re: Java pour les enfants
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Programmation Java pour les enfants, les parents et les grands-parents. Évalué à 2.
Tu pousses un peu.
D'une, on peut « changer après » parce qu'on est « agile » ;o)
De deux, on peut aussi le voir comme : « j'arrête de coller la même information dans quatorze fichiers de configuration différents et incompréhensiblement compliqués ».
[^] # Re: Quelques commentaires
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Python 2.5 beta 2. Évalué à 2.
Ah merde. Tu veux dire que ça pourrait être une bonne idée de forcer le try dans certains cas ?
Cherchez pas -->[]
[^] # Re: Libre ?
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse à la dépêche Le Bal des Innocents : premier long métrage français sous licence CC-By-NC-ND. Évalué à 6.
[^] # Re: Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 2.
- de ne pas imposer tes vues ;
- d'essayer de les exposer.
Bref, de discuter.
Il est vrai que certains de tes arguments sont des croyances, parfois dues à ta foi. C'est justement ce que tu essaies de montrer : ce que t'apporte la foi, qui n'est ni obligation ni interdiction.
Par contre, c'est un peu autoréférent : la foi que la foi apporte quelque chose apporte cette chose. Comme tu as la foi, c'est vrai pour toi. Ne pas avoir la foi n'implique pas ne pas avoir cette chose, sauf si tu as la foi du contraire.
Comment ça : « C'est pas clair ! » ?
Sinon, je pense que briaeros007 a trop l'habitude de troller avec pBpG ;o)
[^] # Re: Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 3.
Alors nous ne sommes pas d'accord. Un choix n'est jamais tout à fait libre : il est fait dans un contexte, à la suite d'autres choix. Le simple fait d'avoir choisi modifie le contexte et donc les autres choix qui se présenteront.
Le fait de ne pas choisir peut aussi être considéré comme un choix.
Soit il n'est pas possible de ne pas choisir : le choix est contraint et non libre.
Soit il est possible de ne pas choisir, ce qui revient à avoir une option « aucune des autres options ». Ce qui revient au cas précédent.
P.ex., certains estiment qu'être athée, c'est avoir une certaine foi, celle de ne pas avoir la foi.
De plus, dans l'absolu, on peut toujours présenter des choix comme comportant de nombreuses options, toutes équiprobables. Mais, dans la réalité, avec un contexte, le nombre d'options diminue fortement : la liberté de choix diminue.
La première est une croyance de ta foi. Elle ne peut être objective.
La seconde est un sentiment, une estimation, donc une croyance, que tu fais. Elle ne peut être objective.
De toute façon, tu t'étais bloqué dès le départ (c'est une obligation de ton choix ;o) : tu as choisi de parler du bonheur alors que l'on ne sait pas objectivement ce que cela peut être. Le bonheur est subjectif par essence.
s/théologien/poète/, si tu veux.
[^] # Re: Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 3.
Extérieur/intérieur : objectif/subjectif :oP
Si, c'est une obligation. Le fait que ce soit un choix, ou la conséquence d'un choix, ne change pas cette nature d'obligation.
Comme le dit briaeros007 par la suite, un choix n'est pas libre. C'est même une perte de liberté. Les philosophes ont glosé là-dessus pendant un moment (et ils glosent encore)...
Un choix c'est plusieurs options. Chacune de ces options implique des obligations et apporte des avantages.
Faire un choix -- avec ou sans raison objective, peu importe --, c'est décider d'accepter les obligations d'une option et d'abandonner les avantages des autres.
C'est de la foi. Mais tu le dis : c'est une obligation ;o)
Je viens de voir que Wikipedia a un bon article sur la foi (mais il me semble un peu orienté).
Oui. Une obligation n'est pas forcément quelque chose de négatif.
Encore une fois : c'est de la foi.
Oui. Je ne discute pas non plus pour contredire, juste pour discuter. En l'occurrence, j'étais parti sur la différence d'approche du logiciel libre et
des religions.
Dans la forme,
- le LL édicte des libertés pour l'utilisateur ;
- les religions des dogmes et des règles (obligations et interdictions) pour le fidèle.
Sinon, dans les conséquences, et le LL et les religions demandent des obligations et apportent des avantages et des libertés.
[^] # Re: Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 2.
Il y en a encore sûrement d'autres. J'ai subit ma culture informatique : approches top-down et bottom-up :o)
Je ne comprends pas bien :
- il faut être croyant pour adhérer à la religion chrétienne (ce qui serait une lapalissade) ;
- ou il faut être croyant pour adhérer à cette manière de concevoir la religion [chrétienne] ? (ce qui supposerait que cette manière[...] est inaccessible à un non-croyant, ce qui expliquerait la suite ;o).
Jusque là, je comprends.
Et là je ne vois pas trop.
Quand je disais « deux façons de voir », je parlais des deux bouts d'une même corde. Bien que les cas d'endoctrinement forcés (pléonasme ?) soient courants (passés et présents), si l'on considère un fidèle « entier » (volontaire...), celui-ci est conscient, à la fois de ce que lui apporte la religion : un sens, et de ce que la religion lui demande : les règles et la foi.
Ceci me semble (seulement) être une croyance que le fidèle a/doit avoir. Je formulerais cette croyance ainsi : les qualités sont dues à la présence de Dieu en chacun.
C'est une croyance, même un dogme, donc une obligation de la religion, de la foi en ce dogme. En tant que fidèle, tu acceptes pleinement cette croyance (tu as foi). Que tu le fasses en conscience, en gardant ton libre arbitre, n'enlève pas son caractère dogmatique (= obligation).
[^] # Re: Je m'y colle
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal L'effet boomerang de la GPL. Évalué à 3.
[^] # Re: Développements spécifiques
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal L'effet boomerang de la GPL. Évalué à 4.
Posons que F fournit le logiciel en GPL à C. C peut vouloir modifier son logiciel.
Si F disparaît, ne peut pas, ne veut pas modifier le logiciel ou si C ne veut plus que ce soit F (parce que trop cher, pas bon, puduku...) qui modifie le logiciel, alors C peut facilement demander à un autre fournisseur, sans se soucier de F.
[^] # Re: Le coup classique contemporain
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal [HS] Recursivité du discours. Évalué à 2.
Brasser : mélanger (comme la bière ou le yaourt).
Embrasser une cause, une opinion : la faire sienne.
[^] # Re: Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 3.
La phrase que tu cites suit un autre paragraphe. Donc, évidemment, la prendre isolée comme une absolue définition des religions la fait paraître extrêmement réductrice.
Ceci dit, ce que je voulais montrer, c'est que le logiciel libre se définit par des libertés données : il est énoncé ce que l'on _peut_ faire, ni ce que l'on _doit_ faire, ni ce que l'on ne _doit_pas_ faire.
Je vais utiliser deux façons de voir une religion : « par le haut » (théorie) et « par le bas » (pratique).
Par le haut : une religion « concerne les différents aspects de la vie » en ce sens qu'elle essaie de répondre à la quête de sens de l'homme. En fait, cette quête est surtout celle de réponses rassurantes à toutes les peurs de l'homme (mort, phénomènes inexpliqués...).
Pour apporter ces réponses, les religions font appel à des croyances et à des dogmes. Au moins, les religions se contentent de conseiller à suivre ses croyances et dogmes. Au plus, ceux-ci sont obligatoires.
Par le bas : une religion « concerne les différents aspects de la vie » en ce sens qu'elle définit des règles de vie et des pratiques.
Ces règles sont des conseils (forts), des obligations et des interdits.
Donc, les religions définissent ce que le pratiquant, le fidèle, doit ou ne doit pas croire, doit ou ne doit pas faire.
Le logiciel libre, lui, est défini par ce que l'utilisateur peut en faire.¹
(¹ : Notez le passage à la voie passive : « est défini par » et à l'objet : « peut _en_ faire ».)
# Le libre n'est pas une religion...
Posté par Sylvain Sauvage . En réponse au journal Qu'es-tu, objet de nos fantasme ?. Évalué à 2.
0. Utiliser le logiciel comme bon te semble tu pourras.
1. Étudier et adapter le logiciel tu pourras.
2. Distribuer le logiciel tu pourras.
3. Modifier le logiciel et distribuer tes modifications tu pourras.
(¹ : C'est chouette la base 4.)
Les religions édictent des interdits et des obligations².
(² : C'est un fait, pas un jugement.)