On peut trouver l'algorithme un peu lourd, puisqu'on explicite deux fois "troisieme". Il existe une alternative pour les langages de plus haut niveau qui peuvent comparer des vecteurs, par exemple en R:
deuxpremiers <- c(premier, deuxieme)
if (all(deuxpremiers == troisieme))
alors blabla
Ceci dit, ça implique exactement le même nombre d'opérations.
J’en reviens pas qu’un tel commentaire, profondément anti-démocratique soit plussé.
Bah d'un autre côté, tu sembles penser que la vraie démocratie est la démocratie directe. Je pense que la démocratie indirecte est une bien meilleure forme de démocratie, car elle n'impose pas une charge de travail démente à l'ensemble des citoyens (ou pire, seulement à ceux qui ont un intérêt direct à s'intéresser à la question).
Par exemple, tu prends l'exemple des traités européens ; tu as déja regardé comment c'était foutu? C'est techniquement imbittable, autant demander aux gens de voter sur la crédibilité d'un papier de physique quantique. La taxation des CDS à nu ou les taux marginaux d'imposition sur les aides européennes n'a aucun intérêt démocratique, c'est bien pour ça que ces sujets sont pris en charge par des technocrates. Le problème vient du fait que ces technocrates rendent beaucoup moins de comptes que ce qu'ils devraient, mais c'est un problème de société ou de constitution, pas un problème de démocratie directement. Par exemple, je trouverais logique que les élus soient évalués par exemple tous les ans par un rapport technique réalisé par des experts, sur le respect des règles (attribution des marchés, gestion du budget), et que ces experts publient un rapport public, disponible pour tous les citoyens. Éventuellement, les experts pourraient remettre en cause le travail de l'élu et provoquer de nouvelles élections. Un tel système pourrait également permettre de discuter le bilan des sortants sur une base saine, ce qui mettrait fin à ces problèmes de chiffres. Mais bon, la question de la nomination des experts serait alors cruciale, puisqu'ils auraient un pouvoir bien supérieur à celui des élus.
Ça n'a rien à voir avec le fascisme. Quand on souhaite ne pas prendre part à une décision, on ne critique pas la décision prise par ceux qu'on a laissé tomber.
Pourtant c'est ce que chaque citoyen fait, il laisse une masse d'autres citoyens décider à la place.
Non, c'est une profonde incompréhension de la démocratie participative. Quand il élit un représentant, le citoyen lui délègue un pouvoir de décision sur la base de 1) sa compétence, 2) ses idées. C'est quelque chose qui est assez analogue finalement à la manière dont les actionnaires choisissent un PDG. Les citoyens ont autre chose à faire que de lire des traités économiques internationaux et de choisir le plafond de la déduction d'impôts pour l'installation de pompes à chaleur, ils élisent donc des représentants pour qu'ils appliquent le programme annoncé, en respectant les valeurs qu'ils ont exposé pendant leur campagne. Ça repose bien sûr sur un lien de confiance, et on peut regretter que malgré une dizaine de candidatures, beaucoup ont l'impression de ne pas avoir de choix correct, mais je trouve stupide de rejeter le principe de la démocratie représentative pour ça. D'ailleurs, on le voit bien, la démocratie participative n'est pas une fin en soi, car ça revient à prendre des décisions à la majorité par des gens totalement incompétents. Je préfère largement élire quelqu'un que j'estime compétent sur la base d'un programme, plutôt que de prendre des milliers de micro-décisions moi-même, au risque de me tromper et de créer un corpus de lois totalement incohérent.
Le vote est le pendant de la vigilance citoyenne. On ne peut pas passer sa vie à critiquer le pouvoir en place sans endosser sa responsabilité de citoyen : le pouvoir des représentants n'existe que par la volonté du peuple. L'opposant systématique, celui qui ne fait que vérifier les comptes et compter les promesses non tenues, est un citoyen hémiplégique, qui délègue aux autres la responsabilité de se tromper, et qui se place lâchement au dessus de la mêlée. Ce n'est pas être citoyen que de laisser les autres décider à sa place.
La méthode condorcet est tellement compliquée à implémenter qu'elle ne peut s'appliquer qu'à des élections mineures (associations, prises de décisions sur Wikipédia…) avec peu de votants, ou par l'intermédiaire du vote électronique pour les élections majeures.
Le remède est donc pire que le mal. Il existe des méthodes de vote bien plus simples que la méthode de Condorcet, qui permettent à la fois l'expression d'un vote complexe, et un dépouillement transparent, par exemple un vote par valeur. Un système de vote à report de voix permettrait également d'éviter le vote tactique, tout en permettant un dépouillement vérifiable. Enfin, la dernière possibilité est de lever l'anonymat du vote (et donc de permettre le vote électronique transparent), mais peu de gens défendent cette option.
Mouais, sauf que dans les faits, c'est toujours super compliqué. Il ne faut pas oublier qu'on est liés par un certain nombre de conventions internationales sur la propriété intellectuelle, et qu'on s'est engagés internationalement à respecter tout un tas de contraintes. À moins de se barrer de l'OMS, il est difficile de renverser la table, et d'expliquer qu'on pense qu'on a le droit de s'asseoir sur ce que les ricains considèrent comme de la propriété intellectuelle, tout en leur demandant gentiment que les logiciels produits en France soient respectés sur leur territoire.
Par ailleurs, même si je suis fortement opposé à toutes ces conneries de "propriété" sur les concepts et les idées, il est moralement discutable de ne pas appliquer les lois du pays du concepteur. Par exemple, en France, les auteurs sont protégés par un droit moral inaliénable, qui n'existe pas dans de nombreux pays. Je trouve assez inconfortable l'idée qu'un américain puisse impunément violer les droits moraux d'un auteur français, sous prétexte que ces droits n'existent pas là-bas.
Tout ça pour dire que les brevets logiciels et le business qui va avec risquent forcément de finir par percoler en Europe, rien que pour des raisons de cohérence : des boîtes américaines pourraient faire en Europe ce qu'elles n'ont pas le droit de faire chez elles, et donc profiter d'un cadre souple et favorable à l'innovation, tout en se protégeant chez elles de ce qu'elles ne souhaitent pas partager avec nous. Ce genre de situation peut devenir tellement tendue que l'Europe risque de finir par craquer.
Je maintiens : tu ne sais pas ce qu'est le libre. Voir la définition du logiciel libre sur Wikipédia:
Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement, afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur, et la possibilité de partage entre individus.
Voila, c'est lié aux 4 libertés du libre et à tout ce qui en découle. Tu ne peux pas arriver comme ça, et redéfinir le libre à ta sauce parce que tu ne sais pas ce que c'est. Il n'y a rien d'étriqué ni de dogmatique là-dedans, c'est juste une définition, admise et appliquée par toutes les instances concernées de près ou de loin par le libre (la FSF, les distributions Linux, ou Creative Commons, qui distingue bien les licences "libres" des open-source "non libres" (clauses ND et NC)).
Euh, je pense que tous les libristes admettent que les licences NC ne sont pas libres. Alors quand tu viens présenter un projet, que tu annonces qu'il est libre, et qu'il ne l'est pas, les gens ont l'impression de s'être fait avoir et te renvoient dans les cordes. Ça me semble totalement compréhensible, et le problème vient visiblement de ta conception assez floue de ce qu'est un projet libre. Ton truc est vaguement gratuit pour les particuliers, l'équivalent serait un logiciel aux sources disponibles mais dont la licence interdirait une réutilisation professionnelle : c'est pas libre.
Pfff, oui, si ton voisin achète le matériel et te l'apporte, tu as le droit de lui monter le truc. Mais tu aurais aussi le droit avec un machin breveté ; ça ne concerne que toi et ton voisin, c'est vraiment idiot comme exemple.
Si je prends un logiciel libre, j'ai le droit de le modifier, de le vendre, de faire du service autour, de monter une entreprise et de gagner ma vie grâce à ce logiciel. Si on prend ton brevet "faux-libre", j'ai le droit de monter le dispositif pour mon voisin seulement s'il va faire les courses et que je ne lui facture pas la main d'œuvre. Voila, c'est tout dit : c'est pas libre du tout, c'est complètement idiot comme protection, qui assure à jamais une destinée amateur et orientée bricolage à un dispositif technique. Je ne vois pas ce qui est libre là-dedans.
Ouais, enfin ce qui fait la différence, c'est la cueillette à mâturité. Pour pouvoir les transporter, elles sont cueillies vertes/oranges, et forcément, c'est pas bon. De plus, les variétés sont sélectionnées sur des critères de conservation (fermeté de la chair, etc) qui ne sont pas forcément compatibles avec le goût de tomate.
Donc oui, en effet, une culture hydroponique de proximité permet de cueillir les tomates à mâturité, c'est déja quelque chose de bien. Mais bon, on peut utiliser autant de techniques "scientifiques" que l'on veut, une tomate est avant tout une plante tropicale qui aime le soleil et la sécheresse (relative). La faire pousser en serre ou sous des néons, les racines baignant dans du jus d'engrais, ça me donne le sentiment que "quelque chose ne va pas".
Par contre, le bio n'a rien à voir là dedans. En gros, le bio ne change pas nécessairement le goût des trucs (à moins que les pesticides aient du goût :-) ). En jardin, on fait souvent un potager "semi-bio" ; quand ça pousse bien, c'est bio, et quand ça se fait bouffer, on balance des cochonneries chimiques avec modération pour pouvoir récolter quelque chose. Vu le boulot que ça représente, il faut une certaine dose de zénitude pour accepter de voir ses petites plantes se faire bouffer par de vulgaires insectes ou mollusques sans rien faire.
Y'a pas à dire, ,ca doit être super bon ce qui pousse là dedans. Du plastique, du substrat neutre, de l'eau avec des engrais dedans.
Si je fais pousser des trucs, c'est pour manger des machins différents des trucs industriels qui n'ont jamais vu le soleil. Si c'est pour bouffer la même chose, je ne vois pas l'intérêt de suspendre des bouteilles en plastique du plus bel effet à mes fenêtres…
Parmi les brevets (même pas) libres, il n'y a pas des techniques pour faire grossir des poulets nyctalopes en 15 jours dans sa cave? Leur non-goût va très bien avec les légumes hydroponiques.
Normalement, on parle de "commercial" à partir du moment où il y a échange d'argent. C'est au moins la définition de CC pour les CC-NC. Donc pas de vente possible.
Non, parce que quitte à pleurer dans le vide sur l'utilisation inappropriée d'un logiciel de bureautique, je pense qu'Excel est un bien meilleur candidat. Une base de données? Une calculatrice? Quelques scripts simples? De la mise en forme? Hop, Excel-Couteau suisse, je te joins un document de 10 Mo pour que tu dises si oui ou non tu pourras participer à une réunion.
C'est exactement ce que j'ai été faire avant de poster mon commentaire. Le Monsieur explique clairement que les formats MS Office sont tellement dégueulasses qu'il est virtuellement impossible d'être interopérable avec eux. Il explique aussi les raisons historiques pour lesquelles ces formats sont ignobles, mais je le trouve extrêmement indulgent avec MS en les déresponsabilisant : une entreprise reste responsable de la qualité de ses produits, et c'est à elle de fournir les solutions pour maintenir cette qualité. En pratique par exemple, MS aurait très bien pu redéfinir proprement les formats à chaque nouvelle version de la suite, et d'assurer la compatibilité ascendante et descendante par des convertisseurs, potentiellement disponibles en ligne ou gratuitement.
De facto, on sait tous que ces formats merdiques ont nui à MS autant qu'à ses concurrents, vu les problèmes récurrents de compatibilité entre versions et entre systèmes des produits MS. J'admets donc volontiers qu'il n'y a jamais eu de volonté d'obfuscation des formats (les formats étaient déja peu clairs à l'arrivé de StarOffice sur le marché), mais il n'y a jamais eu non plus de volonté de clarification ; et la publication des spécification n'a eu lieu que tardivement et sous contrainte.
Dans tous les cas, ton commentaire
C'est surtout parce que les gens ne suivent pas correctement la doc qui decrit les .doc et les .ppt et qui est dispo publiquement sur le net.
est fallacieux : les suites concurrentes galèrent à importer les documents MS Office parce que le format est immonde, que la doc est incomplète, et qu'elle n'a été rendue disponible que tardivement, après que les formats aient été réverse-ingénieurés. C'est un peu facile de voir l'incompétence chez les autres quand on les met dans une situation ingérable.
Bref je pense qu'il faudrait responsabiliser les politiques par rapport à leurs actes, ça rendrait leurs décisions probablement plus mesurées.
Les politiques ont un mandat, ils sont responsables de la légalité de leurs actes. Ils ont le droit de prendre de mauvaises décisions, on ne peut pas les poursuivre pour ça.
On peut comparer au PDG d'une entreprise ; s'il la fait couler, il ne doit rien aux actionnaires. On ne peut pas demander aux politiques d'être responsables financièrement (et encore moins pénalement!) de leur mauvaise gestion (et puis, on fait quoi, on leur demande de rembourser 100 milliards d'un coup, ou on étale le payement?).
C'est surtout parce que les gens ne suivent pas correctement la doc qui decrit les .doc et les .ppt et qui est dispo publiquement sur le net.
Factuellement, c'est faux. D'après Wikipédia (sources à l'appui):
Some specifications for Microsoft Office 97 binary file formats were published in 1997 under a restrictive license, but these specifications were removed from online download in 1999.[2][3][4][5] Specifications of later versions of Microsoft Office binary file formats were not publicly available. The DOC format specification was available from Microsoft on request[6] since 2006[7] under restrictive RAND-Z terms until February 2008. After Sun Microsystems and OpenOffice.org reverse engineered the file format,[8] Microsoft released a .DOC format specification[9] under the Microsoft Open Specification Promise.[10][11] However, this specification does not describe all of the features used by DOC format and reverse engineered work remains necessary.[12]
Je te trouve gonflé de venir raconter que les spécifications des formats MS Office sont disponibles alors qu'il est de notoriété publique que ça fait 20 ans qu'on joue à colin-maillard avec ces p*** de formats : MS publie la doc, la retire, en publie une autre, qui ne correspond pas à l'implémentation réelle dans MS Office, etc. Enfin, la doc de 2008 semble honnête, mais il s'avère que, pour de multiples raisons, il est quasiment impossible d'implémenter ces formats correctement, vu la complexité du système. Bref, la responsabilité revient uniquement aux developpeurs de MS Office qui n'ont pas voulu, ni su, utiliser un format interopérable, ni fournir les outils pour permettre aux autres logiciels de lire et d'écrire des documents au même format.
quel est l'intérêt d'avoir plus de monde ? plus de support à faire ? la satisfaction d'avoir converti quelques personnes ?
Non, c'est surtout d'ouvrir le marché. C'était pareil pour Internet Explorer, c'est la concurrence qui a forcé les webmaster à écrire de l'HTML correct, et à respecter les standards. Si on galère encore tous les jours à ouvrir des .doc et des .ppt pourris, c'est parce que les standards ne sont pas respectés. Et la diversité du logiciel apporte un plus sur le fonctionnement des systèmes : ralentissement de la propagation des virus, etc.
Une autre raison est que le monopole, ça pue, qu'on soit communiste ou libéral pur jus (pas de concurrence non-faussée, abus de position dominante, etc). On ne peut pas trouver satisfaisante une situation de monopole, surtout que ça peut avoir des conséquences désastreuses pour nous : si M$ impose le verrouillage des machines par exemple, toutes les machines seront verrouillées, y compris les nôtres.
On peut aussi invoquer des raisons purement altruistes : nous on est libres, on teste plusieurs environnements de bureaux, on peut les modifier, les recompiler ; on n'est pas obligés de payer pour les mises à jour ou de dépendre d'un seul fournisseur central. Bref, on bénéficie du logiciel libre, et on peut penser qu'il est bien de "libérer" les autres, comme on pense que ça serait bien qu'il y ait la démocratie en Chine ou en Corée du Nord.
Ce n'est pas comme ça que ça marche : je n'ai pas de circuit de distribution ni de légitimité. Si je n'ai pas de volume, je n'arriverai jamais à compenser par le logiciel ce que je perds sur le matériel. Il me parait évident que tout seul, il est impossible de sortir du marché de niche (je me rappelle des portables Mobilix ou des assembleurs spécialisés en PC sans OS qui n'existent certainement même plus).
Par ailleurs, même si ça pourrait sembler incompréhensible aux partisans de notre plus-pour-longtemps président, faire fortune ne fait pas partie de mes intentions. C'est probablement bien trop stressant, ça demande d'exploiter la force de travail humaine, et le remplissage de la déclaration d'impôts se révèlera encore plus difficile. Franchement, si un lutin venait et me demandait "je peux exaucer un vœu, soit je te donne la fortune, soit je fais que 90% des ordinateurs soient vendus avec un système libre", j'aurais réellement besoin d'y réfléchir à deux fois avant de choisir.
Par contre, gagner deux fois plus d'argent, je ne suis pas contre :-) Même si ça serait largement immérité, vu le temps que je passe à mouler :-)
Ah oui, autant pour moi, je n'avais pas suivi l'évolution du produit. Du coup, je ne peux pas démoinsser le premier commentaire : c'est tout à fait pertinent, il est inutile d'installer un paquet wine + appli.
Par contre, c'est clair que ça les obligeait à vérifier que le bouzin tournait sous Wine, ce qui ne sera plus le cas.
D'un autre côté, Linux pour le bureau, ça marche. J'ai Linux au boulot et sur mon portable, et les seuls problèmes que je recontre, c'est souvent à cause de ces c*** de logiciels Micro$soft à la c***. Ce n'est clairement pas un problème de fonctionalités, de performances, ou de difficultés d'installation. S'il n'y a pas de Linux sur le bureau, c'est parce que toutes les machines sont vendues avec Windows, avec ou sans le consentement de l'acheteur.
Perso, je n'ai jamais compris pourquoi aucun distributeur sérieux n'avait orienté sa politique vers une distro Linux. On n'arrête pas de raconter qu'ils ont peur de Microsoft, mais franchement, si Auchan ou Carrefour décidait de vendre ses PC 50€ moins cher avec une Ubuntu installée dessus, en quoi est-ce que la colère de M$ peut les affecter? J'ai vraiment l'impression de louper quelque chose dans cette histoire, même si on est de mauvaise foi, et même si Linux était inférieur techniquement (ce dont je doute fortement), la vente de trucs cheap et de mauvaise qualité n'a jamais arrêté les distributeurs. J'ai l'impression qu'il y a une niche gigantesque, plein de pognon à se faire, et personne ne le prend : ni les assembleurs classiques, ni la grande distribution, ni les boîtes dont le business model est basé sur Linux. Qu'est-ce qui empêche Canonical de vendre des PC, des tablettes?
C'est quand même dingue comme raisonnement : maintenant, c'est les développeurs de weboob qu'il faut convaincre? Je croyais justement que les devs essayaient de convaincre le monde que leurs noms d'applis débiles cachaient un logiciel utileset sérieux.
En ce qui me concerne, les noms d'appli "ado de 14 ans" ne me "choquent" pas. Par contre, je n'arrive pas à m'identifier au projet : autant je n'ai aucun problème avec libcaca, autant je déteste voir "flatboob" ou "havesex" dans ma liste d'applis disponibles. Vu que les devs de weboob semblent ne pas comprendre pourquoi leurs blagues n'amusent qu'eux et font fuir les gens, en plus de poser des problèmes pour l'intégration dans les distribs, je pense qu'on arrive à un blocage : personne ne comprend personne, et la communauté weboob semble prête à s'isoler en s'arc-boutant sur leurs noms puérils et leur page web stupide avec les logos "ANAL+" et un "Crédit Mutuel" avec une bite. Voila, c'est comme ça, je ne vais pas consulter mes comptes en cliquant sur une bite, et quelques devs Debian semblent penser qu'un site de rencontres ne doit pas s'appeler "havesex". C'est quand même fou que les gens doivent se justifier à ne pas adhérer à ça… Après, ça dépend de ce que vous voulez, si vous préférez rester confidentiels et continuer vos délires pré-adolescents, ça ne regarde personne.
Te serait-il venu à l'esprit de vouloir voter à des élections nationales d'une nation sans avoir à l'esprit de demander la nationalité
Bien sûr que non, mais par contre j'avais le droit de vote aux élections locales et européennes, et j'ai trouvé ça normal.
Ceci dit, ça n'était pas la question. La remarque était "ça fait 10 ans que tu vis dans un pays et tu ne demandes pas la nationalité, c'est qu'il y a un problème", et ma réponse, c'était "oui, le problème est dans la tête du crétin qui y voit un problème".
[^] # Re: lire la doc, trouver des exemples sur le web
Posté par arnaudus . En réponse au message scripting bash. Évalué à 2.
On peut trouver l'algorithme un peu lourd, puisqu'on explicite deux fois "troisieme". Il existe une alternative pour les langages de plus haut niveau qui peuvent comparer des vecteurs, par exemple en R:
Ceci dit, ça implique exactement le même nombre d'opérations.
[^] # Re: Rectification
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 4.
Bah d'un autre côté, tu sembles penser que la vraie démocratie est la démocratie directe. Je pense que la démocratie indirecte est une bien meilleure forme de démocratie, car elle n'impose pas une charge de travail démente à l'ensemble des citoyens (ou pire, seulement à ceux qui ont un intérêt direct à s'intéresser à la question).
Par exemple, tu prends l'exemple des traités européens ; tu as déja regardé comment c'était foutu? C'est techniquement imbittable, autant demander aux gens de voter sur la crédibilité d'un papier de physique quantique. La taxation des CDS à nu ou les taux marginaux d'imposition sur les aides européennes n'a aucun intérêt démocratique, c'est bien pour ça que ces sujets sont pris en charge par des technocrates. Le problème vient du fait que ces technocrates rendent beaucoup moins de comptes que ce qu'ils devraient, mais c'est un problème de société ou de constitution, pas un problème de démocratie directement. Par exemple, je trouverais logique que les élus soient évalués par exemple tous les ans par un rapport technique réalisé par des experts, sur le respect des règles (attribution des marchés, gestion du budget), et que ces experts publient un rapport public, disponible pour tous les citoyens. Éventuellement, les experts pourraient remettre en cause le travail de l'élu et provoquer de nouvelles élections. Un tel système pourrait également permettre de discuter le bilan des sortants sur une base saine, ce qui mettrait fin à ces problèmes de chiffres. Mais bon, la question de la nomination des experts serait alors cruciale, puisqu'ils auraient un pouvoir bien supérieur à celui des élus.
[^] # Re: Rectification
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 6.
Ça n'a rien à voir avec le fascisme. Quand on souhaite ne pas prendre part à une décision, on ne critique pas la décision prise par ceux qu'on a laissé tomber.
[^] # Re: Rectification
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 7.
Non, c'est une profonde incompréhension de la démocratie participative. Quand il élit un représentant, le citoyen lui délègue un pouvoir de décision sur la base de 1) sa compétence, 2) ses idées. C'est quelque chose qui est assez analogue finalement à la manière dont les actionnaires choisissent un PDG. Les citoyens ont autre chose à faire que de lire des traités économiques internationaux et de choisir le plafond de la déduction d'impôts pour l'installation de pompes à chaleur, ils élisent donc des représentants pour qu'ils appliquent le programme annoncé, en respectant les valeurs qu'ils ont exposé pendant leur campagne. Ça repose bien sûr sur un lien de confiance, et on peut regretter que malgré une dizaine de candidatures, beaucoup ont l'impression de ne pas avoir de choix correct, mais je trouve stupide de rejeter le principe de la démocratie représentative pour ça. D'ailleurs, on le voit bien, la démocratie participative n'est pas une fin en soi, car ça revient à prendre des décisions à la majorité par des gens totalement incompétents. Je préfère largement élire quelqu'un que j'estime compétent sur la base d'un programme, plutôt que de prendre des milliers de micro-décisions moi-même, au risque de me tromper et de créer un corpus de lois totalement incohérent.
[^] # Re: Rectification
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 8.
Le vote est le pendant de la vigilance citoyenne. On ne peut pas passer sa vie à critiquer le pouvoir en place sans endosser sa responsabilité de citoyen : le pouvoir des représentants n'existe que par la volonté du peuple. L'opposant systématique, celui qui ne fait que vérifier les comptes et compter les promesses non tenues, est un citoyen hémiplégique, qui délègue aux autres la responsabilité de se tromper, et qui se place lâchement au dessus de la mêlée. Ce n'est pas être citoyen que de laisser les autres décider à sa place.
[^] # Re: Rectification
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 4.
1) Ça dépend des pays.
2) C'est un devoir moral.
L'abstention donne par contre le droit et le devoir de fermer sa g… pendant 5 ans, ce qui ne peut pas forcément faire de mal.
# Une nuance
Posté par arnaudus . En réponse au journal Et si le vote se liquéfiait.... Évalué à 4.
La méthode condorcet est tellement compliquée à implémenter qu'elle ne peut s'appliquer qu'à des élections mineures (associations, prises de décisions sur Wikipédia…) avec peu de votants, ou par l'intermédiaire du vote électronique pour les élections majeures.
Le remède est donc pire que le mal. Il existe des méthodes de vote bien plus simples que la méthode de Condorcet, qui permettent à la fois l'expression d'un vote complexe, et un dépouillement transparent, par exemple un vote par valeur. Un système de vote à report de voix permettrait également d'éviter le vote tactique, tout en permettant un dépouillement vérifiable. Enfin, la dernière possibilité est de lever l'anonymat du vote (et donc de permettre le vote électronique transparent), mais peu de gens défendent cette option.
[^] # Re: C'est bien ls bonnes nouvelles !
Posté par arnaudus . En réponse au journal CJUE, droits d'auteur et brevets logiciels en Europe.. Évalué à 3.
Mouais, sauf que dans les faits, c'est toujours super compliqué. Il ne faut pas oublier qu'on est liés par un certain nombre de conventions internationales sur la propriété intellectuelle, et qu'on s'est engagés internationalement à respecter tout un tas de contraintes. À moins de se barrer de l'OMS, il est difficile de renverser la table, et d'expliquer qu'on pense qu'on a le droit de s'asseoir sur ce que les ricains considèrent comme de la propriété intellectuelle, tout en leur demandant gentiment que les logiciels produits en France soient respectés sur leur territoire.
Par ailleurs, même si je suis fortement opposé à toutes ces conneries de "propriété" sur les concepts et les idées, il est moralement discutable de ne pas appliquer les lois du pays du concepteur. Par exemple, en France, les auteurs sont protégés par un droit moral inaliénable, qui n'existe pas dans de nombreux pays. Je trouve assez inconfortable l'idée qu'un américain puisse impunément violer les droits moraux d'un auteur français, sous prétexte que ces droits n'existent pas là-bas.
Tout ça pour dire que les brevets logiciels et le business qui va avec risquent forcément de finir par percoler en Europe, rien que pour des raisons de cohérence : des boîtes américaines pourraient faire en Europe ce qu'elles n'ont pas le droit de faire chez elles, et donc profiter d'un cadre souple et favorable à l'innovation, tout en se protégeant chez elles de ce qu'elles ne souhaitent pas partager avec nous. Ce genre de situation peut devenir tellement tendue que l'Europe risque de finir par craquer.
[^] # Re: Méthode du libre mais pas l'esprit
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 3.
Je maintiens : tu ne sais pas ce qu'est le libre. Voir la définition du logiciel libre sur Wikipédia:
Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement, afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur, et la possibilité de partage entre individus.
Voila, c'est lié aux 4 libertés du libre et à tout ce qui en découle. Tu ne peux pas arriver comme ça, et redéfinir le libre à ta sauce parce que tu ne sais pas ce que c'est. Il n'y a rien d'étriqué ni de dogmatique là-dedans, c'est juste une définition, admise et appliquée par toutes les instances concernées de près ou de loin par le libre (la FSF, les distributions Linux, ou Creative Commons, qui distingue bien les licences "libres" des open-source "non libres" (clauses ND et NC)).
[^] # Re: Méthode du libre mais pas l'esprit
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 3.
Euh, je pense que tous les libristes admettent que les licences NC ne sont pas libres. Alors quand tu viens présenter un projet, que tu annonces qu'il est libre, et qu'il ne l'est pas, les gens ont l'impression de s'être fait avoir et te renvoient dans les cordes. Ça me semble totalement compréhensible, et le problème vient visiblement de ta conception assez floue de ce qu'est un projet libre. Ton truc est vaguement gratuit pour les particuliers, l'équivalent serait un logiciel aux sources disponibles mais dont la licence interdirait une réutilisation professionnelle : c'est pas libre.
[^] # Re: Méthode du libre mais pas l'esprit
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 5.
Pfff, oui, si ton voisin achète le matériel et te l'apporte, tu as le droit de lui monter le truc. Mais tu aurais aussi le droit avec un machin breveté ; ça ne concerne que toi et ton voisin, c'est vraiment idiot comme exemple.
Si je prends un logiciel libre, j'ai le droit de le modifier, de le vendre, de faire du service autour, de monter une entreprise et de gagner ma vie grâce à ce logiciel. Si on prend ton brevet "faux-libre", j'ai le droit de monter le dispositif pour mon voisin seulement s'il va faire les courses et que je ne lui facture pas la main d'œuvre. Voila, c'est tout dit : c'est pas libre du tout, c'est complètement idiot comme protection, qui assure à jamais une destinée amateur et orientée bricolage à un dispositif technique. Je ne vois pas ce qui est libre là-dedans.
[^] # Re: Transport
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 3.
Ouais, enfin ce qui fait la différence, c'est la cueillette à mâturité. Pour pouvoir les transporter, elles sont cueillies vertes/oranges, et forcément, c'est pas bon. De plus, les variétés sont sélectionnées sur des critères de conservation (fermeté de la chair, etc) qui ne sont pas forcément compatibles avec le goût de tomate.
Donc oui, en effet, une culture hydroponique de proximité permet de cueillir les tomates à mâturité, c'est déja quelque chose de bien. Mais bon, on peut utiliser autant de techniques "scientifiques" que l'on veut, une tomate est avant tout une plante tropicale qui aime le soleil et la sécheresse (relative). La faire pousser en serre ou sous des néons, les racines baignant dans du jus d'engrais, ça me donne le sentiment que "quelque chose ne va pas".
Par contre, le bio n'a rien à voir là dedans. En gros, le bio ne change pas nécessairement le goût des trucs (à moins que les pesticides aient du goût :-) ). En jardin, on fait souvent un potager "semi-bio" ; quand ça pousse bien, c'est bio, et quand ça se fait bouffer, on balance des cochonneries chimiques avec modération pour pouvoir récolter quelque chose. Vu le boulot que ça représente, il faut une certaine dose de zénitude pour accepter de voir ses petites plantes se faire bouffer par de vulgaires insectes ou mollusques sans rien faire.
# Mmmh yabon
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 10.
Y'a pas à dire, ,ca doit être super bon ce qui pousse là dedans. Du plastique, du substrat neutre, de l'eau avec des engrais dedans.
Si je fais pousser des trucs, c'est pour manger des machins différents des trucs industriels qui n'ont jamais vu le soleil. Si c'est pour bouffer la même chose, je ne vois pas l'intérêt de suspendre des bouteilles en plastique du plus bel effet à mes fenêtres…
Parmi les brevets (même pas) libres, il n'y a pas des techniques pour faire grossir des poulets nyctalopes en 15 jours dans sa cave? Leur non-goût va très bien avec les légumes hydroponiques.
[^] # Re: Méthode du libre mais pas l'esprit
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Recherche et bricolage : fermes de fenêtres. Évalué à 9.
Normalement, on parle de "commercial" à partir du moment où il y a échange d'argent. C'est au moins la définition de CC pour les CC-NC. Donc pas de vente possible.
Sapusépalibre.
# Le prochain, c'est sur Excel?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Un article anti-Word, mais pas pro-libre office. Évalué à 10.
Non, parce que quitte à pleurer dans le vide sur l'utilisation inappropriée d'un logiciel de bureautique, je pense qu'Excel est un bien meilleur candidat. Une base de données? Une calculatrice? Quelques scripts simples? De la mise en forme? Hop, Excel-Couteau suisse, je te joins un document de 10 Mo pour que tu dises si oui ou non tu pourras participer à une réunion.
[^] # Re: 10000 ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 4.
C'est exactement ce que j'ai été faire avant de poster mon commentaire. Le Monsieur explique clairement que les formats MS Office sont tellement dégueulasses qu'il est virtuellement impossible d'être interopérable avec eux. Il explique aussi les raisons historiques pour lesquelles ces formats sont ignobles, mais je le trouve extrêmement indulgent avec MS en les déresponsabilisant : une entreprise reste responsable de la qualité de ses produits, et c'est à elle de fournir les solutions pour maintenir cette qualité. En pratique par exemple, MS aurait très bien pu redéfinir proprement les formats à chaque nouvelle version de la suite, et d'assurer la compatibilité ascendante et descendante par des convertisseurs, potentiellement disponibles en ligne ou gratuitement.
De facto, on sait tous que ces formats merdiques ont nui à MS autant qu'à ses concurrents, vu les problèmes récurrents de compatibilité entre versions et entre systèmes des produits MS. J'admets donc volontiers qu'il n'y a jamais eu de volonté d'obfuscation des formats (les formats étaient déja peu clairs à l'arrivé de StarOffice sur le marché), mais il n'y a jamais eu non plus de volonté de clarification ; et la publication des spécification n'a eu lieu que tardivement et sous contrainte.
Dans tous les cas, ton commentaire
est fallacieux : les suites concurrentes galèrent à importer les documents MS Office parce que le format est immonde, que la doc est incomplète, et qu'elle n'a été rendue disponible que tardivement, après que les formats aient été réverse-ingénieurés. C'est un peu facile de voir l'incompétence chez les autres quand on les met dans une situation ingérable.
[^] # Re: ça s'appelle vivre à crédit
Posté par arnaudus . En réponse au journal Expliquer moi un peu. Évalué à 3.
Les politiques ont un mandat, ils sont responsables de la légalité de leurs actes. Ils ont le droit de prendre de mauvaises décisions, on ne peut pas les poursuivre pour ça.
On peut comparer au PDG d'une entreprise ; s'il la fait couler, il ne doit rien aux actionnaires. On ne peut pas demander aux politiques d'être responsables financièrement (et encore moins pénalement!) de leur mauvaise gestion (et puis, on fait quoi, on leur demande de rembourser 100 milliards d'un coup, ou on étale le payement?).
[^] # Re: 10000 ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 0.
Factuellement, c'est faux. D'après Wikipédia (sources à l'appui):
Some specifications for Microsoft Office 97 binary file formats were published in 1997 under a restrictive license, but these specifications were removed from online download in 1999.[2][3][4][5] Specifications of later versions of Microsoft Office binary file formats were not publicly available. The DOC format specification was available from Microsoft on request[6] since 2006[7] under restrictive RAND-Z terms until February 2008. After Sun Microsystems and OpenOffice.org reverse engineered the file format,[8] Microsoft released a .DOC format specification[9] under the Microsoft Open Specification Promise.[10][11] However, this specification does not describe all of the features used by DOC format and reverse engineered work remains necessary.[12]
Je te trouve gonflé de venir raconter que les spécifications des formats MS Office sont disponibles alors qu'il est de notoriété publique que ça fait 20 ans qu'on joue à colin-maillard avec ces p*** de formats : MS publie la doc, la retire, en publie une autre, qui ne correspond pas à l'implémentation réelle dans MS Office, etc. Enfin, la doc de 2008 semble honnête, mais il s'avère que, pour de multiples raisons, il est quasiment impossible d'implémenter ces formats correctement, vu la complexité du système. Bref, la responsabilité revient uniquement aux developpeurs de MS Office qui n'ont pas voulu, ni su, utiliser un format interopérable, ni fournir les outils pour permettre aux autres logiciels de lire et d'écrire des documents au même format.
[^] # Re: 10000 ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 4.
Non, c'est surtout d'ouvrir le marché. C'était pareil pour Internet Explorer, c'est la concurrence qui a forcé les webmaster à écrire de l'HTML correct, et à respecter les standards. Si on galère encore tous les jours à ouvrir des .doc et des .ppt pourris, c'est parce que les standards ne sont pas respectés. Et la diversité du logiciel apporte un plus sur le fonctionnement des systèmes : ralentissement de la propagation des virus, etc.
Une autre raison est que le monopole, ça pue, qu'on soit communiste ou libéral pur jus (pas de concurrence non-faussée, abus de position dominante, etc). On ne peut pas trouver satisfaisante une situation de monopole, surtout que ça peut avoir des conséquences désastreuses pour nous : si M$ impose le verrouillage des machines par exemple, toutes les machines seront verrouillées, y compris les nôtres.
On peut aussi invoquer des raisons purement altruistes : nous on est libres, on teste plusieurs environnements de bureaux, on peut les modifier, les recompiler ; on n'est pas obligés de payer pour les mises à jour ou de dépendre d'un seul fournisseur central. Bref, on bénéficie du logiciel libre, et on peut penser qu'il est bien de "libérer" les autres, comme on pense que ça serait bien qu'il y ait la démocratie en Chine ou en Corée du Nord.
[^] # Re: 10000 ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 8.
Ce n'est pas comme ça que ça marche : je n'ai pas de circuit de distribution ni de légitimité. Si je n'ai pas de volume, je n'arriverai jamais à compenser par le logiciel ce que je perds sur le matériel. Il me parait évident que tout seul, il est impossible de sortir du marché de niche (je me rappelle des portables Mobilix ou des assembleurs spécialisés en PC sans OS qui n'existent certainement même plus).
Par ailleurs, même si ça pourrait sembler incompréhensible aux partisans de notre plus-pour-longtemps président, faire fortune ne fait pas partie de mes intentions. C'est probablement bien trop stressant, ça demande d'exploiter la force de travail humaine, et le remplissage de la déclaration d'impôts se révèlera encore plus difficile. Franchement, si un lutin venait et me demandait "je peux exaucer un vœu, soit je te donne la fortune, soit je fais que 90% des ordinateurs soient vendus avec un système libre", j'aurais réellement besoin d'y réfléchir à deux fois avant de choisir.
Par contre, gagner deux fois plus d'argent, je ne suis pas contre :-) Même si ça serait largement immérité, vu le temps que je passe à mouler :-)
[^] # Re: Et sinon
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 3.
Ah oui, autant pour moi, je n'avais pas suivi l'évolution du produit. Du coup, je ne peux pas démoinsser le premier commentaire : c'est tout à fait pertinent, il est inutile d'installer un paquet wine + appli.
Par contre, c'est clair que ça les obligeait à vérifier que le bouzin tournait sous Wine, ce qui ne sera plus le cas.
[^] # Re: 10000 ?
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à 9.
D'un autre côté, Linux pour le bureau, ça marche. J'ai Linux au boulot et sur mon portable, et les seuls problèmes que je recontre, c'est souvent à cause de ces c*** de logiciels Micro$soft à la c***. Ce n'est clairement pas un problème de fonctionalités, de performances, ou de difficultés d'installation. S'il n'y a pas de Linux sur le bureau, c'est parce que toutes les machines sont vendues avec Windows, avec ou sans le consentement de l'acheteur.
Perso, je n'ai jamais compris pourquoi aucun distributeur sérieux n'avait orienté sa politique vers une distro Linux. On n'arrête pas de raconter qu'ils ont peur de Microsoft, mais franchement, si Auchan ou Carrefour décidait de vendre ses PC 50€ moins cher avec une Ubuntu installée dessus, en quoi est-ce que la colère de M$ peut les affecter? J'ai vraiment l'impression de louper quelque chose dans cette histoire, même si on est de mauvaise foi, et même si Linux était inférieur techniquement (ce dont je doute fortement), la vente de trucs cheap et de mauvaise qualité n'a jamais arrêté les distributeurs. J'ai l'impression qu'il y a une niche gigantesque, plein de pognon à se faire, et personne ne le prend : ni les assembleurs classiques, ni la grande distribution, ni les boîtes dont le business model est basé sur Linux. Qu'est-ce qui empêche Canonical de vendre des PC, des tablettes?
[^] # Re: Et sinon
Posté par arnaudus . En réponse au journal Picasa pour Linux, c'est bientôt fini !. Évalué à -10.
Bof, non. Une application native et un truc qui tourne sous Wine, ce n'est pas du tout la même chose.
[^] # Re: LinuxFR
Posté par arnaudus . En réponse au message Weboob - Package officiel . Évalué à 6.
C'est quand même dingue comme raisonnement : maintenant, c'est les développeurs de weboob qu'il faut convaincre? Je croyais justement que les devs essayaient de convaincre le monde que leurs noms d'applis débiles cachaient un logiciel utileset sérieux.
En ce qui me concerne, les noms d'appli "ado de 14 ans" ne me "choquent" pas. Par contre, je n'arrive pas à m'identifier au projet : autant je n'ai aucun problème avec libcaca, autant je déteste voir "flatboob" ou "havesex" dans ma liste d'applis disponibles. Vu que les devs de weboob semblent ne pas comprendre pourquoi leurs blagues n'amusent qu'eux et font fuir les gens, en plus de poser des problèmes pour l'intégration dans les distribs, je pense qu'on arrive à un blocage : personne ne comprend personne, et la communauté weboob semble prête à s'isoler en s'arc-boutant sur leurs noms puérils et leur page web stupide avec les logos "ANAL+" et un "Crédit Mutuel" avec une bite. Voila, c'est comme ça, je ne vais pas consulter mes comptes en cliquant sur une bite, et quelques devs Debian semblent penser qu'un site de rencontres ne doit pas s'appeler "havesex". C'est quand même fou que les gens doivent se justifier à ne pas adhérer à ça… Après, ça dépend de ce que vous voulez, si vous préférez rester confidentiels et continuer vos délires pré-adolescents, ça ne regarde personne.
[^] # Re: ()
Posté par arnaudus . En réponse au journal [présidentielles] 1 million d'électeurs. Évalué à -3.
Bien sûr que non, mais par contre j'avais le droit de vote aux élections locales et européennes, et j'ai trouvé ça normal.
Ceci dit, ça n'était pas la question. La remarque était "ça fait 10 ans que tu vis dans un pays et tu ne demandes pas la nationalité, c'est qu'il y a un problème", et ma réponse, c'était "oui, le problème est dans la tête du crétin qui y voit un problème".