arnaudus a écrit 5237 commentaires

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 2.

    Du coup pour le discours pro-sciences difficile d'être moins crédible…

    Tu es en train d'insinuer qu'un discours anti-sciences est potentiellement crédible?

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 2.

    C'est un mensonge éhonté. On envoie en Russie du matériel radioactif pour qu'il y soit recyclé, parce qu'on ne dispose pas (plus) de cette technologie en France.

    Comme je le disais plus haut, certains mouvements écologistes mentent en permanence sur le nucléaire, diffusent le doute et la peur en permanence. Pourquoi mentir si on pense avoir raison? Il n'y a qu'une explication, dans ce genre de situation, on ment parce qu'il ne reste plus que ça pour défendre une idée qui n'est défendable par aucun argument rationnel.

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 8.

    Ça c'est les promesses des vendeurs d'OGM, on attend toujours des études indépendantes sur la non nocivité des OGM.

    C'est totalement absurde. Il y a des milliers d'études réalisées sur des centaines d'OGM, nombre d'entre elles sont le fait d'organismes de recherche et d'université indépendants. Il n'y a de toutes manières aucune raison théorique pour imaginer que les OGM, de manière générale, auraient un effet systématique sur la santé. Par exemple, un OGM qui syntéhtise une vitamine (comme le golden rice) ne peut avoir aucun autre effet que d'augmenter la prise orale de vitamine. Quelqu'un qui prétend le contraire n'a aucune idée de ce qu'est un OGM.

    Quels scientifiques ?

    La méthode scientifique n'est pas une question de personnes, et prétendre que le consensus scientifique dépend de l'obédience des personnes qui publient les résultats est un préjugé complètement délétère au débat. Bien sûr, les conflits d'intérêt existent, et bien sûr, certains groupes de pression (entreprises ou ONG) font de gros efforts politiques ou économiques pour trouver des experts qui penchent de leur côté. Mais ça, c'est pour l'affichage, le lobbying, et BFM-TV. La réalité scientifique est très différente, et une grande partie des équipes de recherche sont honnêtes et cherchent réellement à déterminer si les effets recherchés existent ou non.

    Le déni des résultats scientifiques est une rhétorique de l'extrême, et c'est souvent celle de ceux qui nient la réalité. Souvent de "bonne foi" d'ailleurs : ces personnes sont typiquement sur des raisonnements de type "cherry picking" et "faites votre recherche vous-mêmes" (déni de l'expertise), et imaginent que les autres fonctionnent de la même manière (puisque c'est le seul raisonnement qu'ils connaissent).

    C'est facile de dire que c'est le seul truc efficace quand la majorité de la recherche s'est passée là,

    De la recherche publique. De toutes manières, on peut sortir toutes les explications historiques qu'on veut, le nucléaire est le plus efficace actuellement. Rien n'empêche d'investir en R&D dans d'autres sources d'énergie (d'ailleurs c'est ce qui est fait, puisque 40% de l'investissement public est consacré aux énergies renouvelables, qui représentent 13% de l'énergie consommée en France…).

    quid des risques ? si faible soient-ils, est-on prêt à les prendre à tout prix ?

    Je ne comprends pas cette question. On parle de gestion des risques, ou bien c'est juste une manière de distiller une peur irrationnelle?

    Les risques liés au réchauffement climatiques sont énormes, globaux, et certains. Les risques liés au nucléaire sont faibles, locaux, et hypothétiques. Bien sûr qu'une centrale peut péter, mais ça n'empêche personne de raisonnable de dormir. Les conséquences d'un accident nucléaire civil sont locales, et les risques pour la santé des habitants sont réduits; il y a probablement beaucoup de sites industriels qui sont bien plus dangereux qu'une centrale nucléaire.

    quid des déchets ?

    Personnellement, j'aime bien l'idée de les diluer dans l'océan (les effets seraient négligeables par rapport à la radioactivité naturelle), mais ça n'est pas très écolo-friendly :-) L'enfouissement me semble une bonne solution, compatible avec la trouille collective de la radioactivité.

    Sans dec, pourquoi les gens ont-ils si peur de la radioactivité? C'est à cause des usages militaires? La radioactivité, il y en a partout; des rayonnements, on en mange dans les régions granitiques, quand on prend l'avion, et un peu tous les jours pour plein de raisons. À moins d'une exposition majeure (manipulation de produits radioactifs…), la radioactivité d'origine artificielle dans l'environnement est vraiment faible; les doses autorisées pour les travailleurs du nucléaire sont raisonnables, et il n'y a aucune raison d'avoir cette peur panique du moindre atome radioactif. C'est comme tout, il faut surveiller, faire des études épidémiologiques, réajuster les seuils d'exposition si besoin, mais les précautions autour des déchets (par exemple sur les déchets faiblement radioactifs) semblent vraiment disproportionnées. Et ça, c'est probablement dû au lobbying intensif des "marchands de peur". Parce qu'en parallèle, de nombreuses molécules cancérigènes restent sur le marché et exposent la population à des doses toxiques sans que personne ne s'en émeuve (à commencer par l'éthanol, par exemple), parce qu'on a tellement l'habitude d'avoir de tels produits dans son environnement, son assiette, ou dans son verre, qu'on ne voit pas le danger. Le récent débat sur la règlementation de l'huile essentielle de lavande est typique : "comment, interdire un produit naturel, ça ne va pas? On ne va pas commencer à interdire tout ce qui peut potentiellement causer un risque. Par contre, les variétés crées par mutagénèse devraient être interdites! On ne sait jamais, principe de précaution."

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 10.

    Sûr du contraire, en fait : le coût du démantèlement est (bien sûr) intégré au coût des centrales. Même s'il était mal estimé, les conséquences sur le prix de l'électricité resteraient raisonnables (source: https://new.sfen.org/vos-questions/le-cout-de-production-de-lelectricite-inclut-il-le-cout-du-demantelement-des-centrales-et-la-gestion-a-long-terme-des-dechets/).

    À mon avis, la fronde idéologique contre la technologie nucléaire est une erreur monumentale de la part des écolos (sous l'influence de Greenpeace) depuis 30 ou 40 ans; ils se sont trompés d'ennemi, et on va le payer très très cher en terme de réchauffement climatique. Il n'est pas trop tard pour faire demi-tour, mais pour ça il faudrait accepter de remettre en question les dogmes au sein de mouvements très idéologisés.

    Ça n'est d'ailleurs pas le seul combat foireux qu'ils mènent; leur croisade contre les OGM est assez anachronique (et va jusqu'à poser des paradoxes profonds, par exemple pour les OGM résistants qui augmenteraient les rendements de l'agriculture biologique, ou les OGM "vitaminés" qui sauveraient des vies dans les pays en voie de développement). D'une manière plus générale, l'écologie de "bon sens" et d'appel à la nature est un naufrage : en refusant l'analyse scientifique des conséquences globales de la règlementation, elle mène à une dégradation de l'environnement. Lutter contre l'augmentation des rendements agricoles par exemple est contre-productif, puisqu'elle encourage l'augmentation des surfaces cultivées; lutter contre la construction de retenues d'eau encourage les prélèvements dans les rivières (et empêche la création de zones humides), lutter contre l'urbanisation empêche la construction de nouveaux logements aux normes environnementales, lutter contre la densification des centres urbains encourage l'étalement urbain, etc.

    Patrick Moore, l'un des co-fondateur de Greenpeace, a dit du monstre qu'il avait contribué à créer que "les écologistes sont à l'environnement ce que les ivrognes sont à l'œnologie". C'est cruel, mais tellement vrai… L'écologie politique a suivi une lente spirale vers la technophobie et pour certains membres vers le refus des approches scientifiques. Une fois le refus de la démarche scientifique acté, il n'y a plus de limite à ce qu'on peut se permettre de raconter au nom de l'écologie. Pour revenir à cette histoire de coût du nucléaire, les écologistes diffusent à peu près n'importe quel mensonge qui va dans leur sens, y compris des légendes absurdes sur l'exportation des déchets nucléaires, sur le coût du nucléaire, sur la sécurité des centrales… L'objectif serait de tout faire pour dire que le nucléaire coûte beaucoup plus que les chiffres officiels, quitte à piocher dans les arguments du complot. Évidemment, tout ça pour ne pas admettre que les énergies renouvelables sont coûteuses et anecdotiques dans le mix énergétique (en plus d'être délétères pour le climat). Et quand l'argument du coût ne tient pas, il faut raconter que le nucléaire est plus dangereux que les chiffres officiels. Et quand les chiffres contredisent ces idées, et bien on commence à mentir; c'est bien connu, la réalité, c'est chiant et ça ne fait rien que s'opposer au bien-être de l'humanité.

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 2.

    Le problème de la droite, c'est qu'elle ne comprend rien…

    Mouais. 1) Tu politises une question qui ne suit absolument pas le clivage traditionnel, 2) accuser des gens avec qui tu n'es pas d'accord de ne rien comprendre, ça n'a jamais été le début d'une discussion constructive.

    Quand il n'y aura plus d'énergie fossile, la désintox sera brutale, très brutale.

    Sauf si d'ici là on a construit les centrales nucléaires qui vont bien.

    Au passage, jamais il n'y aura de désintox brutale aux énergies fossiles. C'est absurde, on connait bien la situation: il existe de grandes réserves d'énergies fossiles qui ne sont pas économiquement exploitables actuellement. Du fait de la montée des prix, ces gisements deviendront exploitables, et de nouvelles ressources seront disponibles. Bien sûr, les prix monteront, c'est d'ailleurs ce qui se passe actuellement. Il pourra y avoir des chocs boursiers, comme aujourd'hui, le temps que l'offre s'adapte à la demande. Mais il n'y aura pas de sevrage rapide.

    Couvrir les besoins énergétiques actuels avec du renouvelable, c'est pas possible, tout le monde le sait

    Bah merci, on est d'accord là-dessus.

    Soit on diminue fortement la consommation

    OK, tu commences. Moi je n'ai pas envie de diminuer ma consommation électrique* quand il existe des solutions technologiques pour produire de l'électricité bon marché, solutions technologiques que certains refusent à cause de peurs irrationnelles. Je ne comprends pas ce problème idéologique avec le confort; tout le monde n'a pas à partager ce désir masochiste.

    De toutes manières, le chauffage représente quoi, 25% de la conso électrique totale? La plus grande part de la conso, c'est le secteur industriel, le plus gros client d'EDF c'est la SNCF par exemple. Du coup, en isolant parfaitement tous les logements et en modifiant tous les systèmes de production d'eau chaude, à un coût très important, tu peux espérer diminuer la conso totale de quoi, 15, 20%?

    • Sauf le chauffage, évidemment. Le chauffage électrique est une absurdité, dans le sens om on transforme une énergie "noble" en chaleur, qui est en général un sous-produit non-désiré. Ceci dit, un logement chauffé par une autre source reste toujours chauffé partiellement pas l'électricité, puisque tous les appareils électriques chauffent. En hiver, aucun appareil en veille ne "gâche" de l'électricité. J'aimerais bien par exemple avoir le bilan thermique des maisons passives, je me demande si elles ne sont pas chauffées principalement à l'électricité!
  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 10.

    J'avoue en avoir un peu marre de lire partout ce mot "complotiste" utilisé à tort ou abusivement

    Sauf que je ne pense pas l'avoir utilité abusivement du tout. Je parlais des gens qui étaient convaincus qu'il existait des technologies révolutionnaires (type moteur à eau—sisi, un moteur qui produit de l'énergie mécanique juste avec de l'eau) connues des industrielles, mais pas développées pour ne pas nuire aux marges ou aux revenus des entreprises. Il s'agit exactement d'une théorie complotiste, dans le sens étymologique : on explique une apparente contradiction (ici, avec une prémisse complètement absurde) par l'existence d'un complot (entre industriels ou politiques).

    Ça n'a vraiment rien à voir avec un argument d'autorité envers des opinions divergentes. Je qualifie de complotiste ce qui relève d'un raisonnement faisant appel à la théorie du complot, c'est tout. Au passage, je ne nie pas qu'il puisse exister des complots (il y a donc probablement des explications "complotistes" qui sont justes), mais étonnamment les vrais complots intéressent peu les gens qui commentent l'actualité.

  • [^] # Re: Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 10.

    Et puis, au passage : vous connaissez un exemple de technologie inventée, maitrisée, puis abandonnée des industriels pour la remplacer par une techno plus coûteuse et moins fiable? À chaque fois que j'entends parler d'une telle "légende indsustrielle", ça s'avère venir d'une sphère plus ou moins complotiste (moteur à eau, mouvement perpétuel…) ou d'une arnaque commerciale (nous vous vendons notre procédé exclusif inventé par les Mayas d'Afrique du Sud…).

  • # Mouais...

    Posté par  . En réponse au journal Des panneaux solaires low-tech, ça existe ? Ils ont peut-être été inventés en… 1900 !. Évalué à 10.

    Au mieux, il s'agit d'une découverte intéressante en histoire des sciences, mais aucun intérêt technologique puisqu'il existe déja des panneaux solaires basés sur ce principe. Il faut aussi bien imaginer qu'en 1900, éclairer un logement, c'est au mieux une ampoule de 40W. À ce jeu là, je peux te trouver une solution novatrice et écologique à base de vélo d'appartement et de dynamo.

    Il ne faut pas quand même négliger les problèmes de rendement avec les panneaux solaires. Moins de rendement, c'est plus de surface à artificialiser et à nettoyer régulièrement, plus de panneaux à fabriquer et à transporter, etc. Comme en moyenne annuelle, tu reçois 340W.m-2 au max, et qu'une maison de 100m2 consomme en moyenne dans les 2kW, Pour 50m2 de panneaux (la moitié du toit en exposition sud), le rendement mini théorique pour l'auto-consommation est > 12%, ce qui n'est déja pas ridicule pour un panneau solaire (et ça suppose un stockage sans perte pour la nuit et pour l'hiver, donc pas réaliste du tout). En pratique, tu ne couvriras jamais tes besoins.

    En fait, le solaire n'est déja pas une solution très crédible, ni écologiquement, ni économiquement. Quand un panneau neuf et propre, bien exposé, te produit environ 300kWh par an et par m2, soit quelques dizaines d'euros d'électricité par an, ton retour sur investissement est du même ordre de grandeur que la durée de vie du panneau, ça sent le sapin : le moindre pépin et tu es en négatif, sans compter l'entretien, et en supposant que les m2 sont gratuits. Soyons réalistes: s'il était possible de ne pas perdre de l'argent en produisant son électricité solaire, le marché regorgerait des milliers de boîtes cherchant à louer des surfaces de toiture pour produire leur propre jus. Or, les boîtes existantes cherchent à te vendre des panneaux et te promettant un retour sur investissement; ça veut bien dire ce que ça veut dire.

  • [^] # Re: Volonté

    Posté par  . En réponse au lien Canon poursuivi pour la désactivation du scanner quand leurs imprimantes manquent d'encre. Évalué à 6.

    Il y a les associations de consommateurs, en France, qui peuvent jouer ce rôle.

    C'est clair qu'on ne peut pas rentrer dans ses frais avec les dommages qu'on peut obtenir en France, puisqu'au mieux, on peut espérer se faire rembourser le produit.

    Après, il ne faut pas se leurrer : l'espace qui est laissé aux entreprises en France et en Europe pour faire de la micro-arnaque (pratiques commerciales trompeuses, abus de faiblesse sur les personnes agées, clauses manifestement illégales dans les contrats, vente liée, etc) est dans une certaine mesure volontaire : les moyens de la répression des fraudes sont très faibles et concentrés sur les domaines où un préjudice corporel est possible (typiquement, dans l'industrie agro-alimentaire). Le business model de certaines entreprises est malheureusement basé sur la non-rentabilité des actions en justice, j'imagine que pour certains c'est un coût à payer pour maintenir l'activité économique dans les domaines où la marge est faible.

    Il y a aussi de nombreux cas où la justice est incapable de produire une jurisprudence cohérente, ce qui arrange beaucoup de monde. Un bon exemble par exemple est l'utilisation abusive du code de la propriété intellectuelle pour protéger des oeuvres qui ne sont pas éligibles à la protection. Typiquement, les livres de photos de tableaux du domaine public vendus par les musées, et tous les produits dérivés (cartes postales, etc). Un autre exemple est la vente liée OS-ordinateur, avec des procédures qui se terminent par un résultat aléatoire sans aucune raison (peut-être en raison de la familiarité du juge avec l'outil informatique?). Ces cas seraient faciles à résoudre en clarifiant la loi, sauf que tellement d'intérêts économiques sont en jeu que tout est fait pour rester dans cette situation, au détriment bien sûr du consommateur. D'ailleurs, toutes ces situations sont toujours au détriment du consommateur, et c'est ça qui montre que c'est bien une volonté politique (quand il existe une incertitude qui pourrait être au détriment d'une entreprise, le problème est en général très vite réglé).

  • [^] # Re: email, maildir, offline, etc.

    Posté par  . En réponse au journal Un réseau offline "delay-tolerant" avec NNCP. Évalué à 5.

    Et les serveurs mails gèrent bien l'accès discontinu avec une tolérance de base de 4h il me semble, avant de te renvoyer un message d'indiquant que pour le moment ça rate, et jusque 7j avant abandon.
    C’est utile pour gérer le cas de déconnexion intempestive mais cela suppose une connexion au moins régulière. La déconnexion est vue comme une exception.

    Euh… Je ne vois pas trop ce que tu voudrais. Tu ne pourras jamais faire la différence entre un serveur qui se connecte une fois tous les 36 du mois et un serveur qui ne se connectera plus jamais. Du coup, tu fais quoi avec tes mails quand le serveur de destination n'est pas joignable? Il faut bien à un moment prévenir l'expéditeur que le mail n'est pas arrivé.

    De toutes manières, autant je peux comprendre qu'il soit prévu qu'un client mail ne soit pas connecté 100% du temps, autant un serveur mail… Ça sert vraiment à quelque chose de mettre en place un serveur mail pour un seul utilisateur? Du genre, tu héberges ton serveur sur ton ordinateur portable, et paf, il arrive en ligne quand tu démarres la machine? Dès que tu as un deuxième utilisateur du serveur sur une autre machine, il ne va jamais réussir à relever ses mails, c'est infernal.

    Du coup, ce qui est important, c'est de gérer la déconnexion des clients, pas des serveurs. Un serveur déconnecté, c'est une panne.

  • [^] # Re: Vive les paywalls et autres conneries

    Posté par  . En réponse au lien It’s Time to Stop Paying for a VPN. Évalué à 10.

    Non, mais ça pose problème de balancer un lien vers un paywall dans la section "liens", sans aucune commentaire. On ne sait pas de quoi ça parle, donc pour la discussion ça va être compliqué.

    Je trouve qu'il faudrait quand même donner un minimum de contexte pour les liens. Si ça oblige à cliquer pour savoir si le sujet est intéressant ou non, c'est contre-productif.

  • [^] # Re: Gros flou?

    Posté par  . En réponse au message Les citoyens européens sont-ils assujettis aux lois restrictives américaines ?. Évalué à 4.

    Je ne suis pas du tout de la partie, mais j'imagine que ça dépend des conséquences de l'annulation de la clause. Par exemple, sur un contrat de prêt, si une clause impose un remboursement en bitcoin, c'est illégal. Quand cette clause saute, il n'y a plus de conditions de remboursement, ça serait absurde de considérer que le prêt ne doit plus être remboursé.

    Mais je crois bien que le cas général, c'est que la clause est réputée 'non-écrite'. C'est un équilibre juste : un contrat peut contenir des centaines de clauses, il y a forcément quelques unes dans le tas qui sont problématiques. S'il suffisait d'en trouver une seule à contester pour faire tomber la totalité du contrat, ça serait assez facile de casser des contrats qu'on trouve désavantageux a posteriori.

    Ça veut aussi dire qu'il n'y a pas toujours besoin d'aller au tribunal, et c'est une bonne chose. Si tu penses qu'une clause est illégale, tu ne la respectes pas, l'autre partie peut aussi après analyse penser que ça ne vaut pas le coup de te l'imposer et en rester là. Le reste du contrat engage toujours les deux parties.

  • # Gros flou?

    Posté par  . En réponse au message Les citoyens européens sont-ils assujettis aux lois restrictives américaines ?. Évalué à 4.

    J'imagine que seul un juriste spécialisé pourrait te renseigner, parce que j'ai l'impression que la question est très technique.

    Ce qui me surprend le plus, c'est que certains de ces éléments semblent faire partie de la licence (par exemple "Vous ne pourrez pas fournir le logiciel Fedora ou ses informations techniques à des individus ou des entités qui se situent dans ces pays ou sujettes à ces restrictions", qui règlemente la distribution du logiciel—même s'il est douteux que cette clause soit légale; ma compréhension serait par exemple que si on distribue une version modifiée du logiciel, il est nécessaire de filtrer les IP d'un certain nombre de pays, ce qui en pratique me semble infaisable, surtout si on n'a pas le contrôle du serveur). Par contre, d'autre éléments ne font pas partie de la licence; il s'agit plus généralement de rappels à la loi US.

    Après, le droit américain est assez étrange parfois, et beaucoup de licences semblent devoir rappeler des choses élémentaires, peut-être simplement comme une protection juridique des développeurs (du style "il est interdit d'utiliser ce logiciel pour espionner sa voisine sous sa douche"). En Europe, je n'ai jamais vu ça (quand on achète un couteau, il n'y a pas de notice "interdit de tuer quelqu'un avec"), il semble assez logique que l'utilisateur est l'unique responsable de ce qu'il fait avec le logiciel.

    Naïvement, je partirais du principe qu'un citoyen Européen ne peut pas être contraint par le droit US. Ce qui n'est pas clair, c'est si ces clauses qui font partie de la licence n'engagent quand même pas l'utilisateur. En France en tout cas, une clause illicite dans un contrat est réputée caduque : si dans ton contrat EDF il est écrit "le courant sera coupé les soirs de pleine lune si le client ne fournit pas un certificat de non-loup-garou", le client n'a pas à fournir le certificat et peut attaquer le fournisseur en cas de coupure puisque cette clause illicite (discrimination, j'imagine) "disparait" du contrat (les autres clauses s'appliquent).

    Je ne sais pas si une clause engageant un citoyen à respecter les lois d'un autre État est illégale ou non. Peut-être pas.

  • [^] # Re: La disposition la plus courante dans ton pays

    Posté par  . En réponse au message Retour d'expérience sur les dispositions de claviers ?. Évalué à 3.

    Après, il est probable que les desiderata soient incompatibles. Pour les raccourcis clavier, on cherche plutôt la cohérence entre les environnements et l'accessibilité des combinaisons, pour taper vite on cherche l'efficacité (lettres fréquentes au centre du clavier, alternance droite-gauche, etc), pour programmer on veut les caractères spéciaux en accès direct…

    Le problème, c'est qu'en fonction de son boulot et de son organisation, on peut être amené à travailler sur de nombreuses machines. Si on prend quelqu'un qui fait de la maintenance, il va aller bricoler des postes client à longueur de journée, s'il n'est à l'aise que sur du Bépo ça va être un enfer.

    En fait, ce qui me surprend par exemple, c'est que tu parles de "revenir à l'Azerty", comme si tu arrivais à travailler uniquement sur du Bépo. J'ai l'impression qu'il y a peu d'environnements où c'est vraiment possible; dès que tu vas devoir montrer quelque chose à un collègue, utiliser un ordinateur public, taper un email urgent sur l'ordinateur de l'hôtel quand tu es en déplacement, ça va être une torture. En tout cas, moi j'ai appris sur de l'Azerty, je me suis mis au qwerty à l'étranger, et j'ai essayé de m'en tenir au qwerty après être revenu en France, et c'est juste une lutte de tous les jours dans un environnement Azerty.

    Attention hein, je ne parle pas de ne pas utiliser d'Azerty amélioré avec les œ et les É disponibles plus ou moins directement; ça me semble normal de personnaliser le ou les ordinateurs qu'on utilise le plus régulièrement. C'est juste qu'en ce qui me concerne, je préfèrerais largement qu'on se décide une bonne fois pour toute à placer les touches à un endroit donné, même si cet endroit est sous-optimal, plutôt que de remélanger tous les caractères spéciaux à chaque nouveau modèle de laptop. C'est comme la langue, je me fous complètement d'écrire Nénuphar ou Nénufar, mais on en prend un au pif et on s'y tient, même si c'est le "mauvais" pour plein de raisons.

  • # La disposition la plus courante dans ton pays

    Posté par  . En réponse au message Retour d'expérience sur les dispositions de claviers ?. Évalué à 8.

    C'est con, mais il y a probablement très peu de jobs pour lesquels une vitesse de frappe supérieure te fait gagner du temps. Même pour taper un commentaire dans ce site, on doit réfléchir à ce qu'on va écrire, relire le commentaire précédent, revenir en arrière… Au final, malgré une activité de rédaction, on va passer relativement peu de temps à taper, donc gagner 10% ou 20% de vitesse va avoir un effet marginal.

    Bien sûr, la question est différente si on recopier des textes ou on prend des notes à l'oral toute la journée (travail de saisie, et pas de rédaction). Mais est-ce que ce genre de boulot existe vraiment?

    Si c'est pour du code, il suffit probablement d'enregistrer une séance de deux heures de travail pour avoir une idée de la quantité de caractères tapés à la minute. Je pense que pour la plupart des gens, ça peut descendre à quelques caractères par minute, grand max. Du coup, faire des Ctrl-Alt pour accéder à quelques caractères spéciaux, on doit pouvoir gérer.

    Au contraire, changer de layout entre le boulot, le fixe, le portable, etc, c'est infernal. Déja c'est très agaçant de ne pas retrouver ses caractères spéciaux sur les claviers des portables… Si on ne retrouve même plus les lettres…

    J'ai fait pendant un moment Qwerty au boulot et Azerty à la maison, c'est possible, mais c'est pénible. Quand on est un peu fatigué, on se trompe; pour les mots de passe on se trompe, et au final il faut regarder le clavier, ce qui est quand même contre-productif.

    Donc voila, conseil de Boomer : les claviers grand public sont sous-optimaux, le clavier Azerty est mal conçu, mais quand on l'utilise tous les jours on va vite quand même. Si vous avez dans votre vie d'autres objectifs que de maitriser plusieurs layouts de claviers, choisir le plus courant permet quand même de minimiser ses efforts et maximiser sa productivité.

  • [^] # Re: Bon, bah c'est rassurant

    Posté par  . En réponse au lien Jurisprudence : retrait d’un article publié sur un site d’information (non). Évalué à 3.

    toute publicité (affichée ou non) est par nature un avis biaisé et crée des inégalités entre ceux qui disposent des moyens

    C'est peut-être là qu'il y a quelque chose à creuser. Toute publicité (publication d'informations sur un produit ou service commercial) devrait être associée à un auteur (personne physique ou juridique), et à une nomenclature stricte des liens d'intérêt (fabriquant, vendeur, client, concurrent, conflit avec l'entreprise, etc). Et ce, que ce soit pour une affiche 4x3 dans le métro ou dans un commentaire sur Internet. Ça permettrait par exemple de poursuivre des concurrents postant de faux avis pour publicité trompeuse, et sortir des problématiques de liberté d'expression/diffamation.

    Il pourrait être également obligatoire de fournir plusieurs sources d'avis sur les produits. Le même produit est souvent vendu par de nombreux distributeurs, pas de raison de ne voir que les avis émis sur le site du vendeur.

    Mais sur le fond, c'est vrai que le problème est difficile à résoudre. Les vendeurs et les commerciaux ont des moyens très simples d'empêcher ou de biaiser les avis publiés…

  • [^] # Re: Bon, bah c'est rassurant

    Posté par  . En réponse au lien Jurisprudence : retrait d’un article publié sur un site d’information (non). Évalué à 2.

    Tu ne peux pas comparer le résultat d'une enquête poussée, et un avis anonyme sur le restaurant du coin.

    Le problème des avis anonymes, c'est qu'ils sont 1) largement manipulés (par les vendeurs et/ou les concurrents), 2) extrêmement soumis aux fluctuations d'échantillonnage (Google maps fournit des notes pour les commerces de proximité dès le premier avis), 3) ils sont biaisés par les utilisateurs mécontents, 4) ils avantagent les gros acteurs sur les petits commerces (quand on dispose d'un service clientèle et de community managers, c'est plus facile que quand on ne sait même pas que de tels avis négatifs existent).

    Personne n'a suggéré d'interdire l'expression des consommateurs sur une entreprise. Ce qu'on peut exiger, c'est que les plate-formes soient beaucoup plus transparentes, et pondèrent les notes de manière à pourrir la vie des tricheurs, afin d'améliorer la fiabilité des informations. Quand la plate-forme elle-même est dans une situation de conflit d'intérêt (par exemple, quand Amazon fournit les notes sur les produits qu'elle vend, avec forcément des marges différentes sur les différents produits), qui peut évaluer la fiabilité et l'honnêteté des informations?

    Dans l'affaire dont on parle, le point qui pose problème n'est pas l'avis en question, que la justice a considéré conforme à la liberté d'expression, mais le poids de cet avis sur les ventes de l'entreprise. J'imagine que même l'auteur de la critique ne pouvait imaginer qu'il ferait perdre des dizaines de milliers d'euros à une boîte, son but n'était pas de nuire à cette boîte mais plutôt d'informer les consommateurs, et de les rediriger vers d'autres produits de meilleure qualité. Mais dans tous les cas, le préjudice est avéré, et la relaxe ne repose que sur un fragile équilibre—la liberté d'expression n'est pas absolue. Il ne fait aucun doute qu'un petit détail (par exemple s'il existait un conflit préalable, même mineur, entre l'auteur de la critique et l'entreprise en question) aurait très bien pu faire basculer la décision.

  • # Bon, bah c'est rassurant

    Posté par  . En réponse au lien Jurisprudence : retrait d’un article publié sur un site d’information (non). Évalué à 3.

    Du coup, la justice fonctionne.

    C'est quand même un peu dommage qu'il soit si difficile de faire condamner une boîte pour procédure abusive. Il est quasiment impossible de prouver que la procédure a été intentée à des fins d'intimidation—il faudrait avoir des témoignages internes etc, c'est disproportionné. La justice considère (assez logiquement) qu'une procédure judiciaire, même sans réel fondement, n'est pas en elle-même un préjudice. Pourtant, la quantité de stress que ça peut procurer, surtout quand c'est un particulier qui est visé, reste très importante.

    C'est aussi un peu surprenant qu'une boîte sérieuse puisse mettre ses avocats sur une telle affaire, perdue d'avance.

    Il faudra peut-être un jour que la loi mette son nez dans ces histoires d'avis. Le problème, c'est que ça peut prendre des proportions énormes pour les entreprises, et il y a une disproportion entre la simplicité de poster un avis "2 étoiles, nul" et les conséquences financières pour la boîte. Un tel système n'a aucune fiabilité, vu les enjeux financiers, il semble évident que toutes les grosses boîtes influencent autant qu'elles peuvent les avis et les notes sur leurs produits, voire dénigrent les autres. Les plateformes ne font que peu d'efforts pour contrôler ça; c'est vraiment le far West.

  • [^] # Re: Diapason

    Posté par  . En réponse au journal "Corps Célestes", musique libre pseudo-classique. Évalué à 4.

    Alors la bombarde ne sonne pas faux en soi. Un exemple, les bagadou arrivent a faire sonner des dizaines de bombardes en même temps, tout en étant parfaitement nickel sur la justesse.

    Mouais, c'est une histoire de définition, en somme : c'est pas que ça joue faux, c'est que ça joue juste dans un tempérament spécifique à l'instrument, qui n'est pas le même dans les deux registres :-)

    En l’occurrence, sur l'enregistrement en question, c'est exactement ça, les deux instruments ont un tempérament non égal, et pas le même.

    Il y a des battements terribles à l'unison avec le biniou sur certaines notes de la gamme et pas sur d'autres, et j'ai l'impression que le registre aigü est trop grave sur la bombarde. Comme tu dis, quand on n'a pas l'habitude, on dirait que ça joue faux, mais ça m'étonnerait qu'on puisse de bonne foi affirmer que ça joue juste même quand on a l'habitude :)

    Après, la justesse sur les instruments à vent, c'est toujours compliqué, la géométrie des tubes et des trous fait qu'il est très difficile d'avoir une justesse parfaite et un timbre régulier dans tous les registres et dans toutes les dynamiques (remarque, la dynamique sur la bombarde, c'est ff ou fff :-) ), l'instrumentiste doit de toutes manières compenser. Ça n'est pas un hasard s'il a fallu ajouter des dizaines de clés au hautbois pour avoir un instrument qui puisse jouer avec un orchestre dans toutes les tonalités…

  • [^] # Re: Scénario d'exploitation malveillante

    Posté par  . En réponse au journal Détection d'inactivité dans Google Chrome. Évalué à 3.

    Je sais quand mon chef passe et ce qu'il a vu

    Bah non. Si tu fermes en 4e vitesse ta fenêtre de PrOn quand le chef passe, tu ne sais pas s'il l'a vu ou non. Tu ne sais pas s'il va le dire à son chef, s'il va essayer de te faire chanter, s'il va te conseiller un autre site.

    Au contraire, un système automatique conforme au droit du travail est documenté, et tu es officiellement prévenu de son fonctionnement. Il y a beaucoup moins d'inconnues avec un système automatique.

    Il y a des endroits où malgré les pires conditions du monde et le non respect flagrant du code du travail, rien ne se passera.

    Et du coup? Quand on sort de l'état de droit, tout est possible. Qu'est-ce qui se passe si on te force à te mettre à poil au travail, si on n'embauche que des femmes capables de montrer un certificat de stérilité, si l'informaticien lit les mails personnels, si le patron ne paye pas les cotisations sociales afichées sur la fiche de paye? Je ne vois pas ce que l'informatique change là-dessus. Des gains de productivité sur le harcèlement? Je ne pense pas que le coût du harcèlement par l'employeur soit réellement un facteur pris en compte; quand on en arrive là, il n'y a plus grand chose de rationnel.

  • [^] # Re: Scénario d'exploitation malveillante

    Posté par  . En réponse au journal Détection d'inactivité dans Google Chrome. Évalué à 4.

    Mouais. Pas convaincu : non seulement, tu ne sais jamais quand le chef va débarquer (qu'est-ce qui te fait dire qu'il passe exactement toutes les 5 minutes?), mais on ne parle que d'un vague tracker d'activité, qui a le même genre de granularité (s'il se déclenche après 5 minutes d'inactivité, alors c'est exactement la même chose).

    C'est une discussion qu'on a souvent ici, et je n'ai plus l'intention de convaincre personne, mais je trouve qu'il y a une différence fondamentale entre être surveillé (par quelqu'un) et être enregistré (par un système automatique ou une caméra). L'ordinateur ou le système automatique n'en a rien à faire de ta vie privée, c'est comme si ton chat te regardait changer de slip. Je ne vois sincèrement pas ce que ça pourrait être comparable avec un mec planqué dans un van avec des jumelles qui te regarde changer de slip. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi tant de gens préfèrent être surveillés par un être humain que par un système automatique, alors que j'ai exactement l'intuition inverse.

    Ce qui est éventuellement intrusif, c'est la manière dont les données du système automatique peuvent être accessibles à un être humain. Si l'ordinateur mouline et rapporte au patron à la fin du mois la durée moyenne de tes pauses, il n'y a aucune intrusion dans ta vie privée. Si par contre il croise le fait que tu as pris 1h de pause vendredi dernier et que ça correspond à l'anniversaire de ta femme, alors il rentre dans ta vie privée. Bien sûr, tu ne peux jamais être sûr de rien, mais il reste bien plus probable que ton patron se fout complètement de ta vie privée, et que s'il y accède, c'est seulement par accident , négligence, ou malveillance, et ça tombe bien, parce que c'est ça qui est puni par la loi.

    Le truc un peu paradoxal peut-être, c'est que c'est probablement pour des raisons légales que les informations les plus détaillées sont enregistrées. Si un patron veut licencier un salarié pour retards répétés par exemple, et si l'affaire va aux prud'hommes, l'employeur va devoir justifier sa position par des faits : X a été en retard de 37 minutes à telle date, de 43 minutes à telle autre date, etc. S'il ne fournit que des informations résumées (du style, 12 jours de retard par mois en moyenne sur les 3 derniers mois), le dossier semble mal parti : "Comment? Vous n'êtes même pas capable de dire quand Mr X a été en retard?". Les statistiques, ça peut servir en interne, quand on fixe des objectifs au salarié par exemple, mais quand ça passe sur le plan légal, il y a intérêt à ce que tous les détails soient documentés.

  • [^] # Re: dans un roulement à billes pardi

    Posté par  . En réponse au message récupération de billes de roulement. Évalué à 4.

    En tout cas, il ne faut surtout pas essayer de sortir les billes en écrasant le roulement avec un étau. C'est super dangereux, les billes partent très vite, et il ne vaut mieux pas s'en prendre dans les yeux.

  • [^] # Re: Diapason

    Posté par  . En réponse au journal "Corps Célestes", musique libre pseudo-classique. Évalué à 4.

    Bah, ça sonne bizarre parce que la bombarde est un instrument traditionnel, et que ça joue quand même très très faux :-)—la dernière note me semble un bon quart de ton trop basse, par exemple. Il y a des battements très audibles avec le biniou (qui ne doit pas être très juste non plus, mais j'ai les oreilles trop pourries pour déterminer qui est plus ou moins faux), c'est ça qui donne un caractère assez spécial à la musique.

  • [^] # Re: Diapason

    Posté par  . En réponse au journal "Corps Célestes", musique libre pseudo-classique. Évalué à 2.

    Au passage, pour ceux qui ont un bon système audio et qui veulent savoir à quoi ressemble un accord de La majeur juste, je conseille https://youtu.be/pzlw6fUux4o?t=87 . La qualité de l'enregistrement est vraiment extra, et c'est très perceptible que les accords sont plus justes que ce qu'on a l'habitude d'entendre.

  • [^] # Re: Scénario d'exploitation malveillante

    Posté par  . En réponse au journal Détection d'inactivité dans Google Chrome. Évalué à 4.

    Tu oublies un peu la relation de confiance entre employeur et employé qui devrait être naturelle

    Oui, elle devrait, mais elle ne l'est pas forcément, ça dépend de la culture locale, et surtout ça dépend des deux côtés. Je vois mal une boîte mettre en place des mesures de micro-pointage (parce que c'est ça dont on parle) si elle n'a pas été confrontée à des situations de fraude sur le temps de travail effectif.

    Sur le fond, bien sûr que je suis content de ne pas avoir un employeur qui minute mes pauses, je suis content d'être évalué sur ma production et pas mon temps de travail, et que la relation avec la productivité soit basée sur la confiance. Mais il n'y a pas d'obligation légale pour ça, il existe des entreprises où les salariés truandent leur employeur; je ne dis pas que la surveillance est nécessairement la bonne solution, mais ça n'a rien d'illégal quand le code du travail est respecté, et encore moins malveillant. Et si ça sert à accumuler des données sur les salariés qui glandent, bah est-ce que c'est mal en soi? Je veux dire, si ces salariés sont effectivement en train de glander alors qu'ils sont payés, ils doivent l'expliquer, blamer la méthode qui a servi à établir le glandage ne résoud pas le problème. Et personnellement, je crois que je préfèrerais me faire surveiller par un serveur que par un contremaitre qui passerait toutes les 5 minutes dans le couloir pour regarder mine de rien si je suis en train de faire la sieste. Question intrusion, quelqu'un qui vient en personne vérifier que je bosse, je trouverais ça bien plus flippant qu'un log des périodes de veille de l'ordinateur.

    En parlant de ça, je ferais peut-être mieux de retourner au taf que de glander sur Linuxfr. Remarquez, ça n'aurait pas déclenché le détecteur de veille du navigateur :-)