les caractéristiques revendiquées sont purement logicielles mais comme le brevet précise que le brevet couvre une machine, il est valable.
Je crois quand même que la seul présence d'un ordinateur pour exécuter le code n'est pas suffisant. Mais il y a d'autres mots magiques pour palier à ça.
Aujourd'hui et compte tenu de ce que j'ai vu dans les négociations auxquelles j'ai participé, je pense que le système des brevets est une fumisterie quel que soit le domaine d'application.
Tu peux développer ?
J'ai vu déjà plusieurs problèmes aux systèmes de brevet :
le brevet sur les découvertes en biologie (gène) qui ne sont pas des inventions,
le système de pool de brevet de constructeur pour mettre une barrière élevée à l'entré d'un marché (dans le prix d'un lecteur de DVD, le gros sont des royalties),
les brevets "champs de mines" : un gros acteur fait ce qu'il veut d'un petit, car le petit viole toujours un brevet du gros et est donc forcé de négocier (sauf patent troll qui ne produit rien).
Le principe d'amélioration du brevet qui permet de contourner un brevet existant, il suffit d'avoir un bon juriste
Le fait de pouvoir breveter n'importe quoi; l'état de l'art n'est pas brevetable, mais 2 choses ensemble de l'état de l'art l'est (ex : pont de résistance en diviseur de tension utilisé comme identifiant de batterie de téléphone portable)
Le fait que les offices n'ont aucun intérêt de refuser un brevet
Les vérifieurs de l'OEB n'ont qu'une demi-journée par brevet
A priori, le système de brevet détourne 15% de la R&D US selon une étude qui doit commencer à dater
Le problème principal concerne les politiques. Pour eux, le nombre de brevet déposé est un indicateur d'innovation ! On peut déposer un brevet, ou des dizaines pour la même chose (il y aurait 150 brevets sur la manière d'attachée le teflon sur un poêle Tefal).
Tant que les politiques seront autant ignare en science, on n'en sortira pas. Je croyais que la France était un pays d'ingénieur, mais c'est faux. La technique, c'est sale pour les élites. Les meilleurs vont dans la finance, ou les postes de direction.
" J'en retiens que le logiciel n'est pas brevetable et que les brevets logiciels demeurent illégaux en Europe."
Tout tient dans le en "tant que tel" ("as such") qui ne veut pas dire grand chose en droit. Ou plus exactement, n'est pas traduit pareil, selon les lois.
L'exemple typique sont les math non brevetables. On ne peut pas mettre de brevet sur une formule de compression. Mais si on lui trouve une application : sauver de la bande passante ou diminuer la taille d'un fichier, paf, brevetable. cf les turbo code.
C'est la théorie des mots magiques. Le droit allemand impose la présence des forces de la nature, au moins c'est clair.
Oui, donc pourquoi dire que c'est différent des US ? Dans les faits, c'est juste que cela ne tiendrait pas en justice. Cela veut dire que si tu as 1 M€ et 3 ans devant toi, tu peux aller contre un brevet. Bon courage.
Tu peux relire les liens que j'ai fournis, cela transparaît… Tu n'étais pas là lors des discussions sur les brevets triviaux (barre de progression et autres genre achat en un clic) ?
Si, j'ai même écrit plusieurs article sur le sujet et j'ai manifesté à Bruxelles.
Si tu es au courant, pourquoi dire qu'il y a une différence entre les US et l'UE sur le sujet ? Les textes sont différents, mais dans les faits, l'OEB s'en fout.
Si on fait une recherche "gcompris" sur la playstore, on tombe sur "Jeu educatif GCompris" avec pour auteur une personne. Difficile de savoir si il s'agit de gcompris, ou d'un clone.
Un bon point pour l'absence de demande d'autorisation, autre que le paiement à l'intérieur de l'application.
Pour cela, il faudrait utiliser des fonctions de l'OS ciblé. Pour être détecté, il "suffirait" que l'OS produise des logs. Dans ton exemple, c'est l'os qui gère les modules. Je pensais plus à des trucs genre hyperviseur.
Mais un malware en mémoire, peut réellement être invisible de l'OS ? J'ai du mal à le croire.
Si il active la moindre défense hardware, le cpu aura un comportement bizarre. Dans trustzone de ARM, il est possible de dérouter les interruptions dans la zone secure, avant de les envoyé vers l'OS. Il est peut être possible d'imiter un comportement normal, un peu comme avec les téchniques de VM x86 ?
Si les cpu peuvent recevoir des updates de microcode, on peut imaginer une manière de faire du masquage par ce moyen-là.
Cela doit être la partie la plus compliqué : Utilisation de la carte réseau (mettre les infos dans le padding parfois présent dans les protocoles), avec un drivers maison, ou usage des fonctionnalités d'un browser.
C'est sûr qu'ils doivent ruser pour ne pas se faire attraper par des firewalls. Ensuite, si les firewall sont des cisco…
Vu que le disque dure dispose d'un firmeware, il y a un cpu dessus. Les ordres de transmission viennent du bus SATA, à lui de renvoyer les données qu'il veut. Il peut donc créer des secteurs défecteux pour y stoquer des informations.
On peut même imaginer qu'il contrôle le boot, et se planque en ring0 ou au équivalent. Je serais curieux de voir si une vérification de la mémoire de ces zones est possible par les OS.
Les reconstructions des clefs RSA par analyse de la consommation existe depuis 10 ans sur les cartes à puces. Ce n'est qu'une version un peu plus évolué ici, qui utilise le son. Les contre mesures sont connu depuis longtemps.
Mais sous linux, j'ai un bug de l'espace, depuis peu de temps : le wifi se connecte plus à une borne, et une clef usb wifi ne se connecte pas non plus !
Cela fait un moment que l'on n'essaye plus de faire les mêmes interfaces sur des appareils aussi différent. Au final, cela ne fait prendre que le plus petit dénominateur commun, et les interfaces sont trop simplistes.
Disons qu'avec Android ont est obligé de se faire espionner par Google. Samsung rajoute sa couche que l'on ne peut pas virer. Et maintenant, MS s'invite aussi sur nos téléphones !
Cela devient du n'importe quoi.
Que Mozilla se dépêche de faire un téléphone correct, cela sera ma prochaine machine.
Je crois que tu viens de mettre le doigt sur un problème psychologique et non technique. On accusera toujours plus facilement le petit nouveau de "foutre la merde", mais jamais l'ancien qui est là depuis toujours.
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 3. Dernière modification le 27 février 2015 à 09:40.
Je crois quand même que la seul présence d'un ordinateur pour exécuter le code n'est pas suffisant. Mais il y a d'autres mots magiques pour palier à ça.
Tu peux développer ?
J'ai vu déjà plusieurs problèmes aux systèmes de brevet :
Le problème principal concerne les politiques. Pour eux, le nombre de brevet déposé est un indicateur d'innovation ! On peut déposer un brevet, ou des dizaines pour la même chose (il y aurait 150 brevets sur la manière d'attachée le teflon sur un poêle Tefal).
Tant que les politiques seront autant ignare en science, on n'en sortira pas. Je croyais que la France était un pays d'ingénieur, mais c'est faux. La technique, c'est sale pour les élites. Les meilleurs vont dans la finance, ou les postes de direction.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 3.
Tout tient dans le en "tant que tel" ("as such") qui ne veut pas dire grand chose en droit. Ou plus exactement, n'est pas traduit pareil, selon les lois.
L'exemple typique sont les math non brevetables. On ne peut pas mettre de brevet sur une formule de compression. Mais si on lui trouve une application : sauver de la bande passante ou diminuer la taille d'un fichier, paf, brevetable. cf les turbo code.
C'est la théorie des mots magiques. Le droit allemand impose la présence des forces de la nature, au moins c'est clair.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 3.
Je parle pas de 1M€ pour aller en justice de ma manière général. Mais du cout d'un procès autour des brevets.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 2.
Oui, donc pourquoi dire que c'est différent des US ? Dans les faits, c'est juste que cela ne tiendrait pas en justice. Cela veut dire que si tu as 1 M€ et 3 ans devant toi, tu peux aller contre un brevet. Bon courage.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 3.
Si, j'ai même écrit plusieurs article sur le sujet et j'ai manifesté à Bruxelles.
Si tu es au courant, pourquoi dire qu'il y a une différence entre les US et l'UE sur le sujet ? Les textes sont différents, mais dans les faits, l'OEB s'en fout.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Continuer son combat ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvel exemple de brevets logiciels comme freins à l'innovation et la recherche. Évalué à 4.
Tu m'expliques dans ce cas comment il peux exister un porte-feuille de brevets sur le mp3 déposés à l'OEB ?
Le mp3 c'est un algorithme mathématique et un format de fichier. Et pourtant, il y a des dizaines de brevet européenne dessus.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Le bon chasseur et le mauvais chasseur
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche systemd : l’init martyrisé, l’init bafoué, mais l’init libéré !. Évalué à 3.
C'est "raw-Text-based protocol" qui n'existe pas.
"La première sécurité est la liberté"
# android
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Comment faire la promotion d'un logiciel libre ?. Évalué à 2.
Si on fait une recherche "gcompris" sur la playstore, on tombe sur "Jeu educatif GCompris" avec pour auteur une personne. Difficile de savoir si il s'agit de gcompris, ou d'un clone.
Un bon point pour l'absence de demande d'autorisation, autre que le paiement à l'intérieur de l'application.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Assis / debout
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Retour d'expérience : bureau assis/debout. Évalué à 2.
Tient, c'est des personnes de Withings, ceux qui font une balance qui marche mal à 150€ (oui,je suis un peu aigri).
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Pourquoi s'embêtent-ils ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Effacer le téléchargement d'Internet, Total Wipes a essayé. Évalué à 4.
Ils ne peuvent que contre attaqué en justice pour demande abusive ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Pourquoi s'embêtent-ils ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Effacer le téléchargement d'Internet, Total Wipes a essayé. Évalué à 8.
Google pourrait aussi dire qu'au delà d'un certain taux d'erreur, de refuser pendant un temps, toutes requêtes en provenance du même organisme.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Question
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal De Snowden, Kaspersky, CitizenFour et Gemalto. Évalué à 2.
Pour cela, il faudrait utiliser des fonctions de l'OS ciblé. Pour être détecté, il "suffirait" que l'OS produise des logs. Dans ton exemple, c'est l'os qui gère les modules. Je pensais plus à des trucs genre hyperviseur.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Question
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal De Snowden, Kaspersky, CitizenFour et Gemalto. Évalué à 2.
Mais un malware en mémoire, peut réellement être invisible de l'OS ? J'ai du mal à le croire.
Si il active la moindre défense hardware, le cpu aura un comportement bizarre. Dans trustzone de ARM, il est possible de dérouter les interruptions dans la zone secure, avant de les envoyé vers l'OS. Il est peut être possible d'imiter un comportement normal, un peu comme avec les téchniques de VM x86 ?
Si les cpu peuvent recevoir des updates de microcode, on peut imaginer une manière de faire du masquage par ce moyen-là.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Question
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal De Snowden, Kaspersky, CitizenFour et Gemalto. Évalué à 3.
Cela doit être la partie la plus compliqué : Utilisation de la carte réseau (mettre les infos dans le padding parfois présent dans les protocoles), avec un drivers maison, ou usage des fonctionnalités d'un browser.
C'est sûr qu'ils doivent ruser pour ne pas se faire attraper par des firewalls. Ensuite, si les firewall sont des cisco…
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Question
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal De Snowden, Kaspersky, CitizenFour et Gemalto. Évalué à 5.
Quelques hypothèses :
Vu que le disque dure dispose d'un firmeware, il y a un cpu dessus. Les ordres de transmission viennent du bus SATA, à lui de renvoyer les données qu'il veut. Il peut donc créer des secteurs défecteux pour y stoquer des informations.
On peut même imaginer qu'il contrôle le boot, et se planque en ring0 ou au équivalent. Je serais curieux de voir si une vérification de la mémoire de ces zones est possible par les OS.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: À propos des clefs RSA
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse à la dépêche Pour plus de sécurité au bureau, évitez les chips (ou alors, chuchotez) !. Évalué à 3.
Les reconstructions des clefs RSA par analyse de la consommation existe depuis 10 ans sur les cartes à puces. Ce n'est qu'une version un peu plus évolué ici, qui utilise le son. Les contre mesures sont connu depuis longtemps.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: myrepo
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Gérer son espace de travail git avec "gws". Évalué à 2.
Est-ce que ces outils fonctionnent sous windows, dans cygwin par exemple ?
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: N'importe quoi
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Superfish ou: j'ai rien compris au logiciel propriétaire. Évalué à 10.
C'est clair que cela pousse l’intérêt de ne pas préinstaller l'os mais de laisser le choix.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: En gros, je résume avec une pelle :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Superfish ou: j'ai rien compris au logiciel propriétaire. Évalué à 3.
Dommage, c'est de belle machine. Sur d'autre forum, les gens ont l'air d’apprécier le SAV.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: En gros, je résume avec une pelle :
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Superfish ou: j'ai rien compris au logiciel propriétaire. Évalué à 3.
Sinon, il y a les Sony SVP qui sont léger et fin.
Mais sous linux, j'ai un bug de l'espace, depuis peu de temps : le wifi se connecte plus à une borne, et une clef usb wifi ne se connecte pas non plus !
"La première sécurité est la liberté"
# cheminé
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal RuggedPOD: le serveur dans le jardin ?. Évalué à 3.
C'est beau les radiateurs, mais le système le plus efficace, est de faire une cheminé. Faire de la source de chaleur, une source de convection d'air.
J'imagine qu'il suffit de placer votre boite dans un foyer classique ayant une longueur de cheminé pas trop ridicule (1m50 mini ?).
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Je rêve...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 4.
Cela fait un moment que l'on n'essaye plus de faire les mêmes interfaces sur des appareils aussi différent. Au final, cela ne fait prendre que le plus petit dénominateur commun, et les interfaces sont trop simplistes.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Spyware vraiment ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Microsoft utiliserait le chantage des brevets Android pour forcer Samsung à diffuser des spywares. Évalué à 9.
Disons qu'avec Android ont est obligé de se faire espionner par Google. Samsung rajoute sa couche que l'on ne peut pas virer. Et maintenant, MS s'invite aussi sur nos téléphones !
Cela devient du n'importe quoi.
Que Mozilla se dépêche de faire un téléphone correct, cela sera ma prochaine machine.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Un peu plus sur la matrice...
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal Pas seul dans la matrice. Évalué à 3.
J'espère que le chiffrement est du niveau de cryptocat.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: .
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . En réponse au journal systemd: je me lance. Évalué à 9.
Je crois que tu viens de mettre le doigt sur un problème psychologique et non technique. On accusera toujours plus facilement le petit nouveau de "foutre la merde", mais jamais l'ancien qui est là depuis toujours.
"La première sécurité est la liberté"