Tout à fait d'accord : la culture, c'est d'abord une œuvre collective qui naît de la contribution de chacun par l'appropriation/perception qu'il a/se fait du reste de la société. Un droit patrimoniale d'auteur qui dure au-delà de la vie de l'auteur et s'étend même aux simples ressemblances paraît un sûr moyen de tuer — ou à tout le moins de faire stagner — la culture.
Du coup, à quoi bon financer l'élagage d'un arbre supportant un si accablant effort en vue d'en arracher jusqu'à la dernière racine. N'est-ce pas de l'argent jeté par les fenêtres ? Ne faudrait-il pas commencer par arrêter le bulldozer des législations disney et compagnie ?
Et même si les lois sur le droit d'auteur redevenaient subitement favorable à la culture, y attribuer un budget serait-il pertinent ? L'air du temps semble être à la confusion la plus aveugle entre art, culture et spectacle. Un exemple : est-ce seulement une impression ou bien le terme poésie désigne, dans l'inconscient collectif, des textes sirupeux de niaiseries, arrangés en vers ; en tout cas, bien plus qu'il n'évoque le travail (ποίησις selon l'étymologie) sur les mots pour réaliser une œuvre qui transcende la prose. Autre exemple : pour les médias, l'artiste semble être tel interprète fulgurant ou tel performeur indécent, et la définition de l'art associée serait la capacité à attirer l'attention. Ou encore, l'art tient-il au fait de jeter des couleurs farfelues ou monotone sur une toile ; ou bien aux capacités de faire la toile, de créer les couleurs, ou encore d'analyser les arrangements potentiels et d'en théoriser les effets sur la perception humaine ? Et voici posée la dichotomie ; pour la société les « artistes » sont ceux qui pratiquent attirent le regard ; alors que le dictionnaire est formel : l’artisan ou l'ingénieur sont les artistes au sens noble de ce mot. Ce sont eux qui emploient et élaborent cet « ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l'homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat » (atilf).
En résumé, il me semble que même si le budget culture de l'état arrivait réellement aux mains des artistes actuels, il ne contribuerait probablement guère à la culture. L'art, au sens premier, partagé entre tous permet l’élévation de la culture. Les finances réellement employées pour la culture, à mon avis, sont donc essentiellement celles de l'éducation nationale et des diverses institutions qui visent à diffuser ou créer le savoir (utile). Le budget de la « culture » lui jouerait plutôt les circenses d'une locution romaine bien connue.
Mes plus plates excuses. Mes commentaires ne visaient pas à l'insulte. J'espère en particulier que vous n'imaginez pas un instant qu'un abruti sur linuxfr puisse vous considérer responsable de toutes les erreurs liés à la bibliographie qu'il a pu trouver dans divers articles dont vous n'avez certainement pas cure. La phrase en question se voulait donc humoristique. C'est visiblement un bide total.
Comme par ailleurs, il vous semble que je ne comprends rien de ce que vous écrivez ; et que réciproquement, selon moi, vous n'entendez rien à mon propre sabir comme à mon humour ; permettez-moi de vous présentez mes plus plates excuses pour cette succession de trois postes si impertinents qui ont suscité votre ire.
« on […] évalue […] quelles pertinence, nouveauté et rigueur apportent l'étude soumise pour évaluation »
Et l'un des éléments permettant de l'évaluer (l'étude) c'est de la comprendre dans son entièreté sans imaginer pouvoir disjoindre la bibliographie du reste. Dans le cas général il paraît donc indispensable (a priori, même si des exceptions peuvent apparaître) d'avoir la possibilité d'accéder à l'ensemble de la bibliographie citées par l'auteur. Cela implique donc un bon recouvrement entre les abonnement de votre bibliothèque et de celle de l'auteur.
« Si vous pensez qu'à chaque fois qu'un reviewer reçoit un papier, il lit les (souvent) dizaines et dizaines de références, vous vous trompez. »
OK, je tient mon explication. Vous êtes le coupable de toutes ces citations à contre ou faux sens qu'il m'arrive de relever lorsque j'étudie sérieusement la bibliographie d'un article. À moins que votre attitude vis-à-vis du travail de referee ne soit celle la plus généralement adoptée :-). Et votre propos me semble appuyer sensiblement (par l'exemple) mon point de vue — fondé sur une « très mauvaise connaissance de la façon dont le processus de review fonctionne » — sur la problématique en matière de rigueur des publications scientifique qui naît de la difficulté d'accès aux articles.
4.
« D'une, ce n'est pas parce qu'un reviewer lira toutes les réfs citées par une étude soumise à l'évaluation »
En effet. Néanmoins, s'il était possible d'évaluer sans connaître les articles cités en référence cela signifierait que les références ne sont données qu'à titre d'enrichissement du contenu de l'article. Bien souvent (en physique au moins) les auteurs utilisent les références pour fournir des éléments indispensable au raisonnement ; soit par des démonstrations, soit par des résultats expérimentaux. Pour faire un travail d'évaluation sérieux, le minimum serait d'évaluer l'à propos de ces citations.
Personnellement j'ai souvent eu à travailler avec des articles de mauvaise qualité qui n'auraient pas dû passer le stade de la relecture ; ou rencontré des erreurs grossières dont le fil pouvait être suivi durant des décennies de bibliographie. À mon avis, des évaluateurs faisant correctement leur travail auraient dû couper court à cela.
… Et pour que ces derniers fassent correctement leur travail une condition nécessaire mais pas suffisante (comme vous le soulignez en 4) aurait été qu'ils aient accès à la bibliographie citée.
Par ailleurs si parfois les problématiques d'accès aux articles et de multiplications des éditeurs se confondent pour des raisons bien naturelles mais un peu longue à discuter. Mon propos n'est pas d'entrer dans une polémique stérile sur ce sujet.
J'essayais juste de faire valoir très brièvement le point de vue suivant : si l'on admet qu'il faille accéder à la bibliographie d'une article pour bien en saisir la portée, la multiplication des revues payantes et des coûts d'abonnements pose nécessairement un problème pour l'évaluation rigoureuse. Cela me semblait être le point mal saisi par arnaudus dans sa réponse à N. Dumoulin.
Dans votre riposte à mon commentaire, vous soulignez à de multiples reprises à quel point il vous paraît inopportun de relire la bibliographie. Probablement travaillons dans des domaines scientifiques très disjoints ? Serait-ce l'explication du fait que le propos de N. Dumoulin me semble clair et pertinent alors qu'à vous et Arnaudus il semble paraître quasiment absurde ?
Il me semble que votre commentaire manque le problème.
La qualité scientifique d'un article est évaluée par des pairs qui relisent l'article. Pour ce faire ils ont besoin d'avoir accès aux articles cités en référence. Citer un article « fermé » c'est compromettre le travail du relecteur. Bien entendu, s'il est sérieux ce dernier pourrait simplement retourner l'œuvre sans l'évaluer. Mais sinon, il peut considérer comme naturel de ne pouvoir accéder à l'intégralité des sources, et du coup produire donner une évaluation mal fondée. Hors c'est précisément ce qui se passe dans le système actuel : trop d'articles, trop d'éditeurs, trop d'abonnements …
Prof. étant un métier à part entière, il est peut-être déraisonnable d'attendre de tous les enseignants qu'ils maîtrisent l'outil informatique dès qu'ils commencent à s'y auto-former. De tels propos me paraissent donc mal séant. D'autant plus que nul ne saurait ignorer le triste état de la formation enseignante ; les difficultés conjoncturelles et structurelles que rencontre l'éducation nationale ; et les contraintes propre au métier d'enseignant. Ou pas. Mais chaque métier ses difficultés et ses compétences. Il est donc de mauvais aloi de se moquer ainsi gratuitement sans apporter le moindre conseil utile.
Personnellement, je conseillerai à l'auteur du document d'éviter les format non standards et en particulier ceux provenant de mirosoft — une compagnie réputée pour sa capacité à s'enrichir grâce à l'exploitation de l'aveuglement, parfois volontaire, de ses victimes. Il me semble donc approprié de recommander d'éviter les « images » wmf. Et de leur préférer des formats standards : png, jpg ou svf selon les situations.
L'outil imagemagick est particulièrement polyvalent pour réaliser des conversions d'images (commande convert).
Sinon pour dessiner des graphiques, des logiciels libres tels que xmgrace, qtiplot ou inkscape peuvent être employés.
Mais le mieux, si ce n'est déjà fait, serait peut-être de se renseigner auprès de framasoft.
Si l'hypothèse évoquée ci-avant (que les problèmes proviennent des graphiques au format wmf) est juste, ces conseils devraient permettre d'éviter quelques nouveaux problèmes.
« - La mère protège sa progéniture
- La soif de comprendre et expliquer
- L'envie de montrer ce qu'on a découvert
- L'envie de refaire ce qui a été fait
- L'aide des plus faibles »
Ceux-là sont désormais passés de mode. Depuis le XIXème siècles jusqu'à Acta l'évolution semble avoir pris un sacré coup de pied au derrière…
« la question de l'intention de 'la nature' est une question tout à fait passionnante... »
La réponse à deux balles des physiciens du XVIIIème/XIXème siècles :
La nature met en place des processus pour dissiper l'énergie ; plus précisément la nature maximise l'entropie. Pas sûr qu'il faille chercher plus loin ses intentions. Les humains avec leurs technologies pour briser les noyaux lourd et bientôt peut-être fusionner efficacement les noyaux légers gagnent haut la main la palme des mécaniques naturelles à accroître l'entropie ; et évidemment rien n'interdit d'imaginer aller encore bien plus loin dans la course au plus grand dS/dt.
« […] un raisonnement simple permet de détruire complètement l'idée d'un Dieu […] »
Dommage qu'il y ait tant de cons trop bêtes pour comprendre ce raisonnement ; ou qu'il n'existe pas moyens de le partager avec tous les gens suffisamment intelligents qui pourraient être sauvés (;-) par le seul énoncé de cette démonstration !
Mais, au fait, puisque linuxfr offre ce moyen qui manquait à l'humanité de communiquer à au moins quelques parfaits inconnus ignorants, pourquoi ne pas en profiter pour nous expliciter cette formule vertueuse. Personnellement je l'ignore totalement. Peut-être arriverez-vous à m'arracher aux turpitudes de mon ignorance ; à moins que je ne sois trop stupide ; mais au moins vous aurez essayé.
« Un jour, il faudra qu'on explique à tous ces gens que Dieu, les dieux en général, sont comme le Père-Noël et la Petite Souris. Ils n'existent pas. »
Et la plupart s'accordera avec vous aisément sur ce point. Du moins les créationnistes (comme moi) puisque pour eux Dieu « est » et donc littéralement n'existe pas.
Selon moi, les inepties pointées par les liens du journal sont loin d'être surprenantes. J'irais même jusqu'à dire qu'elle sont d'un classicisme effrayant. N'est-il pas lassant
de voir régulièrement revenir de tels sujets ici ? Inéluctablement suivis par des réactions attendues, certaines élaborées et réfléchies et d'autres d'un niveau équivalent aux thèses citées pour lancer la logorrhée. Inéluctablement la même mécanique semble se mettre en place. Et tels des Sisyphes les fous de Dieu tentent d'asséner leur vérité aux fous de l'athéismes dont le comportement apparaît parfaitement symétrique ; le tout à peine arbitrer par des commentaires amusés des passants. Et évidemment rien d'utile ne ressort de tels débats entre des gens qui semblent s'imaginer pouvoir démontrer en trois phrases des indécidables de la raison. Ma foi, voilà qui est bien stérile :-).
Juste pour donner un petit témoignage de qq1 qui fréquente assidûment les médecins depuis quelques années :
En fait, en médecine de ville les vrais médicaments sont généralement prescrits avec la quasi certitude qu'ils n'auront pas d'effet. Par vrai médicaments j'entends essentiellement les antibiotiques. Le médecin de ville les ordonnes en générale de manière préventive pour éviter la surinfection d'une morbidité vraisemblablement virale. Il n'ont donc aucune efficacité. Qui plus est, même dans le cas d'une atteinte bactérienne, probable ou même avérée, votre médecin de ville (le mien en tout cas) ne testera quasiment jamais si vos parasite sont résistants au traitement. Dans un contexte ou la majorité des bactéries sont désormais poly-résistantes, cela laisse une très faible efficacité potentiel à l'antibiothérapie.
Évidemment, les privilégiés qui souffrent d'atteintes quasi létales et sont soignés dans un service de pointe d'un CHU recevront eux des médicaments réellement efficaces et adaptés puisque toutes les vérifications nécessaires seront faites. Mais il s'agit de bien moins d'une prescription sur mille.
Pour le reste, il me semble indubitable que la plupart des médicaments, qu'ils contiennent où non des substances actives, soignent bien plus fréquemment par effet placebo que par leur activité physiologique.
À, on me souffle que ce discours ignore la classe des traitements symptomatiques : analgésiques, antipyrétiques, etc. Parmi ceux-là se trouvent des molécules formidablement efficaces. Mais avez-vous remarqué avec quelle parcimonie il nous sont prescrits et remboursés ?
Au final je me demande bien à quoi bon ergoter sur le remboursement de l'homéothérapie quand, tout bien considéré, cette méthode n'est guère plus inefficace dans la pratique que ces concurrentes. Personnellement ce qui me scandalise, c'est bien plus l’obscurantisme forcené qui règne vis-à-vis d'une science qui concerne tout un chacun. Après tout, nous, les soignés, sommes responsables de la décision médicales la plus courante et la plus critique : le choix de consulter ou non un spécialiste. Et pour la prendre toute espèce de formation nous est refusée. C'est probablement cela qui coûte le plus à la sécurité sociale et surtout à la santé de la population générale.
À l'aube, au lendemain de la saint sylvestre, la java on en a souvent son compte. Du coup, je n'ai pas trop de commentaire sur votre code ou visiblement quelques coquilles trainaient.
En revanche, si vous en bavez avec la méthode des cofacteurs et que l'algorithme n'est pas imposé, pourquoi ne pas essayer une autre approche ? Il me semble — je parle d'expérience — que la programmation d'un calcul récursif de déterminants est très simple. Peut-être qu'essayer dans cette direction vaudrait le coup ?
En gros, le déterminant d'une matrice nxn est la somme des déterminants des sous-matrice (n-1)x(n-1) — obtenues par élimination d'une ligne et d'une colonne — multipliées par (-1) à la puissance (décalage de colonne + décalage de ligne). Et on recommence jusqu'aux déterminants 2x2. Ce calcul est inefficace au possible. Mais il a l'avantage d'être programmable en deux coups d'emacs^w^w^w de vim.
« Et ensuite, je trouve ahurissant qu'on puisse trouver des gens comme Pierre-Matthieu pour appeler de leur vœux le retour à la violence de la loi biblique tout en étant évalué à 10 sur LinuxFr ! »
Ça me ferait sans doute le même effet qu'à vous ; ce serait proprement hallucinant. En y réfléchissant à deux fois, on pourrait alors inférer l'hypothèse que les autres ont eu une interprétation différente de la votre de mon propos ; à moins, bien sûre, qu'ils ne se soient tous mués en des zombies assoiffés de sang comme moi ? Qui sait peut-être ont ils interprété très différemment l'idée qui n'était qu'esquissée dans la phrase :
« En conséquence ne devrait-on pas se mont[r]er bienveillant à l'égard de l'immigré. De ce point de vue, il est bien dommage que nous nous soyons collectivement dessaisi de notre héritage judéo-chrétien qui imposait un minimum de respect envers l'étranger (cf. la loi mosaïque dans la bible). »
Idée que je me permet de développer plus avant, afin de ne plus vous ulcérer. Donc cette loi mosaïque notoirement dure (la bible elle-même l'affirme, cf. Matthieu 19 par exemple) reconnaît des droits aux immigrés. Entre autre, elle interdit les discriminations à leur égard. On est bien loin de l'altière législation républicaine, précieux héritage des idées des lumières, développée sous les ors vertueux des démocraties immaculées. Législation honorable donc, mais qui ne se prive que de bien peu de vexations gratuites à l'égard des migrants…
Je profite de ce commentaire pour faire remarquer que la libre circulation des personnes ne me paraît absolument pas incompatible avec les idée d'état ou de pouvoirs locaux ; et elle ne me semble pas non plus impliquer nécessairement d'autres éléments de mondialisation tel que l'abolition des frontières, des cultures, ou de tout autre caractéristique idiosyncrasique. Les humains étant la substance vitale des nations, ils pourraient être comparés au sang ; et de même que les organes sont divers et souvent bien délimités alors qu'ils sont tous irrigués d'un même sang, rien dans la liberté de circulation des personnes ne semble antithétique avec l'existence d'organisations sociales variées de par le monde.
« Il n'est pas plus "naze" qu'un système autre […] »
Si. Par exemple, les pouces du Royaume-Uni et ceux des États-Unis d'Amérique sont sensiblement différents. Ce système est certes très répandu parce que de nombreuses personnes l'emploi nativement … depuis bien avant que la métrologie ne devienne une science rigoureuse. Et par ailleurs, il s'est répandu de par le monde bien trop tôt. Du coup, il présente de sensibles variations locales. Et ses définitions sont souvent excessivement floues. À tel point que son usage est souvent proscrit pour les applications sensibles, même dans les pays anglo-saxon.
Ce n'est donc pas pur chauvinisme que de vous contredire sur le passage cité.
À quoi sert un chercheur, je veux dire un chercheur expérimenté, pas le besogneux lambda ? Dans les autres pays, ils montent des dossiers, obtiennent des financements, font tourner leurs équipes, et même parfois se consacrent à l'activité dans laquelle ils excell(ai)ent le plus : la recherche. En France, si vous dirigez une équipe de recherche on vous demandera en sus de venir régulièrement faire le pieds de grue — tous les trois mois environs — devant les préfectures pour régler les tracasseries administratives qui sont faites à vos doctorants, post-doctorants, et autres chercheurs invités ; et une fois par étranger sous votre responsabilité, s'il vous plait.
Cette dépêche montre d'évidence à quel point le France est un pays vigoureux et prêt à repartir derechef vers l'avant. Notre système économique semble si totalement sclérosé que ce qui ailleurs est une force, pour nous est un handicape.
Dans un système non-négatif, plus vous disposez de force de travail, plus vous pouvez progresser vite et produire de la richesse. En France apparemment c'est le contraire.
Pour beaucoup de pays la problématique consiste à former efficacement la jeunesse pour construire la vigueur économique de demain. En France, il nous faut chasser promptement ces vils étrangers.
Beaucoup croient naïvement que les avancées technologiques accélèrent la croissance. Que nenni. Tout du moins pas en France. Cela semble certains si l'on en croit la vigueur avec laquelle certaines administrations s'emploient à embourber la recherche.
Suite à ces constatations, d'aucuns concluraient : la France c'est nulle. Et bien non ! Pire. La France semble être passée sous la nullité depuis bien longtemps. Ici on marche sur la tête : n'est ce pas un faveur en ce pays que de donner du travail ? Et ne faut-il pas une forte croissance pour offrir du travail à tout ces incapables de français. En total opposition avec les considérations économiques les plus élémentaires qui voudraient que ce soit le travail qui produise la richesse plutôt que le contraire ?
Encore un petit paragraphe pour discuter de l'immigration elle-même. Il me semble que peu de gens immigrent uniquement pour le plaisir. Ce sont le plus souvent des conditions de vie très difficiles qui peuvent pousser à de telles extrémités. Surtout si l'on est conscient de l'opprobre que l'on risque de recevoir dans son pays d'accueil.
En conséquence ne devrait-on pas se monter bienveillant à l'égard de l'immigré. De ce point de vue, il est bien dommage que nous nous soyons collectivement dessaisi de notre héritage judéo-chrétien qui imposait un minimum de respect envers l'étranger (cf. la loi mosaïque dans la bible).
Par ailleurs, un pays qui s'autoproclame celui de la liberté et de la démocratie (comme beaucoup d'autres) ne devrait-il pas se montrer extrêmement favorable à la liberté de circulation des personnes ?
Nonobstant le fait que cette liberté était proclamée dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (erreur promptement amendée par les appareils d'état et les premiers tyrans républicains), comment ne pas voir dans cette liberté l'un des meilleurs outils de l'individu face à l'injustice sociale érigée en système ?
En effet, qui est assez puissant pour lutter à mains nus contre un état ? Qui souhaite réellement tuer le sbire qui vient pour le torturer, mais qui n'est qu'une autre victime d'un mécanisme délétère ? Pouvoir fuir, c'est pouvoir dire non à l'état. Cela permet d'équilibrer naturellement les potentiels des états ; exactement de même que l'osmose permet d'équilibrer des potentiels chimiques. Si les populations retrouvaient leur liberté de mouvement, les appareils d'état les plus nocifs pourraient craindre la perte de leurs sujets. Et leurs systèmes seraient ainsi pousser à s'adapter. Au contraire, condamner injustement les gens en vertu de leur lieu de naissance à subir les outrages de dirigeant à la morale et aux capacités indigentes, voilà qui ne me paraît aucunement moral.
Moi je me dirige vers la boulangerie à la devanture avenante que j'ai remarquée en passant … Comme quoi on est tous différents.
Différences, revenons-y, qui justifient en partie la nécessité pour certains de communiquer en rendant publique certaines informations. Soyons donc un peu tolérant. Ce sont eux qui paient leurs tracts, encarts, néons, et autres spots. Et c'est bien leur liberté. Comme il est de la notre d'ignorer totalement les simagrées des publicitaires.
Honnêtement, je n'utilise pas adblock, surf butine régulièrement sur le web ; et pourtant j'ai l'impression de n'avoir guère vu plus d'une ou deux publicités au cours du mois écoulé. J'ai donc peu d'empathie avec ceux qui poussent des cris d'orfraie face aux publicités : je ne peux sans doute pas comprendre.
Il me semble qu'une lecture apaisée de la 1er réponse de ianux a coïn ne laisse guère planer de doute sur ses intentions humoristique ; aussi franches que sa désapprobation intégriste de toute forme de publicité. Ces insultes raisonnent alors vraiment comme des propos outranciers prononcés entre amis, sous forme de plaisanterie qu'il ne faudrait surtout pas prendre au premier degrés.
Pour en revenir au sujet, il me semble que la publicité est non seulement un mal nécessaire, mais encore une nécessité sociau-économique et potentiellement un vecteur d'informations importantes !
Eh oui, s'il avait fallu compter sur le bouche à oreille pour venter les mérites des machines à laver et des fer à repasser moderne, combien de temps madame Michu aurait-elle encore traiter le linge familiale (oui c'est sexiste) à l'ancienne ? Plus proche de nous, comment trouver le magasin informatique du coïn s'il n'a pas une belle enseigne publicitaire qui clignote ?
Alors certes la publicité tsunami à la coke sauce rolex … bof. Mais il me semble qu'au milieu de cette logorrhée permanente des publicitaires nous sommes parfois au bénéfice de tel ou tel annonce qui nous a fait découvrir tel produit ou service bien pertinent pour nos problèmes. Du coup, la nouvelle politique d'adblock ne me choque pas. Des publicités intelligemment ciblées et pas intrusives, voilà qui pourrait éventuellement valoir un coup d'œil un jour de désœuvrement ( pour notre ami google ;-).
Normalement, ma clef privée est cryptée avec de l'AES et un mot de passe raisonnablement fort. Cette question pourrait donc être reformulée ainsi : l'état de l'art actuel permet-il de faire vraiment confiance au couple mot de passe + cryptage AES(128, 192 ou 256) pour garantir un secret. Comme vous le soulignez, si une clef est livrée en claire, la question ne se pose pas.
Et ce tout en distillant négligemment quelques contre-vérités défavorables au public et qui creusent progressivement leur sillon dans les cerveaux ; en sorte que même les esprits avertis ont bien souvent du mal à ne pas ânonner outrageusement les leitmotivs du discours officiel.
« D’autant plus que, même s’il s’est assoupli pour mieux prendre en compte les besoins de l’utilisateur, le droit d’auteur reste très exclusif et largement en faveur du créateur. »
Et pourtant … On aurait pu croire que cette esperluette était bien à sa place ; une référence à la pratique de l'époque de M. d'Alembert en quelque sorte. En effet, si l'on tient compte du sujet (c'est le cas de le dire) de ce journal les recommandations de wikipedia paraissent bien anachroniques. Un bref passage par gallica — pour y consulter des éditions originales des œuvres de d'Alembert — pourrait peut-être vous en convaincre ?
En cherchant bien, il me semble certains que l'on pourrait multiplier à foison les exemples. Rien ne prouve que brevets et consorts favorisent l'innovation. Bien au contraire, l'histoire semble infliger un démenti cinglant à cette théorie ridicule. Il semble que les hommes n'aient pas attendu l'essore de la propriété intellectuelle pour inventer. Sinon, probablement que nous vivrions encore comme des singes.
Un modèle économique ne signifie pas le même modèle économique que le reste ; si tant est qu'il n'y en ai qu'un seul.
Force est de constater qu'à l'heure actuelle, le libre fonctionne plutôt bien malgrés quelques disques rayés.
Justement ce succès de certains OGM sur lequel vous revenez. Jusqu'ici les seuls échos que j'ai jamais pu entendre font états de l'échec patent (appréciez le jeux de mot) de nombre d'OGM.
« […] il faut bien un système pour permettre aux entreprises de faire du profit […] »
Oui. Mais pour un libéral, le système est tout trouvé : il s'agit de l'utilité économique. Si une industrie est réellement utile, elle devrait nécessairement trouver son modèle économique ; et ce sans le support de lobbyings et de lois (liberticides). C'est là probablement une position un peu fleur bleue. Mais l'exemple des modèles économiques du logiciel libre, qui semble prospérer contre toute logique législative et capitaliste, me semble l'étayer quelque peu, et mieux que toute élucubration théorique.
« Je ne défends personne. Je donne un avis. »
Et tous en sont bien conscient. Simplement, cet avis va dans le sens de multinationales à la réputation sulfureuse. Aussi, quelle que soient vos qualités d'écriture et de réflexion, il faut vous attendre à ce que vos propos soient reçus avec une certaine fraicheur.
Sur ce, juste une dernière remarque de ma part. Vous mentionnez, plus haut, que vous allez plongez prochainement dans le milieu de l'agro. Je n'y connais rien, mais j'ai eu l'occasion d'entendre en directe le témoignage d'une personne ayant eu des hautes responsabilités européennes et mondiale dans ce milieu. Il était plein de désillusions et ses vues exprimées semblaient aux antipodes des vôtres. Je ne vous souhaite aucunement de telles déconvenues, bien au contraire. Mais au cas où, soyez avertis.
Ce monsieur à l'air de s'y connaître bien plus que moi. J'aurais d'ailleurs tendance à le croire pour l'hoax sur l'inde tant les chiffres avancées paraissent terrifiants et dépourvus de sources. Pourtant en lisant sa réaction, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'elle n'est pas dépourvue de ce qui ressemble à un parti pris très sensible.
En particulier, comment quelqu'un qui connaît aussi bien l'évolution par sélection humaine des plantes — puisqu'il nous montre l'évolution de la téosinte au maïs moderne — peut-il laisser entendre que la diversité génétique, et les méthodes de sélection à l'ancienne sont nécessairement inefficaces ?
À la fois, face au point de vue un peu extrême (litote pour ceux qui n'auraient pas compris) pris par le journal, on comprend bien que les réactions du camp d'en face soient également déséquilibrés. Mais du coup, cela ôte nécessairement de la crédibilité à une réaction qui bien étayée par quelques sources[*] auraient eu un intérêt encore bien plus grand.
Quoiqu'il en soit, il me semble que l'idée suivante — apparemment défendue par le monsieur — reste fondamentalement erronée : « protéger la propriété intellectuelle favorise l'innovation. »
Où a-t-on déjà vu que la construction de remparts poussait les armées à la mobilité ? Le confort douillé de Capoue est-il désormais considérer par les historiens comme l'explication de la destruction totale de Rome par Hannibal ? Dans quel pays l'accroissement des rentes au détriment du travail fait-il augmenter la production ? Les succès que l'on sait de l'économie actuelle, qui repose sur l'innovation et l'entreprenariat des plus nantis, ne sont-elles pas un flagrant démentis de cette thèse ?
Au final, cette réaction de tgylzh éveille ma curiosité, mais fais feu de paille. Forcément (et peut être hélas), quand on prend la parole pour défendre des géants spécialistes supposés de la désinformation, ne faut-il pas s'attendre à devoir justifier doublement, voire triplement son propos ?
[*] En particulier sur pas mal d'affirmations qui vont à contre-courant de ce qui s'entend sur le sujet.
[^] # Re: Budget global
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vous avez internet, vous financez la musique française. Évalué à 4.
Tout à fait d'accord : la culture, c'est d'abord une œuvre collective qui naît de la contribution de chacun par l'appropriation/perception qu'il a/se fait du reste de la société. Un droit patrimoniale d'auteur qui dure au-delà de la vie de l'auteur et s'étend même aux simples ressemblances paraît un sûr moyen de tuer — ou à tout le moins de faire stagner — la culture.
Du coup, à quoi bon financer l'élagage d'un arbre supportant un si accablant effort en vue d'en arracher jusqu'à la dernière racine. N'est-ce pas de l'argent jeté par les fenêtres ? Ne faudrait-il pas commencer par arrêter le bulldozer des législations disney et compagnie ?
Et même si les lois sur le droit d'auteur redevenaient subitement favorable à la culture, y attribuer un budget serait-il pertinent ? L'air du temps semble être à la confusion la plus aveugle entre art, culture et spectacle. Un exemple : est-ce seulement une impression ou bien le terme poésie désigne, dans l'inconscient collectif, des textes sirupeux de niaiseries, arrangés en vers ; en tout cas, bien plus qu'il n'évoque le travail (ποίησις selon l'étymologie) sur les mots pour réaliser une œuvre qui transcende la prose. Autre exemple : pour les médias, l'artiste semble être tel interprète fulgurant ou tel performeur indécent, et la définition de l'art associée serait la capacité à attirer l'attention. Ou encore, l'art tient-il au fait de jeter des couleurs farfelues ou monotone sur une toile ; ou bien aux capacités de faire la toile, de créer les couleurs, ou encore d'analyser les arrangements potentiels et d'en théoriser les effets sur la perception humaine ? Et voici posée la dichotomie ; pour la société les « artistes » sont ceux qui pratiquent attirent le regard ; alors que le dictionnaire est formel : l’artisan ou l'ingénieur sont les artistes au sens noble de ce mot. Ce sont eux qui emploient et élaborent cet « ensemble de moyens, de procédés conscients par lesquels l'homme tend à une certaine fin, cherche à atteindre un certain résultat » (atilf).
En résumé, il me semble que même si le budget culture de l'état arrivait réellement aux mains des artistes actuels, il ne contribuerait probablement guère à la culture. L'art, au sens premier, partagé entre tous permet l’élévation de la culture. Les finances réellement employées pour la culture, à mon avis, sont donc essentiellement celles de l'éducation nationale et des diverses institutions qui visent à diffuser ou créer le savoir (utile). Le budget de la « culture » lui jouerait plutôt les circenses d'une locution romaine bien connue.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: boycotter … jusqu'où ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 1.
Mes plus plates excuses. Mes commentaires ne visaient pas à l'insulte. J'espère en particulier que vous n'imaginez pas un instant qu'un abruti sur linuxfr puisse vous considérer responsable de toutes les erreurs liés à la bibliographie qu'il a pu trouver dans divers articles dont vous n'avez certainement pas cure. La phrase en question se voulait donc humoristique. C'est visiblement un bide total.
Comme par ailleurs, il vous semble que je ne comprends rien de ce que vous écrivez ; et que réciproquement, selon moi, vous n'entendez rien à mon propre sabir comme à mon humour ; permettez-moi de vous présentez mes plus plates excuses pour cette succession de trois postes si impertinents qui ont suscité votre ire.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: boycotter … jusqu'où ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 2.
1 oui
2 précisément
3
Et l'un des éléments permettant de l'évaluer (l'étude) c'est de la comprendre dans son entièreté sans imaginer pouvoir disjoindre la bibliographie du reste. Dans le cas général il paraît donc indispensable (a priori, même si des exceptions peuvent apparaître) d'avoir la possibilité d'accéder à l'ensemble de la bibliographie citées par l'auteur. Cela implique donc un bon recouvrement entre les abonnement de votre bibliothèque et de celle de l'auteur.
OK, je tient mon explication. Vous êtes le coupable de toutes ces citations à contre ou faux sens qu'il m'arrive de relever lorsque j'étudie sérieusement la bibliographie d'un article. À moins que votre attitude vis-à-vis du travail de referee ne soit celle la plus généralement adoptée :-). Et votre propos me semble appuyer sensiblement (par l'exemple) mon point de vue — fondé sur une « très mauvaise connaissance de la façon dont le processus de review fonctionne » — sur la problématique en matière de rigueur des publications scientifique qui naît de la difficulté d'accès aux articles.
4.
En effet. Néanmoins, s'il était possible d'évaluer sans connaître les articles cités en référence cela signifierait que les références ne sont données qu'à titre d'enrichissement du contenu de l'article. Bien souvent (en physique au moins) les auteurs utilisent les références pour fournir des éléments indispensable au raisonnement ; soit par des démonstrations, soit par des résultats expérimentaux. Pour faire un travail d'évaluation sérieux, le minimum serait d'évaluer l'à propos de ces citations.
Personnellement j'ai souvent eu à travailler avec des articles de mauvaise qualité qui n'auraient pas dû passer le stade de la relecture ; ou rencontré des erreurs grossières dont le fil pouvait être suivi durant des décennies de bibliographie. À mon avis, des évaluateurs faisant correctement leur travail auraient dû couper court à cela.
… Et pour que ces derniers fassent correctement leur travail une condition nécessaire mais pas suffisante (comme vous le soulignez en 4) aurait été qu'ils aient accès à la bibliographie citée.
Par ailleurs si parfois les problématiques d'accès aux articles et de multiplications des éditeurs se confondent pour des raisons bien naturelles mais un peu longue à discuter. Mon propos n'est pas d'entrer dans une polémique stérile sur ce sujet.
J'essayais juste de faire valoir très brièvement le point de vue suivant : si l'on admet qu'il faille accéder à la bibliographie d'une article pour bien en saisir la portée, la multiplication des revues payantes et des coûts d'abonnements pose nécessairement un problème pour l'évaluation rigoureuse. Cela me semblait être le point mal saisi par arnaudus dans sa réponse à N. Dumoulin.
Dans votre riposte à mon commentaire, vous soulignez à de multiples reprises à quel point il vous paraît inopportun de relire la bibliographie. Probablement travaillons dans des domaines scientifiques très disjoints ? Serait-ce l'explication du fait que le propos de N. Dumoulin me semble clair et pertinent alors qu'à vous et Arnaudus il semble paraître quasiment absurde ?
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[^] # Re: boycotter … jusqu'où ?
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Le libre accès et l'appel au boycott contre Elsevier. Évalué à 1. Dernière modification le 24 janvier 2012 à 15:37.
Il me semble que votre commentaire manque le problème.
La qualité scientifique d'un article est évaluée par des pairs qui relisent l'article. Pour ce faire ils ont besoin d'avoir accès aux articles cités en référence. Citer un article « fermé » c'est compromettre le travail du relecteur. Bien entendu, s'il est sérieux ce dernier pourrait simplement retourner l'œuvre sans l'évaluer. Mais sinon, il peut considérer comme naturel de ne pouvoir accéder à l'intégralité des sources, et du coup produire donner une évaluation mal fondée. Hors c'est précisément ce qui se passe dans le système actuel : trop d'articles, trop d'éditeurs, trop d'abonnements …
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[^] # Re: ca freeze quand je scrolle dedans
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Problème Libreoffice avec les maths. Évalué à 4.
Prof. étant un métier à part entière, il est peut-être déraisonnable d'attendre de tous les enseignants qu'ils maîtrisent l'outil informatique dès qu'ils commencent à s'y auto-former. De tels propos me paraissent donc mal séant. D'autant plus que nul ne saurait ignorer le triste état de la formation enseignante ; les difficultés conjoncturelles et structurelles que rencontre l'éducation nationale ; et les contraintes propre au métier d'enseignant. Ou pas. Mais chaque métier ses difficultés et ses compétences. Il est donc de mauvais aloi de se moquer ainsi gratuitement sans apporter le moindre conseil utile.
Personnellement, je conseillerai à l'auteur du document d'éviter les format non standards et en particulier ceux provenant de mirosoft — une compagnie réputée pour sa capacité à s'enrichir grâce à l'exploitation de l'aveuglement, parfois volontaire, de ses victimes. Il me semble donc approprié de recommander d'éviter les « images » wmf. Et de leur préférer des formats standards : png, jpg ou svf selon les situations.
L'outil imagemagick est particulièrement polyvalent pour réaliser des conversions d'images (commande convert).
Sinon pour dessiner des graphiques, des logiciels libres tels que xmgrace, qtiplot ou inkscape peuvent être employés.
Mais le mieux, si ce n'est déjà fait, serait peut-être de se renseigner auprès de framasoft.
Si l'hypothèse évoquée ci-avant (que les problèmes proviennent des graphiques au format wmf) est juste, ces conseils devraient permettre d'éviter quelques nouveaux problèmes.
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[^] # Re: C'est d'un classique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.
s/hypothèses/modèles/g
s/expliquer/décrire/g
Amha.
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[^] # Re: C'est d'un classique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.
Ceux-là sont désormais passés de mode. Depuis le XIXème siècles jusqu'à Acta l'évolution semble avoir pris un sacré coup de pied au derrière…
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[^] # Re: C'est d'un classique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 3.
La réponse à deux balles des physiciens du XVIIIème/XIXème siècles :
La nature met en place des processus pour dissiper l'énergie ; plus précisément la nature maximise l'entropie. Pas sûr qu'il faille chercher plus loin ses intentions. Les humains avec leurs technologies pour briser les noyaux lourd et bientôt peut-être fusionner efficacement les noyaux légers gagnent haut la main la palme des mécaniques naturelles à accroître l'entropie ; et évidemment rien n'interdit d'imaginer aller encore bien plus loin dans la course au plus grand dS/dt.
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[^] # C'est d'un classique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Plaisir de lire, réjouissance du malheur d'autrui.. Évalué à 2.
Dommage qu'il y ait tant de cons trop bêtes pour comprendre ce raisonnement ; ou qu'il n'existe pas moyens de le partager avec tous les gens suffisamment intelligents qui pourraient être sauvés (;-) par le seul énoncé de cette démonstration !
Mais, au fait, puisque linuxfr offre ce moyen qui manquait à l'humanité de communiquer à au moins quelques parfaits inconnus ignorants, pourquoi ne pas en profiter pour nous expliciter cette formule vertueuse. Personnellement je l'ignore totalement. Peut-être arriverez-vous à m'arracher aux turpitudes de mon ignorance ; à moins que je ne sois trop stupide ; mais au moins vous aurez essayé.
Et la plupart s'accordera avec vous aisément sur ce point. Du moins les créationnistes (comme moi) puisque pour eux Dieu « est » et donc littéralement n'existe pas.
Selon moi, les inepties pointées par les liens du journal sont loin d'être surprenantes. J'irais même jusqu'à dire qu'elle sont d'un classicisme effrayant. N'est-il pas lassant
de voir régulièrement revenir de tels sujets ici ? Inéluctablement suivis par des réactions attendues, certaines élaborées et réfléchies et d'autres d'un niveau équivalent aux thèses citées pour lancer la logorrhée. Inéluctablement la même mécanique semble se mettre en place. Et tels des Sisyphes les fous de Dieu tentent d'asséner leur vérité aux fous de l'athéismes dont le comportement apparaît parfaitement symétrique ; le tout à peine arbitrer par des commentaires amusés des passants. Et évidemment rien d'utile ne ressort de tels débats entre des gens qui semblent s'imaginer pouvoir démontrer en trois phrases des indécidables de la raison. Ma foi, voilà qui est bien stérile :-).
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[^] # Re: l'homéopathie
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Le violon et son contexte. Évalué à 7.
Juste pour donner un petit témoignage de qq1 qui fréquente assidûment les médecins depuis quelques années :
En fait, en médecine de ville les vrais médicaments sont généralement prescrits avec la quasi certitude qu'ils n'auront pas d'effet. Par vrai médicaments j'entends essentiellement les antibiotiques. Le médecin de ville les ordonnes en générale de manière préventive pour éviter la surinfection d'une morbidité vraisemblablement virale. Il n'ont donc aucune efficacité. Qui plus est, même dans le cas d'une atteinte bactérienne, probable ou même avérée, votre médecin de ville (le mien en tout cas) ne testera quasiment jamais si vos parasite sont résistants au traitement. Dans un contexte ou la majorité des bactéries sont désormais poly-résistantes, cela laisse une très faible efficacité potentiel à l'antibiothérapie.
Évidemment, les privilégiés qui souffrent d'atteintes quasi létales et sont soignés dans un service de pointe d'un CHU recevront eux des médicaments réellement efficaces et adaptés puisque toutes les vérifications nécessaires seront faites. Mais il s'agit de bien moins d'une prescription sur mille.
Pour le reste, il me semble indubitable que la plupart des médicaments, qu'ils contiennent où non des substances actives, soignent bien plus fréquemment par effet placebo que par leur activité physiologique.
À, on me souffle que ce discours ignore la classe des traitements symptomatiques : analgésiques, antipyrétiques, etc. Parmi ceux-là se trouvent des molécules formidablement efficaces. Mais avez-vous remarqué avec quelle parcimonie il nous sont prescrits et remboursés ?
Au final je me demande bien à quoi bon ergoter sur le remboursement de l'homéothérapie quand, tout bien considéré, cette méthode n'est guère plus inefficace dans la pratique que ces concurrentes. Personnellement ce qui me scandalise, c'est bien plus l’obscurantisme forcené qui règne vis-à-vis d'une science qui concerne tout un chacun. Après tout, nous, les soignés, sommes responsables de la décision médicales la plus courante et la plus critique : le choix de consulter ou non un spécialiste. Et pour la prendre toute espèce de formation nous est refusée. C'est probablement cela qui coûte le plus à la sécurité sociale et surtout à la santé de la population générale.
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# méthode récursive
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message Programme Déterminant matrice carrée. Évalué à 2.
À l'aube, au lendemain de la saint sylvestre, la java on en a souvent son compte. Du coup, je n'ai pas trop de commentaire sur votre code ou visiblement quelques coquilles trainaient.
En revanche, si vous en bavez avec la méthode des cofacteurs et que l'algorithme n'est pas imposé, pourquoi ne pas essayer une autre approche ? Il me semble — je parle d'expérience — que la programmation d'un calcul récursif de déterminants est très simple. Peut-être qu'essayer dans cette direction vaudrait le coup ?
En gros, le déterminant d'une matrice nxn est la somme des déterminants des sous-matrice (n-1)x(n-1) — obtenues par élimination d'une ligne et d'une colonne — multipliées par (-1) à la puissance (décalage de colonne + décalage de ligne). Et on recommence jusqu'aux déterminants 2x2. Ce calcul est inefficace au possible. Mais il a l'avantage d'être programmable en deux coups d'emacs^w^w^w de vim.
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[^] # Re: Pareil dans la recherche
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche De la directive Guéant/Bertrand, notamment sur le secteur de l'informatique. Évalué à 2.
Ça me ferait sans doute le même effet qu'à vous ; ce serait proprement hallucinant. En y réfléchissant à deux fois, on pourrait alors inférer l'hypothèse que les autres ont eu une interprétation différente de la votre de mon propos ; à moins, bien sûre, qu'ils ne se soient tous mués en des zombies assoiffés de sang comme moi ? Qui sait peut-être ont ils interprété très différemment l'idée qui n'était qu'esquissée dans la phrase :
Idée que je me permet de développer plus avant, afin de ne plus vous ulcérer. Donc cette loi mosaïque notoirement dure (la bible elle-même l'affirme, cf. Matthieu 19 par exemple) reconnaît des droits aux immigrés. Entre autre, elle interdit les discriminations à leur égard. On est bien loin de l'altière législation républicaine, précieux héritage des idées des lumières, développée sous les ors vertueux des démocraties immaculées. Législation honorable donc, mais qui ne se prive que de bien peu de vexations gratuites à l'égard des migrants…
Je profite de ce commentaire pour faire remarquer que la libre circulation des personnes ne me paraît absolument pas incompatible avec les idée d'état ou de pouvoirs locaux ; et elle ne me semble pas non plus impliquer nécessairement d'autres éléments de mondialisation tel que l'abolition des frontières, des cultures, ou de tout autre caractéristique idiosyncrasique. Les humains étant la substance vitale des nations, ils pourraient être comparés au sang ; et de même que les organes sont divers et souvent bien délimités alors qu'ils sont tous irrigués d'un même sang, rien dans la liberté de circulation des personnes ne semble antithétique avec l'existence d'organisations sociales variées de par le monde.
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[^] # Re: Grmbl de système impérial
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche La frénésie des imprimantes 3D. Évalué à 10.
Si. Par exemple, les pouces du Royaume-Uni et ceux des États-Unis d'Amérique sont sensiblement différents. Ce système est certes très répandu parce que de nombreuses personnes l'emploi nativement … depuis bien avant que la métrologie ne devienne une science rigoureuse. Et par ailleurs, il s'est répandu de par le monde bien trop tôt. Du coup, il présente de sensibles variations locales. Et ses définitions sont souvent excessivement floues. À tel point que son usage est souvent proscrit pour les applications sensibles, même dans les pays anglo-saxon.
Ce n'est donc pas pur chauvinisme que de vous contredire sur le passage cité.
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# Pareil dans la recherche
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche De la directive Guéant/Bertrand, notamment sur le secteur de l'informatique. Évalué à 10.
À quoi sert un chercheur, je veux dire un chercheur expérimenté, pas le besogneux lambda ? Dans les autres pays, ils montent des dossiers, obtiennent des financements, font tourner leurs équipes, et même parfois se consacrent à l'activité dans laquelle ils excell(ai)ent le plus : la recherche. En France, si vous dirigez une équipe de recherche on vous demandera en sus de venir régulièrement faire le pieds de grue — tous les trois mois environs — devant les préfectures pour régler les tracasseries administratives qui sont faites à vos doctorants, post-doctorants, et autres chercheurs invités ; et une fois par étranger sous votre responsabilité, s'il vous plait.
Cette dépêche montre d'évidence à quel point le France est un pays vigoureux et prêt à repartir derechef vers l'avant. Notre système économique semble si totalement sclérosé que ce qui ailleurs est une force, pour nous est un handicape.
Dans un système non-négatif, plus vous disposez de force de travail, plus vous pouvez progresser vite et produire de la richesse. En France apparemment c'est le contraire.
Pour beaucoup de pays la problématique consiste à former efficacement la jeunesse pour construire la vigueur économique de demain. En France, il nous faut chasser promptement ces vils étrangers.
Beaucoup croient naïvement que les avancées technologiques accélèrent la croissance. Que nenni. Tout du moins pas en France. Cela semble certains si l'on en croit la vigueur avec laquelle certaines administrations s'emploient à embourber la recherche.
Suite à ces constatations, d'aucuns concluraient : la France c'est nulle. Et bien non ! Pire. La France semble être passée sous la nullité depuis bien longtemps. Ici on marche sur la tête : n'est ce pas un faveur en ce pays que de donner du travail ? Et ne faut-il pas une forte croissance pour offrir du travail à tout ces incapables de français. En total opposition avec les considérations économiques les plus élémentaires qui voudraient que ce soit le travail qui produise la richesse plutôt que le contraire ?
Encore un petit paragraphe pour discuter de l'immigration elle-même. Il me semble que peu de gens immigrent uniquement pour le plaisir. Ce sont le plus souvent des conditions de vie très difficiles qui peuvent pousser à de telles extrémités. Surtout si l'on est conscient de l'opprobre que l'on risque de recevoir dans son pays d'accueil.
En conséquence ne devrait-on pas se monter bienveillant à l'égard de l'immigré. De ce point de vue, il est bien dommage que nous nous soyons collectivement dessaisi de notre héritage judéo-chrétien qui imposait un minimum de respect envers l'étranger (cf. la loi mosaïque dans la bible).
Par ailleurs, un pays qui s'autoproclame celui de la liberté et de la démocratie (comme beaucoup d'autres) ne devrait-il pas se montrer extrêmement favorable à la liberté de circulation des personnes ?
Nonobstant le fait que cette liberté était proclamée dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 (erreur promptement amendée par les appareils d'état et les premiers tyrans républicains), comment ne pas voir dans cette liberté l'un des meilleurs outils de l'individu face à l'injustice sociale érigée en système ?
En effet, qui est assez puissant pour lutter à mains nus contre un état ? Qui souhaite réellement tuer le sbire qui vient pour le torturer, mais qui n'est qu'une autre victime d'un mécanisme délétère ? Pouvoir fuir, c'est pouvoir dire non à l'état. Cela permet d'équilibrer naturellement les potentiels des états ; exactement de même que l'osmose permet d'équilibrer des potentiels chimiques. Si les populations retrouvaient leur liberté de mouvement, les appareils d'état les plus nocifs pourraient craindre la perte de leurs sujets. Et leurs systèmes seraient ainsi pousser à s'adapter. Au contraire, condamner injustement les gens en vertu de leur lieu de naissance à subir les outrages de dirigeant à la morale et aux capacités indigentes, voilà qui ne me paraît aucunement moral.
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[^] # Re: hum hum
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 2.
Moi je me dirige vers la boulangerie à la devanture avenante que j'ai remarquée en passant … Comme quoi on est tous différents.
Différences, revenons-y, qui justifient en partie la nécessité pour certains de communiquer en rendant publique certaines informations. Soyons donc un peu tolérant. Ce sont eux qui paient leurs tracts, encarts, néons, et autres spots. Et c'est bien leur liberté. Comme il est de la notre d'ignorer totalement les simagrées des publicitaires.
Honnêtement, je n'utilise pas adblock,
surfbutine régulièrement sur le web ; et pourtant j'ai l'impression de n'avoir guère vu plus d'une ou deux publicités au cours du mois écoulé. J'ai donc peu d'empathie avec ceux qui poussent des cris d'orfraie face aux publicités : je ne peux sans doute pas comprendre.« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: hum hum
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Adblock Plus Vraiment. Évalué à 5. Dernière modification le 15 décembre 2011 à 08:07.
Il me semble qu'une lecture apaisée de la 1er réponse de ianux a coïn ne laisse guère planer de doute sur ses intentions humoristique ; aussi franches que sa désapprobation intégriste de toute forme de publicité. Ces insultes raisonnent alors vraiment comme des propos outranciers prononcés entre amis, sous forme de plaisanterie qu'il ne faudrait surtout pas prendre au premier degrés.
Pour en revenir au sujet, il me semble que la publicité est non seulement un mal nécessaire, mais encore une nécessité sociau-économique et potentiellement un vecteur d'informations importantes !
Eh oui, s'il avait fallu compter sur le bouche à oreille pour venter les mérites des machines à laver et des fer à repasser moderne, combien de temps madame Michu aurait-elle encore traiter le linge familiale (oui c'est sexiste) à l'ancienne ? Plus proche de nous, comment trouver le magasin informatique du coïn s'il n'a pas une belle enseigne publicitaire qui clignote ?
Alors certes la publicité tsunami à la coke sauce rolex … bof. Mais il me semble qu'au milieu de cette logorrhée permanente des publicitaires nous sommes parfois au bénéfice de tel ou tel annonce qui nous a fait découvrir tel produit ou service bien pertinent pour nos problèmes. Du coup, la nouvelle politique d'adblock ne me choque pas. Des publicités intelligemment ciblées et pas intrusives, voilà qui pourrait éventuellement valoir un coup d'œil un jour de désœuvrement ( pour notre ami google ;-).
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[^] # Re: Juste une remarque
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au message /etc/ssh/moduli. Évalué à 2.
Normalement, ma clef privée est cryptée avec de l'AES et un mot de passe raisonnablement fort. Cette question pourrait donc être reformulée ainsi : l'état de l'art actuel permet-il de faire vraiment confiance au couple mot de passe + cryptage AES(128, 192 ou 256) pour garantir un secret. Comme vous le soulignez, si une clef est livrée en claire, la question ne se pose pas.
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[^] # Re: A noter
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Revue de presse de l'April pour la semaine 49 de l'année 2011. Évalué à 6.
Et ce tout en distillant négligemment quelques contre-vérités défavorables au public et qui creusent progressivement leur sillon dans les cerveaux ; en sorte que même les esprits avertis ont bien souvent du mal à ne pas ânonner outrageusement les leitmotivs du discours officiel.
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[^] # Re: Chipotage typographique
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse à la dépêche Séminaire Fac Orsay « Nouvelles pratiques et cultures du numérique dans les sciences et technos ». Évalué à 2.
Et pourtant … On aurait pu croire que cette esperluette était bien à sa place ; une référence à la pratique de l'époque de M. d'Alembert en quelque sorte. En effet, si l'on tient compte du sujet (c'est le cas de le dire) de ce journal les recommandations de wikipedia paraissent bien anachroniques. Un bref passage par gallica — pour y consulter des éditions originales des œuvres de d'Alembert — pourrait peut-être vous en convaincre ?
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[^] # Re: un peu de jugeote...
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 5.
… Ce qui explique par exemple le succès de l'Allemagne (désolé pour l'anachronisme) en chimie au XIXème siécle. La protection très efficace qu'accordait ce pays aux découvreurs de nouvelles voies de synthèses et molécules était si radicale que les notations de la chimie moderne sont encore toutes imprégnées d'allemand. De fait ce rempart inébranlable contre l'ignoble pillage de la propriété intellectuelle dont se rend systématiquement coupable tout être humain qui respire et ne paye pas les taxes compensatoires appropriées (un exemple de ces abus et taxes associées) se résumait à l'interdiction de breveter les nouvelles molécules. Et la chimie allemande domina le monde. Amusant non ?
En cherchant bien, il me semble certains que l'on pourrait multiplier à foison les exemples. Rien ne prouve que brevets et consorts favorisent l'innovation. Bien au contraire, l'histoire semble infliger un démenti cinglant à cette théorie ridicule. Il semble que les hommes n'aient pas attendu l'essore de la propriété intellectuelle pour inventer. Sinon, probablement que nous vivrions encore comme des singes.
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[^] # Re: un peu de jugeote...
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 1.
Un modèle économique ne signifie pas le même modèle économique que le reste ; si tant est qu'il n'y en ai qu'un seul.
Force est de constater qu'à l'heure actuelle, le libre fonctionne plutôt bien malgrés quelques disques rayés.
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[^] # Re: un peu de jugeote...
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 2.
Ma fleur bleue était pour moi. Mais je vous l'offre de bon cœur.
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[^] # Re: un peu de jugeote...
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 4.
Justement ce succès de certains OGM sur lequel vous revenez. Jusqu'ici les seuls échos que j'ai jamais pu entendre font états de l'échec patent (appréciez le jeux de mot) de nombre d'OGM.
Oui. Mais pour un libéral, le système est tout trouvé : il s'agit de l'utilité économique. Si une industrie est réellement utile, elle devrait nécessairement trouver son modèle économique ; et ce sans le support de lobbyings et de lois (liberticides). C'est là probablement une position un peu fleur bleue. Mais l'exemple des modèles économiques du logiciel libre, qui semble prospérer contre toute logique législative et capitaliste, me semble l'étayer quelque peu, et mieux que toute élucubration théorique.
Et tous en sont bien conscient. Simplement, cet avis va dans le sens de multinationales à la réputation sulfureuse. Aussi, quelle que soient vos qualités d'écriture et de réflexion, il faut vous attendre à ce que vos propos soient reçus avec une certaine fraicheur.
Sur ce, juste une dernière remarque de ma part. Vous mentionnez, plus haut, que vous allez plongez prochainement dans le milieu de l'agro. Je n'y connais rien, mais j'ai eu l'occasion d'entendre en directe le témoignage d'une personne ayant eu des hautes responsabilités européennes et mondiale dans ce milieu. Il était plein de désillusions et ses vues exprimées semblaient aux antipodes des vôtres. Je ne vous souhaite aucunement de telles déconvenues, bien au contraire. Mais au cas où, soyez avertis.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: un peu de jugeote...
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 9.
Ce monsieur à l'air de s'y connaître bien plus que moi. J'aurais d'ailleurs tendance à le croire pour l'hoax sur l'inde tant les chiffres avancées paraissent terrifiants et dépourvus de sources. Pourtant en lisant sa réaction, je ne peux m'empêcher de remarquer qu'elle n'est pas dépourvue de ce qui ressemble à un parti pris très sensible.
En particulier, comment quelqu'un qui connaît aussi bien l'évolution par sélection humaine des plantes — puisqu'il nous montre l'évolution de la téosinte au maïs moderne — peut-il laisser entendre que la diversité génétique, et les méthodes de sélection à l'ancienne sont nécessairement inefficaces ?
À la fois, face au point de vue un peu extrême (litote pour ceux qui n'auraient pas compris) pris par le journal, on comprend bien que les réactions du camp d'en face soient également déséquilibrés. Mais du coup, cela ôte nécessairement de la crédibilité à une réaction qui bien étayée par quelques sources[*] auraient eu un intérêt encore bien plus grand.
Quoiqu'il en soit, il me semble que l'idée suivante — apparemment défendue par le monsieur — reste fondamentalement erronée : « protéger la propriété intellectuelle favorise l'innovation. »
Où a-t-on déjà vu que la construction de remparts poussait les armées à la mobilité ? Le confort douillé de Capoue est-il désormais considérer par les historiens comme l'explication de la destruction totale de Rome par Hannibal ? Dans quel pays l'accroissement des rentes au détriment du travail fait-il augmenter la production ? Les succès que l'on sait de l'économie actuelle, qui repose sur l'innovation et l'entreprenariat des plus nantis, ne sont-elles pas un flagrant démentis de cette thèse ?
Au final, cette réaction de tgylzh éveille ma curiosité, mais fais feu de paille. Forcément (et peut être hélas), quand on prend la parole pour défendre des géants spécialistes supposés de la désinformation, ne faut-il pas s'attendre à devoir justifier doublement, voire triplement son propos ?
[*] En particulier sur pas mal d'affirmations qui vont à contre-courant de ce qui s'entend sur le sujet.
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[^] # Re: C'est dur
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . En réponse au journal Vers le brevetage du vivant ?. Évalué à 5.
Et pour poursuivre la comparaison, le code génétique serait la grammaire du langage de programmation ?
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace