Après cela a aussi un sens logique. De nos jour un ordinateur ou un téléphone cela ne consomme pas beaucoup d'énergie à l'usage. Il y a eu un gros travail dessus. Mais on a toujours besoin de grandes quantités de métaux et de transports pour les produire et les amener chez le client. Et la plupart de ces composants étant produits en Chine, le transport et l'électricité des usines sont très carbonés. Il faut donc beaucoup de temps pour que l'usage rattrape la fabrication.
Après, n'oublions pas que ce principe (et ces chiffres) valent pour la France qui a l'électricité parmi les moins impactantes pour le climat au monde. Ce principe est beaucoup moins vrai pour un allemand, un polonais ou un chinois par exemple.
Les donations sont encadrées en France, comme l'héritage l'est. Si tu effectues une donation de cette nature en dehors des clous légalement peu avant ta mort, de fait cela impact non seulement la fiscalité de la donation, mais cela impact aussi l'héritage car le patrimoine à partager est bien plus faible qu'il ne devrait l'être.
Donc si, l'héritage ici est concerné de fait par cette baisse drastique de patrimoine au moment du décès, et qu'en plus il a manifestement planifié ce transfert juste avant de mourir dans ce but.
En fait, on dirait simplement que les cryptomonnaies permettent faire des legs de manière bien plus facile et plus transparente que le système notarié.
Le problème est que du coup cet argent, qui est un montant très élevé, a été leggé sans déclaration donc en totale illégalité. En France tu ne peux pas faire n'importe quoi avec de telles sommes.
Donc cela signifie que s'il y a des bénéficiaires légaux de son héritage, ils sont lésés. Cela signifie aussi que l'État n'a pas reçu sa part non plus. C'est déplorable comme attitude.
Autrement dit, en droit français un service privé devient de facto une composante de la liberté d'expression dés lors que son utilisation est généralisée et importante pour la participation à la vie démocratique ainsi que l'expression des idées et des opinions. Je ne serais pas surpris que le même argumentaire ait été utilisé par l'Electronic Frontier Foundation aux États-Unis.
Notons que le Conseil Constitutionnelle s'est prononcé ici sur l'accès à Internet dans son ensemble, pas d'un service Internet en particulier. Car par exemple même en étant banni de tous les grands réseaux sociaux, tu peux héberger ton propre serveur avec ton contenu. C'est peut être moins efficace pour avoir un impact médiatique fort, mais cela reste possible de s'exprimer quand même. Sans accès à Internet en entier, tes moyens d'expression deviennent nettement plus mince.
Après oui, service privé ne signifie pas droit de tout faire à l'encontre des usagers (ou potentiel usagers). C'est valide partout. Mais il n'est pas clair si les décisions de ces réseaux puissent être contestées ou pas en justice.
Perso, j'y vois surtout l'idée qu'on peut (contrairement à avant avec un humain), donc pourquoi pas le faire. En sachant bien que le mieux est d'éviter la situation…
Je ne dis pas le contraire, si on peut le faire proprement, tant mieux.
Mais ne pas le faire ne doit pas être un frein pour autant, car cela ne change pas le comportement actuel avec des humains aux commandes. Puis surtout, parce que ces scénarios me semblent vraiment très improbable et relevant plus du fantasme.
On se la pose depuis un moment, les chercheurs "social" ont un temps d'avance sur la technologie. le sujet de S&V est pas du tout nouveau, j'ai déjà lu dessus il y a plusieurs années (https://en.wikipedia.org/wiki/Moral_Machine date de 2017, donc déjà mini 4 ans).
Il est intéressant d'avoir des réponses réfléchies sous le coude à ces questions, mais il ne faut pas non plus en faire un sorte d'alpha et oméga des réflexions autour des systèmes autonomes.
Par exemple pour la voiture autonome, on sort souvent cet exemple pour montrer qu'avant de commercialiser il faudrait trancher cette question. C'est bizarre car déjà l'être humain conducteur ne prendra lui aucune décision rationnelle en de telles circonstances, il n'a pas le temps de le faire, ni les données, ni la rigueur en cas de catastrophe de le faire bien.
Ensuite, il faudrait encore que cette situation soit réaliste. Des accidents où tu as le choix de faucher deux groupes distincts de personnes, en ayant aucune solution pour les épargner, tout en ayant le temps de choisir l'un ou l'autre groupe, est-ce que cela arrive dans la vraie vie ? Et avec un véhicule autonome qui à priori s'arrêtera automatiquement en cas de défaillance mécanique détectée et qui à priori aussi aura une vitesse adaptée à une situation donnée, est-ce que cela a vraiment une chance d'arriver de manière récurrente ? Et est-ce que même si cela arrivait, l'IA aurait assez de données, de temps et de capacité d'analyse pour faire la décision conforme au scénario souhaitée ? Personnellement j'ai un doute que cela arrive suffisamment fréquemment pour que cela ait un quelconque intérêt.
C'est bien que des chercheurs se penchent dessus car peut être qu'on aura un système où cette question sera pertinente. Mais à l'heure actuelle cela me semble bien théorique.
Car l'ARN sert au processus de synthèse des protéines et à l'expression du génome. Tout cela étant vue en première, cela explique qu'on ne le voit pas plus tôt.
Chaque chose en son temps, il y a des tas de choses à apprendre dans notre monde, il est sain je pense d'éviter de surcharger trop jeune les élèves en informations et d'y aller par étapes. Si la notion d'ARN ne sert pas pour les sujets vus en troisième, c'est bien de ne pas en parler sinon tu risques d'ajouter de la confusion.
Sauf que ici nous ne sommes pas uniquement sur un terrain linguistique, nous sommes aussi dans un cadre juridique.
Le terme OpenSource est déposé par l'OSI qui doit faire référence uniquement à des logiciels sous licences respectant leur définition. De manière similaire tu ne peux pas qualifier ton produit de bio et bon pour la santé n'importe comment dans tes publicités, il y a des attentes derrière ces mots. Il y a donc un aspect juridique derrière.
Bref, l'autorité derrière la définition d'OpenSource étant OSI, tout comme la FSF derrière le terme logiciel libre, il me semble sain qu'on évite de galvauder ces termes avec un autre sens sans le préciser.
Et comme la définition des deux entités sont très proches volontairement, les deux termes sont techniquement et de fait synonymes.
Il pense sans doute au principe ARN, qui est assez nouveau (à cette échelle).
Après sur l'ARN seul, on sait que le vaccin ne devrait pas poser plus de problèmes que le virus lui même. Cela repose sur les mêmes mécanismes biologiques, et on a pas mal d'infos sur comment cela fonctionne même si l'usage en tant que vaccin est nouveau.
Après la pharmacovigilance aidera à s'en assurer sur le long terme.
Parce que les labos eux-même n'ont pas le recul sur les effets à moyen et long terme.
Pour info, c'est le cas pour tout nouveau médicament en fait. D'où l'importance de la pharmacovigilance pour collecter ces données sur le terrain et évaluer si des effets notables peuvent être imputés sur le long terme.
On est toujours en phase 3 alors qu'une AMA n'est délivrée qu'après la réussite de la phase 3 en temps normal.
Source ? Je veux dire, selon les articles de presse à propos du vaccin Pfizer dont il est question ici a publié ses résultats de sa phase 3, qui est donc finie, et l'UE s'est basée sur ce résultat pour donner l'autorisation fin décembre de s'en servir sur la population générale.
De même pour le Royaume-Uni et les USA de leur côté.
C'est le résultat de la procédure accélérée.
La procédure accélérée n'a pas changé fondamentalement les étapes pour éviter d'avoir un gros scandale sanitaire sur les bras en plus du coronavirus.
Ce qui a changé c'est surtout que les autorités sanitaires n'ont pas attendu la fin de la phase 3 pour analyser les données de l'ensemble du processus. Ils ont lu et échanger avec les fabricants depuis le début.
Peut être que certains délais ou démarches administratifs ont également été raccourcies et simplifiées, mais pas l'étude clinique en elle même.
On ne connait ni les possibles effets secondaires
Comme pour tout nouveau médicament en fait. Par ailleurs on connaît grâce aux essais cliniques qu'en gros les effets secondaires de courts termes sont ceux d'un vaccin classique pour la majeur parti des patients. Ce dont on ignore c'est s'il y a des effets secondaires bien plus rares ou des risques à plus long terme mais sans commercialisation de masse tu ne le sauras jamais.
Notons que nous ne connaissons pas non plus l'étendue des conséquences du COVID non plus.
ni son efficacité sur le long terme
On sait que cela devrait fonctionner au moins quelques mois, c'est mieux que rien. Une grande partie de la crise sanitaire peut être mitigée même s'il faut renouveler le vaccin relativement fréquemment.
ni sa capacité à prévenir la transmission
Même si le vaccin en question ne permet pas de prévenir la transmission, s'en servir est mieux que de ne rien faire. Cela évitera au moins pas mal de malades sévères.
Cela dit, on était obligé d’attendre la disponibilité du vaccin pour demander le consentement ou faire des visites pré-vaccinations ?
Pour info un consentement ce n'est pas donner un chèque en blanc pour tous les traitements du monde pour une action donnée. Tu dois pouvoir informer le patient des risques, des effets secondaires, de son efficacité, etc. Comment fournir tout cela sans accord des autorités sanitaires européennes et nationales ? Cela signifie qu'on aurait pu obtenir que depuis fin décembre un consentement en avance, cela ne change pas grand chose pour le calendrier en fait. On ne pouvait clairement pas obtenir un tel consentement dès novembre par exemple.
Si seulement il pouvait copier l’organisation de la vaccination sur l’Allemagne… Quand on est nul, on peut au moins avoir l’intelligence de copier ceux qui savent faire.
Pourtant l'Allemagne n'a pas une si grande avance et commence à avoir ses propres problèmes dans sa campagne, notamment pour des raisons de disponibilités.
La campagne de vaccination n'a commencé qu'il y a une semaine (il était impossible de vacciner avant). Une campagne de vaccination ce sont des semaines et mois pour la mener à bien, je ne vois pas de raisons de tirer à boulets rouges car la première semaine n'a pas été bonne. Le vrai bilan se sera plutôt dans un mois ou deux, quand la machine sera huilée. Il faut être vigilant, mais ce n'est pas nécessaire de tomber dans l'opposition stérile quand cela n'en vaut pas la peine.
Le rhume ou la grippe n'ont pas une immunité durable car il existe des tas et des tas de variantes de ces virus qui mutent très souvent. Du coup notre système immunitaire est actif contre des bouts de ces virus qui ne sont pas présents dans toutes ces variantes.
Peu importe comment ces protéines virales sont inoculés, le système immunitaire fera le travail de lutter contre. Mais ces protéines doivent être en quantité suffisante (ce que le vaccin à ARN permet d'obtenir plus facilement à moindre coût) et surtout présente sur toutes les souches du virus pour que cela soit efficace.
C'est aussi une des raisons pour laquelle laisser le virus circuler est une stratégie problématique, plus le virus se réplique, plus les mutations apparaissent et plus le risque qu'un vaccin universel soit disponible se réduit.
La situation aujourd'hui me semble un peu plus subtile. Les mesures actuelles sont moins drastiques que celles prise en mars.
Il faut dire qu'en mars il y avait une certaine surprise et qu'on n'était pas aussi bien préparé. Sans masques et gel hydroalcoolique en quantité suffisante notamment.
On est pas encore dans le laisser-faire, mais on est plus tout a fait dans la volonté de barrer la route au virus coûte que coûte
Et alors ?
L'important est d'éviter de surcharger les hôpitaux, si on peut y parvenir en gardant un maximum d'activités économiques et sociales ouvertes c'est une bonne chose.
On est dans un compromis difficile à faire. Le but n'est pas d'avoir 0 morts, ni d'avoir la société qui tourne comme si de rien n'était.
Évidement, plus la population a des anticorps, moins les vagues arrivent de manière violente.
Oui, et de même avec un vaccin même s'il n'est pas donné à tout le monde faute de doses. D'ailleurs le fait de le donner en priorité aux personnes très âgées ou malades aidera sans doute à lâcher du lest plus vite.
mais les mesures contraignantes seront de moins en moins justifiées et passer graduellement vers un relatif laisser-faire. Parce qu'a vrai dire, on peut pas rester bien plus longtemps dans cette situation.
Oui, et ? Avec le vaccin qui se profile, il semble possible que la situation s'améliore d'ici le printemps. Il faut voir comment se passera la fin de l'hiver et la campagne de vaccination pour juger.
À dire vrai, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec ton message par rapport à ma réponse.
On oublie aussi l'impact psychologique et économique du laisser faire, qui n'est pas nul. Même si pas simple à évaluer.
Admettons qu'on laisse la maladie se propager sans filtres. Les morts vont s'accumuler et les gens hospitalisés aussi. Non seulement il n'y a pas que des vieux qui meurent, mais une telle quantité de morts en une période de temps si courte cela bousculerait durablement l'économie aussi. Car ces personnes là étaient des travailleurs ou consommateurs et donc participaient à la vie du pays.
Un deuil reste un deuil, même si ce sont des personnes plus âgées que soi dans son entourage. Psychologiquement cela ne serait sans doute pas négligeable de devoir faire le deuil de manière si globale en si peu de temps. Sans compter la pression psychologique de vivre dans une telle situation, qui n'est pas si éloignée de ce qu'on vit en fait.
Et avec des hôpitaux surchargés pendant des mois voire années, n'importe quoi de parfaitement soignable en temps normal serait un risque d'y rester. Les gens feront attention pour ne pas tomber malade, ou pour ne pas contaminer un proche. Finalement les gens adopteront d'eux même (pour une grande part) un comportement prudent ce qui aurait un impact sur les secteurs économiques qui sont aujourd'hui fermés.
C'est difficile à évaluer car cette situation est assez inédite. Bien que les épidémies du passé ont montré que les gens n'étaient pas tendres avec les malades non plus. Difficile de savoir comment se comporterait exactement la population. Mais croire que le laisser faire ne conduirait à la mort de quelques vieux est ridicule, l'impact serait global et violent aussi. Après est-ce mieux d'agir ou de ne rien faire, difficile de trancher, mais au moins là on sait où on va et on évite d'accumuler les morts inutilement.
Je n'ai pas dit le contraire, mais si la population devient malade d'un coup, cela fait trop de malades sévères pour qu'on tienne le coup.
C'est le problème qu'on a eu avec la 1ère et 2e vague, on a évité de justesse la catastrophe, mais encore un peu et ça basculait à une surcharge complète.
Ensuite, bien qu'il y ait eu prévision d'une 2ème vague, il n'y a eu aucuns investissement (hors déprogrammation) en ce sens. Les hôpitaux privés non-requisitionnés?
Les cliniques ont été mobilisés pendant la crise. Même s'il a fallu une période d'adaptation car gérer une crise de cette ampleur ne se fait pas en 24h.
En chine, ils construisaient des hôpitaux d'appoints. Entre cet investissement et tuer l'économie et créer encore plus de malades collatéraux, doit-on vraiment réflechir à 2x?
Construire des hôpitaux c'est bien, mais il faut surtout des infirmiers, des médecins, des appareils respiratoires, etc. Tout cela est en quantité limité et il faut du temps pour les former ou les produire. Là encore, en 6 mois tu ne peux rien faire de très significatif de ce côté là.
Et malgré tout, il n'y aura jamais de quoi gérer 100 000 malades sévères en même temps avec toute la volonté du monde. C'est irréaliste.
Il faut des données et faits: bénéfices/risques.
Ça tombe bien, on a des gens compétents qui s'occupent de ça et du personnel très qualifié autour de cette question.
Minimisé le danger de la COVID? Ben c'est le cas, non? 59 000 morts avec commorbidités sur 66 M d'habitants pour la France en moins d'1an. Sachant qu'entre autre, la déclaration de mort par COVID a été largement surexploitée et là j'en été témoin personnellement.
PAR CONTRE, la COVID est effectivement catastrophique de par l'impact des mesures qui ont été prises ET c'est précisément sur ces points-là que le Pr Raoult, Pr Toussaint et autres se positionnent. Vue globale toussa…
Déjà, ne pas oublier que si cela n'a fait que 59 000 morts en France, c'est aussi parce qu'il y avait des mesures en place pour les limiter justement. ;)
Ensuite le principal problème de ce virus n'est pas sa mortalité directe, qui est certes un peu importante mais on en a vu d'autres. Le vrai problème est qu'une contamination un peu importante de la population entraine une saturation du système hospitalier. Et aucun pays du monde ne peut avoir un système hospitalier capable de gérer l'épidémie en mode on laisse faire. Et ce n'est pas un problème de politique de santé (même si certains choix n'aident pas), c'est un problème d'ordre de grandeur.
Si le système hospitalier ne tient plus, cela signifie que des tas de pathologies ou accidents qui se soignent (ou à défaut se gèrent) deviennent à risque important de décès. Ce qui concerne pas mal de monde, dont les plus jeunes aussi.
Et là en terme de décès ou de conséquence à long terme (donc économique), cela se pose là. Car trop de morts ou trop de peur de mourir car les hôpitaux sont plus des morgues que des lieux de soins n'aident pas psychologiquement et économiquement.
Pour le vaccin ARN: N'ayant pas la compétence, je me repose - en partie - sur le Pr. Perrone qui n'est pas un manchot. Ça ne veut pas dire qu'il est au fait de tout.
L'ARN est un sujet qui était vu en première / terminale S il y a environ 10 ans.
L'ARN sert à former les protéines dans les cellules. Les virus s'en servent pour se cloner par ailleurs. Le but du vaccin est qu'une cellule reproduise des bouts du virus pour que le système immunitaire puisse produire une mémoire contre ces bouts de virus.
L'ADN est dans le noyau de la cellule et n'en sort pas. L'ARN est produit dans le noyau et peut en sortir grâce à un mécanisme précis, mais il ne peut pas entrer dans le noyau.
Donc l'ARN ne peut changer ton ADN, car il ne peut pas entrer dans le noyau. Et heureusement ! Sinon cela voudrait dire que le moindre rhume / grippe / coronavirus qui traine changerait ton ADN. Si l'ADN n'était pas protégé dans le noyau, on serait bien plus sensible à des mutations du génome très indésirables.
Cette explication très simpliste ne justifie pas à lui seul que le vaccin ne présente aucun risque. Mais en tout cas il suffit à expliquer que ce type de vaccin n'altère pas ton génome.
Je suis peut-être mauvaise langue, mais je ne vois que des masochistes pour aller faire du "communautaire" RH : ils ont la preuve que RH n'a rien à foutre du communautaire et que seul RH prend les décisions les plus importantes, ils seront toujours qu'un faire valoir.
RH a déjà pris des décisions qui n'ont pas plu au niveau communautaire, mais on ne peut pas résumer RH à ces moments là non plus ce serait malhonnête. Ils ont aussi montré ce qu'ils savaient faire positivement pour tout le monde.
J'avoue ne pas comprendre en quoi le "nouveau" CentOS a comme intérêt pour du communautaire.
C'est l'ancien CentOS où l'aspect communautaire avait finalement peu d'intérêt. CentOS devant être une copie conforme de RHEL, la question était surtout d'avoir des bras et des ressources nécessaires pour recompiler le système. Ce qui n'est pas une tâche facile mais finalement assez peu valorisante. Il n'y avait pas beaucoup de place pour apporter quelque chose de neuf.
CentOS Stream étant en amont de RHEL, là les gens peuvent pousser des choses différentes. Comme chez Fedora par ailleurs aujourd'hui. Tu veux que l'installateur propose Btrfs par défaut ? Avec CentOS ancienne version ce n'était pas possible si RHEL ne le faisait pas, avec CentOS Stream cela devient envisageable.
Pareil, tu veux supporter un matériel précis que le noyau fourni par RHEL ne fourni pas (car trop vieux) ? Avec CentOS ancienne version cela n'était pas possible non plus, sans utiliser des images personnalisées en dehors du système commun évidemment.
Là cela devient aussi possible plus facilement. Etc.
CentOS Stream est un vrai moyen d'ouvrir le développement de RHEL et d'apporter des choses qui par le passé n'étaient pas possibles sans devoir faire beaucoup de chose dans son coin en plus du projet.
de ce que j'analyse, ça va être surtout que CentOS Stream est un nom pour cacher "RHEL Beta" contrôlé par RH avec quelques retours publics pris (ou pas) en compte par RH
Bien sûr Red Hat y trouve son compte. Une partie du travail viendra de l'extérieur gracieusement. CentOS Stream sera un petit peu moins stable (tout comme en un sens RHEL était un peu moins stable que CentOS, ce qui n'empêcher pas les gens de s'en servir tu noteras).
À mon sens c'est intéressant, et il faudra sans doute un peu de temps pour que la dynamique se mette pleinement en place. Il faudra juger sur le temps long.
En réalité, à la base RH n'avait pas la marque CentOS. La où ça a merdé est quand les gens derrière la marque / nom de domaine ont filé la marque à RH.
Certains semblent oublier ce que c'était CentOS avant 2014, quand Red Hat a racheté les droits et a engagé des membres clés du projet. CentOS a failli mourir plusieurs fois, fautes de finances, le projet a eu des retards énormes aussi.
Peut être que sans ce rachat par Red Hat, CentOS aurait disparu complètement du paysage aujourd'hui.
Donc c'était intéressant pour ces personnes là de vendre CentOS et d'être embauché, être payé à faire ce qui te plaît, à avoir une visibilité financière et logistique c'est plus sympa comme cadre de travail.
Et tout a été fait dans la légalité et de manière honnête. Après on peut regretter que CentOS à l'ancienne disparaisse et dire que c'est volontairement pour améliorer les ventes de RHEL, ce qui est certainement vrai en partie. Mais c'est la vie et légal, tant que les sources de RHEL permettent de refaire CentOS comme avant je n'ai pas d'objections particulières, un peu de regret mais sans plus.
Oui, le C de CentOS est oublié… Il y a eu un bon gros entubage, car RH dit merde a C de CentOS après avoir réussi à choper la marque. C'est un coup pourri (autant de RH que de ceux qui ont filé le nom à RH) qu'il ne faudra pas oublier dans le futur, pour bien faire attention à s'en protéger.
CentOS serait peut être mort sans ce rachat depuis un moment, il ne faut pas l'oublier non plus. Cela justifie pour moi pleinement ce transfert des deux côtés.
Après oui le côté communautaire chez CentOS est bien moins présent que chez Fedora par exemple et c'est dommage. Après la structure et son but sont moins propices à une participation communautaire très forte, à quoi bon avoir une grande communauté hyper active pour juste recompiler les sources de RHEL à l'identique ? Cela n'attire pas les foules et c'était source de ses difficultés passées.
À voir comment cela va se réorganiser après ce changement, j'espère plus d'ouverture et une organisation plus communautaire, oui.
On pourrait débattre de l'exagération de l'importance de CentOS et de pourquoi on le tue, si déjà on appelle correctement ce qui est fait, plutôt que de parler de changement mineur.
Je ne dis pas que c'est un changement mineur, mais que ce changement ne signifie pas que c'est absurde d'utiliser le terme CentOS pour CentOS Stream.
Ce n'est pas la première fois qu'un projet, informatique ou pas par ailleurs, évolue et s'adapte. Cela ne me choque pas et ne me pose pas de soucis particuliers. Car je pense que CentOS Stream partage bien plus de choses avec CentOS à l'ancienne que tu ne veux le voir.
Notre désaccord est je pense ici et ce n'est pas grave, je ne pense pas qu'il y a de toute façon une bonne réponse à ce sujet. À dire vrai, je m'en fou pas mal du nommage et de ce genre de considérations, ce qui est important c'est en pratique ce que cela va donner et manifestement c'est trop tôt pour cela.
Il y a un sacré soucis d’honnêteté intellectuelle, chose inhabituelle chez Renault mais peut-être que c'est parce qu'on touche trop son domaine (c'est un classique pour les gens "dedans" d'être objectif sur l'extérieur mais pas objectif sur proche de soit), à parler comme le marketing RH plutôt que de dire que CentOS est abandonné après avoir été récupéré.
Je pense qu'on a surtout une différence de point de vue autour de ça, j'ai donné ma vision, tu as donné la tienne, je ne pense pas qu'on pourra en dire plus avant d'avoir du concret sous la dent (à savoir comment ça va donner avec une RHEL 9 par exemple).
Comme je dis, je comprends tout à fait la différence que cela impose et de ses implications éventuelles. Et moi cela me va ce changement, et je ne trouve pas cela absurde que CentOS garde ce nom malgré ce changement d'orientation du projet car cela n'a rien de nouveau dans ce monde.
Si tu veux, pour mieux coller avec ton discours, tu dis que CentOS est mort, moi non. Mais je peux te concéder sans problèmes qu'une certaine idée de CentOS est morte à cause du changement.
Après que RedHat veuille limiter en même temps les licences CentOS dans un contexte où RHEL serait meilleure, sans doute, même sans preuves je comprends tout à fait que cela puisse être une motivation d'agir ainsi. De la même façon qu'ils ont déjà réduits la documentation autour de certaines mises à jour pour complexifier la tâche de Oracle par le passé. Tu vois, je sais être critique. Mais je sais voir la plu valu de CentOS Stream qui me semble à mon sens plus pertinente que CentOS à l'ancienne mais cela est mon point de vue.
J'avoue ne toujours pas comprendre pourquoi tu arrives à défendre RH la dessus, si encore tu défendais la volonté de RH de tuer CentOS pour des raisons que tu trouves légitimes, mais non la tu copies l'annonce marketing qui enrobe l'arrêt de mort de CentOS.
Je défends RH car je ne suis pas d'accord avec la plupart des annonces catastrophistes ici même qui me semblent bien exagérer la situation. Et qui ne voient pas non plus que cela résulte d'un processus long (CentOS Stream cela ne date pas d'hier) mais aussi que cela ouvre en fait le développement de RHEL ce qui est aussi une bonne chose.
Mais je suis critique aussi, mais je ne vais pas insister dessus car nous sommes d'accord là dessus donc cela n'a pas d'intérêt. Notamment ce qui tourne autour de CentOS 8 et de la baisse de la durée de support initiale de CentOS. J'ai été également critique quand Red Hat a abandonné sa solution maison Pagure pour Gitlab dans Fedora pour le développement. Et pour d'autres sujets encore.
Oui, idéalement j'aurais aimé aussi qu'ils conservent CentOS et CentOS Stream en parallèle, quelque soit le nom derrière chacun. Ils ne le font pas, c'est dommage mais là encore je ne vais pas insister dessus. Et à titre personnel je trouve la solution retenue plus pertinente que l'ancienne quitte à choisir. Mais je comprends que pour certains cela ne sera pas le cas. Et je persiste, je préfère voir en pratique avant d'anticiper un désastre basé sur rien.
Mais je ne vais pas les accuser de tous les maux de la Terre pour le plaisir d'exprimer un désaccord dans cette annonce.
Le gros argument Centos quand on parle avec une production informatique c'est que c'est la MEME chose que RHEL.
au rpm près. avec les mêmes versions. le même code. pas "à peu près".
Ce n'est pas le même dans le temps car il y a forcément une latence induite. Mais les paquets seront globalement identiques, comme par le passé. Tu n'auras pas une CentOS avec le noyau 5.4 quand RHEL sera en 5.2, RHEL récupèrera les versions de CentOS.
Et je ne comprends pas l'argument, Debian n'est pas RHEL, pourtant c'est prêt pour être utilisé en production, en quoi ne pas être identique au bit près (ce que CentOS n'a jamais été par ailleurs) à RHEL empêche de s'en servir en production ?
Vraiment, pour la plupart des usages, être vraiment identique à RHEL n'est pas fondamental, ce qui compte c'est que ce soit fiable et maintenu longtemps. Ce qui sera toujours vrai pour CentOS demain.
Pour preuve, beaucoup ont des infras (petites ou grosses), avec uniquement CentOS. En quoi la correspondance parfaite compte pour eux ? Ce ne seront pas les petites divergences éventuelles qui vont casser toutes les applications, qui d'ailleurs pourront plus facilement tester leurs produits avec ce nouveau workflow qu'avant pour l'éviter.
Tuer CentOS telle qu'elle l'était, ça monte vraiment une volonté de fermeture de la part de RedHat.
C'est au contraire tout l'inverse.
Reprenons, comment avant cela fonctionnait ?
Red Hat décidait à un moment dans l'espace temps de prendre une Fedora version n comme base pour sa future RHEL. En général cela signifie reprendre à peu près les mêmes versions de paquets mais pas toujours pour diverses raisons.
Ensuite pendant souvent 2 ans, Red Hat travaille dessus entièrement en interne. Il publie de temps en temps des bétas. Quand la version v de RHEL sort, alors CentOS peut commencer à récupérer ce travail et produire de son côté sa version et publier les mises à jour.
En gros, RHEL était le fruit d'un travail assez opaque. Sans licences RHEL (payante ou gratuite, car il y en a) tu ne pouvais rien tester du tout car CentOS ne publiait rien. Tu devais attendre la sortie finale de RHEL pour découvrir tout cela.
Le but est de maintenant faire l'inverse. C'est CentOS qui recevra le travail initial. L'infrastructure de CentOS ne changera pas, les contributions extérieures seront possibles. Comme CentOS sera la base de RHEL, son développement devient de fait plus ouvert et moins opaque.
Cela simplifie aussi le travail car la transition CentOS -> RHEL sera plus simple et rapide que dans l'autre sens. Cela permet aussi aux utilisateurs RHEL (qui n'oublions pas payent pour la plupart, donc ils peuvent avoir le droit à un peu plus de stabilité) de bénéficier des retours de CentOS avant. Et rien n'empêche in fine de reconstruire une CentOS à l'ancienne, en se basant aussi sur ce que CentOS publie par ailleurs ce qui est finalement plus simple à faire sans doute.
Par ailleurs, pour rappel les outils pour créer Fedora sont globalement réutilisés par RHEL et CentOS, et le tout reste accessible et documenté. Par ailleurs le dépôt externe de Fedora, RPMFusion utilise sa propre infrastructure basée sur celle de Fedora. Et cela ne changera pas non plus.
[^] # Re: Energie grise
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Mesurer la consommation d'énergie des projets informatique, depuis les serveurs, avec scaphandre. Évalué à 10.
Il y a par exemple l'ADEME qui a compilé quelques chiffres détaillés avec les cycles de vie complet : https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?ordinateurs_et_equuipements_pe.htm
Cela donne un ordre de grandeur.
Après cela a aussi un sens logique. De nos jour un ordinateur ou un téléphone cela ne consomme pas beaucoup d'énergie à l'usage. Il y a eu un gros travail dessus. Mais on a toujours besoin de grandes quantités de métaux et de transports pour les produire et les amener chez le client. Et la plupart de ces composants étant produits en Chine, le transport et l'électricité des usines sont très carbonés. Il faut donc beaucoup de temps pour que l'usage rattrape la fabrication.
Après, n'oublions pas que ce principe (et ces chiffres) valent pour la France qui a l'électricité parmi les moins impactantes pour le climat au monde. Ce principe est beaucoup moins vrai pour un allemand, un polonais ou un chinois par exemple.
[^] # Re: Ma question
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.
Les donations sont encadrées en France, comme l'héritage l'est. Si tu effectues une donation de cette nature en dehors des clous légalement peu avant ta mort, de fait cela impact non seulement la fiscalité de la donation, mais cela impact aussi l'héritage car le patrimoine à partager est bien plus faible qu'il ne devrait l'être.
Donc si, l'héritage ici est concerné de fait par cette baisse drastique de patrimoine au moment du décès, et qu'en plus il a manifestement planifié ce transfert juste avant de mourir dans ce but.
[^] # Re: Ma question
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Un hacker français finance l'alt right US avec Bitcoin. Évalué à 10.
Le problème est que du coup cet argent, qui est un montant très élevé, a été leggé sans déclaration donc en totale illégalité. En France tu ne peux pas faire n'importe quoi avec de telles sommes.
Donc cela signifie que s'il y a des bénéficiaires légaux de son héritage, ils sont lésés. Cela signifie aussi que l'État n'a pas reçu sa part non plus. C'est déplorable comme attitude.
[^] # Re: Liberté d'expression
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La chute. -- Laurent Chemla. Évalué à 6.
Notons que le Conseil Constitutionnelle s'est prononcé ici sur l'accès à Internet dans son ensemble, pas d'un service Internet en particulier. Car par exemple même en étant banni de tous les grands réseaux sociaux, tu peux héberger ton propre serveur avec ton contenu. C'est peut être moins efficace pour avoir un impact médiatique fort, mais cela reste possible de s'exprimer quand même. Sans accès à Internet en entier, tes moyens d'expression deviennent nettement plus mince.
Après oui, service privé ne signifie pas droit de tout faire à l'encontre des usagers (ou potentiel usagers). C'est valide partout. Mais il n'est pas clair si les décisions de ces réseaux puissent être contestées ou pas en justice.
[^] # Re: Mon avis
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 5.
Je ne dis pas le contraire, si on peut le faire proprement, tant mieux.
Mais ne pas le faire ne doit pas être un frein pour autant, car cela ne change pas le comportement actuel avec des humains aux commandes. Puis surtout, parce que ces scénarios me semblent vraiment très improbable et relevant plus du fantasme.
[^] # Re: Mon avis
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Est-il moral de tuer une personne pour en sauver d'autres ?. Évalué à 6.
Il est intéressant d'avoir des réponses réfléchies sous le coude à ces questions, mais il ne faut pas non plus en faire un sorte d'alpha et oméga des réflexions autour des systèmes autonomes.
Par exemple pour la voiture autonome, on sort souvent cet exemple pour montrer qu'avant de commercialiser il faudrait trancher cette question. C'est bizarre car déjà l'être humain conducteur ne prendra lui aucune décision rationnelle en de telles circonstances, il n'a pas le temps de le faire, ni les données, ni la rigueur en cas de catastrophe de le faire bien.
Ensuite, il faudrait encore que cette situation soit réaliste. Des accidents où tu as le choix de faucher deux groupes distincts de personnes, en ayant aucune solution pour les épargner, tout en ayant le temps de choisir l'un ou l'autre groupe, est-ce que cela arrive dans la vraie vie ? Et avec un véhicule autonome qui à priori s'arrêtera automatiquement en cas de défaillance mécanique détectée et qui à priori aussi aura une vitesse adaptée à une situation donnée, est-ce que cela a vraiment une chance d'arriver de manière récurrente ? Et est-ce que même si cela arrivait, l'IA aurait assez de données, de temps et de capacité d'analyse pour faire la décision conforme au scénario souhaitée ? Personnellement j'ai un doute que cela arrive suffisamment fréquemment pour que cela ait un quelconque intérêt.
C'est bien que des chercheurs se penchent dessus car peut être qu'on aura un système où cette question sera pertinente. Mais à l'heure actuelle cela me semble bien théorique.
[^] # Re: et le bac D ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 7.
Car l'ARN sert au processus de synthèse des protéines et à l'expression du génome. Tout cela étant vue en première, cela explique qu'on ne le voit pas plus tôt.
Chaque chose en son temps, il y a des tas de choses à apprendre dans notre monde, il est sain je pense d'éviter de surcharger trop jeune les élèves en informations et d'y aller par étapes. Si la notion d'ARN ne sert pas pour les sujets vus en troisième, c'est bien de ne pas en parler sinon tu risques d'ajouter de la confusion.
[^] # Re: Open Source/Libre
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Pour ou contre les vaccins open source mais pas libres ?. Évalué à 6.
Sauf que ici nous ne sommes pas uniquement sur un terrain linguistique, nous sommes aussi dans un cadre juridique.
Le terme OpenSource est déposé par l'OSI qui doit faire référence uniquement à des logiciels sous licences respectant leur définition. De manière similaire tu ne peux pas qualifier ton produit de bio et bon pour la santé n'importe comment dans tes publicités, il y a des attentes derrière ces mots. Il y a donc un aspect juridique derrière.
Bref, l'autorité derrière la définition d'OpenSource étant OSI, tout comme la FSF derrière le terme logiciel libre, il me semble sain qu'on évite de galvauder ces termes avec un autre sens sans le préciser.
Et comme la définition des deux entités sont très proches volontairement, les deux termes sont techniquement et de fait synonymes.
[^] # Re: La vaccination massive est indispensable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 6.
Après sur l'ARN seul, on sait que le vaccin ne devrait pas poser plus de problèmes que le virus lui même. Cela repose sur les mêmes mécanismes biologiques, et on a pas mal d'infos sur comment cela fonctionne même si l'usage en tant que vaccin est nouveau.
Après la pharmacovigilance aidera à s'en assurer sur le long terme.
[^] # Re: La vaccination massive est indispensable
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 6. Dernière modification le 03 janvier 2021 à 10:53.
Pour info, c'est le cas pour tout nouveau médicament en fait. D'où l'importance de la pharmacovigilance pour collecter ces données sur le terrain et évaluer si des effets notables peuvent être imputés sur le long terme.
Source ? Je veux dire, selon les articles de presse à propos du vaccin Pfizer dont il est question ici a publié ses résultats de sa phase 3, qui est donc finie, et l'UE s'est basée sur ce résultat pour donner l'autorisation fin décembre de s'en servir sur la population générale.
De même pour le Royaume-Uni et les USA de leur côté.
La procédure accélérée n'a pas changé fondamentalement les étapes pour éviter d'avoir un gros scandale sanitaire sur les bras en plus du coronavirus.
Ce qui a changé c'est surtout que les autorités sanitaires n'ont pas attendu la fin de la phase 3 pour analyser les données de l'ensemble du processus. Ils ont lu et échanger avec les fabricants depuis le début.
Peut être que certains délais ou démarches administratifs ont également été raccourcies et simplifiées, mais pas l'étude clinique en elle même.
Comme pour tout nouveau médicament en fait. Par ailleurs on connaît grâce aux essais cliniques qu'en gros les effets secondaires de courts termes sont ceux d'un vaccin classique pour la majeur parti des patients. Ce dont on ignore c'est s'il y a des effets secondaires bien plus rares ou des risques à plus long terme mais sans commercialisation de masse tu ne le sauras jamais.
Notons que nous ne connaissons pas non plus l'étendue des conséquences du COVID non plus.
On sait que cela devrait fonctionner au moins quelques mois, c'est mieux que rien. Une grande partie de la crise sanitaire peut être mitigée même s'il faut renouveler le vaccin relativement fréquemment.
Même si le vaccin en question ne permet pas de prévenir la transmission, s'en servir est mieux que de ne rien faire. Cela évitera au moins pas mal de malades sévères.
[^] # Re: Article mesuré, je le serai moins
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Du désastre du début de la vaccination contre la covid-19 en France . Évalué à 3.
Pour info un consentement ce n'est pas donner un chèque en blanc pour tous les traitements du monde pour une action donnée. Tu dois pouvoir informer le patient des risques, des effets secondaires, de son efficacité, etc. Comment fournir tout cela sans accord des autorités sanitaires européennes et nationales ? Cela signifie qu'on aurait pu obtenir que depuis fin décembre un consentement en avance, cela ne change pas grand chose pour le calendrier en fait. On ne pouvait clairement pas obtenir un tel consentement dès novembre par exemple.
Pourtant l'Allemagne n'a pas une si grande avance et commence à avoir ses propres problèmes dans sa campagne, notamment pour des raisons de disponibilités.
La campagne de vaccination n'a commencé qu'il y a une semaine (il était impossible de vacciner avant). Une campagne de vaccination ce sont des semaines et mois pour la mener à bien, je ne vois pas de raisons de tirer à boulets rouges car la première semaine n'a pas été bonne. Le vrai bilan se sera plutôt dans un mois ou deux, quand la machine sera huilée. Il faut être vigilant, mais ce n'est pas nécessaire de tomber dans l'opposition stérile quand cela n'en vaut pas la peine.
[^] # Re: Génial
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Reverse Engineering the source code of the BioNTech/Pfizer SARS-CoV-2 Vaccine. Évalué à 4.
Le rhume ou la grippe n'ont pas une immunité durable car il existe des tas et des tas de variantes de ces virus qui mutent très souvent. Du coup notre système immunitaire est actif contre des bouts de ces virus qui ne sont pas présents dans toutes ces variantes.
Peu importe comment ces protéines virales sont inoculés, le système immunitaire fera le travail de lutter contre. Mais ces protéines doivent être en quantité suffisante (ce que le vaccin à ARN permet d'obtenir plus facilement à moindre coût) et surtout présente sur toutes les souches du virus pour que cela soit efficace.
C'est aussi une des raisons pour laquelle laisser le virus circuler est une stratégie problématique, plus le virus se réplique, plus les mutations apparaissent et plus le risque qu'un vaccin universel soit disponible se réduit.
[^] # Re: demande d'enquête
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal LinuxFr.org : seconde quinzaine de novembre et première quinzaine de décembre 2020. Évalué à 2.
En quoi ? Outre le fait que ton propos ne tient pas compte des faits, tu nargumentes rien du tout.
À part crier au complot tu ne dis rien, c'est donc inutile et ce n'est pas nécessaire que ce soit visible.
[^] # Re: demande d'enquête
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal LinuxFr.org : seconde quinzaine de novembre et première quinzaine de décembre 2020. Évalué à 3.
La célèbre cabale gouvernementale qui veut faire taire l'opposition de linuxfr.
Tu es parent avec Zino ?
En tout cas pour te rassurer, j'ai pas mal moinsé tes commentaires dans les autres journaux autour de ce sujet, et ici même. ;)
[^] # Re: il y a du boulot
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Réaction envers ce Hold-Up !. Évalué à 5. Dernière modification le 21 décembre 2020 à 12:17.
Il faut dire qu'en mars il y avait une certaine surprise et qu'on n'était pas aussi bien préparé. Sans masques et gel hydroalcoolique en quantité suffisante notamment.
Et alors ?
L'important est d'éviter de surcharger les hôpitaux, si on peut y parvenir en gardant un maximum d'activités économiques et sociales ouvertes c'est une bonne chose.
On est dans un compromis difficile à faire. Le but n'est pas d'avoir 0 morts, ni d'avoir la société qui tourne comme si de rien n'était.
Oui, et de même avec un vaccin même s'il n'est pas donné à tout le monde faute de doses. D'ailleurs le fait de le donner en priorité aux personnes très âgées ou malades aidera sans doute à lâcher du lest plus vite.
Oui, et ? Avec le vaccin qui se profile, il semble possible que la situation s'améliore d'ici le printemps. Il faut voir comment se passera la fin de l'hiver et la campagne de vaccination pour juger.
À dire vrai, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec ton message par rapport à ma réponse.
[^] # Re: il y a du boulot
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Réaction envers ce Hold-Up !. Évalué à 10. Dernière modification le 21 décembre 2020 à 11:43.
On oublie aussi l'impact psychologique et économique du laisser faire, qui n'est pas nul. Même si pas simple à évaluer.
Admettons qu'on laisse la maladie se propager sans filtres. Les morts vont s'accumuler et les gens hospitalisés aussi. Non seulement il n'y a pas que des vieux qui meurent, mais une telle quantité de morts en une période de temps si courte cela bousculerait durablement l'économie aussi. Car ces personnes là étaient des travailleurs ou consommateurs et donc participaient à la vie du pays.
Un deuil reste un deuil, même si ce sont des personnes plus âgées que soi dans son entourage. Psychologiquement cela ne serait sans doute pas négligeable de devoir faire le deuil de manière si globale en si peu de temps. Sans compter la pression psychologique de vivre dans une telle situation, qui n'est pas si éloignée de ce qu'on vit en fait.
Et avec des hôpitaux surchargés pendant des mois voire années, n'importe quoi de parfaitement soignable en temps normal serait un risque d'y rester. Les gens feront attention pour ne pas tomber malade, ou pour ne pas contaminer un proche. Finalement les gens adopteront d'eux même (pour une grande part) un comportement prudent ce qui aurait un impact sur les secteurs économiques qui sont aujourd'hui fermés.
C'est difficile à évaluer car cette situation est assez inédite. Bien que les épidémies du passé ont montré que les gens n'étaient pas tendres avec les malades non plus. Difficile de savoir comment se comporterait exactement la population. Mais croire que le laisser faire ne conduirait à la mort de quelques vieux est ridicule, l'impact serait global et violent aussi. Après est-ce mieux d'agir ou de ne rien faire, difficile de trancher, mais au moins là on sait où on va et on évite d'accumuler les morts inutilement.
[^] # Re: Mortalité
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Réaction envers ce Hold-Up !. Évalué à 4.
Tout à fait, j'avais oublié de souligner ce point. Merci !
[^] # Re: On nous ment\^Winsulte.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Réaction envers ce Hold-Up !. Évalué à 6.
Je n'ai pas dit le contraire, mais si la population devient malade d'un coup, cela fait trop de malades sévères pour qu'on tienne le coup.
C'est le problème qu'on a eu avec la 1ère et 2e vague, on a évité de justesse la catastrophe, mais encore un peu et ça basculait à une surcharge complète.
Les cliniques ont été mobilisés pendant la crise. Même s'il a fallu une période d'adaptation car gérer une crise de cette ampleur ne se fait pas en 24h.
Construire des hôpitaux c'est bien, mais il faut surtout des infirmiers, des médecins, des appareils respiratoires, etc. Tout cela est en quantité limité et il faut du temps pour les former ou les produire. Là encore, en 6 mois tu ne peux rien faire de très significatif de ce côté là.
Et malgré tout, il n'y aura jamais de quoi gérer 100 000 malades sévères en même temps avec toute la volonté du monde. C'est irréaliste.
Ça tombe bien, on a des gens compétents qui s'occupent de ça et du personnel très qualifié autour de cette question.
[^] # Re: On nous ment\^Winsulte.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Réaction envers ce Hold-Up !. Évalué à 10. Dernière modification le 18 décembre 2020 à 21:21.
Déjà, ne pas oublier que si cela n'a fait que 59 000 morts en France, c'est aussi parce qu'il y avait des mesures en place pour les limiter justement. ;)
Ensuite le principal problème de ce virus n'est pas sa mortalité directe, qui est certes un peu importante mais on en a vu d'autres. Le vrai problème est qu'une contamination un peu importante de la population entraine une saturation du système hospitalier. Et aucun pays du monde ne peut avoir un système hospitalier capable de gérer l'épidémie en mode on laisse faire. Et ce n'est pas un problème de politique de santé (même si certains choix n'aident pas), c'est un problème d'ordre de grandeur.
Si le système hospitalier ne tient plus, cela signifie que des tas de pathologies ou accidents qui se soignent (ou à défaut se gèrent) deviennent à risque important de décès. Ce qui concerne pas mal de monde, dont les plus jeunes aussi.
Et là en terme de décès ou de conséquence à long terme (donc économique), cela se pose là. Car trop de morts ou trop de peur de mourir car les hôpitaux sont plus des morgues que des lieux de soins n'aident pas psychologiquement et économiquement.
L'ARN est un sujet qui était vu en première / terminale S il y a environ 10 ans.
L'ARN sert à former les protéines dans les cellules. Les virus s'en servent pour se cloner par ailleurs. Le but du vaccin est qu'une cellule reproduise des bouts du virus pour que le système immunitaire puisse produire une mémoire contre ces bouts de virus.
L'ADN est dans le noyau de la cellule et n'en sort pas. L'ARN est produit dans le noyau et peut en sortir grâce à un mécanisme précis, mais il ne peut pas entrer dans le noyau.
Donc l'ARN ne peut changer ton ADN, car il ne peut pas entrer dans le noyau. Et heureusement ! Sinon cela voudrait dire que le moindre rhume / grippe / coronavirus qui traine changerait ton ADN. Si l'ADN n'était pas protégé dans le noyau, on serait bien plus sensible à des mutations du génome très indésirables.
Cette explication très simpliste ne justifie pas à lui seul que le vaccin ne présente aucun risque. Mais en tout cas il suffit à expliquer que ce type de vaccin n'altère pas ton génome.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 4.
Oui, quoi d'autres ?
RH a déjà pris des décisions qui n'ont pas plu au niveau communautaire, mais on ne peut pas résumer RH à ces moments là non plus ce serait malhonnête. Ils ont aussi montré ce qu'ils savaient faire positivement pour tout le monde.
C'est l'ancien CentOS où l'aspect communautaire avait finalement peu d'intérêt. CentOS devant être une copie conforme de RHEL, la question était surtout d'avoir des bras et des ressources nécessaires pour recompiler le système. Ce qui n'est pas une tâche facile mais finalement assez peu valorisante. Il n'y avait pas beaucoup de place pour apporter quelque chose de neuf.
CentOS Stream étant en amont de RHEL, là les gens peuvent pousser des choses différentes. Comme chez Fedora par ailleurs aujourd'hui. Tu veux que l'installateur propose Btrfs par défaut ? Avec CentOS ancienne version ce n'était pas possible si RHEL ne le faisait pas, avec CentOS Stream cela devient envisageable.
Pareil, tu veux supporter un matériel précis que le noyau fourni par RHEL ne fourni pas (car trop vieux) ? Avec CentOS ancienne version cela n'était pas possible non plus, sans utiliser des images personnalisées en dehors du système commun évidemment.
Là cela devient aussi possible plus facilement. Etc.
CentOS Stream est un vrai moyen d'ouvrir le développement de RHEL et d'apporter des choses qui par le passé n'étaient pas possibles sans devoir faire beaucoup de chose dans son coin en plus du projet.
Bien sûr Red Hat y trouve son compte. Une partie du travail viendra de l'extérieur gracieusement. CentOS Stream sera un petit peu moins stable (tout comme en un sens RHEL était un peu moins stable que CentOS, ce qui n'empêcher pas les gens de s'en servir tu noteras).
À mon sens c'est intéressant, et il faudra sans doute un peu de temps pour que la dynamique se mette pleinement en place. Il faudra juger sur le temps long.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 6.
Certains semblent oublier ce que c'était CentOS avant 2014, quand Red Hat a racheté les droits et a engagé des membres clés du projet. CentOS a failli mourir plusieurs fois, fautes de finances, le projet a eu des retards énormes aussi.
Peut être que sans ce rachat par Red Hat, CentOS aurait disparu complètement du paysage aujourd'hui.
Donc c'était intéressant pour ces personnes là de vendre CentOS et d'être embauché, être payé à faire ce qui te plaît, à avoir une visibilité financière et logistique c'est plus sympa comme cadre de travail.
Et tout a été fait dans la légalité et de manière honnête. Après on peut regretter que CentOS à l'ancienne disparaisse et dire que c'est volontairement pour améliorer les ventes de RHEL, ce qui est certainement vrai en partie. Mais c'est la vie et légal, tant que les sources de RHEL permettent de refaire CentOS comme avant je n'ai pas d'objections particulières, un peu de regret mais sans plus.
CentOS serait peut être mort sans ce rachat depuis un moment, il ne faut pas l'oublier non plus. Cela justifie pour moi pleinement ce transfert des deux côtés.
Après oui le côté communautaire chez CentOS est bien moins présent que chez Fedora par exemple et c'est dommage. Après la structure et son but sont moins propices à une participation communautaire très forte, à quoi bon avoir une grande communauté hyper active pour juste recompiler les sources de RHEL à l'identique ? Cela n'attire pas les foules et c'était source de ses difficultés passées.
À voir comment cela va se réorganiser après ce changement, j'espère plus d'ouverture et une organisation plus communautaire, oui.
[^] # Re: Pourquoi ce titre ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 4.
Je ne dis pas que c'est un changement mineur, mais que ce changement ne signifie pas que c'est absurde d'utiliser le terme CentOS pour CentOS Stream.
Ce n'est pas la première fois qu'un projet, informatique ou pas par ailleurs, évolue et s'adapte. Cela ne me choque pas et ne me pose pas de soucis particuliers. Car je pense que CentOS Stream partage bien plus de choses avec CentOS à l'ancienne que tu ne veux le voir.
Notre désaccord est je pense ici et ce n'est pas grave, je ne pense pas qu'il y a de toute façon une bonne réponse à ce sujet. À dire vrai, je m'en fou pas mal du nommage et de ce genre de considérations, ce qui est important c'est en pratique ce que cela va donner et manifestement c'est trop tôt pour cela.
Je pense qu'on a surtout une différence de point de vue autour de ça, j'ai donné ma vision, tu as donné la tienne, je ne pense pas qu'on pourra en dire plus avant d'avoir du concret sous la dent (à savoir comment ça va donner avec une RHEL 9 par exemple).
Comme je dis, je comprends tout à fait la différence que cela impose et de ses implications éventuelles. Et moi cela me va ce changement, et je ne trouve pas cela absurde que CentOS garde ce nom malgré ce changement d'orientation du projet car cela n'a rien de nouveau dans ce monde.
Si tu veux, pour mieux coller avec ton discours, tu dis que CentOS est mort, moi non. Mais je peux te concéder sans problèmes qu'une certaine idée de CentOS est morte à cause du changement.
Après que RedHat veuille limiter en même temps les licences CentOS dans un contexte où RHEL serait meilleure, sans doute, même sans preuves je comprends tout à fait que cela puisse être une motivation d'agir ainsi. De la même façon qu'ils ont déjà réduits la documentation autour de certaines mises à jour pour complexifier la tâche de Oracle par le passé. Tu vois, je sais être critique. Mais je sais voir la plu valu de CentOS Stream qui me semble à mon sens plus pertinente que CentOS à l'ancienne mais cela est mon point de vue.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 4.
Je défends RH car je ne suis pas d'accord avec la plupart des annonces catastrophistes ici même qui me semblent bien exagérer la situation. Et qui ne voient pas non plus que cela résulte d'un processus long (CentOS Stream cela ne date pas d'hier) mais aussi que cela ouvre en fait le développement de RHEL ce qui est aussi une bonne chose.
Mais je suis critique aussi, mais je ne vais pas insister dessus car nous sommes d'accord là dessus donc cela n'a pas d'intérêt. Notamment ce qui tourne autour de CentOS 8 et de la baisse de la durée de support initiale de CentOS. J'ai été également critique quand Red Hat a abandonné sa solution maison Pagure pour Gitlab dans Fedora pour le développement. Et pour d'autres sujets encore.
Oui, idéalement j'aurais aimé aussi qu'ils conservent CentOS et CentOS Stream en parallèle, quelque soit le nom derrière chacun. Ils ne le font pas, c'est dommage mais là encore je ne vais pas insister dessus. Et à titre personnel je trouve la solution retenue plus pertinente que l'ancienne quitte à choisir. Mais je comprends que pour certains cela ne sera pas le cas. Et je persiste, je préfère voir en pratique avant d'anticiper un désastre basé sur rien.
Mais je ne vais pas les accuser de tous les maux de la Terre pour le plaisir d'exprimer un désaccord dans cette annonce.
[^] # Re: pourquoi ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 2.
Ce n'est pas le même dans le temps car il y a forcément une latence induite. Mais les paquets seront globalement identiques, comme par le passé. Tu n'auras pas une CentOS avec le noyau 5.4 quand RHEL sera en 5.2, RHEL récupèrera les versions de CentOS.
Et je ne comprends pas l'argument, Debian n'est pas RHEL, pourtant c'est prêt pour être utilisé en production, en quoi ne pas être identique au bit près (ce que CentOS n'a jamais été par ailleurs) à RHEL empêche de s'en servir en production ?
Vraiment, pour la plupart des usages, être vraiment identique à RHEL n'est pas fondamental, ce qui compte c'est que ce soit fiable et maintenu longtemps. Ce qui sera toujours vrai pour CentOS demain.
Pour preuve, beaucoup ont des infras (petites ou grosses), avec uniquement CentOS. En quoi la correspondance parfaite compte pour eux ? Ce ne seront pas les petites divergences éventuelles qui vont casser toutes les applications, qui d'ailleurs pourront plus facilement tester leurs produits avec ce nouveau workflow qu'avant pour l'éviter.
[^] # Re: Pourquoi ce titre ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche CentOS se saborde‑t‑elle ?. Évalué à 10.
C'est au contraire tout l'inverse.
Reprenons, comment avant cela fonctionnait ?
Red Hat décidait à un moment dans l'espace temps de prendre une Fedora version n comme base pour sa future RHEL. En général cela signifie reprendre à peu près les mêmes versions de paquets mais pas toujours pour diverses raisons.
Ensuite pendant souvent 2 ans, Red Hat travaille dessus entièrement en interne. Il publie de temps en temps des bétas. Quand la version v de RHEL sort, alors CentOS peut commencer à récupérer ce travail et produire de son côté sa version et publier les mises à jour.
En gros, RHEL était le fruit d'un travail assez opaque. Sans licences RHEL (payante ou gratuite, car il y en a) tu ne pouvais rien tester du tout car CentOS ne publiait rien. Tu devais attendre la sortie finale de RHEL pour découvrir tout cela.
Le but est de maintenant faire l'inverse. C'est CentOS qui recevra le travail initial. L'infrastructure de CentOS ne changera pas, les contributions extérieures seront possibles. Comme CentOS sera la base de RHEL, son développement devient de fait plus ouvert et moins opaque.
Cela simplifie aussi le travail car la transition CentOS -> RHEL sera plus simple et rapide que dans l'autre sens. Cela permet aussi aux utilisateurs RHEL (qui n'oublions pas payent pour la plupart, donc ils peuvent avoir le droit à un peu plus de stabilité) de bénéficier des retours de CentOS avant. Et rien n'empêche in fine de reconstruire une CentOS à l'ancienne, en se basant aussi sur ce que CentOS publie par ailleurs ce qui est finalement plus simple à faire sans doute.
Par ailleurs, pour rappel les outils pour créer Fedora sont globalement réutilisés par RHEL et CentOS, et le tout reste accessible et documenté. Par ailleurs le dépôt externe de Fedora, RPMFusion utilise sa propre infrastructure basée sur celle de Fedora. Et cela ne changera pas non plus.