Perso mes douchent durent longtemps et je sais que je dois corriger ça :(
Mais en fait l'eau chaude ça me détend. C'est agréable. Donc ce temps là n'est pas que pour se laver qui ne nécessite en effet pas une durée très longue.
Je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle d'autres trainent dans la douche, mais ça ne m'étonnerait pas.
Mais c'est un effort que je dois faire pour économiser de l'eau potable et de l'énergie.
Ce que Zenitram disait en gros c'est si on veut virer les automobilistes, on mobilise des bus partout et on autorise les voitures nuls part. C'est sans travaux et demande relativement peu de temps de mise en place.
Et donc qu'en gros avec un peu de volonté politique on peut abandonner la voiture.
Bien sûr que d'installer un tramway ou un métro c'est cher avec des inconvénients le temps de sa mise en place, mais comme il le dit, ce n'est pas la seule option (le bus ne demande pas tout ça et c'est du transport en commun) et donc de fait le tramway et métro peuvent être améliorés ou construits sur le temps long si c'est pertinent économiquement (ou sur d'autres critères) de le faire.
Le champ de ma comparaison est plus limitée que tu ne le fais. Évidemment que la blockchain a des différences avec git, mais ils ont des propriétés communes et visibles dans certains cas.
La blockchain reste vulnérable à la falsification, soit en ayant une collusion de suffisamment d'acteurs suivant l'algo utilisé pour décider de la bonne version, soit parce que la blockchain est tellement rarement synchronisée avec l'extérieur (par exemple une blockchain d'un resto avec les tickets de caisse vis à vis du fisc) qu'il y a moyen de falsifier des données localement entre temps.
Le but de ma comparaison ici c'est de ramener une partie des propriétés de la blockchain à un outil qu'on maitrise mieux ici car on a plus l'habitude de le manipuler. Mais la comparaison ne peut être totale évidemment car les outils n'ont pas les mêmes propriétés exactement.
En fait mon point de vue sur le sujet c'est qu'une blockchain ce n'est rien de plus qu'une BDD avec des signatures numériques qui est distribuable avec des mécanismes de synchro. Ni plus, ni moins. Il n'y a pas vraiment de "révolution" technologique, ni même d'usage qui étaient infaisables avant et qui le sont aujourd'hui grâce à ça.
Il n'y a pas de propriétés magiques avec de la blockchain, il y aura toujours besoin de faire confiance à des gens dans le processus, et la falsification des données est toujours possible surtout dans un contexte de faible distribution et faible synchro. Et ce dernier cas est souvent survendu par ailleurs pour bon nombre de projets liés à la blockchain. Pour des processus internes à des entreprises par exemple.
Après la blockchain n'est pas inintéressante en soi, ça peut aider à implémenter des trucs autrement voire plus facilement. Comme toute brique technologique qu'on emploi. Mais ça ne semble pas révolutionner le monde ou résoudre des problèmes insolubles avant. Cela ne me choque pas par exemple si un logiciel utilise une blockchain pour sa BDD interne, après tout, pourquoi pas ? Mais faut pas coller le buzzword "blockchain" partout et prétendre que c'est révolutionnaire.
Et je pense que c'est bien de rappeler de ramener les propriétés d'une blockchain à des technos plus courantes ou simples car ça aide à visualiser ses limites aussi. Par exemple git partage beaucoup de points communs avec une blockchain, les avantages comme les défauts, et on est confronté dans nos vies (ici en tout cas) plus souvent à git qu'à une blockchain. Je pense que c'est important d'insister dessus pour bien voir ce qu'une blockchain est et apporte et ce qu'elle n'est pas ou ne garantie pas.
L'idée est ici de gérer le montage et le suivi du financement à l'aide de "blockchain" et
"smart contracts". Ce n'est techniquement pas vraiment un sujet aéronautique (c'est plutôt
bancaire), mais ce serait très utile.
Je ne vois rien de spécialement novateur ici. On savait le faire avant, et on sait le faire sans.
D'ailleurs Axa a stoppé son projet pour l'assurance automatique avec les smart contracts, qui par ailleurs est largement faisable avec des API et des BDD traditionnels.
En tant que client/passager, tu souhaites évidement que la maintenance des avions que tu
empruntes soit effectuée avec des pièces certifiées (et par des personnels qualifiées).
C'est un sujet assez sensible, j'en reposterai quand ce sera un peu public.
[…]
Nota bene : Techniquement, on saurait implémenter ces trois besoins sans blockchain si …
on pouvait avoir confiance dans les autres acteurs !
Du coup cela repose sur une blockchain privée diffusée à faible échelle (à priori entre quelques entreprises + le régulateur lors d'un contrôle). Cela n'empêche pas vraiment la fraude, et tu peux apporter les mêmes garanties avec une BDD interne et quelques certificats émis par le régulateur.
Car bon, soyons sérieux, le passager ne va pas vérifier la maintenance de son appareil lui même, c'est le régulateur aérien et les entreprises impliquées qui le feront uniquement.
Le 3e sujet concerne le suivi des "équipements spécifiques" (caisse de transport
des pièces, outillages spéciaux, etc.) qui voyagent chez les opérateurs, mainteneurs,
clients, etc. Ce sujet peut aussi déployer des technos de géolocalisation par exemple,
et des capteurs embarqués pour savoir si la caisse a été retournée, secouée, etc.
Je crois que Peugeot a un projet du même ordre déjà avancé.
Là encore c'est un projet qu'on sait faire de manière classique, sans blockchain. Qu'elle est la garantie qu'apporte la blockchain ici ?
Du tracking d'équipements on sait faire, et une blockchain privée ou faiblement distribuée n'offre aucune garantie contre la falsification. Et des BDD avec des certificats font largement le même job.
Je ne vois toujours pas la révolution tant promise…
Et qu'est-ce qui est impossible à implémenter avec une BDD classique signé qui a le condensat des tickets / factures pour chaque opération ?
(sans compter que bon, falsifier des factures ou tickets de caisse, ça se fait, ce n'est pas comme si le fisc allait demander aux clients d'un restaurant les factures pour vérifier que ça colle à ce qui a été enregistré dans la BDD).
C'est simple : Si tu n'a pas confiance dans au moins 51% sur réseau, je me demande bien ce que tu fait là…
On en revient à une question de confiance et de contrôle. La blockchain ne fait pas disparaître cette question qui reste centrale. (alors qu'en écoutant certains, on dirait que tout est magique et que la question de confiance n'est plus nécessaire, alors que si évidemment).
Notons que dans le cas de Bitcoin par exemple qui est une chaîne très distribuée avec beaucoup d'utilisateurs, le risque d'avoir une collusion des 51% est faible et le risque de fraude importante est également faible.
Mais dans le cas d'une petite blockchain, entièrement privée ou presque, cette problématique devient importante et la blockchain n'apporte finalement aucune garantie.
Ce que t'apporte une blockchain, c'est d'avoir un consensus entre les participants qui te dit en gros « les ancêtres du commit XYZ sont authentiques ». Tu peux avoir le même genre de chose avec Git et les commits signés via GPG si tu fais confiance à la personne qui signe le commit, mais comme expliqué dans d'autres commentaires ici, l'intérêt de la blockchain est de ne pas avoir besoin de faire confiance à une personne en particulier.
La blockchain c'est sur ce point exactement pareil.
Tu peux détecter avec git s'il y a eu magouille : les gens qui ont cloné le dépôt auront des hash différents pour certains commits que celui du dépôt dans le passé. Donc tant que personne n'a une copie de ta blockchain, tu peux falsifier et mettre toutes les conneries que tu veux, ça passera crème. Et les falsifications ne seront vues que si des gens téléchargent régulièrement la blockchain et que la personne essaye de modifier le passé après chaque synchronisation. Si les gens ne téléchargent cela que très rarement (genre tous les ans) et qu'ils sont peu nombreux, tu as une fenêtre de falsification possible qui est importante.
Et git c'est pareil, un dépôt qui est peu partagé et peu synchronisé ouvre la voie à la falsification des commits à la pelle. Mais si le dépôt est très partagé, et régulièrement synchronisé, la moindre falsification se verra sauf faille de sécurité. Et les utilisateurs pourront l'identifier et jeter des tomates sur le fautif.
Le blockchain permet de prouver que chaque écriture n'a pas été modifiée à posteriori. Tu ne peux pas effacer ou remplacer une information, seulement ajouter une écriture supplémentaire qui va indiquer que telle ou telle écriture est corrigée de telle manière. En cas de contrôle fiscal, ça se voit.
Dans une blockchain privée, tu peux faire un peu ce que tu veux, un peu comme avec git par exemple pour la gestion des versions. Tu veux changer une entrée ? Tu retournes à une version antérieure de ta chaine (peu importe comment tu procèdes), et tu écris ce que tu veux ensuite avec les fausses données qui est hashé et signé de toute façon avec ta clé.
Si la blockchain est publique, comme un dépôt git, c'est en effet impossible à faire car les autres ont une copie et peuvent identifier rapidement qu'il n'y a plus correspondance entre certaines écritures qu'ils ont et celles falsifiées. La blockchain ce n'est pas magique sur ce point, ça repose sur des concepts existants.
Donc avec une BDD publique classique et une clé crypto pour signer tu peux aboutir au même résultat. Cela demande un peu de travail d'implémentation mais rien d'impossible. On est loin d'une révolution donc.
Le blockchain est sinon très utile pour prouver que les écritures comptables n'ont pas été modifiées à posteriori, et ça, c'est utilisé dans beaucoup de logiciels de comptabilités, et en particulier les logiciels libres, comme Odoo et Dolibarr. Heureusement que ça ne nécessite pas une énorme quantité d'énergie. Et, le blockchain en question n'est pas publique.
Rien n'empêche d'avoir le même résultat avec une BDD classique couplé avec une signature électronique.
D'un point de vue technique, une blockchain ce n'est finalement que ça, avec éventuellement un partage public. Cela n'a rien de révolutionnaire et ne résout aucun problème qu'on ne peut résoudre aussi bien avec d'autres outils déjà existants.
Le problème n'est pas tellement qui paye l'infra et comment (car le ferroviaire est aussi subventionné en partie), mais comment répartir le financement.
Le coût des routes est invisibilisé, mais ça coûte très cher. Il faut faire régulièrement des resurfaçages, de l'entretiens, parfois des agrandissements, etc. La population râle quand les routes sont en mauvais états (voire la râle continue en Wallonie à ce sujet) mais la même population ne veut pas payer le coût réel de cet entretien (il faut plus d'impôts). Des communes wallonnes commencent à être regardant sur ce poste de dépense, notamment vis à vis de l'étalement urbain, car créer une route cela signifie beaucoup de coûts après la constructions, donc il faut garantir son financement à long terme.
Si globalement on roule moins, on a besoin de moins d'entretiens (en particulier si on abandonne la voiture pour le vélo, ou si on passe du routier au ferroviaire pour le fret) et donc le coût de maintenance devient plus gérable. Cela veut dire aussi moins d'agrandissements, qui sont des opérations coûteuses.
Peut-on plaisanter de tout? Oui. Mais pas avec tout le monde. Je trouve simplement… dommage de prendre au premier degré et de tomber dans des abysses analytiques ce qu'un peu de recul et de retenue permettrait tout simplement d'apprécier (ou pas), le tout sans tomber dans le piège du procès d'intention ou de l'offense personnelle.
Tu postes des blague dans un espace public où tu ne connais pas les sensibilités de chacun. C'est donc maladroit.
Si tu veux plaisanter de X qui peut poser soucis à quelqu'un, garde la blague pour un public dont tu connais la sensibilité. ;)
C'est assez différent de blaguer en privé et en public. Notamment parce que dans le deuxième cas tu ne connais pas le public, et que ce public ne te connaît pas non plus.
La location c'est des avantages en moins et des ennuis en plus.
Mais tu as aussi des inconvénients en moins, et des avantages en plus.
Tu dépends entièrement du bon vouloir du loueur et sur le durée de vie de l'objet tu payes bien plus que si tu l'avais acheté, même avec un crédit.
Peut être (et encore ça se discute), mais tu es aussi bien plus flexible.
Tu as un enfant en plus (ou qui quitte la maison) ? Plus facile de changer la voiture ou le logement pour t'adapter à la nouvelle situation.
Tu veux changer de boulot et vivre dans une autre ville voire pays ? C'est plus simple de quitter un logement loué qu'acheté. Et moins cher (si du moins tu vises à vendre / racheter, quand c'est possible).
Et tu es proprio d'un beau logement mais 30 ans plus tard le quartier ne te convient plus, il n'y a plus de travail à proximité ou de services, voire depuis une bretelle d'autoroute a été installée. En gros la valeur du bien chute et tu veux en changer, tu peux y perdre gros.
Pour le véhicule, il faut ajouter le problème de la disponibilité, celui d'aller chercher le véhicule et celui de la qualité de l'entretien (dans le cas d'une location entre particuliers).
Et le temps de gérer les pannes en tant que proprio, tu le considères aussi ? Perso avec le leasing c'est bien plus simple et moins stressant en cas de soucis quelconque.
Bref, tu sembles négliger les atouts de la location aussi. Et globalement tu parles de bien qui sont gros et qu'on peut avoir besoin longtemps, mais perso je préfère loué une machine outil pour un bricolage que je ferais probablement une fois dans ma vie que de l'acheter (bien plus cher) et de devoir le stocker pour rien.
Globalement le réchauffement climatique accélère le cycle de l'eau.
L'eau s'évapore plus vite, l'air en stocke plus, et quand il pleut cela devient un déluge car plus d'eau peut tomber d'un coup lors de la saturation atmosphérique.
Et le réchauffement climatique semble globalement accentuer les tendances passées : les zones sèches seront encore plus sèches, les zones très humides subiront des pluies diluviennes plus souvent.
Si on a un épisode de sécheresse violente qui annihile les récoltes locales dans un moment où la production de pétrole est elle-même sous tension et alors que l'€ est en proie aux doutes des marchés, on va se ramasser.
Tu peux limiter le peu de pétrole pour les besoins de base (agriculture, transport logistique de premières nécessités, boulots essentiels) en mode "covid++", avec les stocks qu'on a et le fait que le pétrole ne tombera pas à 0 de production en deux jours (et j'espère que d'ici que ce scénario soit possible, le pétrole ne sera plus aussi nécessaire à notre vie).
De même, une grande partie de l'agriculture sert à… alimenter le bétail. Donc une solution drastique pour se nourrir en cas de mauvaises récoltes c'est de devenir végétarien de fait, cela sera peut être nécessaire et cela donne une marge de manoeuvre.
Rappelons par exemple que des villes comme Paris ont 3 jours de vivre à n'importe quel moment. Coupe assez de pétrole pour arrêter les camions pendant 1 semaine, et…
Je parle du fait que l'Occident a plus de capacité d'adaptation et aura un climat plus supportable que les régions les plus pauvres du monde et tu me parles de la survie de Paris en cas d'absence de pétrole, c'est un peu différent quand même.
Coupe le pétrole à l'Inde, ou à l'Afrique et tu verras s'ils ne vont pas avoir des soucis pour s'alimenter et pour boire…
Je ne vois ça nulle part dans le décorticage de Tatiana Ventose ni dans ce que j'ai écrit. Je n'ai pas non plus donné d'échelle de temps.
Non, mais tu sembles évoquer malgré tout un changement brutal, sur une échelle de temps particulièrement courte (quelques semaines, histoire que l'approvisionnement touche tout le monde en peu de temps sans capacité de rebondir).
En réalité les effets climatiques seront graduels et sur plusieurs années ou décennies, la population comme les stratégies peuvent se mettre en place.
Il arrive aussi que les scientifiques et les experts ne prennent pas nécessairement tous les paramètres en compte — ouais, qui je suis pour affirmer ça…
Je ne dis pas qu'ils ont forcément raison, mais leur avis vaut mieux je pense qu'une discussion entre deux individus lambdas qui n'ont pas analysé ce sujet en profondeur non plus.
LE GIEC s'occupe de l'analyse climatique.
En vrai leur analyse est large car leur sujet est tout ce qui touche au réchauffement climatique : origine de celle-ci, comment diminuer l'impact humain, modéliser les impacts dans les différents scénarios et comment s'adapter à ces impacts.
La partie adaptation fait partie de leur domaine de travail. Il n'y a pas que des géologues et météorologues qui bossent sur ces rapports. Et ils semblent dire très clairement que l'Occident s'adaptera mieux par le double bénéfice d'un climat moins violent malgré le réchauffement et par la possibilité d'investir dans des solutions d'adaptation (sources d'énergies alternatives, isolation des logements, climatisation, agriculture adaptée au nouveau climat, stockage / régulation / potabilisation de l'eau, etc.).
Globalement l'Occident (du moins l'UE et l'Amérique du Nord) peuvent subvenir à leur besoin en eau et nourriture, les pays pauvres en Afrique, Inde ou Moyen-Orient doivent en importer massivement et ont déjà des soucis grave d'accès à l'eau. Et leur population augmente plus vite qu'ailleurs. Quand l'eau viendra à manquer dans le Gange, le milliard d'indiens qui en dépend vont en subir des conséquences très lourdes et leur pauvreté actuelle n'est aucune aide pour cela, même psychologiquement.
Alors oui les scientifiques peuvent se planter, mais je pense que ce serait un brin présomptueux de balayer leurs conclusions d'un revers de la main sur ce principe là avec juste des considérations assez générales.
Et la capacité des gens à supporter la moindre pénurie de quoi que ce soit — ou même la possibilité d’une pénurie…
Déjà ce serait bien de ne pas confondre une partie de la population avec toute la population. Cela fait aussi une grande différence, pas tout le monde n'a paniqué dans cette situation (et heureusement).
Ensuite je suis sûr que pas mal de gens auraient pu prendre cet exemple pour dire que l'Ukraine ne se serait pas défendu, aucun civil ne voudrait risquer sa vie pour défendre son pays, et pourtant ça s'est fait (pas par tout le monde, mais quand même). J'ai déjà pas mal entendu des personnes âgées dépeindre la jeune génération comme incapable d'agir en cas de crise, on a une démonstration que ce n'est pas si cliché.
C'était une vidéo de fouloscopie qui disait que les scénarios catastrophes à la hollywoodienne où chacun se la joue pour soi n'est pas vérifiée en pratique dans les études sociologiques, en cas de catastrophe la foule est très solidaire en général. D'ailleurs je l'ai vu lors des inondations en Belgique l'an passé dans mon quartier, beaucoup de personnes sont allés se mouiller (littéralement) pour aider des personnes en difficulté.
Bref, monter en épingle ce genre d'anecdotes ne permet pas de tirer de conclusion sur ce qui va se passer dans des scénarios plus difficiles.
Ce n'est pas moi qui le dit mais le Giec et l'ONU qui sont je pense fiables.
L'effet des températures hautes seront plus violentes pour l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud Est. Zones qui ont déjà des difficultés liés à la population et la gestion de l'eau.
Ensuite comme ces pays sont plus pauvres, ils peuvent moins y lutter. Là encore ce n'est pas mon constat. D'où l'insistance lors des COP et réunions de l'ONU pour que l'Occident paye la facture d'adaptation des pays pauvres aussi.
C'est souvent décrit comme la fouble injustice climatique : les responsables de cette situation en subiront moins les conséquences que les autres.
Ton propos a je pense du sens dans un scénario à la Walking Dead, effondrement brutal (en quelques semaines) dû au climat dans l'ensemble du monde. Sauf que ça sera certes terrible mais pas à ce niveau là.
Pour anticiper une disparition de l'Humanité, il faudrait anticiper des changements des conditions sur Terre telles que cela devient effectivement impossible.
Sauf que de telles prédictions semblent finalement rares voire inexistantes, les conditions de vies projetées pour 2100 même dans les scénarios pessimistes n'empêchent pas à priori une vie humaine de subsister. Il y aura beaucoup de dégâts, c'est une certitude, mais la disparition de l'espèce cela semble improbable.
Les grands animaux ont tendance à disparaître plus vite que les petits, et l'humain fait plutôt partie des grands :-/.
Il faut remettre les choses aussi dans leur contexte.
Le principal problème des espèces animales ou végétales c'est qu'elles ont une faible capacité d'adaptation. Par exemple un arbre qui a besoin de beaucoup d'eau pour vivre, si son climat localement se réchauffe trop vite, il va mourir. Sauf qu'un arbre ça migre doucement d'une région à une autre, et l'évolution génétique est un processus très lent également en particulier pour les espèces qui se reproduisent avec un cycle lent. C'est le cas aussi mais dans une moindre mesure pareil pour les animaux.
Ce qui est au contraire une force de l'espèce humaine. L'être humain peut vivre dans la plupart des climats du monde, a des régimes alimentaires très variées (plantes, viandes, poissons, insectes, etc.), peut se déplacer très rapidement en cas de changement de conditions de vie (en quelques jours / semaines de marche, tu peux atteindre le Nord de l'Europe depuis le Sud pour t'y installer, peu d'espèces peuvent en dire autant), et l'Humanité sait bâtir et construire des objets pour influencer son environnements (des maisons, des outils, etc.).
L'accès à l'eau potable est un problème souvent local (car l'eau qui coule en Europe peut difficilement être acheminée en masse en Inde ou en Afrique), et globalement l'Europe par exemple si des tensions sont à craindre, et qu'il faudra probablement changer nos méthodes agricoles pour réduire le besoin d'irrigation, il est peu probable que l'européen moyen n'ait plus accès à de l'eau potable pour vivre et se nourrir.
Et une guerre ne tue pas tout le monde. Des régions où l'eau potable sera suffisant pour une population relativement élevées, il y en a, et les régions où aucun habitant ne pourra vivre faute d'eau existent mais cela ne concernera pas toute la Terre et heureusement.
Les zones problématiques sont les zones très peuplées comme l'Inde ou l'Afrique qui auront un stress hydrique important, et s'il y aura encore des habitants là bas en 2100, les pertes risquent d'être énormes si rien n'est fait en amont.
Les scientifiques ou rapports qui président une disparition totale de l'Humanité en 2100 ne sont pas très nombreux, car si les rapports sont très inquiétants à tout point de vue, ils ne prédisent pas un tel extrême non plus. Mais je ne dis pas que tout sera rose et que l'européen moyen (ou le terrien moyen) vivra tranquilou jusqu'en 2100.
D'ailleurs, ceux qui subiront le plus tout ceci seront les pays pauvres dans des climats déjà assez chauds.
Les pays riches, souvent en Europe, Amérique du Nord ou Asie de l'Est en subiront des dégâts, mais moins, et avec l'argent et la technologie l'adaptation sera plus simple aussi.
D'après Frenner, l'humanité disparaîtra avant la fin de ce siècle, et je ne pense pas qu'il voulait dire le 31 décembre à 23h59 gros paf et rien avant. Donc tu peux aussi t'inquiéter de ton propre avenir.
Mouais, il y a de gros doutes que l'Humanité disparaisse quand même.
Qu'il y ait de grosses pertes sur les milliards d'individus, que le niveau technologique chute pour ce qui restera, sans doute oui, mais il n'y a pas de raisons que l'Humanité disparaisse en entier pour autant. Malgré le réchauffement climatique, il y aura des coins de vie acceptable, avec des ressources de base suffisantes. Mais pas pour 8 milliards d'individus, mais quelques millions c'est certainement jouable. En mode la vie avant la Révolution industrielle avec quelques à côté liées à nos connaissances.
Cela sera dur à vivre, certainement.
Et plus on fera des efforts, moins le choc sera difficile.
On peut toujours essayer de s'autoflageller ou de flageller le voisin qui s'en fout, y compris le voisin de forum … mais franchement, vous croyez vraiment (vous y croyez encore ?) que nos petites actions vont changer le monde ?
Bah si tout le monde faisait un effort significatif (sans même faire intervenir le politique), de fait l'impact serait significatif. Rénover son logement, diminuer les trajets et achats inutiles, réparer plutôt que de jeter, consommer moins, utiliser les transports en commun ou ses jambes plutôt que la voiture, manger moins de viande, etc. D'après The Shift Project 30% des émissions peuvent être évitées juste par ces actions individuelles. Ce n'est pas un détail.
Et si la population de manière générale est consciente et agit en conséquence, les politiques et entreprises suivront car les politiques sont après tout élus par ces électeurs, et les entreprises dépendent de ses consommateurs et sont dirigées par des personnes aussi. Du coup le gain devient de fait beaucoup plus grand à partir d'une masse critique de personnes qui agissent.
Comme il faut commencer quelque part, autant commencer par soi même et en discuter avec ses proches.
De là à dire que tout cela sera simple et qu'on réussira, c'est un autre sujet.
Enfin bon, je fais ce que je peux sans être ni militant ni amish.
Pour info les objectifs climatiques n'imposent pas de vivre comme au Moyen-Âge. On peut vivre dans une société moderne et confortable avec des technologies cool quand même. Mais il faudra faire des choix et se restreindre par rapport à aujourd'hui, c'est certain.
Mais franchement… quand vous voyez que l'avion de Mr Bernard Arnaud emet plus de CO2 en 1 mois qu'un français en 17 ans, et son yacht encore pire … et que ce n'est pas lui le pire, je me demande à quoi ça sert sinon à se donner bonne conscience.
M. Arnaud est peut être un connard qui pollue plus que de nombreuses personnes réunies, malheureusement taper que sur lui et les quelques milliardaires et millionnaires Français ne suffira pas. Les millions de litres de pétroles, de m3 de gaz et tonnes de charbon que la France utilisent chaque année c'est pour la plupart des 60 millions de Français du territoire, s'il suffisait de punir ces personnes là pour diminuer de manière drastique ces importations d'énergie fossile, la France ne se priverait pas de les restreindre rapidement étant donné leur impact sur la balance commerciale et les tensions géopolitiques que ces énergies génèrent.
On le voit d'ailleurs avec la crise du gaz en ce moment.
Déjà il faudrait calculer les ordres de grandeur, les études sur l'hydroélectricité en Europe que j'avais lu avaient montré que le potentiel était globalement pas mal exploité, on pouvait gratter quelques pourcents par ci par là mais guère plus.
Car il faut bien réaliser que le potentiel hydroélectrique dépend de la hauteur de chute (plus c'est faible, moins tu gagnes, d'où le fait qu'un pays assez plat comme la Belgique ne peut pas rivaliser sur ce terrain avec des pays disposant de montagnes élevées comme la France, Suisse, Autriche, Italie ou Espagne). Ensuite l'hydroélectricité au fil de l'eau a plusieurs inconvénient, pas pilotable, dépend des cours d'eau (qui peuvent s'assécher en été), peut nuire aussi aux poissons, etc.
Si c'était la solution miracle (pas cher, écologique, peut produire un volume d'électricité suffisant) je pense que EDF et l'État français se jetteraient dessus, le simple fait qu'ils n'envisagent pas un grand déploiement est le signe que le gain est insuffisant.
[^] # Re: nano-mesures
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien La ville de Paris sanctionne les commerces climatisés gardant la porte ouverte - lalibre.be. Évalué à 3.
Perso mes douchent durent longtemps et je sais que je dois corriger ça :(
Mais en fait l'eau chaude ça me détend. C'est agréable. Donc ce temps là n'est pas que pour se laver qui ne nécessite en effet pas une durée très longue.
Je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle d'autres trainent dans la douche, mais ça ne m'étonnerait pas.
Mais c'est un effort que je dois faire pour économiser de l'eau potable et de l'énergie.
[^] # Re: 3008 & Cactus de loc
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 6.
Ce que Zenitram disait en gros c'est si on veut virer les automobilistes, on mobilise des bus partout et on autorise les voitures nuls part. C'est sans travaux et demande relativement peu de temps de mise en place.
Et donc qu'en gros avec un peu de volonté politique on peut abandonner la voiture.
Bien sûr que d'installer un tramway ou un métro c'est cher avec des inconvénients le temps de sa mise en place, mais comme il le dit, ce n'est pas la seule option (le bus ne demande pas tout ça et c'est du transport en commun) et donc de fait le tramway et métro peuvent être améliorés ou construits sur le temps long si c'est pertinent économiquement (ou sur d'autres critères) de le faire.
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 7.
Le champ de ma comparaison est plus limitée que tu ne le fais. Évidemment que la blockchain a des différences avec git, mais ils ont des propriétés communes et visibles dans certains cas.
La blockchain reste vulnérable à la falsification, soit en ayant une collusion de suffisamment d'acteurs suivant l'algo utilisé pour décider de la bonne version, soit parce que la blockchain est tellement rarement synchronisée avec l'extérieur (par exemple une blockchain d'un resto avec les tickets de caisse vis à vis du fisc) qu'il y a moyen de falsifier des données localement entre temps.
Le but de ma comparaison ici c'est de ramener une partie des propriétés de la blockchain à un outil qu'on maitrise mieux ici car on a plus l'habitude de le manipuler. Mais la comparaison ne peut être totale évidemment car les outils n'ont pas les mêmes propriétés exactement.
[^] # Re: J'y connais rien mais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10. Dernière modification le 19 août 2022 à 01:02.
En fait mon point de vue sur le sujet c'est qu'une blockchain ce n'est rien de plus qu'une BDD avec des signatures numériques qui est distribuable avec des mécanismes de synchro. Ni plus, ni moins. Il n'y a pas vraiment de "révolution" technologique, ni même d'usage qui étaient infaisables avant et qui le sont aujourd'hui grâce à ça.
Il n'y a pas de propriétés magiques avec de la blockchain, il y aura toujours besoin de faire confiance à des gens dans le processus, et la falsification des données est toujours possible surtout dans un contexte de faible distribution et faible synchro. Et ce dernier cas est souvent survendu par ailleurs pour bon nombre de projets liés à la blockchain. Pour des processus internes à des entreprises par exemple.
Après la blockchain n'est pas inintéressante en soi, ça peut aider à implémenter des trucs autrement voire plus facilement. Comme toute brique technologique qu'on emploi. Mais ça ne semble pas révolutionner le monde ou résoudre des problèmes insolubles avant. Cela ne me choque pas par exemple si un logiciel utilise une blockchain pour sa BDD interne, après tout, pourquoi pas ? Mais faut pas coller le buzzword "blockchain" partout et prétendre que c'est révolutionnaire.
Et je pense que c'est bien de rappeler de ramener les propriétés d'une blockchain à des technos plus courantes ou simples car ça aide à visualiser ses limites aussi. Par exemple git partage beaucoup de points communs avec une blockchain, les avantages comme les défauts, et on est confronté dans nos vies (ici en tout cas) plus souvent à git qu'à une blockchain. Je pense que c'est important d'insister dessus pour bien voir ce qu'une blockchain est et apporte et ce qu'elle n'est pas ou ne garantie pas.
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
Je ne vois rien de spécialement novateur ici. On savait le faire avant, et on sait le faire sans.
D'ailleurs Axa a stoppé son projet pour l'assurance automatique avec les smart contracts, qui par ailleurs est largement faisable avec des API et des BDD traditionnels.
Du coup cela repose sur une blockchain privée diffusée à faible échelle (à priori entre quelques entreprises + le régulateur lors d'un contrôle). Cela n'empêche pas vraiment la fraude, et tu peux apporter les mêmes garanties avec une BDD interne et quelques certificats émis par le régulateur.
Car bon, soyons sérieux, le passager ne va pas vérifier la maintenance de son appareil lui même, c'est le régulateur aérien et les entreprises impliquées qui le feront uniquement.
Là encore c'est un projet qu'on sait faire de manière classique, sans blockchain. Qu'elle est la garantie qu'apporte la blockchain ici ?
Du tracking d'équipements on sait faire, et une blockchain privée ou faiblement distribuée n'offre aucune garantie contre la falsification. Et des BDD avec des certificats font largement le même job.
Je ne vois toujours pas la révolution tant promise…
[^] # Re: J'y connais rien mais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 8.
Et qu'est-ce qui est impossible à implémenter avec une BDD classique signé qui a le condensat des tickets / factures pour chaque opération ?
(sans compter que bon, falsifier des factures ou tickets de caisse, ça se fait, ce n'est pas comme si le fisc allait demander aux clients d'un restaurant les factures pour vérifier que ça colle à ce qui a été enregistré dans la BDD).
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
Et ce serait trop demandé d'expliquer ces fameux cas d'usage ?
Car bon, jusqu'ici les tentatives de montrer leur utilité sont finalement tombés plutôt à l'eau.
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10.
On en revient à une question de confiance et de contrôle. La blockchain ne fait pas disparaître cette question qui reste centrale. (alors qu'en écoutant certains, on dirait que tout est magique et que la question de confiance n'est plus nécessaire, alors que si évidemment).
Notons que dans le cas de Bitcoin par exemple qui est une chaîne très distribuée avec beaucoup d'utilisateurs, le risque d'avoir une collusion des 51% est faible et le risque de fraude importante est également faible.
Mais dans le cas d'une petite blockchain, entièrement privée ou presque, cette problématique devient importante et la blockchain n'apporte finalement aucune garantie.
[^] # Re: blockchain et crypto-monnaie sont deux choses différentes
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 10. Dernière modification le 18 août 2022 à 15:52.
La blockchain c'est sur ce point exactement pareil.
Tu peux détecter avec git s'il y a eu magouille : les gens qui ont cloné le dépôt auront des hash différents pour certains commits que celui du dépôt dans le passé. Donc tant que personne n'a une copie de ta blockchain, tu peux falsifier et mettre toutes les conneries que tu veux, ça passera crème. Et les falsifications ne seront vues que si des gens téléchargent régulièrement la blockchain et que la personne essaye de modifier le passé après chaque synchronisation. Si les gens ne téléchargent cela que très rarement (genre tous les ans) et qu'ils sont peu nombreux, tu as une fenêtre de falsification possible qui est importante.
Et git c'est pareil, un dépôt qui est peu partagé et peu synchronisé ouvre la voie à la falsification des commits à la pelle. Mais si le dépôt est très partagé, et régulièrement synchronisé, la moindre falsification se verra sauf faille de sécurité. Et les utilisateurs pourront l'identifier et jeter des tomates sur le fautif.
[^] # Re: J'y connais rien mais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 8. Dernière modification le 18 août 2022 à 14:06.
Dans une blockchain privée, tu peux faire un peu ce que tu veux, un peu comme avec git par exemple pour la gestion des versions. Tu veux changer une entrée ? Tu retournes à une version antérieure de ta chaine (peu importe comment tu procèdes), et tu écris ce que tu veux ensuite avec les fausses données qui est hashé et signé de toute façon avec ta clé.
Si la blockchain est publique, comme un dépôt git, c'est en effet impossible à faire car les autres ont une copie et peuvent identifier rapidement qu'il n'y a plus correspondance entre certaines écritures qu'ils ont et celles falsifiées. La blockchain ce n'est pas magique sur ce point, ça repose sur des concepts existants.
Donc avec une BDD publique classique et une clé crypto pour signer tu peux aboutir au même résultat. Cela demande un peu de travail d'implémentation mais rien d'impossible. On est loin d'une révolution donc.
[^] # Re: J'y connais rien mais...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Ethereum prépare son passage de Proof of Work à Proof of Stake. Évalué à 9.
Rien n'empêche d'avoir le même résultat avec une BDD classique couplé avec une signature électronique.
D'un point de vue technique, une blockchain ce n'est finalement que ça, avec éventuellement un partage public. Cela n'a rien de révolutionnaire et ne résout aucun problème qu'on ne peut résoudre aussi bien avec d'autres outils déjà existants.
[^] # Re: 3008 & Cactus de loc
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal SmartCar. Évalué à 8.
Le problème n'est pas tellement qui paye l'infra et comment (car le ferroviaire est aussi subventionné en partie), mais comment répartir le financement.
Le coût des routes est invisibilisé, mais ça coûte très cher. Il faut faire régulièrement des resurfaçages, de l'entretiens, parfois des agrandissements, etc. La population râle quand les routes sont en mauvais états (voire la râle continue en Wallonie à ce sujet) mais la même population ne veut pas payer le coût réel de cet entretien (il faut plus d'impôts). Des communes wallonnes commencent à être regardant sur ce poste de dépense, notamment vis à vis de l'étalement urbain, car créer une route cela signifie beaucoup de coûts après la constructions, donc il faut garantir son financement à long terme.
Si globalement on roule moins, on a besoin de moins d'entretiens (en particulier si on abandonne la voiture pour le vélo, ou si on passe du routier au ferroviaire pour le fret) et donc le coût de maintenance devient plus gérable. Cela veut dire aussi moins d'agrandissements, qui sont des opérations coûteuses.
[^] # Re: Mes p'tites blagues leur ont pas plu...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Petites blagounettes de tout poil. Évalué à 9.
Tu postes des blague dans un espace public où tu ne connais pas les sensibilités de chacun. C'est donc maladroit.
Si tu veux plaisanter de X qui peut poser soucis à quelqu'un, garde la blague pour un public dont tu connais la sensibilité. ;)
C'est assez différent de blaguer en privé et en public. Notamment parce que dans le deuxième cas tu ne connais pas le public, et que ce public ne te connaît pas non plus.
[^] # Re: Hypocrisie? OUI!
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 6.
Mais tu as aussi des inconvénients en moins, et des avantages en plus.
Peut être (et encore ça se discute), mais tu es aussi bien plus flexible.
Tu as un enfant en plus (ou qui quitte la maison) ? Plus facile de changer la voiture ou le logement pour t'adapter à la nouvelle situation.
Tu veux changer de boulot et vivre dans une autre ville voire pays ? C'est plus simple de quitter un logement loué qu'acheté. Et moins cher (si du moins tu vises à vendre / racheter, quand c'est possible).
Et tu es proprio d'un beau logement mais 30 ans plus tard le quartier ne te convient plus, il n'y a plus de travail à proximité ou de services, voire depuis une bretelle d'autoroute a été installée. En gros la valeur du bien chute et tu veux en changer, tu peux y perdre gros.
Et le temps de gérer les pannes en tant que proprio, tu le considères aussi ? Perso avec le leasing c'est bien plus simple et moins stressant en cas de soucis quelconque.
Bref, tu sembles négliger les atouts de la location aussi. Et globalement tu parles de bien qui sont gros et qu'on peut avoir besoin longtemps, mais perso je préfère loué une machine outil pour un bricolage que je ferais probablement une fois dans ma vie que de l'acheter (bien plus cher) et de devoir le stocker pour rien.
[^] # Re: Je m'en fiche de plus en plus.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 9.
Globalement le réchauffement climatique accélère le cycle de l'eau.
L'eau s'évapore plus vite, l'air en stocke plus, et quand il pleut cela devient un déluge car plus d'eau peut tomber d'un coup lors de la saturation atmosphérique.
Et le réchauffement climatique semble globalement accentuer les tendances passées : les zones sèches seront encore plus sèches, les zones très humides subiront des pluies diluviennes plus souvent.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 5.
Tu peux limiter le peu de pétrole pour les besoins de base (agriculture, transport logistique de premières nécessités, boulots essentiels) en mode "covid++", avec les stocks qu'on a et le fait que le pétrole ne tombera pas à 0 de production en deux jours (et j'espère que d'ici que ce scénario soit possible, le pétrole ne sera plus aussi nécessaire à notre vie).
De même, une grande partie de l'agriculture sert à… alimenter le bétail. Donc une solution drastique pour se nourrir en cas de mauvaises récoltes c'est de devenir végétarien de fait, cela sera peut être nécessaire et cela donne une marge de manoeuvre.
Je parle du fait que l'Occident a plus de capacité d'adaptation et aura un climat plus supportable que les régions les plus pauvres du monde et tu me parles de la survie de Paris en cas d'absence de pétrole, c'est un peu différent quand même.
Coupe le pétrole à l'Inde, ou à l'Afrique et tu verras s'ils ne vont pas avoir des soucis pour s'alimenter et pour boire…
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 5. Dernière modification le 27 juillet 2022 à 10:30.
Non, mais tu sembles évoquer malgré tout un changement brutal, sur une échelle de temps particulièrement courte (quelques semaines, histoire que l'approvisionnement touche tout le monde en peu de temps sans capacité de rebondir).
En réalité les effets climatiques seront graduels et sur plusieurs années ou décennies, la population comme les stratégies peuvent se mettre en place.
Je ne dis pas qu'ils ont forcément raison, mais leur avis vaut mieux je pense qu'une discussion entre deux individus lambdas qui n'ont pas analysé ce sujet en profondeur non plus.
En vrai leur analyse est large car leur sujet est tout ce qui touche au réchauffement climatique : origine de celle-ci, comment diminuer l'impact humain, modéliser les impacts dans les différents scénarios et comment s'adapter à ces impacts.
La partie adaptation fait partie de leur domaine de travail. Il n'y a pas que des géologues et météorologues qui bossent sur ces rapports. Et ils semblent dire très clairement que l'Occident s'adaptera mieux par le double bénéfice d'un climat moins violent malgré le réchauffement et par la possibilité d'investir dans des solutions d'adaptation (sources d'énergies alternatives, isolation des logements, climatisation, agriculture adaptée au nouveau climat, stockage / régulation / potabilisation de l'eau, etc.).
Globalement l'Occident (du moins l'UE et l'Amérique du Nord) peuvent subvenir à leur besoin en eau et nourriture, les pays pauvres en Afrique, Inde ou Moyen-Orient doivent en importer massivement et ont déjà des soucis grave d'accès à l'eau. Et leur population augmente plus vite qu'ailleurs. Quand l'eau viendra à manquer dans le Gange, le milliard d'indiens qui en dépend vont en subir des conséquences très lourdes et leur pauvreté actuelle n'est aucune aide pour cela, même psychologiquement.
Alors oui les scientifiques peuvent se planter, mais je pense que ce serait un brin présomptueux de balayer leurs conclusions d'un revers de la main sur ce principe là avec juste des considérations assez générales.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 9. Dernière modification le 27 juillet 2022 à 10:20.
Déjà ce serait bien de ne pas confondre une partie de la population avec toute la population. Cela fait aussi une grande différence, pas tout le monde n'a paniqué dans cette situation (et heureusement).
Ensuite je suis sûr que pas mal de gens auraient pu prendre cet exemple pour dire que l'Ukraine ne se serait pas défendu, aucun civil ne voudrait risquer sa vie pour défendre son pays, et pourtant ça s'est fait (pas par tout le monde, mais quand même). J'ai déjà pas mal entendu des personnes âgées dépeindre la jeune génération comme incapable d'agir en cas de crise, on a une démonstration que ce n'est pas si cliché.
C'était une vidéo de fouloscopie qui disait que les scénarios catastrophes à la hollywoodienne où chacun se la joue pour soi n'est pas vérifiée en pratique dans les études sociologiques, en cas de catastrophe la foule est très solidaire en général. D'ailleurs je l'ai vu lors des inondations en Belgique l'an passé dans mon quartier, beaucoup de personnes sont allés se mouiller (littéralement) pour aider des personnes en difficulté.
Bref, monter en épingle ce genre d'anecdotes ne permet pas de tirer de conclusion sur ce qui va se passer dans des scénarios plus difficiles.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 5.
Ce n'est pas moi qui le dit mais le Giec et l'ONU qui sont je pense fiables.
L'effet des températures hautes seront plus violentes pour l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie du Sud Est. Zones qui ont déjà des difficultés liés à la population et la gestion de l'eau.
Ensuite comme ces pays sont plus pauvres, ils peuvent moins y lutter. Là encore ce n'est pas mon constat. D'où l'insistance lors des COP et réunions de l'ONU pour que l'Occident paye la facture d'adaptation des pays pauvres aussi.
C'est souvent décrit comme la fouble injustice climatique : les responsables de cette situation en subiront moins les conséquences que les autres.
Ton propos a je pense du sens dans un scénario à la Walking Dead, effondrement brutal (en quelques semaines) dû au climat dans l'ensemble du monde. Sauf que ça sera certes terrible mais pas à ce niveau là.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 6.
Pour anticiper une disparition de l'Humanité, il faudrait anticiper des changements des conditions sur Terre telles que cela devient effectivement impossible.
Sauf que de telles prédictions semblent finalement rares voire inexistantes, les conditions de vies projetées pour 2100 même dans les scénarios pessimistes n'empêchent pas à priori une vie humaine de subsister. Il y aura beaucoup de dégâts, c'est une certitude, mais la disparition de l'espèce cela semble improbable.
Il faut remettre les choses aussi dans leur contexte.
Le principal problème des espèces animales ou végétales c'est qu'elles ont une faible capacité d'adaptation. Par exemple un arbre qui a besoin de beaucoup d'eau pour vivre, si son climat localement se réchauffe trop vite, il va mourir. Sauf qu'un arbre ça migre doucement d'une région à une autre, et l'évolution génétique est un processus très lent également en particulier pour les espèces qui se reproduisent avec un cycle lent. C'est le cas aussi mais dans une moindre mesure pareil pour les animaux.
Ce qui est au contraire une force de l'espèce humaine. L'être humain peut vivre dans la plupart des climats du monde, a des régimes alimentaires très variées (plantes, viandes, poissons, insectes, etc.), peut se déplacer très rapidement en cas de changement de conditions de vie (en quelques jours / semaines de marche, tu peux atteindre le Nord de l'Europe depuis le Sud pour t'y installer, peu d'espèces peuvent en dire autant), et l'Humanité sait bâtir et construire des objets pour influencer son environnements (des maisons, des outils, etc.).
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 6. Dernière modification le 25 juillet 2022 à 23:14.
L'accès à l'eau potable est un problème souvent local (car l'eau qui coule en Europe peut difficilement être acheminée en masse en Inde ou en Afrique), et globalement l'Europe par exemple si des tensions sont à craindre, et qu'il faudra probablement changer nos méthodes agricoles pour réduire le besoin d'irrigation, il est peu probable que l'européen moyen n'ait plus accès à de l'eau potable pour vivre et se nourrir.
Et une guerre ne tue pas tout le monde. Des régions où l'eau potable sera suffisant pour une population relativement élevées, il y en a, et les régions où aucun habitant ne pourra vivre faute d'eau existent mais cela ne concernera pas toute la Terre et heureusement.
Les zones problématiques sont les zones très peuplées comme l'Inde ou l'Afrique qui auront un stress hydrique important, et s'il y aura encore des habitants là bas en 2100, les pertes risquent d'être énormes si rien n'est fait en amont.
Les scientifiques ou rapports qui président une disparition totale de l'Humanité en 2100 ne sont pas très nombreux, car si les rapports sont très inquiétants à tout point de vue, ils ne prédisent pas un tel extrême non plus. Mais je ne dis pas que tout sera rose et que l'européen moyen (ou le terrien moyen) vivra tranquilou jusqu'en 2100.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 4.
D'ailleurs, ceux qui subiront le plus tout ceci seront les pays pauvres dans des climats déjà assez chauds.
Les pays riches, souvent en Europe, Amérique du Nord ou Asie de l'Est en subiront des dégâts, mais moins, et avec l'argent et la technologie l'adaptation sera plus simple aussi.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 7. Dernière modification le 25 juillet 2022 à 22:32.
Mouais, il y a de gros doutes que l'Humanité disparaisse quand même.
Qu'il y ait de grosses pertes sur les milliards d'individus, que le niveau technologique chute pour ce qui restera, sans doute oui, mais il n'y a pas de raisons que l'Humanité disparaisse en entier pour autant. Malgré le réchauffement climatique, il y aura des coins de vie acceptable, avec des ressources de base suffisantes. Mais pas pour 8 milliards d'individus, mais quelques millions c'est certainement jouable. En mode la vie avant la Révolution industrielle avec quelques à côté liées à nos connaissances.
Cela sera dur à vivre, certainement.
Et plus on fera des efforts, moins le choc sera difficile.
[^] # Re: Bernard et son avion
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 7.
Bah si tout le monde faisait un effort significatif (sans même faire intervenir le politique), de fait l'impact serait significatif. Rénover son logement, diminuer les trajets et achats inutiles, réparer plutôt que de jeter, consommer moins, utiliser les transports en commun ou ses jambes plutôt que la voiture, manger moins de viande, etc. D'après The Shift Project 30% des émissions peuvent être évitées juste par ces actions individuelles. Ce n'est pas un détail.
Et si la population de manière générale est consciente et agit en conséquence, les politiques et entreprises suivront car les politiques sont après tout élus par ces électeurs, et les entreprises dépendent de ses consommateurs et sont dirigées par des personnes aussi. Du coup le gain devient de fait beaucoup plus grand à partir d'une masse critique de personnes qui agissent.
Comme il faut commencer quelque part, autant commencer par soi même et en discuter avec ses proches.
De là à dire que tout cela sera simple et qu'on réussira, c'est un autre sujet.
Pour info les objectifs climatiques n'imposent pas de vivre comme au Moyen-Âge. On peut vivre dans une société moderne et confortable avec des technologies cool quand même. Mais il faudra faire des choix et se restreindre par rapport à aujourd'hui, c'est certain.
M. Arnaud est peut être un connard qui pollue plus que de nombreuses personnes réunies, malheureusement taper que sur lui et les quelques milliardaires et millionnaires Français ne suffira pas. Les millions de litres de pétroles, de m3 de gaz et tonnes de charbon que la France utilisent chaque année c'est pour la plupart des 60 millions de Français du territoire, s'il suffisait de punir ces personnes là pour diminuer de manière drastique ces importations d'énergie fossile, la France ne se priverait pas de les restreindre rapidement étant donné leur impact sur la balance commerciale et les tensions géopolitiques que ces énergies génèrent.
On le voit d'ailleurs avec la crise du gaz en ce moment.
[^] # Re: Petits gestes et grand vide
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Hypocrisie d'énergie . Évalué à 4.
Déjà il faudrait calculer les ordres de grandeur, les études sur l'hydroélectricité en Europe que j'avais lu avaient montré que le potentiel était globalement pas mal exploité, on pouvait gratter quelques pourcents par ci par là mais guère plus.
Car il faut bien réaliser que le potentiel hydroélectrique dépend de la hauteur de chute (plus c'est faible, moins tu gagnes, d'où le fait qu'un pays assez plat comme la Belgique ne peut pas rivaliser sur ce terrain avec des pays disposant de montagnes élevées comme la France, Suisse, Autriche, Italie ou Espagne). Ensuite l'hydroélectricité au fil de l'eau a plusieurs inconvénient, pas pilotable, dépend des cours d'eau (qui peuvent s'assécher en été), peut nuire aussi aux poissons, etc.
Si c'était la solution miracle (pas cher, écologique, peut produire un volume d'électricité suffisant) je pense que EDF et l'État français se jetteraient dessus, le simple fait qu'ils n'envisagent pas un grand déploiement est le signe que le gain est insuffisant.