Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Et ceux qui le défonce pourrait changer de cible

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Leafletjs - l'auteur Vladimir Agafonkin vie à Kiev. Évalué à 5. Dernière modification le 08 mars 2022 à 19:59.

    La première guerre mondiale est le fait de l'activation automatique de traités de défense mutuelles. Sinon on en serait resté à un conflit local, au pire.

    Il y avait aussi une grande tension, un esprit revanchard en France vis à vis de la défaite de 1870, les conflits autour des richesses des empires respectifs où certains pays comme l'Allemagne et la Russie se sont senties lésées. Et la monté en puissance industrielle de l'Allemagne qui inquiétait.

    Il y a une raison derrière tout ça, ce n'est pas juste des traités conclus sans aucun fondement, et les pays étaient à l'époque chauds bouillant à trouver un prétexte pour un conflit armé. La pacifisme n'était pas dans l'air du temps. Le prétexte a été servi sur un plateau.

    L'extension de l'Otan est une pure folie, pour cette seule raison et indépendamment du ressentiment russe.

    Ah bon ?

    On peut remettre en question la politique de l'OTAN, mais de là à dire que c'est de la folie cela me semble bien gros. L'extension vers l'Est de l'UE est interdite aussi ? La Russie a un droit de regard sur des choix souverains de ses voisins ? On aurait dû envoyer un corps expéditionnaire quand le Royaume-Uni a quitté l'UE alors pour leur faire comprendre aussi, après tout c'est manifestement comme ça qu'on gère la diplomatie de nos jours.

    L'OTAN était assez désuni depuis quelques temps, les USA menaçaient de se désengager, et faute de but commun car il n'y avait plus de conflits en Europe ni en Amérique du Nord, son utilité posait question. Avec cette invasion la Russie a ravivé les craintes de tout le monde et a scellé un renforcement de l'Alliance pour des décennies.

    La Russie avait peur de quoi ? L'OTAN n'a pas en 30 ans fait le moindre incident sérieux avec la Russie post URSS, ni provocation militaire, l'Alliance se disputait par médias interposés (Macron disait lui même que l'OTAN était en état de mort cérébral). Ce n'est pas crédible, ou alors de la parano pure.

    Notons que pour justifier le conflit aux yeux des russes, Poutine n'a que très brièvement mentionné l'OTAN, par contre il en a fait des tartines sur l'inexistence de l'Ukraine indépendante, sur son gouvernement nazi, sur la protection des russophones séparatistes de Kiev. Ce qui me fait dire que sa litanie sur l'OTAN est secondaire ou opportuniste, en trouvant toutes les excuses possibles pour justifier le conflit.

    Laisser une zone tampon, qui ne soit pas sous l'égide de l'Otan, est une condition indispensable si on ne veut pas que des tensions aux frontières ne dégénèrent en conflit généralisé.

    Les pays baltes sont depuis 2004 dans l'UE et l'OTAN, il n'y a jamais eu de soucis aux frontières, c'est même plutôt la Russie qui viole les espaces aériens de temps en temps. Mais ce serait indispensable d'avoir une zone tampon ? Au nom de quoi ? Rien ne le justifie réellement. Avec des missiles et avions qui ont des portées sur des milliers de kilomètres, cela ne sert à rien, on n'est pas à l'époque de l'artillerie de Napoléon.

    Et l'avis des peuples concernés, on en parle ? Cela te conviendrait que la France n'ait pas le choix de rester l'UE car tu comprends cela froisse la Reine Elizabeth II ? Et quand cas de résultats des scrutins cette année qui lui plaise pas elle envoie la Royal Air Force ? Car c'est de ça qu'on parle.

    Les pays baltes, l'Ukraine et les autres ont autant le droit que la France de forger ses alliances, tant que cela ne se fasse pas de manière belliqueuse avec d'autres états je ne vois pas le problème.

    Avec cette invasion la Russie démontre à tout le monde la nécessité de l'OTAN, notamment auprès des pays de l'ex Pacte de Varsovie qui ont peur de ce grand voisin.

    plutôt que d'accéder aux demandes des russes tant qu'elles restent raisonnables (plus le temps passe moins ils seront disposés).

    Si la Russie peut demander ce qu'elle veut à ses voisins, cela doit être réciproque, donc je propose que Poutine se casse car c'est une demande raisonnable de ses voisins. :D Doit-il céder ? Va-t-il être cohérent avec lui même ?

  • [^] # Re: Dans la rame ou à côté

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Leafletjs - l'auteur Vladimir Agafonkin vie à Kiev. Évalué à 6.

    la réaction de plus en plus ferme de nos états (bon, doucement sur le gaz et le pétrole quand même, par contre, les sportifs russes => dehors !),

    Est-ce que laisser faire des actions militaires unilatérales est une bonne réponse ? Ce n'est pas sûr non plus. Dans ce genre de dossiers c'est difficile de trouver la bonne solution.

    Car on peut dire ce qu'on veut, mais la Russie ne peut pas imposer à tout ses voisins le gouvernement qu'il veut avec l'alliance qu'il veut au détriment du souhait de chaque population.

    et l'horrible Poutine qui va provoquer la troisième guerre mondiale (et qui n'était pas si horrible que cela il y a 2 ans lorsqu'il balançait des barils de TNT sur Alep).

    Je ne trouve pas que nos médias ont été particulièrement complaisant avec Poutine depuis bien longtemps. Poutine a toujours été décrit comme un dictateur ou du moins un président autoritaire qui assassine l'opposition et cause du tort géopolitique. Je ne me souviens pas de médias qui ont trouvé l'annexion de la Crimée ou l'attaque en Géorgie comme des actes positifs, au contraire.

    Après sans dire que la géopolitique de notre monde est un tout cohérent parfait, comparer la Syrie et l'Ukraine n'a pas beaucoup de sens.
    Techniquement Bachard Al-Assad est le chef d'État de la Syrie du point de vue international. En proie a une guerre civile, il peut appeler librement tout pays pour donner un coup de main pour garder la main mise sur son État. Après Bachard Al-Assad et la Russie ne sont clairement pas très propres dans l'exécution militaire mais l'intervention est fondée sur quelque chose.

    Ici le gouvernement ukrainien légitime (élu démocratiquement et qui n'a pas lancé un conflit armé pour se maintenir au pouvoir) est en proie a une guerre civile et n'a pas invité les russes à intervenir. Au contraire. Et encore moins à une invasion complète du pays qui est pourtant majoritairement en paix. Poutine s'invite dans le conflit par surprise et sans réelles négociations diplomatiques intenses.

    Si personnellement je ne suis pas fan du soutien russe envers Bachard Al-Assad et la manière dont les opérations sont menés, cela me semble à titre personnel moins grave que le cas ukrainien.

  • [^] # Re: 1re réaction : couper la Russie d'internet, la 2de ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien À propos des coupures des réseaux Internet en Russie. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mars 2022 à 12:56.

    Ce que je veux dire c'est que la différence entre média et communiqué de presse du gouvernement dans ces pays n'existe pas vraiment.
    Donc tu peux lire le communiqué de presse ou écouter le discours de Poutine et tu auras tous les éléments pour avoir le point de vue russe sur le sujet.

    Car bon, si les médias russes n'ont pas le droit d'utiliser d'autres termes pour cette invasion que celui d'opération spéciale, je ne vois pas trop ce que tu peux apprendre de plus de leur part que le gouvernement russe ne publie pas.

    Donc bloquer ces médias russes n'est pas vraiment un problème, le point de vue russe est connu et reste accessible sans problèmes.

  • [^] # Re: 1re réaction : couper la Russie d'internet, la 2de ...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien À propos des coupures des réseaux Internet en Russie. Évalué à 4.

    Et que les populations occidentales aient accès à la vision russe.

    Tu demandes le point de vue chinois, nord-coréen, ou de tout autre état pour chaque sujet ? ;)
    Je n'ai rien contre la vision russe des sujets, mais de la part de médias gérés plus ou moins par le gouvernement russe avec les restrictions de liberté d'expression que ce pays connaît, c'est plus un outil de propagande officiel qu'un point de vue nuancé et indépendant sur la situation.

    (1) Autant c'est clairement exagéré de parler d'Ukraine nazie, autant le pouvoir ukrainien par ses tentatives constantes d'impliquer l'Otan et sa volonté clairement affirmée d'élargir le conflit plutôt que de chercher la désescalade, est en train de passer pour un pouvoir de tarés et de fous furieux. Et là je suis encore très gentil étant donné ce à quoi on a réchappé…

    Si l'Ukraine aurait dû être plus proactive dans l'application des accords de Minsk et chercher un compromis plus juste, le fait que l'Ukraine se fasse envahir justifie largement le fait d'essayer d'impliquer l'OTAN (car la survie du pays peut en dépendre, et en tant qu'État souverain cela me semble être légitime) . Et l'Ukraine n'a pas à chercher la désescalade : c'est la Russie qui s'est montée le bourrichon et qui agresse, et quand tu vois les conditions russes pour stopper l'invasion il est clair que l'Ukraine n'a aucune raison de tout céder parce que la Russie impose ses conditions de dialogue unilatéralement.

    On vient quand même de loin : 《 les russes ont déclenché une guerre en attaquant sans raison un peuple qui ne souhaitait que la démocratie 》- et 《 Poutine est fou 》c'est pratique pour ne pas se pencher sur les motivations du pouvoir russe. Et puis 《 oh mince alors en fait y'avait une guerre civile, et le nationalistes ukrainiens sont pas vraiment clean clean… 》

    Depuis le début des manœuvres de la Russie à la frontière (donc décembre 2021, au moins) la presse occidentale a largement relayé le conflit du Donbass depuis 2014 et la relation Russie-OTAN depuis al chute de l'URSS. Les sois disant causu belli de la Russie. Donc dire que ce que la Russie exige n'était pas connu ou compris avant mars 2022 c'est du foutage de gueule.

    Est-ce que ces motivations justifient un conflit armé global en Ukraine ? Non. Il y a eu des éléments récents qui justifient un changement de stratégie ? Non. Est-ce que c'est normal que pendant des mois Poutine dit "ce ne sont des exercices, ne craigniez rien" pour finalement donner un assaut de bon matin ? Non. Est-ce normal que pendant ces quelques mois la Russie n'a pas saisi la question au niveau de l'ONU, et n'a pas été très proactive niveau négociations avec l'Ukraine ? Non plus.

    Bref, l'Ukraine n'a pas été parfaite depuis 1991, ni les USA, ni l'UE, ni l'OTAN. Mais la Russie non plus, et le déroulement des événements côté russe est non justifié et navrant.

    Bon maintenant la question qui tue : si pendant 8 ans on avait une guerre à nos frontières. On laisserait faire ou on interviendrait comme les russes ? Pas besoin de répondre, c'est purement rhétorique

    Personnellement le fait que ce soit la Russie qui soit à la manœuvre et pas la France ne change rien au caractère scandaleux des événements en cours. Ne rien faire diplomatiquement, pire mentir lors des discussions internationales, envahir le pays en entier avec des annexions au passage (Crimée, puis peut être demain la partie Est du pays) n'est pas un comportement normal.

    J'ai beaucoup à redire sur ce que les occidentaux ont fait par le passé, mais au moins l'ONU était impliqués, et il n'y avait pas d'annexions non plus. Et il n'y a pas eu de surprise de bon matin sur le déclenchement du conflit car tout a été annoncé en amont. Et ça change déjà pas mal de choses.

  • [^] # Re: J'ai failliu arrêter à la lecture de ce morceau de texte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien À propos des coupures des réseaux Internet en Russie. Évalué à 4.

    Si juridiquement il y a une distinction c'est que les deux sont differents.

    C'est aussi parce qu'il y a des cas où tu peux aider quelqu'un en danger sans que cela soit lié à un agresseur.
    Par exemple une personne se noie devant toi, tu as l'obligation légale de porter secours. Au moins en appelant les secours. Si tu ne le fais pas tu pourrais être poursuivi pour non assistance à personne en danger, on peut difficile te déclarer complice de l'eau pour la noyade dans un tel cas de figure.

  • [^] # Re: J'ai failliu arrêter à la lecture de ce morceau de texte

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien À propos des coupures des réseaux Internet en Russie. Évalué à 4.

    Faudrait aller vérifier les archives de l'ONU pour voir si y'a eu des propositions de résolution, en tout cas, hors ONU y'a déjà eu plusieurs tentatives de médiations, mais si y'a rien eu à l'ONU (comme je l'ai dit j'ai pas encore cherché), c'est tout simplement faux.

    Globalement les médiations officielles ont toujours eu lieu sur le format dit de Normandie. L'ONU n'a pas été vraiment saisie de la question, de même que les pays extérieurs à ceux y participant.

    Il y a eu des erreurs des deux côtés. Les américains et ukrainiens n'ont pas été vraiment conciliants, notamment en cherchant rapidement à définir une République d'Ukraine plus décentralisée pour que les russophones renoncent à l'autonomie et au conflit armé. De l'autre la Russie a refusé de réellement discuter avec l'Ukraine en se prétendant comme extérieure (alors que la Russie est clairement impliquée dans le dossier) tout en ayant alimenté le feu sacré de la discorde avec l'annexion de la Crimée.

    En tout cas en février 2022, il n'y avait pas vraiment d'éléments nouveaux dans le conflit du Donbass, la posture de Poutine a été mensongère pendant des semaines en prétextant qu'elle n'attaquerait pas (mon œil), et aucun effort diplomatique d'envergure n'a été réellement tenté pour régler le conflit, en particulier en impliquant l'ONU. Donc justifier une guerre à ce jour pour ça c'est ridicule et navrant.

    Cela fait parti des élément de langages utilisé pour 'justifier' une guerre, que ce soit la première guerre du golfe (on s'est pas limité au Koweït, ou le Kosovo, on est allé bien plus loin que sur les territoires opprimés.

    Je pense qu'il faut faire attention à comparer le dossier ukrainien aux dossiers précédents qui concernent les américains / occidentaux.

    Je suis fondamentalement convaincu que le Kosovo, l'Irak et la Libye ont par exemple été des erreurs. Cela ne signifie pas que la Russie ou tout autre pays a le droit d'utiliser ces erreurs à son profit pour compenser.

    Ensuite les cas sont assez différents. L'ONU a toujours été impliqué dans ces dossiers, même si le cas kosovar l'ONU n'a pas été employé jusqu'au bout, légalement les autres opérations ont été validés. Après il y a eu des mensonges qui auraient du être sanctionnés (pour l'Irak et le Kosovo) et peut être qu'on aurait mieux du préparer l'après conflit militaire pour assurer la stabilité politique de la région.

    Le cas du Kosovo doit être remit aussi dans le contexte des guerres d'indépendances de la Yougoslavie, où la Serbie a clairement merdé, et si le cas du Kosovo a été exagéré côté occidental pour justifier une attaque, on avait des raisons légitimes de croire que les précédents conflits de cette décennie pouvaient se reproduire ici. Cela ne vient pas de nul part. Mais je pense qu'on aurait pas du le faire malgré tout.

    Ici rien ne justifie une intervention armée. L'ONU n'a pas été vraiment saisi du dossier, diplomatiquement la Russie n'a pas fait tout ce qu'elle pouvait, au contraire elle a alimenté des difficultés dans la négociation avec la Crimée, le soutien armé dans le Donbass et le refus de prendre sa part dans les négociations. Le conflit n'a pas beaucoup évolué en 8 ans, les zones séparatistes ont gardé la même superficie, il n'y a pas eu une attaque massive et coordonnée pour les récupérer côté ukrainien, ni d'offensive massive (avant février 2022) pour récupérer plus du territoire côté séparatiste.

    Et si l'Ukraine n'a pas été parfaite dans ce conflit, les séparatistes non plus, en tout cas il n'y avait pas vraiment de quoi justifier une attaque armée unilatérale par surprise. Dans ce cas on pourrait presque intervenir n'importe où dans le monde sans rien dire à personne…

  • [^] # Re: Médiane

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Milliardaires et climat. Évalué à 8.

    Reposer les émissions de CO2 uniquement sur les détenteurs d'actions c'est un brin abusé quand même.

    Les employés et clients de Total profitent des services ou des revenus de cette activité par exemple, pourquoi seulement le patron ou l'actionnaire en serait responsable de ces émissions ? C'est le patron de Total qui met les gens dans les avions et voitures pour aller en vacances par exemple ?

    De même pour les supermarchés, Auchan étant visé, pas mal de gens tirent des revenus de cette activité, et bien des gens choisissent d'aller à Auchan plutôt qu'au marché de la ville pour les courses car c'est pratique. Tout doit reposer sur le dos du patron et de l'actionnaire ?

    Et pour les fonds de pension et assurances vies (ou même l'État) qui détiennent des actions et en tirent des dividendes ou des bénéfices à la revente, on fait comment ? Le citoyen est content des rendements de ces opérations et s'en fou souvent pas mal de ce qu'il y a derrière, est-ce entièrement de la faute de ces entreprises ou les bénéficiaires et clients n'ont pas aussi leur part de responsabilité ?

  • [^] # Re: morts de quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche En mémoire d’Erik « alphageek » Jan Tromp et de Brett Person, contributeurs de Slackware. Évalué à 8.

    Je suis d'accord, mais je voulais apporter un peu de nuances. En fait, ce qui m'étonne, c'est que dans un cas, des informations sont données, et pas dans l'autre. Et si j'ai évoqué le suicide, c'est qu'il s'agit justement d'un cas, où il peut y avoir un tabou à en parler alors qu'au contraire, il peut être important d'en discuter.

    Admettons que l'un d'entre eux ce soit suicidé, quelle importance d'en parler ici ?
    Le suicide est souvent un sujet complexe, car notamment pour bien comprendre le geste il faut notamment connaître la personne. Ses raisonnements, sa souffrance, ses problèmes personnelles ou professionnelles, etc. Des éléments que l'on n'a et qu'on ne peut pas raisonnablement avoir sans connaître la personne réellement.

    Si le suicide est lié à par exemple la participation à un LL car le projet a une ambiance toxique ou parce que le gouvernement en a après lui pour des raisons douteuses, la famille est libre d'exposer ces éléments aux milieux concernés pour faire une introspection. Mais c'est à la famille de le décider, si elle en a pas envie car elle veut garder ça en interne, qui sommes-nous pour souhaiter une telle publication ? Encore plus si la motivation du suicide n'a rien à voir avec notre milieu.

    Le suicide c'est un sujet difficile et tabou, c'est bien d'en parler, mais laissons les gens qui veulent en parler de le faire, et ne pas imposer nos désidérata à une famille ou des proches qui traverse une situation difficile. C'est à eux de le décider si le sujet doit nous parvenir ou pas.

  • [^] # Re: morts de quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche En mémoire d’Erik « alphageek » Jan Tromp et de Brett Person, contributeurs de Slackware. Évalué à 10.

    Ben je trouve que c'est avoir un point de vue individualiste sur la question. Par exemple, pour Aaron Swartz, c'était important également de connaitre les causes de son décès. Ou quand un collègue meurt d'un accident de vélo, ça a du sens aussi d'en discuter.

    De mon côté, je me demande dans quelle mesure les causes d'un décès sont, plus souvent que pour d'autres causes, gardées privées quand il s'agit d'un suicide. Et je trouve ça dommage, car en discuter permet parfois de mieux réfléchir à ce qui s'est passé.

    Tiens c'est bizarre, sur linuxfr on doit expliquer la notion de base qu'est… la vie privée ?

    Libre à la famille de communiquer dans de telles circonstances, si elle ne le veut pas, elle n'en a pas l'obligation et je pense que le respect de la vie privée en de telles circonstances prévaut sur le reste, sauf si l'information est d'utilité publique mais je doute que ça soit le cas pour ces personnes et la cause probable de leur mort.

  • [^] # Re: Salim laïbi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Bill Gates est triste que l'immunité naturelle fonctionne mieux que ses vaccins . Évalué à 6.

    Un jour, ça ne sera plus le cas, mais on a pas la technologie que je sache pour le moment. C'est comme dire "il y a aura des failles de sécurités", on sait que ça découle de la complexité, et le vivant est complexe.

    Ah je le savais que ton employeur te demandait d'introduire des bogues pour qu'ils puissent vendre du support derrière !

  • [^] # Re: morts de quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche En mémoire d’Erik « alphageek » Jan Tromp et de Brett Person, contributeurs de Slackware. Évalué à 6.

    Je dois dire que la question me choque en fait. Parce que, ce qui compte vraiment, c'est ce qu'ils ont accompli. J'espère qu'on ne va pas se mettre à polémiquer là-dessus.

    Je pense aussi. C'est assez morbide de vouloir savoir de quoi est mort quelqu'un qu'on ne connaît pas et dont à on n'a à priori aucun besoin de le savoir. Si son entourage veut faire savoir comment il est mort, peu importe la raison, libre à eux de le communiquer. Mais le demander quand ce n'est pas précisé c'est selon moi spécial, on n'a pas de raisons particulières à vouloir le savoir. C'est mentionné spontanément, ok, le demander ça me dépasse.

    Mais l'auteur du commentaire initial rend cette question suspecte : chercherait-il à savoir si le COVID ou le vaccin éventuel seraient impliqués ? Ou un complot gouvernemental ? :O

  • [^] # Re: Salim laïbi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Bill Gates est triste que l'immunité naturelle fonctionne mieux que ses vaccins . Évalué à 10.

    non, ce n'est pas possible qu'un variant plus méchant débarque, parce que dans toutes les épidémies, les variants sont systématiquement moins virulents, c'est une constante.

    Pas forcément.
    Sinon c'est à se demander pourquoi de nombreuses maladies infectieuses et mortelles n'ont eu aucune diminution notable sur des siècles de virulences, voire ont eu des vagues plus meurtrières par moment (comme la peste ou la grippe).

    Donc croire que c'est automatiquement le cas pour le coronavirus relève de la pensée magique.

    D'ailleurs, ce n'est absolument pas ce que prévoit gates, au contraire il annonce, depuis sa boule de cristal, qu'il y aura une nouvelle pandémie, mais sur les bases d'un virus complètement différent.

    Les scientifiques alertent depuis des décennies du risque d'une pandémie pourraient survenir et qu'on a des conditions propices à leurs survenues. À savoir la réduction de la biodiversité et des espaces naturels et la forte cohorte d'animaux d'élevage en contact avec l'être humain. Cela n'a rien de nouveau. Ce n'est pas pour rien que depuis longtemps on se méfie des grippes aviaires et qu'on a des alertes ou des mesures préventives (protection des animaux d'élevages, abattage dans les élevages touchés) à ce sujet.

    ah oui tu crois ça ? Dans ce cas, comment ça se fait que ça soit lui qui soit invité à la Munich Security Conference ?

    Cette conférence n'a pas pour objet de faire avancer la science, et n'est pas dévolu au coronavirus ou aux soucis sanitaires en général. Donc que Bill Gates soit invité ne dit en rien de son poids dans la communauté scientifique car ce n'est pas le sujet de la conférence.

    C'est un peu comme dire que RMS a un pouvoir important en France car il a été présent à des RMLL par le passé. Tu vois le niveau.

  • [^] # Re: Salim laïbi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Bill Gates est triste que l'immunité naturelle fonctionne mieux que ses vaccins . Évalué à 9. Dernière modification le 21 février 2022 à 10:34.

    je l'attendais celle-ci, c'est plus facile de tirer sur le messager (Le dentiste complotiste) que de voir la vérité en face (bill gates vous manipule de la même manière qu'il a manipulé la vente liée de windows dans tous les magasins informatiques).

    Bien sûr que non, la vidéo n'a pas été modifiée, et Bill gates a bien affirmé que "sadly the virus itself particularly the variant called omicron is a type of "vaccine" that is it creates both b-cell and t-cell immunity and it's done a better job of getting out to the world population than we have with vaccines", on peut voir ici l'entretien tiré de la chaîne DW News :

    Donc oui, contraitement à ce que prétend une modératrice plus bas, le titre est correct "Bill Gates est triste que l'immunité naturelle fonctionne mieux que ses vaccins " car c'est exactement ce qu'il a dit.

    Il n'est pas triste, il a dit malheureusement ce qui est une différence de taille. Car avec ce contexte, dire qu'il est triste que le son portefeuille ne soit pas mieux garni (comme s'il en avait besoin) est effectivement de la manipulation. Car sans informations supplémentaires, tu n'en sais rien.

    Car oui, c'est bien que Omicron ne soit pas virulent et apporte une certaine immunité. Mais il y a des raisons de ne pas trop se réjouir de cette situation favorable quand même. Cela signifie que si demain un variant plus méchant débarque, on peut avoir des difficultés car les vaccins ne sont pas assez efficaces (même s'ils le sont raisonnablement). Et un virus comme celui-là qui se propage trop est un risque d'obtenir un variant supplémentaire.

    Puis bon, Bill Gates n'est pas un spécialiste du domaine (même s'il en fréquente dans ses activités), et il n'a pas le pouvoir de manipuler la communauté scientifique sur ce sujet. Donc bon, pourquoi s'attarder sur ce qu'il dit en particulier ? Il pourrait dire que demain la terre est plate que je m'en ficherais.

  • [^] # Re: Crédit social à la chinoise

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message JDLL de Lyon - le Libre est incompatible avec l'obligation vaccinale !. Évalué à 4.

    Je suis tout à fait d'accord. Cette pandémie nous fait directement entrer dans le crédit social à la chinoise.

    Il faut je pense arrêter de comparer des choses aussi incomparables. À la longue ça décrédibilise ce genre de remarques qui un jour peut être se vérifiera.
    Les moyens, conséquences et durées d'applications de ces mesures ne sont pas comparables à ce qui se passe en Chine.

    Plutôt que de responsabiliser les personnes, on a cherché à les contrôler.

    Perso j'ai vu beaucoup de pub, d'interventions télévisées, de sites Internet, etc. pour sensibiliser les gens aux gestes barrières, à la gravité de l'épidémie, à l'efficacité de la vaccination. Il y a eu des erreurs, ils auraient pu faire mieux très certainement, mais on ne peut pas dire qu'il n'y a eu aucun effort de sensibilisation. Ce serait de la mauvaise foi assez crasse.

    Et on voit que malgré cette débauche de moyens en communication l'effet était insuffisant, trop de gens négligent les gestes barrières, trop de gens ne se sont pas faits vaccinés d'eux même, trop de gens négligent la gravité de la situation. Donc oui des mesures plus strictes ont été mises en place.

    Dire qu'il suffirait de suivre les recommandations de soi même plutôt que d'attendre une mesure forte pour les appliquer de force aurait suffit à éviter tout cela. Mais non, taper sur le gouvernement c'est plus facile plutôt que de remettre en question le comportement des citoyens, dont des opposants tout azimut.

    On va me dire qu'on en est encore loin, mais tout système met du temps à se mettre en place.

    Donc on n'est pas dans un système de crédit social à la chinoise contrairement à ce que tu dis plus haut. CQFD.

    Je comprends aussi la création d'un profil pour ce post, car le sujet est tellement clivant.

    Ce qui différencie la France de la Chine est que justement tu peux poster sur linuxfr.org un post qui critique le gouvernement à tout va, la police ne viendra pas frapper à ta porte à 6h du matin. Le sujet est clivant, mais on ne risque pas sa vie (réelle ou sociale) pour un message clivant.

  • [^] # Re: Slackware n’intègre pas de résolution de dépendances ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Tout arrive, même Slackware 15.0. Évalué à 5.

    Ce qui fait beaucoup crier les gens autour de systemd c'est son côté hégémonique et prosélyte : les utilisateurs de Debian ou Redhat (et dérivées) se sont vus imposer de changer leur façon d'administrer leur machine, du jour au lendemain, sans avoir tellement le choix, parce qu'il est difficile de mettre ce truc là en option, ou de l'activer quand on veut, c'est tout ou rien, sans douceur.

    La question est pourquoi ça a été fait comme ça : maintenir des outils en parallèle c'est possible mais pénible, ça demande des efforts d'intégration, de tests, etc. Et à l'ancienne tu avais des scripts init à leur sauce, des astuces qui divergent entre les distributions et logiciels, etc. Les mainteneurs ont globalement sauté sur un outil pratique pour simplifier leur travail.

    Si les gens veulent maintenir la méthode à l'ancienne, comme c'est libre ils se mettent en commun pour le faire ou utiliser une autre distribution. ;) Debian et Red-Hat ne doivent pas se plier aux exigences de tout le monde. Les utilisateurs délèguent la gestion de la base du système à ces équipes qui font des choix en permanence, dont systemd.

    Donc reprocher que ces équipes ont fait des choix pour les utilisateurs c'est fort le café : c'est le principe même d'une distribution, sinon tout le monde prend une LFS et se débrouille avec.

    Je vais troller un peu (un peu, promis !), mais je pense que c'est parce que tu avais auparavant à administrer des Debian (ou Redhat ou dérivés), et qu'ils foutaient historiquement un bazar monstre et incompréhensible dans /etc pour permettre à des outils en clicodrôme d'administrer avec des gros boutons et des icônes colorées. Tu avais deux choses à apprendre : la façon de faire Debian et les spécificités de chaque logiciel.

    Mouais pas vraiment.

    Le soucis des scripts init à l'ancienne c'est qu'il n'y avait pas de standard.
    Tu as certains mainteneurs qui vont gérer des cas courant différemment des autres, voire penser (ou pas) à l'existence de SELinux par exemple, et autres… Du coup tu as plein de manières de faire qui se mélangent, que ce soit au sein d'une distribution ou entre les logiciels eux mêmes quand ils fournissaient leur script init maison.

    Du coup là encore, dire que tout est uniforme sans systemd c'est là aussi un peu aberrant, car c'est sans doute l'avantage numéro 1 de systemd.

    Sous Slackware tu as les fichiers de conf des auteurs des logiciels, disponibles là où la doc officielle les place.
    Et franchement, ça n'a rien ni de bordélique, ni de spécialement complexe.
    Il faut juste éditer tes fichiers texte à la main, et lire la doc des auteurs des logiciels.

    Le problème est justement le manque d’uniformité et la nécessité de se plonger dedans à chaque fois…

    Systemd résout (aussi) des problèmes de Debian et de Redhat, un bon outil se contenterait de résoudre des problèmes de Linux.
    En fait, je vois systemd comme une évolution de la philosophie d'administration système Linux développée ces (presque) trente dernières années par Debian et Redhat (qui se sont pas mal repompés leurs idées).

    Je ne vois pas quels problèmes Debian et Red-Hat ont spécifiquement introduits mais bon. Ni en quoi les solutions retenues sont moins Linux que les autres.

    Et comme la philosophie Slackware n'a jamais suivi cette voie là, systemd y a nettement moins d'intérêt.

    L'intérêt de systemd ne dépend pas tellement de la distribution en dessous. Typiquement mon projet embarqué est techniquement une distribution sur mesure (on est loin de Red-Hat et Debian) et pourtant il y a systemd et ça a un avantage énorme par rapport à avant. :)

  • [^] # Re: Slackware n’intègre pas de résolution de dépendances ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Tout arrive, même Slackware 15.0. Évalué à 5.

    Et qui - globalement - ne te sert pas à grand chose sur ton poste de travail où tu vas finir par tout installer, bout par bout le jour où tu en as besoin, et où tu seras dépendant de ta connexion au dépôt de paquets pour pouvoir bosser.

    J'installe rarement des paquets après l'installation de ma machine, si je dois l'installer c'est parce que je 'lai découvert et qu'il n'était pas déjà de base dans le système.
    Avec Slackware, c'est la même chose, tu découvrir un logiciel sympa pas déjà présent, tu dois le télécharger et l'installer…

    Il y a un code source pour mariadb par exemple, il y a un seul paquet, et tout dedans comme tu l'aurais avec un ./configure && make && make install.

    Pour que Slackware fasse ça, ils doivent avoir les dépendances de développement installés, dont des bibliothèques graphiques. ;)
    En fait tout le travail est fait, mais il manque l'étape du "on met dans la doc qu'il faut installer X" à "on installe X quand on veut Y automatiquement"… Le plus chiant est presque fait pour eux en fait.

    Dans un conteneur, je ne vois pas l'intérêt.

    Bah justement, c'est utile pour construire le conteneur avec le minimum d'outils en un minimum d'étapes.

    Mais sur mes machines, ça ne m'intéresse pas du tout.

    C'est comme tu veux de toute façon, mais je cherche la plu valu c'est tout.

  • [^] # Re: Slackware n’intègre pas de résolution de dépendances ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Tout arrive, même Slackware 15.0. Évalué à 4.

    Mais le bon côté aussi : aucun « dependency hell » pas de paquet à-la-con©®™ qui a un sous-utilitaire graphique que tu n'utilises pas mais qui va t'installer tout X.org, et Qt5, etc.
    Là tu vas avoir ton utilitaire ligne de commande, et aussi le sous-utilitaire graphique, c'est juste que ce dernier ne fonctionnera pas si tu as fait une installation pure console.

    Le problème n'est pas le mécanisme des dépendances, c'est le découpage des paquets qui n'est pas assez fin.
    Slack ne résout aucun problème en ce sens, si le paquet est mal fait, tu as le même problème, et si ta distribution avec dépendances gérées fait n'importe quoi il faut blâmer le mainteneur et pas le concept des dépendances automatiquement résolus.

    Le Slackware ne te dira rien, ne te prendra pas la tête, ne t'avertiras pas non plus : tu fais comme tu veux.
    En pratique tu as juste la main sur ce que tu fais : installer deux versions de la même lib ? Pas de soucis, si ça te sert à quelque chose, ça va être un peu le bazar et certains liens symboliques de .so seront en conflit entre les deux, mais si c'est ce que tu veux, personne ne t'en empêche, et tu pourras toujours utiliser les pkgtools pour supprimer, réinstaller, modifier comme tu veux.

    Mouais, je ne vois pas l'intérêt de la liberté de facilement faire de la merde. Je comprends l'intérêt du minimalisme et de ne pas avoir trop de restrictions, mais bon si c'est trop au détriment de l'utilisabilité ou juste pour pouvoir faire n'importe quoi mais rien de bien utile ne plus, je ne comprends pas l'intérêt.

  • [^] # Re: Bonne conf sur le sujet.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien L’informatique verte… moins branchée ?. Évalué à 3.

    Cela peut se faire ;)

  • [^] # Re: Bonne conf sur le sujet.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien L’informatique verte… moins branchée ?. Évalué à 6. Dernière modification le 10 février 2022 à 09:00.

    Je viens de visualiser la conf depuis le site de l'espace des sciences de Rennes. Je l'ai trouvée très bien. L'approche rigoureuse du problème de l'évaluation de l'impact montre toute sa complexité et enfonce pas mal d'idées reçues. Et c'est très bien vulgarisé ici.

    Il y a un point qui m'a fait tiqué, je ne parviens pas à vérifier si c'est vrai ou pas.

    Elle dit à un moment qu'ils ont acheté des serveurs, même série, même période de fabrication (donc à priori mêmes composants même si c'est difficile à certifier) mais en les installant et en mesurant séparément chaque appareil dans des conditions le plus identique possible, il y a jusqu'à 10% de différence de consommation. Ok.

    Elle dit que le problème vient du fait que ce sont des impuretés de fabrication des composants plus petits qui font cela. Je me demande si c'est la bonne idée. Comme elle dit déjà qu'ils sont tous mis dans le même armoire, s'ils font tourner ce beau monde en même temps, pas impossible que les appareils en haut soient plus chaud que ceux en bas de l'armoire ce qui fausse le résultat et donc l'analyse. Mais al description du protocole est trop floue pour dire si c'est ça ou pas.

    Ensuite cela me paraît douteux que les légères différences entre chaque puce mène à 10% d'écart, ça me paraît trop élevé quand on voit comment ces produits sont réalisés, la précision est quand même assez énorme. Cela pourrait à mon avis provenir des composants annexes (résistances, condensateurs, etc.) qui ont en général une plus grande marge d'erreur de fonctionnement.

    Pour le reste, rien à dire, c'est intéressant, même si je en trouve pas qu'il y ait beaucoup de choses nouvelles. Mais c'est bien de voir qu'ils essayent de simuler et mesure tout ça plus précisément.

  • [^] # Re: Le monde va bientôt abandonner la stratégie vaccinale.

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Comment je suis devenu un vacciné antivaxx.... Évalué à 7.

    Maintenant si tu écoutes l'intervention de l'Agence Européenne des Médicaments, c'est bien ce qui est dit (en anglais) : "On s'inquiète qu'à terme, la réponse immunitaire soit diminuée, et soit moins bonne que ce qu'on souhaite, si on venait à adopter une stratégie consistant à injecter à la population des doses "booster" tous les 4 mois environ".

    Attention car la manière dont tu le traduis on dirait qu'il y a un risque pour le système immunitaire de continuer à utiliser des booster régulièrement. C'est ce que j'avais compris de ton propos initialement.

    Ce qui est dit c'est que la population ne va pas s'y soumettre pendant 50 ans avec plusieurs vaccins par an, et que l'immunité des booster ne sera probablement pas très efficace pour enrayer la pandémie et qu'il faut trouver d'autres méthodes.

    La position de l'OMS depuis longtemps c'est de dire que plutôt que de faire 3 doses dans l'OCDE et une voire pas de doses ailleurs, il vaudrait mieux avoir deux doses partout. Ce n'est pas déraisonnable non plus, mais ils ne sont pas fondamentalement contre les 3 doses à priori, juste que la priorité est pour eux ailleurs dans un cadre mondial (et là encore, pourquoi pas).

    L'Israël et Pfizer travaillant conjointement pour analyser l'efficacité du vaccin, il est normal qu'Israël se lance éventuellement dans une dose inutile, pour vérifier l'efficacité de la nouvelle injection. C'est le soucis de ces vaccins, non pas qu'ils sont dangereux, mais la dosage et la fréquence des rappels idéaux sont encore inconnus. Là encore s'ils réalisent que la 4e dose ne sert à rien, bah je ne pense pas que grand monde ira dire que si il faut absolument la faire.

    C'est d'autant plus vrai que dans l'article que tu cites, ces différents acteurs mentionnent que la moindre virulence de Omnicron change la donne en partie aussi, et là encore, pourquoi pas. Le problème aussi dans cette pandémie est aussi là : les données changent constamment, non seulement parce que la science c'est une convergence des résultats sur un temps raisonnablement long, mais aussi parce que la réalité du terrain bouge très vite en fonction des variants. Chaque variant a changé un peu la portée de certaines déclarations passées.

  • [^] # Re: Ce n'est pas ce que je lis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le virus bronsonisé. Évalué à 2.

    Donc un médecin druide, c'est possble ou pas avec des mesures cadrées pour les inciter ?

    Un médecin ne peut pas prescrire n'importe quoi sans risquer des sanctions judiciaires mais :

    • Certaines pratiques sont tolérées par l'État alors que manifestement c'est inefficace (comme l'homéopathie) mais au moins pas spécialement dangereux ;
    • Un médecin n'est pas obligé de convaincre sa patientèle du bienfait d'un vaccin ou d'un traitement en particulier. Donc à part si le vaccin est obligatoire, le médecin peut être passif à ce sujet voire ne pas le recommander car pas nécessaire dans le cadre individuel (mais pas au niveau collectif).

    Bref, c'est un peu différent.

  • [^] # Re: Ce n'est pas ce que je lis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le virus bronsonisé. Évalué à 2.

    Tu es toujours sûr de vouloir que l’État impose tel ou tel traitement aux patients?

    S'il n'est pas étayé sur un plan scientifique, non. Ce qui n'est pas le cas des vaccins actuellement distribués dans nos contrées. Et si la vaccination ou les gestes barrières ne sont pas appliqués de manière suffisante cela augmente de manière notables les morts directs et indirects.

    Note que dans ce cas, les médecins n'ont jamais été totalement libre de prescrire quoique ce soit, l'État a toujours joué un rôle de garde fou, cela n'a rien de novateur et la situation actuelle n'a rien inventé par rapport à ce qu'on avait déjà.

  • [^] # Re: Ce n'est pas ce que je lis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le virus bronsonisé. Évalué à 3. Dernière modification le 07 février 2022 à 14:24.

    Le soucis du miel partout sur moi c'est que ma déclaration de revenus papier me colle à la peau et tout le monde peut le lire dans la rue.

  • [^] # Re: Ce n'est pas ce que je lis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le virus bronsonisé. Évalué à 3.

    Ce n'est pas "d'elle même" puisque cela passe par le médecin pour éviter que certains s'injectent de l'eau de javel par exemple :-)

    Oui enfin si la population va écouter le médecin druide du coin qui dit que la balance bénéfice risque du vaccin est naze alors que c'est faux même dans le cas du patient, ça reste une connerie. Et c'est la société qui en paye le prix.

    Je n'en ai pas parlé, mais ce serait quoi l'approche illibérale ? Des drones tasers qui chassent les gens qui ne se sont pas bien lavés les mains (Dessus, dessous, entre les doigts, les pouces et n'oublie pas la grattouille ou je te balance 10000V dans le cul !)

    Toujours le sens de la mesure.

    Non, simplement port obligatoire du masque dans les lieux publics c'est facile à contrôler par tout agent de la police lors d'une patrouille de routine sans faire une descente de drone avec un sabre laser pour tuer ceux qui ne le portent pas. Vérification aussi que certains lieux ne sont pas trop bondés.

  • [^] # Re: Ce n'est pas ce que je lis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le virus bronsonisé. Évalué à 3.

    Si on m'impose à 50% sur mon salaire (je pense que c'est à peu près à ce niveau là), je suis ok.
    Si, pour une raison ou pour une autre, on m'impose à 90%, je deviens contre.

    Sans autre précision des tranches de revenus c'est difficile de conclure.
    Si le moindre euro gagné est taxé à 90%, le budget de l'État devient faramineux et devra en fait en restituer à quasiment tout le monde ne serait-ce pour payer ses courses ce qui n'a pas un grand intérêt.
    Si on parle de revenus à partir de 500 000 euros, je pense qu'à ce niveau de revenu tu peux ne gagner marginalement que 10% de ton revenu brut que ça ne pose pas un soucis pour bien vivre.

    Donc, ce n'est pas aussi simple que 'Tu es contre les impôts si tu es libéral.
    C'est pareil pour la pandémie. Je trouve normal de mener certaines actions, mais je trouve excéssif, voir contre productif d'en mener d'autres.

    Il faut remettre dans le contexte dans la conversation, le propos de devnewton est littéralement de gérer la crise sanitaire avec les médecins qui doivent convaincre les patients de respecter les gestes barrière ou se faire vacciner. Il est donc en opposition avec toute mesure sanitaire légale pouvant faire objet de sanction par la police ou les tribunaux. C'est donc bien équivalent à dire je suis contre tous les impôts, si l'État veut des sous ils doivent me convaincre de faire des dons volontaires.

    Je suis au courant qu'on peut avoir une certaine nuance sur le sujet, mais devnewton a clairement une vision sans la nuance intermédiaire que tu défends donc ma comparaison concernant son argumentaire (et uniquement le sien ou approchant) reste valide.