Renault a écrit 7255 commentaires

  • [^] # Re: Que les non-vaccinés restent chez eux s'ils tombent malades

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    Il y a un moyen simple de résoudre la crise à court terme et long terme, c'est de redonné les moyens au hopitaux.

    Cet argument est très simpliste, on l'entend souvent mais c'est un leurre.
    Non pas qu'il ne faut pas le faire, mais ça ne résoudrait rien à court terme, et même si cela avait été fait ça aurait été mieux mais n'aurait probablement rien changé.

    Le soucis des hôpitaux c'est surtout avoir du personnel soignant qualifié à disposition. En particulier des infirmiers et médecins. Des formations entre 5 et 13 ans suivant les spécialités. Et si on veut changer l'effectif de manière massif et rapide il faudrait changer la structure d'enseignement pour ces cursus ce qui prend aussi du temps.

    Bref, donner des sous n'aura un impact probablement marginal pendant 5 à 10 ans minimum. Ce n'est pas ce que j'appelle une solution de court terme.

    Ensuite, même en admettant que les hôpitaux ont des effectifs de rêve, est-ce que la crise du COVID aurait pu être géré sans gestes barrières ou confinements ? Probablement pas, sauf si on vise des effectifs intenables à financer.

    Car les ordres de grandeur de cette épidémie sont juste affolantes. Lors de la première vague, avec deux fois plus d'effectifs (ce qui est déjà énorme) on aurait tenu le rythme juste… une semaine ou deux de plus avant de saturer. Et globalement à chaque vague en mode on laisse faire la blague aurait été la même.

    Aucun pays au monde n'a pu géré efficacement la situation du COVID sans restrictions. Aucun système hospitalier ne peut gérer ça sans, même les pays ayant pourtant plus de ressources par têtes et plus de personnels hospitaliers par habitants qu'en France.

    La seule solution pour limiter les dégâts c'est donc ces restrictions et les vaccins qui ont un effet indispensable pour régler la situation.

    Après ce n'est pas une raison pour ne rien faire évidemment, il faut améliorer les hôpitaux, les filières l'enseignement de ces métiers, augmenter les effectifs, avoir une stratégie de soin et de prévention qui réduit les comorbidités et les soins lourds (moins d'alcool, de tabac et de mal bouffe), etc. Mais ça n'aurait pas suffit à gérer la crise.

  • [^] # Re: Si tous êtes fragiles ou côtoyez de telles pensonnes, vaccinez-vous contre la grippe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    Notons que la grippe tue beaucoup moins, cause moins de dégâts aux poumons, tue vraiment très peu les personnes de moins de 65 ans (bien moins que le COVID), a besoin très rarement d'assistance respiratoire sur une longue durée ou une hospitalisation longue, n'engorge donc pas les hôpitaux de manière régulière, etc.

  • [^] # Re: D'autres témoignages, donc pas moins pertinents que celui-ci

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Tenir bon. Évalué à 10.

    C'est pourtant limpide le message qu'il veut faire communiquer, mais peut être qu'un réveillon trop arrosé rend la compréhension plus difficile. :D

    La ceinture de sécurité provoquait des débats qui font largement échos à ce qu'on a pu entendre pour le COVID que ce soit vis à vis du COVID lui même ou des vaccins.

    • La ceinture de sécurité ne sauve pas tout le monde de tous les accidents -> les confinements n'empêchent pas les contaminations / hospitalisations / morts à 100%, les vaccins non plus
    • La ceinture de sécurité dans certains cas peut tuer alors que sans le gars aurait survécu -> le vaccin ou le confinement ont tué des gens qui ne seraient pas morts autrement
    • La technologie n'est pas parfaite -> le vaccin n'est pas parfait
    • On devrait laisser les gens décider pour eux même d'attacher ou non la ceinture -> on devrait laisser les gens vivre normalement sans vaccin s'ils le désirent, les autres se vaccinent ou se confinent s'ils ont peur
    • La ceinture obligatoire réduit les libertés -> le vaccin et les confinements sont des atteintes à la liberté
    • Le risque 0 n'existe pas

    Pourtant la ceinture de sécurité, comme le vaccin ont une balance bénéfice / risque largement favorable à leur emploi.

    À l'époque la ceinture de sécurité n'était pas totalement obligatoire et encore moins sur tous les sièges. Maintenant elle est partout, obligatoire et à part quelques individus je pense que pas grand monde ne rouspète vraiment contre ce dispositif et que tout le monde l'attache mécaniquement sans même y penser. Je doute que les forces de l'ordre mettent beaucoup de PV sur ce motif aujourd'hui en proportion du reste.

  • [^] # Re: L'opensource et maven fonctionne très bien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal log4shell : Et après ?. Évalué à 6.

    C'est surtout que la pertinence de déployer en permanence ne fait pas beaucoup de sens suivant le milieu.

    Par exemple si tu codes un site web ou une plateforme interne d'une entreprise, déployer signifie mettre à jour un serveur voire plusieurs serveurs éventuellement sans contraintes e ressources tout en étant transparents pour l'utilisateur.

    Si à chaque commit il y a une mise à jour d'une application Android ou iOS, cela veut dire que sur la semaine l'utilisateur aura plein de MaJ automatique. C'est de la data (pas infinie) qui est consommée et des notifications régulières ce qui emmerde l'utilisateur.

    Dans mon travail dans l'embarqué, certains appareils sont connectés derrière des routeurs 4G où chaque Mo est compté (et une MaJ c'est 30 Mio), et si l'interruption de service tombe au mauvais moment c'est 1-2 minutes de pertes de données précieuses pour le client.

    Donc déployer à chaque commit, hors de questions. Cela serait trop cher et contraignant pour le client.

  • # C'est quoi "nocif" ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Écran pour enfants 4 ans. Évalué à 6.

    surtout d’une technologie lumineuse du coup mais la moins nocive possible pour les yeux des enfants.

    Que veux-tu dire par nocif ?

    Les écrans du commerce quelque soit leur technologie ne semblent pas être dangereux pour les yeux, que ce soit adultes ou enfants.
    Le soucis est qu'ils fatiguent les yeux à cause de la proximité entre l'oeil et l'écran (mais on a aussi ce genre de soucis avec les livres) ou parce que devant un écran on cligne moins souvent les yeux ce qui irrite un peu et accentue la fatigue.

    Donc peu importe ce que tu choisiras, à priori pas de dangers sérieux pour tes enfants, il faut juste prévenir la fatigue oculaire en évitant les sessions trop longues.

  • [^] # Re: Achetez des disques qui ne planteront pas pendant la reconstruction du RAID

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Testez vos sauvegardes !. Évalué à 5. Dernière modification le 18 décembre 2021 à 15:16.

    Après en lisant ton article de l'époque, tes calculs sont fondés sur le fait que le RAID est reconstruit quand l'un des deux disques par exemple flanche. Ok.

    Mais dans le cadre d'une sauvegarde avec un NAS en RAID 1, en théorie tu as une copie supplémentaire que le RAID. À savoir la copie originale, admettons ton ordinateur.

    Donc si un disque dur du RAID du NAS flanche, tu peux reconstruire l'ensemble à partir du disque dur du RAID, mais tu as quand même une copie en plus. Donc même si la reconstruction du RAID échoue, rien n'est fichu pour autant tant que la copie d'origine tient.

    La probabilité qu'un problème grave (inondation, incendie, vol ou panne) arrive pendant que ton NAS est en convalescence reste peu élevé car c'est probablement une semaine de vulnérabilité sur 5-10 ans. Cela réduit considérablement selon moi le risque sans nécessiter d'avoir trop de disques juste au cas où qu'un pépin grave sur ton RAID survient.
    Cela n'est valable que dans le cas où le NAS n'est qu'une copie de données provenant d'autres machines, et non un lieu de stockage centralisé pour la maison.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 3.

    Tu as de la chance si c'est le cas dans ton coin. Ici les consultations sont entre 5 et 15 minutes, indépendamment des 4 médecins généralistes disponibles dans un rayon de 1h de route.

    Il semble donc que tu sois dans un désert médical (4 généralistes pour 1h de route à la ronde, c'est très peu), ce qui est évidemment navrant et ne devrait pas exister.
    Mais clairement ces médecins sont de fait débordés en général.

    Dans le sud de la France comme en Belgique, dans des endroits avec pas mal de médecins, mes rdv se passaient bien avec généralistes comme spécialistes. On prend le temps nécessaire, il y a de l'écoute, des conseils. Il y a eu quelques cas de mauvais médecins qui ne prenaient pas le temps ou n'écoutaient pas, mais c'était clairement une minorité dans mon cas.

    Et j'en ai vu pas mal.

    Ils sont tous très bien, mais non, ils n'ont pas le temps d'écouter les malades. Lorsqu'on sort du tryptique grippe-cancer-hypocondrie, trouver le diagnostic peut être long voir fatal.

    Après le généraliste n'est pas là pour poser tous les diagnostics de la terre. En dehors des cas courant qu'ils rencontrent fréquemment comme certains cancers, les soucis thyroïdiens ou le diabète, ou les cas plus bénins comme les maladies hivernales, etc. ils sont vite à court d'idée. Et c'est normal, ils ne peuvent pas tout savoir, ni tout gérer.

    Par contre ils doivent être capable de te diriger vers un spécialiste adapté pour creuser quand ils ne savent pas quoi faire. Ce que mes médecins ont toujours su faire jusqu'ici.

    • Certaines régions manquent vraiment de médecins, ces derniers sont surchargés et ne peuvent prendre le temps de bavarder avec leurs patients ; ce qui est malheureusement nécessaire pour comprendre un tableau complexe.

    C'est un vrai problème, je le conçois tout à fait, mais cela est indépendant de la pratique médicale : s'il manque de médecins quelque part, la solution est politique.

    • Les médecins ne sont pas formés à l'écoute. Certains décident de le faire, ou ont des capacités naturelles dans le domaine, mais cela ne fait pas vraiment partie de leur cursus de base.

    De ce que j'ai compris les médecins sont mieux formés sur ces questions qu'avant. Je n'ai pas le détail de leur formation mais mon entourage qui baigne dans le milieu m'a témoigné de certains changements dans le cursus à ce sujet justement.

    Mais c'est peut être très récent, et même pour les plus âgés beaucoup restent attentionnés pour leurs patients. De mon expérience.

    • La médecine homéopathique, par sa méthode, est là pour faire causer le patient. Donc, oui, un homéopathe en principe prends plus de temps pour ça. Et ça reste un médecin, donc quelqu'un capable de savoir quand il va être nécessaire de se passer d'homéopathie pour une médecine plus concrète. Après on trouve de tout chez ces praticiens, les allumés qui font des trucs sans rapport avec la science et des vrais médecins qui utilisent le placebo et l'écoute quand ça suffit pour guérir les patients, et qui donnent des vrais traitements quand il y a besoin. Mais j'ai le même constat chez les généralistes classiques, on y trouve aussi des allumés, des gens plein de croyances bizarres (y compris des antivax, ce que je ne comprends pas), et des gens géniaux.

    Évidemment qu'il peut y avoir de bons médecins homéopathes et de mauvais médecins qui ne pratiquent pas l'homéopathie. Il y a de tout.

    Mais, de mon expérience et de ce qui semble sortir malgré tout dans les médias : les homéopathes sont très souvent convaincus malgré l'évidence de l'efficacité des pilules qui donnent, au delà du placebo. Donc si pour un sujet aussi étudié ils ne font pas confiance aux études du domaine, cela ne donne pas confiance pour le reste.

    Beaucoup de médecins homéopathes baignent dans le milieu des médecines alternatives aux effets non démontrés scientifiquement. Ce qui est évidemment un problème, cela mène des patients dans un cercle fermé de mauvaises pratiques médicales.

    Le fait que l'homéopathie soit toujours reconnue aux yeux de l'État légitime ces pratique et donne de mauvaises croyances aux patients qui gobent du coup le discours contre Big pharma et sont convaincus de l'efficacité réelle de traitements qui n'ont pourtant aucun effet au delà d'un placebo. Cela renforce aussi la méfiance de ces patients envers le reste de la médecine et des traitements qu'elle propose.

    Non pas que la médecine traditionnelle et l'industrie pharmaceutique sont parfaits, sans reproches ou ce qu'on veut. Mais il est dangereux malgré tout de croire qu'ils sont au contraire diaboliques et néfastes.

    L'homéopathie n'est pas la source de tous els maux dans la Santé publique en France, mais il n'y a aucune raison réelle de soutenir cette pratique.

    • Je préfère que ça reste des médecins, et que les gens n'aillent pas voir uniquement des "guérisseurs" sans aucune formation médicale réelle, parce que dans les vraies maladies, il reste une chance que ce soit détecté et traité avec de vrais traitements.

    Par exemple ma mère qui raffolait de l’hémopathie et allait voir des médecins homéopathes est allée aussi voir des guérisseur, magnétiseurs en tout genre. L'homéopathie mène souvent à ces dérives en distillant une méfiance à l'égard de la médecine et pensant qu'il y a une autre voie qui fonctionne.

    Bref, je ne pense pas que l'homéopathie soit un rempart contre les charlatants, au contraire même.

    • Oui, l'homéopathie et autres placebos restent utiles face aux hypocondriaques de tout poil qui ont besoin de "prendre quelque chose" ; je préférerais que les placebos en question soit faits en collaboration avec les pharmaciens locaux, mais en attendant, il existe divers placebos vendus par les labo (dont l'homéopathie) qui ont ce mérite de rassurer des gens sans les surmédicamenter de façon inutile.

    Qu'on vende du placebo ne me choque pas : mais il ne doit pas être remboursé par la Sécurité sociale (ce qui est enfin le cas), et vendu comme telle ce qui n'est pas le cas. Les médecins homéopathes vendent ça comme un vrai traitement ce qui est malhonnête.

  • [^] # Re: Défaut de ton raisonnement

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10.

    Pour résumer : les chiffres revus à la baisse sont en somme les patients morts du COVID sans aucune comorbidité connue avant l'infection. Donc en gros ayant tué des sujets bien portant.

    Petit rappel, dans notre monde complexe, pas mal de gens sont malades. Par exemple en France une personne sur dix a un diabète (connu ou non). Il faut ajouter à cela les cancers plus ou moins graves, l'hypertension, les troubles cardiaques ou respiratoires, etc. Ces gens là peuvent vivre longtemps mais parfois le facteur virus par exemple peuvent les faire basculer de la vie à la mort car leur corps est moins résistant.

    Sans le virus, ils vivraient, avec le virus et sans la maladie ils vivraient, mais la conjonction des deux est fatale. Ils ont le droit à la vie et aux soins aussi. Et on ne peut pas réduire leur mortalité uniquement à une maladie sous-jacente qui sans le virus n'empêcherait pas une vie bien plus longue. Par exemple un diabétique peut avoir une espérance de vie normale s'il est bien géré.

    Puis comme d'habitude, on revient sur la mortalité du virus qui n'est qu'un des problèmes. Il ne faut pas oublier qu'entre les asymptomatiques et les morts il y a des malades qui vont survivre mais mettre des semaines à récupérer, parfois avec des séquelles à vie. Et que pendant qu'ils sont hospitalisés, et s'il y a trop de malades comme eux, on ne peut plus soigner les autres maladies ou accidents de la vie ce qui entraine de nombreux morts indirectement. D'ailleurs si les hôpitaux sont saturés, il y aura beaucoup plus de morts liés au COVID qu'en ce moment, faute de lits, de personnels ou de matériel nécessaire à la prise en charge adéquate.

    Bref, quand on cumul tout ça et qu'on regarde les effets des vaccins de l'autre côté, il faut être clairement aveuglé pour croire que le vaccin pose plus de problèmes qu'il n'en résout.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 5.

    Snowden est parti se faire voir ailleurs, donc le problème est réglé.

    Ils pourraient quand même le décrédibiliser.

    Ce n'est pas très cohérent, la grande presse a relayé les travaux de Wikileaks, et de Snowden. Ils ont travaillé avec eux et sont d'accord sur l'importance des révélations. Mais ils critiqueraient Assange pour quoi alors ? Ce n'est pas cohérent de vouloir défendre les politiques en critiquant Assange tout en diffusant et soulignant l'importance des révélations. Cela ne fait pas sens. Autant ne rien dire, ne rien diffuser, voire même critiquer ces révélations en tant que telles.

    Cela montre bien que le problème est le personnage et l'organisation de Wikileaks et non les révélations qu'ils ont permis de faire. Ce sont deux choses distinctes.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 6.

    Le cas de Chelsea Manning est plus intéressant : comme Snowden c'est une lanceuse d'alerte américaine venue du sérail et tiens tiens c'est elle qui a fourni Assange en documents. Ça interroge, non ? Pourquoi Manning est bien vue, et Assange non ?

    Car peut être que tu ne lis pas ce qui est critiqué à Assange ? Et que ces critiques ne s'applique pas à Manning ?

    Manning est une source de Assange, c'est Assange qui trie et publie. Or il semble déjà ne pas publier tout ce qu'il reçoit (donc en étant sélectif il a une cible de prédilection). En plus il publie de manière trop brute pour un journaliste, en ne caviardant pas des noms ou adresses pourtant non essentielles à ses révélations mais qui peuvent avoir un impact négatif.

    Manning n'a rien à voir avec ça, ce n'est pas son boulot de le faire. Mais Assange devrait le faire.

    Pour te reprendre, si on suit la logique du Monde Diplomatique c'est normal que Snowden ou Manning soient bien traités dans la presse puisqu'ils ne la conccurrencent pas (mais j'en sais rien, c'est juste une idée).

    Ou alors que peut être si on lit les critiques contre Assange on voit que ce dernier a des torts qu'il ne partage pas avec Snowden et Manning ? Et que ces critiques sont justifiés ?

    Notons que le travail de Wikileaks a été largement repris dans les médias plusieurs fois, donc croire qu'ils veulent détruire Wikileaks car il les concurrence me semble absurde. S'ils le voulaient vraiment, il n'en parlerait pas. Par ailleurs les grands médias ont été nécessaires à Wikileaks, je ne connais personne qui a lu les rapports de Wikileaks, par contre j'en connais pas mal qui ont lu les articles de la presse générale à ce sujet. Wikileaks n'est pas une menace pour la presse et ils le savent bien.

    Je ne crois pas que l'existence de Wikileaks ait fait chuté les revenus de n'importe quel groupe de presse.

  • [^] # Re: Et une vidéo qui dénonce le silence des médias

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Julian Assange a eu une attaque cérébrale à la prison de Belmarsh. Évalué à 9.

    Je trouve que cet angle peut être mis à mal par l'exemple de Snowden.

    Il a quand même dénoncé des choses graves au niveau américain, a fuit son pays par peur de représailles. La presse a bien relayé son travail, et je n'ai pas lu beaucoup de critiques à son encontre contrairement à Assange. Et même aujourd'hui on parle peu de lui, et encore moins en mal. Du moins de mon impression.

    Il a même eu le droit à un biopic plutôt positif à son égard.

    Si on suit la logique du Monde diplomatique, Snowden devrait se faire descendre en flèches, on critiquerait ses positions, on peindrait son côté sombre, etc. Comme ce n'est pas le cas de ce que j'en ai lu, j'en conclus que leur comparaison Assange / Navalny n'est pas si révélateur que ça en fait.

    À titre personnel, certains aspects chez Assange et Wikileaks me pose problème, chose que je n'ai pas à l'encontre de Snowden. Leurs révélations sont utiles et bienvenus en soit, mais leur but est soupçonneux, le culte de la personnalité d'Assange me semble aussi problématique, et le fait qu'il dévoile des documents sans traitements malgré les risques que cela fait peser me semble irresponsable. Après ce n'est pas pour autant que je souhaite sa mort ou sa condamnation, mais qu'on ne lui dresse pas un portrait élogieux ne me semble pas choquant.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.

    Et tu sais qu'un médecin non homéopathe et compétent fait ça aussi ?

    Car certains semblent le découvrir mais des généralistes et spécialistes qui prennent le temps nécessaire et font des soins personnalisés bah en fait c'est plutôt courant, c'est même ce qui est attendu d'un médecin aujourd'hui.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 7.

    Ce n'est pas le sang, mais le fais qu'il lui dit que c'est tant mieux qu'il ne soit pas à sa portée qui me paraît être une menace.

    Relis la phrase d'avant, il parle du fait que le commentaire de papap est caché (car sévèrement moinsé) et donc invisible. Pas du fait que papap est caché derrière son écran à l'abri de menaces physiques.

    Son but est de combattre le propos antivax car il est dangereux, pas de frapper ses messagers.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 5.

    pour rappel — le paracétamol est dangereux à partir de 3 g / 24h voire létal au dessus de 4 g / jour

    Pour un individu en bonne santé, 4-5 g dans la journée n'est pas létal si la prise est de courte durée (genre un ou deux jours).

    Le soucis du paracétamol à des doses thérapeutiques (donc 3-5 g) :

    • C'est pour une durée longue (douleur chronique sur plusieurs semaines) ;
    • Si ton foie n'est pas en bon état temporairement (alcool) ou durablement (faiblesse hépatique) ;
    • Si tu es un enfant évidemment.

    Sinon il faut monter à plus de 10 g par jour pour avoir un effet toxique fort avec des séquelles après en une prise. D'où le fait qu'en France le paracétamol est vendu par boîte de 8 g pour limiter le risque que cela arrive.

    Bref, il faut faire attention, mais il ne faut pas paniquer quand tu as pris 4 g de paracétamol dans la journée en espaçant les prises de 4 à 6h (selon la posologie conseillée dans la notice).

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10. Dernière modification le 13 décembre 2021 à 17:10.

    Zenitram et toi n'avez pas d'enfants

    Zenitram a des enfants, et moi aussi par ailleurs et cela ne rend pas ton raisonnement valide pour autant.

    Et bien, un parent normal, ne demandera pas plus d'explication, il ira chercher lui-même les bonnes infos, c'est la vie de son gosse qui est en jeu. Ce n'est pas à Zenitram ou Bruno que je m'adresse, mais à tous les parents.

    Un parent normal doit surtout faire confiance à quelqu'un de compétent en matière de santé avant toute chose. Et cela passe par écouter son médecin et les autorités sanitaires.

    Un parent normal n'est pas capable de lire et interpréter les données des études cliniques ou de la pharmacovigilances : les pièges sont très nombreux et même des scientifiques s'y plantent car ils oublient de prendre en compte les connaissances du domaine où ils ne sont pas experts. Pièges que la presse et ici même on a pu relater manifestement en vain. Genre confusion entre corrélation et causalité (pourtant piège basique), non prise en compte de la mortalité normale ou de certains phénomènes habituels, non prise en compte qu'un lit occupé à l'hôpital par quelqu'un aux soins intensifs n'est pas identique à un lit d'hôpital occupé pour une hospitalisation de jour sur de nombreux indicateurs, etc.

    Se renseigner par soi même, c'est bien, mais il ne faut pas faire une confiance aveugle en sa propre interprétation sinon tu finis dans le mur car nous ne sommes pas des experts en médecine, en biologie et en étude clinique.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 8.

    Mais surtout la surmédication française est un mal connu et bien documenté.

    La France est aussi grande consommatrice d'homéopathie, donc on en conclut quoi ?

    C'est quand même étonnant de croire qu'on règle un problème de surmédication en prescrivant des pilules sans effet. Si on veut que les gens arrêtent de prendre tout et n'importe quoi, il faut surtout les habituer à changer d'attitudes et accepter qu'il n'y a pas besoin de toujours consommer un produit quelconque pour aller mieux.

    En ce sens l'homéopathie est un problème car il maintient ce réflexe problème de santé = médicament même si le médicament est factice. D'ailleurs pour avoir été dans une famille où l'homéopathie était employée dans ma jeunesse, le moindre problème à la con = cachet. Oui même pour une égratignures où il suffisait de désinfecter et attendre. Et j'ai l'impression que ma famille où l'homéopathie circulait n'est pas un cas isolé dans cette dérive.

    Si tu as quelques souvenirs de la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique", demande-toi pourquoi elle a été nécessaire.

    Il y avait le problème pour beaucoup de patients de croire qu'un antibiotique réglait toute infection et en demandait même pour des pathologies où ça ne servait à rien comme un rhume car d'origine virale. Le soucis n'était pas que la surmédication, c'était aussi qu'on associait l'utilité de l'antibiotique à un champ d'action trop large qui était inefficace, et même nuisible car ça coûte à la Sécu et ça augmente aussi la résistance aux antibiotiques.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 9.

    C'est là que j'ai un doute, car l'effet placebo sur un nouveau né est limité. Cela dit, il peut encore y avoir un effet placébo sur les parents qui les rendent plus sereins, ce qui aurait un effet apaisant pour le bébé…

    L'effet placebo fonctionne sur les animaux, pourquoi pas les bébés ?

    L'effet placebo n'est pas non plus un effet magique du corps qui permet d'activer une méga guérison. C'est d'ailleurs expliqué ici ce qu'il y a derrière l'effet placebo.

    En gros on peut résumer à :

    • Le temps qui passe (les problèmes bénins se règlent tout seul avec le temps pour le corps, on attribue parfois à un traitement efficace ce que le corps met en œuvre tout seul mais qui a besoin de temps) ;
    • L'effet retard d'un traitement précédent, si tu prends un paracétamol et 2h après tu as toujours mal au crâne tu prends autre chose et que rapidement ça disparaît, c'est peut être le paracétamol qui en fait a réglé le problème ;
    • Quand tu es pris en charge, ton stress diminue, ton optique change, etc. ce qui aide à guérir car ton corps ne doit pas gérer en plus du problème initial un stress induit.

    Bref, l'effet placebo fonctionne bien chez les enfants et bébés car une partie de ce qu'il y a derrière cette notion il y a beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec l'introduction d'un quelconque traitement. On lui attribue des effets qu'on devrait attribuer au temps qui passe et au corps qui travaille sans relâche.

  • [^] # Re: Praticiens

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal À quoi bon le libre. Évalué à 10.

    Alors certes, un labo s'en met plein les fouilles avec "juste du sucre", mais je préfère quelqu'un qui se gave de sucre que quelqu'un qui se gave de produits avec des risques d'effets secondaires. La France étant - hélas - ultra-médicamentée, l'homéopathie est un moindre mal, et c'est préférable à des entrées aux urgences pour surmédicamentation…

    Cet argument me paraît douteux.

    Déjà l'homéopathie a peu de lien avec les urgences, les gens qui vont aux urgences pour des choses bénignes n'y vont pas parce qu'ils n'ont pas eu d'homéopathie par leur généraliste : c'est parfois pour des raisons financières, parfois par manque de connaissance du parcours de soin adapté à leur cas, par manque de disponibilité de leur médecin (en particulier la nuit et le weekend, ou en cas d'un problème sérieux qui ne peut pas attendre le prochain rendez-vous), etc.

    Ensuite, je pense que l'homéopathie justement renforce le côté j'ai un problème, je prends un cachet. Heureusement l'homéopathie ne fait rien biologiquement, Mais il entretien le réflexe de sortir d'une consultation pour un problème bénin avec la prescription d'un médicament. Alors qu'il faudrait plutôt considérer l'inverse comme normal : tu as un petit problème sans traitement potable ? Sors avec rien du tout.

    Restent quelques produits dont les effets me semble concrets ; l'Arnica (avec des dosages le permettant, c'est à dire moins de 10 CH) a donné de bons résultats chez moi sur mes enfants, notamment pour les poussées dentaires. Là, c'est peut-être l'excipient plus que la molécule soi-disant active, mais est-ce vraiment important ?

    L'arnica est aussi efficace que le reste de l'homéopathie. Cela fonctionne ainsi chez toi, tant mieux, mais tu es dans l'effet placebo.

    Par contre ça me pose problème éthiquement qu'on vende un traitement sur base d'un mensonge. L'homéopathie ne fonctionne pas, il doit être vendu comme tel. Entretenir le doute et le flou pour l'effet placebo me semble être un bien mauvais choix.

  • [^] # Re: salaires aux États-Unis

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien Appel à une professionnalisation des mainteneurs. Évalué à 10. Dernière modification le 12 décembre 2021 à 18:17.

    Puis bon, si les salaires américains font parfois rêver, sans même considérer le contexte sur le fait que comparer des salaires entre pays c'est un exercice difficile (surtout avec les USA où il y a beaucoup à charge de chacun : santé, éducation des enfants, etc.), il faut aussi être décent.

    Un ingénieur en informatique en Europe est bien payé, pas aussi bien qu'aux USA mais ce serait je pense insultant de se considérer comme mal payé pour ce qu'on fait. On est au delà du salaire médian dans bien des cas, en travaillant dans des bureaux avec air conditionné, en CDI, avec des conditions de travail favorables et un risque de chômage faible par rapport à d'autres secteurs. Et avec possibilité de télétravail ce qui maintient les revenus même en cas de COVID.

    SI je n'ai rien contre avoir plus d'argent encore, je ne me permettrais pas de me considérer comme mal payé. Ce serait je pense insultant pour pas mal de gens dans notre pays.

    Notons qu'aux USA, notamment en Californie, les hauts salaires des ingénieurs en informatique de la région mettent une pression sur le coût de la vie qui rend le quotidien des habitants d'autres secteurs d'activité plutôt difficile.

    Perso je suis content de payer plein d'impôts, qui me servent mais servent à d'autres moins bien lotis aussi. Le manque de redistribution aux USA est à mes yeux un gros problème. Je ne le vois aps comme un modèle même si pour notre métier c'est plutôt un eldorado.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.

    L'argument pourri de la résilience et des pics de charges pour justifier le choix d'aller chez l'oncle SAM… Rien ne les empêche d'avoir des hébergement chez plusieurs cloud européens comme OVH, Hetzner ou Scaleway pour avoir de la résilience. Des loadbalanceurs, ça se met bien en place par chez nous aussi.

    Je répondais à l'argument d'avoir tout en interne sous contrôle, je n'ai pas dit que Amazon était un meilleur choix que OVH, mais que Amazon était probablement un meilleur choix que de tout internaliser. Ce n'est pas pareil.

    Je ne connais pas bien les acteurs pour me prononcer au delà de ce que j'ai dit.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 4.

    L'article ne parle pas de la SNCF mais de sa filiale, oui.sncf, qui est une agence de voyages, SAS filiale de la SNCF.
    Du coup, sa valeur ajoutée et son cœur de métier, c'est la fourniture de «services de réservation et activités connexes». Donc la vente de billets en lignes. Donc c'est une entreprise d'informatique.

    La valeur ajoutée est le site web et l'applicatif, pas l'hébergement de ce service dans un datacenter qui est une autre compétence.

    Le coût n'est pas un critère. La colonne dans laquelle ranger le coût est bien plus importante. Au lieu d'avoir des immobilisations matérielles pour X€ et des salaires pour Y€, on préfère payer Z€ en frais de prestation de services, quitte à ce que Z soit largement supérieur à X + Y (ou alors oui.sncf est une exception) … Parce que la logique comptable, la logique de dirigeants d'entreprises privées, n'est pas basée sur un coût mais sur sa classification.

    Il faut déjà démontrer que Z > X + Y, ce n'est pas si simple.
    Oui Amazon marge, mais on le sait bien que ce secteur d'activité fonctionne avec des pics et des creux. Il y a des périodes où oui.scnf reçoit beaucoup de requêtes (en journée en France et à l'approche des vacances) et d'autres où c'est le néant comme la nuit en France.

    Donc pour gérer ces pics de charge, oui.sncf doit surdimensionner son infra. Ou renoncer à servir convenablement les clients durant ces pics (c'est un choix mais coûteux aussi). De plus il a besoin d'une armée d'admin sys capables de gérer une telle infra dans les règles de l'art, ce n'est pas si facile à trouver.

    Amazon (ou un autre prestataire du genre) peut mutualiser les machines entre différents clients pour gérer les pics des différents clients sans trop surdimensionner l'ensemble. Donc on réduit les coûts en matériel, en énergie et en espace. De plus, de part leur métier avec AWS, ils ont les compétences en interne pour maintenir cette infra. C'est leur boulot et le feront probablement mieux que n'importe quelle équipe constituée par oui.sncf de manière adhoc.

    Donc oui, j'insiste : chacun son métier, l'intégration verticale ça peut fonctionner mais ce n'est pas un absolu.

  • [^] # Re: Qu'à moitié étonné

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien SNCF plébiscite son passage dans le Cloud d’Amazon. Évalué à 7. Dernière modification le 10 décembre 2021 à 12:23.

    L'informatique, c'est comme l'immobilier : il vaut mieux un petit chez soi qu'un grand chez les autres ;-)

    Bah, non, dans les deux cas ça dépend des situations et besoins de chacun. Être locataire de son logement pour le particulier ou de ses locaux pour une entreprise ça a aussi du sens et des avantages.

    La SNCF n'est pas une entreprise d'informatique, sa valeur ajoutée et son cœur de métier est dans les liaisons ferroviaires. L'informatique est un moyen de réaliser son travail, mais tout comme la SNCF ne crée pas ses propres trains dont elle dépend, il n'y a pas de raison qu'elle maitrise tout son parc informatique.

    Sinon les fournisseurs n'existeraient pas, car il faudrait maitriser toute sa chaine de production à chaque fois ce qui pose aussi des problèmes.

    Construire une grosse infra pour un site comme celui-là ne s'improvise pas et ce n'est pas le métier de la SNCF de le faire. Or comme il y a des fournisseurs qui le font bien à un tarif acceptable, aller ailleurs fait sens. Le faire en interne n'est pas tellement justifié ici, la SNCF n'a pas des besoins qu'un hébergeur comme Amazon ne sait pas prendre en charge.

  • [^] # Re: Oui et non...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 10.

    Cette méthode ne fonctionne que pour certains correctifs du noyau (pas tout) et l'objectif n'est pas d'atteindre l'uptime de 100% sur l'année.

    Un exemple de cas d'utilisation, tu gères l'infra du NASDAQ, tu as besoin d'un uptime de 100% sur la journée le temps des opérations. La moindre coupure du serveur coûte cher et prend du temps (plusieurs dizaines de minutes au moins), les maintenances sont planifiées quand c'est fermé. Mais tu as besoin d'une sécurité à toute épreuve quand c'est ouvert, car tu es une cible privilégiée. Tu utilises kpatch pour corriger une faille critique pour tenir le temps de la prochaine maintenance où tu pourras te permettre de mettre à jour le système en entier proprement avec les redémarrages et tests nécessaires.

    Utiliser kpatch pour se dispenser de redémarrer me semble être une mauvaise idée car c'est pas mal de boulot en plus pour suivre les correctifs (il est plus simple de mettre à jour le noyau) et tous les patchs du noyau ne sont pas compatibles à cause de la méthode employée. Donc à la fin tu es obligé de mettre à jour le noyau en entier quand même.

    Notons qu'en plus du noyau, si tu mets à jour la glibc par exemple, tu es bon pour relancer tous les logiciels ou presque qui tournent sur ta machine, redémarrer est finalement nécessaire si tu veux que cela soit vraiment appliqué partout.

  • [^] # Re: Oui et non...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Manutan, cyberattaque et Windows/Linux . Évalué à 8.

    Puis même sous Linux il est recommandé de faire les mises à jour à froid, c'est-à-dire avec le système en mode minimal pour mettre à jour comme Windows.

    Déjà car comme tu le mentionnes, la mise à jour d'une application n'est vraiment effective que si on relance les applications. Les composants systèmes (noyau, systemd / autres systèmes d'init, X11, les environnements de bureaux) ne sont pas relancés à chaud en général en dehors du redémarrage du système donc le redémarrage reste requis.

    Ensuite car une mise à jour est un processus malgré tout fragile, qui consomme des ressources, des services sont relancés et ça peut foirer car en conflit avec ce qui est fait sur le machine. On a eu un tel exemple chez Fedora qui était d'ailleurs générique : https://forums.fedora-fr.org/viewtopic.php?id=65807 mais parfois c'est plus subtile.

    Enfin, admettons que tu mettes à jour Firefox et sa dépendance NSS lors de la même procédure de mise à jour. Exemple fictif, tu lances Firefox quand NSS a été mis à jour mais pas Firefox, tu as potentiellement une dépendance dans une version incompatible avec ta version de Firefox qui est chargée ce qui peut donner des bogues étranges difficiles à reproduire.

    La mise à jour par paquet n'étant pas une opération atomique, l'état du système est mouvant pendant une longue période de temps où pas mal de scénarios peuvent se produire.

  • [^] # Re: Alternatives

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au lien QWERTY-fr (une disposition qwerty avec un accès facile aux symboles français). Évalué à 4.

    Par contre, je n'avais pas suivi pour le cyrillique (je suis largué depuis que ça a dépassé la douzaine) : c'est quels pays ? en langue officielle ?

    La Bulgarie a pour langue officielle le bulgare qui emploie cet alphabet.
    Comme pour l'alphabet grec, cela ne concerne à ce jour qu'une langue pour l'UE.