Pour information il existe un fork du noyau Linux qui s'appelle Linux-libre qui retire tous les modules propriétaires BLOB. On peut supposer que si le noyau Linux avait été un projet GNU, jamais aucun BLOB n'aurait été intégré au noyau.
Remplace Linux par Hurd dans mon exemple si tu veux pour enlever cette spécificité. Bon je sais imaginer Hurd avec des milliers de contributeurs chaque année c'est assez surréaliste mais on reste dans une expérience de pensée pour tester le raisonnement.
Et si Hurd ne te convient pas car c'est 100% gnou bio, prends GIMP, KDE, Firefox, VLC, ou que sais-je et applique ce raisonnement.
En fait, la news ne parle pas de la question de la licence, de toute façon à ce niveau il est clair qu'il n'y a pas de grande différence entre logiciel libre et open source. le kernel Linux est sous GPL V2 , donc c'est du logiciel libre, néanmoins son créateur Linus Torvalds revendique une approche open source
Je n'ai jamais compris l'influence du créateur du logiciel pour définir la nature libre ou OpenSource de celui-ci.
Faisons une expérience de pensée pour constater à quel point cela n'a aucune importance de savoir ce que pense Torvalds ici.
Attention, ce qui suit est purement fictif et ne relève pas d'une quelconque réalité historique. Aux âmes sensibles de la rigueur historique, soyez prudents.
Prenons Linux, admettons qu'il a été initié de manière équivalente par Torvalds et Stallman. Ils sont d'accord pour le choix de la licence GPLv2, l'architecture du code, le modèle de développement, etc. Mais Torvalds le fait selon l'approche OpenSource tandis que Stallman selon l'approche libre.
Linux est quoi dans ce cas ? Libre ? OpenSource ? Monstre hybride ? Admettons que plus tard Stallman se retire du projet pour élever des gnous dans la savane. Que devient Linux ? OpenSource ? Pourtant rien 'na changé à part le retrait d'un de ses fondateurs. La licence est la même, le code et le logiciel sont dans la continuité de l'existant.
Puis encore plus tard Torvalds prend sa retraite sous la pluie de l'Oregon et Stallman saisi l'occasion pour faire un come back d'enfer dans le projet. Linux devient libre à nouveau ? Pourtant la licence ne bouge toujours pas, le code non plus, etc. pour l'utilisateur c'est pareil.
Et pendant que Stallman a repris les reines du projet, le plus gros contributeur en terme de code est finalement Eric Raymond qui est pro OpenSource : on qualifie Linux comment ?
Sachant que Linux c'est des milliers de contributeurs différents par an, on fait un sondage pour savoir finalement pourquoi ils ont contribué pour dessiner la tendance ?
On voit bien que tout ceci n'a pas de sens, retranscrire l'intention de l'auteur (toute chose égale par ailleurs) dans le qualificatif du logiciel en lui même n'a aucune importance. Pour l'utilisateur cela ne change rien, et cela ajoute une bonne couche d'arbitraire dans le nommage sans aucun élément tangible pour le justifier.
La licence et les droits accordés à l'utilisateur sont finalement les seuls éléments tangibles, qui n'est pas soumis à de l'arbitraire dans tous les sens et qui a une importance réelle pour l'utilisateur et donc pour nous.
S'il n'y avait pas de différence entre l'approche open source et l'approche logiciel libre du software il n'y aurait pas deux termes pour désigner le même objet.
C'est oublier que les langues regorgent de synonymes, donc de termes qui expriment ou désignent la même chose de manière différente.
C'est oublier que la différence peut résider dans le marketing, la communication ce qui n'est pas sans intérêt mais relève d'une différence de façade.
Prenons un exemple concret. Je suis un fabricant de machine à laver de marque blanche. Je vends à des entreprises des modèles de machine à laver qu'ils revendent en leur nom. Ils personnalisent juste le nom du modèle et le logo en façade. Ils gèrent la communication, la vente et distribution chacun de leur côté.
Tu as deux machines identiques de marque totalement différente, tu as deux noms pour désigner finalement le même objet d'un point de vue propriétés. Et pour l'utilisateur acheter l'une ou l'autre n'a aucune importance, car la machine est la même au logo près ce qui est sans impact sur les qualités ou non du produit.
elles se positionnent de manière à augmenter leurs bénéfices financiers. Logiciel libre et open source sont deux vision d'un même objet mais avec des perspectives différents et chacun à le choix de s'inscrire dans celle qui lui convient ou dans les deux , peu importe.
Mais je croyais que Libre et OpenSource c'était différent ? Tu n'as pas l'impression de te contredire ?
Ce que nous dit la news c'est qu'il existe effectivement une différence entre la vision open source et la vision logiciel libre (ce qui est historiquement et objectivement vérifiable).
La vision est différente, mais concrètement cela ne change rien. C'est du marketing.
Faut mettre ça en balance avec le rendement que tu perd.
J'ai dit que cela se discutait même en circonstances défavorables, pas que c'était d'une manière absolue la meilleure chose à faire.
Tu augmente les transformations ce qui induit beaucoup de perte.
Il y a des pertes, mais comme je le dis l'électricité provenant uniquement d'énergie fossile c'est en pratique très rare et beaucoup de pays réduisent déjà leur consommation d'énergie fossile pour produire l'électricité (et cela devrait on l'espère concerner tout le monde prochainement).
Acheter une voiture neuve c'est ajouter une voiture qui à priori roulera 15-20 ans au moins, la probabilité qu'elle change de motorisation dans ce laps de temps (ou même après) est faible. D'ici 15-20 ans la production électrique ne sera pas la même qu'aujourd'hui, quelque soit le pays considéré.
Faut tenir compte de cette évolution aussi qui change le calcul, une voiture thermique aura probablement le même bilan carbone pour rouler durant toute sa vie car décarboner le carburant à grande échelle cela n'est pas envisageable à moyen terme.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard aussi si certains plaident pour la construction de chauffage urbain en zone dense pour les raisons que j'ai évoqué même si à court terme c'est à partir d'énergie fossile mais pour simplifier justement le passage à des énergies alternatives progressivement par rapport au remplacement des chaudières dans chaque foyer ce qui arrive en moyenne là aussi tous les 20 ans par logement, cela impose une inertie considérable dans les changements à opérer.
Le bilan global reste dans l'absolu très positif, même avec une électricité loin d'être produite qu'avec du renouvelable.
N'oublions pas qu'une voiture moyenne qui fait 15 000 km par an c'est facilement 750 L à 1100 L de carburant chaque année (donc 600 à 913 kg pour de l'essence) qu'il faut extraire et acheminer à la voiture, puis qu'elle devra aussi transporter certes par petit bout mais tout de même.
Sur 20 ans à ce rythme tu es donc à 12 tonnes de carburant pour alimenter la voiture, ce n'est pas négligeable. Et ces 12 tonnes ont aussi un impact considérable à tout point de vue.
La voiture électrique n'est pas une solution miracle (idéalement il faut moins de voiture, et qui roulent moins) mais ça reste une aide précieuse pour se passer d'un problème plus important.
En vrai ça se discute même dans le cas extrême d'une électricité à 100% produite par pétrole (ou charbon) (ce qui est en vrai jamais le cas).
Évidemment il est préférable que d'abord les pays ayant une électricité peu carbonée y passe d'abord, le gain est plus important à tout point de vue. Mais même dans les cas extrêmes considérés, on peut tirer un bénéfice de l'achat d'une voiture électrique.
Il y a plusieurs éléments à considérer en plus du simple raisonnement consommation de pétrole pour l'usage de la voiture qui serait équivalent voire défavorable à la voiture électrique en effet.
La production d'électricité avec une centrale thermique c'est très centralisé avec une grosse infrastructure. Ces machines sont plus robustes, peuvent mieux dépolluer les rejets (voire stocker une partie du CO2 éventuellement), mieux entretenues, etc. que les petits moteurs individuels répartis dans le parc automobile.
Ensuite tu passes d'une pollution globale à une pollution plus locale, plus facile de prendre des mesures. Au lieu que le long des routes et en particulier en ville ou en zone dense tout le monde rejette un peu de pollution, celle-ci se concentre principalement près de la centrale qui produit l'électricité. Outre l'amélioration du traitement des rejets qu'une telle situation offre comme évoqué plus haut, tu peux éloigner la source de pollution des zones de vies des habitants ce qui est bon pour la santé publique.
Enfin, ne pas oublier que l'avantage majeur de l'électricité (et son inconvénient en un sens) c'est que ce n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur d'énergie. L'électricité dérive forcément d'une autre source d'énergie (on ne capte pas l'énergie des éclairs). L'avantage c'est que du coup tu peux faire évoluer la source d'énergie facilement.
C'est plus facile de remplacer la centrale diesel d'une île par différents moyens (éoliens, panneaux solaires, biogaz, biomasse, déchets) au fur et à mesure que de changer le mode de propulsion de toutes les voitures par autre chose que de pétrole (et d'ailleurs, quoi d'autre que l'électrique ?).
Du coup même si le bilan carbone / pollution dans ce cas extrême est mi figue et raison, sur la durée de vie d'une voiture (10-20 ans au moins), tu peux espérer que le bilan s'améliore avec le temps avec la mutation du système électrique local (car faut bien espérer qu'un jour cette transition sera amorcée sur les îles aussi). Donc investir dans du thermique neuf aujourd'hui c'est renoncer à améliorer le bilan carbone de la mobilité liée à cette voiture pendant des décennies…
Il y a des passages qui semblent assez dur à imaginer, comme "Broadcom veut que VMWare apporte 8.5 milliards de benef par an " (ma comprehension de EBITDA en francais).
EBITDA c'est le bénéfice de l'entreprise sans tenir compte des impôts, taxes sur ce bénéfice, et avant la prise en compte des intérêts ou de l'amortissement et dépréciation des actifs de la société. Dont notamment la dette qui finance l'achat d'une autre entreprise.
C'est donc souvent une valeur bien plus élevée que le bénéfice réel, c'est-à-dire une fois tout pris en compte. Tu peux le voir comme une sorte de bénéfice brut et non d'un bénéfice net de l'entreprise.
Sans revenir sur la polémique ou débats CentOS vs Redhat vs CentOS Stream, que vaut Fedora Server par rapport à ces distributions "serveur" ?
Le but de Fedora Server c'est de fournir à l'installation par défaut les outils adaptés dans ce contexte. C'est tout.
Cela signifie que les paquets entre Fedora Workstation et Server sont les mêmes, car ce sont les mêmes dépôts. C'est vraiment juste une image par défaut optimisé pour ce cas d'usage.
Donc si tu veux tu peux installer une Fedora Workstation et la transformer après en système serveur.
Sans revenir sur la polémique ou débats CentOS vs Redhat vs CentOS Stream, que vaut Fedora Server par rapport à ces distributions "serveur" ?
C'est une Fedora, cela signifie donc logiciels très récents ce qui peut être bénéfique pour certaines applications ou pour la gestion du matériel. Mais cela implique beaucoup de mises à jour, potentiellement moins fiables et avec un support de seulement 13 mois en moyenne ce qui implique des mise à niveau fréquentes à prévoir.
Selon ton cas d'usage et de tes besoins, ça peut être une bonne idée ou pas de t'en servir.
Oui, cela a déjà été fait, cela a systématiquement été moinsé et je ne ferais aucune spécuation sur les -10 à -20 que l'on se prenait dessus ce qui a démotivé des contributeurs à notre émission, et c'est à a demande de plusieurs personnes très régulières sur DLFP que je le fais désormais en journal.
Quand je regarde ton historique, je ne vois pas les scores très négatifs et réguliers dont tu parles. Les scores sont dans l'ensemble positifs même si bas.
Je ne vois pas en quoi le passage de Liens à Journaux diminuerait les moinsages en fait.
En tout cas je trouve que ton rythme de publication ici est trop élevé pour finalement un contenu qui est uniquement sur ton site. Ça fait un peu spam.
IDEM pour la 5G, c'est une vase fumisterie de dire que la 5G est une bonne chose d'un point de vue climat car le bilan énergétique de l'équipement réseau est mieux que la 4G. Car, on ne va pas débrancher les antennes 4G, ni les 3G, ni les 2G (je simplifie volontairement). C'est donc un coût climatique supplémentaire dont on parle.
C'est un peu plus compliqué comme on peut faire du matériel qui gère plusieurs normes.
Et à terme les anciens réseaux disparaitront. Et sans 5G, par endroit il faudrait installer plus de 4G pour tenir la charge.
Je ne pense pas que le déploiement de la 5G soit une bonne idée, mais un déploiement doux pour remplacer progressivement la 4G ne me semble pas absurde de ce point de vue pour suivre l'évolution des usages et éviter de mettre du matériel en service hors d'usage prématurément.
Concrètement, en roulant avec mon vieux diesel produit avant que les normes écolo ne soient trop fortes, mon impact climatique est bien meilleur que le citoyen écolo-naïf qui va s'acheter une voiture électrique toute neuve en mettant l'ancienne à la casse. L'impact de la fabrication écrase juste massivement tous les autres impacts à l'usage.
En gros aujourd'hui, mettre à la casse sa voiture thermique pour une voiture électrique est bon pour l'aspect climatique dans la quasi totalité des cas au bout de quelques années. Cependant cela ne doit pas justifier de le renouveler tous les 5 ans, ni prendre les plus gros modèles.
Mais pour moi, la vérité difficile à admettre, c'est que le chemin est différent: il faut changer des habitudes de fond, engrammées dans le mode de fonctionnement de notre société: acheter moins, acheter d'occaze, faire réparer plus, accepter un PC moins performant, une voiture moins confortable et vieille, faire un gateau sans utiliser le robot mixeur pour mélanger la farine, et etc.
Acheter moins ça se discute, acheter de l'isolation, de l'électro ménager moderne, remplacer sa voiture thermique, remplacer sa chaudière vieillissante avant qu'elle ne soit HS peut être bénéfique. Mais cela concerne quelques dépenses et une fois, le renouvellement doit être rare quand le produit est non fonctionnel ou adapté et irréparable.
Et donc ? Cela veut dire que le numérique il ne faut pas en parler ? Que le numérique est tout propre ou tout vert ?
Discuter de l'impact du numérique et des solutions est nécessaire. Je ne vois pas en quoi des erreurs de calculs ou des propos fumeux doivent bloquer toute discussion à ce sujet sous prétexte qu'il y a pire ailleurs.
Pourquoi on râle autant ? Parce que c'est un écran de fumé, pendant que l'on s’écharpe sur le numérique : le transport et le chauffage sont pénards (80% du problème). Et même, si on voulait réellement réduire l'empreinte carbone leurs solutions sont contre productive.
TOUS les secteurs d'activité doivent faire un effort d'une façon ou d'une autre. Le numérique inclus.
Dans les débats et législations le numérique n'est pas vraiment la plus grande victime médiatique de la lutte écologique. Le secteur aérien, l'automobile, l'électricité ou certaines industries ont pris plus chers que ça. Peut être pas à la hauteur de l'enjeu, mais je vois plus d'articles les concernant qu'à propos du numérique personnellement.
Le vrai sujet qui est peu évoqué au regard du problème est sans doute le chauffage c'est vrai, qui est le parent pauvre des mesures légales et des discussions médiatiques (bien qu'avec la guerre en Ukraine ça semble doucement revenir). Mais je doute qu'en parlant moins du numérique on parle plus du chauffage.
La catastrophe, c'est ce vers quoi on avance, et à toute vitesse, en s'obstinant à dire que ça va s'arranger sans changement radical, avec des solutions qui relèvent de la techno-branlette. Ça fait des décennies qu'on entend ça, et les choses n'ont fait qu'empirer.
Il y a quand même des progrès qui ont eu lieu depuis 30 ans en Europe et qui sont en cours.
En Europe on utilise moins d'engrais avec le temps tout en gardant le rendement sous contrôle, car on optimise. On se dirige de plus en plus vers des cultures pilotées avec les institutions météo pour semer et arroser au bon moment pour limiter la consommation en ressources (eau, engrais, etc.).
Les déchets organiques et boues des stations d'épuration sont de plus en plus utilisées en remplacement de l'engrais. Cela améliore la gestion de ces déchets, mais évite aussi le besoin d'engrais chimiques en rendant au sol ce que l'humain rejette.
Mais en effet les questions des grandes mono cultures à gérer ce qui n'est pas simple, le choix des variétés à cultiver pour consommer moins de ressources selon le climat local et de la réduction de la production de viande pour réduire le besoin de cultiver ne sont pas assez avancées.
Après le problème existe aussi en dehors de l'Europe qui est à maturité concernant ces sujets, de nombreuses zones géographiques n'optimisent pas assez l'usage de l'engrais ou n'ont pas les connaissances ou infrastructures pour progresser sur ces sujets pour le moment. Pourtant le temps presse.
Ben le peuple vote ce qu'il veut et il a le résultat qu'il a voté… sauf quand on parle de constitution européenne. Là on s’assoit totalement sur son vote, parce que bon: il a déconné quand même, le peuple (j'avais voté "oui" et j'étais quand même choqué qu'on puisse décider de se foutre du résultat qui arrange pas ; aujourd'hui, je pense que je voterais non).
Le texte a changé pour info (le traité de Lisbonne n'est pas le même que la Constitution Européenne de 2005). Et entre temps les Français ont élu Nicolas Sarkozy (et ses députés) aussi qui n'a pas caché son envie de remettre le sujet sur la table.
Ce serait bien de ne pas occulter ces deux éléments car cela change pas mal le déroulement des événements.
-La Poste n'aurait pas de concurrence, et ne se serait sans doute pas lancée dans une tétra-chiadée d'activités pour compenser un "manque de compétitivité dû à l'obligation d'assurer un service public".
La Poste ne devrait pas avoir de concurrence dans quoi ? La livraison de colis ? L'activité bancaire ? Autres ?
Pour le courrier ils sont bien tout seuls.
-EDF pourrait toujours être en un seul morceau et la France aurait encore une électricité très bon marché
L'électricité en France est peu chère. Parmi les moins chère de l'UE. Et le gros de l'augmentation du prix des dernières années n'a rien à voir avec une quelconque concurrence.
Et la séparation Enedis / EDF n'a rien changé là dessus, on peut pointer du doigt la concurrence pour la fourniture d'électricité mais c'est tout, et comme EDF est un producteur d'électricité incontournable elle reste loin d'être pauvre.
-On ne lancerait pas la course au coût d'opération le plus bas possible sur les rails non plus.
Il y a des arbitrages à faire. Le citoyen en est aussi responsable.
Il y a des infrastructures à bâtir et entretenir comme la route et le rails, pendant trop d'années la route a été privilégiée, mais du coup on hérite de l'infrastructure routière à maintenir même si on décide de freiner dessus.
Et quand tu discutes avec les citoyens, beaucoup tiennent à leur voiture, à utiliser une route si possible gratuitement, et veulent construire leur pavillon en banlieue à pas cher en voulant le raccordement routier / eau / électricité / Internet supplémentaire du nouveau logement aux frais de la société. Qu'il faudra maintenir.
Les péages autoroutiers qui font payer l'usage de la route n'ont pas spécialement bonne presse au sein de la population, pourtant c'est un moyen de rappeler qu'une route ça coûte.
Et refinancer le rail c'est cher oui, mais la population ne semble pas prête encore à sacrifier réellement l'usage de la route pour le train, ni à augmenter ses contributions financières pour permettre d'avoir du rail de qualité. À un moment, faut choisir ce qu'on veut.
Parce qu'il y semé une variété avec des gros rendements mais qui ne résiste pas bien aux insectes et champignons. Il a fait ça après le passage d'un représentant de commerce d'un gros semencier qui lui vends aussi pesticides et fongicides.
Donc les agriculteurs sont débiles ?
Ou peut être qu'il y a une raison économique aussi pour eux de procéder ainsi.
En plus il a semé la même espèce que les voisins sur une très grande surface. Parce que c'est plus facile.
C'est non seulement plus facile, mais aussi beaucoup moins cher à gérer.
C'est l'un des leviers utilisé pour baisser le coût de production de la nourriture, pour rappel la nourriture aujourd'hui cela ne coûte pas chère en Europe et on parvient à produire suffisamment pour l'alimentation mondiale grâce à ces techniques.
Ce n'est pas juste pour se simplifier la vie ou pour engraisser quelques entreprises qu'on en est là.
Il faudra du temps pour changer certaines pratiques, et en partie la population en est responsable à vouloir toujours le moins cher possible, et aussi en voulant consommer des produits (comme la viande) en quantité qui ne sont atteignables qu'avec des méthodes de production assez agressives.
En fait, j'ai même envie de poser la question : Aujourd'hui, qu'est-ce qui empêche les gens d'aller en filiale scientifique (ou autre) si ils ont envie ?
Tu as plein de facteurs qui peuvent entrer en jeu et dont l'État, les établissements et la société peuvent corriger.
Améliorer l'intégration des femmes dans les différents corps de métier est un exemple. Trop de femmes évoluent dans un cadre professionnel sexiste, subissent des remarques ou situations qu'elles ne devraient pas vivre. Et cela pèse dans le mental collectif. Quand tu imagines le milieu de l'informatique comme bondé d'ado boutonneux ça donne moyennement envie à ceux qui ne collent pas au cliché. Et évoluer dans un milieu majoritairement masculin peut être difficile à vivre pour une femme à cause de cela.
On peut améliorer l'image de la femme dans un secteur. Si un secteur a un déficit de femmes, essayer de mettre en avant ces femmes dans l'espace médiatique peut aider à réduire le cliché de la profession.
Améliorer le système de l'orientation. En France l'orientation est très complexe, car beaucoup de filières et de possibilités. C'est difficile de s'y retrouver. À 15 ans beaucoup ont du mal à se projeter dans l'avenir. Et de nombreux conseillers d'orientation sont juste nuls, genre si tu n'es pas un cador en maths tu ne peux pas être médecin, sisi c'est déjà entendu. J'imagine que certains ont aussi des clichés en tête concernant ce que peut faire une fille ou un garçon même si heureusement je n'ai jamais entendu cela. Ces soucis d'orientation sont aussi un facteur pour casser l’ascenseur social de l'école, il n'y a rien de mieux que d'être enfant de prof ou d'ingénieur pour être ingénieur à son tour, car ceux qui n'ont pas cet environnement familial ne peuvent pas se préparer à ces études et orientations en amont.
Ce sont des exemples d'actions possibles sans pour autant être très contraignants pour la société. Et je suis sûr qu'il y en a d'autres. En tout cas on peut difficilement soutenir qu'on est au maximum de nos possibilités sur la question, il y a eu un progrès depuis les années 70 certainement, mais on peut faire mieux encore.
Cela existe et cela semble même revenir dans les milieux ruraux justement en raison des soucis pour la population âgée notamment pour se déplacer loin.
Je pense que c'est d'ailleurs une meilleure approche que d'ouvrir un point fixe ouvert normalement pour un bassin d'habitants faibles. Un commerce (que ce soit la Poste ou un magasin) c'est beaucoup de frais fixes, et dans de nombreux endroits la population proche est insuffisante pour que ce soit un minimum rentable. Ou nécessite à beaucoup de gens de faire de grands trajets régulièrement ce qui a un coût économique, social et environnemental. Il est préférable que ces services puissent venir aux coins reculés ce qui est moins coûteux et peut suffire, il est rare de nos jours de devoir envoyer un courrier tous les jours…
Après on posait la question des services publics non rentables et qui ne peuvent pas l'être, il est vrai qu'il y a des sujets pour lesquels l'État peut assurer la solidarité nationale et absorber les coûts via l'impôt.
Mais pourquoi La Poste doit faire parti de cette catégorie ? Mystère, cela n'a rien d'évident. Le courrier n'a plus la même importance aujourd'hui qu'il y a 20-40 ans. On peut inciter et former la population pour s'en passer au maximum et pour ce qui ne peut pas l'être, un service ambulant peut répondre au besoin résiduel.
Mais oui, il ne faut pas fermer sans penser à comment remplacer ce service, mais fermer ne doit pas être un gros mot. La question de la (non) rentabilité de La Poste et de ses services n'est pas non plus un sujet si évident.
L'avortement n'étant pas une procédure spécialement rigolote, ni, à répétition, neutre sur le plan de la santé, je doute fort qu'il y ait beaucoup de femmes qui envisagent de l'utiliser comme moyen de contraception quand elles en ont d'autres à portée de main.
Jeune j'ai cru au mythe de l'avortement de confort. Puis quand ma femme a du en faire pour raisons médicales, outre que c'était psychologiquement difficile (mais on voulait l'enfant), physiquement c'était une épreuve alors qu'on était loin de la fin de période légale.
Depuis j'ai compris que cet argument était hors sol…
L'interdiction de la vente à perte ne concerne que le secteur du commerce.
Tu achètes du Nutella à 1,5€ le pot, tu ne peux pas le revendre en dessous de 1,5€ le pot. Les soldes sont la seule exception à cette règle.
Donc la complexité de l'évaluation du prix de vente d'un produit n'entre pas en compte, un contrôleur n'a qu'à regarder le contrat d'achat du produit et vérifier à combien il a été revendu. C'est tout, c'est très simple à comprendre pour l'État et le commerçant.
Car de toute façon le prix de producteur d'un produit est très complexe et cela n'a rien de nouveaux. Par exemple pour produire une Playstation il y a de nombreux coûts fixes en R&D, pour construire ou adapter les usines, pour le marketing, etc. Si tu vends 1 Playstation ou 100 millions d'exemplaires, le coût fixe n'est pas réparti pareil et Sony ne sait pas à l'avance combien il y en aura. Et Sony ne peut pas vendre sa première Playstation à 150 millions d'euros (chiffre au pif) pour couvrir les frais fixes au cas où pour éviter la vente à perte…
. Et ce n'est en rien une loi de la nature, ni même une loi des hommes, c'est le choix de certains.
Il y a de l'arbitraire dans notre système économique, oui, je ne le dis pas, je ne dis pas que j'approuve comment ça fonctionne, mais ça fonctionne ainsi, c'est tout, je décris l'état actuel des choses pas si c'est le seul ou le meilleur modèle.
On ne manque pas de pétrole (la production n'a pas baissé à cause de la guerre, faut arrêter, et la consommation n'a pas augmenté, voire a baissé un peu à cause de la diminution de l'activité mondiale à cause du COVID.
Tu oublies que le pétrole n'est pas juste un robinet qui s'ouvre et qui se ferme. Globalement l'Arabie Saoudite est le seul pays pouvant significativement adapter sa production à la hausse comme à la baisse pour faire tampon.
Tu as des tas de soucis avec la production de pétrole, une partie du pétrole n'est produite que quand les cours sont hauts : sables bitumineux au Canada, le pétrole de schiste aux USA. Quand les cours de sont effondrés en 2020, pas mal de puits se sont stoppés car pas rentable. Et les redémarrer ça prend du temps en particulier pour le pétrole de schiste américain qui n'a pas retrouvé son niveau de production de l'époque.
Mais globalement dans d'autres pays c'est assez vrai à des échelons plus localisés, d'ailleurs la Libye aussi a vu ses conditions de production durement affectés ces deux dernières années.
Puis une fois produite, faut acheminer le pétrole. Le pétrole ne se téléporte pas du puits de forage dans mon réservoir. Or une partie non négligeable du transport de pétrole se fait par oléoduc notamment de la Russie vers l'UE : si l'UE bloque les importations russes, le pétrole russe va où et comment ? La Chine peut en acheter, mais le nombre de pétroliers est-il suffisant pour combler ça ? D'autant que comme le trajet St-Pétersbourg - Chine est plus long que St-Pétersbourg - Le Havre, le bateau transportera par unité de temps moins de nouveau pétrole en moyenne. Le bateau consommera plus de pétrole pour la livraison (donc la livraison est plus chère). Puis c'est une logistique à changer, faut que les transporteurs s'adaptent à ces changements de destination ce qui implique aussi de la paperasse potentiellement nouvelle. Et tout cela fonctionne pour exporter de la Russie vers la Chine par exemple, mais la logique est vrai par ailleurs pour l'UE. Si on importe de l'Amérique du Nord du pétrole qui venait de Russie que ce soit par bateau ou oléoduc, il faut aussi plus de bateaux qui feront des trajets plus longs pour transporter ce volume.
Bref, les menaces européennes sur l'achat du pétrole russe a un impact réel sur le cours pour des raisons logiques avec le système économique et la logistique telle qu'elle est aujourd'hui. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, mais c'est comme ça que c'est en place. Ce n'est donc pas l’œuvre de la pure spéculation (ou disons que la spéculation vient des décisions politiques occidentales, pas d'agents économiques pour s'enrichir).
Tu noteras que le cours actuel du gaz repose en fait sur les achats pour des livraisons pour juin 2022. On achète pas aujourd'hui sur les marché du gaz pour demain, mais pour le mois prochain au plus tôt. Pourtant dans l'actualité tu verra bien que ces chiffres sont le cours du gaz actuel.
Mais si tu lis un peu plus bas, tu verras des lignes pour les prochains mois et années avec des prix différents. Il est donc normal dans le comportement d'achat de ces produits d'anticiper la demande et l'offre.
Non. Quand on manque de pétrole à la rigueur (et même là c'est discutable). Mais là on n'en manque pas. C'est juste qu'on pense que peut-être on peut en manquer.
Pour info, on manque de pétrole par rapport à la demande possible depuis la reprise économique suite au COVID. Le marché pétrolier est très tendu depuis plus d'un an. On est clairement pas dans une situation de surabondance. D'ailleurs pour la première fois depuis les chocs pétroliers les États occidentaux, les USA en tête, vident leur réserve stratégique sur une durée longue pour approvisionner le marché pour s'assurer d'une quantité suffisante.
Avec un prix qui monte, cela réduit les achats de pétrole pour les usages "dispensables". D'ailleurs on l'a vu, depuis la hausse des prix certains réduisent des déplacements, leur chauffage, roulent moins vite, se déplacements moins, etc. C'est l'intérêt aussi d'un prix qui monte pour une ressource qui est en quantité insuffisante.
Alors oui, on n'a pas des stations service vides pour l'instant. Cela ne signifie pas qu'on en manque pas par rapport au besoin exprimé.
Par ailleurs, tu oublies une chose : le pétrole ne s'achète pas sur les marchés de gros comme toi qui achète ton pain. Ce genre de produit se vend beaucoup via des futures, par exemple aujourd'hui tu as "machin vend X milliers de litre de pétrole en septembre 2022". Donc tu achètes par anticipation, parfois sur le temps court (le mois prochain), parfois sur le temps long (dans 1, 2 ou 5 ans par exemple).
Donc quand tu as une situation géopolitique instable, où tu ignores totalement l'état du monde et du marché du pétrole (à cause de possibles sanctions) d'ici le mois prochain, cette incertitude se paye lors es achats sur le marché car justement tu achètes des produits qui seront livrés plus tard. Tu dois donc anticiper la demande et l'offre disponible dans le futur avec les données du jour.
Bin si. Tu le dis toi-même juste après : "ils [les grands groupes pétroliers] ont tiré beaucoup de bénéfice durant cette crise". Ils ont donc touché de l'argent sans raison, c'est la spéculation.
Sauf que les pétroliers et états producteurs de pétrole ne fixent pas les prix eux mêmes. Sinon depuis 1970 on aurait un prix du pétrole à 100$ le baril. Ce sont les acheteurs qui en étant en compétition fixent le prix de vente. Le cours peut chuter comme en 2020 suite aux confinements car personne n'allait être capable d'en vendre (et de le stocker), ou monter sévèrement comme depuis 2021 ou après 2008 et peut passer par des taux moyens comme entre 2014 et 2020.
Cela ne les arrange pas d'ailleurs car les revenus de ces entités sont très volatiles ce qui nuit à la prévisibilité de leur chiffres et donc leur capacité d'investir.
L'OPEP(+) est d'ailleurs né pour ça, pour éviter que le pétrole ne chute à cause d'une concurrence trop forte entre les producteurs, ils imposent des quotas pour fixer le volume de vente et assurer un prix stable dans la mesure du possible qui soit suffisant pour le train de vie de leurs États. S'ils fixaient leur prix de vente directement, l'OPEP+ n'aurait aucun intérêt.
[^] # Re: Désinformation
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence « Les libertés du logiciel et du matériel » avec Richard Stallman. Évalué à 1.
Tu ne réponds pas à ma question en fait.
Remplace Linux par Hurd dans mon exemple si tu veux pour enlever cette spécificité. Bon je sais imaginer Hurd avec des milliers de contributeurs chaque année c'est assez surréaliste mais on reste dans une expérience de pensée pour tester le raisonnement.
Et si Hurd ne te convient pas car c'est 100% gnou bio, prends GIMP, KDE, Firefox, VLC, ou que sais-je et applique ce raisonnement.
[^] # Re: Désinformation
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Conférence « Les libertés du logiciel et du matériel » avec Richard Stallman. Évalué à 6. Dernière modification le 03 juin 2022 à 10:06.
Je n'ai jamais compris l'influence du créateur du logiciel pour définir la nature libre ou OpenSource de celui-ci.
Faisons une expérience de pensée pour constater à quel point cela n'a aucune importance de savoir ce que pense Torvalds ici.
Attention, ce qui suit est purement fictif et ne relève pas d'une quelconque réalité historique. Aux âmes sensibles de la rigueur historique, soyez prudents.
Prenons Linux, admettons qu'il a été initié de manière équivalente par Torvalds et Stallman. Ils sont d'accord pour le choix de la licence GPLv2, l'architecture du code, le modèle de développement, etc. Mais Torvalds le fait selon l'approche OpenSource tandis que Stallman selon l'approche libre.
Linux est quoi dans ce cas ? Libre ? OpenSource ? Monstre hybride ? Admettons que plus tard Stallman se retire du projet pour élever des gnous dans la savane. Que devient Linux ? OpenSource ? Pourtant rien 'na changé à part le retrait d'un de ses fondateurs. La licence est la même, le code et le logiciel sont dans la continuité de l'existant.
Puis encore plus tard Torvalds prend sa retraite sous la pluie de l'Oregon et Stallman saisi l'occasion pour faire un come back d'enfer dans le projet. Linux devient libre à nouveau ? Pourtant la licence ne bouge toujours pas, le code non plus, etc. pour l'utilisateur c'est pareil.
Et pendant que Stallman a repris les reines du projet, le plus gros contributeur en terme de code est finalement Eric Raymond qui est pro OpenSource : on qualifie Linux comment ?
Sachant que Linux c'est des milliers de contributeurs différents par an, on fait un sondage pour savoir finalement pourquoi ils ont contribué pour dessiner la tendance ?
On voit bien que tout ceci n'a pas de sens, retranscrire l'intention de l'auteur (toute chose égale par ailleurs) dans le qualificatif du logiciel en lui même n'a aucune importance. Pour l'utilisateur cela ne change rien, et cela ajoute une bonne couche d'arbitraire dans le nommage sans aucun élément tangible pour le justifier.
La licence et les droits accordés à l'utilisateur sont finalement les seuls éléments tangibles, qui n'est pas soumis à de l'arbitraire dans tous les sens et qui a une importance réelle pour l'utilisateur et donc pour nous.
C'est oublier que les langues regorgent de synonymes, donc de termes qui expriment ou désignent la même chose de manière différente.
C'est oublier que la différence peut résider dans le marketing, la communication ce qui n'est pas sans intérêt mais relève d'une différence de façade.
Prenons un exemple concret. Je suis un fabricant de machine à laver de marque blanche. Je vends à des entreprises des modèles de machine à laver qu'ils revendent en leur nom. Ils personnalisent juste le nom du modèle et le logo en façade. Ils gèrent la communication, la vente et distribution chacun de leur côté.
Tu as deux machines identiques de marque totalement différente, tu as deux noms pour désigner finalement le même objet d'un point de vue propriétés. Et pour l'utilisateur acheter l'une ou l'autre n'a aucune importance, car la machine est la même au logo près ce qui est sans impact sur les qualités ou non du produit.
Mais je croyais que Libre et OpenSource c'était différent ? Tu n'as pas l'impression de te contredire ?
La vision est différente, mais concrètement cela ne change rien. C'est du marketing.
[^] # Re: Cabale
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Musk interdit le télétravail à ses salariés. Évalué à 4.
J'ai dit que cela se discutait même en circonstances défavorables, pas que c'était d'une manière absolue la meilleure chose à faire.
Il y a des pertes, mais comme je le dis l'électricité provenant uniquement d'énergie fossile c'est en pratique très rare et beaucoup de pays réduisent déjà leur consommation d'énergie fossile pour produire l'électricité (et cela devrait on l'espère concerner tout le monde prochainement).
Acheter une voiture neuve c'est ajouter une voiture qui à priori roulera 15-20 ans au moins, la probabilité qu'elle change de motorisation dans ce laps de temps (ou même après) est faible. D'ici 15-20 ans la production électrique ne sera pas la même qu'aujourd'hui, quelque soit le pays considéré.
Faut tenir compte de cette évolution aussi qui change le calcul, une voiture thermique aura probablement le même bilan carbone pour rouler durant toute sa vie car décarboner le carburant à grande échelle cela n'est pas envisageable à moyen terme.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard aussi si certains plaident pour la construction de chauffage urbain en zone dense pour les raisons que j'ai évoqué même si à court terme c'est à partir d'énergie fossile mais pour simplifier justement le passage à des énergies alternatives progressivement par rapport au remplacement des chaudières dans chaque foyer ce qui arrive en moyenne là aussi tous les 20 ans par logement, cela impose une inertie considérable dans les changements à opérer.
[^] # Re: Cabale
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Musk interdit le télétravail à ses salariés. Évalué à 6.
Le bilan global reste dans l'absolu très positif, même avec une électricité loin d'être produite qu'avec du renouvelable.
N'oublions pas qu'une voiture moyenne qui fait 15 000 km par an c'est facilement 750 L à 1100 L de carburant chaque année (donc 600 à 913 kg pour de l'essence) qu'il faut extraire et acheminer à la voiture, puis qu'elle devra aussi transporter certes par petit bout mais tout de même.
Sur 20 ans à ce rythme tu es donc à 12 tonnes de carburant pour alimenter la voiture, ce n'est pas négligeable. Et ces 12 tonnes ont aussi un impact considérable à tout point de vue.
La voiture électrique n'est pas une solution miracle (idéalement il faut moins de voiture, et qui roulent moins) mais ça reste une aide précieuse pour se passer d'un problème plus important.
[^] # Re: Cabale
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Musk interdit le télétravail à ses salariés. Évalué à 9.
En vrai ça se discute même dans le cas extrême d'une électricité à 100% produite par pétrole (ou charbon) (ce qui est en vrai jamais le cas).
Évidemment il est préférable que d'abord les pays ayant une électricité peu carbonée y passe d'abord, le gain est plus important à tout point de vue. Mais même dans les cas extrêmes considérés, on peut tirer un bénéfice de l'achat d'une voiture électrique.
Il y a plusieurs éléments à considérer en plus du simple raisonnement consommation de pétrole pour l'usage de la voiture qui serait équivalent voire défavorable à la voiture électrique en effet.
La production d'électricité avec une centrale thermique c'est très centralisé avec une grosse infrastructure. Ces machines sont plus robustes, peuvent mieux dépolluer les rejets (voire stocker une partie du CO2 éventuellement), mieux entretenues, etc. que les petits moteurs individuels répartis dans le parc automobile.
Ensuite tu passes d'une pollution globale à une pollution plus locale, plus facile de prendre des mesures. Au lieu que le long des routes et en particulier en ville ou en zone dense tout le monde rejette un peu de pollution, celle-ci se concentre principalement près de la centrale qui produit l'électricité. Outre l'amélioration du traitement des rejets qu'une telle situation offre comme évoqué plus haut, tu peux éloigner la source de pollution des zones de vies des habitants ce qui est bon pour la santé publique.
Enfin, ne pas oublier que l'avantage majeur de l'électricité (et son inconvénient en un sens) c'est que ce n'est pas une source d'énergie, mais un vecteur d'énergie. L'électricité dérive forcément d'une autre source d'énergie (on ne capte pas l'énergie des éclairs). L'avantage c'est que du coup tu peux faire évoluer la source d'énergie facilement.
C'est plus facile de remplacer la centrale diesel d'une île par différents moyens (éoliens, panneaux solaires, biogaz, biomasse, déchets) au fur et à mesure que de changer le mode de propulsion de toutes les voitures par autre chose que de pétrole (et d'ailleurs, quoi d'autre que l'électrique ?).
Du coup même si le bilan carbone / pollution dans ce cas extrême est mi figue et raison, sur la durée de vie d'une voiture (10-20 ans au moins), tu peux espérer que le bilan s'améliore avec le temps avec la mutation du système électrique local (car faut bien espérer qu'un jour cette transition sera amorcée sur les îles aussi). Donc investir dans du thermique neuf aujourd'hui c'est renoncer à améliorer le bilan carbone de la mobilité liée à cette voiture pendant des décennies…
[^] # Re: La réaction d'un ancien de VMWare
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Broadcom rachète VMware. Évalué à 5.
EBITDA c'est le bénéfice de l'entreprise sans tenir compte des impôts, taxes sur ce bénéfice, et avant la prise en compte des intérêts ou de l'amortissement et dépréciation des actifs de la société. Dont notamment la dette qui finance l'achat d'une autre entreprise.
C'est donc souvent une valeur bien plus élevée que le bénéfice réel, c'est-à-dire une fois tout pris en compte. Tu peux le voir comme une sorte de bénéfice brut et non d'un bénéfice net de l'entreprise.
[^] # Re: Fedora server
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora Linux 36. Évalué à 8.
Le but de Fedora Server c'est de fournir à l'installation par défaut les outils adaptés dans ce contexte. C'est tout.
Cela signifie que les paquets entre Fedora Workstation et Server sont les mêmes, car ce sont les mêmes dépôts. C'est vraiment juste une image par défaut optimisé pour ce cas d'usage.
Donc si tu veux tu peux installer une Fedora Workstation et la transformer après en système serveur.
C'est une Fedora, cela signifie donc logiciels très récents ce qui peut être bénéfique pour certaines applications ou pour la gestion du matériel. Mais cela implique beaucoup de mises à jour, potentiellement moins fiables et avec un support de seulement 13 mois en moyenne ce qui implique des mise à niveau fréquentes à prévoir.
Selon ton cas d'usage et de tes besoins, ça peut être une bonne idée ou pas de t'en servir.
[^] # Re: Suggestion :)
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [Rediff] CPU Ex0009 Datajournalisme. Évalué à 6. Dernière modification le 19 mai 2022 à 21:18.
Quand je regarde ton historique, je ne vois pas les scores très négatifs et réguliers dont tu parles. Les scores sont dans l'ensemble positifs même si bas.
Je ne vois pas en quoi le passage de Liens à Journaux diminuerait les moinsages en fait.
En tout cas je trouve que ton rythme de publication ici est trop élevé pour finalement un contenu qui est uniquement sur ton site. Ça fait un peu spam.
[^] # Re: Les vrais ecolos sont uniquement de mon parti
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les vidéos de Devoxx fr sont disponibles. Évalué à 6.
C'est un peu plus compliqué comme on peut faire du matériel qui gère plusieurs normes.
Et à terme les anciens réseaux disparaitront. Et sans 5G, par endroit il faudrait installer plus de 4G pour tenir la charge.
Je ne pense pas que le déploiement de la 5G soit une bonne idée, mais un déploiement doux pour remplacer progressivement la 4G ne me semble pas absurde de ce point de vue pour suivre l'évolution des usages et éviter de mettre du matériel en service hors d'usage prématurément.
Hum c'est faux dès que tu parcours environ 30 000 à 40 000 km avec en France : https://www.carbone4.com/analyse-faq-voiture-electrique En prenant en compte tout le cycle de vie.
En gros aujourd'hui, mettre à la casse sa voiture thermique pour une voiture électrique est bon pour l'aspect climatique dans la quasi totalité des cas au bout de quelques années. Cependant cela ne doit pas justifier de le renouveler tous les 5 ans, ni prendre les plus gros modèles.
Acheter moins ça se discute, acheter de l'isolation, de l'électro ménager moderne, remplacer sa voiture thermique, remplacer sa chaudière vieillissante avant qu'elle ne soit HS peut être bénéfique. Mais cela concerne quelques dépenses et une fois, le renouvellement doit être rare quand le produit est non fonctionnel ou adapté et irréparable.
[^] # Re: Les vrais ecolos sont uniquement de mon parti
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les vidéos de Devoxx fr sont disponibles. Évalué à 8.
Et donc ? Cela veut dire que le numérique il ne faut pas en parler ? Que le numérique est tout propre ou tout vert ?
Discuter de l'impact du numérique et des solutions est nécessaire. Je ne vois pas en quoi des erreurs de calculs ou des propos fumeux doivent bloquer toute discussion à ce sujet sous prétexte qu'il y a pire ailleurs.
[^] # Re: Les vrais ecolos sont uniquement de mon parti
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Les vidéos de Devoxx fr sont disponibles. Évalué à 8.
TOUS les secteurs d'activité doivent faire un effort d'une façon ou d'une autre. Le numérique inclus.
Dans les débats et législations le numérique n'est pas vraiment la plus grande victime médiatique de la lutte écologique. Le secteur aérien, l'automobile, l'électricité ou certaines industries ont pris plus chers que ça. Peut être pas à la hauteur de l'enjeu, mais je vois plus d'articles les concernant qu'à propos du numérique personnellement.
Le vrai sujet qui est peu évoqué au regard du problème est sans doute le chauffage c'est vrai, qui est le parent pauvre des mesures légales et des discussions médiatiques (bien qu'avec la guerre en Ukraine ça semble doucement revenir). Mais je doute qu'en parlant moins du numérique on parle plus du chauffage.
[^] # Re: I was here
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Libération de modules noyau NVidia pour Linux. Évalué à 10.
Normal, tu étais dehors !
[^] # Re: erreur d'orientation ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Des jeunes diplômés d’AgroParisTech appellent à « refuser de servir ce système ». Évalué à 2.
Je parlais notamment de l'optimisation des engrais car c'était le sujet où il y a eu du travail (et il y en a encore).
Concernant l'agriculture dans son ensemble, l'UE a beaucoup à faire, je ne le cache pas.
[^] # Re: erreur d'orientation ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Des jeunes diplômés d’AgroParisTech appellent à « refuser de servir ce système ». Évalué à 3.
Il y a quand même des progrès qui ont eu lieu depuis 30 ans en Europe et qui sont en cours.
En Europe on utilise moins d'engrais avec le temps tout en gardant le rendement sous contrôle, car on optimise. On se dirige de plus en plus vers des cultures pilotées avec les institutions météo pour semer et arroser au bon moment pour limiter la consommation en ressources (eau, engrais, etc.).
Les déchets organiques et boues des stations d'épuration sont de plus en plus utilisées en remplacement de l'engrais. Cela améliore la gestion de ces déchets, mais évite aussi le besoin d'engrais chimiques en rendant au sol ce que l'humain rejette.
Mais en effet les questions des grandes mono cultures à gérer ce qui n'est pas simple, le choix des variétés à cultiver pour consommer moins de ressources selon le climat local et de la réduction de la production de viande pour réduire le besoin de cultiver ne sont pas assez avancées.
Après le problème existe aussi en dehors de l'Europe qui est à maturité concernant ces sujets, de nombreuses zones géographiques n'optimisent pas assez l'usage de l'engrais ou n'ont pas les connaissances ou infrastructures pour progresser sur ces sujets pour le moment. Pourtant le temps presse.
[^] # Re: Le beau HS
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Poste ne distribue plus le courrier et le jette à la poubelle. Évalué à 4.
Le texte a changé pour info (le traité de Lisbonne n'est pas le même que la Constitution Européenne de 2005). Et entre temps les Français ont élu Nicolas Sarkozy (et ses députés) aussi qui n'a pas caché son envie de remettre le sujet sur la table.
Ce serait bien de ne pas occulter ces deux éléments car cela change pas mal le déroulement des événements.
[^] # Re: Évolution de La Poste ratée
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Poste ne distribue plus le courrier et le jette à la poubelle. Évalué à 6.
La Poste ne devrait pas avoir de concurrence dans quoi ? La livraison de colis ? L'activité bancaire ? Autres ?
Pour le courrier ils sont bien tout seuls.
L'électricité en France est peu chère. Parmi les moins chère de l'UE. Et le gros de l'augmentation du prix des dernières années n'a rien à voir avec une quelconque concurrence.
Et la séparation Enedis / EDF n'a rien changé là dessus, on peut pointer du doigt la concurrence pour la fourniture d'électricité mais c'est tout, et comme EDF est un producteur d'électricité incontournable elle reste loin d'être pauvre.
Il y a des arbitrages à faire. Le citoyen en est aussi responsable.
Il y a des infrastructures à bâtir et entretenir comme la route et le rails, pendant trop d'années la route a été privilégiée, mais du coup on hérite de l'infrastructure routière à maintenir même si on décide de freiner dessus.
Et quand tu discutes avec les citoyens, beaucoup tiennent à leur voiture, à utiliser une route si possible gratuitement, et veulent construire leur pavillon en banlieue à pas cher en voulant le raccordement routier / eau / électricité / Internet supplémentaire du nouveau logement aux frais de la société. Qu'il faudra maintenir.
Les péages autoroutiers qui font payer l'usage de la route n'ont pas spécialement bonne presse au sein de la population, pourtant c'est un moyen de rappeler qu'une route ça coûte.
Et refinancer le rail c'est cher oui, mais la population ne semble pas prête encore à sacrifier réellement l'usage de la route pour le train, ni à augmenter ses contributions financières pour permettre d'avoir du rail de qualité. À un moment, faut choisir ce qu'on veut.
[^] # Re: erreur d'orientation ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Des jeunes diplômés d’AgroParisTech appellent à « refuser de servir ce système ». Évalué à 3.
Donc les agriculteurs sont débiles ?
Ou peut être qu'il y a une raison économique aussi pour eux de procéder ainsi.
C'est non seulement plus facile, mais aussi beaucoup moins cher à gérer.
C'est l'un des leviers utilisé pour baisser le coût de production de la nourriture, pour rappel la nourriture aujourd'hui cela ne coûte pas chère en Europe et on parvient à produire suffisamment pour l'alimentation mondiale grâce à ces techniques.
Ce n'est pas juste pour se simplifier la vie ou pour engraisser quelques entreprises qu'on en est là.
Il faudra du temps pour changer certaines pratiques, et en partie la population en est responsable à vouloir toujours le moins cher possible, et aussi en voulant consommer des produits (comme la viande) en quantité qui ne sont atteignables qu'avec des méthodes de production assez agressives.
[^] # Re: Un titre peut en cacher un autre
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Conférence "Les freins à l’accès des filles aux filières informatiques et numériques du Lycée". Évalué à 9.
Tu as plein de facteurs qui peuvent entrer en jeu et dont l'État, les établissements et la société peuvent corriger.
Améliorer l'intégration des femmes dans les différents corps de métier est un exemple. Trop de femmes évoluent dans un cadre professionnel sexiste, subissent des remarques ou situations qu'elles ne devraient pas vivre. Et cela pèse dans le mental collectif. Quand tu imagines le milieu de l'informatique comme bondé d'ado boutonneux ça donne moyennement envie à ceux qui ne collent pas au cliché. Et évoluer dans un milieu majoritairement masculin peut être difficile à vivre pour une femme à cause de cela.
On peut améliorer l'image de la femme dans un secteur. Si un secteur a un déficit de femmes, essayer de mettre en avant ces femmes dans l'espace médiatique peut aider à réduire le cliché de la profession.
Améliorer le système de l'orientation. En France l'orientation est très complexe, car beaucoup de filières et de possibilités. C'est difficile de s'y retrouver. À 15 ans beaucoup ont du mal à se projeter dans l'avenir. Et de nombreux conseillers d'orientation sont juste nuls, genre si tu n'es pas un cador en maths tu ne peux pas être médecin, sisi c'est déjà entendu. J'imagine que certains ont aussi des clichés en tête concernant ce que peut faire une fille ou un garçon même si heureusement je n'ai jamais entendu cela. Ces soucis d'orientation sont aussi un facteur pour casser l’ascenseur social de l'école, il n'y a rien de mieux que d'être enfant de prof ou d'ingénieur pour être ingénieur à son tour, car ceux qui n'ont pas cet environnement familial ne peuvent pas se préparer à ces études et orientations en amont.
Ce sont des exemples d'actions possibles sans pour autant être très contraignants pour la société. Et je suis sûr qu'il y en a d'autres. En tout cas on peut difficilement soutenir qu'on est au maximum de nos possibilités sur la question, il y a eu un progrès depuis les années 70 certainement, mais on peut faire mieux encore.
[^] # Re: Évolution de La Poste ratée
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal La Poste ne distribue plus le courrier et le jette à la poubelle. Évalué à 8. Dernière modification le 11 mai 2022 à 19:12.
Cela existe et cela semble même revenir dans les milieux ruraux justement en raison des soucis pour la population âgée notamment pour se déplacer loin.
Je pense que c'est d'ailleurs une meilleure approche que d'ouvrir un point fixe ouvert normalement pour un bassin d'habitants faibles. Un commerce (que ce soit la Poste ou un magasin) c'est beaucoup de frais fixes, et dans de nombreux endroits la population proche est insuffisante pour que ce soit un minimum rentable. Ou nécessite à beaucoup de gens de faire de grands trajets régulièrement ce qui a un coût économique, social et environnemental. Il est préférable que ces services puissent venir aux coins reculés ce qui est moins coûteux et peut suffire, il est rare de nos jours de devoir envoyer un courrier tous les jours…
Après on posait la question des services publics non rentables et qui ne peuvent pas l'être, il est vrai qu'il y a des sujets pour lesquels l'État peut assurer la solidarité nationale et absorber les coûts via l'impôt.
Mais pourquoi La Poste doit faire parti de cette catégorie ? Mystère, cela n'a rien d'évident. Le courrier n'a plus la même importance aujourd'hui qu'il y a 20-40 ans. On peut inciter et former la population pour s'en passer au maximum et pour ce qui ne peut pas l'être, un service ambulant peut répondre au besoin résiduel.
Mais oui, il ne faut pas fermer sans penser à comment remplacer ce service, mais fermer ne doit pas être un gros mot. La question de la (non) rentabilité de La Poste et de ses services n'est pas non plus un sujet si évident.
[^] # Re: La question est philosophique ...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien Etats-Unis: la Cour suprême s'apprête à annuler le droit à l'avortement, selon Politico . Évalué à 7.
Jeune j'ai cru au mythe de l'avortement de confort. Puis quand ma femme a du en faire pour raisons médicales, outre que c'était psychologiquement difficile (mais on voulait l'enfant), physiquement c'était une épreuve alors qu'on était loin de la fin de période légale.
Depuis j'ai compris que cet argument était hors sol…
[^] # Re: kézako?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au lien French Days 2022 : attention aux prix barrés ! (actu exceptionnellement proposée à prix barré). Évalué à 4.
L'interdiction de la vente à perte ne concerne que le secteur du commerce.
Tu achètes du Nutella à 1,5€ le pot, tu ne peux pas le revendre en dessous de 1,5€ le pot. Les soldes sont la seule exception à cette règle.
Donc la complexité de l'évaluation du prix de vente d'un produit n'entre pas en compte, un contrôleur n'a qu'à regarder le contrat d'achat du produit et vérifier à combien il a été revendu. C'est tout, c'est très simple à comprendre pour l'État et le commerçant.
Car de toute façon le prix de producteur d'un produit est très complexe et cela n'a rien de nouveaux. Par exemple pour produire une Playstation il y a de nombreux coûts fixes en R&D, pour construire ou adapter les usines, pour le marketing, etc. Si tu vends 1 Playstation ou 100 millions d'exemplaires, le coût fixe n'est pas réparti pareil et Sony ne sait pas à l'avance combien il y en aura. Et Sony ne peut pas vendre sa première Playstation à 150 millions d'euros (chiffre au pif) pour couvrir les frais fixes au cas où pour éviter la vente à perte…
[^] # Re: Ordiphone
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 7.
C'est juste que tu peux traduire intelligence en anglais en renseignements.
C'est juste que ce mot a plusieurs sens sans liens directs entre eux, comme des tas de mots dans de nombreuses langues.
[^] # Re: Comme dirait l'autre, "c'est légal"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [ Données personnelles ] C'est quoi ce bordel ?. Évalué à 4.
Il y a de l'arbitraire dans notre système économique, oui, je ne le dis pas, je ne dis pas que j'approuve comment ça fonctionne, mais ça fonctionne ainsi, c'est tout, je décris l'état actuel des choses pas si c'est le seul ou le meilleur modèle.
Tu oublies que le pétrole n'est pas juste un robinet qui s'ouvre et qui se ferme. Globalement l'Arabie Saoudite est le seul pays pouvant significativement adapter sa production à la hausse comme à la baisse pour faire tampon.
Tu as des tas de soucis avec la production de pétrole, une partie du pétrole n'est produite que quand les cours sont hauts : sables bitumineux au Canada, le pétrole de schiste aux USA. Quand les cours de sont effondrés en 2020, pas mal de puits se sont stoppés car pas rentable. Et les redémarrer ça prend du temps en particulier pour le pétrole de schiste américain qui n'a pas retrouvé son niveau de production de l'époque.
Mais globalement dans d'autres pays c'est assez vrai à des échelons plus localisés, d'ailleurs la Libye aussi a vu ses conditions de production durement affectés ces deux dernières années.
Puis une fois produite, faut acheminer le pétrole. Le pétrole ne se téléporte pas du puits de forage dans mon réservoir. Or une partie non négligeable du transport de pétrole se fait par oléoduc notamment de la Russie vers l'UE : si l'UE bloque les importations russes, le pétrole russe va où et comment ? La Chine peut en acheter, mais le nombre de pétroliers est-il suffisant pour combler ça ? D'autant que comme le trajet St-Pétersbourg - Chine est plus long que St-Pétersbourg - Le Havre, le bateau transportera par unité de temps moins de nouveau pétrole en moyenne. Le bateau consommera plus de pétrole pour la livraison (donc la livraison est plus chère). Puis c'est une logistique à changer, faut que les transporteurs s'adaptent à ces changements de destination ce qui implique aussi de la paperasse potentiellement nouvelle. Et tout cela fonctionne pour exporter de la Russie vers la Chine par exemple, mais la logique est vrai par ailleurs pour l'UE. Si on importe de l'Amérique du Nord du pétrole qui venait de Russie que ce soit par bateau ou oléoduc, il faut aussi plus de bateaux qui feront des trajets plus longs pour transporter ce volume.
Bref, les menaces européennes sur l'achat du pétrole russe a un impact réel sur le cours pour des raisons logiques avec le système économique et la logistique telle qu'elle est aujourd'hui. Je ne dis pas que c'est bien ou mal, mais c'est comme ça que c'est en place. Ce n'est donc pas l’œuvre de la pure spéculation (ou disons que la spéculation vient des décisions politiques occidentales, pas d'agents économiques pour s'enrichir).
[^] # Re: Comme dirait l'autre, "c'est légal"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [ Données personnelles ] C'est quoi ce bordel ?. Évalué à 4.
D'ailleurs prenons un exemple:
Le cours du gaz actuel en Europe est défini ici via cette plateforme d'échange.
Tu noteras que le cours actuel du gaz repose en fait sur les achats pour des livraisons pour juin 2022. On achète pas aujourd'hui sur les marché du gaz pour demain, mais pour le mois prochain au plus tôt. Pourtant dans l'actualité tu verra bien que ces chiffres sont le cours du gaz actuel.
Mais si tu lis un peu plus bas, tu verras des lignes pour les prochains mois et années avec des prix différents. Il est donc normal dans le comportement d'achat de ces produits d'anticiper la demande et l'offre.
[^] # Re: Comme dirait l'autre, "c'est légal"
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal [ Données personnelles ] C'est quoi ce bordel ?. Évalué à 5.
Pour info, on manque de pétrole par rapport à la demande possible depuis la reprise économique suite au COVID. Le marché pétrolier est très tendu depuis plus d'un an. On est clairement pas dans une situation de surabondance. D'ailleurs pour la première fois depuis les chocs pétroliers les États occidentaux, les USA en tête, vident leur réserve stratégique sur une durée longue pour approvisionner le marché pour s'assurer d'une quantité suffisante.
Avec un prix qui monte, cela réduit les achats de pétrole pour les usages "dispensables". D'ailleurs on l'a vu, depuis la hausse des prix certains réduisent des déplacements, leur chauffage, roulent moins vite, se déplacements moins, etc. C'est l'intérêt aussi d'un prix qui monte pour une ressource qui est en quantité insuffisante.
Alors oui, on n'a pas des stations service vides pour l'instant. Cela ne signifie pas qu'on en manque pas par rapport au besoin exprimé.
Par ailleurs, tu oublies une chose : le pétrole ne s'achète pas sur les marchés de gros comme toi qui achète ton pain. Ce genre de produit se vend beaucoup via des futures, par exemple aujourd'hui tu as "machin vend X milliers de litre de pétrole en septembre 2022". Donc tu achètes par anticipation, parfois sur le temps court (le mois prochain), parfois sur le temps long (dans 1, 2 ou 5 ans par exemple).
Donc quand tu as une situation géopolitique instable, où tu ignores totalement l'état du monde et du marché du pétrole (à cause de possibles sanctions) d'ici le mois prochain, cette incertitude se paye lors es achats sur le marché car justement tu achètes des produits qui seront livrés plus tard. Tu dois donc anticiper la demande et l'offre disponible dans le futur avec les données du jour.
Sauf que les pétroliers et états producteurs de pétrole ne fixent pas les prix eux mêmes. Sinon depuis 1970 on aurait un prix du pétrole à 100$ le baril. Ce sont les acheteurs qui en étant en compétition fixent le prix de vente. Le cours peut chuter comme en 2020 suite aux confinements car personne n'allait être capable d'en vendre (et de le stocker), ou monter sévèrement comme depuis 2021 ou après 2008 et peut passer par des taux moyens comme entre 2014 et 2020.
Cela ne les arrange pas d'ailleurs car les revenus de ces entités sont très volatiles ce qui nuit à la prévisibilité de leur chiffres et donc leur capacité d'investir.
L'OPEP(+) est d'ailleurs né pour ça, pour éviter que le pétrole ne chute à cause d'une concurrence trop forte entre les producteurs, ils imposent des quotas pour fixer le volume de vente et assurer un prix stable dans la mesure du possible qui soit suffisant pour le train de vie de leurs États. S'ils fixaient leur prix de vente directement, l'OPEP+ n'aurait aucun intérêt.